Pensée pour servir d’outil d’intégration et de développement des zones qu’elle est appelée à desservir, la route Transsaharienne tarde encore à être totalement opérationnelle, compte tenu des contextes politiques délicats auxquels sont confrontés certains Etats, à l’exemple de la Libye et du Mali.
Pour autant, et mêmes si les travaux sont ralentis sur certains de ses tronçons, dont celui reliant l’Algérie à Gao, au Mali, des raccordements continuent à y être effectués, à l’exemple de celui raccordant sur 140 km, Tanout au Niger, à Zinder, situé sur le tracé Alger – Lagos, la capitale du Nigéria.
S’exprimant, mardi, durant l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le Secrétaire général du Comité de liaison de la Route Transsaharienne signale que cette importante infrastructure routière, de 4.500 km de longueur, « est pratiquement terminée », la dernière section devant, annonce-t-il, être mise en service au mois de juillet prochain.
Soulignant l’intérêt que cette dernière représente pour l’Algérie et les zones Sahariennes traversées, M. Mohamed Ayadi fait part les liens forts et de toute nature qu’elle va contribuer à établir entre l’Algérie et les pays du Sahel (Niger, Mali, Tchad, Mauritanie et Nigéria) avec lesquels, relève-t-il, les liens commerciaux représentent actuellement moins d’1% des échanges globaux, en raison, explique-t-il, de la situation sécuritaire.
Pour mener à son terme ce projet inauguré dans les années 70, l’invité fait part d’une « empathie totale » entre l’Algérie et les autres pays qui y sont associés et avec lesquels, souligne-t-il, « les choses se passent très bien ».
Rappelant que la Transsaharienne est destinée à assurer des liaisons de l’Afrique vers l’Europe et celles à partir du Sahel vers les pays du Maghreb, il observe qu’en offrant des prix avantageux en matière de transport, celle-ci ouvre d’ambitieuses opportunités commerciales à l’ensemble des pays qui s’y trouveront reliés.
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L’Algérie possède encore d’importantes capacités de production de pétrole et de gaz, a affirmé, lundi, le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour.
Il a expliqué que s’il y a eu une baisse de la production d’hydrocarbures, c’est, dit-il, pour respecter les quotas retenus, par respect de l’accord entre les pays Opep et non Opep.
M. Ould Kaddour répondait à une question relative aux chiffres publiés récemment par l’Office national des statistiques (ONS) lequel a fait état d’une baisse de 7,8 % de la production d’hydrocarbures, au 3ème trimestre de 2018, par rapport à la même période de 2017.
Selon lui, même si l’Algérie possède des capacités importantes pour produire du pétrole, elle ne peut le faire aujourd’hui en raison des mesures de limitation induite par l’accord entre les pays pétroliers.
Du plastique à partir du gaz
M. Ould Kaddour a estimé que le pays devrait désormais multiplier sa production de gaz, pour lequel il n’existe aucune limitation de production afin, dit-il, de booster le secteur de la pétrochimie et de le transformer ainsi en plastique et diverses autres produits.A ce titre, il a annoncé la signature, ce mercredi, d’une Convention entre Sonatrach et le groupe Français Total portant création d’une joint-venture dans le domaine de la pétrochimie.
Il a également fait part de la signature d’une Convention avec un groupement Turc, pour le montage financier d’un complexe pétrochimique en Turquie pour produire du Polypropylène, une matière plastique utilisée notamment dans l’industrie automobile, celle des textiles et de la pharmacie.
Commentant la création d’une société de trading, en coopération avec la compagnie Américaine ExxonMobil, M. Ould Kaddour a déclaré que ce projet était en bonne voie.
Du choix d’un partenaire étranger chargé d’assurer la partie technologique du projet intégré d’exploitation et de transformation de phosphate dans la région de Bled El-Hadba (Tebessa), il a indiqué que celui-ci avait été M. Ould Kaddour a indiqué que celui-ci avait été fait.
A noter que ce projet d’exploitation et de transformation du phosphate et du gaz naturel, dont la partie Algérienne détient 51% et la partie Chinoise 49%, concerne le gisement de Bled El-Hadba à Tebessa, la plateforme de Oued Kebrit à Souk Ahras et celle Hadjar Essoud à Skikda.
Mobilisant un volume d’investissement de six (6) milliards de dollars, ce complexe, dont la mise en exploitation devrait intervenir en 2022, permettra la création de 3.000 postes d’emploi directs, alors que ses chantiers de réalisation répartis à travers quatre wilayas assureront 14.000 postes d’emploi.
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Même si la Fédération nationale des éleveurs (FNE) compte 16 000 adhérents parmi les 400 000 éleveurs exerçant cette activité, selon son vice-président, Mezroua Belkacem, au terme du Forum du Courrier d’Algérie, qu’il a animé, hier, l’intervenant a affirmé, toutefois, que « nul ne peut donner le nombre exact des éleveurs», car, explique-t-il, « ils sont en déplacements selon les saisons, à travers une vaste superficie ».
Un état des lieux qui, selon notre interlocuteur, compliquera «l’opération de la vaccination » contre la peste des ruminants, mais également celle de «l’indemnisation, en l’absence, à ce jour du mécanisme et de toute information à ce propos, de la tutelle» a-t-il affirmé. Avançant que la peste des ruminants touche un nombre important des régions du pays, à savoir : « 12 wilayas » à travers le territoire, l’invité du forum a fait savoir que «depuis l’apparition de cette peste chez les ruminants, à ce jour (hier :Ndlr), d’aucun, même pas la tutelle » a-t-il affirmé « ne peut avancer un chiffre exact sur le nombre des têtes perdues» par cette épidémie, qui continue a-t-il poursuivi, « de sévir ».
Cette branche d’activité dans le secteur agricole, n’échappant pas au parasite du marché informel, qui trouve une voie libre, avec la persistance des carences; voire l’absence même de l’organisation de cette activité. alors que la plupart des éleveurs, selon notre invité, connaissent, par la force des années de pratiques et d’expériences, les maladies habituelles auxquelles sont confrontées les différentes espèces de cheptel, telles du mouton, et des vaches. Le virus de la peste des ruminants « ils viennent de le découvrir pour la première fois» a-t-il affirmé.
Alors que la perte de ruminants « a été constatée en août dernier » a-t-il affirmé, sans que les éleveurs concernés, a-t-il poursuivi «n’ont en parlé autour d’eux », une démarche dictée, explique-t-il «par le poids des mentalités d’éleveurs, s’abstenant d’évoquer toute perte, notamment celle causée par une quelconque maladie » a fortement contribué, a-t-il affirmé, «à la propagation du virus». En l’absence d’une architecture d’organisation et de structuration de cette branche importante, notamment en matière de sécurité alimentaire, mission principale de l’activité de l’ensemble du secteur agricole, il dira même qu’ «après l’annonce par le ministre, le 3 janvier dernier, à partir de Djelfa, de l’engagement de l’État à indemniser les éleveurs victimes, les langues se sont délayées et les annonces des pertes chez tel ou tel ont commencé à pleuvoir, même de nos adhérents ».
Estimant, plus loin dans ses réponses aux médias présents, hier, à ce Forum, que le pays compte « 28 millions d’ovins à l’échelle nationale » le vice-président du FNE n’a pas caché ses craintes de voir, dans un avenir proche, l’impact gravissime sur cette richesse et les potentialités que recèle cette branche d’activité, indiquant, dans ce sens, « il y aura de sérieuses difficultés pour remonter la pente » a-t-il lancé. D’autant plus, poursuit-il, que « le rôle des intrus et de l’informel dans cette branche n’est pas moindre » et que celui qui subira le plus les conséquences de ces pertes, « c’est le simple éleveur » avant d’exprimer son pessimisme de voir « ces indemnisations arriver aux concernés» comme ce fut le cas, « pour la fièvre aphteuse ayant touché nos bovins» a-t-il affirmé.
Sur les mesures prises par la tutelle, pour freiner la contagion et identifier les foyers et d’éventuels nouveaux foyers outre la fermeture des marchés, l’invité du Forum a estimé que ces mesures «n’ont pas été efficaces» notamment du fait de la désorganisation prévalant dans cette branche d’activité, de la couverture limitée des contrôles et passages des vétérinaires.
Karima Bennour
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«La maladie épizootique des petits ruminants ne peut être distinguée par nos éleveurs, alors que les services vétérinaires ne peuvent pas faire grand-chose, en l’absence de vaccin» ce qui a contribué, selon Mezroua Belkacem, vice-président de la Fédération nationale des éleveurs (FNE), hier, au Forum du Courrier d’Algérie, avant d’affirmer que c’est «la première fois en Algérie, contrairement à la grippe aphteuse, qui a atteint notre cheptel bovin en 2014. »
Expliquant par la même occasion que : «les vétérinaires ont eu des connaissances théoriques de cette maladie mortelle» et aucun d’eux n’a traité un cas similaire, affirmant que «c’est la première fois que nos éleveurs et les vétérinaires sont confrontés à ce genre de maladie.» Ce qui a rendu, poursuit-il, la tâche «plus difficile pour contenir et endiguer l’épidémie» aux conséquences gravissimes sur le cheptel.
Interrogé sur les causes principales à l’origine des pertes considérables de ruminants chez les éleveurs, Mezroua Belkacem a avoué que «le marché informel de bétail a contribué fortement à la propagation du virus et très rapidement». Aussi, pour le vice-président de la FNE, «les échanges de bétail à travers la contrebande sur nos frontières». Déclarant que «je suis persuadé que des éleveurs commencent à s’intéresser à l’élevage de race de chèvres, qui n’existait pas auparavant, chez nous» et je vous dirais, poursuit-il que «ce genre de race provient de Syrie, se vend à des prix faramineux, après être arrivé en Algérie, via nos frontières avec la Tunisie et la Libye, après avoir traversé l’Égypte».
Ce qui l’amène à ne pas écarter la possibilité de la contamination de nos ruminants, via les réseaux de cette contrebande. Tout en disant que : «les services du ministère de l’Agriculture ont pris des mesures d’urgence avec la décision de la fermeture des marchés de bétail» il rappelle qu’il a été notamment question de «l’interdiction de tout déplacement du cheptel.» a-t-il précisé. Enchaînant, il dira que «le déplacement des éleveurs entre les Hauts-plateaux et les plaines» lors des saisons propres à cette activité, serait à l’origine, a-t-il estimé «à la contamination», avant d’affirmer que ce virus «n’était pas apparu dans les plaines, contrairement aux régions des Hauts-plateaux.»
Notre interlocuteur a signalé que : «même les mouwaline (éleveurs: ndlr) ont une part de responsabilité» puisque, explique-t-il, «le virus n’a pas été annoncé dès son apparition, en août 2018», a affirmé l’invité. Ces «éleveurs préféraient garder le silence, au lieu de tirer la sonnette d’alarme lorsque ils ont vu les ruminants mourir» sans manquer de dire plus loin, que l’absence de réaction, à temps, de ces éleveurs «trouvait peut-être son origine dans l’ignorance.» a lancé notre interlocuteur.
Med. Wali
MEZROUA DÉPLORE LE RETARD «INEXPLIQUÉ » DE L’ARRIVÉE DE VACCINS CONTRE LA PESTE OVINE ET DÉCLARE : La fermeture des marchés de bétail est une mesure préventive
Lors de son intervention au Forum du quotidien «Le Courrier D’Algérie», le S.G de la Fédération nationale des éleveurs (FNE), Mezroua Belkacem a estimé que la mesure mise en œuvre par le ministère de l’Agriculture concernant la fermeture des marchés de bétail à travers le pays est une mesure préventive de lutte contre la peste ovine et la fièvre aphteuse bovine. Dans ce sillage, il a précisé que cette mesure a été prise pour éviter la propagation du virus de ces deux maladies.
Évoquant les moyens de transmission de la peste des petits ruminants qui touche principalement les ovins, le même responsable considère, d’autre part, que l’épidémie s’est introduite en Algérie à travers les déplacements des éleveurs à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Il a en outre précisé que parmi les facteurs qui ont influencé la transmission et l’apparition de la peste des petits ruminants (PPR), la non déclaration des éleveurs de l’infection de leurs bétails : «Ce qui accentue les pertes résultant de cette épidémie», a-t-il indiqué.
Tout en soutenant également que : «la filière «ovins» est mise en danger par la peste des petits ruminants d’autant plus que les vaccins contre cette maladie ne sont pas encore arrivés.» À ce propos, il a affirmé que certains éleveurs s’inquiètent de la propagation de l’épidémie, le fait que leurs bêtes ne sont pas encore vaccinées. Plus que cela il a déploré le retard «inexpliqué» de l’arrivée de ces vaccins contre la peste ovine. Toutefois, il a souligné que ce retard a mis les éleveurs dans le désarroi.
Répondant aux questions qui lui ont été posées, lors du Forum, la même source a notamment rappelé la stratégie de contrôle de la peste des petits ruminants qui doit reposer, selon lui, sur des campagnes de sensibilisation sur cette maladie au profit des éleveurs du bétail pour leur fournir tous les conseils afin d’éviter les risques de propagation de l’épidémie. Et il n’a pas manqué de relever, au cours de son intervention, le rôle des médias dans la sensibilisation sur la maladie.
Le conférencier est revenu ensuite sur les foyers de peste ovine et de la maladie de la fièvre bovine, affirmant, dans ce sens, que 20 wilayas ont été touchées par les deux épidémies s’ajoutant à cela à d’autres maladies touchant le cheptel telle que la gale ovine,… Parallèlement à cela, le S.G de la Fédération nationale des éleveurs (FNE), Mezroua Belkacem a souligné, dans le même ordre d’idées, que c’est la première fois que la peste des petits ruminants a été officiellement reconnue et déclarée en Algérie. Mehdi Isikioune
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Dans son édition du mercredi 9 janvier courant, Le Courrier d’Algérie avait évoqué dans un long papier, premier d’une série d’articles, les nombreuses malversations commises au niveau des agences du PMU, couvertes et passées sous silence aussi bien par les différents responsables de cette entreprise publique que par le syndicat UGTA qui compte parmi les auteurs de ces méfaits de nombreux cadres.
Dans cette livraison, nous allons décortiquer les dettes de la SCHPM et mettre en lumière les pratiques malsaines dans la gestion du fonds des œuvres sociales et par conséquent, descendre en flèche les mensonges éhontés que propage le syndicat auprès des travailleurs et de certains « cadres » nouvellement promus dans le but d’apporter un soutien à l’actuel directeur général, perdu dans sa gestion hasardeuse et quasiment hypnotisé par le secrétaire général de la section syndicale d’entreprise.
Une dette de 10 milliards à combler
Au 31 décembre 2018, le montant de la dette de cet exercice s’élève, à minima, à 53 millions de DA. Sachant que le bilan précédent présentait déjà un solde négatif de plus de 51millions de DA, il s’avère que la nouvelle Direction est dans l’obligation de combler un trou de plus de 10 milliards de centimes afin d’assurer une balance des paiements. Ce qui n’est pas une sinécure au regard des capacités managériales dont est dépourvues Othmane Benslimane qui a étalé, en l’espace de quelques mois, toute son ignorance de la gestion, distribuant à tire-larigot les promotions et les rétrogradations selon les convenances et les désiratas de ses mentors, laissant le sort de cette entreprise publique agonisante aux mains d’un syndicat malfaisant comme nous allons le montrer dans les lignes qui suivent, documents à l’appui.
Ainsi donc, en examinant la structure de la dette de l’exercice 2018, il en ressort que la recette des impôts de Hussein-Dey n’a pas été acquittée. Son dû avoisine les 12 millions de dinars tandis que celui de la CNAS était, au mois de novembre 2018, de plus de 180 millions de centimes. À côté de cela, les différents fournisseurs et autres prestataires n’ont pas encore été payés, à l’image de la Sonelgaz, de l’imprimerie Simpral et de l’entreprise postale EMS. Le montant global de leur dette tourne autour de 140 millions de centimes. Deux autres fournisseurs importants de la SCHPM, qui attendent toujours d’être rémunérés, ne sont autres que les imprimeurs qui fournissent les carnets indispensables aux paris sur les courses.
Sans carnets, pas d’enjeux, donc pas de courses. Ils réclament, ainsi, la somme de 6 318 000,00 DA. Idem pour la fédération équestre algérienne qui n’a pas touché un centime depuis le mois de juin 2018, ce qui la laisse en attente de la bagatelle de près de 1 milliard de centimes. Même les récents retraités de la SCHPM n’ont pas échappé à cette disette maudite. Le montant de leur STC (Solde de tout compte) s’élève à environ 2,2 millions de dinars. Dans ce lot de victimes, figurent également certains parieurs qui ont obtenu la combinaison gagnante mais qui, malheureusement, n’ont pas encore eu le plaisir de goûter au fruit de leur réussite: 3,7 millions de dinars.
Ahurissant! On continue de plumer le parieur et même lorsqu’il trouve le sésame, il doit subir les affres de la mauvaise gestion des responsables de la SCHPM. Ce cas est similaire à celui des propriétaires de chevaux de course de la région d’El Eulma qui a servi comme budget de fonctionnement à l’hippodrome. Plus de 120 millions de centimes, tel est le montant de ces primes des propriétaires utilisé abusivement par la SCHPM à des fins inutiles( réparation du véhicule du directeur de l’hippodrome, paiement des quittances de l’électricité, etc…), au mépris de la loi et même des règles de bienséance. Et, the last but not the least, l’argent prélevé indûment par les responsables de la SCHPM de ce qui est appelé communément le compte dotations et qui avoisine 1,5 milliards de centimes.
En fait, ce compte a été ouvert suite à un accord passé, début 2015, par les propriétaires de chevaux de courses et des responsables du ministère de l’agriculture, du développement rural et de la pêche et consistant à défalquer la somme de 40 000,00 DA des dotations allouées aux courses en les reversant dans ce compte aux fins exclusives de prise en charge de la réfection des pistes sur les différents hippodromes du pays. Ce compte a été totalement vidé, aujourd’hui. Il se trouve que, présentement, les propriétaires sont rémunérés à la tire boulette avec un mois de retard pour les hippodromes les plus nantis et le sort de la paie des travailleurs est laissé au petit bonheur la chance, une situation inédite depuis l’arrivée de Othmane Benslimane à la tête de la SCHPM.
Le syndicat des affaires … à refaire
Les chiffres sont implacables. Les tournées à l’intérieur du pays orchestrées par le secrétaire général du syndicat d’entreprise, Djamel Oudafel, afin de susciter la sympathie et le soutien des travailleurs au directeur général de la SCHPM ne sont que de la poudre aux yeux. Les travailleurs ne sont pas dupes et connaissent parfaitement les agissements de ce responsable syndical. Un simple coup d’oeil à sa fiche de synthèse ou de carrière laisse sans voix les plus téméraires: à trois reprises, Djamel Oudafel a été rayé des listes de la SCHPM et autant de fois réintégré.
Du jamais vu dans les annales du monde du travail ou de l’univers syndical! Détaillons: Recruté comme agent administratif le 21 juillet 1990, il est suspendu de ses fonctions de chef de section sociale et traduit devant la commission de discipline le 21 octobre 2001 pour se voir réintégré à son poste sur intervention de la Fédération nationale des travailleurs du secteur agricole en date du 20 novembre 2001. Le 16 avril 2002, il récidive une première fois et se voit simplement rayé des effectifs de la SCHPM, puis … réintégré.
Une seconde récidive lui vaudra une suspension de ses fonctions pour se voir encore une fois rayé des effectifs de la SCHPM en date du 15 mai 2005. Sur intervention de Mohamed Lalioui, le patron de l’UNPA, il récupérera son poste de travail le 11 septembre 2006. Sa troisième incartade survenue le 24 février 2015 est également sans appel: rayé des effectifs de la société. Toutes les sanctions citées plus haut ont été énoncées suite à la réunion de la commission de discipline conformément à la réglementation en vigueur. Et toutes étaient motivées pareillement: absences répétées et abandon de poste.
Et on appelle cela du syndicalisme! Néanmoins, il sera réintégré en date du 28 mars 2015. Et en juin de la même année, il touchera son solde de tout compte d’un montant de 81 948,36 payé par chèque BADR N° 3488260. Allez comprendre quelque chose! C’est grâce à la connivence du DG de cette époque que ce tour de passe-passe a pu avoir lieu. Et les connivences sont nombreuses comme cela apparaît clairement dans la gestion du fonds des œuvres sociales de la SCHPM.
Là, c’est le summum de l’opacité, des magouilles et des passe-droit les plus condamnables. à la lecture d’un état de rapprochement du compte des œuvres sociales pour l’année 2017, une anomalie gravissime saute aux yeux: le 28 août 2017, Djamel Oudafel, secrétaire général du syndicat d’entreprise UGTA, empoche le montant d’un chèque établi en son nom d’un montant de 130 millions de centimes! Une somme astronomique quand on sait que ce compte est crédité mensuellement d’une quote-part ne dépassant pas les 50 millions de centimes.
De quel droit peut-il se prévaloir dans ce cas de figure pour user et abuser de sa position? Une société à l’agonie peut-elle se permettre ce genre d’écart même si la perception de cette somme collossale coincide avec la période du mariage du secrétaire général du syndicat d’entreprise? Est-ce un prêt social? Non, au vu de la proportion de la somme, d’autant qu’à fortiori, aucun remboursement n’a été effectué à l’heure où ces lignes sont rédigées. Vol, détournement ou dilapidation, c’est à la justice, qui sera destinataire d’un dossier complet, de qualifier la nature exacte de l’acte dénoncé dans ces colonnes. Othmane Benslimane, l’actuel DG de la SCHPM, n’est pas sans connaître cette affaire dans ses plus pointus détails.
Pour preuve, en novembre dernier, lors d’une réunion des cadres dirigeants et pour calmer les ardeurs du directeur des finances et de la comptabilité qui s’est montré intransigeant quant à la presentation du bilan du compte des œuvres sociales, il demanda au secrétaire général du syndicat d’entreprise UGTA de soumettre le bilan en question pour l’exercice 2017 comme gage de garantie afin de pouvoir continuer d’alimenter le compte en question. Un véritable numéro de cirque. Cela n’empêcha pas Benslimane de verser la quote-part du mois de novembre comme si de rien n’était alors qu’aucun brin de bilan ne se profila à l’horizon.
Déjà le 02 juillet 2018, le DFC d’alors, M.Yahou, rappela à son DG, Ahmed Rayane, d’ intervenir auprès du président de la commission des œuvres sociales afin de transmettre à la direction des finances et de la comptabilitéle le bilan 2017 des oeuvres sociales ». À ce jour le statu quo persiste.
21 millions de centimes offerts en matériel d’équitation
Il est plus qu’intéressant de savoir la position de la Fédération UGTA et même de la centrale syndicale dans ce cas d’espèce, et ces royalties empochées par le secrétaire général du syndicat d’entreprise, Djamel Oudafel. Complices ou complaisantes? Ou tout simplement, pas au courant de la chose ? L’avenir le dira.
Comme il nous éclairera sur une autre affaire, celle relative à l’achat de deux lots de matériel d’équitation d’une valeur de 21 millions de centimes et sur le nom des récipiendaires. Le matériel en question consiste notamment en 2 selles, 2 casques pour jockey et cavalier, 2 bridons en cuir, 2 cravaches, 2 mors, 2 paires de gants et 2 paires de bottes. Qui a ordonné l’achat de ce matériel? Il est clair que la connivence entre l’ex-DG Ahmed Rayane et le syndicat d’entreprise UGTA n’est pas étrangère à cet abus de biens sociaux.
Un autre regard sur l’état de rapprochement du compte des oeuvres sociales pour l’exercice 2017 laisse apparaître la réponse à la question précédente. Le 4 juin 2017, ce compte est crédité bizarrement de la somme de 21 millions de centimes le même jour où la quote- part des oeuvres sociales y est versée. La direction, ayant probablement voulu dégager sa responsabilité au sujet de cet achat de matériel, a tenté de manipuler les responsables syndicaux en leur attribuant l’opération en question sur le fonds social. Grossière manipulation puisque la lecture de l’état de rapprochement fait apparaître, à la lumière du jour, cette faille immense. Quelqu’un peut-il nous éclairer sur la destination de ce matériel? Les travailleurs sont-ils au courant de cette offrande ignominieuse?
Pour dire que la philosophie de ce syndicat d’entreprise est aux antipodes des valeurs syndicales et de la défense des intérêts des travailleurs puisqu’il s’en met plein les poches en faisant dans le clientélisme primaire sans se soucier du devenir de cette entreprise qui n’arrive même plus à payer le solde de tout compte de ses retraités. L’état de catastrophe financière de la SCHPM doit être immédiatement déclaré par les plus hautes instances du pays à commencer par le ministère de tutelle qui semble dépassé par la situation au point de laisser à son poste un directeur général, juste bon à tenir une conciergerie, qui bafoue la réglementation en vigueur comme bon lui semble, encourageant les dilapidations (Voir encadré) dans une impunité totale.
Ali Douib (À suivre)
Benslimane dissout la commission de reconstitution des recettes
Dans notre édition du mercredi 9 janvier, nous avions donné de larges détails sur les malversations et les détournements dont se rendent coupables des agents et des cadres du Pari mutuel urbain, une structure sensible de la SCHPM, sans que personne, au niveau de la direction, ne lève le petit doigt. Ces agissements, étayés par des rapports dûment établis par le responsable de la reconstitution des recettes, ont mis en lumière la collusion entre les différents responsables de la SCHPM et ceux du syndicat d’entreprise.
À peine 24 heures après la publication de ces révélations, Othmane Benslimane n’a rien trouvé de mieux, pour protéger les malfaisants, que de limoger le responsable de la cellule de reconstitution des recettes et en l’affectant à la Direction des infrastructures de la SCHPM pour ensuite dissoudre purement et simplement la structure en question. Peut-on se targuer de lutter contre le vol et la dilapidation en dissolvant une structure qui était le vigile de la SCHPM au niveau du PMU?
La question reste posée qui indique tout l’encouragement dont bénéfice la gabégie au sein de cette entreprise publique depuis l’avènement de Othmane Benslimane à sa tête. Aucun directeur général n’avait auparavant touché à cette structure qui, bon gré mal gré, dissuadait un tant soit peu certains agents indélicats de piquer dans les caisses du PMU.
A. D.
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Alors que la ministre de l’Éducation nationale devra rencontrer, au cours de cette semaine, l’ensemble des syndicats de son secteur, afin de tenter de les dissuader de recourir à la grève prévue pour le 21 janvier prochain, ses propos à l’égard des syndicats attisent les tensions. Nouria Benghebrit, qui avait évoqué des divergences parmi les entités syndicales, tout en accusant l’une d’entre elles d’exercer des pressions sur l’État, a affirmé que le dialogue est toujours ouvert.
Une déclaration qui a fait réagir les concernés qui dénoncent des propos graves portant atteinte à l’État algérien. Pour eux, ce genre de discours n’est pas sans conséquences sur le dialogue, notamment, la relation avec la tutelle. C’est le cas du Cnapest, dont le porte-parole a qualifié ces déclarations de «dangereuses», «portant atteinte à l’image de l’État». «Cette déclaration en elle-même porte atteinte à l’image de l’État, et non pas l’acte syndical exercé conformément aux lois de la République», nous a affirmé Messaoud Boudiba. Selon lui, «le Cnapest est un syndicat de dialogue et de concertation», tout en reconnaissant que la ministre a visé le Cnapest dans ses propos.
En ce qui concerne les divergences entre les syndicats, Boudiba a considéré qu’il est «tout à fait naturel de ne pas avoir les mêmes idées». «Chaque syndicat représente une catégorie bien déterminée et le ministère doit faire avec», a-t-il soutenu. «Si nous divergeons sur des points, la solution est dans le dialogue et la négociation et c’est la loi qui va trancher. Mais nous avons toujours respecté les lois de la République», a encore précisé Boudiba. Plus loin, il a indiqué que le dialogue vise à mettre à jour la liste des revendications, tout en réinstaurant la confiance au sein du secteur. Autrement, «ce ne sont pas des divergences ou un changement de revendications, mais plutôt une mise à jour de la liste des revendications».
Pour sa part, Boualem Amoura, secrétaire général du Satef, a regretté, d’emblée, que la ministre n’ait pas cité le nom du syndicat qui exerce des pressions sur l’État, avant de noter que ceci est un aveu de faiblesse. «C’est une déclaration très grave», a-t-il dit, en précisant que «reconnaître qu’un syndicat puisse exercer des pressions sur l’État est un aveu de faiblesse, voire un aveu d’échec». «Cela veut dire que l’État algérien a perdu de son autorité», a-t-il simplement argué. En ce qui concerne les différends entre les syndicats, le SG du Satef a démenti ce constat en précisant que «les syndicats se sont constitués en intersyndicale ce qui prouve qu’il n’y aucun différend entre nous».
S’agissant des dossiers des œuvres sociales et celui du statut particulier, qualifiés de points de discorde, selon la ministre, Amoura a tenu à rappeler que c’est «la ministre qui a pris des décisions unilatérales». «Lorsque la commission mixte, installée pour l’examen du statut particulier, a rendu les résultats de son travail au mois de juin dernier, nous n’avons pas trouvé beaucoup de divergences, bien au contraire, nous sommes arrivés à un consensus», a-t-il expliqué, en regrettant la décision de Nouria Benghebrit de «classer ce dossier, alors que les syndicats s’attendaient à passer à la finalisation».
Pour le dossier des œuvres sociales, Amoura a affirmé, là encore, qu’il n’y a pas de divergences entre les syndicats. «C’est encore la ministre qui a décidé unilatéralement de prolonger le mandat de la commission des œuvres sociales, alors que tous les syndicats étaient unanimes à s’opposer à la décision». Dans tous les cas de figures, Amoura a regretté la déclaration de Benghebrit. «Au lieu d’appeler au calme, la ministre est en train de mettre de l’huile sur le feu», a-t-il déclaré en soulignant que «c’est la politique de diviser pour régner». À noter, les dit syndicats devront se réunir, après la fin des rencontres avec Benghebrit, pour décider du sort de la grève annoncée pour le 21 janvier.
Lamia Boufassa
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L’expansion des épizooties observée ces derniers jours dans plusieurs régions du pays, dont les virus de la fièvre aphteuse et de la peste des petits ruminants ont gravement affecté le cheptel bovin et ovin, voudrait que le Forum du Courrier d’Algérie, dans son édition d’hier, reçoive un représentant des éleveurs, en la personne de Belkacem Mezroua, Vice-président de la Fédération nationale des éleveurs (FNE).
Il était question de répercuter l’état d’esprit mais aussi l’inquiétude qui a gagné les éleveurs et de faire le point sur le développement de ces épidémies animales qui ont décimé «des milliers de têtes de bétail et non pas deux milliers», affirme d’emblée notre invité sans toutefois avancer un chiffre exact.
Ce qui serait de l’ordre de l’impossible selon lui. «Aucune partie ne pourrait donner le nombre exact de bêtes touchées par la fièvre aphteuse et la peste des petits ruminants. Ni le ministère de la tutelle, ni encore moins nous à la FNE», justifie Mezroua qui tente d’expliquer.
«Absence de prise de conscience chez les éleveurs»
«Prenez le cas de la steppe algérienne. Elle s’étend sur plusieurs dizaines de milliers de kilomètres carrés pour pouvoir recenser le nombre des têtes touchées.
Ceci d’un part. De l’autre, vous avez des éleveurs qui se refusent de déclarer les bêtes touchées de peur que les autorités procèdent à l’abattage après constatation. Du coup les éleveurs craignent qu’ils ne soient dédommagés en contrepartie par l’État», a-t-il argumenté sur l’approximation dans l’établissement des chiffres en matière du nombre des bêtes décimées depuis l’apparition de ces deux épidémies animales.
Même pas du côté des 16 000 adhérents de la FNE, on arrive à peine à récolter les données et encore moins de déclaration des propriétaires de bétail victime de cette épidémie. «Pour nous, à la FNE, nous sommes certains que des milliers de bêtes sont mortes à travers le pays. Qu’on parle officiellement par exemple de 2 000 têtes tombées, ce chiffre est recensé dans la seule région de Djelfa. Pareil à Ouled Djellal dans la wilaya de Biskra quelque 2 000 autres têtes ont été tuées par le virus épidémique», le responsable de l’association des éleveurs, qui qualifie la propagation de l’épidémie de «calamiteuse», déplore un chiffre hallucinant. Passons la logique des chiffres, mais donnons quand même les dernières estimations en date du ministère de l’Agriculture. Jusqu’à hier après-midi en tout cas, Kaddour Hachemi, directeur des services vétérinaires parle de 2 800 têtes mortes à travers 17 wilayas touchées.
«Arrivée, le 24 janvier prochain, des premiers lots de vaccins»
Pendant ce temps, et si la menace de la fièvre aphteuse reste moindre puisqu’il y a peu ou prou de «disponibilité du vaccin», celle de la peste des petits ruminants plane au dessus des têtes de bétail et accentue l’inquiétude des éleveurs. Et pour cause, les vaccins se font toujours attendre.
Le ministère de l’Agriculture a promis de mettre à disposition des services vétérinaires du vaccin anti-peste vers la fin du mois en cours.
De son côté, Mezroua, qui s’en tient au dernier engagement fait par la tutelle, les premiers lots de l’antidote devront être reçus au pays le 24 janvier prochain. Toutefois, la campagne de vaccination, «je parle en connaissance de cause et de par mon expérience, l’opération ne devra pas avoir lieu avant le mois de mars prochain», fait savoir le responsable de la FNE, allusion à des retards qui pourraient mettre en danger un cheptel de bétail national riche de 28 millions de têtes ovines auquel s’ajoute quelque 2 millions autres bovins.
Au plan économique, l’orateur évoque une incidence considérable sur 12 wilayas dont les ressources reposent essentiellement sur la richesse animale. «Tout ce monde là sera touché, l’économie nationale et les préjudices aux éleveurs avec. Donc le ministère doit mettre le vaccin à disposition des éleveurs dans les meilleurs délais», avertit et alerte au même temps Mezroua.
«Réunion d’urgence ce jeudi au ministère de l’Agriculture»
Il y a quelques jours, le ministre du secteur, Abdelkader Bouazghi, s’est montré «rassurant quant à la maîtrise de la situation», dans les wilayas les plus affectées par ces deux épidémies animales, à savoir Djelfa, Nâama, El Bayedh, Laghouat, Tiaret, Biskra, M’sila, Tébessa, Sidi Bel Abbès… etc. Mais, la tutelle ministérielle a fini par appréhender le niveau de la menace tant ses services locaux ne cessent de communiquer des bilans quotidiens faisant état de décimation de dizaines de bêtes dans plusieurs régions du pays.
Il est temps, avant que la situation n’échappe à la maîtrise des pouvoirs publics. Si maintenant, comme nous l’a fait savoir la FNE, la peste des petits ruminants apparait pour la première fois en Algérie, il demeure que le virus de la fièvre aphteuse n’est pas étranger pour les éleveurs. A-t-on toutefois retenu des leçons ? Rien ne semble être le cas. Il a fallu bien prévenir au lieu de gérer les conséquences. Aux dernières nouvelles, et selon l’information qui nous a été communiquée, tard dans la journée d’hier, la FNE sera reçue, jeudi prochain, par le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture. Une réunion d’urgence lors de laquelle les deux parties vont faire le point autour de cette épidémie : les vaccins, la procédure d’indemnisation des victimes et autres sujets en lien avec les préoccupations du monde de l’élevage.
«La Tunisie et le Maroc doivent aussi prendre des mesures»
Pour démontrer le niveau de menace de la peste des petits ruminants sur le cheptel ovin, le représentant de la FNE met en garde contre une propagation massive du virus épizootique qui pourrait déborder jusqu’aux pays voisins. Preuve en est, il pose des doutes et emprunte des pistes pour remonter à la source de cette épidémie. Quoique, et dans un premier lieu, il évoque la libre-circulation du cheptel à travers les marchés à bestiaux du pays qui est à l’origine de la propagation de ce virus qui touche pratiquement une vingtaine de wilayas.
«Les déplacements tous azimuts des éleveurs entres les marchés du pays est une cause à la propagation de ces deux épidémies. Il faut savoir que les maquignons issus de 20 wilayas se rencontrent dans les plus grands marchés à bestiaux tel que celui de Ouled Djellal (Biskra), Bougteb (El Bayadh)… etc. Vous imaginez un peu la situation ? Des éleveurs se déplacent sur un rayon de 10 kilomètres à la ronde», a-t-il averti comme pour justifier la décision de fermeture de ces lieux de commerce pendant une période fixée à un mois et demi environ. Il accuse aussi des parties qui seraient derrière les pratiques de contrebande du bétail.
Pis encore, Mezroua n’écarte pas la thèse d’un «complot ou d’une guerre virale» venu d’ailleurs et opéré par delà les frontières pour menacer l’ensemble des pays mitoyens à l’Algérie. Une raison pour laquelle et à l’effet justement de freiner la propagation du virus, il juge nécessaire que la Tunisie et le Maroc décident de mesures qui seraient à même d’arranger toute la région. Outre donc ces mesures qu’il suggère à tous les acteurs intervenants dans cette filière, Mezroua appelle ses compères éleveurs à prendre conscience du danger de telles épidémies.
Le dilemme des indemnisations
Il va sans dire que la question d’indemnisation a fait déjà beaucoup de bruit parmi les éleveurs de bétail. Le responsable de la FNE a lui-même reconnu cet état de fait qui ne passerait pas sans laisser des plûmes. L’opération fera des heureux comme des malheureux. D’ores et déjà, Mezroua a révélé que les conditions éligibles à l’indemnisation des victimes ainsi que la procédure de faire ont été arrêtées par les services du ministère de l’Agriculture. Toutefois, malheur à celui, parmi les éleveurs, qui n’a pas souscrit à une assurance et plus encore ceux qui n’ont pas voulu déclarer les bêtes, à tort ou à raison, décimées par le virus de peste animale et de la fièvre aphteuse.
Farid Guellil
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Le tirage au sort des huitièmes de finale de la coupe d’Algérie de football (Séniors) qui s’est déroulé, dimanche, à l’Ecole supérieure d’hôtellerie et de restauration à Ain-Benian (Alger), a donné lieu à deux grands derbys algérois, entre NA Hussein Dey-MC Alger et Paradou AC-USM El Harrach.
La première rencontre se disputera entre deux grandes formations de la 1ère Ligue professionnelle « Mobilis »: leMCA qui a remporté le match de finale 2016 contre le Nasria (1-0) avec un but signé Abderrahmane Hachoud. Toujours en lice en Coupe de la Confédération de football (CAF), le Nasria tentera d’oublier sa défaite devant le MCA en 2016, tandis que le « doyen » des clubs algériens essayera de parvenir au dernier carré de la Dame coupe. Le tirage au sort a donné lieu également à un autre derby algérois entre Paradou AC (club hôte) et l’USMH qui a éliminé le MO Béjaia.
Par ailleurs, le vainqueur du match des 16es de finale qui se jouera ce jour, entre Amel Bousaâda et l’ES Sétif accueillera en 1/8e de finale l’USM Alger. En cas de qualification de l’ESS, le public algérien verra une belle affiche avec les plus titrés des clubs algériens. Plusieurs rencontres entre des équipes évoluant en 1re et 2e Ligue sont également au programme de ces 8es de finale, avec notamment une rencontre entre L’USM Annaba (ligue 2) et le CA Bordj Bou-Arréridj (ligue 1).
Le MC Oran (Ligue 1) recevra de son côté le NC Meguerra (Ligue 2), une des surprises de cette saison. Pour les autres rencontres, le CR Belouizdad (ligue 1) recevra Sarri Amel Mohammadia évoluant en championnat amateur, tandis que JSM Béjaïa (ligue 2) accueillera Chabab Bouguirat. Le CS Constantine, champion en titre et auteur d’une excellente prestation en Ligue des champions africaine, affrontera la modeste équipe de Rouissat. Le tirage au sort des 16es de finale, qui se jouera en aller-retour contrairement aux éditions précédentes, mettra aux prises l’équipe qualifiée du match CR Belouizdad et SA Mohammadia à celle du match NA Hussein Dey et MC d’Alger, ce qui donnera lieu à « un autre derby algérois », en cas de la qualification du CRB. Le gagnant du match USM Annaba (Ligue 2) et CABB Arréridj (Ligue 1) jouera contre le club qualifié de la rencontre entre l’ES Sétif (Ligue 1) ou l’Amel Bou Saâda (Ligue 2) et l’USM d’Alger (Ligue 1).
En cas de qualification, le CS Constantine rencontrera le qualifié du match MC Oran-NC Magra, alors qu’une fois qualifiée contre la CRM Bouguirat, la JSMB aura à affronter soit le Paradou AC ou l’USM El Harrach. Par ailleurs, cette compétition a vu la sortie du tenant du titre de la coupe d’Algérie, l’USM Bel-Abbès, et la JS Kabylie qui a animé la finale de l’édition 2018.
Les matchs des 32es de finale de la compétition la plus populaire en Algérie se joueront les 21 et 22 janvier, alors que ceux des 16es de finale les 19 et 20 février (aller) et les 26 et 27 du même mois (retour). La dernière rencontre des 16es de finale entre l’ABS et l’ESS se jouera aujourd’hui au stade de Bousaâda.
Programme des 8es de finale (21 et 22 janvier)
1-USM Annaba-CABB Arreridj
2-MB Rouissat -CS Constantine
3-MC Oran-NC Magra
4-CR Belouizdad- SA Mohammadia
5-JSM Béjaïa-CR Bouguirat
6-Paradou AC- USM El-Harrach
7-Vainqueur Amel Boussaâda et l’ES Sétif- USM Alger
8-NA Husseïn-Dey- MC Alger.
Quarts de finale
Deux chocs au sommet en perspective
Le tirage au sort des quarts de finale de la coupe d’Algérie de football, effectué dimanche à l’ESHRA d’Aïn Benian (Alger), pourrait donner lieu à deux chocs au sommet mettant aux prises le NA Husseïn-Dey ou le MC Alger au CR Belouizdad, alors que le CS Constantine pourrait rencontrer le MC Oran. Ces rencontres entre pensionnaires de Ligue 1 pourront constituer les affiches des quarts de finale qui seront disputés en aller et retour afin de garantir le bon déroulement de cette compétition de façon à ce que les chances soient équitables pour les équipes en lice, selon l’instance fédérale.
Le vainqueur de la rencontre CR Belouizdad- SA Mohammadia, comptant pour les 8es de finale sera opposé au vainqueur du match NA Husseïn-Dey- MC Alger, ce qui pourrait donner lieu à une affiche CRB-MCA ou NAHD, alors que le CS Constantine et le MC Oran pourraient se retrouver en quarts de finale, en cas de qualification des deux équipes.
Les rencontres des quarts de finale se dérouleront en aller (19 et 20 février) et retour (26 et 27 février).
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Manchester United a continué dimanche son formidable redressement en s’imposant contre Tottenham (1-0) lors de le 22e journée de Premier League, l’intérimaire Ole Gunnar Solskjaer marquant à Wembley des points précieux en vue d’une prolongation à la tête des Red Devils.
Le duel entre l’ancien buteur mancunien et son homologue Mauricio Pocchettino, considérés tous deux comme les favoris pour succéder durablement à José Mourinho à Old Trafford l’été prochain, a en effet tourné en faveur du Norvégien, grâce à un but de Marcus Rashford en première période et aux multiples arrêts de David De Gea. Solskjaer, toujours invincible après six matches toutes compétitions confondues depuis sa nomination le 19 décembre, n’a pas manqué son premier gros test, pliant mais ne cédant pas sous l’intense pression de Tottenham (61 % de possession et 21 tirs pour les Spurs).
Le MU version scandinave a ainsi pris les trois points lors des cinq dernières journées de Premier League et remonte à hauteur d’Arsenal (5e avec 41 pts), à six longueurs des places qualificatives pour la Ligue des champions. Pour Tottenham, en revanche, c’est un coup d’arrêt. Les « Spurs » (3e avec 48 pts), jusque-là dans la course au titre, semblent désormais bien loin du leader Liverpool (57 pts).
Génial De Gea
Dans le « Temple du football », Solskjaer a pu une nouvelle fois compter sur les deux joueurs qui revivent depuis son arrivée: Paul Pogba et Marcus Rashford. Peinant après une première demi-heure ouverte et spectaculaire, les « Red Devils » sont passés devant grâce à une contre-attaque éclair. Lingard a intercepté, Pogba a lancé Rashford d’une fantastique ouverture et le buteur a cloué Lloris d’une frappe à ras de terre croisée précise juste avant la pause (45+1). Cette semaine, Solskjaer avait comparé le jeune Mancunien à Harry Kane.
Comment lui donner tort ? Sur les cinq matches de championnat depuis la reprise en main par le Norvégien, Rashford a marqué quatre fois, éclipsant complètement la vedette Lukaku, poussée sur le banc. En seconde période, les Londoniens, largement dominateurs, ont poussé pour tenter de revenir au score, mais c’est De Gea qui s’est illustré. Le gardien, meilleur joueur de l’ère Mourinho, a multiplié les sauvetages. Kane (49, 86), Son (66), Alderweireld sur corner (70) puis Alli (73) et Llorente (89) ont tous butté sur le portier espagnol, exceptionnel en fin de match.
Une débauche d’arrêts qui n’a pas masqué l’espace de 45 minutes intenses le travail qui reste à faire pour Solskjaer. Car si le gardien a sauvé la mise des Red Devils pour cette fois, pourra-t-il reproduire une telle performance lors des prochains grands rendez-vous mancuniens ? Le PSG, qui doit affronter MU en huitième de finale de la Ligue des champions le mois prochain, se pose en tout cas la question.
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M. Lamine
Le NAHD tentera d’oublier sa défaite amère subie à Tunis devant le Ahly de Benghazi en Coupe de la CAF, lorsqu’il affrontera aujourd’hui à Bologhine l’USMA en match retard de la 17e journée. Les «Sang et Or» ne veulent pas subir un autre revers en championnat après avoir été défaits à domicile par le CSC la journée précédente.Ils savent qu’ils auront en face d’eux un adversaire plus que jamais décidé à remporter ce derby pour se refaire une santé et consolider sa place de leader du championnat, ce qui lui permettra de reconquérir la confiance de ses supporters. L’entraineur du NAHD, Mohamed Lacète, a mis en garde ses éléments. Sachant d’avance que ses joueurs ne se sont pas encore remis de leur défaite à Tunis, il a vite fait d’entreprendre un grand travail psychologique pour leur remonter le moral.
Face à l’USMA, il composera avec les éléments les plus aptes à tenir leur rôle au sein de l’équipe. «Je ne veux aucun relâchement qui peut nous coûter cher en championnat. Il faut absolument rattraper les points que nous avons perdu devant le CSC», a dit Lacète au cours de la dernière séance d’entrainement de l’équipe. Toutefois, le NAHD pourrait se présenter au stade Omar Hamadi avec une équipe très remaniée par rapport à celle qui a joué à Tunis, car on prête à Lacète l’intention de laisser reposer certains éléments clés de l’équipe type en vue du match retour contre Ahly Benghazi. Déjà, le libéro Laribi et le défenseur latéral Azzi, blessés à Tunis, ne sont pas concernés par le match d’aujourd’hui, alors que beaucoup de titulaires devraient avoir la possibilité de récupérer en vue du match de samedi prochain contre l’équipe libyenne, surtout qu’ils estiment que cet adversaire est largement à leur portée. «Ce ne sera pas difficile de remonter le score et se qualifier au prochain tour de la Coupe de la CAF», disent-ils. Les supporters du NAHD seront certainement en force dans les tribunes pour donner de la voix et soutenir comme il se doit leur équipe.The post NA Hussein Dey: Avec un onze remanié face à l’USMA appeared first on .
Chergui Abdelghani
La lourde défaite du WAT à Béjaïa face à la JSMB samedi a surpris plus d’un, d’autant qu’il s’agit d’un des favoris pour l’accession en Ligue 1. Ce revers face à un adversaire qui se débat dans une crise de résultats, au moment où l’on s’attendait le moins, est tombé comme un cheveu dans la soupe pour une équipe jusque-là conquérante qui justifiait son statut. Est-ce un accident de parcours ?Selon les échos parvenus de la ville de Yemma Gouraya, le match entre le WAT et la JSMB a connu des scènes de violences avant, au cours et en fin de partie par des pseudo-supporters du club hôte, car ceux du WAT n’ont pas effectué le déplacement vu que les relations entre les deux clubs se sont détériorées depuis le match retour de la saison écoulée au stade Akid Lotfi où les Tlemceniens ont barré la route de l’accession au Béjaouis.
Pourtant, ce jour-là, le WAT a joué le jeu, en respectant l’éthique sportive.
Les joueurs, staff technique et dirigeants du Widad, savaient que la partie n’allait pas être facile et s’attendaient à l’hostilité des supporters de la JSMB. «Ce qui s’est passé aujourd’hui ne reflète pas les Béjaouis, car je connais bien cette ville. Mes joueurs sont sortis du match avant même son entame du fait que la déstabilisation a pris le dessus sur le terrain. Les intimidations avant le début de la rencontre ont fait perdre à mes joueurs leur concentration sur le match, d’où cette lourde défaite. Je tiens quand même à féliciter la JSMB pour sa victoire.
Quant à nous, on essayera de rectifier le tir dès les prochaines rencontres, à commencer par le match de la prochaine journée qui nous opposera au MC Saïda au stade Akid Lotfi», avait déclaré en fin de rencontre le coach tlemcenien Fouad Bouali.The post WA Tlemcen: Des circonstances atténuantes appeared first on .
M. Z.
L’ultime match des seizièmes de finale de la Coupe d’Algérie mettra aux prises cet après-midi l’Amel Boussaâda à l’ES Sétif (14h00). Prévue le 31 décembre dernier, cette rencontre avait été reportée suite à la décision du wali de M’sila d’annuler toutes les compétitions devant se dérouler dans la wilaya. C’est l’indécision qui règne entre deux équipes ayant connu des difficultés dans leurs championnats respectifs. En tout cas, ce match s’avère comme une belle opportunité pour l’ABS et l’Entente de se refaire une santé. L’enjeu reste un billet pour les huitièmes de finale dont le vainqueur accueillera l’USMA. Chez les Sétifiens, la préparation a été quelque peu perturbée par les conditions climatiques difficiles ayant obligé le staff technique à programmer les premières séances d’entraînement à salle de l’OPOW de Sétif, avant de reprendre le travail sur le terrain du stade du 8-Mai 1945. Côté effectif, le retour de certains joueurs qui reviennent de blessures tels Aïboud et Sidhoum a réjoui le coach sétifien qui bénéficiera en outre des services de Djabou, Bedrane et autre Nemdil, absents lors du match face à l’USMBA pour diverses raisons.Les «Noir et Blanc» aspirent à faire respecter la hiérarchie devant un adversaire d’un palier inferieur et atteindre l’objectif assigné. Dans l’autre camp, celui de l’ABS, on appréhende les conséquences psychologiques de la lourde défaite concédée vendredi dernier à domicile en championnat devant le NC Magra.
Mais un match ne ressemble jamais à un autre, et les Boussaâdis sont devant un grand défi, celui d’éliminer un ténor de l’élite et de surcroit un spécialiste de la Coupe d’Algérie. Certes, ce ne sera pas une tâche aisée, surtout que l’entraineur Zekri a pris la précaution de mettre ses joueurs en garde pour éviter de sous-estimer l’adversaire.
Les Sétifiens tenteront de bien négocier cette empoignade et arracher la qualification, mais il faudra tout de même se méfier de l’ABS qui n’aura rien à perdre et aura le soutien de son public.
En tout cas, une victoire de l’Entente lui permettra de bien préparer la suite de la compétition avec un enchainement de matches importants, à commencer par la prochaine rencontre face au PAC au stade Omar-Hamadi.
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Mahi Ahmed
Les deux dernières victoires du Rapid de Relizane, bien que laborieuses, ont été acquises au stade Zouggari Tahar, respectivement face à la JSM Béjaïa et au MC Saïda sur le même score. De fait, elles ont permis aux Lions de la Mina de voir plus clair pour la suite du championnat de Ligue 2 professionnelle.En effet, le RCR comptabilise actuellement 27 points, à quatre longueurs du podium et à six points du leader chélifien. L’espoir de jouer l’accession revient dans les esprits de tout le monde : coach, joueurs, dirigeants et supporters. Ainsi, les Relizanais ont entamé la phase retour tambour battant en enchaînant deux succès de suite, en attendant la confirmation lors de la prochaine confrontation at home face à la JSM Skikda, qui revient fort et qui reste elle aussi sur deux victoires consécutives remportées à Mostaganem contre l’ESM et à domicile face à l’ex-leader du groupe, en l’occurrence le MC El-Eulma. C’est dire que cette empoignade sera certainement difficile à négocier. Cependant, les coéquipiers de Zidane ne comptent pas se laisser faire et ne veulent pas s’arrêter en si bon chemin.
La prudence sera toutefois de mise pour éviter toute mauvaise surprise. Alléchés par cette nouvelle perspective qui s’offre à leur équipe, les fans s’apprêtent à envahir les travées du stade Zouggari Tahar pour apporter un soutien indéfectible à leur équipe favorite et lui permettre de gagner ce match pour se hisser vers le haut du tableau.
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Kamel Lezoul
La JSM Tiaret a conservé son invincibilité pendant 44 matches, en prenant en compte bien sûr les 30 rencontres de la saison écoulée en inter-régions et les 14 matches de la saison en cours en division nationale amateurs. L’équipe des Hauts-Plateaux de l’Ouest se retrouve brusquement en chute libre du moment qu’elle en est à sa troisième défaite consécutive. D’abord à Ouargla face au MB Rouissat lors des 32e de finale de la Coupe d’Algérie. Ensuite, c’est face au SA Mohammadia qui lui a infligé son second revers pour le compte du dernier match de la phase aller. Enfin, la troisième défaite consécutive a été enregistrée vendredi passé au stade Bracci de Saïda face au MB Hassasna sur le score de 1 à 0. Conséquences immédiates de ces revers: la JSMT, ce leader qui paraissait supérieur à tous ses rivaux, est rentré dans les rangs à la surprise générale, provoquant un véritable choc au sein de ses milliers de supporters. Et, évidemment, c’est l’un de ses plus dangereux poursuivants qui s’est installé sur le fauteuil de leader, en l’occurrence l’OM Arzew, qui est revenu avec les trois points de la victoire de son périlleux déplacement à Dar El-Beida. Cette régression de l’équipe a soulevé l’ire des supporters, qui accusent directement le staff technique et les joueurs, d’autant plus que tous sont payés au dernier centime. En effet, il faut reconnaître que, pour les supporters, les dirigeants, à leur tête le président Feghouli Hadj Ahmed, ont fait face à leurs responsabilités de façon convenable. Les dernières défaites ont convaincu les fans, lesquels n’ont cessé de répéter que certains joueurs n’ont pas le niveau pour évoluer dans cette division. Aussi, dans ce cas précis, ces derniers n’ont pas épargné le staff technique en lui endossant entièrement la responsabilité de cette régression. Pour eux, et même lorsque l’équipe alignait des victoires, l’entraîneur Khelladi n’a pas été à la hauteur et n’a rien fait pour se préparer à une telle situation. Et pourtant, tous les moyens nécessaires ont été mis à sa disposition. C’est pour cela que les supporters exigent son départ. Ils ne comprennent pas cette subite régression de leur équipe alors qu’elle caracolait en tête avec six points d’avance. A présent, la JSM Tiaret se retrouve au second rang du classement, à un point de l’OM Arzew, un leader solide et très motivé par son actuelle réussite. Certes, rien n’est perdu, étant donné qu’il reste encore quatorze matches à disputer, mais il n’en demeure pas moins que cette régression inquiète au plus haut point les supporters, qui rêvent de voir leur club accéder en division supérieure.The post JSM Tiaret: Une inquiétante régression appeared first on .
Ali Sadji
Cette septième journée qui se déroulera aujourd’hui s’annonce prometteuse avec dans la poule Centre-Ouest le derby de la capitale des Hammadides mettant aux prises l’actuel leader du classement, le NCB, à son voisin du Machaâl de Béjaïa, troisième à trois longueurs mais avec un match en moins. Ce choc s’annonce équilibré entre ces deux formations, d’où l’indécision qui régnera en maitre. Classé en seconde position après sa défaite surprise à M’sila, le GS Pétroliers, vice champion d’Algérie en titre, aura l’occasion de se remettre de ses émotions avec la venue à Alger d’une des lanternes rouges, l’O. El-Kseur, et pourrait se replacer, étant donné qu’il n’accuse que deux points de retard sur le premier avec un match en moins. La seconde lanterne rouge, le PO Chlef, reçoit pour sa part le tombeur du GSP, le RC M’sila en l’occurrence, une rencontre qui s’annonce difficile pour les locaux. Au sein de la poule Centre-Est, où le CRB Bordj Bou-Arréridj a repris le fauteuil de leader, le champion d’Algérie évoluera sur ses terres face à l’ES Tadjenanet, une rencontre qui devrait logiquement tourner à l’avantage du recevant. Par ailleurs, l’ES Sétif effectuera un déplacement problématique chez le voisin, l’EF Aïn-Azel, alors que la lanterne rouge, la JSC Ouled Adouane, sera devant son public face à l’OMK El-Milia, un match difficile pour les locaux.The post Volleyball – Super Division: Un chaud derby à Béjaïa appeared first on .
ALGER – L’Algérie et l’Afrique du Sud ont exprimé, lundi à Alger, leur « satisfaction » quant à la qualité et à la profondeur de leur coopération bilatérale « qui continue de faire preuve d’un dynamisme croissant », indique un communiqué conjoint rendu public à l’issue de la visite de travail en Algérie de la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Mme Lindiwe Sisulu, à l’invitation de son homologue algérien, Abdelkader Messahel.
A cette occasion, les deux ministres ont souligné l’importance de la commission mixte algéro-sud-africaine comme un mécanisme bilatéral à même de renforcer la coopération et le partenariat entre les deux pays, notant que les réunions de cette commission « permettent d’évaluer les progrès réalisés et d’identifier de nouvelles opportunités de coopération dans divers domaines ».
M. Messahel et Mme Sisulu ont souligné, à cet égard, la nécessité de mettre un « accent particulier » sur la coopération économique par le biais d’initiatives en matière de commerce et d’investissement entre entreprises publiques et de partenariats publics-privés.
Les deux ministres ont également convenu de renforcer le cadre institutionnel de coopération en lançant un dialogue stratégique entre l’Algérie et l’Afrique du Sud, dont la première session se tiendra à une date et à un lieu convenus d’un commun accord.
Concernant le terrorisme, l’Algérie et l’Afrique du Sud ont condamné « avec la plus grande fermeté » toutes les formes de terrorisme et d’extrémisme et réaffirmé la « nécessité de renforcer la coopération internationale contre le crime international qui profite du fléau terrorisme ».
Par ailleurs, les deux ministres ont souligné le « rôle central » de l’Union africaine (UA) dans la résolution des crises et des conflits sur le continent et se sont félicités de la convergence de leurs positions sur la gestion et le règlement des conflits en Afrique, en favorisant notamment le dialogue et les solutions pacifiques.
Ils ont également appelé à la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’UA et de son plan d’action, ainsi que de la nécessité urgente de poursuivre l’Agenda 2030 pour le développement durable.
En outre, les deux parties ont convenu de travailler à la revitalisation et à la démocratisation des institutions internationales « pour faire progresser la paix, la sécurité et le développement », réitérant, par la même, leur appel pour que la réforme du système mondial de gouvernance « soit plus équitable et représentative de tous les peuples du monde, en particulier au niveau du Conseil de sécurité des Nations Unies ».
A ce propos, M. Messahel a réitéré les félicitations de l’Algérie à l’Afrique du Sud qui siège au Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membre non permanent pour la période 2019-2020.
Evoquant la question du Sahara occidental, l’Algérie et l’Afrique du Sud ont réaffirmé leur position à l’égard de cette question, à savoir l’exercice du peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination et la décolonisation du Sahara occidental ainsi que le règlement rapide du conflit dans le cadre de la légalité internationale, affirmant qu’après son admission à l’UA, le Maroc est dans l’obligation de respecter les principes et objectifs consacrés dans l’Acte constitutif de l’Union.
M. Messahel et Mme Sisulu ont exprimé le soutien et l’appui de leurs pays aux efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies au Sahara occidental, Horst Kohler pour amener les deux parties au conflit (Maroc et Front Polisario) à poursuivre les négociations avec bonne foi et sans conditions préalables.
*Concernant la question palestinienne, les deux ministres ont fait part de leur préoccupation quant à la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire dans les territoires palestiniens occupés, réaffirmant leur soutien à une solution juste et durable à ce conflit et réitérant le droit du peuple palestinien à un Etat indépendant avec El-Qods comme capitale.
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Célébrée pour la première fois officiellement en Algérie, Yennayer a été cette année l’occasion de découvrir les traditions et l’histoire de cette journée à travers toutes les régions d’Algérie. Aujourd’hui, c’est au tour des algériens résidant aux Etats-unis, plus précisément à Dallas, dans l’Etat du Texas, de nous raconter comment l’ont célèbre Yennayer quand on est loin de l’Algérie.
Samedi 12 janvier ,la communauté algérienne établie à Dallas, communément appelé Dallas–Fort Worth metroplex, s’est retrouvé dans un restaurant de la ville pour célébrer Yennayer. Une réservation de 60 personnes a été faite en premier lieu, mais c’est finalement 80 personnes qui sont venues, parfois de loin, pour participer à l’événement qui a réuni plusieurs familles algériennes.
Afin de rester dans l’esprit de la journée, et pour respecter la tradition, les familles présentes ont apporté des bonbons et autres fruits secs, d’ailleurs, des sachets de friandises ont été distribués aux enfants, parés de tenues traditionnelles amazigh. Une présentation de Yennayer a été projetée afin d’apprendre aux plus jeunes les traditions et valeurs de l’Algérie, et son histoire amazigh.
Dans la continuité de l’esprit de Yennayer, un dîner aux saveurs amazigh a été servis aux convives, qui étaient ravis de se retrouver dans la joie et la bonne humeur pour l’occasion.
Par ailleurs, d’autres événements seront organisés prochainement pour maintenir cette communauté soudée autour des valeurs et traditions algériennes, et aussi pour faire connaître aux plus jeunes leurs origines.
La communauté algérienne établie à Dallas a récemment créé une association, Algerian-American Association of Dallas Fort-Worth, regroupant tous les algériens vivant au nord du Texas. L’association est à but non lucratif, elle a été créée dans but de célébrer les événements nationaux et religieux, d’assister et de guider les nouveaux arrivants qui souhaitent s’installer dans la région de Dallas, et enfin de venir en aide aux familles algériennes en cas de besoin.
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Une bonne gestion passe nécessairement par une bonne communication, c’est un des B.a.ba du manager, mais le président de la Fédération équestre algérienne n’ajoute pas foi à cette notion élémentaire des choses.
De notre côté, on a essayé d’appliquer ce principe basique dans notre travail en lui adressant une demande d’entretien avec lui concernant des faits liés à sa gestion de la Fédération, son bilan financier, ainsi que d’autres sujets dont il est l’axe central du fait de sa position dans la Fédération. En lui ouvrant les colonnes du journal, on lui permettait de donner sa version des faits en relation, ainsi que ses arguments contre ses détracteurs, d’autant plus que plusieurs articles ont été écrits contre lui, incriminant sa « gestion calamiteuse », pour reprendre les propos de leurs auteurs.
En tant qu’organe d’information, on était lié à l’éthique et à la déontologie du métier de journaliste, qui consiste, en premier lieu, de donner la parole aux divers acteurs d’un même sujet, de les écouter et de publier les propos in extenso. Et c’est ce qu’on a fait avec Metidji, loin de tout parti- pris. La demande lui a été faite verbalement, en lui téléphonant directement, avec les mots les plus séants et la bienséance de rigueur, en intégrant le problème dans une perspective de travail quotidien et routinier.
Voilà ce qu’en fut sa réaction : après avoir cherché à connaître l’objet de l’entretien, on lui a répondu qu’il était en liaison avec des articles qui nous sont parvenus incriminant sa gestion, et que nous, en tant que professionnels de l’information, on ne pouvait faire passer de telles déclarations contre lui sans, au préalable, lui donner la parole.
Metidji a commencé par demander un temps de réflexion, aux fins de consulter ses collaborateurs. Dix minutes après, c’est une femme, une journaliste qu’on connaît bien; puisqu’elle travaille à la Maison de la Presse de Kouba, qui appelle pour demander les axes de travail et les sujets à débattre.
Nous avons dit que l’entretien était en relation avec sa gestion et les rapports établis contre lui par les présidents des centres équestres et que par conséquent, un entretien s’imposait. De son côté, elle demande un moment pour lui envoyer ce qu’il en était, parce que Métidji, disait-elle, était en voyage hors de la capitale. On avait bien précisé à la journaliste, qui faisait vraisemblablement fonction de conseillère médiatique officieuse auprès de lui, que les articles en suspens ne sauraient l’être encore longtemps, et qu’il fallait une réponse de lui. La rétention de l’information n’étant pas, elle aussi éthique, ni déontologique.
La journée passe sans aucune réponse ; le lendemain passe, sans qu’on ait la moindre idée sur les dispositions du moment de Metidji. On rappelle la journaliste pour lui demander où en étaient les choses, et elle affirme qu’elle a bien transmis notre demande et que son travail à elle ne dépasse pas cette prérogative. Elle précise en outre que Metidji était en déplacement. à ce moment, pour, comme dit la maxime populaire, « suivre le menteur au seuil de sa porte », on a proposé d’aller trouver Metidji là où il se trouvait afin de lui permettre de ne pas avoir à se déplacer chez nous.
Nous savions que Métidji était à ce moment-là à Mostaganem où il avait déposé une plainte contre un journaliste et un cavalier. Nous avions alors dépêché un journaliste pour couvrir le procès (à l’issue duquel Metidji fut débouté) et, dans le même temps, essayer de « coincer » Metidji pour l’entretien en question. évidemment, vous pouvez deviner que le président de la Fédération équestre ne s’est présenté ni à la première, ni à la seconde audience. Voilà, dans les termes qui reflètent le mieux la réalité, ce qu’il en fut de notre demande d’entretien et ce qu’il en fut de sa stratégie de communication. Sans aucun commentaire…
I.M. Amine
PROFOND MALAISE AU SEIN DE La Fédération équestre Algérienne
Les acteurs dénoncent et condamnent
Les résultats peu reluisants réalisés par les cavaliers algériens lors des rendez-vous internationaux, à l’instar des Jeux méditerranéens, et le niveau des compétitions et des cavaliers, laissent transparaitre une totale absence de prise en charge sur le volet de la formation. C’est du moins ce que reconnaît une grande partie des personnes composant la famille des sports équestres qui attribuent incontestablement la responsabilité à la FEA à l’origine, par ailleurs, de l’intrigante atmosphère, emprunte de suspicion, qui prévaut au sein du monde équestre.
Une situation qui a poussé un grand nombre de cavaliers à quitter le pays pour aller évoluer en Europe. Le manque, voire l’absence de stratégie de communication de la part de la Fédération équestre est un facteur des plus aggravants. Cette rupture entre les dirigeants de la fédération et ceux des centres équestres à contribué, par répercussion, à la naissance de nouveaux conflits à tous les niveaux. Par ailleurs, la mauvaise gestion des affaires de la FEA par les responsables de l’instance fédérale a alimenté une polémique qui ne cesse d’enfler d’une manière exponentielle.
En termes clairs, le malaise est multidimensionnel à telle enseigne que, d’une part, des membres du bureau fédéral décident d’appeler les « tuteurs » à la rescousse et d’autre part, des dirigeants ne cessent de dénoncer les distorsions, les abus, le conflit d’intérêt, l’arbitraire et autres «entourloupes» usitées par les responsables de la FEA. Dans ces entretiens, des responsables de centres équestres, un des 5 membres du bureau fédéral signataire d’une lettre de dénonciation adressée au MJS et un cavalier de compétition nous en parlent.
Entretiens réalisés par D. Mentouri
FAWZI SAHRAOUI, PRÉSIDENT D’HONNEUR DU CENTRE ÉQUESTRE «L’ÉTOILE DE L’EST» ET MEMBRE DU BUREAU FÉDÉRAL DE LA FEA
« Les membres du bureau fédéral n’étaient au courant de rien ! »
-Votre avis sur la gestion de la FEA et sur la situation de la discipline en Algérie ?
-Logiquement je suis concerné de près par la gestion de la FEA étant donné que je suis membre du bureau fédéral.
-Vous avez signé une missive qui a été adressée au MJS et dans laquelle vous avez dénoncé la gestion aléatoire de la FEA, qu’en est-il aujourd’hui ?
-Nous devons nous réunir incessamment pour débattre de la situation. Nous avons rédigé et adressé cette lettre au président de la FEA pour l’inviter à débattre de certains problèmes de gestion mais également afin qu’il nous éclaire sur certaines décisions qu’il a prises unilatéralement sans consulter les membres du bureau.
-Est-ce que le président vous a consulté sur la question relative à la suspension des présidents des centres équestres et est-ce que vous avez cautionné ?
-Nous n’avons été informé que durant l’assemblée générale. Ce qui veut dire que le président a pris cette décision à l’insu des membres du bureau.
-Ne croyez-vous pas que la démarche du président va en contradiction avec la réglementation vu que les présidents des centres équestres suspendus sont des membres de l’AG?
-C’est exact.
-Est-ce que le président de la FEA a évoqué les motifs de ces suspensions et est-ce qu’il a parlé de leur traduction devant une commission de discipline comme le stipule la réglementation ?
-Franchement, aucun motif n’a été évoqué par le président de la FEA concernant la suspension des présidents en question et encore moins d’une quelconque traduction de ces derniers en commission de discipline. Les membres du bureau fédéral n’étaient au courant de rien.
-Il parait que vous avez été suspendus suite à la correspondance que vous lui avez adressée, est-ce vrai ?
-Peut-être qu’il a suspendu certains membres du bureau fédéral mais moi je considère que je suis encore membre du bureau. Honnêtement, je n’ai aucun problème ni avec le président de la FEA ni avec les membres du bureau. Je souhaiterais, toutefois, que la réconciliation s’installe au sein du monde équestre qui connaît quelques perturbations. Je souhaiterais que cette discipline se développe.
Je pense qu’il faut crever l’abcès, assainir et régler tous les problèmes existants pour avancer. Il faut que tous se réunissent autour d’une table et débattent franchement des problèmes. Il faut que le président de la FEA consente à se réunir avec les acteurs du monde équestre pour le bien de la discipline et du cheval. Le président devrait accepter de dialoguer avec les présidents plutôt que les suspendre sans aucune raison apparente. Je pense qu’il est impératif que l’atmosphère s’apaise et que le respect et la convivialité soient réinstaurés au sein de la famille équestre. Il est déplorable de constater le clanisme qui caractérise les relations entre les membres de la famille qui, mutuellement et sans raison apparente, se détestent et se haïssent et versent gratuitement dans la délation.
-Ne croyez-vous pas que ce clanisme à été instauré depuis l’investiture de Metidji M’hamed Zoubir à la tête de la FEA ?
-C’est vrai et c’est dommage. Pour ma part, je tenterai de réunir toute les parties autour d’une table dans le but de les réconcilier afin de remettre les choses en place et repartir sur des bases saines et en toute transparence. Cela serait, à mon avis, plus efficient pour la discipline, les disciples et le cheval.
D. M.
MOHAMED TABBAL, PRESIDENT DU CENTRE EQUESTRE DE TLEMCEN ET MEMBRE DE L’AG DE LA FEA
«La FEA agit en totale contradiction avec la réglementation et la loi !»
-En votre qualité d’ancien cavalier et féru de l’art équestre et du cheval quel est le constat que vous faites sur la gestion du secteur par les gestionnaires de la FEA et par son président Metidji M’hamed Zoubir ?
-Je pense de la même manière que tout le monde et cela est vérifiable sur le terrain, la discipline se dégrade à vitesse grand V.
-Quelle est votre réaction vis-à-vis de la suspension dont vous avez fait l’objet de la part du président de la FEA, au même titre que d’autres présidents de centres équestres ?
-Moi je considère que je ne suis pas suspendu tant il est vrai que je n’ai reçu aucune notification de la part de l’instance fédérale. Donc, jusqu’à preuve du contraire, je ne suis pas suspendu sauf qu’un PV de l’Assemblée générale le stipule et dans lequel, le président de la FEA traite des présidents de centres équestres de «personnes sans foi ni loi», et dans ce cas la justice tranchera.
-Vous voulez dire que vous allez ester le président de la FEA en justice?
-C’est clair que j’intenterai un procès sur la base du PV en question.
-Avez-vous tenté de vous rapprocher du responsable de la FEA pour avoir le cœur net ?
-Avant cette Assemblée générale, j’ai moi-même signé des correspondances pour demander de rencontrer le président afin de débattre de la situation de la discipline et de la fédération, mais en vain. Ce dernier s’est enfermé dans un mutisme qui frise le mépris et nous a totalement dénigrés.
-Avez-vous pensé à entreprendre une autre action ?
-Il faut que le responsable de la FEA fournisse des explications quant à sa gestion mais également sur les suspensions illégales et illégitimes prises à l’encontre des présidents des centres équestres. Il est de notre devoir de l’interpeller à donner des explications et d’accepter de rencontrer les responsables des centres qui sont également des membres de l’AG pour débattre de la situation et de trouver des solutions pour le bien de la discipline et du cheval.
-Vous avez introduit une plainte au Tribunal algérien du sport (TAS) ?
-Un président d’un centre équestre qui est également un cavalier a introduit une plainte au niveau du TAS pour la raison qu’il a été interdit par la FEA de participer aux concours sans aucune raison valable. Une interdiction sur laquelle la FEA avance comme argument la suspension de ce dernier. Une suspension qui n’a pas été notifiée ni par la FEA ni par une quelconque commission de discipline comme ce fut le cas pour les autres présidents. La FEA agit arbitrairement tout en transgressant la réglementation et la loi. Il y a lieu de dire que bien que le TAS l’a rétabli dans ses droits, la FEA persiste dans sa démarche. Je tiens à vous informer que j’envisage d’introduire une plainte en pénal pour les propos injurieux utilisés par la FEA pour décrier les présidents des centres équestres. J’introduirai cette plainte individuellement.
-Dans ce cas, vous ne pouvez pas assister aux Assemblées générales…
-On est des présidents élus et la FEA ne peut pas nous interdire le droit d’assister aux AG tenant compte que les sanctions prises à notre encontre sont en totale contradiction avec la réglementation en vigueur qui stipule que ces sanctions doivent obéir à une procédure définie par la réglementation qui régit également le fonctionnement de la fédération.
-Votre avis sur la gestion des compétitions et du calendrier annuel ?
-L’organisation et la programmation du championnat d’Algérie est un exemple édifiant et révélateur à plus d’un titre. C’est un fiasco total dont la Fédération équestre est tenue pour responsable. Le président de la FEA doit adopter une attitude sereine et responsable et ouvrir les portes du dialogue et non s’obstiner et cumuler les échecs dont les préjudices sont incommensurables pour les pratiquants et pour la discipline en général. L’actuel président doit faire des efforts pour développer la discipline en utilisant les fortes subventions accordées par l’état algérien et non utiliser ces fonds pour l’organisation de manifestations internationales faites sur mesure pour les étrangers. Dans ce sens, il faut vous dire que le bilan moral et financier de l’année 2017 est un véritable cafouillage, de surcroît, maquillé qui n’a rien de comparable avec les bilans élaborés par une fédération digne de ce nom.
-Quelle sont vos impressions sur le mutisme des institutions de l’état suite aux révélations faites par les médias à ce sujet?
-Les institutions ne s’en désintéressent pas, au contraire. Les déclarations faites par le ministre lors de sa visite de travail et d’inspection au centre équestre d’Oran le confirment. à ce sujet, il a indiqué être très regardant en direction des fédérations défaillantes et plus particulièrement la fédération équestre.
Je crois que le MJS ne va pas fermer les yeux sur ces dysfonctionnements et autres malversations relevés. J’espère vivement qu’il passe à l’action pour mettre fin à la dégradation exponentielle que connaît la discipline sous la direction des gestionnaires actuels. L’action du MJS peut nous permettre d’espérer que la discipline puisse connaître un véritable essor et permettra aux cavaliers de progresser en ayant l’ambition d’atteindre des performances.
D. M.
HALIM LEKOUARA, PRESIDENT DU CENTRE EQUESTRE CHP BORDJ EL KIFFAN
«Le président de la FEA baigne dans un conflit d’intérêt au détriment de la discipline !»
-En votre qualité de président et membre de l’assemblée générale de la FEA, quel constat faites-vous de la gestion de l’instance fédérale durant les cinq dernières années ?
-Le constat que je dresse vis-à-vis de la gestion de la fédération équestre algérienne est tout simplement alarmant tant il est vrai que cette fédération active sans bureau fédéral dont 5 membres se sont démarqués et sans aucune commission ou autre. En tant que président de cet ancestral centre équestre dont je suis à la tête depuis une vingtaine d’années, cela me conduit à dire que la gestion de la FEA ne conforte que les intérêts du président, Metidji M’hamed Zoubir. Autrement dit, il est une certitude que ce président verse dans un conflit d’intérêt que la plupart des membres de la famille équestre reconnaît.
Je dois dire franchement que depuis son investiture à la tête de la FEA, il n’a eu pour seul objectif que de mettre en valeur son haras (Hocine El Mansour de Mostaganem) et son élevage et se servir de son poste de président pour se faire connaître au niveau national et international. Il n’a, à aucun moment, prêté un quelconque intérêt à la situation de la discipline et au secteur équin d’une manière générale du fait de l’absence d’un programme allant dans ce sens et du fait qu’il n’est jamais présent lors des manifestations équestres à l’instar des championnats d’Algérie.
Ce dernier à, dès son investiture, trompé la famille équestre en mettant en évidence son désir de propulser l’équitation algérienne et atteindre un haut niveau de performance alors qu’aucune formation n’a été programmée. Le programme de l’actuel président gravite seulement autour de ses propres intérêts. Le bilan moral et financier de ce dernier est hallucinant et révélateur de son échec et je tiens à dire que c’est du jamais vu. Je monte à cheval depuis l’âge de 10 ans et aujourd’hui, un peu plus de 50 ans après, je dois dire que comparativement à ses prédécesseurs, qui ont réalisé des prouesses, l’actuel président a tout bonnement contribué à la régression de la discipline équestre.
Devant ce constat tragique, moi et certains présidents de centres équestres avons tiré la sonnette d’alarme et interpellé le président de la FEA à réviser sa démarche. Mais malheureusement ce dernier à refusé toute forme de dialogue s’obstinant à vouloir gérer en vase clos.
-Est-ce pour cette raison que vous et les autres présidents de centres avez fait l’objet de suspension de la part du premier gestionnaire de la FEA ?
-Ces suspension sont injustifiées et illégales car, d’une part, nous n’avons reçu aucune notification provenant de la FEA et que ces suspensions n’obéissent à aucun texte réglementaire. Ce dernier a agi de son propre chef et d’une manière réactionnaire car ce dernier a estimé que notre appel au dialogue était une injonction alors qu’en réalité, nous n’avions que le désir de proposer des solutions en vue de promouvoir la discipline qui, aujourd’hui, est en totale déconfiture.
Il faut dire que dans la correspondance que nous lui avons adressée, les points qu’elle contient l’on énormément gêné du fait qu’ils touchent à ses intérêts. C’est un président qui méprise les lois et la réglementation du fait qu’il dénigre les correspondances des centres dûment agréés par l’état.
Avec la complicité de son SG Athmane Benslimane, il agit comme si la fédération équestre était son bien personnel. Nous avons interpellé le ministre de la Jeunesse et des Sports afin de mettre fin à cette mascarade qui ne travaille pas pour les intérêts de la discipline et du cheval. Moi et la plupart des présidents, nous ne cautionnons pas la gestion de ce président, en l’occurrence Metidji M’hamed Zoubir qui, de surcroît, entrave les démarches visant l’obtention des subventions allouées par le ministère. C’est une façon, pour lui de décapiter les centres équestres et je trouve cela inadmissible.
-Qu’en est-il du projet de reconstruction de votre centre équestre après sa délocalisation du terrain qui a accueilli la construction de la Grande mosquée à Mohammadia ?
-Lorsque nous avons été délocalisés pour la réalisation de la Grande mosquée, les autorités nous ont octroyé un terrain mais celui-ci ne pouvait être affecté à l’association (centre équestre) et, en ce sens, le wali délégué m’a demandé, en présence de l’ancien SG de la FEA, de faire le choix entre octroyer ce terrain à la FEA ou au MJS.
En réponse à la question, j’ai répondu que ce terrain devait être attribué au MJS.
10 années après, le centre équestre qui compte 250 adhérents et 50 chevaux est encore logé provisoirement au sein des écuries de la SCHPM pour ne pas dire sous les ponts et n’a bénéficié d’aucune aide de la part de la FEA. Pire encore et selon des rumeurs persistantes, le président de la FEA aurait l’intention de s’accaparer le terrain qui nous a été attribué pour y construire le siège de la FEA.
Pour contrecarrer les desseins expansionnistes de Metidji, j’ai adressé une correspondance au président de la République, au Premier ministre, au MJS, au wali d’Alger et à toutes les instances supérieures de l’État.
D. M.
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Puisque tous les éleveurs des ruminants, ayant subi des pertes suite à la maladie épizootique, bénéficient d’une indemnisation totale, selon l’âge du bétail. Les mécanismes que la tutelle compte entreprendre pour procéder à l’opération de l’indemnisation des victimes, y compris ceux qui ne sont pas couverts d’une assurance, demeurent inconnus, et l’épidémie continue son chemin et ce, après près de deux mois de l’apparition de cette maladie !
En effet, les marchés informels de bétail, qui sont importants à travers le pays, ont fortement contribué à l’apparition de cette maladie et à sa propagation, outre des carences relatives au rôle des vétérinaires, qui sont quasi-absents. En bref, la désorganisation de cette branche a rendu la situation plus complexe et fragile à toute apparition du virus ou de la maladie. Pire encore, cette maladie a touché une vingtaine de wilayas et persiste, en l’absence de système de prévention efficace et de système d’alerte, pour une gestion moins chaotique dans ce genre de situation.
Le ministre de l’Agriculture, Abdelkader Bouazghi est revenu sur ce qui frappe les éleveurs, en annonçant, encore une fois, le nombre exact des vaccins attendus, pour sauver ce qui reste, en indiquant, jeudi dernier, «l’arrivée imminente de 400 000 doses de vaccin contre la peste des petits ruminants (PPR)», alors que le nombre des têtes de cheptel décimées, faut-il le rappeler, par cette épidémie, a dépassé le seuil des 2 000 têtes, début mois courant, sur le territoire national.
Il faut souligner, à ce titre, que le ministre a avancé, par ailleurs, que la réception des vaccins se fera à la fin du mois courant. En outre, afin de «stopper» la propagation de ce virus fatal, qui touche les petits ruminants depuis près de deux mois, les services du ministère de l’Agriculture ne cessent d’assurer qu’ils ont pris «des mesures d’urgence» avec notamment la fermeture des marchés de bétail et l’interdiction de toutes formes de déplacement du cheptel. À l’adresse des éleveurs victimes de cette situation gravissime, qui n’est pas sans impact sur cette activité et d’autres secteurs, qui lui sont liés, le ministère de l’Agriculture s’est engagé à «indemniser» les propriétaires, qu’ils «soient assurés ou non», sans plus.
Dans de tels désastres, selon l’expression du ministre, dans une de ses déclarations récentes, il y a une indemnisation, a-t-il poursuivi «à des degrés différents selon l’âge du bétail» et de préciser : «quand les services vétérinaires constatent une perte, l’État soutiendra les éleveurs» avait-il indiqué. Les différentes agences des assurances proposent plusieurs produits dans le cadre de la couverture assurantielle pour aider les agriculteurs à éviter les pertes induites par les catastrophes naturelles, des maladies ou d’épidémies. Alors que malgré la disponibilité de ce type de produits d’assurance, les agriculteurs, en général et les éleveurs en particulier, dans ce cas de figure, peinent à emprunter la voie vers les établissements d’assurances, en l’absence d’une culture assurantielle chez les acteurs de ce secteur, en dépit de nombreuses campagnes de sensibilisation.
Et l’absence de cette culture a profité considérablement à l’activité informelle dans cette filière, d’un secteur stratégique, puisqu’il s’agit de l’Agriculture, secteur qui devait être l’alternative, pour sortir de la dépendance des hydrocarbures. Les victimes non-affiliées à une assurance représentent, sans nul doute, la majorité ; ce qui pose un réel problème pour l’opération des indemnisations, outre les intrus qui tenteront de se greffer, pour en profiter.
Med. Wali
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Aumoment où d’autres victimes sont à craindre à cause de la persistance du mauvais temps qui, selon un Bulletin météo spécial (BMS), s’est poursuivi durant toute la journée d’hier, sur une bonne partie du territoire national, notamment au Centre et à l’Est du pays, le dernier bilan de la Protection civile (PC), parvenu hier matin à notre rédaction fait état de cinq victimes.
Jusqu’à hier matin, depuis samedi, il y a eu un décès sur nos routes, suite à l’accident survenu sur l’autoroute, Alger-Tipasa. Après avoir été heurté par un véhicule léger, un homme a succombé sur place, en tentant de traverser sans mesurer les risques qu’il encourait. Aussi et vu la forte chute du mercure, le laisser-aller de certains citoyens, quant à l’utilisation des appareils de chauffage pour se protéger du froid glacial, a failli emporter pas moins de 25 personnes à cause du monoxyde de carbone, émanant de ces appareils. Ils ont été sauvés de justesse, par les services de la Protection civile, à travers le pays, alors que d’autres ont trouvé la mort.
Le bilan de la Protection civile fait état, malheureusement, de quatre personnes mortes, par asphyxie à l’intérieur de leurs domiciles dont trois dans la wilaya de Mila, et une autre victime à Médéa. Et ce n’est pas tout, car, le communiqué de la PC indique également, que ses services ont opéré pas moins de 2699 interventions, à travers le pays, pour porter secours à d’autres personnes bloquées sur nos routes, à cause du cumul des chutes de neige, la remontée des eaux pluviales, le débordement des oueds, notamment en prodiguant les soins de première urgence aux victimes et malades ou pour procéder à leur évacuation aux différents hôpitaux des régions concernées, durant la période précitée.
Le prix de la bonbonne de gaz flambe
Il faut le dire, cette vague de froid a mis à nu des défaillances et des carences en matière de gestion de ce genre de situation de catastrophe naturelle. Ces dernières années, la saison hivernale, avec ses précipitations et ses chutes de neige, replonge, d’une manière récurrente, les régions enclavées du pays, dans l’isolement ou dans l’impossibilité de s’approvisionner en bonbonnes de gaz et quand c’est possible, il faut la payer à son double ou triple prix. Au niveau des régions sinistrées, la raison c’est que jusqu’à hier matin, et au moment où nous mettions sous presse, elles étaient plus de 30 routes, entre nationales, de wilayas, et communales à être impraticables alors que le même bilan fait état également de huit autres routes restées bloquées à cause de la neige.
Outre les nombreux automobilistes qui se sont retrouvés coincés sur les routes impraticables, des villages entiers, dont ceux situés dans les zones enclavées, se sont retrouvés dans l’isolement total. Les routes impraticables et bloquées à la circulation ont été recensées à Tizi- Ouzou, Sétif, Bouira, Mila, Bordj Bou- Arreridj, Béjaïa et Jijel, selon la même source. Et durant cette vague de froid, les difficultés pour l’achat d’une bonbonne de gaz ressemblent voire dépassent de loin le parcours du combattant, notamment dans les zones montagneuses et enclavées, privées de gaz de ville.
Pour le plus chanceux, quand il arrive à en trouver une, forcée, par le temps glacial et les besoins de sa famille, il l’achète à un prix exorbitant, allant de 600 à 1200 Da. Dans toute crise ou situation difficile, certains ne ratent pas l’occasion pour s’engraisser sur le dos du malheur des autres, alors que son prix réglementaire est fixé à pas moins de 250 dinars. Les habitants de ces régions et villages ont du mal déjà à faire face à cette vague de froid. Ils devront aussi subir les aléas de la large utilisation de la fameuse bonbonne de gaz, pour se réchauffer et aussi pour cuisiner, qui se fait rare, à cause des routes bloquées et l’interruption de la chaîne d’approvisionnement.
Mohamed Amrouni
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