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Union européenne

La presse indépendante sous pression en Bulgarie

Euractiv.fr - Tue, 10/30/2018 - 11:24
Ivo Prokopiev, propriétaire de deux grands journaux bulgares, demande que des observateurs internationaux soient informés des enquêtes récemment ouvertes sur ses entreprises.
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La guerre est ouverte pour la succession de Merkel

Euractiv.fr - Tue, 10/30/2018 - 11:18
Angela Merkel, chancelière allemande depuis 2005, ne se présentera pas à la présidence de la CDU en décembre ni à la chancellerie à la fin de son mandat.
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Le centre, futur arbitre d’un Parlement européen éclaté ?

Euractiv.fr - Tue, 10/30/2018 - 11:11
La hausse probable du contingent d’élus centristes au Parlement européen pourrait mettre fin à la logique de grande coalition entre la droite et la gauche, selon un rapport.
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F 35 : la Belgique ne volera pas européen

Coulisses de Bruxelles - Tue, 10/30/2018 - 10:57

La Belgique a-t-elle porté un coup mortel à l’Europe de la défense ? À tout le moins, elle l’a affaibli politiquement en annonçant jeudi sa décision de remplacer, à partir de 2023, ses 54 vieux chasseurs bombardiers F16, construits par l’américain Loockeed Martin, par 34 F-35 flambant neufs, des avions dits de la « cinquième génération » du même constructeur, au détriment du Rafale français et de l’Européen Typhoon Eurofighter (Airbus, BAE et Finmeccanica). Le lendemain, de Brastislava où il se trouvait, Emmanuel Macron, le chef de l’État français, a dit « regretter le choix fait » qui « stratégiquement va a contrario des intérêts européens ». Dassault a renchéri en jugeant que « le choix du F35 est un mauvais signal pour la construction de l’Europe de la défense. Une fois encore, nous constatons une préférence américaine en Europe ».

Pourquoi autant d’émotion autour de ce contrat, certes important à l’échelle belge (3,6 milliards d’euros à l’achat, mais 15 milliards d’euros sur les 40 ans de vie des appareils, sans doute beaucoup plus vu les déboires de l’appareil américain), mais insignifiant au regard des enjeux d’une défense européenne ? Après tout, le Royaume-Uni, le Danemark, les Pays-Bas et l’Italie ont déjà commandé des F35 sans qu’on en parle. Tout simplement parce que ces pays se sont associés dès les années 2000 à ce programme dont l’un objectif était de siphonner une partie des efforts de recherches et de développement militaire des pays européens en les embarquant, sous contrôle total des Américains, il va de soi, à bord de cette aventure industrielle. La Belgique, alors dirigée par le libéral flamand Guy Verhostadt, qui s’était opposé aux côtés de l’Allemagne et de la France à la guerre en Irak, a refusé de tomber dans ce piège. Autrement dit, le choix belge est hautement symbolique puisqu’il était totalement libre d’en faire un autre, les retombées industrielles du F35 étant particulièrement limitées.

Au-delà des critiques sur un appareil qui n’a guère tenu ses promesses après 17 ans de développement, selon le Pentagone lui-même, dont les coûts dérapent sans cesse, ce qui a provoqué un mémorable coup de gueule de Donald Trump à peine élu, et se révèle peu fiable pour ses équipages, la flotte américaine ayant connu plusieurs incidents graves, le F35 est une option qui se justifie uniquement si l’appareil est destiné à agir dans le cadre américain ou otanien : isolé, l’appareil a des capacités d’action infiniment moindre que celles du Rafale, du Typhoon ou du F16, car il dépend de l’accès aux informations que les Américains voudront bien lui donner. Même chose pour ses évolutions logicielles futures. Le F35, comme l’écrit la revue Défense et Sécurité internationale, « d’un maillon au sein d’un réseau de vecteurs que d’un effecteur à part entière ». Autrement dit, la Belgique a fait le choix de la dépendance aux États-Unis à l’heure où Donald Trump se révèle un allié peu fiable et surtout extrêmement critique de l’Otan. Charles Michel, le Premier ministre belge, s’est défendu en rappelant qu’il « ne restera pas président des États-Unis pour quarante ans », comme si la présidence Trump n’était qu’une parenthèse, ce qui reste à démontrer.

Mais les indépendantistes flamands de la N-VA, qui détiennent les clefs du pouvoir, tout comme l’armée, dominée par les Flamands, ne voulaient en aucun cas d’un avion français et avaient dès le départ opté pour le F35. De ce point de vue, la procédure d’appel d’offres a été une farce : « à toutes les questions, la seule réponse possible était F 35 », résume un diplomate français. C’est pour cela que Boeing et Dassault s’en sont retirés, tout comme le Grippen suédois. La France a fait le choix, en septembre 2017, d’offrir un « partenariat stratégique » à la Belgique avec de fortes retombées industrielles et surtout un accès au nuage d’informations recueillis par les Rafales français, ce qui impliquait une forte intégration à l’armée hexagonale. Ce dont ne voulaient en aucun cas les Flamands de la N-VA.

Le partenariat proposé par la France impliquait aussi l’intégration de la Belgique au programme franco-allemand de système aérien de combat du futur, le SCAF (avion et drone). Car les grandes manœuvres dans l’industrie de l’aviation de combat de demain ont commencé et les Européens ont d’excellentes cartes à jouer, surtout dans le nouveau monde que dessine Trump : alors que les États-Unis veulent toujours rester maitre du matériel qu’ils vendent, les Européens, eux, n’hésitent pas à offrir aux pays tiers une vraie souveraineté. Les Belges ont donc offert une belle victoire au président américain en s’interdisant de participer pour longtemps à l’Europe de la défense. Mais, au fond, est-ce une mauvaise chose ? En matière d’armement, il est prouvé, comme l’a montré l’A 400-M, qu’il faut mieux limiter les pays participants pour éviter les demandes contradictoires avec l’explosion des coûts qui va avec. La Belgique vient simplement de confirmer que la défense européenne sera à la carte. Et qu’elle ne sera pas dans cette carte.

N.B.: version longue de mon article paru dans Libération du 29 octobre

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Trafic de passeports en Bulgarie

Euractiv.fr - Tue, 10/30/2018 - 09:44
La justice bulgare enquête sur un vaste trafic de nationalité bulgare impliquant des agents de l'État soupçonnés d'avoir aidé à l'octroi illégal de très nombreux passeports ouvrant les portes de l'Union européenne.
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L’émiettement de la gauche française pour les européennes aiguise les appétits

Euractiv.fr - Tue, 10/30/2018 - 08:00
De Ségolène Royal à Benoît Hamon en passant par les plates-formes citoyennes, les ambitions de la gauche se démultiplient à l’approche des  élections européennes de mai 2019. Au risque de  se neutraliser entre elles.
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Compteur géant et «café énergie» luttent contre la précarité énergétique

Euractiv.fr - Tue, 10/30/2018 - 08:00
À Brest, la ville et les associations travaillent main dans la main pour lutter contre la précarité énergétique dans les quartiers les plus vétustes et les plus pauvres.
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Présidence de la Commission: la démocratie confisquée?

Coulisses de Bruxelles - Mon, 10/29/2018 - 17:22

Mon dernier édito dans «La faute à l’Europe» sur France Info/

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La circulation des données post-Brexit reste un point d’interrogation

Euractiv.fr - Mon, 10/29/2018 - 12:18
La crainte de voir le Royaume-Uni se retrancher derrière un « mur de données » s'accroît. Une opacité qui pourrait entraver les 272 milliards d'euros d'échanges commerciaux en Europe directement dépendante des flux de données.
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Chine-USA : un conflit économique et non pas commercial

Euractiv.fr - Mon, 10/29/2018 - 12:09
La guerre commerciale en cours est un instrument de guerre froide économique lancé par les États-Unis pour réprimer la Chine et pourrait mener à la fragmentation des systèmes économiques et financiers mondiaux, prévient Alicia García-Herrero, du think tank Bruegel.
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Brésil: la République en Marche déplore une «tragédie électorale»

Euractiv.fr - Mon, 10/29/2018 - 11:55
Le parti présidentiel français, la République en marche, a déploré l'élection de Jair Bolsonaro à la présidence du Brésil.  
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Mario Draghi confiant sur le budget de l’Italie

Euractiv.fr - Mon, 10/29/2018 - 11:54
Le président de la BCE, Mario Draghi, est convaincu qu’un accord sur le budget de Rome pour l'année prochaine sera bientôt conclu.  
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Nouveau coup dur pour les partis traditionnels en Allemagne

Euractiv.fr - Mon, 10/29/2018 - 11:38
Pour les partis traditionnels allemands, le coup de grâce a été porté en Hesse, où l’extrême droite continue sa percée au sein des parlements régionaux. Les Verts ont quant à eux fait une percée historique dans la région.
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Seulement 16 pays sur 197 respectent l’accord de Paris

Euractiv.fr - Mon, 10/29/2018 - 11:32
Les signataires de l'accord de Paris préparent un réchauffement climatique de 2,7 ° à +3,2 ° dès 2030, au lieu de limiter la hausse du thermomètre à 1,5 ° voire 2 ° en 2050.
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Voies légales et aides à l’Afrique, des clés pour freiner l’immigration

Euractiv.fr - Mon, 10/29/2018 - 10:53
Pour freiner l’immigration illégale, l'UE aurait besoin de voies légales d’arrivée et d'une coopération plus intense avec les pays africains. Un article d’Euroefe.  
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Le digital et les Gafa, premier risque pour les assureurs

Euractiv.fr - Mon, 10/29/2018 - 10:45
L’arrivée de nouveaux entrants comme les géants du numérique est perçue comme la menace la plus sérieuse pour leur métier par les grands assureurs français. Un article de notre partenaire, la Tribune.
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L’UE aide l’Ifremer à décrypter les mystères de l’océan

Euractiv.fr - Mon, 10/29/2018 - 10:40
De l’étude des microplanctons toxiques à celle des courants et de la température océanique, les projets Euro Hab et Euro Argo tentent de comprendre les océans. Une mission à laquelle les Britanniques collaborent , mais que le Brexit pourrait compliquer.
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Heure d’été ou d’hiver? «Il pourrait faire nuit jusqu’à 10h du matin à Brest»

Euractiv.fr - Mon, 10/29/2018 - 10:38
Karima Delli explique le passage permanent à l’heure d’été pourrait avoir pour conséquence de ne voir se lever le soleil qu’à partir de 10 h du matin dans la ville de Brest. Un article de notre partenaire, Ouest-France.
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L’économie circulaire multiplie les indicateurs

Euractiv.fr - Mon, 10/29/2018 - 10:37
Alors que la consommation de ressources pourrait doubler en 20 ans selon l’OCDE, l’économie circulaire s’affirme comme une nécessité. Bonne nouvelle : les entreprises françaises développent leurs indicateurs. Un article de notre partenaire, le Journal de l’environnement.
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L'Italie fait sa forte dette

Coulisses de Bruxelles - Fri, 10/26/2018 - 19:33

La Commission n’a pas eu le choix devant l’intransigeance du gouvernement italien (composé des démagogues du M5S et de la Ligue) : elle a adopté un avis, hier, exigeant que Rome lui présente d’ici trois semaines un budget 2019 « révisé ». C’est la première fois depuis que le Pacte de stabilité et de croissance a été renforcé en 2011 et 2013, au plus fort de la crise de la zone euro, que l’exécutif européen retoque ainsi, comme elle en a la possibilité, le projet de budget d’un État membre de l’Union économique et monétaire.

Certes, le déficit italien prévisionnel reste dans la limite du plafond des 3 % du PIB (2,4 %), mais il viole les engagements pris par l’Italie de le ramener à 0,8 % en 2019 contre 1,7 % en 2018, soit un écart de 1,4 % du PIB ou 25 milliards d’euros, ce qui est « sans précédent » selon la Commission. D’autant que rien ne garantit que ce chiffre sera tenu, la Commission, le FMI et même le « bureau parlementaire (italien) du budget » (UPB) jugent que la prévision de croissance de 1,5 % sur lequel s’appuie ce projet est irréaliste : elle sera plus prêt de 1 %, ce qui entrainera automatiquement un dérapage du déficit… Surtout, cet accroissement du déficit va entrainer celui de la monstrueuse dette publique italienne (131,2 % du PIB en 2017), « soit la plus élevée de la zone euro après celle de la Grèce et l’une des plus élevées au monde », martèle la Commission. Une dette que l’agence de notation Moody’s a d’ailleurs dégradée le 19 octobre d’un cran supplémentaire pour la placer au dernier niveau de la catégorie investissement. Ensuite, la dette de la Péninsule sera « junk » (obligations pourries).

Giuseppe Conte avait accepté de continuer à réduire le déficit

L’affaire est d’autant plus embarrassante pour le gouvernement de Giuseppe Conte qu’il a donné son accord lors du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement du 28 juin et lors du Conseil des ministres des Finances du 13 juillet à la recommandation fixant les objectifs budgétaires dont il s’affranchit trois mois plus tard, ce que la Commission se fait un plaisir de rappeler. Autrement dit, il ne peut même pas faire valoir que la nouvelle majorité n’a pas à respecter les engagements pris par une autre majorité, ce qui effectivement viderait de son sens l’exercice de la démocratie.

L’avis de l’exécutif européen prend soin de répondre aux arguments des démagogues au pouvoir à Rome qui estiment que l’Italie est victime de l’austéritaire Europe. Non, la dette n’est pas un point de détail, puisque les intérêts payés chaque année représentent environ 65,5 milliards d’euros (soit 3,8 % du PIB), « ce qui est à peu près équivalent aux ressources publiques consacrées à l’enseignement ». Surtout, Rome ne peut pas se plaindre de l’absence de solidarité financière: la Commission rappelle qu’elle a été la principale bénéficiaire de l’interprétation flexible du Pacte entre 2015 et 2018, ce qui lui a permis de dégager 30 milliards d’euros (1,8 % du PIB) de dépenses supplémentaires. Mieux, « l’Italie est le deuxième bénéficiaire » du plan Juncker : « les financements accordés au titre du Fonds européen pour les investissements stratégiques devraient générer, à partir d’octobre 2018 plus de 50 milliards d’euros d’investissements supplémentaires ». Et, entre 2014 et 2020, elle a reçu près de 45 milliards d’euros d’aides régionales européennes.

Un budget qui manque sa cible, relancer la croissance

A ces sommes, il faut ajouter les 15 % de dettes italiennes rachetées par la Banque centrale européenne dans le cadre de l’assouplissement quantitatif (quantitative easing en anglais) lancé en 2015, soit 356,4 milliards d’euros qui resteront pour longtemps dans les coffres de Francfort. Des rachats de dette qui ont contribué à maintenir bas les taux d’intérêt italiens, générant ainsi des marges de manœuvre supplémentaires, du moins jusqu’à ce que l’actuelle majorité s’installe au pouvoir en juin 2018. Car, désormais, l’Italie doit payer un spread (l’écart de taux entre le bund allemand à 10 ans et les bons italiens de même durée) de 300 points de base, soit 3 % de plus que l’Allemagne.

Reste à savoir si le pari italien a des chances de réussir, comme cela s’est vu au Portugal, lorsque le nouveau gouvernement de gauche a violé ses engagements en faisant plonger son déficit à 4,4 % en 2015 afin de relancer la croissance avant de revenir largement dans les clous en 2016. La différence est que le pays a connu une cure d’austérité et de réformes structurelles entre 2011 et 2014 lorsque, pour éviter la faillite, il a dû faire appel à l’aide de la zone euro. Rien de tel en Italie. Surtout, le budget italien est bâti sur de fortes contradictions dues à l’attelage baroque entre un mouvement d’extrême droite probusiness et un parti populiste qui emprunte beaucoup de thèmes à la gauche : d’un côté, il coupe dans les impôts et amnistie la fraude fiscale, de l’autre il augmente les dépenses, notamment pour créer un « revenu minimal »…

Une dette interne

Il est plus que douteux que Rome change son fusil d’épaule. Il sait que le temps joue pour lui : les sanctions financières prendront du temps (une amende de 0,1 % du PIB), la Commission présidée par Jean-Claude Juncker est en fin de vie, les élections européennes auront lieu en mai 2019. Bruxelles compte beaucoup sur la pression des marchés pour la ramener à la raison. Mais là aussi, l’Italie joue sur du velours. Sa dette non résidente n’est que de 32,3 % et est plutôt sur du long terme, ce qui la met largement à l’abri des marchés. Pour rappel, les pays de la zone euro qui ont frôlé la faillite en 2010-2013 avaient une dette non résidente de près de 80 %. « Pas de panique, l’Italie n’est pas la prochaine Grèce », a d’ailleurs estimé hier Klaus Regling, le patron du Mécanisme européen de stabilité (MES) chargé de venir au secours des pays de la zone euro en difficulté: « l’Italie n’a pas perdu sa compétitivité, le déficit budgétaire n’est pas aussi élevé et une grande partie de la dette est financée en interne ».

N.B.: Article paru dans Libération du 24 octobre

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