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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 3 days 16 hours ago

Blida: Des projets pour l’amélioration de la distribution d’eau potable

Thu, 01/31/2019 - 09:32

Tahar Mansour

         Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a rappelé avant-hier à Blida que l’Etat avait engagé des moyens financiers très grands, soit 54 milliards de dollars pour arriver à satisfaire les besoins en eau du pays en réalisant des barrages, des infrastructures de dessalement de l’eau de mer, des transferts sur des centaines de kilomètres, mais ‘le grand défi reste celui de la gestion de cette ressource pour une distribution équilibrée aux habitants’. L’Algérie a fait appel à des compétences étrangères en matière de gestion et de distribution de l’eau au niveau des grandes villes comme Alger, Oran, Annaba et Constantine et un grand savoir-faire a été transmis aux spécialistes algériens qui se trouvent au sein de l’Algérienne des eaux à travers tout le territoire national. Rappelant la grande crise dans la distribution de l’eau qu’a connue l’Algérie dans les années 2000, le ministre déclare que le gouvernement, grâce aux orientations du président de la République, a décidé de mettre tous les moyens pour faire face à cette rareté de l’eau potable en Algérie. Les résultats sont là maintenant « et ils sont palpables, la majorité des wilayas disposent de grandes capacités de production et de stockage d’eau potable ou d’irrigation alors que celles qui ne disposent pas de ce liquide vital bénéficient de transferts suffisants pour répondre aux besoins de leurs populations », précise Necib. Il annonce aussi la prochaine réalisation de trente stations d’épuration à travers le territoire national et explique que l’apport des eaux traitées est considérable et peut répondre dans une certaine mesure à la demande de l’agriculture et de l’industrie. Profitant de sa visite au chantier de réalisation d’une station d’épuration à Ben Khelil (Boufarik), le ministre explique que cette station a une capacité de traitement de 60 000 mètres cubes par jour, ce qui pourrait répondre à une partie de la demande du secteur agricole de la région, une fois sa mise en service prévue à la fin du mois de mars prochain. La station d’épuration de Béni Méred, d’une capacité de plus de 50 000 m3/j, devrait aussi être réceptionnée au mois de mars alors qu’une troisième sera lancée à Bouinan pour prendre en charge les eaux usées de ce nouveau pôle d’habitation très important et des villes avoisinantes. Toujours au cours de sa visite effectuée à la wilaya de Blida en compagnie du wali, M. Youcef Cherfa, et du P/APW, M. Abderrahmane Soualmi, le ministre s’est enquis des taux d’avancement des nouveaux systèmes d’AEP pour l’alimentation de la région de Meftah, surtout pour ce qui est du nouveau pôle d’habitation de Saf Saf devant accueillir plus de 10 000 logements, de Larbâ et de sa périphérie qui devraient voir le déficit enregistré en AEP résorbé grâce à ces nouveaux apports. C’est un autre projet de même consistance qui a été inspecté au niveau de Mouzaïa et Aïn Romana qui devrait, lui aussi, améliorer l’alimentation en eau potable de ces deux agglomérations.

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Boufarik: Vol de 800 millions de cts et 700 g d’or, 5 arrestations

Thu, 01/31/2019 - 09:30

Tahar Mansour

  Faisant suite au dépôt d’une plainte par une dame concernant le vol de la somme de 800 millions de centimes et de tous ses bijoux qui se trouvaient à l’intérieur d’une caisse métallique, les services de la sûreté de daïra ont aussitôt lancé une enquête discrète qui a donné rapidement ses fruits. Sur place, les policiers ont déterminé que les voleurs avaient pénétré à l’intérieur de la maison en escaladant le mur d’enceinte, ce qui leur permet de diriger leurs recherches vers une certaine catégorie de délinquants potentiels tout en activant le côté de la recherche d’informations.

Ils réussirent donc à identifier et arrêter cinq suspects chez qui ils récupérèrent 700 g de bijoux et la somme de 140 millions de centimes. Les cinq mis en cause ont été présentés à la justice qui statuera sur leur cas.

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Bouira: Les cotisations à la CNAS en question

Thu, 01/31/2019 - 09:27

Farid Haddouche

      Le recouvrement forcé des cotisations des employeurs dans le système de la sécurité sociale a fait l’objet d’une journée d’étude qui vient d’être organisée par la direction de la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas) de la wilaya de Bouira en coordination avec le secteur de la justice. Cette rencontre a vu la participation de la présidente de la cour, du procureur général, des magistrats, procureurs, huissiers, avocats et notamment les banquiers. Pour Mohamed RedaAbdeli, le directeur de la Cnas de Bouira, « Il s’agit d’une journée d’étude que nous organisons en commun avec le secteur de la justice sur le thème principal qui est le recouvrement forcé des cotisations. Nous allons débattre également de toutes les informations essentielles relatives à l’exécution et la mise en œuvre de la loi 08/08 relative au contentieux de la sécurité sociale dont l’axe principal est le recouvrement forcé des cotisations.» C’est de la sorte que les mécanismes mis en œuvre et les procédures de recouvrement des cotisations dues à la Cnas ont été débattus entre les représentants de la Cnas et ceux du secteur de la justice. Il a été également fait appel aux délégués des corps de la gendarmerie et de la police considérés comme des partenaires directs de la Cnas pour l’assister en matière de recouvrement. D’où l’arsenal juridique qui a été mis en place afin de permettre à la Cnas de maintenir son équilibre financier et d’assurer la stabilité et la continuité du système de sécurité sociale. L’arsenal juridique comporte des mesures à prendre contre les redevables et contrevenants. Les interventions des conférenciers ont porté essentiellement sur le recouvrement forcé des cotisations des employeurs et les procédures appropriées au règlement des contentieux devant les commissions de recours et le système de contrôle, à savoir le recouvrement.

En somme, cette journée d’étude est sortie avec des recommandations qui seront transmises à qui de droit. Nous citerons les plus essentielles parmi celles-ci, dont la nécessité absolue de l’exécution des lois se rapportant au système de sécurité sociale, et des dispositions réglementaires qui ont trait au recouvrement forcé des cotisations. Les banquiers, à leur tour, ont été invités à contrôler l’application des articles du 57 à 60 de la loi 08-08 se rapportant au contentieux, et les forces de l’ordre à assister les agents de recouvrement de la Cnas. Ainsi que les huissiers de justice à notifier les mises en demeure.

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Skikda: Des habitants d’El Khanga bloquent la route

Thu, 01/31/2019 - 09:22

A. Boudrouma

  Les habitants d’El Khanga, un hameau dépendant de la commune de Béni Ouelbène, à une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya de Skikda, ont érigé un barrage sur la RN 85, un important axe routier, reliant Constantine à Collo, isolant du coup toutes les localités de l’ouest de la wilaya. Par cette action, ils entendaient protester contre leurs conditions de vie éprouvantes qu’ils endurent à chaque saison hivernale, sachant que leur région est connue pour le grand froid qui y sévit. Ils ont reproché aux élus de ne pas avoir tenu leurs promesses de raccorder leur village au réseau de gaz de ville, une situation mise à profit par certains commerçants peu scrupuleux, pour faire grimper le prix de la bonbonne de gaz butane. Ils n’ont pas manqué également de mettre en avant l’état déplorable du réseau routier, confinant dans l’isolement les nombreuses localités dépendant d’El Khanga. Ils ont revendiqué également l’amélioration de l’alimentation en eau potable. Le déplacement sur les lieux d’une délégation d’élus a permis, au bout de longues tractations, de mettre un terme au siège de toute la région de Collo qui a duré plusieurs heures.

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Constantine – Tramway: La station «Benabdelmalek» sans abris depuis des semaines !

Thu, 01/31/2019 - 09:18

Abdelkrim Zerzouri

«C’est scandaleux», pestent des voyageurs, sous la pluie, trempés jusqu’à l’os, au niveau de la station «Benabdelmalek» du tramway.

La station en question se trouve, en effet, depuis quelques semaines, « sans couverture au-dessus de leurs têtes ». Fin de quai des stations, cet arrêt important, donc, a été totalement dégarni de ses abris dans le cadre d’une opération d’embellissement et de relooking des abris des stations voyageurs du tramway de Constantine. Belle initiative. Seulement, à peine quelques jours après leur lancement, les travaux se sont brusquement arrêtés, après enlèvement des anciens abris de cette station. Laissant les voyageurs dans une situation embarrassante, notamment quand la pluie se met de la partie. « On est trempé jusqu’aux os », se plaignent des voyageurs qui attendaient sous la pluie l’arrivée de la rame.

«C’est irresponsable de laisser la station sans abri», lancent d’autres voyageurs en colère, qui disent qu’ils ne trouvent plus où se mettre à l’abri de la pluie avant de monter dans la rame. Des femmes, des élèves, et autres travailleurs qui rentraient chez eux par ces fins d’après-midi, marquées ces derniers jours par les chutes de neige et de pluie, subissent d’énormes désagréments. « Et, personne ne semble éprouver de la peine pour eux. Ni excuses, ni relance rapide des travaux d’embellissement, du moins la pose des abris en urgence par ces temps pluvieux », se plaint-on. Après quelques coups de pinceaux sur les chaises de la station, l’enlèvement des abris et l’entame de la pose de nouveaux poteaux qui portent ces abris, tout s’est brusquement arrêté, figé.

Le chantier a, précipitamment, pris ses bagages et quitté les lieux, sans crier gare. Presque sur un air d’un quelconque conflit avec la société Setram, puisqu’il n’y a pas meilleure attitude pour porter atteinte à la dite société que de faire porter le chapeau « trempé » à ses clients. Et, l’arrêt qui perdure depuis quelques semaines, laisse clairement voir que les travaux sur ce chantier resteront longtemps encore en l’état, et les voyageurs n’ont pas d’autre choix que de prendre leur mal en patience durant cette saison d’hiver. Se doter, surtout, de parapluie pour éviter de ne pas trop s’exposer à la pluie.

Nous avons vainement essayé de contacter la cellule de communication de la Setram pour en savoir plus sur cette situation déplorable.

En tout cas, la préoccupation majeure des voyageurs, ces jours-ci, soit les désagréments endurés au niveau de la station Benabdelmalek, totalement découverte après l’enlèvement des anciens abris, aura été transmise aux responsables de la société.

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Incendie dans un atelier de mécanique, un blessé et des dégâts

Thu, 01/31/2019 - 09:13

A.Z.

         Un incendie qui s’est déclaré, hier, dans un atelier de peinture-mécanique-auto, au quartier Sidi M’cid, a fait d’énormes dégâts matériels, ainsi qu’une victime indisposée par la dense fumée qui se dégageait de l’intérieur de l’atelier; en question. La victime, une femme de 39 ans, qui souffrait de difficultés respiratoires, logeait à l’étage supérieur de cette bâtisse individuelle, construite en R+1, avec des locaux de mécanique auto au rez-de-chaussée et des habitants au-dessus. Les sapeurs-pompiers de l’unité secondaire ‘Sissaoui Slimane’, appuyés par les éléments des centres avancés ‘Boumaaza Abdelmadjid’ et ‘Masnaf Abderrahmane’, qui se sont déplacés, à 11h10, sur le lieu du sinistre, ont dû déployer d’énormes efforts pour venir à bout des flammes, note un communiqué de la Protection civile.

Ajoutant que 5 véhicules et d’autres équipements ont été calcinés à l’intérieur de l’atelier.

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Alimentation en eau, réseau d’assainissement… Les habitants de la cité Benabdelmalek Ramdane bloquent l’autoroute Est-Ouest

Thu, 01/31/2019 - 09:06

A. Zerzouri

Des habitants de la cité Benabdelmalek Ramdane ont bloqué, hier matin, l’autoroute Est-Ouest, au niveau du tronçon qui passe près de la cité, dans la région de Zouaghi, pour manifester leur colère contre les autorités locales, qui, disent-ils, n’ont pas daigné prendre en charge leurs préoccupations qui relèvent de l’absence d’alimentation en eau potable et de réseaux d’assainissement, en sus de l’aménagement urbain et l’éclairage public inexistants, ainsi que le manque de transport scolaire pour les enfants scolarisés dans des établissements situés très loin des domiciles.

Pour s’excuser devant les automobilistes coincés dans une file interminable sur l’autoroute Est-Ouest, les manifestants signalent qu’ils ont «tout essayé pour éviter cette solution de la fermeture de l’autoroute, nous avons envoyé un sac de correspondances aux autorités concernées pour régler ces problèmes qui enveniment notre existence, et personne ne nous a prêté attention». Bien sûr, cela n’a en rien atténué le mécontentement des automobilistes qui ont été, ainsi, bloqués sur la route.

Une route qui a pris des allures de pagaille générale lorsque des automobilistes impatients, et ils étaient très nombreux, ont exécuté des manœuvres pour échapper au piège dans lequel ils se trouvaient pris. Certains ont carrément pris des sens interdits pour contourner le point de blocage sur la voie. Dans cet ordre d’idée, les automobilistes ont quitté l’autoroute Est-Ouest par une proche bretelle, pour prendre à la sortie la voie dans le sens contraire et rejoindre l’autoroute par une autre bretelle. Un chaos indescriptible. Les éléments de la gendarmerie nationale, qui se sont déplacés sur les lieux aux environs de 10h 30mn, ont mis du temps pour convaincre les manifestants de plaider leur cause autrement, et parvenir à libérer la circulation routière en début d’après-midi, devant les usagers de l’autoroute, qui auront perdu un temps précieux dans ce nœud d’embouteillage monstre créé par les manifestants.

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Asphyxie au monoxyde de carbone: Trois morts et 98 personnes secourues depuis le début de l’année

Thu, 01/31/2019 - 09:05

A. El Abci

Dans son bilan d’activités de l’année 2018, la Protection civile a fait état au cours d’une conférence de presse organisée hier en son siège, de pas moins de 34.253 interventions tous types confondus (accidents de la circulation, incendies, secours et évacuations et divers), chiffre en augmentation chaque année, selon le chargé de la communication de ce corps constitué, le lieutenant Tafer.

Ainsi pour ce qui est des cas d’asphyxie, sujet de l’heure s’il en est, il est fait état de 140 interventions au cours desquelles 10 morts, dues à l’inhalation du monoxyde de carbone, ont été enregistrées. Il s’agit de 3 hommes, 6 femmes et 1 enfant. 243 personnes, dont 41 hommes, 73 femmes et 44 enfants, victimes d’un début d’asphyxie ont été, par ailleurs, secourues et sauvées in extremis. Et d’indiquer que juste pour ce mois de janvier 2019 pas moins de 3 personnes ont déjà péri par asphyxie et 98 autres sauvées au dernier moment, dont 12 hommes, 42 femmes et 44 enfants, surtout à Ali Mendjeli. Ce qui est de mauvais augures pour le reste de l’hiver, dit-il.

Dans le registre des accidents de la route, il est à signaler que 1.903 accidents se sont produits, en 2018, sur les routes de la wilaya, ayant causé 60 morts et 2.617 blessés. Chiffre qui est en baisse par rapport à 2017, année au cours de laquelle il a été enregistré 2.122 accidents. Mais le bilan des morts est plus important qu’au cours de l’année 2017 où 42 décès ont été dénombrés. Parmi les causes de cette augmentation, sont cités les

camions et véhicules lourds, qui provoquent plus de dégâts en matériels et en victimes humaines (blessés et décès).

Le bilan 2018 comprend également les actions de secours suite aux effondrements de maisons, généralement dans la vieille ville, qui ont entrainé un mort et 18 blessés. Dans le chapitre des chutes depuis des ponts ou de balcons d’immeubles, il est fait état de 13 morts et 55 blessés, secourus et évacués à l’hôpital. Alors que 27 cas de chutes de travailleurs sur les chantiers, dont un mortel.

En matière de transport de personnes agressées (par armes blanches en général), il y a eu 49 cas de victimes secourues et cinq décédées. Quatre cas de décès par pendaison ont été en outre enregistrés, de même qu’un cas de décès par noyade contre 12 cas secourus, tandis que les feux de forêts (12) et de récoltes (49) continuent d’être enregistrés malgré les campagnes de sensibilisation et d’organisation de caravanes sillonnant les zonez rurales.

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Skikda: Des habitants d’El Khanga bloquent la route

Thu, 01/31/2019 - 09:01

A. Boudrouma

  Les habitants d’El Khanga, un hameau dépendant de la commune de Béni Ouelbène, à une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya de Skikda, ont érigé un barrage sur la RN 85, un important axe routier, reliant Constantine à Collo, isolant du coup toutes les localités de l’ouest de la wilaya. Par cette action, ils entendaient protester contre leurs conditions de vie éprouvantes qu’ils endurent à chaque saison hivernale, sachant que leur région est connue pour le grand froid qui y sévit. Ils ont reproché aux élus de ne pas avoir tenu leurs promesses de raccorder leur village au réseau de gaz de ville, une situation mise à profit par certains commerçants peu scrupuleux, pour faire grimper le prix de la bonbonne de gaz butane. Ils n’ont pas manqué également de mettre en avant l’état déplorable du réseau routier, confinant dans l’isolement les nombreuses localités dépendant d’El Khanga. Ils ont revendiqué également l’amélioration de l’alimentation en eau potable. Le déplacement sur les lieux d’une délégation d’élus a permis, au bout de longues tractations, de mettre un terme au siège de toute la région de Collo qui a duré plusieurs heures.

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Automobile : Lada veut installer une usine de montage en Algérie

Wed, 01/30/2019 - 23:57

Par Yacine BABOUCHE.

Le ministre de l’Energie russe, Alexandre Novak, a affirmé que le constructeur automobile russe AvtoVAZ a fait part à l’Algérie de sa volonté d’y implanter une usine d’assemblage de véhicules de la marque Lada, rapporte ce mercredi l’agence Sputnik.

« Il s’agit d’une proposition russe, ce sont les compagnies qui mènent les négociations», a affirmé le ministre russe.

Propriété du groupe Renault-Nissan, AvtoVAZ serait le fournisseur de la Renault Symbol (ou Dacia Logan en Europe) assemblée en Algérie. Le premier lot de carrosseries soudées et peintes fabriqué par AvtoVAZ pour la Symbol assemblée à Oran a été livré en décembre 2016, précise la même source.

Sputnik rappelle en outre que le vice-président du groupe Renault, Nicolas Maure, a affirmé en aout 2018 que la compagnie française envisageait l’élargissement de ses capacités en Algérie et pourrait entamer les livraisons de pièces d’assemblage de Renault et de Lada.

Le responsable du groupe n’a toutefois pas annoncé de délais précis, soulignant cependant l’importance du marché algérien pour Renault et les bonnes relations entretenues avec les autorités du pays.

Le ministre de l’Energie russe a par ailleurs indiqué que son pays et l’Algérie étudient les possibilités de lancer des projets conjoints dans la santé publique, notamment dans la télémédecine, de collaborer dans la sécurité informatique et pourraient se mettre d’accord sur les livraisons de blé russe en Algérie.

« Nous voyons un grand potentiel d’augmentation de nos échanges commerciaux dans l’agriculture. Nous pouvons intensifier les livraisons de produits agricoles et notamment de céréales de Russie en Algérie», a indiqué Alexandre Novak lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des Finances Abderrahmane Raouya.

« Nous entendons promouvoir nos relations […] dans la santé publique et la télémédecine […]. Un des nouveaux domaines de notre coopération est la cyber-sécurité. Nous sommes tombés d’accord pour mettre en place un groupe de travail au sein de la commission intergouvernementale», a ajouté le ministre. Les deux pays ont également examiné la possibilité de lancer une usine de matériaux de construction en Algérie et d’accroître les livraisons de tubes russes, a également affirmé M. Novak

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Zidane rend hommage à Sala

Wed, 01/30/2019 - 23:47

Ce mercredi soir, la rencontre de Ligue 1 entre le FC Nantes et l’AS Saint-Etienne risque d’être suivie par de nombreux fans de foot. Mais nombreux seront ceux qui vont regarder ce match en ayant une pensée appuyée pour Emiliano Sala, disparu il y a 9 jours au large des côtes anglo-normandes.

C’est le cas de Zinedine Zidane qui a rendu hommage sur Instagram à l’ancien attaquant du FC Nantes peu avant le coup d’envoi de la rencontre. « Ce soir, je regarde Nantes en ayant une pensée pour la famille d’Emiliano et le club. Toujours en espérant un miracle. #PrayForSala @fcnantes. » Un message relayé par Footmercato.

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Renault-Nissan-Mitsubishi reste au sommet de l’automobile mondiale

Wed, 01/30/2019 - 23:36
L’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, qui a défrayé la chronique avec l’incarcération puis la démission de son patron emblématique Carlos Ghosn, s’est maintenu l’an dernier au premier rang des ventes automobiles mondiales, devant Volkswagen et Toyota, selon des chiffres publiés mercredi.

Les ventes de l’ensemble franco-japonais ont progressé de 1,4% en 2018 pour totaliser 10,76 millions d’unités, soit une vente de véhicule sur neuf dans le monde. Le trio avait atteint ce rang de numéro Un pour la première fois en 2017.

Ce total résulte de l’addition des 5,65 millions de véhicules écoulés par Nissan (-2,8% sur un an), y compris sous ses marques Datsun et Infiniti, 3,9 millions du groupe Renault (+3,2%), avec Dacia, Lada, Samsung, Alpine, et 1,22 million de Mitsubishi Motors (+18%).

Le groupe Volkswagen (qui comprend 12 marques dont Audi, Porsche, Seat et Skoda), a progressé moins vite l’an dernier (+0,9%), atteignant tout de même un nouveau record à 10,83 millions de véhicules.

Mais ce chiffre inclut 233.000 camions vendus sous les marques MAN et Scania. Si on s’en tient aux seules voitures particulières (VP) et utilitaires légers (VUL), Volkwagen a écoulé « seulement » 10,6 millions de véhicules.

Toyota reste troisième du classement, avec 10,59 millions d’unités vendues dans le monde, y compris les camions.

« L’Alliance a maintenu sa position de leader mondial des ventes en volume de véhicules particuliers et utilitaires légers », a revendiqué mercredi Renault-Nissan-Mitsubishi, dans un communiqué.

Séparer les camions des catégories voitures et VUL « a du sens », estime auprès de l’AFP Tommaso Pardi, directeur adjoint du Groupe d’étude et de recherche permanent sur l’industrie et les salariés de l’automobile (Gerpisa), basé à Paris.

Selon lui, « les voitures et VUL peuvent être construits dans les mêmes usines » et partagent de nombreux éléments communs alors que les camions sont « une industrie totalement différente ».

Il met cependant en garde contre une sur-interprétation des chiffres de volumes de ventes.

– Réductions de coûts –

Outre leur portée symbolique, les volumes sont certes très utiles pour réduire les coûts. Ils permettent de négocier des prix d’achat plus bas avec les fournisseurs et d’amortir les frais de recherche et développement sur des séries de production plus longues.

Mais « ce n’est pas un indicateur fiable de la compétitivité d’un constructeur », explique M. Pardi, pour qui il faut aussi regarder des éléments comme les ratios de rentabilité ou la valorisation boursière.

Sur ces deux critères, Toyota, qui pèse plus de cinq fois Volkswagen et dix fois Renault en Bourse, reste la référence.

Les experts soulignent aussi que Renault-Nissan-Mitsubishi n’est pas un vrai groupe intégré, mais une alliance basée sur des participations croisées. Renault détient 43% de son partenaire Nissan, qui détient lui-même 15% de Renault (sans droits de vote) et 34% de Mitsubishi Motors.

Tout l’enjeu pour cette alliance est de continuer à partager de plus en plus d’éléments communs afin de réaliser des économies d’échelle équivalentes à ses grands rivaux. L’Alliance vise ainsi 10 milliards d’euros de synergies d’ici à 2022. Elle souhaite, à cette date, fabriquer 9 millions de ses véhicules sur quatre plateformes communes.

Incarcéré au Japon depuis le 19 novembre pour des malversations financières présumées, Carlos Ghosn a de nouveau clamé son innocence mercredi et affirmé avoir été victime « d’un complot et d’une trahison » de dirigeants de Nissan qui s’opposaient à son projet d’intégrer davantage Renault et ses alliés japonais.

Les trois géants Renault-Nissan-Mitsubishi, Volkswagen et Toyota, ont creusé un écart important avec le reste des constructeurs.

Le quatrième groupe, General Motors (GM), a en effet perdu plus d’un million d’unités annuelles en vendant en 2017 son activité européenne (Opel/Vauxhall) au français PSA (Peugeot, Citroën, DS). En difficulté sur les marchés américains et chinois, il devrait tout de même se maintenir au-dessus des 8 millions de véhicules en 2018.

Le groupe coréen Hyundai (avec Kia) a déjà annoncé avoir vendu 7,4 millions de voitures l’an dernier, un nouveau record.

Derrière, le constructeur américain Ford a écoulé 5,98 millions de véhicules dans le monde. Son rival italo-américain Fiat Chrysler (FCA) n’a pas encore publié ses chiffres pour 2018, mais il avait écoulé 4,74 millions de véhicules en 2017.

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Sidi Saïd va entamer la collecte des signatures pour Bouteflika !

Wed, 01/30/2019 - 23:34

Le secrétaire général de l’union générale des travailleurs algeriens UGTA Abd El Madjid SIDI SAID a annoncé la mobilisation des 48 unions wilayales ainsi que les fédérations nationales dont le nombre s’élève à plus de 18 fédérations, pour la collecte des signatures au profit du président Abdelaziz Bouteflika , sans oublier le soutien infaillible qui lui est témoigné, un élan qui représente un signal fort exprimant une annonce certaine de la candidature du président qui ne saurait tarder.

Et aucour de la rencontre à huit clos de Sidi Said, le merdreci, à la wilaya de BATNA, réunissant les responsables des 48 fédérations de la centrale syndicale ainsi que ceux des fédérations nationales, Sidi Said a mis en exergue le soutien inébranlable de la centrale syndicale apporté au président de la république.

Et d’après le journal El Chourouk, au sein de la même rencontre, Sidi Said a mentionné que l’UGTA continue à œuvrer au soutien du président , mettant l’accent sur la position de cette dernière qui est inchangeable et intransigeante puisqu’elle restera au coté du président Bouteflika en lui exprimant son soutien.

Pour rappel, il y a deux jours de cela, Mouad BOUCHAREB, le coordinateur du front de libération nationale, annonça la mobilisation des cadres et partisans du partie afin de collecter les signatures au profit du président candidat Abdelaziz Bouteflika, malgré que ce dernier n’avait pas encore annoncé sa probable candidature.

Et d’après ceux qui suivent le dossier des présidentielles de prés, que tous ces signaux annonceurs que ce soit de la part du FLN, de l’UGTA ou bien meme d’autres partis ne représentent qu’une confirmation en amont, en attendant l’annonce officielle de la candidature du président et un cinquième mandat en perspective, surtout que la coalition présidentielle tiendra une réunion samedi prochain à Alger.

Wahed.M

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Tébessa: exhumation des restes des corps d’une vingtaine de martyrs de la grotte « Garat Snoun » à Boukhadra

Wed, 01/30/2019 - 23:27

TEBESSA – Les restes des corps de chouhada de la guerre de libération nationale ont été exhumés depuis un puits d’une une  grotte sur les hauteurs du mont « Garat Snoun », dans la commune de Boukhdra (45 km au nord de Tébessa), a indiqué mercredi le directeur local des moudjahidine, Faouzi Masmoudi.

Les ossements exhumés appartiennent à une vingtaine de martyrs, exécutés en 1957 par les forces coloniales et jetés dans le puits de la grotte « Garat Snoun », a précisé à l’APS le même responsable, soulignant que l’opération d’exhumation des ossements des chouhada a été effectuée par les éléments de la Protection civile, en présence de plusieurs services et des représentants de la famille révolutionnaire.

L’opération d’exhumation des restes des martyrs, a-t-il dit, a été lancée juste après l’approbation du ministère des Moudjahidine, indiquant qu’un moudjahid de la région avait formulé une demande aux instances locales concernées pour l’exhumation des restes de chouhada et que cette demande a été transmise à la tutelle.

La date de réinhumation des restes des martyrs de la Révolution contre l’occupant français sera fixée dès l’achèvement des analyses médicales et des procédures administratives qui s’imposent, a assuré le directeur de wilaya des moudjahidine.

De son côté, le directeur local de la protection civile, le Lieutenant-colonel Sadek Draouat a indiqué que l’opération d’exhumation a été entamée depuis une dizaine de jours, soulignant que les creusements ont atteint jusqu’à 30 mètres de profondeur avant de localiser les ossements.

Le même officier a ajouté que d’importants équipements ont été mobilisés pour l’opération, en coordination avec la Direction des travaux publics et la mine de fer de Boukhdara, ainsi qu’une équipe de secours de la protection civile spécialisée en milieux périlleux.

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NECESSAIRE REVISION DE LA LOI DES HYDROCARBURES: Les cinq axes de la transition énergétique de l’Algérie

Wed, 01/30/2019 - 21:39
L’Algérie devra être attentive à toutes ces stratégies gazières où sa part de marché vers l’Europe étant passé de 13% en 2007/2008 à 8% en 2017, avec la concurrence également de la Russie, de la Norvège et du Qatar dont la part de marché est passée de 2% vers les années 2000 à plus de 7% en 2017, concurrençant le GNL algérien proche également de l’Asie ayant massivement investi dans les GNL de grandes capacités étant le premier producteur-exportateur mondial de GNL. Des actions coordonnées doivent être mises en place dans le cadre d’une vision stratégique de développement tenant compte des nouvelles mutations mondiales.

Par Dr Abderrahmane MEBTOUL.

Il faut relever que la consommation d’énergie  a été pour 2017 : ménages, 44%,  transport 33%  et Industrie BTP 22% contrairement aux pays développés. Se pose cette question centrale,   quel  sera le prix de cession du gaz des unités mises  installées notamment engrais phosphate, sidérurgie  fortes consommatrices d’énergie ? D’où l’importance  dès maintenant de prévoir  un nouveau modèle de consommation énergétique axée sur un Mix énergétique et la transition énergétique .

Premier axe, améliorer l’efficacité énergétique par une nouvelle politique des prix  occasionnant un gaspillage des ressources renvoyant au   dossier que j’ai dirigé sur le dossier carburant , avec le bureau d’études américain Ernest Young et avec les cadres du Ministère de l’Energie et de Sonatrach que j’ai présenté personnellement à la commission économique de l’APN en 2008, renvoyant à une nouvelle politique des prix ( prix de cession du gaz sur le marché intérieur environ un dixième du prix international occasionnant un gaspille des ressources qui sont gelées transitoirement pour des raisons sociales.

C’est la plus grande réserve pour l’Algérie, ce qui implique une révision des politiques de l’habitat, du transport et une sensibilisation de la population. L’on doit durant une période transitoire ne pas pénaliser les couches les plus défavorisées.  A cet effet, une réflexion doit être engagée pour la création d’une chambre nationale de compensation, que toute subvention devra avoir l’aval du parlement pour plus de transparence. Une chambre devant réaliser un système de péréquation, tant interrégionale que socioprofessionnelle, segmentant les activités afin d’encourager les secteurs structurants et tenant compte du revenu par couches sociales, donc une nouvelle politique salariale.

Deuxième  axe, ne devant pas être utopique , continuer à investir dans l’amont afin d’éviter le déclin de la production , supposant pour attirer les investisseurs étrangers, étant dans un système concurrentiel mondial,   une révision de la loi des hydrocarbures de 2013, inadapté à la conjoncture actuelle, notamment en volet  fiscal,  pour de nouvelles découvertes. Mais pour la rentabilité de ces gisements tout dépendra du vecteur prix au niveau international et du coût, pouvant découvrir des milliers de gisements non rentables.

L’Algérie comme montré précédemment,  pour voir une valeur ajoutée importante doit s’orienter vers la transformation de son pétrole  et du gaz naturel mais dans le cadre d’un partenariat gagnant- gagnant, la pétrochimie à l’instar d’autres filières, les circuits de commercialisation étant contrôlées par quelques firmes multinationales.

Troisième axe, développer les énergies renouvelables combinant  le thermique et le photovoltaïque avec pour objectif  d’ici  2030,  produire, 30 à 40% de ses besoins en électricité à partir des énergies renouvelables où selon   des études de l’Université des Sciences et Technologies d’Alger (USTHB), le potentiel photovoltaïque de l’Algérie est estimé à près de 2,6 millions de térawatt heures (TW/h) par an, soit 107 fois la consommation mondiale d’électricité et en  énergie éolienne, l’Algérie bénéficie aussi d’un potentiel énergétique important, estimé à près de 12 000 térawatts/heure (TWh) par an. Cette même étude estime qu’avec un taux moyen de consommation de 260 m3 /MWh, le potentiel algérien en énergies renouvelables serait équivalent à une réserve annuellement renouvelable de gaz naturel de l’ordre de 700 000 Milliards de m3.

Avec plus de 3 000 heures d’ensoleillement par an, l’Algérie a tout ce qu’il faut pour développer l’utilisation de l’énergie solaire, ou presque. Le soleil tout seul ne suffit pas. Il faut la technologie et les équipements pour transformer ce don du ciel en énergie électrique. Aussi le défi algérien est-il d’avoir le budget et les technologies nécessaires pour, d’abord, financer la fabrication de panneaux solaires et, ensuite, subventionner, du moins en partie, leur installation à grande échelle. Car les panneaux solaires ne sont pas disponibles sur le marché, et quand bien même ils le seraient, il est quasi impossible pour un particulier d’assumer les charges d’une installation solaire.

Le retard dans l’exploitation de l’énergie solaire est indéniable Adopté en février  2011 par le Conseil des ministres, le programme national des énergies renouvelables algérien  prévoit une introduction progressive des sources alternatives, notamment le solaire avec ses deux branches (thermique et photovoltaïque), dans la production d’électricité sur les 20 prochaines années Dans cette perspective, la production d’électricité à partir des différentes sources d’énergies renouvelables dont l’Algérie compte développer  serait de 22.000 mégawatts à l’horizon 2030, soit 40% de la production globale d’électricité.

Sur les 22.000 MW programmés pour les deux prochaines décennies, l’Algérie ambitionne d’exporter 10.000 MW, alors que les 12.000 MW restants seraient destinés pour couvrir la demande nationale. Une fois réalisé, ce programme permettra d’économiser près de 600 milliards de mètres cubes de gaz sur une période de 25 années.

L’Algérie a réceptionné en mi-juillet 2011  la première centrale électrique hybride. D’une capacité globale de 150 MW, dont 30 MW provenant du solaire, cette centrale,  a ainsi ouvert le  chapitre des projets en cours ou en maturation pour le passage de l’Algérie à des sources d’énergies alternatives. Au moins, six centrales du même principe, mais dont la part du solaire serait de plus en plus importante, sont programmées juste pour les neuf prochaines années, ce qui permettra de lever progressivement la contribution des énergies renouvelables dans la satisfaction des besoins internes en électricité.

Outre une nouvelle politique des prix, Sonatrach ne pouvant assurer à elle seule cet important investissement, (environ 100 milliards de dollars entre 2018/2030), il y a lieu de mettre en place une industrie nationale dans le cadre d’un partenariat public-privé national/international, supposant d’importantes compétences. Celle-ci doit comprendre tous les éléments de la chaîne de valeur renouvelable, dont l’ingénierie, l’équipement et la construction afin d’accroître le rythme de mise en œuvre, des études sur la connexion de ces sites aux réseaux électriques.

Quatrième axe, l’Algérie compte construire sa première centrale nucléaire en 2025 pour faire face à une demande d’électricité galopante, où selon le 19 mai 2013 du ministre de l’Energie et des Mines, l’Institut de génie nucléaire, créé récemment, devant former les ingénieurs et les techniciens en partenariat, qui seront chargés de faire fonctionner cette centrale. Les réserves prouvées de l’Algérie en uranium avoisinent les 29 000 tonnes, de quoi faire fonctionner deux centrales nucléaires d’une capacité de 1000 Mégawatts chacune pour une durée de 60 ans, selon les données du Ministère de l’Energie.

La ressource humaine étant la clef à l’instar de la production de toutes les formes d’énergie et afin d’éviter cet exode de cerveaux massif que connait l’Algérie.

Cinquième axe, est  l’option du pétrole/gaz de schiste horizon 2022/2025. Selon une nouvelle étude de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures selon l’agence des hydrocarbures Alnaft,  l’Algérie passe de la 11e à la 7e place dans le classement mondial des réserves de pétrole de schiste. L’étude classe ainsi l’Algérie après la Russie, les Etats-Unis, la Chine, l’Argentine, la Libye et l’Australie, avec des réserves estimées actuellement à 1 194 milliards de barils de pétrole, contre 176 milliards dans les anciennes études réalisées dans la période 2012-2013.

Pour ce qui est des réserves en gaz de schiste, la même étude reclasse l’Algérie à la troisième position après les Etats-Unis et la Chine, avec une réserve estimée à 9 818 TCF (Trillion cubic feet), contre 6 025 TCF dans les anciennes études.  Dossier que j’ai l’honneur de diriger pour le compte du gouvernement où nous avons posé la nécessité de la révision de la loi des hydrocarbures de 2013,  et remis en janvier 2015. En Algérie, devant éviter des positions tranchées pour ou contre, l’adhésion des populations locales par un  dialogue productif est nécessaire  car on ne saurait minimiser les risques de pollution des nappes phréatiques au Sud du pays. L’Algérie étant un pays semi-aride, le problème de l’eau étant un enjeu stratégique au niveau méditerranéen et africain, doit être opéré un arbitrage pour la consommation d’eau douce des populations et celle utilisée pour cette production.

Selon l’étude réalisée sous ma  direction, les nouvelles techniques peu consommatrices d’eau  et évitant l’injection de produits chimiques dans les puits devraient  être mises au point opérationnelle horizon 2022/2025 car actuellement avec la fracturation hydraulique classique il faudrait  environ   un milliard de mètres cubes gazeux environ  1 million de mètres cubes d’eau douce, devant tenir compte de la durée courte  vie des puits (cinq ans maximum) et   devant perforer des centaines pour avoir un milliard de mètres cubes gazeux

En résumé, l’énergie apparaît donc aujourd’hui comme un puissant facteur de coopération et d’intégration entre les deux rives de la Méditerranée. .L’énergie autant que l’eau  est  cœur de la sécurité des Nations. Le monde s’oriente 2020/2030, inéluctablement vers un nouveau modèle de consommation énergétique fondé sur la  transition énergétique.

La transition énergétique en Algérie est un choix  stratégique politique, militaire, et économique  pour assurer la sécurité énergétique du pays qui se fera progressivement, car il est incontestable que les gisements fossilifères du pays commencent à se tarir alors que la consommation énergétique nationale est en croissance importante et va continuer de l’être. C’est dans ce cadre que l’Algérie qui a un rôle stratégique à jouer , participera à la réunion des 5+5 au sommet de la société civile des deux rives de la Méditerranée qui se tiendra à Marseille le 24 juin 2019 où j’ai été désigné  par son Excellence  le Président de la République, Monsieur Abdelaziz BOUTEFLIKA  pour  diriger la délégation  des 10 ONG algériennes, tenant  à le remercier pour la confiance témoignée,  où je  présiderai  la commission , la plus importante dévolue à l’Algérie, «la  transition énergétique  au sein de l’espace  des 5+5 ». .

Comme j’ai eu  à l’affirmer au cours de différentes conférences internationales, contrairement à ce qui a été rapporté l’Algérie honorera ses engagements internationaux jusqu’à 2030 sous réserve de la mise en  place d‘une véritable transition énergétique. Le co-développement, les co-localisations, qui ne sauraient se limiter à l’économique, incluant la diversité culturelle, peuvent être le champ de mise en œuvre de toutes les idées innovantes au niveau de l’espace  méditerranéen, pont entre l’Europe et l’Afrique.

L’Algérie, pays à fortes potentialités énergétiques,   au niveau de l’espace méditerranéen et africain possède toutes les potentialités pour être un vecteur actif sur la base d’un contrat gagnant/gagnant afin de faire de cet espace un lac de paix et de prospérité partagé.

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Les produits cosmétiques, d’hygiène corporelle et produits toxiques soumis au DAPS

Wed, 01/30/2019 - 20:49

ALGER – Les produits cosmétiques et d’hygiène corporelle ainsi que les produits toxiques ou présentant un risque particulier sont libres à l’importation moyennant le payement du droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS) , a indiqué mercredi le ministère du Commerce dans un communiqué.

Cette décision intervient suite à la publication de l’arrêté du 26 janvier 2019 fixant la liste des marchandises soumises au DAPS et les taux correspondants au Journal officiel n 6 du 27 janvier 2019. La liste comporte 1.095 produits soumis au DAPS variant entre 30% et 200%.

Ainsi, le ministère du Commerce informe les opérateurs concernés par les opérations d’importation des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle ainsi que les produits toxiques ou présentant un risque particulier que « les décisions d’autorisations préalables antérieures à 2018 sont valables conformément aux dispositions des deux décrets. », précise la même source.

Il s’agit ainsi du décret exécutif n  97-254 du 8 juillet 1997 relatif aux autorisations préalables à la fabrication et à l’importation des produits toxiques ou présentant un risque particulier (JO n 46/1997) et l’arrêté du 28 décembre 1998 (JO n 18) et ses modificatifs du 4 avril 2005 (JO n 34) et du 31 décembre 2009 (JO n 23).

Il s’agit également du décret exécutif n 10-114 du 18 avril 2010 modifiant et complétant le décret exécutif n  97-37 du 14 janvier 1997 définissant les conditions et les modalités de fabrication, de conditionnement, d’importation et de commercialisation sur le marché national des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle ( journal officiel n 4/1997 et n 26/ 2010).

Concernant les nouvelles demandes d’autorisations préalables, le ministère du Commerce invite les opérateurs économiques à se rapprocher des Directions de Commerce de Wilaya compétentes pour la formalisation de leurs dossiers.

Pour rappel, l’instauration du DAPS comme instrument tarifaire intervient pour des raisons liées à la sauvegarde de la balance des paiements, l’encouragement de la production nationale et le développement des industries naissantes.

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Venezuela: L’opposant Juan Guaido réclame «plus de sanctions» de la part de l’UE

Wed, 01/30/2019 - 20:39

POLITIQUE: L’opposition vénézuélienne manifeste ce mercredi pour convaincre l’armée de tourner le dos au président socialiste et reconnaître à sa place l’opposant Juan Guaido…

L’opposant vénézuélien Juan Guaido réclame ce mercredi « plus de sanctions » de la part de l’Union européenne contre le régime du président socialiste Nicolas Maduro, dans un entretien au quotidien allemand Bild. « Nous sommes dans une dictature et il doit y avoir une pression », estime le président autoproclamé, dénonçant un régime « absolument corrompu ».

« Nous avons besoin de plus de sanctions de la part de l’UE, comme l’ont décidé les États-Unis », réclame le député de droite.

Descendre dans la rue pour paralyser le pays

Juan Guaido, 35 ans, s’alarme aussi de la répression menée par le régime de Nicolas Maduro. « 700 personnes ont été arrêtées lors de manifestations rien qu’au cours des dernières semaines. Il y a 300 prisonniers politiques dans les prisons », dénonce-t-il. Il laisse entendre qu’il est lui-même en danger : « Nous vivons tous menacés d’emprisonnement ou même de meurtre. Mais cela ne nous empêche pas d’assumer nos responsabilités ».

L’opposition vénézuélienne manifeste ce mercredi pour convaincre l’armée de tourner le dos au président socialiste et reconnaître à sa place l’opposant Juan Guaido, porté par un soutien international croissant. Juan Guaido appelle la population à descendre dans les rues de 12h à 14h (16h à 18h GMT) pour paralyser le pays, en frappant dans des casseroles ou en brandissant des pancartes.

L’Espagne, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni avaient donné samedi « huit jours » à Nicolas Maduro pour convoquer des élections, faute de quoi ils reconnaîtraient Juan Guaido comme « président » du Venezuela pour qu’il organise ce scrutin.

Le président vénézuélien s’est dit prêt mercredi à organiser des législatives anticipées et à négocier avec l’opposition, tout en rejetant, dans une interview à l’agence publique russe RIA Novosti, la tenue d’une nouvelle présidentielle.

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EMIRATS ARABES UNIS: Comment Dubaï allie finance islamique et technologies de pointe

Wed, 01/30/2019 - 20:10

Par Jeremy Wilks  et  James O’Hagan.

La finance islamique est vraisemblablement aussi ancienne que l’Islam et malgré un recul récent, elle est de plus en plus populaire à l’échelle mondiale auprès des musulmans comme des non-musulmans. D’après les prévisions, elle pourrait représenter 2700 milliards d’euros en 2021. Et quand on ajoute à cela, la technologie financière comme la blockchain, les possibilités deviennent infinies.

Mais voyons d’abord ce qu’est la finance islamique. Selon les principes de la Charia, elle s’appuie sur la participation aux bénéfices plutôt que sur la perception d’intérêts sur les crédits. Les obligations islamiques ou « sukuks », ce n’est qu’1% du marché mondial, mais leur part devrait augmenter. Le Fonds monétaire international est en train d’émettre des règles pour ce secteur actif dans plus de 60 pays.

« Quand on regarde les obligations du marché émergent américain de l’année dernière, on constate une perte de 3,8% alors que les « sukuk » ont engendré une perte de seulement 2,09% : ils font donc mieux, » fait remarquer Anita Yadav, chef de la recherche économique chez la banque des Emirats NBD.

Pour les musulmans et non-musulmans

L’économie islamique est l’un des piliers de la vision économique de Dubaï d’un avenir post-pétrole. En 2016, elle a représenté environ 8,3% du PIB de l’émirat de Dubaï. Ce chiffre devrait progresser dans les années qui viennent d’après Abdulla al-Awar, PDG du Centre de développement de l’économie islamique de Dubaï.

« À l’échelle de la planète, en 2016, les consommateurs ont dépensé plus de 2000 milliards de dollars américains dans des produits conformes à la charia et ses dépenses ont été faites par des musulmans et des non-musulmans, » indique-t-il.

Interrogé par notre journaliste Rebecca McLaughlin-Duane sur l’importance des jeunes musulmans dans cette stratégie, Abdulla al-Awar répond : « On permet en fait à la jeune génération du millénaire – à ces entrepreneurs, à ces PME – de contribuer à l’économie grâce à leurs idées et leurs technologies : c’est pourquoi certaines de nos initiatives s’adressent directement à eux, dans le secteur de la technologie financière par exemple. Nous faisons tout pour attirer ces jeunes entrepreneurs et leur fournir une plateforme idéale où ils puissent proposer leurs technologies innovantes, nous faisons le lien entre eux et le monde économique, » explique-t-il.

La blockchain, révolution pour le secteur bancaire

La blockchain est train de bousculer le secteur bancaire. Ce système accessible et décentralisé qui permet de réaliser n’importe quelle transaction supprime les intermédiaires et apporte aux paiements, transparence et sécurité. Mais que se passe-t-il quand cette technologie révolutionnaire fusionne avec les principes anciens de la finance islamique ? Nous avons interrogé Ibrahim Mohammed, fondateur d’OneGram, une start-up de Dubaï qui a obtenu le titre de « meilleure crypto-monnaie islamique » des Islamic RetailBankingAwards.

« Nous sommes un actif numérique, une sorte de réserve de valeur : il s’agit d’un outil ou d’un actif numérique qui peut être utilisé pour réaliser des paiements, des transactions, mais je crois qu’il faut éviter le terme classique de « monnaie » parce que dans le cas d’une carte de crédit, vous n’utiliseriez pas le terme de « monnaie », non ? » précise le jeune entrepreneur.

Il poursuit : « OneGram a été la première devise à offrir une forme de garantie dans le sens où nous nous appuyons sur l’or par exemple. Ce qui donne un certain degré de protection puisque vous ne pouvez pas arriver à zéro, la valeur de la devise peut baisser pour atteindre le prix d’un gramme d’or, mais elle ne pourra pas passer en-dessous parce qu’elle est indexée sur l’or.

« Nous avons créé notre devise il y a deux ans et aujourd’hui, » précise-t-il, « les choses ont évolué avec la création d’un marché dédié aux « Stablecoins » – aux devises numériques stables – ; nous avons été les premiers sur ce marché, nous l’avons créé en réalité. »

Le fondateur d’OneGram revient ensuite sur l’origine de son activité : « Nous avons réuni des principes qui remontent à 1400 ans et la toute dernière technologie qui est la Blockchain et ensuite, nous avons créé une devise indexée sur une valeur physique : l’or qui est la première forme prise par la monnaie. Donc les répercussions ont été énormes. »

Puis il évoque l’air du temps : « Nous vivons dans une société de l’instant : la Blockchain, c’est de l’instantané, vous voulez faire une transaction, transférer de l’argent de Dubaï_ vers la Chine, vers Londres ou vers l’Australie ? C’est fait en quelques secondes, »_ fait-il remarquer.

Soutien aux femmes entrepreneurs

Dans la région du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord, des programmes de soutien aux start-up contribuent à mettre en place un écosystème favorable à l’entrepreneuriat. L’un d’entre eux fait passer les femmes au premier plan. Womena aide les entreprises dirigées par des femmes à trouver les conseils et le capital de départ pour se lancer.

Parmi les créateurs d’entreprise, très peu sont des femmes dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Elissa Freiha, fondatrice du programme Womena dont le siège est à Dubaï, compte bien faire en sorte que cela change.

« Honnêtement, je crois que cette région, c’est actuellement la plus enthousiasmante pour les start-up dans le monde, tout simplement parce que le potentiel est encore inexploité : les ressources sont là et elles sont en train d’être mises en place, » se réjouit-elle. « Nous commençons à attirer l’attention au niveau international et nous avons le potentiel, tous ces chefs d’entreprise incroyables, ce talent technologique, mais tout cela n’est pas encore parfaitement coordonné, » reconnaît-elle. « Les affaires les plus passionnantes dans lesquelles j’investis, ce sont celles pour lesquelles j’ai une relation personnelle avec leurs créateurs et là où il y a cette connexion avec les gens, » affirme-t-elle.

La Tunisienne Amal Bahloul a bénéficié du tutorat de Womena. Elle a créé « Lights, Camera, Learn! » il y a trois ans pour donner une éducation aux enfants arabes dont de nombreux réfugiés syriens via la réalisation de films.

« Notre objectif, à Dubaï, c’est de prendre une nouvelle dimension et pour cela, nous avons besoin de beaucoup d’aide en particulier pour augmenter le nombre d’enfants qui participent, » dit Amal Bahloul. « En l’espace de trois mois, nous avons mené nos actions éducatives auprès de 179 enfants, créé 24 court-métrages et organisé sept événements autour de projections dans quatre pays différents et nous espérons que notre message caritatif incitera les bonnes personnes à venir travailler avec nous, » précise-t-elle.

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Selon le docteur en agronomie Fouad Chehat: L’Algérie ne couvre ses besoins alimentaires qu’à 55%

Wed, 01/30/2019 - 19:48

Par Akli REZOUALI.

Notre sécurité alimentaire n’est réellement couverte qu’à hauteur de 55% par la production nationale, soit un niveau bien inférieur aux 70% annoncés ça et là.» C’est en ces termes que le docteur en agronomie et ancien directeur général de l’Institut national de recherche agronomique (INRA), Fouad Chehat, a tenté d’avertir hier, lors de son passage à l’émission «Invité de la rédaction» de la Radio nationale, contre les risques d’aggravation à terme des dangers de la dépendance alimentaire de l’Algérie vis-vis des marchés extérieurs.

Selon lui, le seul moyen de vérifier le degré d’autosuffisance alimentaire du pays est d’évaluer les quantités de kilocaloriques consommées par habitant et cela révèle en effet que le niveau de sécurité alimentaire de l’Algérie ne dépasse guère les 55%. Alors que 80% du blé tendre consommé en Algérie provient de l’étranger, d’autres produits essentiels, a-t-il averti, dépendent en réalité de l’importation, tels que les huiles, le sucre et le poulet.

Aussi, note l’ancien directeur de l’INRA, même si les rendements agricoles actuels ont atteint des niveaux que l’on ne pouvait envisager il y a 30 ans, il n’en demeure pas moins que le véritable enjeu réside dans «les semences et les plants», dont la quasi-totalité, a-t-il dit, «provient de l’importation», en particulier pour les légumes.

Décriant l’absence d’une stratégie agricole nationale de long terme, mais aussi la faiblesse de la recherche agronomique pour mettre au point de nouvelles variétés adaptées aux conditions locales, Fouad Chehat souligne en définitive que la situation actuelle ne peut être tenable, au vu de la fragilité des finances publiques et de la croissance démographique à venir.

L’agriculture ne peut se moderniser sans une continuité dans l’effort et les actions des pouvoirs publics et des autres acteurs du secteur, a fait valoir l’ancien directeur de l’INRA, ajoutant qu’une véritable stratégie de sécurité alimentaire doit s’inscrire sur le long terme, en impliquant non seulement le secteur agricole, mais aussi ceux de l’industrie et des ressources en eau. 

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SMAÏL LALMAS, ÉCONOMISTE ET PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION ALGÉRIE CONSEIL EXPORT “La surtaxe appliquée aux importations ne peut être une alternative durable”

Wed, 01/30/2019 - 19:37

 Le gouvernement revient aux restrictions des importations au moyen, cette fois-ci, d’une surtaxe dont le taux oscille entre 30 et 200%, instituée par la loi de finances complémentaire 2018. Pensez-vous que la parade fiscale à la hausse effrénée de la facture d’importation serait plus efficace que les dispositifs d’interdiction ?

Effectivement ! Nous pensons que la régulation par un dispositif fiscal est plus efficace que les deux précédents dispositifs qui privilégiaient le contingentement par les licences d’importation et l’interdiction pure et simple à l’importation de centaines de biens et consommables. Cette taxe, appelée le droit additionnel provisoire de sauvegarde, nous l’avons nous mêmes réclamée car nous pensions que le dispositif des licences et celui de l’interdiction à l’importation des produits ne pouvaient atteindre les objectifs fixés. Cette taxe est de nature aussi à encourager la production nationale, même si, telle qu’elle a été présentée, elle ne peut permettre d’atteindre les objectifs, étant donné qu’elle ne peut être une alternative durable. Elle est plutôt conjoncturelle. Pour qu’elle puisse jouer pleinement son rôle, cette taxe doit être accompagnée par des mesures qualitatives à travers l’instauration de barrières et la mise en place d’une politique portée sur l’aspect qualitatif au-delà des mesures quantitatives. Il s’agit aussi de mettre en place des laboratoires de contrôle qualité accrédités au niveau des différents postes frontaliers. Ces barrières qualitatives sont en mesure de dissuader certains importateurs et, par la même protéger, la production nationale. Il s’agit par-dessus tout d’une approche tout à fait tolérée par les accords internationaux en matière d’échanges commerciaux.

Quel retour sur investissement peut-on espérer par l’institution du droit additionnel provisoire de sauvegarde ? Des économies sont-elles enfin possibles sur la balance commerciale ?

Logiquement, le droit additionnel provisoire de sauvegarde va réduire les importations en termes de quantité, renflouer davantage les caisses du Trésor public et donner, par la même, une marge de manœuvre à la production nationale pour qu’elle puisse évoluer aussi bien qualitativement que quantitativement. Il s’agit donc d’un apport appréciable pour l’économie du pays. Les deux premiers dispositifs ont, en revanche, bloqué notre économie et affecté nombre d’entreprises qui se sont retrouvées à court de matières premières et dont plusieurs d’entre elles n’ont pas hésité à déposer le bilan sous le coup d’une situation asphyxiante. Le droit additionnel provisoire de sauvegarde entraînerait probablement un renchérissement des prix à l’importation, mais les entreprises pourraient s’organiser en groupements d’achats, une formule qui permettrait de mieux négocier avec les fournisseurs et de mieux appréhender la hausse des prix à l’importation des intrants.

Pensez-vous que la régulation du commerce extérieur concourrait au retour à l’équilibre tant espéré des finances publiques ?

Je ne le pense pas ! Car ces dispositifs, s’ils ne sont pas accompagnés par une ouverture de l’économie nationale, par un soutien à la production locale et par un accompagnement et des facilitations à l’investissement aussi bien local qu’étranger, leur impact sur la trésorerie publique ne sera que marginal. Il faut comprendre au final que construire une économie nationale dynamique et compétitive est la seule clé de voûte. Et à défaut de cet impératif, ces dispositifs de régulation du commerce extérieur, qui ne sont d’ailleurs que conjoncturels, ne peuvent être d’aucun impact significatif sur les positions financières internes et externes.

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