The post Sénat : le tiers présidentiel connu demain appeared first on .
The post Braquage d’un bureau de poste à Oued El Fodda (Chlef) appeared first on .
The post Forte pénurie de gaz butane à l’est du pays ! appeared first on .
The post Bordj bou arreridj: 18 personnes intoxiquées au monoxyde de carbone appeared first on .
Comme le Corriere dello Sport le révélait dernièrement, les représentants de Luka Modric se seraient entretenus avec les dirigeants de l’Inter pour évoquer un éventuel transfert. Le club lombard aurait des vues sur le milieu de terrain du Real Madrid depuis de longues semaines à présent.
Et alors que les Nerazzurri pourraient bien rafler la mise dans le dossier Modric, le fait qu’un autre cador s’immiscerait dans la course à la signature de l’international croate redistribuerait les cartes. Selon Sport Mediaset, la Juventus cultiverait également le désir d’enrôler Luka Modric. Et pour ce faire, le club bianconeri aurait engagé Jorge Mendes pour faire l’intermédiaire dans l’opération. L’agent portugais représente d’ailleurs Cristiano Ronaldo qui évolue également à la Vieille Dame. Un concurrent de poids donc pour l’Inter qui n’en démordrait pas pour autant pour Modric. Reste à savoir lequel des deux pensionnaires de Serie A parviendra à boucler le dossier rapporte Le 10 Sport.
The post Real Madrid: Modric dans le viseur d’un autre cador européen ? appeared first on .
Le derby algérois NA Hussein Dey – MC Alger sera la grande attraction des 8es de finale de la Coupe d’Algérie de football, dont le tirage au sort s’est déroulé ce dimanche à l’Ecole supérieure d’hôtellerie et de restauration d’Aïn Benian (Alger).
Outre l’affiche NAHD-MCA, la capitale aura rendez-vous avec un second derby prévu entre le Paradou AC et l’USM El Harrach.
Pour rappel, les rencontres des 8es de finale de l’épreuve populaire se joueront les lundi 21 et mardi 22 janvier prochains.
Le dernier billet pour les 8es se disputera entre l’Amel Boussaâda (Ligue 2) et l’ES Sétif (Ligue 1). Cette rencontre aura lieu ce lundi (14h00) au stade Mokhtar Abdellatif de Boussaâda.
Nouveauté, ces quarts de finale se joueront en aller et retour, la première manche aura lieu les mardi 19 et mercredi 20 février, alors que la manche retour est programmée pour les mardi 26 et mercredi 27 février.
En cas d’égalité à l’issue des deux rencontres, les 2 équipes disputeront deux mi-temps supplémentaires, en guise de prolongations. Dans le cas où aucune des deux formations n’arrive à prendre le dessus, place sera laissée à la séance des tirs au but.
Voici les affiches des 8es de finale :
Match 1 : USM Annaba – CA Bordj Bou Arreridj
Match 2 : MB Rouissat – CS Constantine
Match 3 : MC Oran – NC Magra
Match 4 : CR Belouizdad – SA Mohammadia
Match 5 : JSM Bejaia – CRM Bouguirat
Match 6 : Paradou AC – USM El Harrach
Match 7 : A Bou Saada / ES Sétif – USM Alger
Match 8 : NA Hussein Dey – MC Alger
Tirage au sort des quarts de finale :
Vainqueur Match 5 – Vainqueur Match 6
Vainqueur Match 4 – Vainqueur Match 8
Vainqueur Match 1 – Vainqueur Match 7
Vainqueur Match 2 – Vainqueur Match 3
The post Coupe d’Algérie : le programme des huitièmes de finale ! appeared first on .
Le nombre des algériens ayant participé au programme américain « Diversity Visa » pour obtenir la carte verte (Green Card) a enregistré une augmentation de 30% en 2018, soit 229 410 candidats. Un nombre qui a augmenté de manière notable au cours des trois dernières années, selon les nouvelles statistiques du ministère des affaires étrangères des Etats Unis.
Toutefois, Le nombre des inscriptions enregistrées en Algérie restent relativement faibles comparativement à d’autres pays, comme l’Egypte où 490 619 inscriptions ont été enregistrées en 2018. Et en Iran où quelques 849 869 inscriptions ont été enregistrées. 1.2 millions d’inscriptions en Ouzbékistan et près de 2 millions d’inscriptions ont été enregistrées au Ghana.
The post Immigration aux États-Unis : près de 230 000 candidatures en Algérie appeared first on .
Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a affirmé, jeudi dernier, depuis Tizi-Ouzou, que les pourparlers entre l’Algérie et la France avancent à propos des deux dossiers relatifs à des archives et à la récupération des crânes des anciens combattants.
Le ministre des Moudjahidine, s’exprimant lors d’un point de presse, en marge de la visite qu’il effectuait à la maison natale du héros de la révolution, Krim Belkacem, à Aït Yahia Moussa, et à la maison du chahid Abane Ramdane, a rappelé que «entre l’Algérie et la France, il y a des discussions sur quatre dossiers ».
Il s’agit, détaillera-t-il, de «celui des archives nationales algériennes qui se trouvent en France, celui de l’indemnisation des victimes des expériences nucléaires dans le sud, celui des disparus et celui de la récupération des crânes des anciens combattants».
A ce propos, le ministre fera savoir : «Il y a des commissions mixtes qui travaillent sur ces dossiers», précisant que «les pourparlers avancent sur deux dossiers, à savoir la récupération des archives et des crânes des martyrs». Le ministre précisera que les négociations en sont au deuxième stade, celui de «la création d’une commission technique composée d’experts algériens qui se sont déjà déplacés 2 fois en France pour l’identification des crânes».
Il ajoutera : «On a pu identifier pour l’instant 31 crânes». Selon le ministre, l’opération avance «doucement mais surement». «Le dossier est sensible et compliqué, vu la sensibilité qu’il y a entre les deux pays. Il y a aussi le facteur temps. Ces crânes ont un siècle et demi d’âge», ajoute-t-il. Pour ce qui est des archives, M. Zitouni rappelle que, d’après le côté français, il y a 475 km d’archives algériennes en France.
Concernant ce dossier, il y a eu des rencontres qui ont conclu, dans un premier temps, de «la récupération des copies d’archives, pour après dans un deuxième temps avoir les originaux de ces documents». Le ministre des Moudjahidine a expliqué : «L’opération n’est pas facile, c’est une opération compliquée et sensible qui nécessite du temps et des experts».
Le ministre rappellera par ailleurs «la constance des positions et la légitimité des revendications algériennes en ce qui concerne la mémoire nationale et les relations entre l’Algérie et la France». A propos du dossier de la reconnaissance des Moudjahidine, le ministre a affirmé que cela «concerne l’ONM».
L’opération a été achevée en 2002 puis a connu des prolongements de délais. La commission de reconnaissance, souligne-t-il, «a été dissoute». Pour ce qui est du rôle du ministère, il précise qu’il est «purement technique et administratif». Les dossiers suspendus en revanche ont «été réévalué à travers de nouvelles enquêtes», fait-il rappeler.
«Quand l’ONM se basant sur les enquêtes demandait de lever la suspension, on le faisait et cela avant 31 décembre 2017 (…) Même pour les dossiers qui relevaient de nos prérogatives, on a demandé des enquêtes supplémentaires. On a réhabilité les suspendus et on leur a redonné leurs pensions et leurs cartes».
«La procédure est en bonne voie au niveau du ministère des Finances». Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, accompagné de la fille de Krim Belkacem à Aït Yahia Moussa, a promis de donner une enveloppe financière pour la réhabilitation de la maison natale du chahid et de l’annexer au musée du Moudjahid de Tizi-Ouzou.
Au village Azouza, à Larbâa Nath Irathen, des proches de Abane Ramdane a demandé au ministre de transmette la volonté de la famille du chahid de voir le nouveau stade de Tizi Ouzou baptisé du nom de Abane Ramdane. Le ministre a eu en outre à participer à une cérémonie organisée par l’association «Kabylie sport et culture» où plusieurs personnalités révolutionnaires et sportives ont été honorées, en présence de M. Mustapha Berraf, président du Comité Olympique.
Kamela Haddoum.
The post Tizi Ouzou – Visite du ministre des Moudjahidines avant-hier dans la wilaya: Tayeb Zitouni chez Krim et Abane appeared first on .
Lors des célébrations de Yennayer 2969, les parisiens ont eu la chance d’assister au concert « 1,2,3 Kabylie 2019 » réunissant trois stars de la musique kabyle: Idir, Lounis Aït Menguellat, et Mohamed Allaoua.
Parmi les personnes présentes, il y avait Issad Rebrab, le patron de Cevital qui a félicité chaleureusement Idir à la fin du concert et sur Twitter.
Hier à #Paris avec Idir après le concert unique qu’il a animé avec Aït Mengellet et Allaoua à l’occasion de #Yennayer 2969. Merci pour tout ce que vous faites pour la promotion de la culture berbère dans le monde#Algérie #Cevital @GroupeCevital pic.twitter.com/55SdEemElz
— Issad Rebrab (@IssadRebrab) 13 janvier 2019
A @AccorH_Arena avec Aït Menguellet et Idir. Joyeux #Yennayer 2969 à tous. Assegwas Ameggaz.
اسقاس امقاز pic.twitter.com/yba9322sSO
— Issad Rebrab (@IssadRebrab) 12 janvier 2019
The post Vidéo: Idir félicité par Issad Rebrab lors de son concert parisien appeared first on .
Le décret présidentiel portant création de circonscriptions administratives dans les grandes villes et dans certaines villes nouvelles, a été publié dans le dernier numéro du Journal officiel.
Celui-ci a pour objet de fixer les règles de leur organisation et de leur fonctionnement et de définir les missions du wali délégué.
La circonscription administrative est dirigée par un wali délégué exerçant ses missions sous l’autorité du wali de la wilaya.
Le wali délégué est notamment chargé d’animer, de coordonner et de contrôler les activités des communes de la circonscription administrative ainsi que les services de l’Etat qui y sont implantés et d’initier, de suivre et de conduire les actions de mise à niveau des services et établissements publics au niveau de cette circonscription.
Son rôle est aussi de veiller à l’exécution des lois et des règlements en vigueur, des décisions du Gouvernement, du conseil de la wilaya et du conseil de la circonscription administrative ainsi que les délibérations de l’assemblée populaire de wilaya, au niveau de la circonscription administrative.
Le wali délégué doit, également, veiller, avec le concours et en coordination avec les services de sécurité implantés dans la circonscription administrative, au maintien de l’ordre, de la sécurité, de la salubrité et de la tranquillité publics, et à ce titre, il propose au wali de la wilaya, d’engager toute mesure qu’il juge nécessaire en vue de préserver l’ordre public et la sécurité des personnes et des biens.
Il est doté, en outre, de prérogatives lui permettant d’intervenir, dans le cadre des lois et des règlements en vigueur dans les différents domaines, à l’instar de celui de l’investissement et du patrimoine publics, des services publics, de l’état civil et des activités réglementées.
Il s’agit, également, du domaine de l’agriculture et du développement rural, des ressources en eau et de l’environnement, des travaux publics et des transports, de l’habitat et de l’urbanisme, de l’éducation et de la formation, du domaine de l’action sociale et de la santé publique, de la jeunesse et des sports, du tourisme et de l’artisanat, de l’emploi, du commerce, de l’industrie et de l’investissement, ainsi que de l’énergie et de la sécurité industrielle.
A la fin du mois de décembre dernier, la président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait signé un décret portant création de 14 nouvelles circonscriptions administratives dans les wilayas d’Alger, de Blida, de Constantine, d’Annaba et d’Oran.
Ces nouvelles entités incluent les grandes agglomérations ayant connu, récemment, un développement urbanistique considérable, telles celles de Bouinan (Blida), Sidi Abdellah (Alger), Draa Errich (Annaba) et Ali Mendjeli (Constantine).
Dans ce cadre, il a été convenu de classer les villes d’El Khroub, Zighoud Youcef, Hamma Bouziane, Constantine ville et Aïn El Turk, Arzew, Bir El Djir, Es-Senia, Oued Tlélat et Oran ville en circonscriptions administratives territorialement compétentes.
The post Création des circonscriptions administratives : le décret publié au Journal officiel appeared first on .
ALGER – Près de 300 milliards de dinars ont été investis par le Groupe Télécom Algérie depuis 2014 pour l’acquisition d’équipements visant à améliore davantage les prestations de service, a indiqué dimanche la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda-Imane Faraoun.
« Un total de 294 milliards de DA ont été investis, sur les 4 dernières années, en équipements au niveau de toutes les filiales du Groupe Télécom Algérie (Algérie Télécom, Mobilis et Algérie Télécom Satellite) », a précisé la ministre sur les ondes de la chaine III de la Radio algérienne.
Affirmant que l’objectif de ces investissements, effectués sur « fonds propres », visent à satisfaire la demande en bande passante « de plus en plus croissante », elle a annoncé qu’en 2019, il est prévu « pas moins de 184 milliards de dinars d’investissements techniques », un chiffre qui ne concerne pas le déploiement dans les zones enclavés qui sera supporté, cette année, par le service universel.
Cette somme sera consacrée notamment à l’assainissement du réseau urbain d’Alger, l’investissement sur le FTTH (Internet haut débit en fibre optique), la finalisation des nouveaux câbles sous-marins et l’acquisition d’équipements satellitaires, a-t-elle détaillé, faisant savoir qu’une autre enveloppe de 23 milliards de dinars sera destinée au volet formation.
Pour ce qui est d’une éventuelle ouverture du capital du Groupe Télécom Algérie, la ministre a exclu cette possibilité, estimant que ce Groupe « fonctionne très bien », notamment avec la fusion de toutes ses filiales dans une seule entité.
« L’Etat doit disposer de son outil public (Groupe Télécom Algérie) pour faire face à tous les aléas, les télécommunications étant l’avenir de l’économie nationale », a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, la ministre a indiqué que le projet MEDEX portant sur le raccordement du réseau de fibre optique algérien au système sous-marin international, reliant les Etats-Unis à l’Asie, à travers la Méditerranée, ainsi que le câble sous-marin en fibre optique ORVAL/ALVAL reliant l’Algérie à l’Espagne (Alger-Oran-Valence) « sont aujourd’hui déployés ».
Pour le MEDEX, elle a fait remarquer que le câble a été raccordé au niveau de la station d’Annaba et que des tests techniques « sont en cours », tout en prévoyant que la mise en service officielle du projet aura lieu « fin février ou début mars 2019 ».
Concernant le projet ORVAL/ALVAL, elle a expliqué que les trois stations d’Alger, d’Oran et de Valence ont été réalisées et que des tests techniques seront effectués une fois la partie terrestre sera connectée sur le sol espagnol.
Sur un autre volet, Mme Faraoun a considéré que l’installation d’une commission chargée de plancher sur les méthodes à adopter pour accélérer à l’introduction de la numérisation dans les différents secteurs d’activité était un « signal fort » du gouvernement, dans la mesuré ou cette commission constitue un cadre de concertation et de suivi chargé de s’assurer que chaque département impliqué allait « pleinement s’investir » dans ce projet de numérisation.
La numérisation de l’ensemble des services une fois menée à son terme, devrait permettre au titulaire d’un seul identifiant d’accéder à l’ensemble des services publics « sans difficulté », a-t-elle assuré.
The post Télécom Algérie : près de 300 mds de DA investis en 4 ans appeared first on .
BIR LAHLOU- Le président sahraoui, Ibrahim Ghali a affirmé que la destruction du dernier stock de mines que possède le Front de Polisario était une preuve de « sa bonne intention » et du respect de son engagement avec l’Organisation Appel de Genève en novembre 2005.
A ce propos, M. Ghali a souligné que plus de 7 millions de mines étaient encore implantées tout au long du mur militaire érigé par le Maroc (mur de la honte), lesquels causent d’énormes dégats parmi les rangs des civils sahraouis.
Le président sahraoui a mis en exergue, dans un message adressé au SG de l’ONU, Antonio Guterres, la participation constructive du Front Polisario lors du 1er round de négociations tenu les 5 et 6 décembre à Genève.
Parmi ces propositions figurent « l’arret immédiat de toute les activités économiques et commerciales illégales menées par les autorités marocaines et les sociétés étrangères sur les territoires sahraouis et l’autorisation aux organisations humanitaires et les observateurs indépendants et les médias d’entrer dans les territoires occupés ».
Il a également réitéré l’attachement du Front Polisario au processus politique de l’ONU ainsi qu’aux efforts consentis par M. Guterres et son Envoyé personnel pour la poursuite des négociations directes entre les deux parties du conflit afin de parvenir à une solution pacifique, juste et durable garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et de l’AG de l’ONU.
« Convaincu de l’impératif de se défaire des répercussions dangereuses et destructives qui résultent des mines, outre les maux et tragédies dont souffrent les peuples, le Front Polisario n’a pas hésiter à signer l’appel de Genève », a affirmé le ministre sahraoui de la Défense, Abdallah Lahbib exprimant par la meme occasion la préoccupation du Polisario et de l’Etat sahraoui vis-à-vis de la situation du Maroc, l’un des rares pays n’ayant toujours pas adhéré au processus d’interdiction des mines proné par la communauté internationale.
Le représentant légitime du peuple sahraoui a saisi le Conseil de sécurité de la destruction complète de son stock en mines antipersonnel, en signe de bonne foi, formant le voeu de voir la communauté internationale peser de tout son poids pour amener le Maroc à signer la Convention d’Ottawa sur l’interdiction de l’utilisation et du stock des mines antipersonnel et des armes à sous-munitions. Un aveu exprimé également par l’Association sahraouie des victimes des mines.
Pour rappel, le président sahraoui avait contacté, mi-décembre passé, le Secrétaire général (SG) de l’ONU, l’invitant à accélérer le processus de déminage de millions de mines plantées par l’occupant marocain tout le long du mur de la honte, affirmant toutefois la poursuite des forces marocaines à remplacer les mines transportées par les crues notamment en hiver.
Aussi, le président sahraoui avait dénoncé, à travers un écrit, l’exposition de deux mines par deux véhicules de propriétaires sahraouis, ayant causé la mort à une personne et fait plusieurs blessés.
Le mur de la honte, mis en place par l’occupant marocain et divisant les familles sahraouies, est l’une des ceintures les plus dangereuses au monde, car contenant des millions de mines antipersonnel, ont affirmé des rapports sahraouis.
Durant les années 80 du siècle passé, le royaume du Maroc a édifié un mur séparateur divisant les terres du Sahara Occidental sur une longueur de
2700 km, et de 3 mètres de hauteur, infesté de millions de mines anti-personnel (entre 5 et 10 millions). Un mur qui a coupé les ponts entre les familles sahraouies vivant aux abords de ses deux cotés.
L’Association sahraouie des victimes des mines avait fait état de « 300 victimes (entre morts et blessés) du fait de l’explosion des mines anti-personnel et des armes à sous-munitions transportées par les crues vers des régions supposées etre sures ».
Selon plusieurs témoignages, les mines, causant la mort de quelques milliers de dromadaires, ont également impacté la vie des plantes et des animaux. (APS)
The post ONU: 7 millions de mines menacent la vie des Sahraouis appeared first on .
L’office national de météorologie (ONM) annonce que les régions côtières de l’Est du pays seront touchées par de fortes rafales de vent à partir d’aujourd’hui. Ces vents dépasseront les 60 km/h par moment.
Les villes concernées par ce BMS sont: Boumerdès, Béjaïa, Jijel, Skikda, Annaba et El Kala.
Concernant l’activité maritime, l’OMS ajoute que les vagues atteindront les 5 mètres dans ces régions-là à partir de demain lundi, et appelle à la vigilance.
The post BMS: des vents violents sur le littoral de l’Est du pays appeared first on .
SETIF- Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, a appelé samedi, à partir de Sétif, les équipes nationales à «’exploiter les installations et les infrastructures sportives dont disposent le pays pour effectuer leurs stages de préparation ».
Lors d’une conférence de presse tenue à l’Ecole nationale des sports olympiques »El Baz » de Sétif, au terme de sa visite dans cette wilaya, le ministre a précisé que de nombreuses wilayas « disposent d’installations et d’équipements de pointe permettant aux équipes évoluant dans différents disciplines sportives d’effectuer leurs stages dans les meilleures conditions ».
M.Hattab a plaidé, en ce sens, en faveur de l’encadrement des fédérations par des personnes compétentes et d’une gestion ayant recours à des plans d’action bien ficelés, rappelant æ’le droit » de son département ministériel »à l’accompagnement positif de ces fédérations ».
Il a également ajouté que æ’le sport algérien doit se hisser au niveau mondial compte tenu des efforts déployés par l’Etat en matière de financement et de moyens humains mobilisés à cet effet », soutenant que »les participations des équipes nationales dans les différentes compétitions doivent etre porteuses de résultats ».
Le ministre de la Jeunesse et des Sports a mis l’accent, en outre, sur la nécessité de procéder à une bonne gestion des services au niveau de toutes les installations sportives pour créer, selon lui, de la richesse et développer le sport national.
Il a souligné, par ailleurs, l’importance d’investir dans la formation destinée aux formateurs et aux gestionnaires et dans le secteur du sport, appelant à l’implication du privé à travers l’investissement dans le sport qu’il considère comme un complément aux efforts déployés par l’Etat.
Rappelant que 7 398 établissements de jeunesse et de sports ont été réalisés dans tout le pays depuis 1999, M. Hattab a estimé que cela traduit les efforts déployés par l’Etat dans le domaine du sport.
Auparavant, le ministre s’était rendu dans la commune de Saleh Bey, ou il a inauguré une piscine semi-olympique, assisté à la mise en exploitation d’un terrain de jeu de proximité et inspecté, dans la commune de Ain Oulmène, le pôle sportif Abdelhamid Kermali, ainsi qu’un projet de piscine semi-olympique et la maison de jeunes.
Il s’est rendu par la suite dans la commune de Guidjel ou il a procédé à l’inauguration d’une salle omnisports, alors que dans la commune d’Ain Arnat, M. Hattab a inspecté le pole sportif Mokhtar Larbi qui comprend un terrain de football, une salle omnisports et une piscine semi-olympique.
M.Hattab poursuivra sa visite dans la capitale des Hauts-Plateaux en présidant l’ouverture de la foire de Yennayer, abritée par le parc d’attractions, situé au centre-ville de Sétif.
The post Les équipes nationales conviées à effectuer leurs stages à l’intérieur du pays appeared first on .
« Les revendications des syndicats portent essentiellement sur le traitement des dysfonctionnements contenus dans le statut particulier, ainsi que sur le dossier des œuvres sociales », a indiqué la ministre de l’Education nationale.
S’exprimant, dimanche, à l’émission «Daïf Essabah» de la chaine 1 de la Radio Algérienne, Mme Nouria Benghebrit, précise que « le retard accusé dans le traitement des œuvres sociales ne relève pas de la responsabilité du ministère », réaffirmant que le débat « demeure ouvert« . « Il faut, néanmoins, revoir ce dossier », a-t-elle observé.
Concernant le débat autour du statut particulier du personnel du secteur de l’Education, la ministre a fait savoir qu’il avait atteint « sa phase finale ».
Il ne faut pas « se précipiter » dans le traitement des dysfonctionnements du statut particulier des travailleurs de l’Education, a préconisé la ministre, soulignant que la commission chargée dudit statut « travaille sans relâche, en coordination avec la direction générale de la fonction publique pour l’application du décret promulgué en 2014 ».
Elle a affirmé, dans ce sens, que « le ministère de l’Education nationale a modifié sa stratégie de dialogue et de débat avec le partenaire social », précisant qu' »au lieu de satisfaire les revendications comme fut le cas en 2014 et 2015, la tutelle s’attelle à examiner, minutieusement, les problèmes posés par les représentants des syndicats ».
The post Mme Benghebrit à la Radio : le retard relatif au statut particulier des enseignants ne relève pas du ministère appeared first on .
Une hausse «importante» du nombre d’employés non déclarés à la sécurité sociale a été enregistrée en 2018 dans la wilaya de Constantine, a indiqué, mardi, le directeur local de la caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (Cnas) Abdallah Djouini.
Sur 12.594 employeurs contrôlés, 800 travailleurs se trouvaient en situation de non déclaration à la sécurité sociale jusqu’à décembre dernier contre 503 recensés en 2017, a précisé le même responsable lors d’une conférence de presse organisée en marge d’une campagne de sensibilisation et d’information relative à la déclaration annuelle des salaires et des salariés (DAS), une opération débutée le 16 décembre dernier et devra se poursuivre jusqu’au 31 janvier 2019.
Il a dans ce contexte ajouté que ce nombre de travailleurs non déclarés à la sécurité sociale a été recensé principalement dans des entreprises privées exerçant dans les domaines du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique (BTPH) lors sécurité sociale : Hausse du nombre d’employés non déclarés en 2018 à Constantinede plus de 3.000 opérations de contrôle inopiné effectuées avec la collaboration des services de la Direction locale de l’inspection de travail.
Des visites de lieux de travail ont été effectuées en 2018 dans les entreprises de différentes communes de la wilaya afin de sensibiliser les employeurs et les employés sur la nécessité du respect de la réglementation en vigueur, a-t-il fait remarquer. La Cnas de Constantine qui fait de la régularisation des cotisations, son cheval de bataille, dans son plan stratégique de l’année 2019, affirme M. Djouini, œuvre à travers les différents supports médiatiques d’informer et de sensibiliser ses partenaires, quant aux facilitations proposées aux employeurs, comme le système de télédéclaration et autres nouvelles technologies pour assurer les procédures de déclarations des employés.
La Cnas de Constantine couvre une population de près de 400. 000 assurés sociaux répartis sur les 12 communes, a-t-on conclu.
The post Sécurité sociale : Hausse du nombre d’employés non déclarés en 2018 à Constantine appeared first on .
Dans la nuit de vendredi à samedi, le shutdown qui paralyse les administrations fédérales américaines est devenu le plus long de toute l’histoire du pays.
Triste record mais record quand même. Dans la nuit de vendredi 11 à samedi 12 janvier, le shutdown qui bloque depuis désormais près de trois semaines les administrations fédérales étasuniennes est devenu le plus long de toute l’histoire du pays. Dès minuit, soit 5 heures GMT samedi, ce shutdown a ainsi dépassé les vingt et un jours du record précédemment établi en 1995-1996, pendant l’ère Bill Clinton. Le suspense était mince, Donald Trump ayant assuré vendredi ne pas vouloir déclarer « si vite » la procédure d’urgence nationale et le Sénat ayant suspendu sa séance jusqu’à lundi.
Aucun compromis n’a pu être trouvé entre le président républicain qui réclame 5,7 milliards de dollars pour construire son mur anti-migrants à la frontière avec le Mexique et les démocrates, farouchement opposés au projet jugé « immoral », coûteux et inefficace pour lutter contre l’immigration clandestine. « La solution de facilité pour moi est de déclarer une urgence nationale », mais « je ne vais pas le faire si vite parce que c’est au Congrès de le faire », a déclaré vendredi le locataire de la Maison-Blanche lors d’une table ronde sur la sécurité aux frontières.
«Ce que nous ne cherchons pas à faire pour l’instant est l’urgence nationale», a-t-il aussi affirmé après des jours de spéculation sur le recours à une telle procédure, conférant des pouvoirs exceptionnels au président. Utiliser une telle prérogative aurait, à coup sûr, plongé le pays dans une tempête politico-judiciaire.
Au Congrès, aucun compromis à l’horizon et le Sénat a suspendu sa séance vendredi en début d’après-midi. Il ne se réunira pas de nouveau avant lundi.
800 000 fonctionnaires sans salaires
Les conséquences sont, elles, bien réelles. Pour la première fois vendredi, les 800 000 fonctionnaires fédéraux affectés par le « shutdown » ne vont pas toucher leur salaire. Depuis le 22 décembre, la moitié d’entre eux, jugés « non essentiels », a été placée en congé sans solde, tandis que l’autre moitié a été réquisitionnée. Si la plupart, payés à la quinzaine, avaient reçu leur chèque fin décembre, ils ne toucheront en revanche pas leur paie vendredi. La Chambre des représentants a toutefois approuvé à une écrasante majorité vendredi une loi, déjà votée par le Sénat, garantissant aux employés fédéraux qu’ils soient payés rétroactivement une fois le shutdown terminé. Il revient désormais au président de la promulguer.
Ce type de mesure est courant aux États-Unis lorsque le pays traverse de telles impasses budgétaires. Mais elle ne concerne pas les millions de contractuels également affectés.
Plusieurs ministères essentiels, comme ceux de la Sécurité intérieure (DHS), de la Justice ou des Transports, sont touchés par le shutdown. « Plus de 200 000 employés du DHS, chargés de protéger notre espace aérien, nos cours d’eau et nos frontières, ne seront pas payés [dans l’immédiat] alors qu’ils travaillent », a dénoncé Bennie Thompson, président démocrate de la commission pour la Sécurité intérieure à la Chambre des représentants.
Des risques pour la sécurité nationale
Jeudi, les principaux syndicats du transport aérien – pilotes de ligne, personnel navigant, contrôleurs aériens – ont dénoncé une situation qui se détériore, évoquant des risques accrus pour la sécurité du pays. Un terminal de l’aéroport international de Miami sera fermé par intermittence, de samedi à lundi, à cause du manque de personnel. Une manifestation à Washington a par ailleurs rassemblé selon les syndicats plus de 2 000 employés du gouvernement, qui ont exprimé leur inquiétude sur la dégradation de leurs conditions de vie.
« On a des factures à payer.
Nous devons payer notre prêt hypothécaire », a expliqué à l’Agence France-Presse Anthony, un employé civil des gardes-côtes, dont l’épouse travaille pour une association à but non lucratif. « Heureusement, nous avons un peu d’économies pour vivre, mais ça ne va pas durer très longtemps », a-t-il ajouté, estimant que les fonctionnaires étaient « pris en otage » par le président républicain. De nombreuses initiatives privées ou publiques, comme des repas gratuits ou des foires à l’emploi pour les fonctionnaires au chômage technique, sont organisées dans tout le pays.
L’« urgence nationale » bientôt déclarée ?
Pour sortir de l’impasse au Congrès, Donald Trump agitait depuis quelques jours la menace d’une procédure d’« urgence nationale » avant, vendredi, de sembler faire marche arrière. « Nous avons le droit absolu de déclarer une urgence nationale, c’est une question de sécurité », avait-il affirmé jeudi soir sur Fox News, en marge d’une visite à McAllen, ville texane frontalière avec le Mexique. Lindsey Graham, sénateur républicain de Caroline du Sud, et allié politique du milliardaire soutient ardemment cette hypothèse : « M. le président, invoquez maintenant une urgence nationale. Construisez un mur maintenant », a-t-il écrit dans un communiqué vendredi après avoir rencontré Donald Trump.
Selon plusieurs médias américains, la Maison-Blanche envisagerait de rediriger des fonds d’aide d’urgence pour différents territoires ravagés par des catastrophes naturelles, comme Porto Rico, pour financer la construction d’une barrière à la frontière. Une paralysie prolongée du gouvernement fédéral aurait « un effet notable » sur la première économie du monde, a par ailleurs mis en garde le patron de la banque centrale américaine, Jerome Powell.
The post États-Unis : Le shutdown devient le plus long de l’histoire appeared first on .
Le président soudanais Omar el-Béchir est confronté à un mouvement de contestation inédit depuis plus de trois semaines mais continue de bénéficier du soutien de pays alliés, préoccupés par la stabilité d’une région déjà déchirée par les conflits.
«Toutes les parties dans la région (Moyen-Orient) sont à couteaux tirés mais s’accordent d’une certaine façon sur Béchir», estime Abdelwahab al-Affendi, universitaire au Doha Institute for Graduate Studies. Prônant la continuité dans ce pays arabe d’Afrique du Nord, «elles pensent que toute alternative pourrait ne pas leur être favorable». Le Soudan est en proie depuis le 19 décembre à des manifestations provoquées par l’augmentation du prix du pain. Ces protestations se sont vite transformées en un mouvement de contestation contre Omar el-Béchir, le plus grand défi auquel est confronté le président depuis son arrivée au pouvoir en 1989, selon des experts. Vingt-deux personnes sont mortes depuis le début du mouvement, selon un bilan officiel. Des ONG internationales parlent d’au moins 40 morts.
«Pressions éonomiques»
Si le président Béchir est contesté dans son pays, il continue de bénéficier cependant de l’appui de ses alliés régionaux comme l’Egypte, l’Arabie saoudite et le Qatar. «L’Egypte soutient totalement la sécurité et la stabilité du Soudan, qui sont fondamentales pour sa sécurité nationale», a déclaré la semaine dernière le président Abdel Fattah al-Sissi à un proche conseiller du président soudanais reçu au Caire. Après une détérioration de leurs relations en 2017, lorsque M. Béchir avait accusé l’Egypte de soutenir des opposants soudanais, Le Caire et Khartoum ont surmonté récemment leurs différends. Le Soudan a notamment levé en octobre l’interdiction d’importer des produits d’Egypte, imposée pendant 17 mois.
Et quelques jours après le début des manifestations, l’émir du Qatar cheikh Tamim ben Hamad al-Thani a appelé le président soudanais pour lui offrir son aide. L’Egypte, le Qatar et l’Arabie saoudite «sont contre toute sorte d’insurrection réussie» au Soudan, selon M. Affendi. «Ils estiment que si cela arrive, ils seront les prochains» sur la liste, avec en mémoire le Printemps arabe en 2011. Un diplomate européen sous le couvert de l’anonymat note par ailleurs que la politique étrangère de M. Béchir «est dictée de toutes parts par les pressions économiques». L’économie du Soudan a beaucoup souffert de l’embargo imposé en 1997 par les Etats-Unis pour le soutien présumé de Khartoum à des groupes islamistes.
Le régime avait notamment accueilli Oussama ben Laden dans les années 1990. Une coopération renforcée avec Washington a certes permis la levée de cet embargo en 2017 mais selon des experts, cela n’a pas eu les résultats espérés, d’autant plus que les Etats-Unis ont gardé le Soudan sur la liste des pays soutenant le «terrorisme». Pour s’en sortir, le Soudan doit trouver d’autres partenaires. En décembre 2018, quelques jours avant le début de la contestation, M. Béchir a rencontré son homologue syrien Bachar al-Assad à Damas, devenant le premier chef d’Etat arabe à se rendre en Syrie après l’éruption du conflit en 2011. Selon des experts, l’idée était de se rapprocher de la Russie, allié indéfectible du régime syrien et puissance incontournable au Moyen-Orient.
Porte d’entrée sur l’Afrique
En 2016, le président soudanais avait lâché son allié iranien pour l’Arabie saoudite, rejoignant la coalition régionale menée Ryad contre les rebelles au Yémen, soutenus par Téhéran. Selon des médias, des centaines de soldats soudanais combattent dans les rangs de la coalition au Yémen. «En échange, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont donné à Béchir juste assez pour rester à flot», dit M. Affendi, évoquant une aide financière versée à Khartoum.
D’autres puissances comme la Chine ont investi des milliards de dollars au Soudan ces dernières décennies. «Pour des pays comme la Chine et la Russie, le Soudan est une porte d’entrée sur l’Afrique», explique le diplomate. «Que ce soit eux ou les Occidentaux, personne ne veut que le Soudan s’effondre». Si les Etats-Unis et l’Union européenne «ne soutiennent pas Béchir» –recherché par la Cour Pénale Internationale (CPI) pour des accusations de crimes de guerre et de génocide au Darfour (ouest)– ils travaillent avec Khartoum pour s’assurer que «le Soudan reste stable», indique la source diplomatique européenne. Car toute instabilité dans ce pays pourrait entraîner une nouvelle vague de migration vers l’Europe, selon cette source.
La situation stratégique du Soudan, dans la Corne de l’Afrique, est une aubaine pour M. Béchir, renchérit Amal el-Taweel, analyste au Centre Al-Ahram pour les études politiques et stratégiques, au Caire. «Les puissances internationales et régionales ne laisseront pas le Soudan s’écrouler», dit-elle à l’AFP, estimant que tout dépend désormais «de la façon dont le rapport des forces évoluera dans la rue». Selon la chercheuse, ces puissances craignent également qu’»un nouveau bastion d’extrémistes» voit le jour au Soudan en raison de l’instabilité.
The post Soudan: Le président Béchir reste soutenu par des pays alliés appeared first on .
«Mémoires d’un artiste, chanteur, moujahid», un récit autobiographique sur le double parcours d’un des plus anciens chanteurs kabyles encore en vie et militant de la cause nationale, Mohand Arezki Bouzid, a été publié dernièrement. Edité par « Rafar », le récit-écrit par Ahmed Mebarki, retrace le double parcours de Mohand Arezki Bouzid, compagnon d’armes du colonel Amirouche et Abderrahmane Mira pendant la Guerre de Libération. Ecrites dans un style narratif, les mémoires de Mohand Arezki Bouzid -engagé très jeune dans les rangs de l’Aln (Armée de libération nationale) reviennent sur le parcours de ce moudjahid qui a fait de la chanson une arme dans la lutte pour le recouvrement de l’indépendance.
Recruté en tant qu’agent de liaison au maquis de la vallée de la Soummam, Mohand Arezki, avait pour mission de mener, sous le commandement de Si Amirouche et Si H’mimi, entre autres,des actions de « sabotage contre les structures gérées par le régime colonial ». Ses missions en tant que membre actif de la Fédération de France du Front de libération nationale (Fln), lui ont facilité l’accès à de grands noms de la chanson algérienne à l’image de Cheikh El Hasnaoui,Slimane Azem, Chérif Kheddam, Dahmane El Harachi ou encore Zerrouki Allaoua. Sa qualité d’artiste, comme il le rappelle, lui a permis de tromper la vigilance des policiers français et éloigner tout soupçon d’appartenance au FLN.
Malgré ses missions de membre du FLN, l’artiste continuait à écrire des chansons, composer et à se produire dans des cafés notamment, à l’instar d’autres chanteurs algériens en exil. Dans ses mémoires, Arezki Bouzid ravive des souvenirs de son enfance, vécue dans la pauvreté et les affres de la guerre. Il se remémore avec amertume l’interruption de ses études, à la fin des années 1940, que son père ne pouvait plus assurer faute de moyens. L’ouvrage de 167 pages est agrémenté d’anecdotes qui ont émaillé ses premiers contacts et rencontres avec des artistes devenus célèbres à l’image de Cheikh M’hamed El Anka, Dahmane El Harrachi et Mati Bachir.
The post Mohand Arezki Bouzid : Autobiographie d’un artiste et ancien moudjahid appeared first on .
Depuis la citadelle qui domine la vallée, Ridvan Ayhan observe le Tigre avec une ride au front. Après avoir subvenu aux besoins de ses ancêtres pendant des siècles, le fleuve s’apprête à engloutir sa ville, Hasankeyf.
Située dans le sud-est à majorité kurde de la Turquie, la petite cité de Hasankeyf, habitée depuis 12.000 ans, est vouée à disparaître dans les prochains mois sous un lac artificiel, conséquence du barrage hydroélectrique d’Ilisu construit en aval sur le Tigre. « Mes petits-enfants ne verront pas où j’ai grandi, où j’ai vécu. Ils me demanderont +papy, tu viens d’où ? Tu as vécu où ?+ Je vais faire quoi ? Leur montrer le lac ? », demande Ridvan en réajustant l’écharpe qui soutient son visage émacié. Ilisu est une pièce centrale du Projet d’Anatolie du Sud-Est (GAP), un plan d’aménagement du territoire visant à doper l’économie de cette région longtemps négligée par Ankara en s’appuyant sur l’énergie et l’irrigation. Face à cet ouvrage qui noiera leur ville et une centaine de villages, les quelque 3.000 habitants de Hasankeyf sont partagés entre la colère contre le sacrifice qui leur est imposé et l’impatience de profiter des retombées économiques promises par le gouvernement.
«Grand crime»
Retraité, Ridvan consacre tout son temps et toute son énergie à militer contre le barrage au sein du collectif « Maintenir Hasankeyf en vie », qui rassemble des ONG et des élus locaux. Assyriens, Romains, Seljoukides… Les empires se sont succédé ici, laissant derrière eux un patrimoine exceptionnel sur un site prisé des touristes pour ses milliers de grottes habitées jusque dans les années 1970. « Il y a tellement d’histoire ici. A chaque coup de pioche, on tombe sur une civilisation différente », indique Ridvan. « Détruire Hasankeyf, c’est commettre un grand crime. » Le gouvernement turc balaie ces critiques et soutient que tout est fait pour sauver les monuments du site, dont plusieurs ont été déplacés lors d’impressionnantes opérations.
Ce jour-là, des ouvriers s’efforcent de caler les restes d’une mosquée ayyoubide du 14e siècle sur une plateforme qui l’emportera à trois kilomètres de là, vers le futur « parc culturel ». Ce grand déménagement a transformé Hasankeyf en chantier. Aux cars de touristes ont succédé une grue à l’entrée de la ville et un fourmillement de camions-bennes. « Il n’y a plus de touristes, qui voudrait venir voir ça ? », peste Zeki, boucher « depuis toujours » dans le vieux bazar où les commerçants font grise mine. « A chaque pas, tu marches dans un trou. »
«De la plongée à Hasankeyf !»
» En inaugurant le chantier d’Ilisu en 2006, le président Recep Tayyip Erdogan, alors Premier ministre, avait promis que ce barrage, voué à devenir le deuxième plus grand du pays, apporterait « le plus grand bénéfice » aux habitants. Dans le cadre de ce projet, un « nouveau Hasankeyf » est en train d’être construit de l’autre côté du fleuve, avec des appartements spacieux et un hôpital ultramoderne. Ahmet Akdeniz, un ancien berger qui préside aujourd’hui l’Association culturelle de Hasankeyf, soutient sans réserve la construction du barrage et n’a qu’une hâte : « Enfin commencer (sa) nouvelle vie ». Mais la construction de la ville, une succession de petits immeubles séparés par des routes boueuses pour la plupart non goudronnées, traîne en longueur. Ahmet, qui devait emménager en décembre, cible désormais l’été prochain.
« Regardez comment on vit aujourd’hui », dit-il en faisant visiter sa maisonnette de 45m2 aux murs fissurés et chauffée par un poêle à bois. Il y habite avec six membres de sa famille. « Tout ce qu’on veut, c’est vivre dignement. » Ahmet est également persuadé que le barrage va donner un coup de fouet au tourisme, grâce à la rénovation de la citadelle et de certaines grottes qui seront épargnées par la montée des eaux. « Il va y avoir des bateaux, un téléphérique, on va avoir des hôtels », s’enthousiasme-t-il. « Certains de nos jeunes ont déjà commencé à se former à la plongée. De la plongée à Hasankeyf, vous imaginez ? »
Vie en suspens Les ingénieurs attendent le feu vert de M. Erdogan pour fermer la dernière des trois vannes du barrage encore ouverte et achever de retenir l’eau, un processus entamé l’été dernier. A ce moment-là, un compte à rebours de trois mois s’enclenchera pour Hasankeyf avant la submersion. Contactée par l’AFP, la Gestion des eaux (DSI), responsable des barrages en Turquie, n’a pas communiqué de calendrier. Mais les médias rapportent que l’affaire sera bouclée en 2019. Avant même d’être terminé, le projet a déjà eu un impact considérable sur les habitants, explique Süleyman Agalday, propriétaire d’un petit café fait de quelques tabourets protégés par une toiture de branchages.
L’opacité, les retards et les péripéties notamment financières qui ont accompagné la construction du barrage, dont le projet initial remonte aux années 1960, ont « causé beaucoup d’incertitude dans notre vie », dit-il, emmitouflé dans sa parka. Le classement de Hasankeyf en zone spéciale de conservation en 1981 s’est accompagné d’une interdiction de construire qui a tenu les investisseurs à l’écart et poussé de nombreux habitants à quitter la ville. Il y a quelques semaines, Süleyman s’est rendu dans la province voisine de Sanliurfa pour voir le village de Halfeti, submergé depuis une vingtaine d’années à cause d’un barrage sur l’Euphrate, l’autre grand fleuve qui abreuve la région. « Là-bas, j’ai vu à quoi ressemblerait mon avenir et ça m’a fait mal », raconte-t-il. « Je suis allé m’asseoir dans un coin et j’ai pleuré.
The post Turquie : Hasankeyf, une ville de 12 000 ans bientôt engloutie appeared first on .