Le président du mouvement El-Islah, Filali Ghouini, a affirmé samedi dans la commune d’El Khroub (Constantine), que les prochaines élections présidentielles de 2019 seront « un appui fort à la stabilité du pays et une preuve de la stabilité des institutions de l’Etat ».
Dans son allocution au centre culturel M’hamed Yazid en marge de l’installation du conseil régional de coordination des wilayas de l’Est de son parti en prévision du prochain scrutin, Ghouini a indiqué que les élections présidentielles du 18 avril 2019 constituent « une opportunité et une étape cruciale pour sécuriser le pays sur la voie du parachèvement du développement global et de la consécration du principe de droit, de la loi et des libertés ».
Le président d’El Islah a réitéré la disponibilité de son parti pour les élections prochaines et pour défendre ses choix et soutenir le président de la République, Abdelaziz Bouteflika s’il confirme sa candidature, estimant que « le nouveau mandat sera pour valoriser les réalisations et acquis et pour parachever les projets programmés et approfondir les réformes politiques, économiques, culturelles et sociales ».
Ghouini a plaidé, dans le même contexte, en faveur de la consolidation de la sécurité et de la stabilité par « la réconciliation nationale » afin que celle-ci « puisse réaliser la totalité de ses objectifs, apporter davantage de cohésion à l’échelle nationale et poursuivre le développement global de tous les secteurs ».
Sur le plan social, le responsable d’El Islah a appelé le gouvernement à prendre davantage de mesures sociales pour « corriger les dysfonctionnements enregistrés » et « mettre en place une politique efficace des salaires tenant compte des divers variables que vit le pays », estimant « nécessaire » d’associer les syndicats autonomes aux réunions tripartites gouvernement/patronat/UGTA.
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Les dernières intempéries ayant affecté la région d’Annaba tout au long des journées de jeudi et vendredi, ont endommagé les installations du téléphérique Annaba – Seraïdi causant la mise à l’arrêt de ce dernier, a-t-on appris samedi auprès de la cellule de communication de L’Entreprise de transport algérien par câbles (ETAC).
Sous l’effet d’un glissement de terrain, un pylône a bougé provoquant la chute d’une télécabine qui avait fini par céder sous la force du vent a indiqué la même source qui a précisé « qu’aucune victime n’est à déplorer » puisque « l’exploitation de cette ligne était suspendue au moment des faits en raison des forts vents qui soufflaient sur la région ».
Une expertise sera effectuée « dans les prochains jours » pour évaluer l’ampleur des dégâts avant le lancement des travaux de réparation de la ligne téléphérique Annaba, Seraidi , selon la cellule de communication de l’ETAC.
La ligne du téléphérique reliant Annaba à Seraïdi s’étend sur une longueur de 4km et assure le transport pour une moyenne de 2000 voyageurs par jour.
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Les leaders de la Coalition juive républicaine (RJC), se sont rendus cette semaine au Maroc dans le cadre d’une visite inscrite sous le signe d’un rapprochement entre Rabat et Tel Aviv pour peser sur la position des Etats-Unis à l’égard de la question sahraouie, a rapporté la presse américaine.
Les leaders de la RJC, un groupe de pression juif américain, ont effectué ce déplacement en compagnie d’autres lobbyistes américains engagés par le Royaume chérifien à Washington, précise al-Monitor.
Au Maroc, la coalition a rencontré le ministre des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita. Une photo de cette rencontre a été d’ailleurs postée mercredi par le président de la RJC, Norm Coleman, sur son compte tweeter.
Cet ancien sénateur du Minnesota, qui travaille pour le compte de la firme Hogan Lovells, a été engagé en 2018 comme lobbyiste de l’Arabie Saoudite à Washington.
Sur cette photo le chef de la diplomatie marocaine apparait également aux côtés de Matt Brooks directeur exécutif de la RJC, d’Ari Fleischer ancien secrétaire de presse de la Maison Blanche, d’Elliott Abrams, ancien conseiller adjoint à la sécurité nationale et d’Andrew King lobbyiste de la firme Glover Park Group, engagée par l’ambassade du Maroc à Washington pour polir l’image du Royaume aux Etats-Unis.
A Washington, la RJC s’est refusée à tout commentaire sur cette rencontre intervenant sur fond de révélations sur une prochaine visite du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu au Maroc.
Selon des médias israéliens, la visite de Netanyahu à Rabat aurait lieu le 30 mars, juste après une visite du Pape François dans le pays africain.
« Mon seul commentaire est que j’ai beaucoup d’amis au Maroc, en particulier parmi la communauté juive, et que je suis heureux de les revoir », a répondu Elliott Abrams aux sollicitations d’al-Monitor.
Abrams a été nommé vendredi par le département d’Etat comme nouvel émissaire des Etats-Unis pour le Venezuela chargé de « contribuer à la restauration de la démocratie » dans ce pays d’Amérique Latine.
Par ce rapprochement, Rabat espère développer des liens plus étroits avec Israël qui lui permettrait de faire une percée auprès de l’administration Trump. Il faut dire que les déclarations du chef du National Security Council, John Bolton, sur le Sahara Occidental, ont provoqué la panique au Maroc.
Le Conseiller à la sécurité de Trump qui s’est dit en décembre frustré par le blocage du processus de paix, n’a pas caché son désarroi face aux entraves qui ont empêché la tenue d’un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental.
Selon les informations recueillies par le site américain, la rencontre de Bourita avec la coalition juive républicaine vise à susciter le soutien d’Israël à la prétendue revendication du Maroc sur le Sahara Occidental.
Rabat a toujours noué des relations étroites avec les lobbys pro-israéliens aux Etats-Unis tel que l’American Jewish Committee (AJC), l’Organisation des fédérations juives de l’Amérique du Nord (JFNA) ou l’influent AIPAC (American Israel Public Affairs Committee).
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Cent un (101) postulants à la candidature à l’élection présidentielle du 18 avril prochain, dont 13 chefs de partis politiques, ont procédé au retrait des formulaires de souscription de signatures individuelles, indique le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire dans un communiqué rendu public samedi.
Selon un bilan provisoire, arrêté samedi à 16 heures, 101 lettres d’intention de candidature ont été déposées au ministère, soit 13 émanant de présidents de partis politiques et 88 de prétendants indépendants, précise le ministère, ajoutant que « les concernés ont pu bénéficier des quotas de formulaires de souscription, en application des dispositions légales en vigueur ».
« Les opérations se poursuivent au fur et à mesure que les demandes sont formulées et se déroulent dans de bonnes conditions », note la même source.
Les présidents de partis politiques qui ont postulé à la candidature à l’élection de la présidence de la République sont Belaid Abdelaziz, du Front El-Moustakbel, Adoul Mahfoudh, du Parti de la victoire nationale (PVN), Ali Benflis, du parti Talaie El Hourriyet, Ahmed Gouraya, du Front des jeunes démocrates pour la citoyenneté (FJDC), Ali Zeghdoud, du
Rassemblement algérien (RA), Guerras Fethi, du Mouvement démocratique et social (MDS), Ali Faouzi Rebaine, du parti Ahd 54, Omar Bouacha du Mouvement El Infitah, Mohamed Hadef, du Mouvement national de l’espérance (MNE), Abdelkader Bengrina, du Mouvement El Binaâ, Salim Khalfa, du Parti de la jeunesse démocratique (PJD), Aissa Belhadi, du Front de la bonne gouvernance (FBG), et Abderazzak Makri, du Mouvement de la société de la paix (MSP).
Le dernier délai de dépôt des dossiers de candidature pour l’élection du président de la République est fixé au 3 mars 2019 à minuit, avait annoncé le Conseil constitutionnel.
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Les participants à la 4e Conférence internationale d’infectiologie, tenue samedi à Oran, ont plaidé pour le développement de la médecine tropicale à travers la création de « conseils voyageurs » pour prévenir les maladies infectieuses transmissibles.
Avec la mondialisation, la facilité de déplacement, la migration clandestine, le voyageur a besoin de conseils en matière de santé d’où la nécessité de créer des centres « conseils voyageurs en Algérie pour parer contre la transmission des maladies », a estimé le chef du service infectieux au CHU d’Oran, Pr Mouffok Nadjet, en marge de cette rencontre scientifique.
Pr Mouffok, présidente de la Conférence internationale d’infectiologie, a fait savoir qu’une telle structure souhaitée à travers tous les régions du pays, n’existe de manière « timide » qu’à l’hôpital d’El Kettar (Alger), déclarant : « Nous voulons développer ce genre de sciences qui entrent dans le cadre de la médecine tropicale et la formation de personnels dans ce domaine pour encadrer les centres de conseils pour les voyageurs au niveau des hôpitaux et des polycliniques ».
« L’Algérie accueille de nombreux voyageurs et nous menons des campagnes de vaccination uniquement pour les hadjis (pèlerins) mais pas dans des centres de conseils voyageurs », a-t-elle ajouté.
Pour faire la lumière sur la médecine tropicale dans le monde, la 4e édition de la Conférence internationale d’infectiologie a organisé un atelier sur les centres « conseils voyageurs » en plus d’une communication abordant les activités de l’établissement public hospitalier de Tamanrasset (extrême sud du pays) dans ce domaine.
Cette 4e Conférence internationale a regroupé quelque 400 experts d’Algérie, de France, de Tunisie, du Maroc, du Mali, du Qatar et d’Egypte pour évaluer et réfléchir sur les maladies infectieuses transmissibles qui constituent une véritable menace dans le monde, et de ce fait une priorité internationale, a souligné le président de l’Association algérienne d’infectiologie, Mesbah Smail, en marge de cette rencontre organisée par l’association précitée, la Faculté de médecine d’Oran et le CHU « Benaouda Benzerdjeb » d’Oran.
Cette rencontre vise à échanger les expériences en matière de lutte contre les maladies infectieuses, a-t-il indiqué, déclarant que l’Algérie jouit d’une importante expérience dans ce domaine.
Pr Mesbah a également insisté sur l’intensification des efforts dans ce domaine et l’importance à accorder à la prévention contre les maladies infectieuses.
Cette conférence, qui sera clôturée dimanche, comporte des thèmes abordant le syndrome immunodéficitaire, les maladies nosocomiales, le traitement de l’infection chez les patients immunodéprimés et l’hépatite virale.
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L’Olympique Médéa s’est incliné sur son terrain devant le Paradou AC le score de (1-0), mi-temps (0-0) en match comptant pour la 19e journée de Ligue 1 Mobilis de football, disputé samedi à Médéa.
L’unique but de la partie a été inscrit par Boudaoui (75e) pour le PAC.
Ce résultat fait beaucoup plus le bonheur du PAC qui remonte à la 5e place avec 27 points,mais enfonce davantage les Médéens installés provisoirement à la 10e place avec 22 pts pour 19 matches joués.
La formation locale a évolué à 10 depuis la 35e minute après l’expulsion de Boussalem.
Le match au sommet de la 19e journée, qui devait opposer à Sétif, l’ESS au MC Alger, n’a pas eu lieu en raison du terrain rendu impraticable par la neige, comme ce fut le cas du match, DRB Tadjenanet-CR Belouizdad, programmé hier vendredi.
Les deux rencontres disputées vendredi s’étaient terminées sur un score nul à savoir: MC Oran-USM Bel-Abbes (2-2) et JS Kabylie-AS Aïn M’lila (1-1).
Cette journée prendra fin dimanche avec deux rencontres à savoir:
NA Husseïn-Dey – CABB Arreridj (15h00) et CS Constantine – MO Béjaia (17h00)
Vendredi 25 janvier:
MC Oran – USM Bel-Abbes 2-2
JS Kabylie – AS Aïn M’lila 1-1
DRB Tadjenanet – CR Belouizdad Non joué pour terrain impraticable (neige)
Samedi 26 janvier:
Olympique Médéa – Paradou AC 0-1
ES Sétif – MC Alger Non joué pour terrain impraticable (neige)
USM Alger – JS Saoura (en cours)
Dimanche 27 janvier:
NA Husseïn-Dey – CABB Arreridj (15h00)
CS Constantine – MO Béjaia (17h00)
Classement Pts J
1). USM Alger 37 18
2). JS Kabylie 36 19
3). MC Alger 28 18
4). Paradou AC 27 19
5). CS Constantine 25 17
6). ES Sétif 24 17
–). JS Saoura 24 17
8). NA Husseïn-Dey 23 17
–). MC Oran 23 19
10). O. Médéa 22 19
11). AS Aïn M’lila 20 18
–). MO Béjaïa 19 18
–). USM Bel-Abbes 19 19
15). DRB Tadjenanet 17 17
16). CR Belouizdad 13 18
NDLR: ce classement prend en considération la victoire de l’AS Aïn M’lila face au CR Belouizdad sur tapis vert (3-0) et la défalcation de 3 points à ce dernier.
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La ministre de la Justice française , Nicole Belloubet, arrivera ce dimanche à Alger avec pour objectif de procéder à la signature d’une nouvelle convention d’extradition entre la France et l’Algérie,indique un communiqué de l’ambassade de France à Alger.
«La garde des Sceaux s’entretiendra à cette occasion avec son homologue sur les différents volets de la coopération judiciaire entre l’Algérie et la France, une coopération riche et fructueuse pour nos deux pays», précise le communiqué.
«Cette visite permettra de fluidifier nos échanges et de faciliter la mise en œuvre de certaines demandes d’extradition, tout en garantissant le respect des valeurs fondamentales de nos deux pays », ajoute la même source.
« Cette visite constituera également pour la Garde des Sceaux l’occasion de rencontrer et
d’échanger avec les acteurs du système judiciaire algérien afin de mieux cerner les enjeux et
les attentes vis-à-vis de notre coopération, et d’échanger sur la modernisation des juridictions
dans le cadre des réformes engagées dans nos deux pays afin de rendre la justice plus proche
des citoyens et de l’adapter aux nouveaux outils numériques.»,conclu le communiqué.
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Là où il n’y a pas de liberté, il n’y a pas d’éthique. C’est en ce sens qu’il faut comprendre l’attitude des médecins ayant examiné et établi un diagnostic sur l’état de santé du président Bouteflika en 2005, comme en 2014, y compris le médecin qui a établi le certificat de bonne santé pour l’élection présidentielle de 2009 et de 2014. S’il est vrai que nous devons tout mettre en œuvre afin de préserver la vie privée de la personne, de son secret médical et de la préserver de toute discrimination, car le respect de tels principes contribue à l’instauration d’un indispensable climat de confiance et de respect de l’éthique de la profession, il n’en demeure pas moins que, quand il s’agit d’un homme en charge d’une lourde responsabilité comme celle d’un président de la République, présenter honnêtement les réalités parfois aux limites du secret d’État, c’est permettre de mieux identifier et qualifier l’état de santé et de gouvernance de celui qui est ou qui sera en charge de gouverner la nation. Le rôle fondamental du médecin est de soulager les souffrances de ses semblables, et aucun motif d’ordre personnel, collectif ou politique ne pourra prévaloir contre ce noble objectif. Lorsque le médecin est le seul témoin impartial, peut-il se soustraire au devoir de dire la vérité, sans pour autant porter atteinte à l’éthique du secret médical et porter atteinte à la dignité de la personne ? Le secret médical autorise-t-il, voire justifie-t-il certains renoncements ou dissimulations ? En situation d’exception, le médecin peut-il pour autant enfreindre les règles du secret médical et remettre ainsi en question un principe dont on connaît la valeur et la pertinence ? Mentir dans certains cas précis, comme ce fut le cas pour la délivrance du certificat de bonne santé au président-candidat Bouteflika, cela équivaut à un parti pris incompatible avec la neutralité imposée par la profession et l’éthique qui la régit. Cela équivaut également à prendre position pour un homme, un pouvoir, une conjoncture, une politique. Ce mensonge, ou ce “FAUX” établi par le médecin soignant restera un parjure suprême ; un mensonge qui a couvert une situation extrêmement préjudiciable pour la nation en lui faisant courir des risques graves. Cela n’est rien d’autre qu’une attitude empreinte de lâcheté et d’irresponsabilité. Je pense qu’au regard d’une situation pareille, la maladie du chef de l’État, nous gagnerons à trouver le courage de repenser le secret médical dans sa signification supérieure au service d’une personne ou de la nation ? Telle est la question qui mérite réponse afin que ce genre de scénario ne puisse se reproduire. Nous pensons que pour la charge de président de la République, le certificat médical devra être établi par une commission médicale indépendante pour tous les candidats, et non pas par le médecin particulier de tel ou tel candidat et que les résultats comme pour les biens doivent être communiqués à l’ensemble des citoyens. Enfin, nous portons deux accusations au médecin qui a délivré le faux certificat d’aptitude à la fonction présidentielle au candidat Bouteflika :
1- Il s’agit manifestement d’une fausse attestation, vu l’état de santé du président.
2- Non-assistance à personne en danger, car il s’agit bien d’un malade qui aurait nécessité des soins avec une longue mise au repos incompatible avec la charge d’un président de la République !
L’Algérie s’apprête à vivre une étape que d’aucuns qualifient de cruciale, celle des élections d’avril 2019, la probabilité que le président Bouteflika se représente pour un cinquième mandat n’est pas écartée, malgré son état de santé déplorable, et encore plus diminué qu’en avril 2014. En votre âme et conscience, docteur, allez-vous refaire le faux pour 2019 ? Le peuple algérien, les nations étrangères, les nantis et les moins nantis nous observent, le jour où votre nom sera connu…
Dr M. M.
(*) Membre de l’Observatoire citoyen algérien (OCA
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Aboudjerra Soltani, qui a officiellement attesté de son désintérêt à se porter candidat à la candidature au nom de son parti, laisse la voie libre au président Makri.
Le madjliss echourra (conseil consultatif) du Mouvement de la société pour la paix (MSP) dont les travaux de la session ordinaire se sont ouverts, hier, devra, sauf revirement de dernière minute, acter la candidature du président du parti, Abderrezak Makri, à la présidentielle d’avril prochain. Cette option se précise d’autant plus que le seul et unique concurrent de M. Makri au sein du parti, à savoir Aboudjerra Soltani, a décidé, officiellement, de se retirer de la course à la candidature.
Dans une déclaration écrite distribuée aux journalistes en marge des travaux du madjliss echourra, M. Aboudjerra a justifié son retrait, notamment, par le flou qui entoure cette présidentielle. “Le flou qui entoure cette présidentielle n’encourage aucun sérieux prétendant à se porter candidat”, a-t-il écrit, expliquant que sa décision a été prise après avoir, dit-il, consulté “individuellement et de manière directe” un certain nombre de hauts responsables proches du sérail. Il précise avoir fait exprès de tenir secrète sa décision jusqu’à ce jour précis pour, explique-t-il, ne pas perturber la session du madjliss echourra, mais aussi afin d’éviter toute spéculation médiatique. Son discours sonne, néanmoins, comme un aveu de faiblesse devant le clan Makri qui s’est davantage renforcé au sein de cette formation depuis, notamment, le 7e congrès du parti, tenu en mai 2018. Conforté par ses soutiens, M. Makri, lui, ne jure, depuis déjà plusieurs jours, que par la participation du MSP à la présidentielle. C’est dans ce sens qu’il a, en effet, exhorté, hier, le madjliss echourra, même s’il a évité de faire part de son ambition personnelle, à lui accorder et le conforter dans ce choix. “Aujourd’hui, vous êtes face à une responsabilité historique. Vous représentez une chance pour l’Algérie et la démocratie. Le MSP est plus que jamais concerné par l’élection présidentielle. Cette élection n’est pas une occasion pour accaparer le pouvoir, mais plutôt pour sauver le pays”, a-t-il tonné dans la salle arrachant des applaudissements à ses partisans, visiblement majoritaires. “Oui ! Nous sommes concernés par la présidentielle du 18 avril prochain. Ceci, d’autant plus que certains veulent nous écarter de cette compétition. Mais, nous dirons à ces gens-là, que personne ne pourra nous écarter”, a-t-il juré, en soulignant que le MSP participera “avec son propre programme et ses structures”. “Nous sommes prêts à entrer en compétition avec notre programme et l’ensemble des structures de notre parti”, a-t-il martelé en réitérant sa conviction que seul le consensus national sortira le pays de la crise.
Dans son élan pour convaincre les membres du madjliss echourra de lui donner le quitus de se porter candidat à la présidentielle, le chef du MSP a joué, par ailleurs, sur le fait que la candidature de Bouteflika pour un 5e mandat ne se précise pas à présent. Mieux, il se dit convaincu que “personne ne sait si Bouteflika se portera candidat ou non à cette présidentielle”.
Pour M. Makri, l’exacerbation de la crise au sérail serait, “essentiellement, due à la maladie du président”. À moins que ces dernières décisions unilatérales se retournent contre lui, le quitus du madjliss echourra est quasiment acquis à M. Makri. Visiblement conscient de cette réalité, il s’est, d’ailleurs, retrouvé presque obligé de présenter ses excuses au madjliss echourra par rapport, notamment, à son appel, après consultation du frère du chef de l’État, Saïd Bouteflika, au report de l’élection présidentielle.
Farid Abdeladim
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Pas moins de 1.207.539 emplois directs ont été créés grâce au financement de 532.451 micro-entreprises depuis le lancement des dispositifs de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) et de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC), a indiqué samedi à Alger, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali.
Le ministre, qui intervenait à l’ouverture de la rencontre nationale des Directeurs de wilayas des dispositifs ANSEJ et CNAC, a précisé que pour la seule année écoulée, 22.450 emplois directs ont été créés, au lancement des projets, grâce au financement de 9.009 micro-entreprises, dont 5.535 dans le cadre de l’ANSEJ ayant permis la création de 13.852 emplois.
Ceci, sachant que le financement de l’ensemble des projets de l’ANSEJ en 2017 (4.406) s’est effectué à travers les remboursements des crédits, alors qu’en 2018, les projets financés par ce moyen ont constitué 74 % de la totalité des micro-entreprises créées. Le remboursement des prêts accordés dans le cadre de ce dispositif a été, quant à lui, de l’ordre de 84% en 2018, a-t-il ajouté.
S’agissant de la nature des activités, le ministre a fait état du « recul » des services, passant de 86 % de l’ensemble des projets financés en 2011 à 20% en 2017 puis à 17 % en 2018 et ce, dans le cadre de l’ANSEJ. En revanche, les projets se rapportant à l’agriculture, la pêche, les travaux publics et l’industrie ont enregistré une évolution, passant de 31 % en 2011 à 67 % en 2017 puis à 69 % en 2018.
Quant au profil des bénéficiaires des crédits en question, le ministre s’est réjoui que la part des diplômés du secteur de la formation professionnelle soit passée de 16 % en 2011 à 61 % en 2018, alors que celle des universitaires est passée de 7 % en 2011 à 36 % en 2018.
Abordant le volet inhérent au taux de financement, M. Zemali a affirmé que, pour l’ANSEJ, l’ensemble des projets financés à hauteur de 5 millions de DA a représenté 83 % du total des projets, dont 10 % avec un montant inférieur à 1 million DA, 26% avec des montants compris entre 1 et 2 millions DA, 46 % financés entre 2 et 5 millions DA et 17 % financés entre 5 et 10 millions DA.
Pas de « poursuites judicaires » contre les bénéficiaires Tout en réaffirmant que « la majorité des jeunes bénéficiaires de crédits ont déjà remboursé ou sont en train de le faire et, pour certains par anticipation », M. Zemali a, par ailleurs, tenu à « démentir les rumeurs » faisant état de « poursuites judiciaires » à l’encontre de ceux qui n’ont pu rembourser leurs prêts, dans les délais réglementaires, notant que les services de son département ministériel œuvrent « en concertation avec les responsables des banques à aider les jeunes à trouver des solutions pratiques à leurs difficultés ».
Le ministre a réitéré « la disponibilité » des pouvoirs publics à « accompagner » les jeunes à travers des dispositions « qui ne contredisent pas la logique économique » sur laquelle se basent ces dispositifs, citant le « rééchelonnement » du délai de remboursement ainsi que la « révision » des pénalités de retard et des taux bancaires.
Dans ce sens, il a convié les concernés à se rapprocher des services de l’ANSEJ et de la CNAC afin de pouvoir « relancer » leurs activités, considérant, toutefois, que le « plus important acquis » réalisé grâce à ces dispositifs a été d’inculquer aux jeunes « l’esprit d’initiative, d’entrepreunariat et d’audace ».
S’adressant aux responsables locaux en charge de la mise en œuvre de ces deux dispositifs, il les a convié à encourager l’emploi des jeunes et la création de micro-entreprises, tout en prenant en considération « les moyens économiques ainsi que les besoins » de leurs wilayas respectives.
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Les effets associés à la production alimentaire industrielle comme la pollution de l’air, de l’eau et l’exposition aux pesticides, pourraient entraîner le décès de 5 millions de personnes par an d’ici 2050, révèle la Fondation Ellen Mac Arthur, une association caritative britannique.
Dans son rapport « Cities and Circular Economy for Food », publié en marge du Forum économique mondial du Davos, Fondation Ellen Mac Arthur souligne que ce chiffre représente le quadruple du nombre de morts causés à l’échelle mondiale par les accidents de la route.
Pour ne pas en arriver là, le système alimentaire actuel devrait opter pour une production circulaire en lieu et place du mode actuel de développement linéaire (extraire, fabriquer, jeter), qui présente des impacts économique et environnemental importants.
En effet, l’industrie agroalimentaire génère actuellement le quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ainsi qu’un manque à gagner de 5,7 trillions de dollars à l’économie mondiale, en raison de ces dégâts environnementaux et humains.
En outre, le tiers de la production alimentaire, d’une valeur de 1 trillion de dollars, est actuellement gaspillée alors même que 821 millions de personnes souffrent de la faim, d’après l’Organisation des Nations Unis pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
L’approche circulaire mise en avant, veut préserver les ressources naturelles et optimiser leur utilisation avec pour fondements : la réduction du gaspillage, la réutilisation des matières premières et des produits dérivés.
Les villes devront être au cœur de ce changement dans la mesure où elles absorberont 80% de la production alimentaire mondiale d’ici 2050. « Ce que nous mangeons importe mais les conditions dans lesquelles cela est produit sont encore plus importantes. Vous pouvez très bien manger mais être exposé aux impacts négatifs liés au processus de production. », a confié à la Fondation Thomson Reuters, Clémentine Schouteden, directrice du rapport.
D’après l’organisation, le système circulaire pourrait rapporter environ 2,7 trillions de dollars par an à l’économie mondiale, d’ici 2050.
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La limite d’âge fixée pour bénéficier des facilitations et avantages du dispositif de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC), sera prolongée et passera de 50 à 55 ans, a annoncé samedi à Alger, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali.
« Il a été décidé de prolonger l’âge fixé pour bénéficier du dispositif de la CNAC à 55 ans au lieu de 50 ans. Une proposition d’amendement des textes réglementaires régissant ce dispositif a été approuvée récemment, en attendant la publication du décret présidentiel dans le Journal officiel », a précisé le ministre.
S’exprimant à l’ouverture de la rencontre nationale des Directeurs de wilayas des dispositifs ANSEJ et CNAC, il a indiqué que cette nouvelle mesure permettra aux personnes de cette tranche d’âge (55 ans) de « bénéficier » des facilités et des avantages octroyés par la caisse, en mettant à profit leurs « expériences et compétences professionnelles » dans leurs propres micro-entreprises.
Il a convié, à ce propos, les responsables locaux en charge de la mise en œuvre des deux dispositifs à « informer » les jeunes et les chômeurs sur les récents amendements inhérents au fonctionnement de ces derniers, ainsi qu’à « renforcer » la collaboration entre ces mécanismes en vue d’ »unir leurs efforts » dans le sens d’une « utilisation rationnelle des moyens matériels et humains » mis à leur disposition.
En données chiffrées, le ministre a fait savoir que grâce au financement de 3.474 micro-entreprises en 2018, le dispositif de la CNAC a contribué à la création de 8.598 emplois directs, au lancement des projets, avec un taux de remboursement estimé à 62%.
Ces remboursements, s’est-il félicité, ont permis le financement de 40% des projets inscrits au titre de l’année écoulée, sachant que ceux relevant du secteur de l’agriculture sont passés de 3% en 2011 à 46.3% en 2017 puis à 51.8% en 2018, tandis que les activités liées à l’artisanat ont également connu une hausse, passant de 2.2% en 2011 à 21.2% en 2018.
En revanche, le nombre de projets créés dans les services (dont les transports) a connu une baisse, passant de 87.5% en 2011 à 13.2% en 2017 puis à 9.8% en 2018, a-t-il poursuivi.
S’agissant des montants des crédits octroyés dans le cadre de la CNAC, M. Zemali a fait savoir que 82.37 % des projets créés depuis le lancement de la caisse ont été financés à hauteur de moins de 5 millions DA.
Par ailleurs, 25.4% des projets ont été dotés de prêts allant de 1 à 2 millions DA, 24.99% entre 2 et 3 millions DA alors que 3% de la totalité des projets seulement ont bénéficié de crédits de plus de 9 millions DA, a-t-il avancé.
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Le tirage au sort de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019 de football, prévue en Egypte, aura lieu le vendredi 12 avril, a indiqué le porte-parole de la Fédération égyptienne (EFA) Ahmed Medjahed, cité samedi par les médias locaux.
L’Egypte s’est vu attribuer le 8 janvier dernier l’organisation de la 32e CAN (15 juin – 13 juillet), en remplacement du Cameroun, recalé par la Confédération africaine (CAF) en raison du retard accusé dans les travaux des stades devant abriter le tournoi.
L’Egypte, qui avait déjà abrité le plus grand tournoi footballistique en Afrique à quatre reprises (1959, 1974, 1986 et 2006), a été préférée à l’Afrique du sud, pays hôte en 1996 et 2013.
La 6e et dernière journée des qualifications se jouera le week-end du 22 et 23 mars prochain. L’Algérie, versée dans le groupe D, a composté son billet pour la phase finale à l’issue de sa victoire le 18 novembre face au Togo à Lomé (4-1), à l’occasion de la 5e journée.
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Un terroriste, qui a rejoint les groupes terroristes en 2011, s’est rendu vendredi aux autorités militaires de Tamanrasset en possession d’une mitrailleuse de type Dictariov et une quantité de munitions, indique samedi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce aux efforts fournis par les Forces de l’Armée nationale populaire, un (1) terroriste s’est rendu, le 25 janvier 2019, aux autorités militaires de Tamanrasset/6ème RM, en possession d’une (1) mitrailleuse de type Dictariov et une quantité de munitions », note le communiqué, précisant qu’il « s’agit du terroriste ‘DICHILI Dammi’, dit ‘El-Nacer’, qui a rejoint les groupes terroristes en 2011 ».
« D’autre part, et grâce à l’exploitation de renseignements, un autre détachement de l’ANP relevant de la même Région, à découvert une cache d’armes contenant un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et un chargeur de munitions », conclut la même source.
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Le Secrétaire général (SG) de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli a salué, samedi à Alger, la convocation du corps électoral pour la présidentielle du 18 avril, se félicitant du respect des rendez-vous électoraux permettant au peuple algérien d’exercer sa souveraineté populaire.
Intervenant à la clôture de la réunion du Conseil national du parti, M. Sahli a mis en avant « l’attachement du président de la République, Abdelaziz Bouteflika à la stabilité et la pérennité de la construction des institutions de l’Etat, une construction qui considère le respect de la volonté du peuple ». Le même responsable a plaidé pour que l’étape prochaine soit « une opportunité pour consacrer une vision réformatrice globale et une transition fluide et continue entre les générations ».
M.Sahli a réitéré la position de principe de sa formation politique « en faveur de la continuité et en appui au chef de l’Etat dans le but de sauvegarder les acquis réalisés, pallier les défaillances enregistrées, redresser le processus du développement économique et social, approfondir les réformes, consacrer l’exercice démocratique et renforcer l’Etat de droit ».
Dans son rapport final, le conseil national a chargé la direction du parti d’entamer l’ensemble des procédures de participation du parti à la Présidentielle, notamment à travers la collecte des signatures, le suivi des développements prévalant sur la scène politique et électorale, la finalisation des concertations avec les principaux partenaires politiques, en vue d’atteindre le principal objectif escompté du parti vis-à-vis de la présidentielle du 18 avril prochain.
L’ANR a invité les partenaires politiques de l’opposition à « contribuer sérieusement et efficacement à la promotion du débat politique et au succès de la prochaine échéance, notamment à travers la présentation des programmes de leurs candidats ».
M.Sahli a exprimé « son mécontentement et son rejet de toute tentative prétendant défendre la citoyenneté en interdisant aux citoyens d’exercer leur droit constitutionnel de se porter candidats, ou en privant les Algériens souverains de choisir librement leur président lors de la prochaine échéance électorale ».
Se félicitant « des clarifications émanant du commandement de l’Armée populaire nationale (APN) à travers lesquelles l’institution militaire a exprimé son entière disponibilité à réunir les conditions sécuritaires à même de mener à bien la prochaine échéance présidentielle, l’ANR a rappelé l’engagement républicain du commandement de l’ANP qui a affirmé à maintes reprises que cette importante institution ne s’écartera jamais de ses missions constitutionnelles et qu’elle respectera ses engagements ».
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Pas moins de 50 exposants prennent part à la troisième édition du salon du bâtiment et des travaux publics du Sud « Batisud-2019 », ouvert, samedi à la salle omnisports du quartier « Tikssebt » de la ville d’El-Oued.
Cette manifestation économique et commerciale se déroule avec la participation des promoteurs et entreprises de réalisation locales et nationales versées dans le bâtiment et travaux publics, des intervenants de tous les métiers liés au bâtiment, dont, la menuiserie, l’outillage, la décoration, les espaces verts, la gestion des déchets et les énergies renouvelables.
Ce salon regroupe aussi des opérateurs représentants des compagnies étrangères en Algérie, ainsi des organismes d’assurance et de réassurance, pour vulgariser, leurs prestations liées notamment aux mécanismes de soutien et de facilités accordées concernant l’entrepreneuriat et la création des entreprises industrielles.
Les stands de ce salon exposent des modèles des matières premières, le matériel des BTP, d’électricité-bâtiment et les divers produits et potentialités des entreprises nationales, privées et publiques, notamment la disponibilité quantitative et qualitative des matières premières de construction, leur permettant de satisfaire les besoins en la matière du marché national, et éventuellement l’exportation vers l’étranger, et contribuer, par conséquent, à propulser la cadence du développement et la diversification de l’économe nationale hors-hydrocarbures.
Ce salon, constituant également une vitrine sur les potentialités et opportunités d’investissement offertes par le secteur des BTP et les besoins et préoccupations des investisseurs, sera mis à profit par les opérateurs économiques pour échanger les expériences notamment en production et exportation, ont indiqué les organisateurs.
La 3ème édition du salon du bâtiment et travaux publics du Sud « Batisud » (26-29 janvier) est organisée par la société des foires et salons « Souf-Foires » d’El-Oued, en coordination avec l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex).
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Jeudi, les cours du pétrole se sont offert des écarts tels qu’il devient extrêmement spéculatif de prévoir de quoi sera fait demain. Des cours influencés par l’incertitude de la conjoncture dont la dernière en date, la situation incertaine que traverse le Venezuela, conjuguée aux habituelles donnes en provenance des Etats-Unis concernant les stocks, et puis les projections sur le futur proche d’un marché que les Américains n’ont pas fini de tenter de troubler.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a reculé de 5 cents pour finir à 61,09 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, à la clôture de jeudi, alors que quelques heures plus tard sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light Sweet Crude (WTI) pour la même échéance a gagné 51 cents à la clôture pour afficher 53,13 dollars. Une tendance du marché qui s’est prolongée hier en Asie, faisant ainsi peu cas de l’augmentation des stocks aux Etats-Unis, les acteurs étant plutôt sensibles à l’incertitude régnant au Venezuela, cet autre acteur majeur du marché mondial du pétrole. Toutefois, à la petite tendance haussière à l’ouverture, hier en Asie, a succédé une stabilisation du marché puisque à l’augmentation des stocks américains – facteur pouvant faire baisser le cours – était opposée la crainte de l’explosion au Venezuela, incidence du genre à faire monter le prix de l’or noir. Ainsi, en milieu de journée de vendredi donc, les cours retrouvaient une certaine stabilité en Europe, le baril de Brent de la mer du Nord, livraison en mars, était en hausse de 2 cents par rapport à la clôture sur le marché londonien tandis qu’à New York, le baril de WTI, échéance de mars également, montait de 19 cents.
Une conjoncture qui intervient à un moment charnière pour le marché pétrolier actuel et dans un futur très proche. Parce que, en plus de la fort probable récession économique mondiale qui devrait être entérinée cette année, il va falloir compter sur les Américains plus que d’habitude car, comme le rapporte prix du baril.com, le site spécialisé dans tout ce qui a trait aux hydrocarbures, un rapport de Rystad Energy, société de conseil et de recherche indépendante basée en Norvège et implantée dans le monde entier, table sur un prix moyen du WTI de 58 dollars le baril de 2019 à 2025. La société en question prévoit le passage de la production quotidienne US à plus de 24 millions de barils lors des six années qui viennent, dépassant ainsi la production combinée des Russes et des Saoudiens. Cette croissance de production américaine sera tirée par ses principaux bassins de schiste. Une perspective qui n’est sans doute pas faite pour rassurer un marché ouvert aux quatre vents plus que jamais auparavant. Et ce ne sont sans doute pas les indicateurs économiques mondiaux qui rassurent le plus.
Azedine Maktour
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Le dossier du complément alimentaire Rahmat Rabbi (RHB), qui avait défrayé la chronique en 2017, sera tranché par le Conseil d’Etat.
Le ministre du commerce affirmait, avant-hier jeudi, à l’Assemblée populaire nationale (APN) que le dossier du complément alimentaire Rahmat Rabbi destiné pour les diabétiques était au niveau du Conseil d’Etat qui devra trancher. Saïd Djellab a soutenu, dans ce sens, qu’une grande campagne médiatique avait présenté ce complément comme étant un médicament à même de venir à bout du diabète.
Pour le ministre, les complémentaires, quelles que soient leurs natures, ne sont en aucun cas liés à une quelconque autorisation pour leur production et leur commercialisation. Cependant, ils sont soumis à une réglementation régissant l’activité commerciale des produits alimentaires, à savoir le contrôle et la protection du consommateur.
Et au ministre d’expliquer que le retrait dudit produit RNB a été classé par le ministère de la Santé en tant que «complément alimentaire» et non «médicament pour les diabétiques», indiquant que son département avait retiré, temporairement, ce produit de la chaîne de consommation afin de finaliser l’enquête. Selon Djellab, les résultats des analyses ont révélé qu’il était non conforme à la loi en vigueur concernant ce type de produit alimentaire. Par ailleurs, le ministre du Commerce a fait part du projet de révision de la réglementation actuelle régissant le commerce de troc afin de conférer davantage d’efficacité et de rendement à l’économie nationale.
Une révision qui, selon Djellab, concernera la modification de l’arrêté interministériel et l’introduction de nouveaux articles relatifs au commerce de troc, et ce, expliquera-t-il, afin de «répondre aux revendications des acteurs dans ce domaine», dont notamment «l’équilibre aux échanges commerciaux relatifs au troc de manière à les rendre plus rentables». Dans ce sens, un groupe de travail conjoint a été mis en place au niveau du ministère du Commerce comprenant plusieurs secteurs, à savoir le commerce, l’intérieur, l’agriculture, le tourisme, les douanes et la Banque d’Algérie, soulignant que plusieurs rencontres avaient été organisées au siège du ministère du Commerce pour la prise en charge des préoccupations des habitants des régions du sud, des régions frontalières et de leurs autorités locales, ainsi que pour l’examen des propositions devant réactiver le commerce de troc dans les zones frontalières.
Pour sa part, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a rassuré que l’étude technique élaborée en 2006 avait démontré qu’«aucune trace d’amiante n’a été détectée au niveau des établissements hospitaliers en construction en préfabriqué».
Mokhtar Hasbellaoui, qui s’exprimait lors de la même séance de questions orales à l’APN, a affirmé que «selon le rapport d’experts, élaboré en 2006, aucune trace d’amiante n’a été détectée au niveau des établissements hospitaliers en construction en préfabriqué», relevant à ce propos, que cette étude technique «a concerné 42 établissements».
M. K.
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La direction générale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) aura un nouveau siège. En effet, cet organisme va lancer un concours d’architecture pour la réalisation de ce nouveau siège. On ignore si ce dernier sera implanté sur le même site que celui de l’actuelle direction générale.
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Le gouvernement ne relèvera pas l’âge d’admission à la retraite en dépit du grave déficit qu’enregistre la caisse nationale de retraite. Un déficit grave, reconnaissait, avant-hier jeudi, le ministre du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale.
M. Kebci-Alger (Le Soir) – S’exprimant dans le cadre d’une séance de questions orales, à l’assemblée populaire nationale (APN), Mourad Zémali a plaidé pour l’exploration d’autres mécanismes de recouvrement fiscal en raison, selon lui, du fléau de non-déclaration de nombreux travailleurs à la sécurité sociale. Et de démentir, dans la foulée, toute intention de l’exécutif de relever l’âge de l’admission à la retraite, actuellement de 60 ans à 65 ans. Le ministre a également nié tout recours à la baisse du calcul de la pension à moins de 80% pour limiter le déficit de la CNR. Des questions qui ne sont pas à l’ordre du jour, rassure Zemali qui a mis l’accent sur les intenses efforts consentis par l’Etat pour la recherche de ressources de financement supplémentaires à même de garantir la pérennité de la caisse de retraite». Il a cité, dans ce sens, «une réflexion menée actuellement sur de nouvelles mesures pour le développement et la modernisation des mécanismes de recouvrement, l’intensification du contrôle pour lutter contre la non-déclaration des employés à la sécurité sociale, et l’organisation de la gestion des Caisses d’assurance sociale et leur actualisation pour qu’elles soient au diapason de l’évolution enregistrée dans la société».
Sur un autre registre, le ministre du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale a affirmé que les services de l’Inspection du travail ont intensifié les opérations de contrôle du respect de la législation et de la réglementation en vigueur, notamment au sud du pays. Pour sa part, le ministre de l’Industrie et des Mines a mis en avant la nécessité de développer la sous-traitance en matière d’industrie automobile en Algérie afin, selon lui, de parvenir à une «véritable industrie et créer des centaines d’entreprises qui génèreront des postes d’emploi.
Youcef Yousfi a affirmé dans ce sens, le développement d’un tissu industriel, qui se renforce jour après jour, et s’oriente vers la création d’un climat propice au développement de la sous-traitance, pour parachever la première phase de l’industrie automobile, le montage et l’assemblage, avant de parvenir à une véritable industrie automobile. Il a fait part, dans la foulée, de 12 projets sidérurgiques qui contribueront à l’industrie automobile en Algérie, soulignant «le progrès enregistré» en matière de production qui commence à se concrétiser sur le terrain.
M. K.
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