Les chutes de neige se poursuivent pour le deuxième jour consécutif sur Sétif notamment sa région nord et l’épaisseur de la poudreuse a atteint samedi jusqu’à 40 centimètres, paralysant la totalité des chemins communaux de cette zone et plusieurs routes nationales, chemins de wilaya, jusqu’à l’autoroute Est-Ouest, dans son tronçon traversant la capitale des Hauts-Plateaux.
Selon le chargé de communication des services de la Protection civile, le lieutenant Ahmed Lamaamra, la poudreuse dont l’épaisseur a attient, en moyenne 30 cm aux régions du Nord de la wilaya ont causé la fermeture de la totalité des chemins communaux, isolant beaucoup de zones. Il a souligné que les efforts se poursuivent pour la réouverture de ces axes routiers. Plusieurs engins sont mobilisés pour l’ouverture à la circulation des deux voies de l’autoroute Est-Ouest traversant Sétif, a indiqué la même source relevant qu’actuellement une seule voie de ce tronçon est praticable.
Les routes nationales (RN) 9 b, 75 entre Sétif et Béjaia à hauteur de Dziri Ouled, Adouane, et Sétif-Béjaia via Bouandes sont difficiles d’accès, souligne-t-on encore ajoutant que les RN 76 et 77 vers la wilaya de Bordj Bou- Arréridj et entre Djemila et Benaziz sont également impraticables. La neige sur le chemin de wilaya (CW) entre Ain-Kebira et Babors en allant vers Jijel a atteint 40 cm, a-ton encore souligné relevant que la circulation sur cet axe est fermée. Pas moins de 150 interventions ont été effectuées depuis le début de la chute de la neige, par les services de la Protection civile de Sétif souligne-t-on, mettent en avant la mobilisation de ce service pour toute alerte.
Appelant à la vigilance, le lieutenant Lamamaara a relevé que les éléments de la Protection civile sont intervenus pour secourir trois familles victimes d’asphyxie au monoxyde de carbone et au charbon de bois dans les régions de Salah-Bey, Guedjel et Béni-Ouestine. Aussi, 16 personnes, bloquées dans la neige dans plusieurs régions de Sétif, ont été secourues. Les services de la Protection civile sont intervenus pour transférer, à bord de leurs camions d’intervention, trois parturientes et deux malades, les ambulances ne pouvant atteindre les zones enneigées, a-t-on noté. Huit personnes sans domicile fixe (SDF) ont été évacuées vers Diar Errahma, souligne la même source.
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Alors que les négociations avec les syndicats ont été officiellement lancées, au lendemain du dépôt du préavis de grève par les 6 syndicats autonomes composant l’intersyndicale de l’Éducation, la ministre du secteur, Nouria Benghebrit se veut rassurante en réitérant, hier, sa disposition à traiter tous les dossiers en suspens dans la plateforme de revendications soulevées.
Malgré ce, elle a accusé un syndicat (sans citer lequel) d’exercer une pression sur le gouvernement afin de répondre à ses revendications dans des temps records. Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, Mme Benghebrit a indiqué que « les revendications des syndicats portent essentiellement sur le traitement des dysfonctionnements contenus dans le statut particulier ainsi que sur le dossier des œuvres sociales », ajoutant que le débat autour du statut particulier du personnel du secteur de l’Éducation avait atteint « sa phase finale ». Il ne faut pas « se précipiter » dans le traitement des dysfonctionnements du statut particulier des travailleurs de l’Éducation, a préconisé la ministre, soulignant que la commission chargée dudit statut « travaille sans relâche, en coordination avec la direction générale de la Fonction publique pour l’application du décret promulgué en 2014″.
Plus loin, elle a affirmé que « le ministère de l’Éducation nationale a changé sa stratégie de dialogue et de débat avec le partenaire social », précisant qu’ »au lieu de satisfaire les revendications comme ce fut le cas en 2014 et 2015, la tutelle s’attelle à examiner, minutieusement, les problèmes posés par les représentants des syndicats ». Concernant les œuvres sociales, la ministre a fait savoir que « le retard accusé dans le traitement de ce dossier ne relève pas de la responsabilité du ministère », réaffirmant que le débat « demeure ouvert ». « Il faut, néanmoins, revoir ce dossier », a-t-elle observé.
En outre, l’hôte de la Radio algérienne a souligné que ce dossier constitue «un point commun à tous les partenaires sociaux». Pour autant, la ministre n’a pas manqué de pointer un syndicat parmi les autres (le Cnapest, Ndlr), qui ne cesse d’exercer «sa pression sur le gouvernement afin de répondre à ses revendications dans des temps records». «Ils ne veulent pas comprendre que le traitement de certains dossiers nécessite du temps», a-t-elle dit en appelant à éviter de se précipiter pour ne pas commettre des erreurs.
« Il ne faut pas se précipiter dans le traitement des dysfonctionnements du statut particulier des travailleurs de l’Éducation », a-t-elle recommandé, à cet effet. Il est utile de rappeler que le ministère de l’Éducation nationale avait entamé, la semaine dernière, une série de rencontres avec les partenaires sociaux pour traiter les dossiers soulevés, au moment où le Collectif des syndicats autonomes du secteur de l’Éducation avait appelé à une grève, le 21 janvier, suivie de plusieurs sit-in devant les directions de l’éducation à travers tout le territoire national pour la satisfaction des revendications socio-professionnelles. Ces derniers avaient même annoncé, auparavant, leur retrait de la Charte de l’éthique signée en 2015 avec la tutelle, marquant ainsi la fin de la trêve sociale.
Baisse du nombre de candidats au Bac
Interrogée, hier, sur le nombre de candidats qui devront passer, cette année, le Baccalauréat, la ministre de l’Éducation nationale a fait part de la baisse du nombre d’inscrits en raison de la baisse du taux de redoublement. «Bien qu’il soit toujours important, le taux de redoublement a considérablement baissé», s’est-elle félicitée, en indiquant que c’est «le fruit des efforts consentis par les enseignants qui ont entamé un travail de longue haleine pour la remédiation pédagogique».
Pour ce qui est des examens de fin de cycle pour les paliers du primaire et du moyen, la ministre a indiqué que le nombre d’inscrits est en hausse, en raison de l’accroissement du taux de natalité. En chiffres, elle dira que le nombre de candidats à l’examen du Baccalauréat était de 674 120, tandis qu’on compte 812 056 élèves qui devront passer la cinquième, et 630 728 candidats au BEM. S’agissant des candidats libres inscrits à la session de 2019 du Baccalauréat, la ministre a fait savoir que leur nombre est toujours important, représentant 40% de l’ensemble des inscrits. Coïncidant avec les célébrations du nouvel an amazigh, la ministre était invitée à revenir sur l’élargissement de l’enseignement de tamazight.
À cet effet, elle a précisé que la langue est enseignée dans 44 wilayas, ce qui a nécessité l’ouverture de 300 nouveaux postes budgétaires cette année, alors que le nombre global des enseignants de cette langue est de l’ordre de 3000.
Lamia Boufassa
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Quelque 30 foyers de l’épidémie de petits ruminants et de fièvre aphteuse ont été détectés à travers la wilaya de Tlemcen, a-t-on appris, samedi, auprès de la Direction locale des services agricoles. Le chef de l’inspection vétérinaire de la wilaya, Dahour Djamel, a indiqué que ces foyers ont été localisés dans 20 communes du sud de la wilaya après les résultats positifs des analyses des prélèvements effectués sur du bétail décimé par ces deux maladies. Ainsi, la peste des petits ruminants a causé la perte de 1.077 agneaux entre le 27 décembre et le 8 janvier en cours, a indiqué la même source.
Des mesures préventives ont été prises pour éviter la propagation de ces deux zoonoses chez le restant des troupeaux. Il s’agit, entre autres, de la fermeture des marchés de bestiaux pour une durée d’un mois sur décision du wali, l’interdiction du mouvement du bétail, à l’exception de celui destiné à l’abattage vers l’extérieur de la wilaya, accompagné par un certificat vétérinaire prouvant la bonne santé des bêtes. Par ailleurs, il a été procédé à l’installation d’une commission de wilaya, composée de représentants du secteur de l’agriculture, de la santé, de la sûreté et de la Gendarmerie nationale, des douanes algériennes et des comités de 53 communes de la wilaya.
Cette commission est chargée du suivi de la situation d’évolution de ces deux épidémies. Dahour Djamel a déclaré que des rencontres de sensibilisation périodiques avec les éleveurs seront tenues en plus de la diffusion de spots de sensibilisation et de prévention sur les ondes de la radio régionale de Tlemcen. D’ores et déjà, quelque 5.000 doses de vaccins contre la peste des petits ruminants et la fièvre aphteuse ont été réservées pour lancer une première étape de vaccination du bétail à travers les communes les plus touchées par ces deux zoonoses. Un autre quota de vaccins devra être réceptionné prochainement pour entamer une large opération de vaccination que devront mener 54 vétérinaires des secteurs public et privé.
Pour rappel, la wilaya de Tlemcen recense plus de 700.000 têtes ovines. Cinq communes du sud de la wilaya sont réputées pour l’élevage de brebis. M. Dahour a souligné la nécessité de protéger cette espèce contre la fièvre aphteuse, car elle est destinée à la reproduction.
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L’USM Blida a du attendre la 17e journée du Championnat de Ligue 2 Mobilis de football, pour enregistrer sa 1re victoire de la saison, au moment où le WA Tlemcen concède une lourde défaite (0-4) sur le terrain de la JSM Béjaïa, lors de la 2e et dernière partie de cette journée jouée samedi. C’est la victoire de la lanterne rouge, l’USM Blida qui éclipse tous les autres résultats.
Les hommes de l’expérimenté Mohamed Henkouche, ont inscrit le but libérateur dans les ultimes minutes de la rencontre, et plus exactement à la 86e minute par Brahmi, un but qui redonne l’espoir au club de la «ville des Roses» en dépit du grand écart qui le sépare du 1er club non relégable en l’occurrence son adversaire du jour l’ASM Oran. En effet, le club blidéen (9 pts) est désormais, distancé de 7 points de l’ASMO qui occupe la 13e place. L’intérêt de cette journée s’est porté particulièrement vers le bas du tableau, où l’USM Harrach (14e – 14 pts) n’a pu que partager les points (0-0) dans son fief du stade du 1er novembre, avec son hôte du jour, l’ES Mostaganem.
Ce nul n’arrange nullement les affaires des Harrachis qui n’arrivent pas à s’extirper de la zone dangereuse dans laquelle se trouvent leurs voisins algérois, à savoir le RC Kouba (15e – 12 pts), battus hier, par l’US Biskra (1-0). Le derby de l’ouest du pays, MC Saïda-RC Relizane, s’est achevé sur une victoire des visiteurs (6e – 27 pts) qui s’approchent de la 3e marche du podium occupé par le duo, «MC El-Eulma-NC Magra» (31 pts). Cette journée a été caractérisée par l’ampleur de la défaite concédée par le WA Tlemcen (4-0) à Béjaïa, une défaite lourde, ces conséquences pour la formation du coach widadi, Fouad Bouali, qui a raté l’aubaine de reprendre la 3e place du classement général.
La 17e journée qui a débuté hier, vendredi, a permis à l’ASO Chlef , difficile vainqueur de l’USM Annaba (1-0) de reprendre son fauteuil de leader une semaine seulement après l’avoir perdu, et ce, grâce au précieux service rendu par la JSM Skikda victorieuse de l’ex-leader, le MC El-Eulma (2-1). L’autre bonne opération de cette journée est à mettre au profit du NC Magra, qui rejoint le MC El-Eulma à la 2e place du classement, après sa victoire dans le derby de M’sila face à l’Amel Boussaâda (3-0). Ce dernier se concentre déjà sur le match de retard de la Coupe d’Algérie qui l’opposera ce mardi, à Boussaâda, à l’ES Sétif, le grand spécialiste de la populaire épreuve qu’est la Coupe d’Algérie.
Résultats complets
Vendredi
Amel Boussaâda – NC Magra 0-3
JSM Skikda – MC El Eulma 2-1
ASO Chlef – USM Annaba 1-0
US Biskra – RC Kouba 1-0
Samedi :
USM El Harrach – ES Mostaganem 0-0
MC Saïda – RC Relizane 0-1
USM Blida – ASM Oran 1-0
JSM Béjaïa – WA Tlemcen 4-0
Classement Pts J
1). ASO Chlef 33 17
2). MC El-Eulma 31 17
–). NC Magra 31 17
4). WA Tlemcen 28 17
–). US Biskra 28 17
6). RC Relizane 27 17
7). USM Annaba 24 17
8). ES Mostaganem 23 17
9). JSM Skikda 22 17
10). JSM Béjaïa 21 17
–). Amel Boussaada 21 17
12). MC Saïda 19 17
13). ASM Oran 16 17
14). USM Harrach 14 17
15). RC Kouba 12 17
16). USM Blida 9 17
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«Depuis la révolution, on a la liberté, mais pas la dignité»: Sofiene Jbeli, jeune informaticien au chômage, ne regrette pas le soulèvement qui mit fin à la dictature en Tunisie. Mais huit ans plus tard, l’amertume éteint progressivement l’espoir.
A Douar Hicher, dans la banlieue populaire de Tunis où réside Sofiene, des jeunes scouts, danseurs et humoristes en herbe préparent le spectacle marquant le huitième anniversaire de la révolution qui chassa Zine el Abidine Ben Ali du pouvoir le 14 janvier 2011. Ils répètent dans la Maison des associations, l’un des quatre seuls lieux proposant des activités à la jeunesse de cette ville de 100.000 habitants. Si la Tunisie est le seul pays à poursuivre sur la voie de la démocratisation politique après le Printemps arabe, le pouvoir économique reste encore concentré dans les mains d’une élite et les habitants des zones périphériques se sentent exclus et abandonnés.
«Si le système ne change pas en 2019 (avec les élections présidentielle et législatives, NDLR), tout cela n’aura servi à rien», lance Sofiène, qui a travaillé comme peintre ou vendeur de livres à la sauvette faute d’être embauché dans sa branche, l’informatique.
«La révolution a été faite avec trois slogans, +travail, dignité, liberté+, mais les deux premiers n’ont pas été réalisés», reconnaît la sociologue Olfa Lamloum, directrice de l’ONG International Alert en Tunisie qui travaille dans les zones les plus marginalisées du pays. Quelques avancées ont été enregistrées, note-t-elle.
L’introduction d’un quota obligatoire de jeunes de moins de 36 ans parmi les candidats aux municipales leur a ainsi «permis d’entrer en nombre dans les conseils municipaux» l’année dernière. Mais, «rien n’a été fait pour améliorer la vie» quotidienne des jeunes dont la situation sociale a subi «une réelle dégradation», tempère Mme Lamloum.
«Personne ne nous écoute»
La reprise de la croissance ne bénéficie guère aux habitants des banlieues pauvres et des villes de l’intérieur. Le chômage y est deux à trois fois plus élevé que les 15,5 % enregistrés nationalement, notamment chez les jeunes diplômés. Au-delà des difficultés économiques, Sofiene pointe du doigt nombre d’humiliations et restrictions étouffant son quotidien: attitude méprisante de la police, rendez-vous médicaux impossibles à obtenir sans «bakchich», nécessité d’avoir une autorisation parentale pour voyager jusqu’à ses 35 ans, comme de nombreux jeunes considérés «à risque» depuis une série d’attentats en 2015.
Amnesty International a dénoncé ces restrictions de déplacement «arbitraires» et «abusives». Sofiene déplore aussi que les transports en commun dont dépendent les banlieusards soient «tellement sales et anarchiques qu’on s’habille comme des clochards pour les prendre !» «On a fait cette révolution pour devenir des citoyens, mais finalement je ne suis citoyen que dans la liberté d’expression», renchérit Hamza Dhifali, lycéen responsable d’un groupe de breakdance. «Maintenant, nous pouvons parler et c’est très bien, mais personne ne nous écoute.
A Douar Hicher, l’Etat n’est là que dans les commissariats», déplore-t-il. Les sketches écrits par les jeunes de la Maison des associations de Douar Hicher parlent d’idéaux trahis, d’émigration clandestine, d’immolation.
«Quitter le navire»
La «révolution de la jeunesse», célébrée lundi, a pourtant été lancée par de jeunes blogueurs et un marchand ambulant de 26 ans dont l’immolation avait déclenché les protestations. Les hommes politiques assurent régulièrement soutenir cette jeunesse. «Sur le papier il y a des programmes d’aide, des microcrédits», explique Issam Elhali, 31 ans, qui a emprunté 7.000 dinars (2.000 euros) pour lancer une petite quincaillerie. «Mais le taux d’intérêt est à 21 %, je ne m’en sors pas. Les dirigeants disent qu’il soutiennent les jeunes mais ils nous arnaquent. Il n’y a plus de futur pour nous», assène ce jeune père.
Pourtant, Issam fait lui aussi partie de la jeunesse engagée de Douar Hicher: il préside une association qui tente de préserver la propreté et l’environnement dans le quartier. «Nous sommes parmi les rares ici qui ont encore de l’espoir, les autres se sentent abandonnés et attendent au café», explique-t-il. «Mais nous sommes dans un bateau dont les deux capitaines sont en train de se disputer, en regardant le bateau sombrer», déplore-t-il. Une allusion aux luttes de pouvoir paralysantes entre le président, Béji Caïd Essebsi, et le Premier ministre Youssef Chahed. «Moi je veux sauver ma vie et quitter le navire».
Comme lui, la majorité des jeunes présents n’envisage d’avenir meilleur qu’à l’étranger. «Je crois encore à l’éducation pour m’en sortir, que ce soit ici ou ailleurs», souligne Zeinab Rannen, 17 ans, qui vise un bac avec mention. «Mais je voudrais surtout aller ailleurs pour avoir le respect la dignité que je n’aurai pas ici».
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Le président Donald Trump a assuré samedi, que le «shutdown» qui paralyse partiellement depuis trois semaines les administrations fédérales des états-Unis, et qui est devenu le plus long de l’histoire du pays, pourrait être «réglé en 15 minutes».
Le record a été battu vendredi à minuit (05H00 GMT samedi), dépassant ainsi les 21 jours de «shutdown» pendant l’ère Bill Clinton en 1995-1996. Aucun compromis n’a pu être trouvé entre le président républicain, qui réclame 5,7 milliards de dollars pour construire un mur anti-migrants à la frontière avec le Mexique, et les démocrates, farouchement opposés au projet, jugé «immoral», coûteux et inefficace pour lutter contre l’immigration clandestine. Samedi matin, Donald Trump a multiplié les tweets appelant l’opposition démocrate à «revenir à Washington» pour mettre un terme à ce qu’il a appelé «l’horrible crise humanitaire à la frontière sud».
«Les démocrates pourraient régler le shutdown en 15 minutes ! Appelez votre sénateur ou représentant démocrate. Dites-leur de faire leur boulot ! Crise humanitaire», a-t-il tweeté. Il a aussi mentionné des critiques dans le Washington Post sur son absence de plan pour relancer le gouvernement. «En fait, il n’y a presque personne à la Maison Blanche, sauf moi, et j’ai un plan pour le shutdown», a-t-il écrit. Le milliardaire républicain avait assuré vendredi ne pas vouloir déclarer «si vite» une procédure d’urgence nationale qui lui permettrait d’utiliser des fonds déjà approuvés par le Congrès pour financer la construction du mur à la frontière.
«Ce que nous ne cherchons pas à faire pour l’instant est l’urgence nationale», a-t-il ajouté après des jours de spéculation sur le recours à une telle procédure qui confère des pouvoirs exceptionnels au président. Utiliser une telle prérogative plongerait à coup sûr le pays dans une tempête politico-judiciaire. «Je veux leur donner l’occasion de voir s’ils peuvent se comporter avec responsabilité», a-t-il aussi avancé, en parlant des démocrates, dans une interview samedi soir sur la chaîne Fox News. Selon plusieurs médias américains, la Maison Blanche envisagerait de rediriger des fonds d’aide d’urgence pour différents territoires ravagés par des catastrophes naturelles, comme Porto Rico, pour financer la construction d’une barrière à la frontière.
Sécurité aérienne
Au Congrès, aucun compromis ne pointe à l’horizon. Le Sénat a suspendu sa séance vendredi en début d’après-midi et ne se réunira pas de nouveau avant lundi. Les conséquences sont, elles, bien réelles. Pour la première fois vendredi, les 800.000 fonctionnaires fédéraux affectés par le «shutdown» n’ont pas touché leur salaire. Depuis le 22 décembre, la moitié d’entre eux, jugés «non essentiels», ont été placés en congé sans solde, tandis que l’autre moitié a été réquisitionnée. La Chambre des représentants a approuvé à une écrasante majorité vendredi une loi, déjà votée par le Sénat, garantissant aux employés fédéraux qu’ils soient payés rétroactivement une fois le «shutdown» terminé. Il revient désormais au président de la promulguer.
Ce type de mesure est courant aux états-Unis lorsque le pays traverse de telles impasses budgétaires. Mais elle ne concerne pas les millions de contractuels également affectés. Plusieurs ministères essentiels, comme ceux de la Sécurité intérieure, de la Justice ou des Transports, sont touchés par le «shutdown». Jeudi, les principaux syndicats du transport aérien –pilotes de ligne, personnel naviguant, contrôleurs aériens– ont dénoncé une situation qui se détériore, évoquant des risques accrus pour la sécurité du pays. Un terminal de l’aéroport international de Miami sera fermé par intermittence, de samedi à lundi, à cause du manque de personnel.
«Des factures à payer»
Une manifestation à Washington a par ailleurs rassemblé selon les syndicats plus de 2 000 employés du gouvernement, qui ont exprimé leur inquiétude sur la dégradation de leurs conditions de vie. «On a des factures à payer. Nous devons payer notre prêt hypothécaire», a expliqué à l’AFP Anthony, un employé civil des gardes côtes, dont l’épouse travaille pour une association à but non lucratif.
«Heureusement, nous avons un peu d’économies pour vivre, mais ça ne va pas durer très longtemps», a-t-il ajouté, estimant que les fonctionnaires étaient «pris en otages» par le président républicain.
De nombreuses initiatives privées ou publiques, comme des repas gratuits ou des foires à l’emploi pour les fonctionnaires au chômage technique, sont organisées dans tout le pays. Une paralysie prolongée du gouvernement fédéral aurait «un effet notable» sur la première économie du monde, a mis en garde dans la semaine le patron de la Banque centrale américaine, Jerome Powell.
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Washington a minimisé samedi ses divergences avec Ankara sur le sort des Kurdes de Syrie, assurant pouvoir garantir leur protection malgré, le retrait américain, présenté par le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo comme une décision purement «tactique».
«Beaucoup de détails restent à régler mais je suis optimiste quant à la possibilité de parvenir à un bon résultat», a déclaré à la presse le chef de la diplomatie américaine juste après s’être entretenu au téléphone, depuis Abou Dhabi où fait étape sa tournée régionale, avec son homologue turc Mevlut Cavusoglu. Le retrait, annoncé par Donald Trump en décembre, des militaires américains déployés en Syrie pour combattre l’organisation Etat islamique (EI) a surpris de nombreux alliés des Etats-Unis.
Et près d’un mois plus tard, sa mise en oeuvre reste floue. «Les directives du président sont incroyablement claires», a toutefois assuré Mike Pompeo dans un entretien à la chaîne américaine CBS. Si le choix de partir a été salué par la Turquie, il fragilise la situation des combattants kurdes qui ont lutté aux côtés des Etats-Unis contre le groupe jihadiste. Le président turc Recep Tayyip Erdogan menace en effet de lancer une offensive militaire dans le nord de la Syrie pour chasser ces miliciens des Unités de protection du peuple (YPG) que la Turquie considère comme des «terroristes».
Depuis, Mike Pompeo a dit vouloir s’assurer que «les Turcs ne massacrent pas les Kurdes», et Washington a même fait de leur protection une condition du retrait américain, suscitant la colère d’Ankara. La visite mardi en Turquie du conseiller américain à la sécurité nationale, John Bolton, justement pour discuter du départ des troupes américaines, a même donné lieu à de nouvelles étincelles entre les deux pays alliés, dont les relations commençaient pourtant à se détendre après une crise sans précédent. Le président Erdogan a ainsi publiquement tancé le proche conseiller de Donald Trump pour avoir défendu cette milice.
«Objectif ambitieux»
La Turquie, qui redoute de voir se créer à ses portes un embryon d’Etat kurde qui raviverait les velléités séparatistes sur son propre territoire, affirme désormais que son offensive anti-YPG pourrait ne pas attendre le départ des soldats américains. «Nous reconnaissons aux Turcs et au président Erdogan le droit de défendre leur pays des terroristes», a dit Mike Pompeo aux journalistes l’accompagnant à Abou Dhabi. «Nous savons aussi que ceux qui se battent avec nous depuis tout ce temps méritent aussi d’être protégés», a-t-il ajouté. «Nous sommes confiants sur la possibilité d’arriver à ce double objectif»: «protéger les Turcs contre des menaces terroristes légitimes et éviter tout risque important pour les hommes qui ne représentent pas une menace terroriste pour la Turquie», a-t-il poursuivi.
De son côté, la Turquie s’est félicitée de la déclaration du secrétaire d’Etat américain. «Nous estimons correcte sa déclaration sur l’élimination des éléments qui inquiètent la Turquie», a ainsi réagi le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu, dans un discours prononcé dans le sud de la Turquie. Soucieux de se justifier sur la scène internationale, Recep Tayyip Erdogan a assuré, dans une tribune publiée lundi dans le New York Times, que la Turquie n’avait «aucun problème avec les Kurdes de Syrie».
Et il a promis que «tous les combattants qui n’ont aucun lien avec des organisations terroristes» seraient à l’abri. Interrogé sur la possibilité de faire vraiment la distinction, parmi les Kurdes de Syrie et notamment au sein des miliciens des YPG, entre «terroristes» et «non terroristes», le chef de la diplomatie américaine a répondu: «oui, je crois que nous pouvons faire cela». Alors que la coalition antijihadistes internationale dirigée par les Etats-Unis a commencé à retirer du matériel de Syrie, Washington continue donc de minimiser les conséquences de ce retrait qui a surpris nombre de ses alliés.
Mike Pompeo a présenté samedi ce retrait comme une décision purement «tactique» qui ne change rien à la stratégie de l’administration Trump, après avoir nié jeudi dans un discours au Caire tout désengagement américain du Moyen-Orient. Quant à la promesse d’oeuvrer, «par la diplomatie», pour «chasser» toutes les forces et milices iraniennes de Syrie, le secrétaire d’Etat a reconnu qu’il s’agissait d’un «objectif ambitieux». «Mais c’est le nôtre, c’est notre mission», a-t-il confirmé. «Le fait que quelque 2.000 soldats vont être retirés de Syrie est un changement tactique. Cela ne porte pas matériellement atteinte à notre capacité à mener à bien les actions militaires nécessaires», a-t-il estimé.
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Presque vingt ans après «Incassable», deux ans après «Split», M. Night Shyamalan réunit ces deux univers dans «Glass», un film de super-héros malin, intelligent, existentiel: aux antipodes des blockbusters Marvel qui dictent le tempo du cinéma d’action actuel.
Pour comprendre «Glass», qui sort la semaine prochaine dans les salles, il faut remonter à «Incassable» (2000). Dans cet opus, David Dunn (Bruce Willis) se découvrait des pouvoirs après un accident de train dont il était seul sorti indemne. Outre sa force hors du commun, il voyait les mauvaises actions d’un individu par un simple contact avec lui. Finissant par accepter sa vocation, Dunn se muait en justicier. Un destin en fait dicté par Elijah Price (Samuel L. Jackson), un collectionneur de bandes dessinées de super-héros, à l’intelligence machiavélique, qui se révélait être son pire ennemi sous le nom de Mr Glass, en référence à sa maladie des os de verre.
Dans «Split», Kevin Wendell Crumb (James McAvoy), atteint de troubles de la personnalité multiple, séquestrait trois adolescentes pour les livrer à «la Bête», un des 24 personnages qui l’habitent, doté d’une force surhumaine. Une seule survivait, tandis que Crumb, cerné par la police, parvenait à s’enfuir. Dans la dernière scène du film, un homme dans un bar découvrait le fait divers à la télévision: David Dunn. Ainsi, de façon astucieuse et inattendue, Shyamalan ouvrait la voie à une trilogie devant trouver son épilogue dans «Glass», offrant enfin, aux fans de la première heure, une suite à «Incassable».
«Dès le départ, j’avais pensé l’ensemble comme une trilogie. Mais après +Incassable+, j’ai traversé une période de fragilité émotionnelle, de doute. Je m’étais persuadé de ne pas faire de suite immédiatement», raconte M. Night Shyamalan à l’AFP. «Je voulais faire quelque chose d’encore plus sombre et étrange. Mais je voyais bien que les attentes étaient autres. Et puis les films Marvel sont arrivés. Ils étaient dans l’air du temps et ils ont changé la face du cinéma d’entertainment», ajoute-t-il.
L’art du twist
Dans ce troisième volet, Dunn retrouve la trace de Crumb, qui vient de kidnapper d’autres adolescentes. Après leur combat violent, tous deux sont capturés et internés dans un asile psychiatrique. Le Dr Staple (Sarah Paulson) les prend en charge. Sa spécialité: soigner les individus persuadés d’être des super-héros. Une pathologie dont souffre un autre patient, présent depuis longtemps dans les murs: Elijah Price, dit M. Glass. Dunn, Crumb, Glass sont-ils vraiment des super-héros ? Telle est la question que pose Shyamalan, jamais avare en trompe-l’oeil. Le film y répond dans un épilogue dont la grande tension dramatique repose sur l’art du twist (rebondissement) qui fait la réputation du cinéaste depuis ses débuts et le rapproche plus d’Alfred Hitchcock que de Steven Spielberg auquel il a été tôt comparé.
Pour Shyamalan, renouer avec une telle maestria, relève d’un petit miracle. Après des débuts tonitruants avec «Le 6e sens» (1999), «Incassable» et «Signes» (2002), il a fini par s’égarer en chemin dans de grosses productions grandiloquentes («After Earth», «Le Dernier maître de l’air»), perdant tout crédit auprès des studios. Et ce, jusqu’à sa résurrection avec «The Visit» (2015), petit film d’horreur à 5 millions de dollars de budget pour lequel il a hypothéqué sa maison et qui en a finalement rapporté 100, puis «Split» qui a coûté 8 millions et récolté presque 300. Dos au mur, le réalisateur de 48 ans a réussi à refaire fonctionner sa machine à idées, redevenant en somme le magicien précoce qu’il fut. Bénéficiant d’une enveloppe plus confortable (20 millions) pour «Glass», Shyamalan assure toutefois garder le même état d’esprit depuis ses débuts: «Je me dis toujours: +voilà ça risque d’être ton dernier film.
Tout se joue à la phase d’écriture, lorsque je pose le stylo sur ma feuille. Si ce que j’écris est vraiment bon, je peux envisager la suite de façon optimiste. Là, en l’occurrence, un autre thriller et une série pour Apple qui va lancer sa chaîne de streaming».
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Le spectacle «Aglid … les grands rois», produit par la commune d’Alger-centre dans le cadre des célébrations officielles du nouvel an amazigh «Yennayer», a subjugué, samedi, le public de la capitale qui a pu apprécier les superbes tableaux chorégraphiques qui ont reflété les batailles menées par les rois amazighs pour défendre le pays et les valeurs de la liberté et de la dignité.
Présenté en présence du wali d’Alger Abdelkader Zoukh et d’autres cadres, le spectacle a été marqué par une grande affluence de familles algériennes et d’étrangers qui se sont réjouis du niveau de ce spectacle, notamment le navire de guerre qui a été conçu conformément au modèle Numide pour concrétiser les exploits de la flotte maritime durant les guerres. Le président de la commune d’Alger-Centre, Abdelhakim Bettache a indiqué, dans ce sillage, à l’APS que cette initiative présentait des tableaux artistiques rassemblant la chorégraphie, le chant et la musique pour raconter les plus grandes batailles menées par les rois amazighs à travers toutes les époques de l’histoire.
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La Tunisie tient sa première victoire dans le Mondial 2019 de handball. Les Aigles de Carthage ont pris le meilleur sur le Chili, ce lundi à Herning (Danemark), pour le compte de la 3e journée du groupe C.
Après un début de compétition compliqué, marqué par deux défaites concédées face à la Norvège (24-34) et au Danemark (36-22), la Tunisie lance son championnat. Le champion d’Afrique a disposé du Chili en s’imposant sur le score de 36 buts à 30.
Ce premier succès permet aux camarades de Mohamed Soussi, désigné homme du match, de prendre provisoirement la 3e place de la poule C (2 pts).
Lors de sa prochaine sortie, prévue ce mardi, la Tunisie affrontera l’Arabie Saoudite dans un derby arabe.
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ALGER – Le tirage au sort des huitièmes de finale de la coupe d’Algérie de football (Séniors) qui s’est déroulé, dimanche, à l’Ecole supérieure d’hôtellerie et de restauration à Ain-Benian (Alger), a donné lieu à deux grands derbys algérois, entre NA Hussein Dey-MC Alger et Paradou AC-USM El Harrach.
La première rencontre se disputera entre deux grandes formations de la 1ère Ligue professionnelle « Mobilis »: le NAHD et le MCA qui a remporté le match de finale 2016 contre le Nasria (1-0) avec un but signé Abderrahmane Hachoud.
Toujours en lice en Coupe de la Confédération de football (CAF), le Nasria tentera d’oublier sa défaite devant le MCA en 2016, tandis que le « doyen » des clubs algériens essayera de parvenir au dernier quarré de la dame coupe.
Le tirage au sort a donné lieu également à un autre derby algérois entre Paradou AC (club hôte) et l’USMH qui a éliminé le MO Béjaïa.
Par ailleurs, le vainqueur du match des 16es de final qui se jouera, mardi 15 janvier, entre Amel Bousaâda et l’ES Sétif accueillera en 1/8e de final l’USM Alger.
En cas de qualification de l’ESS, le public algérien verra une belle affiche avec les plus titrés des clubs algériens.
Plusieurs rencontres entre des équipes évoluant en 1e et 2e ligue sont également au programme de ces 8es de finale, avec notamment une rencontre entre L’USM Annaba (ligue 2) et le CA Bordj Bou Arreridj (ligue 1).
Le MC Oran (Ligue 1) recevra de son côté le NC Meguerra (Ligue 2), une des surprises de cette saison.
Pour les autres rencontres, le CR Belouizdad (ligue 1) recevra Sarri Amel Mohammadia évoluant en championnat amateur, tandis que JSM Béjaïa (ligue 2) accueillera Chabab Bouguirat.
Le CS Constantine, champion en titre et auteur d’une excellente prestation en ligue des champions africaine, affrontera la modeste équipe de Rouissat.
Le tirage au sort de 16es de finale, qui se jouera en aller-retour contrairement aux éditions précédentes, mettra aux prises l’équipe qualifiée du match CR Belouizdad et SA Mohammadia à celle du match NA Hussein Dey et MC d’Alger, ce qui donnera lieu à « un autre derby algérois », en cas de la qualification du CRB.
Le gagnant du match USM Annaba (Ligue 2) et CABB Arreridj (Ligue 1) jouera contre le club qualifié de la rencontre entre l’ES Sétif (Ligue 1) ou l’Amel Bou Saâda (Ligue 2) et l’USM d’Alger (Ligue 1).
En cas de qualification, le CS Constantine rencontrera le qualifié du match MC Oran-NC Magra, alors qu’une fois qualifiée contre la CRM Bouguirat, la JSMB aura à affronter soit le AC Paradou ou l’USM El Harrach.
Par ailleurs, cette compétition a vu la sortie du tenant du titre de la coupe d’Algérie, l’USM Bel-Abbès, et la JS Kabylie qui a animé la finale de l’édition 2018.
Les matchs de 32e de finale de la compétition la plus populaire en Algérie se joueront les 21 et 22 janvier, alors que ceux des 16es de finale les 19 et 20 février (aller) et les 26 et 27 du même mois (retour).
La dernière rencontre des 16es de finale entre l’AB Saâda et l’ES Sétif est programmée le 15 janvier en cours au stade de Bou Saâda.
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ALGER – Le Conseil constitutionnel a publié lundi les résultats définitifs de l’élection relative au renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la nation pour la wilaya de Tlemcen, proclamant le candidat Bekhechi Mohammed (FLN) « définitivement élu » dans cette wilaya.
S’agissant des résultats définitifs de l’élection, qui a eu lieu jeudi dernier dans la wilaya de Tlemcen, en vue du renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la Nation, le Conseil constitutionnel « proclame le candidat Bekhechi Mohammed définitivement élu dans cette wilaya après avoir obtenu le plus grand nombre de suffrages, soit 518 voix », a-t-il indiqué dans un communiqué.
Le Conseil constitutionnel avait pris la décision d’annuler et de réorganiser l’élection en vue du renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la Nation dans la wilaya de Tlemcen.
L’élection qui s’est déroulée a enregistré 856 électeurs inscrits, 846 électeurs votants, 10 abstentions, un taux de participation de 98,83%, 76 bulletins nuls, et 770 suffrages exprimés.
Suite à cette nouvelle élection, « le Conseil constitutionnel a enregistré le dépôt auprès de son greffe, d’un recours par le représentant du candidat dans la wilaya concernée », a-t-il affirmé dans le même communiqué.
Après avoir examiné et statué sur le recours déposé, le Conseil constitutionnel a déclaré le recours « recevable en la forme et au fond », ce qui a entraîné « l’annulation de sept (7) voix exprimées », a-t-il précisé, soulignant que « cette annulation n’a cependant pas eu d’incidence sur l’élection du candidat élu ».
Après la proclamation des résultats définitifs relatifs à l’opération du renouvellement partiel des membres du Conseil de la Nation, le parti du Front de libération nationale (FLN) obtient 32 sièges, suivi du RND (10 sièges), les indépendants (3 sièges), le FFS (2 sièges) et le Front El-Moustakbal (1 siège).
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ALGER – Une campagne d’information sur les offres de formation garanties dans diverses spécialités professionnelles par le secteur de la Formation et de l’enseignement professionnels, est organisée par le ministère au niveau de tous les établissements de la formation professionnelle à travers le territoire national, parallèlement au début des inscriptions, en prévision de la prochaine rentrée professionnelle prévue le 24 février 2019, a indiqué, lundi, un communiqué du ministère.
Les inscriptions ont débuté le 6 janvier et s’étaleront jusqu’au 16 février, alors que les journées de sélection et d’orientation sont prévues du 17 au 19 février, selon la même source.
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ALGER – Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, s’est entretenu lundi à Alger avec la ministre des Relations extérieures et de la Coopération internationale de la République d’Afrique du Sud, Lindiwe Sisulu.
Mme Lindiwe Sisulu est arrivée dimanche soir à Alger pour une visite officielle de deux jours à l’invitation de M. Messahel.
Cette visite qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de fraternité, d’amitié et de coopération qui existent entre les deux pays, permettra aux deux ministres de procéder à une évaluation de l’état des relations bilatérales et de dégager de nouvelles perspectives de partenariat, en vue de les porter au niveau des relations politiques privilégiées qu’entretiennent l’Algérie et l’Afrique du Sud.
Dans le cadre de la coordination et de la concertation permanente entre les deux pays, les deux ministres s’entretiendront également sur de « nombreuses questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment à la veille d’importantes échéances dont la réunion ministérielle Union africaine-Union européenne, prévue à Bruxelles les 21 et 22 janvier, ainsi que le 32ème sommet de l’Union africaine, qui se tiendra les 10 et 11 février 2019 à Addis-Abeba ».
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BOUIRA – La naissance de l’Académie algérienne de la langue amazighe (AALA) constitue un « grand acquis » et « un aboutissement pour la revendication identitaire amazighe » en Algérie, a affirmé lundi à Bouira le président de cette institution, Mohamed Djellaoui.
La création de l’Académie algérienne de la langue amazighe, sur décision du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, est « parmi les aboutissements de la revendication identitaire amazighe. Elle constitue un grand acquis pour les recherches dans les domaines linguistique et culturel amazighs », a déclaré à l’APS M. Djellaoui.
La mise en place de cette institution permettra « la prise en charge des questions liées à la culture et langue amazighes », a-t-il relevé.
Se disant « honoré » de sa nomination à la tête de l’Académie algérienne de la langue amazighe, M. Djellaoui a exprimé son engagement et sa « ferme volonté » pour œuvrer à la réalisation d’une série de projets scientifiques et atteindre les objectifs fondamentaux de l’institution, dont la promotion de la langue amazighe de façon à ce qu’elle consolide sa place sur la scène linguistique nationale et régionale.
« Je suis entièrement conscient de la complexité de la tache qui m’a été confiée, je ferai de mon mieux pour mener à bien les projets scientifiques de cette institution nationale, et atteindre ces objectifs fondamentaux », s’est-il engagé.
Concernant ses premières missions à la tête de l’Académie, Mohamed Djellaoui a évoqué l’installation d’abord des composantes administratives et scientifiques de cette institution, notamment le secrétariat administratif de l’académie et les six membres qui composent le bureau et les commissions spécialisées de la recherche.
« La priorité sera accordée au recueil du corpus national de la langue amazighe dans toutes ses variantes », a fait savoir l’ancien doyen de la Faculté des lettres et des langues à l’Université Akli Mohand Oulhadj de Bouira.
« Nous avons toute la volonté et le savoir faire scientifique nécessaires pour atteindre cet objectif », a-t-il assuré.
La loi organique relative à la création de l’Académie algérienne de la langue amazighe, adoptée en juin 2018 par les deux Chambres du Parlement, définit les missions, la composition, l’organisation et le fonctionnement de cette instance, placée auprès du président de la République et dont la création est prévue par l’article 4 de la Constitution, amendée en 2016.
L’Académie a pour mission de recueillir le corpus national de la langue amazighe dans toutes ses variétés linguistiques, d’établir une normalisation de la langue amazighe à tous les niveaux de description et d’analyse linguistiques, d’établir des listes néologiques et des lexiques spécialisés en privilégiant la convergence.
Elle a aussi pour mission d’entreprendre des travaux de recherche, participer au programme national de recherche dans son domaine de compétence, garantir la précision d’interprétation et de la traduction de notions et concepts dans les domaines spécialisés, d’élaborer et d’éditer un dictionnaire référentiel de la langue amazighe, de contribuer à la conservation du patrimoine immatériel amazigh, notamment par sa numérisation et encourager toute recherche et traduction en langue amazighe.
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La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme algérienne, Ghania Eddalia, vient de limoger le directeur d’une maison de retraire de la wilaya de Batna suite à la diffusion d’une vidéo montrant les conditions déplorables dans lesquelles vivaient les résidents de cet établissement, rapporte le quotidien arabophone El Bilad sur sa version en ligne.
La vidéo, qui a été diffusé par ce dernier, et qui a été largement repris sur le net, a choqué bon nombre d’algériens qui n’arrivent pas à comprendre que l’on puisse laisser des personnes dans ces conditions.
La ministre en charge de ce dossier a demandé par ailleurs aux responsables locaux d’ouvrir une enquête et de poursuivre le responsable de l’établissement en justice, précise El Bilad.
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SKIKDA – Le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane a insisté dimanche à Skikda sur « le développement des ports pour la promotion de l’économie nationale ».
Au cours de son passage à l’Entreprise portuaire de Skikda (EPS) dans le cadre d’une visite de deux jours dans cette wilaya, le ministre a précisé que « le développement des ports est une des priorités du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika », soulignant que « les ports de commerce constituent un levier de développement et contribuent de manière significative à la croissance économique ».
Attestant que le programme d’extension des ports de commerce à l’échelle nationale lancé par l’Etat est « un programme énorme et coûteux », le ministre a rappelé que onze (11) ports font l’objet d’opérations d’extension, à Oran et Annaba notamment, ainsi que la réalisation du port de Cherchel (Tipasa).
Le ministre qui a eu à écouter des explications sur l’établissement du port de Skikda et le secteur des travaux publics, a également reçu des explications sur le projet d’extension du l’EPS.
Selon l’exposé présenté, 90 nouveaux hectares s’ajouteront à l’ancien port de Skikda (actuellement 32ha), dans le cadre du projet d’extension dont l’étude est sur le point d’être achevée.
In situ, le problème du financement de ce projet a été évoqué et le ministre a instruit à l’effet de « trouver des ressources financières pour ce projet ». « Des réunions seront tenues ultérieurement pour débattre des ressources financières de ce projet », a indiqué M. Zaalane.
Aussi des explications sur le projet d’extension du port pétrolier de Skikda, dont les travaux qui seront lancés prochainement, ont été confiés à une entreprise chinoise, a été présenté au ministre.
Le projet revêt « une grande importance » du fait qu’il permettra l’augmentation de la capacité du port, à travers l’extension du quai consacré aux produits pétroliers d’une capacité de 120 000 m3, l’achèvement d’un autre quai pour l’amarrage des navires de transport, dont la charge oscille entre 50 000 à 250 000 tonnes, ainsi que la réalisation d’un quai commercial
Le port pétrolier de Skikda bénéficie depuis 2012 d’une autre importante opération de réhabilitation des postes pétroliers, réalisée par une entreprise espagnole, pour une enveloppe financière de l’ordre de 4,5 milliards de dinars, selon les données fournies.
Le ministre des Travaux publics et du Transport devra poursuivre demain da visite à Skikda en inspectant plusieurs projets relevant de son département.
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NIAMEY – Le président nigérien, Mahamadou Issoufou, a lancé dimanche les travaux de réhabilitation de la route bitumée Zinder-Tanout (centre-est), un tronçon de 140 km de la Route transsaharienne reliant Alger à Lagos, ont rapporté des médias locaux.
La réhabilitation de cet axe « très important pour l’économie nationale et sous régionale permettra d’accroître la sécurité routière, de réduire les temps de transport et de stimuler les échanges commerciaux sur cet axe », a affirmé le président Issoufou, ont ajouté les mêmes sources.
Les travaux, qui sont financés par le Fonds européen de développement (FED) pour un coût de plus de 30 milliards de francs CFA (52 millions de dollars), vont durer 48 mois, ont poursuivi les mêmes sources.
Cette infrastructure routière constitue pour le Niger un « trait d’union » entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne, lui permettant d’augmenter le flux des échanges avec les pays du Maghreb, se rapprocher de l’Europe et servir de zone de transit pour les autres pays africains.
Sur les 1.000 km de territoire nigérien qu’elle traverse, cette route dessert de grandes agglomérations, notamment les importants complexes miniers d’Arlit et d’Agadez (nord) ou encore Oualéléwa où est raffiné du pétrole nigérien et Zinder, la deuxième ville du pays.
Longue de 4.500 km, la Route transsaharienne a pour but, selon ses initiateurs, de contribuer à l’intégration sous régionale. Elle traverse 6 pays de l’Afrique, à savoir l’Algérie, la Tunisie, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad.
L’Algérie a achevé la construction de 1.600 km de ce projet alors que les travaux sur 200 autres kilomètres de liaison avec le Mali sont en cours de réalisation, a indiqué récemment à Alger le secrétaire général du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), Mohamed Ayadi.
Selon M. Ayadi, en Tunisie, cette route s’étirera sur 689 km entre Hazoua (à la frontière avec l’Algérie) et Tunis, et est aujourd’hui entièrement bitumée tandis que les travaux de renforcement de cette route sont en cours sur 65 km entre Gafsa et Nefta.
Pour ce qui est du Tchad, la route relie la capitale N’djamena à la frontière du Niger après Rig-Rig sur 570 km dont environ un tiers est revêtu, un autre tiers est en cours de travaux alors que le reste est en phase de lancement.
Concernant le Nigeria, cette route le traverse sur 1.130 km qui sont actuellement entièrement revêtus et en dédoublement sur plus de la moitié de ce linéaire, a-t-il souligné.
Au Mali, l’infrastructure s’étire sur plus de 2.000 km dont 700 km sont aujourd’hui à l’état de piste, a poursuivi M. Ayadi qui a relevé que la réalisation de ce projet dans ce pays est en proie à des difficultés financières, mais qui sont « surmontables ».
L’Algérie accorde un intérêt prioritaire à cette infrastructure en tant que facteur fondamental pour l’activité et la croissance économiques, le commerce et l’investissement, l’interconnexion et l’intégration de l’Afrique et l’amélioration des conditions de vie des populations.
Cet axe routier pourrait être élargi à la route Tindouf-Choum (Mauritanie) pour faciliter la circulation des personnes et des biens, l’intensification des échanges commerciaux et le désenclavement de cette zone frontalière.
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ALGER – Depuis que le président américain Donald Trump a annoncé « le retrait des troupes américaines » présentes dans le nord-est de la Syrie avançant que le groupe terroriste Daech est en grande partie « vaincu », les différents acteurs du conflit syrien tentent de se repositionner sur l’échiquier géostratégique relatif à la crise qui frappe le pays.
Considérant cette décision comme une véritable aubaine, Ankara menace depuis plusieurs semaines de lancer une nouvelle offensive contre les Unités de protection du peuple (YPG), un groupe armé kurde considéré comme « terroriste » par Ankara mais appuyé par Washington dans la lutte contre l’organisation autoproclamée « Etat islamique (Daech/EI) ».
Ankara entend empêcher, ce qu’elle appelle « la création à ses portes d' »un embryon d’Etat kurde susceptible de raviver les velléités séparatistes kurdes en Turquie ».
Le président turc Recep Tayyip Erdogan menace, en effet, de lancer une offensive militaire dans le nord de la Syrie pour chasser « ces miliciens des Unités de protection du peuple (YPG) » que la Turquie considère comme des « terroristes ».
Toutefois les desseins de la Turquie se sont opposé encore une fois à la volonté américaine et les menaces du président Donald Trump de « dévaster » l’économie turque en cas d’attaque d’Ankara contre ces milices soutenues par Washington après le retrait annoncé par M. Trump en décembre, des 2.000 soldats américains déployés en Syrie pour combattre les terroristes de Daech/EI.
Exhortant les forces kurdes à ne pas « provoquer » Ankara, Trump a menacé de « dévaster la Turquie économiquement si elle attaque les Kurdes », avant d’appeler à la création d’une « zone de sécurité » de 30 kilomètres.
Toutefois, le directeur de la communication de la présidence turque, Fahrettin Altun, a tenu à préciser qu’Ankara « n’est pas l’ennemi des Kurdes », et que seuls les « terroristes » seraient ciblés dans une tentative de dissiper l’amalgame entre les kurdes et les éléments des YPG.
Les menaces de M. Trump interviennent alors que le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, effectue une tournée au Moyen-Orient, destinée notamment à rassurer les alliés de Washington au sujet du retrait américain de Syrie. Les YPG sont l’un des principaux sujets de discorde entre la Turquie et les Etats-Unis, deux alliés au sein de l’Otan dont les relations se sont sensiblement dégradées depuis 2016.
L’armée syriennes premier bénéficiaire du retrait américain
Sur le plan politique la décision du retrait des troupes Américaines de Syrie n’est que la concrétisation de l’une des promesses électorales de Trump qui s’inscrit dans sa logique de « America First ».
Autrement dit, retirer les troupes américaines des zones de conflits obéit, selon bon nombre de spécialiste, à une logique « purement mercantile » dans la mesure où le retrait des troupes américaines du bourbier syrien éviterait toute protection au Moyen-Orient sans rémunération.
Dans ce contexte, il convient de souligner que l’administration américaine a dépensé environ 70 milliards de dollars pour mener sa mission militaire en Syrie pour un résultat peu reluisant si l’on considère que certains éléments de Daech sont toujours actifs en Syrie et en Irak.
La Syrie est transformée depuis des années en une arène où s’affrontent des forces locales, régionales et internationales et par conséquent le premier bénéficiaire du retrait américain est bien le gouvernement syrien soutenu par la Russie, qui semble reprendre le dessus et le contrôle de la situation pour reconquérir la totalité de son territoire menacé sérieusement durant toute la durée du conflit.
Tirant profit de la situation politique et stratégique actuelle, le gouvernement syrien serait en mesure de restaurer son totale autorité militaire et politique à travers toute la Syrie, tout en promouvant des solutions politiques plutôt que militaires dans la mesure ou la situation actuelle est en son avantage.
C’est dans cette perspective que le président Poutine a salué la décision de Trump et l’a qualifiée de « correcte », estimant que la présence des forces américaines en Syrie « n’était ni légitime ni légale », car ni le gouvernement syrien ni le Conseil de sécurité de l’ONU n’avaient demandé l’intervention militaire des Etats-Unis.
C’est pourquoi la décision américaine n’a pas fait l’unanimité dans le monde car les alliés des Etats-Unis en Syrie, tels que la France, la Grande-Bretagne et le Canada n’étaient pas enthousiastes suite à la décision du retrait des troupes américaines de Syrie, parce que le « vide stratégique » créé par ce retrait pourrait rendre ces pays en position de « vulnérabilité », a-t-on indiqué.
Dans ce contexte, les nombreuses déclarations officielles françaises ont confirmé que Paris ne quittera pas la Syrie avant l’éradication totale des terroristes de Daech dans la région. Par ailleurs, la décision de retirer les troupes américaines de Syrie coïncide avec une autre décision du président Trump de retirer 7000 soldats américains d’Afghanistan et une grande volonté des Etats-Unis de renforcer leurs bases militaires en Irak.
La guerre en Syrie qui a fait plus de 360.000 morts a éclaté en 2011 dans le sillage des événement du Printemps arabe. Elle s’est complexifiée au fil des ans avec l’implication de groupes terroriste et de puissances régionales et internationales.
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LE CAIRE – Le Haut Commissaire aux réfugiés des Nations unies, Filippo Grandi, a plaidé lundi lors d’une visite en Egypte pour que le continent africain obtienne davantage de ressources pour l’aide aux réfugiés en 2019.
M. Grandi, arrivé dimanche au Caire pour une visite de deux jours, a rencontré lundi le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et plusieurs responsables gouvernementaux, à quelques jours de la présidence égyptienne de l’Union africaine en février.
Le responsable onusien a rappelé lors d’un point presse que « 85% des 68 millions de déplacés et réfugiés » dans le monde ne vivent pas dans les pays du Nord, mais dans les pays du Sud. M. Grandi a insisté à l’occasion sur l’importance de l’année 2019 en Afrique, qui marque notamment le 50e anniversaire de la convention sur les réfugiés de l’Organisation de l’unité africaine (OUA).
« C’est une occasion de rappeler où les déplacements de populations constituent un gros problème », a-t-il dit. « Cela sera l’occasion d’attirer des ressources en Afrique », a-t-il ajouté en déplorant que « les ressources allouées à l’Afrique soient limitées ».
Cette constatation, estime-t-il, s’applique également à l’Egypte qui « bien qu’elle accueille beaucoup de réfugiés n’est pas reconnue comme pays d’accueil de réfugiés ». L’Egypte accueille près de 250.000 réfugiés enregistrés selon le HCR, dont plus de la moitié en provenance de Syrie.
Par ailleurs, M. Grandi a souligné, en outre, que l’un des objectifs du Pacte mondial sur les réfugiés approuvé en décembre par 181 pays, est de « mobiliser, pas seulement des ressources humanitaires mais également des ressources pour le développement, à plus long terme ».
Interrogé sur les manifestations qui secouent depuis près de quatre semaines le Soudan, voisin de l’Egypte, il s’est dit « inquiet » qu’elles puissent générer des « déplacements de population », tout en assurant « espérer que la situation se stabilise de façon paisible ».
Abordant la situation en Syrie, il a affirmé que 50.000 réfugiés syriens avaient regagné leur pays en 2018, soit « un petit nombre » équivalent selon lui à « 1% du nombre total de réfugiés ». Le responsable onusien a souhaité qu’avec la restauration de la stabilité en Syrie le nombre de réfugiés syriens va encore croitre.
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