ORAN – Une centaine de projets associatifs ont été financés par le Programme d’Appui Jeunesse Emploi (PAJE) depuis son lancement en 2015, dans le cadre de sa Contribution au Développement Associatif (CODEVA), destinés à l’insertion professionnelle des jeunes dans les quatre wilayas-pilotes, a indiqué mercredi à Oran le directeur national de ce programme.
« Depuis son lancement, le PAJE a accompagné techniquement et financé de manière directe ou indirecte pas moins de 95 projets dans le cadre de la Contribution au Développement Associatif (CODEVA), destinés à l’insertion professionnelle des jeunes dans les wilayas d’Annaba, Khenchla, Béchar et d’Ouargla », a précisé à la presse Abderezzak Boucherir, en marge du 2ème séminaire régionale de visibilité du PAJE.
Résultant d’une convention de financement entre l’UE et l’Algérie, le PAJE est un programme d’appui au développement et à la mise en œuvre des politiques nationales de la jeunesse et de l’employabilité des jeunes.
Il est doté d’une enveloppe de 26 millions d’Euros, (dont 23,5 millions représentent la contribution européenne et 2,5 millions la contribution algérienne), ce programme a été entamé en 2015 et se poursuivra jusqu’au mois de décembre 2019.
PAJE se décline en trois dimensions : le renforcement de l’inter-sectorialité et des partenariats, la jeunesse et la société civile et enfin la structuration de l’économie sociale et solidaire et l’appui à la création d’activités favorisant l’employabilité.
L’un des axes d’intervention du PAJE est le renforcement de l’accompagnement des jeunes en vue de leur insertion socioprofessionnelle en s’appuyant sur la société civile, et se traduit par le financement de projets associatifs, par le biais de subventions à travers un fonds dénommé « Contribution au développement associatif » (CODEVA) doté d’une enveloppe de 4 millions d’euros.
Son objectif spécifique étant de renforcer dans les wilayas-pilotes du programme (Annaba Béchar, Oran et Khenchela), les capacités institutionnelles, organisationnelles et opérationnelles des acteurs de la société civile actifs dans le domaine de l’appui à la jeunesse.
Pour le responsable, ces derniers projets ont pris la forme d’aides à l’insertion professionnelle des jeunes (information, conseil, orientation, formation, accompagnement), des financements de projets associatifs visant l’insertion professionnelle de la jeunesse ou encore des projets d’entreprenariat via les dispositifs d’emploi existants.
Les projets financés touchent aux différents secteurs comme l’élevage, l’artisanat, l’environnement, les médias entre autres. « Les résultats sont positifs dans la mesure où aucune difficulté majeure n’a été enregistrée dans la réalisation des projets », a-t-il indiqué.
Un autre axe du PAJE, non moins important, a été évoqué par le même responsable, en l’occurrence, l’inter-sectorialité, caractérisé par l’implication de 13 secteurs dans ce programme.
Pas moins de 130 entreprises de jeunes ont été créées depuis 2015 au titre du PAJE, ce qui a permis l’insertion professionnelle de près de 500 jeunes dans des activités génératrices de richesses et valeur ajoutée, a-t-il fait savoir.
Pour la représentante de l’Ambassadeur de l’UE en Algérie, Silvia Severi, également Cheffe des opérations de coopération à la délégation de l’UE, cette rencontre est une « occasion pour faire le point sur le partenariat Algérie-UE en matière d’appui aux jeunes et à leur insertion dans le monde du travail et leur futur entreprenariat ».
« La rencontre est également une opportunité pour échanger et approfondir les réflexions avec les acteurs dans ce domaine qui vont participer activement à la création d’emplois et à l’intégration de la jeunesse dans la vie économique du pays », a-t-elle ajouté.
Elle a également abordé la plateforme « Cap jeunesse », qui est une plateforme innovante et expérimentale pour favoriser l’employabilité, l’entrepreneuriat des jeunes et l’articulation avec la société civile.
Depuis son lancement en mars 2018, elle a reçu pas moins de 686 personnes pour une information, une orientation et un accompagnement personnalisé des jeunes, dans la durée, pour la construction de leurs projets.
« Ce projet dans les wilayas-pilotes prendra fin en décembre 2019. Nous espérons des résultats positifs pour pouvoir le mettre en œuvre dans d’autres wilayas », a souligné Mme Severi.
De son côté, le directeur local du programme à Oran, Fayçal Saïdi, également directeur local de l’emploi, a fait savoir que dans la wilaya d’Oran plus de 83 entreprises ont été créées grâce à ce programme, ce qui a permis de générer plus de 580 postes d’emplois.
Plusieurs projets ayant bénéficié de l’appui du PAJE ont été présentés, entre autres, le projet « une école-chantier » pour la formation professionnelle et l’employabilité des jeunes de l’association Santé Sidi El Houari (SDH) et le projet « lueurs pour jeunes non-voyants d’Oran » dont a bénéficié l’association sociale pour l’insertion professionnelle des aveugles et amblyopes.
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CONSTANTINE – Trente sept (37) cybercriminels incitant à l’immigration clandestine ont été arrêtés durant l’année 2018 dans la région Est du pays, a révélé mercredi à Constantine le responsable du service des enquêtes de l’Inspection régionale de la police de l’Est, le commissaire-divisionnaire, Mohamed Boubata.
Ces cybercriminels, arrêtés dans la wilaya d’El Tarf, activaient dans une dizaine de réseaux organisés de trafic de migrants, a précisé l’officier supérieur au cours d’une conférence de presse consacrée au bilan des activités de la police de la région dans l’Est du pays, organisée au siège de l’inspection régionale de la police de l’Est.
Soulignant que la démarche s’inscrit dans le cadre de la stratégie mise en place par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) pour la lutte contre ce phénomène, le commissaire divisionnaire a relevé que l’arrestation de ces individus, dont le mode d’opérations (recrutement des candidats à l’immigration clandestine) se fait via les réseaux sociaux, a permis la saisie d’important matériels et outils utilisés dans le domaine naval.
Le démantèlement de réseaux de cybercriminels s’adonnant au trafic de véhicules et de pièces archéologiques, entre autres, a également marqué les activités de l’Inspection régionale de la police de l’Est durant l’exercice 2018, a fait savoir le même responsable, qui a mis l’accent sur les répercussions de tels actes sur l’économie nationale et sur « les réflexes sociétaux et psychologiques des citoyens ».
Rappelant l’ouverture, en 2017, de brigades spécialisées dans la lutte contre la cybercriminalité à travers les différentes wilayas dans l’Est du pays, le commissaire-divisionnaire Boubata a fait part de 1.165 affaires de cybercriminalité enregistrées en 2018 dans les 15 wilayas relevant des compétences de l’Inspection régionale de la police de l’Est.
Ces affaires ont donné lieu à l’arrestation de 1.042 individus, a ajouté le même responsable, rappelant qu’en 2017, il a été enregistré 1.064 affaires de cybercriminalité ayant conduit à l’arrestation de 829 individus.
Considérant que le traitement sécuritaire de la cybercriminalité ne suffisait pas à lui seul pour faire face à ce phénomène de la société, M. Boubata a insisté sur l’intensification des campagnes de sensibilisation auprès des jeunes utilisateurs d’Internet et des réseaux sociaux pour les mettre en garde contre les dangers de « l’utilisation abusive et irresponsable surtout » des nouvelles technologies et des jeux électroniques.
Par ailleurs, le commissaire-divisionnaire du service des enquêtes de l’Inspection régionale de la police de l’Est a fait part d’une augmentation du nombre de comprimés de psychotropes saisis en 2018 atteignant les 335.000 comprimés de psychotropes avec une augmentation de 7.000 comprimés par rapport à l’année 2017.
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ORAN – L’Entreprise nationale de transport maritime des voyageurs (ENTMV) envisage d’ouvrir trois agences à Ghazaouet (Tlemcen), Ain Témouchent et Oran pour une meilleure prise en charge des clients, a-t-on appris mercredi auprès de la direction régionale de l’ENTMV basée à Oran.
Il s’agit d’une agence à Ghazaouet située en face du port à la demande de la Direction générale de l’ENMTV, d’une autre au centre-ville d’Ain Témouchent et une à Oran, a indiqué la directrice régionale de l’ENMTV, Amaria Zerouali.
Cette opération visant à améliorer les conditions d’accueil et à rapprocher l’ENTMV des clients permettra d’épargner les longs déplacements aux voyageurs pour réserver et acheter les billets, surtout en saison estivale qui enregistre le grand flux, a souligné Mme Zerouali, rappelant que l’agence de Ghazaouet est restée fermée depuis 2002 alors que celle d’Ain Témouchent depuis 2008.
La direction régionale de l’ENMTV compte ouvrir une agence avant la saison estivale 2019 à haï Sidi El Houari proche de la gare maritime du port d’Oran, surtout après la réalisation du téléphérique reliant le port au centre-ville, ce qui contribuera à faciliter le déplacement des voyageurs de et vers le port.
Le réseau de l’ENTMV à l’Ouest du pays compte six agences situées à Tlemcen, Maghnia, Sidi Bel-Abbès, Relizane et Mostaganem outre deux à Oran.
Le nombre de voyageurs sur les lignes maritimes de l’ENMTV ouest est de 8.000 chaque saison estivale, sachant que l’entreprise assure au niveau de l’Ouest trois lignes que sont Oran-Alicante, Oran-Marseille et Oran-Barcelone.
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OUARGLA – Les superficies dédiées à la céréaliculture ont connu une extension de près de 50 % cette saison, par comparaison à la saison écoulée (2017/2018), a-t-on appris mercredi auprès de la direction des Services agricoles (DSA).
Les surfaces céréalières (blé dur et tendre, orge et avoine), irriguées sous pivot, sont ainsi passés de 2.700 à 4500 hectares, a précisé à l’APS le chargé de cette filière à la DSA, Mohamed Laâzri.
Plusieurs facteurs ont contribué au développement de ce genre cultural, concentré dans les communes de Hassi-Messaoud (zone de Gassi-Touil), N’goussa (Sahn) et Hassi-Benabdallah, notamment les facilitations accordées par le biais de la Coopérative des céréales et des légumes secs (CCLS) à travers le guichet unique, a-t-il ajouté.
L’intérêt porté ces dernières années à la filière par les agriculteurs, l’attribution de terres dans le cadre de la concession et l’accompagnement et soutien de l’Etat, expliquent aussi cette relance de la céréaliculture dans la wilaya d’Ouargla.
L’abondance de la ressource hydrique (souterraine), notamment à Gassi-Touil, une zone prometteuse pour le développement de grandes cultures, a favorisé aussi cette tendance.
La campagne des labours-semailles, lancée en octobre dernier, a touché jusqu’ici 3.010 ha, dont 2.229 ha de blé dur, 355 ha de blé tendre, 299 ha d’orge et 127 ha d’avoine, selon les services agricoles.
Les services agricoles tablent cette année sur une prévision de récolte de 100.000 quintaux de céréales, avec un rendement moyen de 35 Qx/ha, soit quelques 15.000 quintaux de plus que l’an dernier.
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WASHINGTON – Le Sahara Occidental occupé demeure un territoire non libre où le respect des droits politiques et civiques connait une régression importante, selon l’ONG Freedom House.
En 2018, les territoires sahraouis illégalement occupés par le Maroc n’ont enregistré aucun progrès en matière de libertés démocratiques, précise l’ONG américaine dans son rapport 2019 sur la démocratie dans le monde, présenté mardi à Washington.
Freedom House leur attribue un score de 4 points sur cent (4/100), l’un des plus mauvais au monde. La situation des libertés au Sahara Occidental occupé, sous occupation marocaine, ne s’est pas améliorée, les territoires cumulent chaque année des notations négatives.
Le rapport qui couvre la démocratie en termes de libertés civiques et de droits politiques s’intéresse, entre autres, au pluralisme et à la participation politiques, ainsi qu’à la liberté d’expression et aux droits d’association.
L’année dernière, le Sahara Occidental a enregistré les pires scores en matière de libertés civiques et droits politiques, cumulant une notation de 7/7 pour ces deux indicateurs ainsi que pour l’indicateur relatif à l’évaluation de la liberté en général.
La notation pour ces trois indicateurs est établie sur ordre décroissant de 1 à 7 où le score 1 (un) représente un degré maximal de liberté et le 7 (sept) le plus mauvais score.
Freedom House a encore intégré cette année le Sahara occidental dans le classement des territoires « non indépendants », en veillant à la faire apparaitre sur la carte géographique comme un territoire complètement séparé du Maroc. Le rapport détaillé sur la situation des libertés au Sahara occidental sera publié incessamment, indique Freedom House.
A l’échelle mondiale, l’ONG constate un recul des libertés en 2018 pour la treizième année d’affilée. Sur les 195 pays évalués, 68 ont connu une régression des droits politiques et des libertés civiques contre 50 seulement qui en ont enregistré une progression.
Ce centre de réflexion alerte sur l’affaiblissement de la démocratie aux Etats-Unis, qui a été en particulier impactée par la régression de l’Etat de droit et des garde-fous contre la corruption.
En matière de libertés, les Etats-Unis connaissent actuellement des « tendances similaires » à celles observées dans des « pays où la démocratie a été rattrapée par l’autoritarisme », avertit cette ONG.
« Le plus grand danger vient du fait que la démocratie aux Etats-Unis n’est pas infiniment durable, surtout si un président montre peu de respect pour ses principes », a explique Michael Abramowitz, président de Freedom House.
L’ONG basée à Washington relève que le score de 86/100 obtenu par les Etats-Unis cette année en matière de libertés « place la démocratie américaine plus près de celles qui sont en difficultés comme en Croatie que des démocraties traditionnelles en Allemagne et au Royaume Uni ».
« La détérioration continue de la démocratie américaine accélérera le déclin en cours de la démocratie mondiale. En effet, elle l’a déjà fait », s’inquiète l’ONG.
Les attaques multipliées du président Trump contre le pouvoir judiciaire, la presse, et sa « résistance aux garde-fous contre la corruption sont toutes des tactiques connues des autocrates étrangers et des démagogues populistes qui cherchent à subvertir le contrôle de leur pouvoir », soutient Freedom House.
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TEHERAN – Le président iranien, Hassan Rohani, a souligné mercredi que « l’instauration de la stabilité et d’une sécurité totale » en Syrie constituaient l’un des objectifs régionaux les plus importants de Téhéran, saluant les victoires remportés par le peuple et le gouvernement syriens face au terrorisme », ont rapporté des médias locaux.
Au cours d’une rencontre avec le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, qui effectue un visite officielle en Iran, M. Rohani a déclaré que « depuis la victoire de la Révolution islamique iranienne, les relations amicales et étroites entre Téhéran et Damas ont commencé avec une attention particulière de la part des dirigeants des deux pays et que ces relations se poursuivront plus rapidement, et ce, dans tous les domaines au service des intérêts des deux peuples », a rapporté l’agence iranienne Fars News.
Le président iranien a félicité, à l’occasion, le chef de la diplomatie syrienne pour « les progrès et les victoires remportés par le peuple et le gouvernement syriens face au terrorisme », a ajouté la même source. « Il ne fait aucun doute que votre victoire face à un complot majeur dans cette région, dirigée par les Etats-Unis et certains pays, est une grande victoire pour le peuple syrien et pour toute la région.
L’instauration de la stabilité et d’une sécurité totale en Syrie et le retour à une vie normale constituent l’un des objectifs régionaux et de la politique étrangère de l’Iran », a souligné le président Rohani, a poursuivi l’agence Fars News.
« Vaincre ces problèmes est un objectif commun aux deux pays. Il est donc nécessaire de renforcer de plus en plus la coopération et la coordination entre nous dans tous les domaines », a précise encore M. Rohani, assurant que « les relations entre les deux pays et les deux peuples devaient rester fermes ».
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, est arrivé mardi à Téhéran pour une visite officielle à l’invitation de son homologue iranien, Mohammad Jawad Zarif. Dans ce contexte, le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné la nécessité de la coordination et de la coopération entre les pays de la région, dénonçant le soutien apporté par Israël aux groupes armés sur le territoire syrien.
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رسالتي للشباب الجزائري : كونوا طموحين وستحققون كل أحلامكم !#الجزائر #سيفيتال @GroupeCevital pic.twitter.com/zwe0pvKCLP
— Issad Rebrab (@IssadRebrab) 6 février 2019
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Près de 32 mille enseignants parmi 74.638 enseignants candidats « ont réussi les examens professionnels de promotion aux grades de professeur principal et professeur formateur, tenus la mi-janvier dernier, a annoncé mercredi la ministre de l’Education nationale, Noria Benghabrit.
« Le nombre d’enseignants ayant réussi les examens professionnels de promotion aux grades de professeur principal et professeur formateur dans les trois cycles d’enseignement tenus la mi-janvier dernier est de 31.830 enseignants, a écrit la ministre sur sa page Facebook.
Elle a précisé que l’affichage des listes des enseignants qui ont réussi ces examens se fera au niveau des directions de l’Education à partir de 14heures, demain jeudi ».
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Les zaouïas demandent au président Bouteflika à briguer un cinquième mandat, et elles annoncent qu’elles étaient contre le report des présidentielles de 2019.
Dans un entretien accordé au site d’information TSA Arabi, Abdelkader Bassine, le président de l’Organisation nationale des zaouïas, a annoncé que son organisation soutient un 5ème mandat du président Bouteflika « Notre programme et celui du président Bouteflika partagent plusieurs points notamment la concorde nationale et la réconciliation nationale ». Il va encore plus loin en rappelant que les zaouïas ont appelé dès 2016 le président Bouteflika à se relancer dans la course de la présidentielle de 2019 «Nous avons été les premiers à lancer cet appel en 2016 », a-t-il ajouté.
Concernant le report des élections, le responsable des zaouïas informe que son organisation était contre cette proposition « Nous sommes d’accord avec tous les partis qui ont un référent national. De nombreux adeptes des zaouïas sont dans des partis politiques. Nous avons soutenu l’initiative (lancée par des partis politiques) dans son volet relatif au consensus national, et rejeté le prolongement du mandat parce que le pays est stable, et le peuple appelle à un nouveau mandat présidentiel (…) Alors pourquoi le prolongement ? », s’est-il interrogé au site d’information.
Enfin, M. Bassine explique le choix des zaouïas de soutenir un nouveau mandat du président Bouteflika « Le président a tenu toutes ses promesses liées à la relance économique, le rétablissement de la sécurité, le retour de l’Algérie sur la scène internationale et la réunification du pays (…) Nous avons un engagement moral avec le président, nous l’avons soutenu durant tous ses mandats. Nous avons soutenu la réconciliation nationale. Nous sommes avec lui, aujourd’hui et demain, pour le développement et la prospérité de l’Algérie »
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Pour éradiquer la peste des petits ruminants, l’État a mis en place un dispositif de prévention et de traitement de cette épidémie qui a affecté le cheptel dans plusieurs régions du pays.
Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la radio nationale, le Dr Hachemi Kadour Karim, directeur des services vétérinaires au ministère de l’agriculture et du développement rural a assuré que le programme de vaccination s’étalera sur trois années. «Cette année nous allons acquérir 21 millions de doses de vaccins, l’année suivante 7 millions de doses et en 2020 nous allons avoir le dernier lot de 4 millions de doses», précise-t-il.
Rien que pour cette première commande de 21 millions de doses, l’Etat a dépensé 300 millions de DA sans compter le payement des honoraires des 300 vétérinaires mandatés pour l’exécution de cette campagne de vaccination, a souligné le représentant du ministère de l’agriculture qui n’a pas manqué l’occasion de rappeler que tous les frais de vaccination sont à la charge de l’Etat.
Un plan d’identification du Cheptel engagé dans deux wilayas pilotes
Revenant à l’origine de cette épidémie qui a affecté le cheptel local, l’Invité de la Chaine 3 indique que le mouvement, difficilement contrôlable des bêtes, est la source de ces contamination. «C’est une maladie transfrontalière et on ne peut pas être épargné dans un environnement où le virus circule», affirme-t-il tout en reconnaissant les limites du dispositif de surveillance mis en place. «Les animaux troqués dans les wilayas frontalières du sud font, malheureusement, l’objet d’une remontée vers le nord», indique-t-il avant de révélé que les services de son département ont récemment détruit un élevage de zebu à Mascara, alors que cette espèce de bovin est «interdite dans le nord du pays».
Pour en finir avec ses risques de contamination, M. Hachemi Kadour appel à l’implication de tous et rappel la mise en place d’un plan d’un plan d’identification du cheptel. Grâce à ce plan qui sera mis en place avec la collaboration de l’Union européenne dans deux wilayas pilotes (Béjaia et Tlemcen), tous le cheptel bovins sera identifié et suivi jusqu’à son abattage.
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Soixante-cinq (65) orpailleurs ont été interceptés et deux (2) véhicules tout-terrain, huit (8) sacs de mélange d’or brut et de pierres ainsi que d’autres objets ont été saisis mardi à Tindouf, Tamanrasset et Djanet, par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP), indique mercredi le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.
« Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, des détachements de l’ANP ont intercepté, le 05 février 2019, lors d’opérations distinctes menées à Tindouf/3eRégion militaire, Tamanrasset/6eRM et Djanet/4eRM, soixante-cinq (65) orpailleurs et saisi deux (2) véhicules tout-terrain, (32) groupes électrogènes, (13) marteaux piqueurs, (14) détecteurs de métaux, (8) sacs de mélange d’or brut et de pierres ainsi que d’autres objets », précise le MDN.
Par ailleurs, des éléments de la Gendarmerie nationale ont arrêté, à Tébessa et Batna/5eRM, « quatre (4) individus en leur possession cinq (5) fusils de chasse et une quantité de munitions », tandis qu’ »un narcotrafiquant en possession de trois (3) kilogrammes de kif traité a été appréhendé à Oum El Bouaghi », ajoute la même source.
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Les constructeurs automobiles seront, bientôt, contraints d’équiper 10 à 20% de leurs véhicules de Kit Sirghaz (GPL). C’est ce qu’a indiqué, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni sur les ondes de la radio Chiane 3.
Lors d’une visite de travail, mardi dans la wilaya de Médéa, le ministre a précisé qu’un nouveau cahier des charges devant imposer cette mesure est à l’étude au niveau du ministre de l’énergie et du ministère de l’industrie et des mines.
Mustapha Guitouni a rappelé que, seulement, 400.000 kits « Sirghaz » sont installés annuellement en Algérie. «Une étude est actuellement en cours avec une entreprise polonaise pour généraliser ce système avec les véhicules roulant au mazout», avait-t-il annoncé samedi denier lors de sa visite dans la wilaya de Tlemcen.
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Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, dirigera jeudi et vendredi à Addis-Abeba, la délégation algérienne aux travaux de la 34ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA), a indiqué mercredi le ministère dans un communiqué.
Cette session préparatoire à la 32ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, prévue les 10 et 11 février, permettra aux ministres des Affaires étrangères des Etats membres d’ »examiner les rapports thématiques sur les dossiers stratégiques à l’agenda de l’organisation continentale », a souligné la même source.
Les ministres africains des Affaires étrangères examineront notamment « la réforme institutionnelle et le financement de l’UA, la zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF) ainsi que les rapports portant sur les activités des organes de l’UA, des sous-comités du Conseil exécutif et des comités ad hoc », a-t-on précisé.
Le Conseil exécutif examinera également « la note conceptuelle sur le thème de l’année 2019 à savoir année des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées : vers des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique+ », en prélude à son lancement par le sommet de l’UA.
Le Conseil exécutif procèdera également au « renouvellement des composantes de certains organes et comités de l’UA à savoir le Conseil de paix et de sécurité, le Comité d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant, la Commission sur le droit international et le conseil consultatif de l’Union sur la corruption », a-t-on ajouté.
Le Conseil exécutif examinera également l’ordre du jour du sommet de l’Union africaine.
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Les critiques de l’actuelle direction du Front des forces socialistes et le vent de colère qui secoue actuellement le parti après la reconduite de Mohamed Hadj-Djilani ne s’arrêtent pas. Les exclusions à tout-va se poursuivent, plongeant cette formation dans une spirale infernale.
Après avoir exclu des députés et des cadres, la direction du FFS a convoqué de nouveaux membres du conseil national pour comparaître devant la commission de règlement des litiges du parti. Parmi les huit militants convoqués figurent même Hayet Taïati, membre de l’instance présidentielle, et Abdelmalek Bouchafa, ancien premier secrétaire national du parti qui a récemment démissionné de son poste de conseiller de l’instance présidentielle. La raison ?
Ces cadres et militants ont osé critiquer publiquement la désignation de Mohamed Hadj-Djilani comme premier secrétaire national pour la troisième fois consécutive. Les autres sont Belkacem Benamar, Bouider Ahmed, Achir Mohamed, Malik Sadali, Boualem Haddad et Hadj Mansour. Lors de la tenue de la réunion du conseil national, le 28 janvier dernier, Hayet Taïati avait dénoncé, publiquement, la désignation de Mohamed Hadj-Djilani pour un nouveau mandat à la tête du secrétariat national du FFS. Pour cela, elle s’est appuyée sur les statuts du parti qui stipulent clairement que le Premier secrétaire national du FFS doit être issu des rangs des membres du conseil national, une qualité qui fait défaut pour l’ancien syndicaliste des paramédicaux. Or, l’article 42 des statuts du FFS précise que “le conseil national se compose des membres élus au congrès national ordinaire. Sont également membres ès qualités les premiers secrétaires fédéraux”.
Pour un député, Mohamed Hadj-Djilani “n’a pas été élu membre du conseil national au dernier congrès national ordinaire de 2013”. “Il n’a intégré cette instance qu’en tant que premier secrétaire de la Fédération d’Aïn Defla, donc ès qualités (ce qui signifie membre en raison de sa fonction)”, précise notre source.
Or, ajoute notre interlocuteur, Mohamed Hadj-Djilani “a été nommé secrétaire national dans le secrétariat d’Abdelmalek Bouchafa. Il a ensuite été reconduit dans le second secrétariat national d’Abdelmalek Bouchafa.’’ En devenant secrétaire national, Hadj-Djilani “a de fait perdu sa qualité de premier secrétaire fédéral, et donc son statut de membre ès qualités du conseil national”.
“Le cumul de fonctions exécutives est interdit à tous les niveaux des structures du parti”, précise l’article 57 des statuts, ce qui fait que l’actuel premier secrétaire national “ne pouvait donc devenir secrétaire national et rester en même temps premier secrétaire de la Fédération d’Aïn Defla”. Lors de sa nomination en tant que premier secrétaire national en août 2017, “il a été clairement établi que Mohamed Hadj-Djilani, qui était en poste à cette date comme secrétaire national, n’était plus membre du conseil national, et ne pouvait donc être nommé secrétaire national”, ajoute un opposant qui a requis l’anonymat.
Dans le lot des griefs lancés contre la direction nationale, on trouve également l’absence d’une présentation d’un bilan financier de l’actuelle direction.
Depuis son installation, il y a un an et demi, l’actuel premier secrétaire national du FFS n’a jamais présenté de bilan devant les membres du conseil national. Ce qui n’a pas empêché la direction de le reconduire pour la troisième fois. Interrogé récemment sur la crise que vit son parti, Mohamed Hadj-Djilani avait indiqué que la crise n’existait que “sur les réseaux sociaux”.
Puis, pour lui, “la gestion interne” du parti ne pouvait “concerner les citoyens”.
Ali Boukhlef
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“Quand il était à la tête du DRS, c’est lui qui contribuait à leur politique, pas moi. Maintenant qu’ils l’ont jeté, que peut-il m’apporter ? Quand il pouvait être utile, il était avec eux”, s’est défendu Ali Ghediri.
Dans un entretien accordé hier au site électronique TSA, le général-major à la retraite, Ali Ghediri, a parlé de sa relation supposée avec l’ancien patron du DRS, le général-major à la retraite Toufik. Il a affirmé qu’il ne peut pas nier le connaître et de garder contact avec lui. “Il était responsable d’un appareil et moi directeur central, on devait nécessairement avoir des relations fonctionnelles. On s’appelle à l’occasion de l’Aïd, lui ou d’autres. Ce serait de l’impolitesse que de ne pas garder les relations”, a-t-il soutenu. Acculé à ce sujet, il s’est demandé pourquoi le débat est focalisé sur le général Toufik et pas sur les autres. “Toufik, ce sont eux qui l’ont utilisé.
Quand il était à la tête du DRS, c’est lui qui contribuait à leur politique, pas moi. Maintenant qu’ils l’ont jeté, que peut-il m’apporter ? Quand il pouvait être utile, il était avec eux”, s’est-il défendu, réfutant bénéficier de son soutien. Le candidat Ghediri s’est, par ailleurs, étalé sur certains aspects de son engagement dans la course à la magistrature suprême. C’est ainsi qu’il est revenu sur les obstacles posés par l’administration locale aux citoyens qui se présentent aux APC pour légaliser les formulaires de souscription à sa candidature. “Les pressions ne sont pas exercées contre moi directement, mais contre les citoyens qui me soutiennent.
Des agents en civil leur disent : ‘Abandonnez pour éviter des ennuis.’ Au besoin, nous dénoncerons les auteurs de ces entraves”, a-t-il corroboré au lendemain de la diffusion d’un communiqué faisant état du parti pris de certaines APC. Il a reconnu aussi faire l’objet de filatures dans ses déplacements. “Ma fille a accouché il y a quelques jours. Je suis sorti à 23h pour lui rendre visite à la clinique. On m’a suivi jusque-là, à ma grande surprise.” Il a rapporté, sans donner de détails, que les membres de sa famille sont victimes d’exactions. “Des mesures administratives arbitraires ont été prises contre moi et ma famille. Pas plus tard que cette semaine, ma famille a payé la facture, et peut-être qu’elle payera encore. Je ne rentre pas dans les détails, je dis simplement que je suis prêt à payer (…) Je suis prêt à tout, même au sacrifice physique s’ils considèrent que je suis un danger pour eux”, a-t-il assuré.
Pourquoi suscite-t-il donc autant d’inquiétude pour le clan présidentiel ? “Il faut leur poser la question. Par principe, je ne fais pas de la candidature de M. Bouteflika le point de départ de ma stratégie”, a-t-il expliqué avant de dire qu’elle lui “importe peu”. “Je ne cherche pas la révolution. Je veux juste apporter le changement”, a-t-il ajouté. Et il entend par le changement la rupture avec les pratiques antidémocratiques, les atteintes aux libertés, les entraves au développement économique… Il a affirmé que sa priorité, s’il est élu à la magistrature suprême, est de réformer les institutions pour les rendre conformes avec les principes d’un État de droit. Il a promis une large consultation du peuple sur le contenu de la Constitution et sur la nature du régime à adopter.
Abordant la charge du général-major, chef d’état-major et vice-ministre de la Défense nationale, Gaïd Salah, contre ses premières interventions publiées par le quotidien El Watan, Ali Ghediri a estimé que “le pire pour un homme est que ses écrits demeurent sans réactions”. Sans trop s’appesantir sur le propos, il a relevé qu’il n’y a pas de monopole de l’ambition politique. Cela étant, Ali Ghediri a exprimé une profonde détermination à aller jusqu’au bout de son entreprise et de gagner le scrutin. “Je n’envisage pas la défaite. Mon éducation, ma culture, mon profil et ma détermination m’interdisent d’intégrer la défaite comme préalable avant d’engager le combat. J’entre dans la bataille pour gagner.” Par quels moyens compte-t-il surmonter l’écueil de la fraude ? “La fraude a son remède. On en parlera au moment opportun.”
Souhila H.
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La Russie reste loin du compte quant à son adhésion aux engagements pris à Vienne par les producteurs Opep et non-Opep signataires des accords de limitation de la production.
La Russie n’a réduit sa production de pétrole que de 47 000 barils par jour en janvier par rapport à son niveau de référence d’octobre. Cet allié stratégique de l’Opep s’était pourtant engagé à réduire son offre de 280 000 barils/jour conformément à l’accord signé le 7 décembre dernier à Vienne. La Russie reste pour ainsi dire loin du compte quant à son adhésion aux engagements pris à Vienne par l’ensemble des producteurs Opep et non-Opep signataires des accords de limitation de la production aux fins d’absorber les excédents du marché et de doper les cours.
Les réductions de production des pays de l’Opep ainsi que de leurs alliés non-Opep ont tiré les cours vers le haut dès janvier, rebondissant d’environ 20% cette année, après avoir perdu près de 40% de leur valeur depuis début octobre 2018. Le ministre russe de l’énergie, Alexander Novak, a déclaré, hier, que la Russie respectait ses obligations conformément à son engagement de réduire progressivement sa production d’ici à mai. Néanmoins, son homologue saoudien, Khalid Al-Falih, juge que les réductions de la production russe étaient plus lentes, même s’il était certain que le pays pourrait en fin de compte contribuer à l’équilibre du marché. L’offre des 14 membres actuels de l’Opep a chuté, en revanche, de 930 000 barils par jour le mois dernier, s’établissant ainsi à 31,2 millions de barils par jour en moyenne.
La production de l’Arabie saoudite a baissé plus que prévu, contribuant à rehausser le taux d’adhésion des 25 producteurs à leur engagement du 7 décembre dernier. L’évolution à pas de géant de la production américaine demeure la grande inconnue de cette équation qui consiste à parvenir au moyen de la limitation de l’offre à rééquilibrer l’offre et la demande mondiales de brut. Il est vrai que les dernières données du gouvernement américain sur le nombre de forages en activité montrent un signe d’essoufflement, mais les résultats en matière de production lèvent le voile sur un record inégalé.
La production américaine reste désormais au plus haut niveau de 12 millions de barils par jour après avoir touché les seuils de 11,9 millions de barils en novembre. Le marché gardera les yeux rivés à la fois sur le Venezuela qui semble sombrer dans une crise politique ainsi que sur les Etats-Unis où l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) devrait publier, aujourd’hui, les données hebdomadaires sur l’état des stocks et de la production aux États-Unis. Le Venezuela, qui était encore récemment le septième plus important exportateur de l’Opep, et qui assure la présidence de l’Opep depuis janvier dernier, fait face aux sanctions infligées par Washington, interdisant désormais aux raffineries américaines de s’approvisionner en pétrole vénézuélien.
Certains acteurs du marché parient à cet effet sur une hausse des cours, alors que les exportations du pays peinent à trouver preneur. D’autres investisseurs misent, en revanche, sur une baisse des cours, sur fond de tensions commerciales que se livrent les puissants de la planète, une croissance mondiale qui plafonne et une production américaine record.
Ali Titouche
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Le Forum de Liberté reçoit ce dimanche 10 février 2019, à 10h30, à la salle de conférences du journal, à El-Achour (Alger), Mohcine Belabbas, président du RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie).
L’invité animera une conférence-débat sous le thème : “Rejet de l’élection présidentielle 2019 : pour quelles perspectives ?”
La presse est cordialement invitée. Le Forum est ouvert au public dans la limite des places disponibles.
Il sera possible de suivre en direct le Forum sur notre page Facebook et de poser des questions à l’invité dans l’espace dédié à cet effet.
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Des hommes politiques, des académiciens, des journalistes et des militants demandent à l’émissaire onusien de tenir la conférence nationale inclusive avant le 1er mars prochain.
Initialement prévue pour les premières semaines du mois de janvier, la conférence nationale inclusive libyenne accuse du retard, d’où l’impatience qui commence à gagner plusieurs cercles en Libye. La préparation de cette rencontre, sur laquelle Ghassan Salamé, l’envoyé spécial de l’ONU, mise énormément pour réussir sa mission dans ce pays, a poussé des parties libyennes à réagir.
Hier, la chaîne de télévision Libya al-Ahrar a indiqué qu’une centaine de personnalités libyennes ont rendu public un communiqué dans lequel il est demandé à l’émissaire onusien d’accélérer la tenue de cette conférence nationale inclusive.
Les signataires le pressent de la tenir avant le 1er mars prochain. Sans citer de noms, la même source précise que les auteurs de cet appel sont des personnalités politiques, des académiciens, des journalistes et des militants.
Ces derniers appellent Ghassan Salamé à donner une plus grande audience à la participation à la conférence nationale inclusive des représentants des communes et des autorités locales pour que ses résolutions soient plus crédibles. “Il ne faut pas que cette conférence nationale inclusive se transforme en une institution supplémentaire ou de rechange, et que soient considérées ses résolutions comme des revendications légales du peuple libyen afin de sortir de cette période d’anarchie”, conclut le communiqué.
Cette sortie médiatique intervient alors que la situation sécuritaire en Libye ne s’améliore pas, en témoignent les opérations militaires en cours à Sebha, dans le sud-ouest du pays, frontalier avec l’Algérie, et à Derna (nord-est) contre des groupes terroristes affiliés à al-Qaïda. De nombreux affrontements entre milices sont régulièrement enregistrés depuis le mois d’août dans la capitale Tripoli.
Les ingérences étrangères, comme le dénonce l’ancien ambassadeur de Libye aux Nations unies, Ibrahim Dabbachi, n’arrangent guère la situation. Sans les citer, le diplomate libyen met en garde dans une lettre qu’il a rendue publique contre le fait que “certaines parties libyennes soutenues par des membres actifs du Conseil de sécurité de l’ONU tentent de détourner la conférence nationale”. Ibrahim Dabbachi prévient que “cette conférence nationale est la dernière chance pour la Mission des Nations unies de rétablir sa crédibilité et pour la Libye de parvenir à une transition pacifique”.
Il y a lieu de rappeler l’opposition affichée par Salah Aguila, le président du parlement élu exilé à Tobrouk, aux projets de Ghassan Salamé.
Il a dénoncé les intentions de la mission onusienne d’organiser une conférence nationale inclusive, allant jusqu’à la qualifier de “coup d’État contre les institutions en place”.
L’OMS alarmée par les attaques répétées visant les hôpitaux libyens
n L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tiré la sonnette d’alarme face aux attaques répétées visant les hôpitaux et le personnel médical en Libye, ont rapporté hier des médias locaux. “L’Organisation mondiale de la Santé signale des attaques de plus en plus fréquentes et graves contre des établissements et personnels de santé”, a déclaré l’OMS dans un communiqué. L’organisation a dénombré 41 attaques contre des personnels et établissements de santé en Libye en 2018 et 2019, dont 6 patients et membres du personnel soignant tués et 35 autres blessés.
“La division politique et le conflit armé en cours dans le pays forcent près de 75% des établissements de santé libyens à fermer ou n’ouvrir que partiellement et entraînent une grave pénurie de personnel soignant, privant ainsi de services de santé des milliers de personnes et affaiblissant davantage le système médical”, a déploré l’OMS dans son communiqué. “L’OMS demande encore une fois à toutes les parties au conflit de respecter la sécurité du personnel soignant, des établissements de santé et du matériel médical, ainsi que le caractère sacré de la santé en général”, a déclaré Jaffar Hussein, représentant et chef de la mission de l’OMS en Libye.
“De telles attaques sont révoltantes, elles mettent en danger de nombreuses vies supplémentaires en Libye et privent de leur droit à des services de santé les plus vulnérables, dont les enfants et les femmes enceintes, au moment où ils en ont le plus besoin”, a ajouté M. Hussein.
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Le Canada a annoncé une aide de 53 millions de dollars au peuple vénézuélien en prise avec une crise politique et socio-économique sans précédent. La décision a été rendue publique par le Premier ministre du Canada, lundi, à l’ouverture de la réunion du Groupe de Lima qui regroupe une douzaine de pays d’Amérique latine, des Caraïbes et du Canada.
“Les Vénézuéliens peuvent compter sur notre appui alors qu’ils tentent de reprendre possession de leur pays et de rétablir leur démocratie”, a déclaré Justin Trudeau lors de la réunion du Groupe de Lima. “Aujourd’hui, le Canada répond présent et annonce 53 millions pour répondre aux besoins les plus urgents des Vénézuéliens sur le terrain, incluant les près de trois millions de réfugiés”, a soutenu le premier ministre fédéral, cité par l’agence La Presse canadienne. Une partie de ces fonds va servir à soutenir les pays voisins du Venezuela pour aider les Vénézuéliens qui se sont réfugiés dans ces pays.
En conclave à Ottawa, le Groupe de Lima ambitionne de “rétablir” la démocratie au Venezuela et apporte son soutien au président autoproclamé Juan Guaido, qui a déjà reçu le soutien de plusieurs pays européens. La communauté vénézuélienne au Canada a manifesté samedi à Montréal pour soutenir M. Guaido.
Yahia Arkat
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