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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 day 18 hours ago

La ministre française de la Justice entame une visite de travail à Alger

Sun, 01/27/2019 - 14:00

La ministre française de la Justice et Garde des sceaux, Nicole Belloubet, a est arrivée dimanche à Alger dans le cadre d’une visite de deux jours​, à l’invitation de son homologue, Tayeb Louh.

Au cours de cette visite, une nouvelle convention, relative à l’extradition de criminels sera conclue entre les deux pays.

La signature de cette convention intervient dans le cadre de la coopération entre l’Algérie et la France notamment suite à l’entrée en vigueur en mai dernier de la nouvelle convention de la coopération judiciaire en matière pénale.

Cette convention permettra une « fluidité dans les échanges et une facilité dans la mise en œuvre de certaines demandes d’extradition de criminels, dans le respect des principes fondamentaux des deux pays », selon la même source qui précise que « la France considère l’Algérie comme étant un partenaire stratégique en ce qui concerne les échanges en matière de lutte contre le terrorisme et le volet civil ».

Au cours de cette visite, la ministre française de la Justice aura des entretiens avec son homologue, Tayeb Louh, sur différents aspects de la coopération judiciaire entre les deux pays.

Elle rencontrera également différents acteurs dans le système judiciaire algérien.

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Emporté par les eaux : Élan de solidarité pour retrouver le corps du pompier à Bouira

Sun, 01/27/2019 - 13:53

Des milliers de citoyens de Bouira et d’autres venus des wilayas limitrophes se solidarisent avec les éléments de la protection civile de Bouira pour retrouver le corps du pompier décédé jeudi après avoir été emporté par les eaux pluviales à la cité 250 logements, a-t-on constaté vendredi.

Depuis jeudi, les citoyens de Bouira, de Boumerdes et de Tizi Ouzou affluaient sur le lieu de l’accident pour apporter aide et assistance aux équipes de la protection civile qui poursuivaient leurs recherches pour repêcher le corps du pompier emporté par les crues. Les citoyens apportent de la nourriture et des vêtements ainsi que des moyens matériels pour assister les unités de la protection civile dans leurs opérations de recherches lancées depuis jeudi. «Je suis venu de Boumerdes à Bouira avec mon ami Fatah pour apporter notre aide aux pompiers et pour nous solidariser avec la protection civile et la famille de la victime», a avoué le jeune Samir.

Le pompier décédé, Mohamed Achour, un exemple de courage et d’abnégation
Agé de 27 ans, le pompier Mohamed Achour, a trouvé la mort après avoir été emporté par les eaux pluviales à la cité des 250 logements de la ville de Bouira, alors qu’il procédait avec ses collègues de travail au curage des regards et des avaloirs. La victime est tombée dans un regard avant d’être emportée par les fortes eaux pluviales, sacrifiant sa vie pour une mission des plus nobles. «Mohamed (la victime) était très sérieux et courageux, il a glissé dans un regard alors qu’il relevait quelques débris gênant le cours des fortes eaux pluviales. Il a été emporté par les crues, je suis vraiment triste, mais il restera un exemple de courage et d’abnégation», a témoigné Hamid, un des collègues de la victime. Les recherches se poursuivent depuis jeudi pour repêcher le corps du pompier décédé.

Arrivée des renforts de la protection civile pour assister les unités de Bouira
Des renforts de la protection civile sont arrivés vendredi en provenance de Bejaia, Alger et Tizi Ouzou, pour assister les unités de Bouira engagées depuis jeudi dans des opérations de recherches pour repêcher le corps de la victime. Quatre-vingt (80) plongeurs ont été déployés pour participer aux recherches qui se déroulent dans des conditions météorologiques difficiles, selon les détails fournis par les services de la protection civile de Bouira.

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Categories: Afrique

Disparition : Le compositeur français Michel Legrand est mort

Sun, 01/27/2019 - 13:47

L’homme aux trois oscars et à la renommée mondiale est décédé, dans la nuit de vendredi à samedi à l’âge de 86 ans, a annoncé son attaché de presse.

Le compositeur de musique Michel Legrand, créateur des thèmes des films Les Parapluies de Cherbourg et Les Demoiselles de Rochefort, est décédé dans la nuit à Paris à l’âge de 86 ans, a annoncé, samedi, son attaché de presse. Au cours d’une carrière de plus de 50 ans qui lui a valu une renommée mondiale et trois oscars pour ses musiques de film, ce musicien touche-à-tout a travaillé avec les plus grands, de Ray Charles à Orson Welles, en passant par Jean Cocteau, Frank Sinatra, Charles Trenet et Édith Piaf. D’abord accompagnateur et arrangeur pour des chanteurs, Michel Legrand avait commencé à composer des musiques de film dans les années 60 avec l’émergence de la nouvelle vague, travaillant pour Agnès Varda, Jean-Luc Godard, et surtout Jacques Demy.

Outre les musiques des Parapluies de Cherbourg et des Demoiselles de Rochefort, qui ont lancé la comédie musicale à la française, on lui doit aussi celle de Peau d’âne. Michel Legrand s’était d’ailleurs remis à sa table de travail afin de créer des musiques supplémentaires pour une version scénique de Peau d’âne, à l’affiche depuis novembre au théâtre Marigny à Paris. Il devait aussi donner des concerts à Paris en avril. Michel Legrand avait obtenu trois oscars, pour la chanson « Les Moulins de mon cœur «, tirée de la musique de L’Affaire Thomas Crown en 1969, puis pour Un été 42 (1972) et Yentl (1984).

Les hommages à Michel Legrand
Les hommages à l’artiste se sont multipliés dans la matinée de samedi. « J’ai perdu un maître, a réagi André Manoukian à l’annonce du décès de Michel Legrand, sur Radio France. J’ai fait mes études musicales à Boston. Et il était mieux considéré que chez nous. Peut-être que les Français sont moins pointus sur la musique. « Avant de poursuivre : « Quand vous étudiez une de ses œuvres, quand vous la jouez, vous vous rendez compte de la complexité harmonique. Cela pouvait être aussi riche que Wagner.

Et en plus de cela, Michel Legrand était un super pianiste. « « Michel Legrand avait le jazz dans la peau et le jazz est éternel «, a déclaré pour sa part Claude Lelouch sur RTL. Les politiques aussi y sont allés de leur petit mot, à l’instar de Franck Riester, le ministre de la Culture, de Valérie Boyer, députée LR des Bouches-du-Rhône, ou de la députée des Yvelines, Aurore Bergé.

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Categories: Afrique

Devenu un titulaire à part entière dans l’échiquier des Verts : Tahrat donne des soucis à Belmadi

Sun, 01/27/2019 - 13:44

Le RC Lens, où évolue le défenseur international algérien, Mehdi Tahrat, vient d’engager un nouveau joueur pour remplacer son longiligne arrière central, après la blessure au genou de ce dernier. Voilà qui renseigne, on ne peut mieux, de la gravité de la blessure du joueur algérien, qui, apparemment, devrait patienter des mois durant pour espérer renouer avec l’ambiance de la compétition officielle.

Evidemment, il s’agit, là d’une mauvaise nouvelle pour l’entraîneur de la sélection algérienne Djamel Belmadi. Ce dernier croit beaucoup au joueur de 28 ans. D’ailleurs, depuis l’arrivée de l’ex-driver d’Al-Dahil aux commandes techniques des Verts, Tahrat est devenu un titulaire indiscutable. Il a joué tous les matchs des Fennecs, version Belmadi, alors qu’il ne comptait jusque-là que deux apparitions, de surcroît en matchs amicaux, sous l’ère de l’ancien sélectionneur Christian Gourcuff. Il faudra reconnaitre aussi que Tahrat a donné beaucoup d’assurance à l’arrière-garde algérienne, un secteur qui a tout le temps été un vrai casse-tête chinois pour les différents entraîineurs qui ont succédé à la tête de la barre technique nationale depuis le départ à la retraite d’Antar Yahia et Bougherra, ainsi que le déclin de Halliche. Tahrat était également en train de réussir une saison exemplaire avec Lens qui lutte pour son accession en Ligue 1 française.

Il a même porté le brassard de capitaine des Sang et Or lors de certaines de leurs rencontres, ce qui traduit le poids du joueur dans cette formation. C’est dire donc que sa blessure est mal tombée, pour l’équipe nationale qui aura à disputer en juin prochain la phase finale de la CAN en Egypte. Déjà, l’ancien joueur du Paris FC est déclaré forfait pour les deux prochains matchs des Verts en mars prochain contre la Tunisie, en amical, et la Gambie, dans le cadre de la 6ème et dernière journée des éliminatoires de la CAN-2019 à laquelle l’équipe nationale est déjà qualifiée. Mais comme le dit l’adage, le malheur des uns fait le bonheur des autres, la blessure de Tahrat pourrait bien profiter à Aïssa Mandi pour retrouver son poste de prédilection dans l’axe central algérien.

Le défenseur de Real Betis ne devra pas rater cette aubaine pour revenir au premier plan. Le joueur est en train de réaliser une grande saison avec son club espagnol où il est titulaire à part entière, mais paradoxalement il passe souvent à côté lorsqu’il est question de jouer en équipe nationale. Un état de fait lui ayant valu d’être relégué au statut de remplaçant, et ce depuis l’arrivée de Belmadi. Pourtant, plusieurs grandes formations européennes s’intéressent à l’ancien capitaine du Stade de Reims, ce qui démontre la valeur de Mandi, sauf qu’il n’arrive toujours pas à les exploiter en sélection.

Hakim S.

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Soldes d’hiver : Entre vrais et faux rabais

Sun, 01/27/2019 - 13:43

Contrairement aux soldes d’été, ceux d’hiver ne font apparemment pas l’unanimité. Très peu de magasins ont joué le jeu et les offres sont loin d’être alléchantes. Le timing qui ne coïncide pas avec les vacances mais aussi la pluie et le froid ont également dissuadé les clients d’aller faire les soldes d’hiver.
En effet, la période des soldes est propice aux bonnes affaires. Et les plus enthousiastes des clients se précipitent à l’ouverture des commerces pour dénicher la pépite qui manquait à leurs garde-robes. Et à prix réduit, s’il vous plaît. Les adeptes du shopping repèrent les articles plusieurs mois à l’avance. Et dès l’ouverture de la période des soldes, ils sont tout naturellement les premiers à se précipiter dans les échoppes. Seulement la traque des meilleures ristournes ne s’avère pas toujours fructueuse. Parfois, les démarques sont trompeuses et les remises affichées en grand ne sont réellement appliquées que sur une minuscule partie des articles en magasin, ou ne concernent que des «stocks morts». Puisque nombre de commerçants profitent de cette période pour sortir les anciennes marchandises – de vieilles collections ­— et les proposer en soldes. A El Biar, sur les hauteurs d’Alger, la plupart des magasins de vêtements, chaussures et maroquinerie ne dérogent pas à cette pratique, très éloignée du principe même de soldes. Pour attirer les clients, certaines boutiques trichent en reproduisant sur un fond rouge, identique à celui réservé aux soldes, les prix habituels ou légèrement baissés. D’autres se contentent de coller à leurs vitrines des affichettes avec le mot «PROMOTIONS» en grand. Un stratagème qui leur permet de justifier leurs prix toujours exorbitants. Toutes ces «ruses» semblent finalement inutiles puisque les clients désertent ces boutiques. Jeudi dernier, les rares personnes à s’y aventurer ressortaient quelques minutes plus tard, les mains vides. Ici, les offres sont insignifiantes et ne méritent pas de s’y attarder. «Où sont les soldes ? Un pull de 6 500 dinars affiché à 5 500 dinars ou une robe à 8 500 qui passe à 7 500 dinars, et ils appellent ça les soldes!», s’indigne Samira à la sortie d’un magasin de prêt-à-porter féminin. Selon elle, seuls les invendus des collections des années précédentes sont proposés avec des remises, les articles de l’actuelle collection gardent leurs prix initiaux. «Je ne fais pas les soldes pour acheter des vêtements démodés», ricane-t-elle.
Même déception chez Hassen. Pour ce jeune de 28 ans, les magasins proposant les vêtements de marques, «les made-in importation» n’ont pas du tout joué le jeu des soldes. «Les remises sont minimes et ne s’appliquent qu’à des articles des années précédentes », dit-il tout déçu. Pour se procurer un pull et un jean en rabais, Hassen a décidé de se rabattre sur une enseigne franchisée. «Ce n’est pas une grande marque comme je le voulais mais c’est toujours de la bonne qualité et surtout les vêtements sont en soldes», ajoute-t-il.

Les marques franchisées à la rescousse 
Implantés dans les centres commerciaux et dans certains quartiers de la capitale, les magasins de marques étrangères franchisées obéissent généralement à la politique de l’enseigne. Ici, les soldes sont une vraie pratique commerciale bi-annuelle. Depuis leur installation il y a quelques années, ces marques ont justement la cote et attirent un grand nombre de clients. Le magasin de vêtements de sport d’origine italienne, rue Ali-Khodja à El Biar, confirme cette règle. «L’opération des soldes de cette année est bien meilleure que celle de l’année précédente», assure le vendeur. Ouvert de 9h à 21h, ce magasin attire beaucoup de clients après les heures de travail. «Les gens viennent dîner dans les restaurants avoisinants et profitent après pour faire les emplettes dans les magasins des alentours», explique encore le même vendeur.
Un peu plus loin, une autre franchise enregistre une ruée de clientes. Cette fois-ci, il s’agit d’une enseigne de vêtements pour femme. Hormis quelques-unes de la nouvelle Co, tous les rayons étaient parsemés d’étiquettes rouges. La plupart affichent au moins 50% de rabais.
«En tant qu’étudiante, je n’ai pas un grand budget pour mes vêtements. Je profite alors des soldes pour m’offrir des fringues à la mode à des prix abordables», raconte Nora, en deuxième année de fac. Juste à côté de ce magasin, une autre boutique de marque franchisée de prêt-à-porter homme continue à attirer les clients. Pourtant, les rayons des articles soldés sont presque vides. La nouvelle collection occupe déjà les deux tiers du magasin. «Nous avons écoulé les articles à solder en moins d’une semaine», affirme un des vendeurs.

Les centres commerciaux, la nouvelle tendance 
Les marques étrangères de prêt-à-porter installées dans les centres commerciaux font le bonheur de nombreux algérois. Les longues déambulations dans ces hauts lieux de commerce en sont la preuve. Pour nombre d’entre eux, le nom de l’enseigne suffit comme garantie. Ils sont convaincus que seuls ces magasins pratiquent de vrais soldes. Le système de démarque adopté par ces enseignes conforte leur conviction.
Passionnée de mode, Houda ne jure que par les marques. «Contrairement aux autres boutiques en ville qui proposent des rabais insignifiants qu’ils maintiennent durant toute la période des soldes, ces magasins franchisés sont les seuls qui jouent le jeu et soldent réellement leurs articles», assure-t-elle. Pour cette fonctionnaire, même si les prix initiaux des articles sont assez élevés, les réductions exercées sont très intéressantes dès la première démarque. «A la fin des soldes, certains produits sont presque donnés», dit-elle.
Comme Houda, ils sont nombreux à avoir privilégié les marques franchisées. Les nombreuses ruses auxquelles ont recours des magasins indépendants sont désormais connues par tous. Pour écouler leurs stocks de marchandises, nombre d’entre eux présentent les prix initiaux comme étant les prix des soldes et font croire aux clients qu’ils ont bénéficié d’un important rabais. «Je ne fais plus mes soldes en ville, je préfère le Centre commercial de Bab-Ezzouar. Ici, la politique des magasins est transparente. Les promotions sont de vraies promotions et les soldes de vrais soldes», témoigne une mère de famille. Pour elle, ces enseignes étrangères ne font pas dans le vrai faux rabais.
Ry. N.

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Présidentielle 2019: Le FFS renoue avec le boycott

Sun, 01/27/2019 - 11:02

Le Front des forces socialistes (FFS), plus ancienne formation politique de l’opposition, a annoncé, vendredi dans un communiqué, qu’il ne présentera pas de candidat aux élections présidentielles prévues le 18 avril prochain. Plus encore, il a appelé les électeurs à bouder l’opération de vote.

Dans une résolution de son Conseil national, le FFS a justifié cette option du fait que «les conditions d’une élection démocratique, libre, honnête et transparente, à trois mois de la tenue du prochain scrutin présidentiel, ne sont pas réunies». «De ce fait, ajoute le même communiqué, le FFS ne présentera pas de candidat et ne soutiendra aucun candidat dont la participation ne servirait qu’à donner une façade faussement démocratique à un scrutin fermé d’avance au profit du candidat du régime».

«Le FFS appelle la population- qui sait déjà que son vote ne comptera pour rien dans les résultats du scrutin et que les résultats officiels ne refléteront en rien le niveau réel de participation- à boycotter activement, massivement et pacifiquement un scrutin qui ne viserait qu’à pérenniser le régime autoritaire et liberticide», relève le même communiqué. Le FFS, qui avait également boudé la présidentielle de 2014, sans pour autant se positionner à l’affirmative pour ou contre cette échéance, dit aujourd’hui qu’il «continuera son combat pour la reconstruction d’un consensus national et populaire autour de l’élection d’une Assemblée nationale Constituante et l’avènement d’une deuxième République fondée sur un État de droit et les principes universels de la démocratie, seul à même de réconcilier les citoyens avec leurs institutions».

La décision de boycotter le prochain scrutin, motivée par un «constat de la faillite du régime sur les plans : politique, économique, et social», a été prise après une session tumultueuse et agitée du Conseil national du parti, selon des indiscrétions au sein du siège du FFS. Dans sa longue plaidoirie, le parti fondé par son charismatique leader, feu Hocine Aït Ahmed, appelle «à la mobilisation de la population, longtemps humiliée et exclue, pour le boycott du scrutin, et à sa vigilance pour faire barrage aux desseins politiques inavoués du régime». «Pour un jugement objectif, du fait que le développement d’un pays se mesure au bien-être de sa population, il vous suffit en fin de compte de répondre par oui et par non à la question suivante: êtes-vous heureux dans votre pays? C’est une évidence que de répondre NON, sans se tromper», a fustigé le FFS dans sa résolution politique.

Soulignant le phénomène de l’expatriation des élites et universitaires algériens et aussi la «harga», le nombre croissant des suicides comme la prolifération des drogues dans la société, le FFS a pointé du doigt un «régime qui n’a pas changé de nature (…)», notant que «le pays ne connaît ni libertés, ni sécurité, ni espérance d’un avenir meilleur». Évoquant surtout la récente crise du Parlement suite au «départ forcé du président élu de l’APN au mépris de la légalité constitutionnelle et du règlement intérieur de cette institution» et le report de l’installation du Sénat «au-delà des délais réglementaires, sans justification» ; ce qui reflète «la déliquescence avancée des institutions et leur illégitimité», le FFS a lancé un sévère réquisitoire contre cet état de fait en présence.

Enfin, le FFS s’adresse à la population en indiquant que «le changement de cette situation dépend de vous et de vous seuls. C’est l’avenir du pays, son indépendance, sa souveraineté chèrement recouvrées grâce au sacrifice de vos parents qu’il faudra préserver», suggère le parti, avant de souligner que «c’est l’État de droit démocratique et social qu’ils voulaient voir s’établir qu’il vous faudra réaliser grâce à l’élection d’une Assemblée Constituante et l’avènement de la deuxième République ».

Hamid Mecheri

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Mokhtar Hasbellaoui s’appuie sur l’étude technique de 2006 : «Aucune trace d’amiante détectée au niveau des établissements hospitaliers »

Sun, 01/27/2019 - 10:57

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, a affirmé, que l’étude technique élaborée en 2006, n’avait démontré «aucune trace d’amiante détectée au niveau des établissements hospitaliers en construction et en préfabriqué », lors d’une plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales, jeudi à Alger.

À une question du député du Mouvement populaire algérien (MPA), Cheikh Berbara, sur la présence de ce matériau toxique nocif pour la santé, dans les deux hôpitaux, l’un à Bordj Bounaâma et le second à Theniet El Had, dans la wilaya de Tissemsilt, le ministre dans sa réponse, a affirmé que ces deux établissements «étaient des constructions en préfabriqué antisismiques», et de s’appuyer, sur le même rapport précité, pour lui déclarer, que ces deux infrastructures hospitalières «sont opérationnels, en dépit de leur vétusté» avant d’ajouter que ces derniers «ont seulement besoin de travaux d’entretien, au titre du budget alloué à cet effet» a-t-il indiqué.

À propos des salles de soins fermées depuis des années dans la même wilaya, pénalisant les patients, qui se retrouvent face à des situations intenables, en l’absence d’infrastructures hospitalières à proximité, le responsable du Secteur n’a pas trouvé, mieux que d’avancer que les deux établissements en question «se trouvaient dans des régions sous-peuplées, tandis que certains nécessitent des travaux d’entretien» citant à titre d’exemple, ceux situés aux communes d’Ammari, d’Ouled Bouziane et de Sidi Boutouchent.

Toujours à propos de cette question, le ministre de la Santé, a tenu à rappeler qu’ « en raison de la situation sécuritaire ayant prévalu dans le pays durant la décennie noire, plusieurs de ces salles de soins ont été transformées en casernes militaires, et ce depuis 1994 jusqu’à ce jour » a-t-il précisé.
Il s’agit, de celles de la région d’El Guerbaa et de Sidi Saad dans la commune de Sidi Lantri.
Concernant le dégel du projet portant la réalisation d’un nouvel hôpital universitaire dans la wilaya de Batna, que l’ensemble des habitants de cette wilayas et de ses environs désespèrent de voir le lancement de ses travaux, Hasballaoui a déclaré aux députés, que «la réalisation de ce projet est tributaire de la disponibilité des moyens matériels indispensables à sa concrétisation», selon ses propos.

Le ministre a tenu par ailleurs de préciser, dans ses réponses, que le Centre hospitalo-universitaire (CHU) de Batna compte 25 services, d’une capacité dépassant les 600 lits, avant d’annoncer que l’ouverture prévue de nouveaux services, en neurologie, dermatologie et rhumatologie «a été reportée jusqu’à ce qu’une structure soit disponible» a-t-il souligné, sans avancer un calendrier. S’agissant de la wilaya de Laghouat, le ministre a rappelé les principaux projets, dont le Centre anti-cancer (CAC), un établissement de santé Mère-enfant dans la daïra d’Aflou et un hôpital d’une capacité de 240 lits, qui «entrera en service au début du deuxième semestre de l’année en cours», a annoncé le ministre, sans manquer d’avancer encore, qu’«une enveloppe de 178 milliards de centimes a été dégagée pour l’équipement de cet hôpital».

Quant au taux d’avancement des travaux de réalisation de l’hôpital psychiatrique, d’une capacité de 120 lits, celui-ci «a atteint 87%» et le coût financier des équipements de cette structure hospitalière, qui «entrera en service, fin année en cours est estimé à 25 milliards de centimes» a indiqué le ministre.

Lilia Sahed

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Santé : Vers la restructuration du secteur

Sun, 01/27/2019 - 10:57

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasballoui, a décidé de mettre sous la loupe les différents services de santé relevant des secteurs public et privé. Dans une feuille de route adressée aux directeurs et responsables des établissements sanitaires et hôpitaux universitaires (CHU), le ministre a affiché son intention de restructurer le secteur et de recadrer les employés à travers une série de mesures strictes appelées à être appliquées fermement.

Dans ce document, rapporte le quotidien arabophone El Khabar, le ministre a appelé à la réorganisation des services d’urgences, et instruit les chefs d’établissements sanitaires à établir des listes contenant les noms et les numéros de téléphone des responsables et employés concernés par les permanences relevant des différents corps. Selon les instructions du ministre, ces employés sont appelés à rester joignable et ce dans le cadre de mesures d’inspection et de contrôle, qui devront également toucher le secteur privé devant être soumis lui aussi à des mesures strictes.

Cette feuille de route, poursuit la même source, dont des exemplaires seront adressés à tous les directeurs de santé de toutes les wilayas et d’emblée aux directeurs des CHU et des établissements de santé publics à travers le pays, est composée de plusieurs axes. Des axes qui abordent diverses questions sensibles du secteur, telles que les conditions de travail au niveau des structures de santé, la gestion des produits pharmaceutiques, les équipements et les moyens de travail. Le document n’a, notamment, pas épargné le secteur privé qui sera soumis à des mesures visant à empêcher toute tentative de manipulation ou d’atteinte à la qualité des services de santé ou refus de prises en charge des patients pour n’importe quelle raison.

Dans ce contexte, le ministre a ordonné à ses directeurs régionaux de mettre sous la loupe l’activité de cliniques privées, en les incluant dans les différentes instructions et mesures décidées par la tutelle, de manière à ce qu’elles aient les mêmes devoirs et les mêmes droits que les établissements relevant du secteur public. De plus, les médecins travaillant dans des cliniques privées sont tenus par le respect des permanences de nuit tout comme leur confrères du secteur public, et sont également obligés d’appliquer les instructions du ministère et de participer aux ateliers ouverts tenus dans le cadre de la réorganisation du service de santé.

Le ministre a, dans le même cadre d’idées, insisté sur les cliniques privées de présenter leur bilan de façon systématique, comme c’est le cas pour le secteur public, mais aussi de l’obligation d’informer quant à la détection de maladies transmissibles et dangereuses, et d’assurer le principe d’équité dans le traitement des patients quelque soit leur statut social. Hasballaoui a, d’autre part, appelé dans sa feuille de route à l’amélioration des conditions de travail dans les établissements et à renforcer les procédures de sécurité pour protéger les praticiens du secteur des différents corps, et ce en même temps que la préparation de rapports sur la situation sécuritaire dont des exemplaires devront être envoyés aux walis et au ministre.

Le document insiste, également, sur la nécessité de fournir les hôpitaux et les centres de soins de tout le matériel nécessaire ainsi que les produits pharmaceutiques, tout en veillant à leur disponibilité et à leur bonne utilisation.

Ania Nait Chalal

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Festival international du Samaâ Soufi: 12 troupes au programme

Sun, 01/27/2019 - 10:20

Après six éditions réussies, ayant mené le public algérien de la wilaya de Sétif au fin fond des variétés artistiques avec une musique spirituelle et des prestations exceptionnellement créatives de la part des troupes nationales et internationales, le Festival international du samaâ soufi revient avec une septième édition prévue du 27 au 30 janvier 2019, au Palais de la culture Houari Boumediene.

Cette édition, comme les précédentes, est placée sous le patronage du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, et sous l’égide du wali de Sétif ainsi que sous la direction du commissaire du festival, M. Idriss Boudiba. Cette nouvelle édition comprend un programme riche en prestations de chants et de musiques, présenté par 12 troupes venues de cinq pays différents (Algérie, Syrie, Tunisie, Maroc et Sénégal).

En plus du volet musical, la pensée, la culture et la philosophie soufies seront avec les arts plastiques liés à ce courant au coeur de cette septième édition avec des conférences et des expositions, et ce, pendant quatre jours. La cérémonie d’ouverture sera animée par le chanteur et choriste sénégalais Omar Niyane en compagnie des troupes «Achouak» et «Darb El-Houda» respectivement de Bechar de Sétif. Le deuxième jour ce sera au tour du chanteur tunisien Youcef Essafraoui et des troupes «Ichraq Bouna» de Annaba et «Askta» de Tamanrasset d’émerveiller et d’enchanter leur public. Le jour suivant ce sera au tour du Marocain Mohamed El-Zemrani avec l’aide des troupes «Angham Zibane» et «Irniyone» d’éblouir leur public.

Le festival sera clôturé, la quatrième journée, avec les représentations des chanteurs syrien Ahmed Sulayman Madaghmach et constantinois Abdeldjalil Akhrouf, accompagnés de la troupe sétifienne de «Errihane». La philosophie et la pensée soufies bénéficieront d’un programme tout aussi riche, avec des conférences animées par le littéraire Nabil Ghandoussi et auxquelles prendront part de nombreux intervenants de renom. Le docteur Yacine Benabid, de l’université de Sétif ouvrira le bal le lundi 28 janvier en abordant des sujets tels que le rôle de l’orientalisation dans le traitement du soufisme islamique, les contributions de Abdelwahed Yahia pour faire connaitre le soufisme islamique aux non-musulmans.

Le lendemain ce sera au tour du docteur Sofiane Zdadka d’enrichir les connaissances de son auditoire en abordant des thèmes tels que «le chant spirituel dans le monde su soufisme», «le chant spirituel et la musique» ou encore «lecture du lexique et du fonctionnement chez les soufis». En parallèle et en marge de ces activités, le hall de la Maison de la culture abritera de nombreuses expositions relatives à l’art islamique sous la tutelle des plasticiens Abdelhafid Kadri et Abdelwaheb Khtitef de Sétif et de l’artiste Kerrour Mohamed de Sidi Bel-Abbès.

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Asphyxie au monoxyde de carbone : 46 morts depuis le début du mois de janvier

Sun, 01/27/2019 - 10:12
46 personnes sont mortes asphyxiées par le monoxyde de carbone depuis le début du mois de janvier. Cette hécatombe qui décime des familles entières ne s’arrête toujours pas. Rien que durant ces dernières 24h, 9 personnes sont décédées dans les wilayas de Djelfa, Sétif et Béjaïa.

Chaque année, la Sonelgaz, la protection civile et bien d’autres institutions intensifient leurs campagnes de sensibilisation aux risques d’émanations de monoxyde de carbone (CO), particulièrement dans cette période de grand froid. Mais, visiblement et au regard des lourds bilans des victimes, ces campagnes n’ont pas eu l’effet escompté. La Chaine 3 de la radio nationale a consacré un reportage à ce sujet. La plupart des personnes interrogées avouent qu’elles ne contrôlent pas les installations de gaz dans leurs domiciles. Pourtant on ne cesse de le répéter. Nul n’est à l’abri. Chacun dans son foyer doit s’impliquer pour prévenir d’éventuels drames. La vérification des installations et des appareils à gaz doit se faire quotidiennement. Les consommateurs doivent également  veiller à l’achat d’appareils homologués et à équiper leur domicile de détecteur de monoxyde de carbone. Ce sont ces petits gestes qui peuvent sauver des vies.

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Hydrocarbures / Comment produire plus et mieux avec des moyens performants ? : Alnaft veut ratisser large

Sun, 01/27/2019 - 10:11

Farid Messaoud

L’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) veut faire en sorte que l’innovation au service du pétrole guide véritablement les activités d’exploration et d’évaluation des réservoirs profonds en Algérie. Elle organisera à cet effet une rencontre de trois jours (du 28 au 30 janvier) à Alger, sous le thème « récupération améliorée de pétrole dans les champs matures et caractérisation et évaluation de réservoirs profonds».

L’Alnaft a invité des experts algériens et internationaux pour l’aider à comprendre les concepts d’amélioration de la récupération sur les gisements existants et d’évaluation du rendement et des progrès dans le secteur des hydrocarbures. Les experts feront connaître les nouvelles techniques d’exploration. L’Agence a établi une cartographie sommaire du domaine de l’énergie dans le monde, estimant ainsi que la demande mondiale en énergie augmente, que les bassins d’hydrocarbures mûrissent et qu’il ne reste plus que de grandes structures non testées.

Elle souligne également que l’un des principaux défis auxquels font face les explorateurs et les producteurs est de savoir comment continuer à être créatif et innovant afin de réussir à repousser les limites du marché de l’exploration et de la production d’hydrocarbures. Les participants à la rencontre de demain vont mettre en évidence de nouvelles avancées sur la manière dont nous pouvons avancer en explorant différemment, notamment en partageant un apprentissage pertinent sur les meilleures pratiques, est-il noté.

«Notre objectif clé est, a-t-elle ajouté, de rencontrer des experts internationaux de différentes disciplines du secteur du pétrole et du gaz afin de partager leurs connaissances et leur expérience afin d’identifier les défis potentiels, les solutions et les meilleures pratiques applicables à l’exploration et les défis de développement les champs nouveaux ou matures. Ce rendez-vous va en outre permettre aux experts de discuter d’études de cas réussies et de partager des leçons tirées de discussions techniques, de communications et de réseaux.»

Alnaft est chargée, entre autres, d’évaluer le domaine minier hydrocarbures notamment par la réalisation des études de bassins, promouvoir les investissements dans la recherche et l’exploitation des hydrocarbures, gérer et mettre à jour la banque de données concernant la recherche et l’exploitation des hydrocarbures sous la responsabilité du ministre chargé des hydrocarbures, et étudier et approuver les plans de développement et leurs mises à jour périodiques et l’octroi des autorisations de prospection. Des autorisations, elle n’en a pas beaucoup délivré ces dix dernières années, car l’exploration s’est émoussée pour diverses raisons dont la déprime des marchés pétroliers. Et la production en a pris un coup.

L’on sait que la production d’hydrocarbures d’aujourd’hui est le fruit de découvertes d’hier réalisées, pour l’essentiel, par des sociétés étrangères. Mais d’où viendrait la production de demain, lorsque les gisements actuels viendraient à maturité et que leur exploitation deviendrait de plus en plus complexe techniquement ? Un grand nombre d’anciens responsables de l’amont pétrolier admettent qu’il est encore possible d’améliorer le taux de récupération actuel des gisements d’hydrocarbures (estimé à 25-30% pour le pétrole, et à 70-80% pour le gaz), en respectant mieux certaines règles d’exploitation anciennement usitées.

Hassi Messaoud produit actuellement environ 400 000 barils par jour. Sonatrach peut en produite deux fois plus, avec de nouvelles technologies et avec une offre disponible de sociétés de service nationales et internationales spécialisées. Il n’y a pas, à proprement parler, de découverte de nouvelles réserves. Le gros des réserves provient de réévaluations de réserves par le fait de l’amélioration des techniques de récupération et du management des réservoirs.

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Pétrole: Le marché à l’écoute de Caracas

Sun, 01/27/2019 - 10:07

Par Feriel Nourine

La situation tendue qui prévaut, actuellement, au Venezuela ne laisse pas indifférents les acteurs du marché pétrolier. Bien au contraire, ces derniers restent à l’écoute de la moindre nouvelle en provenance de ce pays, livré, depuis jeudi, à une tentative de coup d’Etat menée par Juan Guaido.

Et pour cause. Le Venezuela est un acteur majeur de ce même marché qui, en dépit d’une production réduite, compte les plus grandes réserves prouvées d’or noir. Celles-ci s’élèvent à 300,9 milliards de barils (17,6% des réserves mondiales), selon les estimations de la BP Statistical Review of World Energy, alors que celles du premier producteur mondial, l’Arabie saoudite, avoisinent les 266,5 milliards de barils.

Et même si la production vénézuélienne a subi un sévère coup de réduction par rapport à son véritable potentiel, elle continue à contribuer à l’offre mondiale, notamment en direction des Etats-Unis, qui restent le principal client de ce pays, ils en avaient importé une moyenne de 500 000 barils par jour en 2018. On est, bien sûr, loin du 1,1 million de barils par jour atteint en 2007, mais le Venezuela reste le troisième fournisseur en brut des Etats-Unis après le Canada et l’Arabie saoudite. Or, Washington, qui multiplie les manœuvres pour accentuer la pression sur le régime vénézuélien en place, n’hésite pas à brandir les menaces de sanctions contre les importations pétrolières au cas où Nicolas Maduro demeurait au pouvoir. Le président américain Donald Trump aurait, selon l’agence Reuters, informé qu’il étudiait la possibilité de durcir les sanctions.
Pour le moment, le marché réagit, certes, modérément à ces rumeurs, mais si des menaces de ce type venaient à être confirmées et actionnées, elles auront pour impact immédiat de réduire l’offre de l’Opep, dont le Venezuela reste un membre important.

Dans cette situation, les prix connaîtront systématiquement une hausse. Sauf que l’éventualité d’une diminution de la production pétrolière est déjà prise en compte dans les cours pétroliers et le marché pourra compter sur une stabilité grâce à une hausse des quotas de l’Opep et ses partenaires, membres de l’accord de réduction.
Cela étant, la crise politique en cours au Venezuela semble déjà agir sur les cours en leur épargnant le fléchissement redouté sous le poids de l’accumulation des stocks américains.

Pour preuve, le marché a clôturé la semaine en hausse, vendredi, avec un baril de Brent de la mer Nord pour livraison en mars gagnant 55 cents pour finir à 61,64 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « Light sweet crude » pour la même échéance a gagné 56 cents pour terminer à 53,69 dollars. Concernant le prix du panier de l’Opep, il s’est établi jeudi à 60,22 dollars le baril, contre 60,52 dollars la veille, a indiqué vendredi l’Organisation sur son site web.

Introduit en 2005, le panier de référence de pétrole brut de l’Opep (ORB) comprend actuellement le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djeno (Congo), Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale), Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela).

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Bouira: Elle tue son mari alors qu’il priait

Sun, 01/27/2019 - 10:06

Par Hasna YACOUB

      A quatre-vingt ans, un vieux de Frekssa, dans la wilaya de Bouira, n’aurait jamais pensé que sa fin allait être aussi terrible. Il n’a jamais imaginé que celle qu’il a choisie pour partager ses vieux jours allait lui porter le coup fatal. Ce dernier était nerveux certes, et avait, le soir du drame, exagéré en accusant sa femme, une quinquagénaire, d’avoir pris une somme d’argent de sa caisse allant même jusqu’à lui donner un coup avec sa canne en bois. Mais était-ce suffisant pour pousser l’épouse à le tuer.

Cette dernière a attendu le moment de la prière d’El Ichaa (le soir) et au moment où son mari priait, elle prit une barre de fer et lui asséna plusieurs coups à la tête. N’ayant pas assouvi toute sa vengeance, l’épouse va prendre un fil de fer pour étrangler le vieux jusqu’à ce que mort s’ensuive. Elle tirera ensuite le cadavre jusqu’à l’étable des animaux pour faire croire à une agression extérieure.

Les preuves récoltées par la police scientifique et les éléments de la gendarmerie ont fini par confondre la meurtrière qui a été condamnée à 15 ans de prison ferme malgré ses tentatives de plaider la légitime défense face au comportement violent de son époux.

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Les anciens élus du FLN à partir d’Oran: « Bouteflika est notre candidat »

Sun, 01/27/2019 - 10:04

Par Wahib AïT OUAKLI 

      «Avec leur expérience, leur savoir-faire et leurs réseaux, ces élus sont les soldats du président, postés dans chaque wilaya, chaque commune et chaque douar à travers le pays», souligne, fier, Bedda.

La grande salle de l’hôtel Le Méridien d’Oran était dans ses grands jours, hier, en accueillant plus de 1 500 anciens élus du FLN. C’est devant ce parterre de choix que le président de l’Association des anciens élus du FLN a prononcé un discours très applaudi, notamment quand il a lancé son appel au président Bouteflika à briguer un autre mandat. «En votre nom, vous qui êtes fidèles au FLN, nous appelons le président Bouteflika à se porter candidat à la prochaine élection présidentielle», a déclaré le ministre des Relations avec le Parlement et président de cette association, Mahdjoub Bedda.

«Nous ne sommes pas de ceux qui changent de position au gré de la direction du vent ni de ceux qui cèdent au doute. Notre position est claire, nous sommes pour la poursuite du processus d’édification, de la renaissance, de la paix et de la stabilité. Nous sommes avec le moudjahid Abdelaziz Bouteflika», a-t-il tranché. Et d’ajouter: «Nous avons été des soldats, lors des élections précédentes et nous lui demeurerons fidèles. Nous prouverons au président Bouteflika qu’il y a des hommes et des femmes engagés pour la continuité, l’unité nationale et la dignité de notre peuple. Nous avons plus que jamais besoin de stabilité.»

Cette rencontre, qui intervient après celle d’Alger, Laghouat, Sétif, Annaba, Relizane et Blida, est une autre véritable démonstration de force de cette association à qui l’on prête désormais la plus grande attention. A chaque fois le même engouement, la même ferveur qui est de faire participer des partis politiques aux assises puissantes à travers le pays. A cela, Bedda en est très conscient. Il n’est pas question de heurter la sensibilité ni de brouter dans le pré politique des partis et surtout pas celui du FLN.

Notre association n’est pas un remplaçant d’un parti ou de quelque autre organisation. Il s’agit de rassembler les cadres et les compétences nationales, les anciens élus dans l’unique but de servir l’Etat. «Avec leur expérience, leur savoir-faire et leurs réseaux, ces élus sont les soldats du président, postés dans chaque wilaya, chaque commune et chaque douar à travers le pays» a affirmé Bedda.

Il est facile de se ménager un poste de manager, un poste d’observateur dont la neutralité protégerait le confort et s’investir dans l’attente… «Ce n’est pas notre philosophie» soutient Bedda, affirmant que son association a décidé d’investir le terrain et de rassembler les énergies du parti. Cet espace se veut rassembleur, ouvert à tous les anciens élus du parti, sans distinction et sans exclusion, mais il a un seul préalable, indiscutable, qui est «la fidélité au président Bouteflika».

D’ailleurs, outre les élus des différentes assemblées locales, cadres et anciens ministres, le rassemblement d’hier a été rehaussé par la présence de plusieurs personnalités politiques ayant marqué le FLN de ce troisième millénaire, dont principalement des ex-ministres comme Rachid Harraoubia, Rachid Benaïssa et l’actuelle ministre de la Solidarité Ghania Eddalia. L’ex-ministre des Transports, Amar Tou, a, d’ailleurs, volé la vedette à tant de présents, après s’être éclipsé des devants de la scène politique pendant de longues années. Il est, désormais, clair que le Front de Libération nationale est, d’ores et déjà, prêt à se lancer dans la bataille de l’élection présidentielle, prévue pour le printemps de l’année en cours.

Une bataille qui s’annonce, d’emblée, rude, vu le nombre important de prétendants ayant retiré les documents leur donnant accès à la candidature pour les joutes d’avril. Mahdjoub Bedda ne voit pas du mauvais oeil cette concurrence qui s’affiche, à l’avance, accrue. D’ailleurs, il ne sous-estime aucun candidat, expliquant que «nous respectons tous les postulants». Mais, a-t-il ajouté, «notre partie est prise au profit de notre candidat», allusion faite, à l’avance, à Bouteflika, alors que ce dernier n’a pas encore dit son dernier mot.

Son retour est, selon des connaisseurs des rouages politiques locaux, synonyme de sa préparation pour se lancer dans une nouvelle dynamique «Flniste» au profit du candidat Bouteflika. Avec un pareil succès, «Bouteflika peut compter sur notre mobilisation», a clamé avec fierté Bedda.

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Documentaire « Fais soin de toi » de Mohamed Lakhdar Tati : Témoignages sur le rapport compliqué des Algériens au sentiment amoureux

Sun, 01/27/2019 - 09:58

Par Fadila Djouder

«Fais soin de toi», un documentaire de Mohamed Lakhdar Tati, a été présenté avant-hier à la presse dans  le cadre des projections lancées par l’Office national de la culture et de l’information (ONCI), en débutant  par la salle Atlas de Bab El Oued, à Alger.

Le film documentaire de deux heures, qui est à l’affiche depuis hier dans les salles de l’ONCI à Alger, Oran et Constantine, explore les sentiments profonds des Algériens vis-à-vis des relations amoureuses aux quatre coins du pays. «Fais soin de toi », c’est un message qu’une fille envoie à un garçon, par texto aux multiples significations et qui illustre toute la détresse d’une jeunesse en mal d’amour. Un message court et bouleversant qui remue les entrailles de celle qui l’écrit et de celui qui le reçoit. L’intensité de ces mots reflète la tempête de sentiments et de frustrations que vivent les deux protagonistes, car cela équivaut à un «je t’aime mais je te quitte, alors, prends soin de toi », ou, tout naïvement «tu me quittes mais je ne veux que ton bien alors, prends soin de toi… Et pour l’amour de Dieu rappelle».

Le titre de ce film résume ainsi toute la difficulté de communiquer ses sentiments amoureux en Algérie. Ce sentiment, qui devrait être la plus grande force de deux êtres qui s’aiment, leur bouclier pour tout affronter est, en fait, réduit à des considérations sociales qui lui ôtent toute son essence. La définition de ce fameux mot « amour » est dès lors la quête du réalisateur parti explorer le rapport compliqué des Algériens avec le sentiment amoureux, en interpellant des jeunes et des personnes plus âgées, qui apportent des témoignages marqués par leur regard à la fois drôle et bouleversant sur ce sentiment, qui, pour certains, vire à la gêne. Mohamed Lakhdar Tati fait ainsi voyager les spectateurs à travers ces témoignages recueillis dans différentes wilayas, à commencer par la capitale, en passant pas Biskra, Touggourt, Saïda et Béjaïa.

Produit en 2017, ce film documentaire parcourt la vision de différentes classes de la société et différents âges, à l’instar du témoignage attendrissant d’un jeune enfant pour qui, le sentiment amoureux est lié à la timidité et au stress. Comparant la rencontre amoureuse à une rencontre avec le président de la République. Dans ce documentaire, on découvre aussi, un vieux monsieur qui a ému les présents par son histoire bouleversante. En effet, malgré son âge, l’émotion dans sa voix et l’expression de son visage étaient très palpables lorsqu’il raconte avec une grande nostalgie comment il a été obligé de quitter sa bien-aimée à cause de ses parents qui ont refusé cette union. La même histoire est également vécue par un jeune de la nouvelle génération qui subit le même diktat familial.

Ce jeune homme vit une relation depuis sept ans avec une jeune fille dont il est profondément amoureux. Toutefois, il se voit refuser le droit de fonder avec elle un foyer, car sa famille ne veut pas d’elle sous prétexte qu’elle est d’une autre tribu. Il y a également, l’histoire éprouvante de cette mère qui a subi la violence de son mari au point d’être gravement blessée et qui s’est vu obligée de le fuir. Des histoires tragiques et poignantes qui démontrent la complexité des relations amoureuses dans notre pays. Par ailleurs, nous découvrons aussi des portraits de jeunes gens qui considèrent l’amour comme une faiblesse ou du libertinage.

Ainsi, certains témoignages de jeunes filles soulignent que, pour elles, aimer c’est devenir une fille facile. Tandis que pour les garçons, ce sentiment est la caractéristique du «hellab» (homme qui entretient la femme en cédant à tous ses caprices par aveuglement amoureux). Estimant dans ce contexte que certaines jeunes filles ne méritent pas d’être aimées car ce sont des «profiteuses ou des matérialistes ». Il est à noter que deux caméras ont été utilisées pour relater les sentiments les plus enfouis des Algériens et le réel portrait de l’Algérie d’aujourd’hui face aux sentiments amoureux. Le documentaire est rythmé par des plans larges et une direction photos maîtrisée, mettant en valeur la beauté des paysages naturels de l’Algérie, des plans serrés d’insectes éblouissants, ainsi que des images d’archives des différentes villes du pays.

L’amour ou le mal-être d’une société déstructurée
Lors du débat qui a suivi la projection, le réalisateur affirme que «le sentiment amoureux est un indicateur qui nous dit énormément de choses sur le contexte social algérien». Constatant ainsi, qu’en s’intéressant à la question du sentiment amoureux, «je vois que la société algérienne vit un moment de déstructuration», c’est-à-dire que «le modèle traditionnel ne répond plus aux attentes des gens qui sont en train de chercher une autre alternative. Là où il y a problème, c’est que cette recherche d’alternative n’est pas accompagnée. Le discours politique, culturel ou même religieux en Algérie sont à côté de la profondeur de cette déstructuration».

Ainsi, selon Mohamed Lakhdar Tati, «on n’arrive pas à mesurer l’importance de ce moment-là, le sentiment amoureux est pour moi un indicateur assez fiable pour mesurer le mal-être et la mal-vie des Algériens». Il ajoute : «J’ai remarqué, en faisant ce film, que les gens confondent entre l’amour et le mariage. Dans notre imaginaire, les deux situations sont liées.

Certains disent que l’amour vient après le mariage et les autres pensent le contraire. » Mohamed Lakhdar Tati reviendra aussi sur la situation économique qui joue un grand rôle dans la relation amoureuse algérienne. «Quand on parle d’amour, forcément en parle d’économie. Comme ce monsieur qui nous avoue qu’il ne peut pas se projeter dans une relation car sa situation financière ne le lui permet pas», explique-t-il. Un constat amer que vivent quotidiennement de nombreux Algérien qui baignent ainsi dans la frustration sentimentale et où la noblesse du sentiment est reléguée à des perceptions matérialistes et moralistes d’une société en mal d’espoir.

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« Nathan, le sage » au TNA les 14 et 15 février prochain : Un message humaniste pour consolider les liens intercommunautaires

Sun, 01/27/2019 - 09:56

Par Sihem Bounabi

A l’occasion de la représentation, pour la première fois en Algérie, de la pièce «Nathan, le Sage», au Théâtre national d’Alger (TNA) Mahiedine-Bachtarzi, les 14 et 15 février prochain, une conférence de presse a été animée, hier au TNA, par Bertrand Kazmareck, metteur en scène de la pièce, Djamel Bedra, président de la mosquée Errahma d’Istres, qui interprète le rôle du derviche dans la pièce, et de Brahim Djellouadji, P-DG de la boîte événementiel et de tourisme Med Voyages, principal organisateur de cette représentation en Algérie pour la promotion de l’esprit du « Vivre ensemble en paix », dans un message de tolérance religieuse et d’hymne à la paix et l’amitié.

Djamel Bedra, président de la mosquée Errahma d’Istres, en France, déclare à cette occasion que le but principal de la pièce est de contribuer efficacement à rapprocher les différentes communautés en étant utile à renforcer l’amitié entre les personnes au-delà des clivages religieux. Il illustre ces propos en citant un hadith du Prophète Mahomet QLSSL qui, lorsqu’il a été interrogé «qui est le meilleur des hommes ? » Il a répondu que « le meilleur des hommes est celui qui est utile aux hommes ».

L’intervenant précisera que le discours véhiculé à travers cette représentation n’est pas un débat ou un discours religieux, mais un discours humaniste pour consolider les liens entre les humains au-delà de leur appartenance religieuse. Il ajoute également : «Je suis d’origine algérienne et musulmane, vivant en France, le plus important pour moi et de construire un dialogue humaniste au-delà de l’appartenance religieuse.» Il souligne aussi que «je suis conscient qu’en tant que musulman vivant en France, quelquefois on fait peur. Donc il s’agit de comment sortir de cette zone de peur et faire ressentir la confiance intercommunautaire ».

Pour sa part, le metteur en scène français Bertrant Kazmareck, tout en consolidant la volonté de transmettre un discours humaniste et renforcer l’amitié interreligieuse, confie : « Certes, lors de la première représentation en France, on a eu des résistances dans toutes les communautés. Puis, suite aux échos de la première, les personnes de différentes confessions sont venues à la deuxième représentation et cela a fait basculer les opinions des uns et des autres au point où certains spectateurs étaient en larmes.» Il enchaînera : «C’est quelque chose de beau et en même temps qui interpelle, car cela illustre le fait que le climat est tellement inquiétant, aujourd’hui, que lorsque l’on voit des chrétiens et musulmans ensemble sur les planches cela émeut aux larmes. »

Le metteur en scène mettra ainsi en exergue la nécessité de canaliser cette énergie d’amitié de « Vivre ensemble », partagée sur les planches par les différentes confessions, à l’impact concret plus puissant que tous les discours théoriques. Bertrand Kazmareck souligne à ce sujet qu’« on tient vraiment à produire quelques choses de concret pour les jeunes. Il s’agit de consolider concrètement les liens d’amitié entre les différentes communautés pour une meilleure compréhension de l’autre dans une démarche humanistes ».

Par ailleurs, le P-DG de Med Voyages, Brahim Djellouadji, a annoncé que le grand comédien algérien Sid Ahmed Agouni a accepté le parrainage artistique de cette représentation en Algérie. Il a aussi annoncé la présence probable, le 14 février prochain, de Richard Martin, un grand ami de l’Algérie, directeur du théâtre le « Touquet » à Marseille. Brahim Djellouadji a également souligné l’importance de fédérer les différentes énergies des entreprises publiques et privées algériennes dans la chaîne de production culturelle et touristique, tout en relevant la responsabilité des médias dans la promotion de l’esprit du « Vivre ensemble ».

Le grand public est ainsi convié à assister à la représentation de cette pièce, qui sera interprétée sur les planches du TNA, les 14 et 15 février prochain, par une vingtaine de membres de l’association Amitié inter-religieuse (AIR) de la ville d’Istres de France, eux-mêmes des croyants de confessions différentes. La pièce est une adaptation du philosophe allemand Lessing et mise en scène par Alice et Bertrand Kazmareck. Il est à noter que créée le 5 février 2018 à Istres, Amitié Inter-religieuse est une association réunissant des personnes issues de différentes religions afin d’approfondir leur compréhension mutuelle et d’apporter leur contribution à la construction d’un avenir de justice, de paix et de liberté. Son objectif est de créer un espace de dialogue, de débats et d’actions communes.

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Tizi Ouzou/Colloque consacré à Mohamed Arkoun : La pensée «subversive», les audaces théologiques de l’apôtre de l’islam des lumières en question

Sun, 01/27/2019 - 09:53

Hossem A M

Le colloque, qui a débuté hier à Tizi Ouzou à l’initiative de l’APW, a permis à des universitaires comme Tassadit Yacine (EHESS-Paris, Collège de France), Zineb Ali Benali (Paris 8), Abdelhafid Hamouche (université de Lille), Walid Lagoun (ENA, Alger) auxquels s’est joint l’islamologue et président de la Fondation de l’Islam de France, Ghaleb Bencheikh, de revisiter la pensée et l’exégèse théologique de l’islamologue Mohamed Arkoun, son engagement en faveur d’une lecture et d’une(re)lecture moderne du Coran sous le prisme des outils modernes des sciences humaines.

Regards croisés sur le parcours de l’homme, qui a été évoqué sur un ton lyrique et plein de ferveur par le fils de l’ex-recteur de la mosquée de Paris, Ghaleb Bencheikh. Dans sa conférence inaugurale, Ghaleb Bencheikh s’est attelé à une présentation d’une rare densité et éloquence de l’homme et de sa pensée. Une contribution livrée comme «un témoignage» sur un homme que «j’ai connu», regrettant, au passage, de «ne pas avoir assez profité de ses connaissances», dira Ghaleb Bencheikh.

Il insistera sur le devoir de l’Algérie «d’honorer ses fils et ses filles qui ont fait sa renommée de par le monde», citant l’exemple de Mohamed Arkoun dont le parcours intellectuel et universitaire a été reconnu par les universités les plus prestigieuses d’Occident. «Arkoun a enseigné à la Sorbonne et dans des universités écossaises. Ce qui est un rare privilège auquel n’ont eu droit que quelques universitaires francophones, comme Reymond Aron, Bergson et Gabriel Marcel». Le président de la Fondation de l’Islam de France y voit une reconnaissance pour l’épaisseur intellectuelle et l’érudition du fils des Aït Yenni.

Une dimension qui va de paire avec l’humanisme qui a façonné la pensée de l’homme. En ces temps d’une morosité scabreuse du monde dans lequel nous vivons qui connaît partout des fractures, des blessures et des césures avec le piétinement du droit et de l’écrasement éthique, il est utile de renouer avec l’humanisme incarné par Mohamed Arkoun», appuiera Ghelab Bencheikh, qui a souligné ce qui caractérise la pensée arkounienne. Une pensée «subversive» qui, témoignera l’islamologue parisien, est allée à contre-courant de la pensée théologique dominante héritée de «la tradition religieuse islamique qui est sous-tendue par la civilisation impériale (qui) se retrouve dans les bases du débat, affectée de tous les maux, atteinte d’une véritable sclérose en plaques et qu’il faut qu’elle guérisse».

Ainsi, Ghelab Bencheikh parle-t-il de l’engagement intellectuel de Arkoun qui s’est attelé à «subvertir», à déconstruire cette tradition, saluant le courage et les audaces théologiques chez Arkoun qui «n’hésitait pas à descendre dans la fosse aux lions, à affronter les ignares et les hommes incultes». «Ce n’est que justice que d’organiser ce colloque en hommage à Mohamed Arkoun tant l’homme a été marginalisé et incompris par les siens», expliquera Ahmed Tessa, recteur de l’université de Tizi Ouzou, justifiant son propos par le fait que «les vérités de Arkoun ne plaisent pas aux prêcheurs de la haine et de l’ignorance».

Rappelant que Arkoun s’est attaqué à un chantier gigantesque, longtemps embrigadé par les gardiens du temple et de l’ordre religieux : la relecture rénovée et éclairée du sacré et de l’islam, débarrassé du dogme et des lectures étriquées du texte coranique. Il y a tant de leçons à retenir de l’œuvre de Arkoun ignorée par calcul ou par mépris», lâchera le recteur de l’UMMTO, qui voit qu’«il est temps d’aller vers lui (Arkoun). Nous n’avons pas pu lui éviter de n’être pas enterré dans la terre de ses ancêtres, essayons d’éviter la mort de son héritage. Reconnaître la pertinence et l’immensité de son œuvre est le premier pas vers cette justice que nous devons lui rendre.» «Arkoun s’est attaché à montrer que l’humanisme n’est pas l’apanage de la seule Europe.

Il s’est fait l’investigateur du passé sur lequel il a porté une réflexion philosophique, guidé par son adhésion aux valeurs culturelles et spirituelles de sa religion ancestrale, reçue de sa mère et de son oncle, et le désir de tirer avantage des mouvements de la pensée contemporaine de l’Occident. Pour Arkoun, la revivification et la modernisation de la pensée musulmane et de la pensée arabe passent nécessairement par les sciences de l’homme et de la société très pratiquées en Occident. Il a ouvert un champ d’étude interdisciplinaire», dira, pour sa part, le wali de Tizi Ouzou. Le P/APW de Tizi Ouzou salue, pour sa part, «l’humaniste (qui) a lutté contre les extrémismes, religieux, identitaires intellectuels», le défenseur «du dialogue permanent et passionné entre les religions», rappellera le P/APW, pour qui «la mort de Arkoun est une perte non seulement pour l’Algérie mais pour l’humanité entière». «Mon père était un homme secret qui n’aimait pas se dévoiler.

Il cultivait son mystère comme on cultive son jardin (…) J’ai découvert la densité du message qu’il a légué (…) et de l’homme complexe qu’était mon père, à travers ses œuvres, ses archives et grâce aux autres (les amis de son père, sa mère et ses oncles
paternels)», raconte Sylvie, la fille de Arkoun.

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Cinéma : Harvey Weinstein revient à Sundance, son ancien fief… mais dans un film sur sa chute

Sun, 01/27/2019 - 09:52

ROMAIN RAYNALDI

Pendant plus de vingt ans, Harvey Weinstein a fait la pluie et le beau temps au festival de Sundance, déboursant des millions de dollars pour acquérir les pépites du cinéma indépendant.

Il y revient cette année, mais dans un film, «Untouchable», qui retrace sa chute brutale en donnant la parole à ses victimes. Signé Ursula Macfarlane, le film n’a pas pour objet de faire de nouvelles révélations, mais plutôt de retracer, le plus scrupuleusement possible, la grandeur et la décadence de celui qui fut l’un des hommes les plus puissants d’Hollywood – et attend aujourd’hui son procès pour viol et agression sexuelle. Le festival de Sundance, ancien terrain de chasse de Weinstein, a présenté le film vendredi en avant-première mondiale, quelques heures après la projection de «Leaving Neverland», un documentaire-fleuve donnant la parole à deux jeunes hommes assurant avoir été agressés sexuellement par Michael Jackson durant leur enfance.

Ce sont aussi les victimes qui constituent la colonne vertébrale de «Untouchable». Inconnues ou célèbres, elle racontent les abus, les menaces et l’appétit sexuel insatiable de Weinstein, agissant en toute liberté et en toute impunité. Parmi elles, l’actrice Rosanna Arquette, l’une des premières à avoir publiquement accusé le producteur dans un article du New Yorker signé Ronan Farrow. «Il était temps», a-t-elle déclaré à l’AFP sur le «tapis noir» de l’avant-première. «On voyait de plus en plus d’agressions, et d’abus de pouvoir de la part d’un homme très puissant, qui pouvait détruire une vie d’un claquement de doigts. Il était vraiment temps».

L’actrice du «Grand Bleu» rappelle que les langues avaient commencé à se délier avant même le scandale Weinstein. «Il y avait les femmes de Bill Cosby, elles ont parlé avant nous. Et puis cela a été notre tour», dit-elle. «Et apparemment, comme beaucoup d’entre nous étions des actrices célèbres, les gens se sont dit +Quoi ?+ et cela a commencé à devenir énorme. Aujourd’hui, c’est un mouvement mondial, c’est en Inde, en Afrique, c’est partout».
«Changement de paradigme»
Ursula Mcfarlane a été contactée par les producteurs d’ «Untouchable» juste après les révélations du New York Times et du New Yorker, en octobre 2017. Elle a dit oui sans hésiter, confie-t-elle à l’AFP. «Trump s’était installé à la Maison Blanche, et il y a eu ce grand moment, la Marche des Femmes», se souvient-elle. «Je pense que les gens sentaient la colère monter en voyant ce type (Harvey Weisntein) et plein d’autre comme lui, s’en sortir toujours, sans jamais être inquiétés». Mme Macfarlane ne connaissait pas personnellement Harvey Weinstein mais cela ne l’a pas empêchée de cerner le personnage.

«Pour être honnête, quand j’ai lu ces témoignages, cela ne m’a pas surprise car évidemment, je connais le comportement de beaucoup d’autres hommes dans ces sphères». Ce qui l’a choquée, en revanche, c’est de découvrir «les multiples niveaux de complicité dans l’industrie du cinéma» protégeant Weinstein. Et de poursuivre : «Cela fait des dizaines d’année que des femmes ont essayé de parler et de révéler l’histoire, mais elles ne pouvaient pas, parce que tout le monde avait peur. Ce niveau de pouvoir et de crainte qu’il était capable de susciter, c’est très choquant».

Le scandale Weinstein a entraîné, par ricochet, une remise en question sans précédent au sein de l’industrie hollywoodienne et ailleurs. Il a aussi libéré la parole de milliers de femmes, notamment à travers le mouvemement MeToo. «Il y a beaucoup d’hommes formidables, et ce sont ceux-là qui doivent se battre avec nous, à nos côtés, et traiter les femmes avec respect, c’est tout ce qu’on demande, rien de plus.

Il y a eu un changement de paradigme. Et on ne va pas revenir en arrière, c’est fini», a ajouté Rosanna Arquette. Mme Macfarlane pense, elle aussi, que le changement est irréversibe. «La prise de conscience du problème est clairement en train de changer et je pense que le monde d’Harvey Weinstein n’existera plus, je le pense vraiment. Mais cela pourrait prendre plus de temps que nous ne le souhaitons. C’est ça le problème».
Source AFP

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Tennis (Open d’Australie) / A 21 ans, elle signe un coup double en dominant Kvitova en finale : Le titre et la place de n°1 mondiale pour Osaka

Sun, 01/27/2019 - 09:46

Naomi Osaka a remporté hier le titre à Melbourne en battant en finale Petra Kvitova en trois sets (7-6 (2), 5-7, 6-4) et 2h27 de jeu, au terme d’une finale haletante. La Japonaise, déjà victorieuse de l’US Open en septembre dernier, profite de ce deuxième succès consécutif en Grand Chelem pour s’emparer également de la place de n°1 mondiale, à seulement 21 ans. Naomi Osaka sur le toit du monde ! Après la révélation l’an dernier, c’est la confirmation de l’émergence d’un talent brut sur le circuit WTA.

La Japonaise s’est offert, hier, son deuxième titre du Grand Chelem consécutif en battant Petra Kvitova en trois manches (7-6 (2), 5-7, 6-4) à l’Open d’Australie au terme d’une finale à rebondissements. Après avoir été poussée au troisième set par la Tchèque alors qu’elle a eu trois balles de match en fin de deuxième manche, la tête de série n°4 a trouvé la force mentale pour se remettre dans la partie et aller chercher le titre. Cerise sur le gâteau : avec ce succès, Naomi Osaka deviendra demain n°1 mondiale à seulement 21 ans.

Comme Serena et Capriati
La finale a débuté sur un rythme lent avec peu d’échanges entre les deux joueuses. Petra Kvitova a eu les premières occasions de break mais n’a pas su les concrétiser (0/5) pour prendre le dessus sur son adversaire. Naomi Osaka n’a également pas pu trouver l’ouverture (0/3) et tout s’est joué au tie-break. La Japonaise a alors élevé son niveau de jeu, notamment au retour, pour bousculer une Tchèque qui est passée totalement à côté de son jeu décisif, perdu sept points à deux. Alors qu’aucun break n’a été fait dans la première manche, c’est le scénario inverse qui s’est déroulé dans la deuxième. Petra Kvitova a montré une belle réaction en prenant d’entrée la mise en jeu de Naomi Osaka.

Mais la Japonaise, plus solide à l’échange, a remporté cinq des six jeux suivants pour mener 5-3. A 0-40 sur le service adverse, elle n’a pas pu convertir ses trois premières balles de match. Sous tension, Osaka a complètement craqué au moment de conclure et n’a plus remporté un seul jeu du set ! En pleurs sur sa chaise, la joueuse de 21 ans aurait pu s’effondrer dans la derrière manche. Mais en vrai championne, elle s’est relevée pour aller chercher le titre, bien aidée par ses 12 coups gagnants et 89% de points remportés derrière sa première balle.

Plus solide que Petra Kvitova sur le court, la Japonaise n’a cette fois-ci pas tremblé au moment de conclure à 5-4. C’est la première joueuse à remporter deux Grands Chelems de suite depuis Serena Williams en 2015, et la première depuis Capriati en 2011 à remporter ses deux premières finales majeures. Naomi Osaka deviendra numéro un mondiale pour la première fois de sa carrière dès lundi, la confirmation qu’il va falloir compter sur elle dans les années à venir.

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Cross international Saïd Cherdioui de Tizi Ouzou : Large domination des athlètes étrangers

Sun, 01/27/2019 - 09:46

Par Said B

Les athlètes étrangers ont dominé le cross international Said Cherdioui de Tizi Ouzou. L’Ethiopien Ashgre Tesema Makenin a été sacré chez les hommes et l’Erythréenne Negri Hawi Alemu chez les dames. Des résultats qui mettent à nu le niveau des athlètes algériens en régression effrayante.

Ainsi, chez les hommes, l’Ethiopien Ashrge Tesema Mokenin s’est imposé facilement face à son compatriote Belete Adane Wuletaw et l’Ougandais Kipyeko Philip (3e) alors que la 4e place est revenue au Kenyan Kimunyan Gilbert Kipkorik. Le premier algérien s’est classé 5e et il s’agit d’Ali Grin suivi d’ailleurs par son compatriote et coéquipier du CREPS d’Alger, Hichem Bouchicha (6e).
Chez les dames, il y a lieu de noter d’abord la disqualification de Kenza Dahmani qui s’est trompée de parcours. Ensuite, il faut noter l’autre déception à savoir Siham Sennani et Malika Benderbal qui ont déçu lors de cette compétition remportée par l’Erythréenne Negri Hawi Alemu. La deuxième place a été remportée par l’Ethiopienne Ousu Shito Wudessa alors que l’Ougandaise Patricia Chekwemboi a complété le podium. Quant à la première algérienne classée, Ryham Senani de la Protection civile, elle a terminé à la 6e position.
Le constat du DEN
Le directeur des équipes nationales (DEN), Karim Sadou, a estimé que «Le niveau de la compétition a été tout juste moyen d’autant que le terrain a été trempée par la pluie la veille des courses. Ce qui l’a rendu très boueux et très glissant d’où la difficulté de nos athlètes à s’exprimer. Par contre, poursuit notre interlocuteur, les Kenyans, Ethiopiens, Ougandaises et Erythréennes, sont habitués à ce genre de parcours et c’est ce qui explique leurs performances », précise le DEN.

Sur le plan technique, le DEN fait remarquer que «lorsqu’on voit, par exemple, un Bouchicha, spécialiste du 300 M steeple, battre ses compatriotes du 5000m et 10.000m, il faut bien le reconnaître, cela montre clairement que le niveau de nos athlètes a bel et bien régressé par rapport à il y a 4 ans ». Et comme l’objectif principal de cette compétition est de jauger du niveau de nos athlètes pour prendre une décision finale quant à l’engagement de nos sélections nationales au prochain championnat du monde prévu le 30 mars prochain au Danemark, les responsables techniques algériens attendent donc les prochains challenges pour se prononcer.

Karim Sadou le dit clairement en ces termes «Nous devons attendre les trois prochaines compétitions, à savoir le Challenge ‘’Chelda Boulenouar’’ à Tlemcen le 2 février, puis le Challenge «Abdelmadjid Oubida (El Khroub)» et enfin le National prévu à Sétif le 3 mars prochain pour prendre une décision finale sur notre participation au prochain mondial. Si le niveau de nos athlètes s’améliore, on participera alors avec nos sélections, sinon, on se contentera d’une participation à l’individuel comme cela se fait jusque-là », a conclu le directeur des équipes nationales, Karim Sadou.

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