Rome (Italie). Passage de relais au QG de l’opération Sophia
Le contre-amiral français Jean-Michel Martinet a pris le relais, officiellement le 1er décembre, de son compatriote, le contre-amiral Oliver Bodhuin, comme numéro 2 (commandant adjoint) de l’opération de l’UE de lutte contre les trafics en Méditerranée centrale (EUNAVFOR Med / Sophia). Opération qui reste limitée à une surveillance aérienne sans moyens navals, faute de volonté des États membres.
Passage du rôle de commandant adjoint de l’opération au QG de l’opération à Rome (crédit : EUNAVFOR Med)Kati (Mali). Formation de neuf officiers de la 3e région militaire
Dans cette ville au nord de Bamako, vient de se dérouler une mission de formation de neuf stagiaires officiers de la troisième région militaire du 9 au 20 décembre. Au programme des ateliers : la topographie, le renseignement et la protection de la force. Cette activité décentralisée, a été menée par les conseillers de la cellule « conseils » (Advisory Task Force (ATF) d’EUTM Mali indique la mission.
(crédit : EUTM Mali)Sarajevo (Bosnie-Herzégovine). Situation politique toujours fragile
Moldavie. Un groupe de travail contre la contrebande d’armes
La mission d’assistance de l’UE aux frontières (EUBAM Moldova Ukraine) et les services moldaves et ukrainiens ont créé un groupe de travail transfrontalier conjoint sur le trafic d’armes, de munitions et d’explosifs de combat. Objectif : renforcer les efforts déployés par les deux pays pour lutter contre la contrebande d’armes. Groupe créé en lien avec les agences Frontex et Europol, ainsi que l’OSCE indique le fil Twitter de la mission.
Rota (Espagne). Visite royale pour EUNAVFOR AtalantaLe Roi d’Espagne Felipe VI a rendu visite, le 29 novembre dernier, au QG de l’opération anti piraterie EUNAVFOR Atalanta, à Rota. Il a visité les installations et rencontré le personnel de l’opération, composé de professionnels de 19 pays indique l’opération.
(crédit : EUNAVFOR Atalanta)Bangui (RCA). Portrait d’un instructeur français des FACA
Le caporal-chef de 1re classe Mustapha est un des militaires en charge de l’instruction au sein du pilier ‘Entraînement’ de la mission de formation de l’UE en République Centrafricaine (EUTM RCA), indique l’état-major de l’armée française qui dresse le portrait de ce militaire habitué des OPEX.
(crédit : Ministère de la Défense français)Tireur d’élite en Allemagne pendant sept ans, et fort de ses années en compagnie de combat, le caporal-chef a régulièrement été déployé en OPEX (opération extérieure). En 2011, il était déjà en Centrafrique comme formateur des forces armées centrafricaines (FACA), sur le camp de Kassaï à Bangui. Il est revenu pour la seconde fois, depuis juillet 2019. Il a été déployé à Bouar, où il a participé en compagnie des cadres des forces armées centrafricaines (FACA) à la formation des jeunes recrues de la formation élémentaire toutes armes (FETTA).
Gao (Mali). Fin de formation pour les policiers et gendarmes
Le ministre malien de la Justice et des droits de l’homme, Malick Coulibaly, était présent le 29 novembre dernier pour la remise des diplômes aux policiers et gendarmes de Gao qui ont suivi la formation ‘conduite des enquêtes judiciaires’, faite conjointement par la MINUSMA, la mission de maintien de la paix des Nations unies, et EUCAP Sahel Mali, la mission de l’UE de soutien aux forces de sécurité intérieure. (video)
(crédit : fils twitter de Yacouba Issoufou PC)(Nicolas Gros-Verheyde, Aurélie Pugnet)
Autres articles
Si vous avez loupé les derniers articles parus dans la rubrique missions PSDC de B2, en voici un résumé…
L’Espagne déterminée à s’impliquer dans l’opération Sophia. Il faut poursuivre l’opération Sophia souligne la ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, mardi (17 décembre) lors d’un déplacement à Sigonella (Sicile). Lire : L’Espagne prête à mettre un navire dans l’opération Sophia sous 14 jours
Blessés dans un accident de la route. Cinq militaires espagnols participant à la mission EUTM Mali ont été légèrement blessés dans un accident de la route au Mali le 16 décembre. Lire : EUTM Mali. Cinq militaires espagnols blessés dans un accident de la route au Mali
Nouveau chef à EUTM Mali. Le général de brigade João Ribeiro, un professionnel de la formation qui a pris la tête d’EUTM Mali jeudi (12 décembre). Lire : Un Portugais, formateur dans l’âme, prend la tête de EUTM Mali
Nouvelle mission en RCA. Les 28 ont officiellement approuvé lundi 9 décembre, le mandat de la nouvelle mission EUAM RCA, mission civile de conseil aux forces de sécurité intérieure de l’UE en République centrafricaine (EUAM RCA).
Les 28 approuvent le cadre de la nouvelle mission EUAM RCA (v2)
Elle sera confiée à un colonel portugais, actuel chef du pilier interopérabilité de la mission EUTM en Centrafrique (RCA), Paulo Soares.
La nouvelle mission civile en Centrafrique (EUAM RCA) confiée à un colonel portugais
… avec un engagement graduel. « Les États membres veulent comprendre ce qu’il est vraiment possible d’accomplir et s’engager dans une approche par phases » a insisté le chef d’opération des missions civiles, le général V. Coppola.
Chaque chose en son temps pour EUAM RCA (général Coppola)
Nouveau chef à EUAM Irak. Un nouveau chef a été nommé à la tête de la mission de conseil en Irak. L’officier de la police allemande Christoph Buik remplace à compter de janvier 2020 Markus Ritter qui dirigeait la mission depuis le début.
Relais allemand à la tête de la mission EUAM Iraq. Berlin entend garder des postes d’influence
Nouveau commandant de force à EUNAVFOR Somalia. L’officier portugais José António Vizinha Mirones a pris le commandement mardi (3 décembre) de l’opération européenne anti-piraterie au large de la Somalie (EUNAVFOR ATALANTA). Lire : Relais à l’opération Atalanta
Konna (Mali). Les responsables de la mission EUCAP Sahel Mali sont revenus le 7 novembre au camp de la Garde nationale de Konna, construit dans le cadre d’un projet financé par l’UE. Lire : Retour à Konna pour les hommes de EUCAP Sahel Mali
EULEX Kosovo. Le Suédois Lars-Gunnar Wigemark va prendre la tête de la mission ‘Etat de droit’ au Kosovo le 1er décembre. Ce jusqu’au 14 juin 2020. Lire : Un nouveau chef à EULEX Kosovo
(NGV)
Cet article Dernières nouvelles des missions PSDC maintien de la paix de l’UE (décembre 2019) est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
© Marine nationale
Dans le dispositif de l’Action de l’Etat en mer (AEM), la Marine nationale joue un rôle central grâce à son expertise d’intervention dans cet environnement et à sa présence sur toutes les mers du globe. Les missions liées à l’AEM sont exigeantes et se déroulent souvent dans des conditions difficiles. Elles nécessitent une bonne connaissance du milieu, un entretien permanent des savoir-faire et une organisation souple. Pendant la période de fin d’année comme quotidiennement, les marins veillent et sont engagés dans différents types de missions (sauvetage en mer, lutte contre le trafic de stupéfiants en mer, contrôle et police des pêches, déminage, sécurité maritime etc.).
Focus sur les façades maritimes métropolitaines
Manche – mer du Nord
En cette période de fin d’année, les marins de la façade maritime Manche – mer du Nord sont les yeux et les oreilles de la mer. Les 14 sémaphores de 1ère catégorie* de la Marine nationale de la Manche et de la mer du Nord sont répartis sur les 870 km du littoral du Mont Saint-Michel à la frontière belge. Ils appartiennent à la formation opérationnelle de surveillance et d’information territoriale (FOSIT) Manche-mer du Nord.
Les marins qui y travaillent sont de spécialité « guetteur de la flotte ». Ils ont notamment pour mission la surveillance des approches maritimes et eaux territoriales françaises, assurant ainsi la présence de la Marine nationale à certains points stratégiques de la façade maritime.
Ce sont de réels moyens d’information et d’action qui participent à la posture permanente de sauvegarde maritime (des personnes et des biens), de défense maritime du territoire et de la lutte contre les activités illicites. Chaque sémaphore collecte et traite l’information maritime dans son volume de détection. Il la diffuse vers le centre des opérations maritimes, vers le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) et aux usagers de la mer.
De jour comme de nuit, des hommes et femmes veillent sur la sécurité en mer, 24h/24, 7j/7. Au sémaphore de Barfleur par exemple, le travail n’est pas de tout repos pour les dix sémaphoristes en poste. « Les veilles de surveillance s’effectuent par tranche de quatre heures avec, au minimum, trois personnes. On surveille le trafic maritime dans un rayon de 20 nautiques (38 km) », explique le chef de poste.
*les sémaphores de 1ère catégorie effectuent une veille permanente depuis des endroits remarquables de la côte ou dangereux pour la navigation ainsi qu’à l’entrée des ports de commerce d’intérêt majeur (PCIM).
Atlantique
Porter secours en mer est une opération complexe qui requiert analyse, rapidité de réaction et engagement de moyens parfois dimensionnants. C’est pourquoi le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de Corsen est comme une sentinelle vigilante et permanente de l’océan qui agit de la pointe de Penmarc’h au Sud du Finistère jusqu’à la baie du mont Saint-Michel, 365 jours par an, 24 heures/24, Noël et le premier de l’An ne faisant pas exception.
Le CROSS assure la veille des alertes dans sa zone de compétence et coordonne les opérations de recherche et de sauvetage. Cela implique donc une permanence des moyens nautiques et aériens susceptibles d’être engagés, de jour comme de nuit, sur lesquels le CROSS Corsen sait pouvoir compter : Marine nationale bien entendu, mais aussi ceux de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM), Sécurité civile, Gendarmerie, pompiers, Douane, affaires maritimes. Le CROSS Corsen s’appuie également sur la veille vigilante des sémaphores implantés sur le littoral breton.
En matière de surveillance du trafic maritime, le CROSS Corsen, situé à la pointe du Finistère, a un rôle crucial face à l’un des points névralgiques du commerce maritime mondial : le rail d’Ouessant emprunté chaque année par 45 000 navires de commerce environ. Le trafic ininterrompu nécessite de la part des personnels de quart une attention de tous les instants pour s’assurer du respect des règles de navigation, détecter au plus tôt les navires susceptibles d’être en avarie ou ceux en route de collision.
Les tempêtes de la période hivernale qui ne connaissent pas de répit pendant les fêtes de fin d’année constituent autant de points d’attention pour les équipes de quart à Ouessant Trafic !
Méditerranée
Assurée par la Flottille 36F, l’alerte de sauvetage en mer Méditerranée est assurée en permanence à partir de la base d’aéronautique navale de Hyères. 365 jours par an, 24 heures sur 24, l’équipage - placé sous l’autorité du préfet maritime de la Méditerranée et déclenché par le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de Méditerranée (CROSS MED) - doit être en mesure de mettre en œuvre l’hélicoptère Panther en une heure (de jour) et en deux heures (de nuit).
L’équipage est composé de 4 marins : deux pilotes, un membre d’équipage (de spécialité HELAÉ) et un plongeur hélicoptère. Sept techniciens permettent, au sol, le bon déroulement de la mise en œuvre du Panther : un adjoint technique, deux techniciens « porteur », deux techniciens « avionique » et deux matelots de spécialité maintenance aéronautique (MOMAINTAÉ). Outre le personnel de service de la BAN de Hyères et les marins du CROSS MED, ce sont donc onze marins du ciel qui, pendant les fêtes comme tout le reste de l’année, de jour comme de nuit, mettront tout en œuvre pour porter secours aux usagers de la mer qui se trouveraient en difficulté en Méditerranée.
En savoir plus sur l’Action de l’État en mer
L’action de l’État en mer (AEM) recouvre les missions d’intérêt public que l’État exécute en mer, à l’exclusion des missions de défense. Elle est placée sous la responsabilité du Premier ministre. Le secrétaire général de la mer (SGMer), sous l’autorité du premier ministre et en liaison avec les ministères compétents, anime et coordonne l’action des représentants de l’Etat en mer dans l’exercice de leurs attributions et leur donne, en tant que de besoin, des directives. En France métropolitaine, le préfet maritime est le représentant de l’État en mer. La France dispose de préfectures maritimes sur ses 3 façades maritimes : Méditerranée, Manche-mer du Nord et Atlantique. Outre-mer, les fonctions de représentant de l’État en mer sont confiées au délégué du Gouvernement pour l’AEM (préfet ou haut-commissaire) assisté du commandant de zone maritime.
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La sécurité des Français requiert un engagement quotidien de la part des équipages de la Marine nationale. Ainsi, même pendant cette période de fêtes, les marins du ciel agissent pour la protection des intérêts de la France et des français.
C’est ainsi qu’un Atlantique 2 (ATL2) a atterri sur la piste de la base aérienne projetée (BAP) de Niamey pour une mission au profit de la force Barkhane. Cet aéronef de la Marine nationale est régulièrement déployé au-dessus de la bande sahélo-saharienne (BSS). Pesant plus de 40 tonnes, cet aéronef est initialement conçu pour des missions de patrouilles maritimes et de lutte anti sous-marine. Polyvalent, il est un excellent vecteur pour sonder la profondeur d’une zone désertique comme la BSS.
De la même manière un Falcon 50 de la Flottille 24F passera les fêtes à Dakar avec pour mission d’assurer une alerte permanente de Search and Rescue (SAR). Il constitue le vecteur par lequel les missions de recherche et de sauvetage sont réalisées dans la zone de responsabilité de Dakar, qui s’étend de l’Afrique de l’Ouest jusqu’au milieu de l’Atlantique. L’avion de surveillance maritime est également employé dans les missions de coopération au profit du Sénégal, mais aussi des partenaires régionaux : surveillance des pêches dans la zone économique exclusive (ZEE) du Sénégal, de la Guinée, de la Guinée-Bissau et partenariat avec les forces locales.
Du côté de la composante hélicoptère, un détachement de la Flottille 36F qui est embarqué avec son hélicoptère Panther à bord de la frégate Courbet, engagée depuis le début du mois de novembre en océan Indien, passera les fêtes en mer. Cet équipage a contribué à la plus grande saisie de drogue de la Marine nationale en 2019 (3.5 tonnes de cannabis saisis le 13 décembre).
De la même manière un détachement de la Flottille 33F est déployé avec son hélicoptère Caïman Marine à bord de la FREMM Normandie à l’occasion de son déploiement de longue durée.
En mer comme à terre, 365 jours par an, les marins du ciel maintiennent leur engagement pour la défense des intérêts français.
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La sécurité des Français requiert un engagement quotidien de la part des équipages de la Marine nationale. Ainsi, même pendant cette période de fêtes, les marins du ciel agissent pour la protection des intérêts de la France et des français.
C’est ainsi qu’un Atlantique 2 (ATL2) a atterri sur la piste de la base aérienne projetée (BAP) de Niamey pour une mission au profit de la force Barkhane. Cet aéronef de la Marine nationale est régulièrement déployé au-dessus de la bande sahélo-saharienne (BSS). Pesant plus de 40 tonnes, cet aéronef est initialement conçu pour des missions de patrouilles maritimes et de lutte anti sous-marine. Polyvalent, il est un excellent vecteur pour sonder la profondeur d’une zone désertique comme la BSS.
De la même manière un Falcon 50 de la Flottille 24F passera les fêtes à Dakar avec pour mission d’assurer une alerte permanente de Search and Rescue (SAR). Il constitue le vecteur par lequel les missions de recherche et de sauvetage sont réalisées dans la zone de responsabilité de Dakar, qui s’étend de l’Afrique de l’Ouest jusqu’au milieu de l’Atlantique. L’avion de surveillance maritime est également employé dans les missions de coopération au profit du Sénégal, mais aussi des partenaires régionaux : surveillance des pêches dans la zone économique exclusive (ZEE) du Sénégal, de la Guinée, de la Guinée-Bissau et partenariat avec les forces locales.
Du côté de la composante hélicoptère, un détachement de la Flottille 36F qui est embarqué avec son hélicoptère Panther à bord de la frégate Courbet, engagée depuis le début du mois de novembre en océan Indien, passera les fêtes en mer. Cet équipage a contribué à la plus grande saisie de drogue de la Marine nationale en 2019 (3.5 tonnes de cannabis saisis le 13 décembre).
De la même manière un détachement de la Flottille 33F est déployé avec son hélicoptère Caïman Marine à bord de la FREMM Normandie à l’occasion de son déploiement de longue durée.
En mer comme à terre, 365 jours par an, les marins du ciel maintiennent leur engagement pour la défense des intérêts français.
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(B2) Il faut poursuivre l’opération Sophia a souligné la ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, mardi (17 décembre) lors d’un déplacement à Sigonella (Sicile) pour rendre visite au détachement aérien espagnol
M. Robles visitant la base de Sigonella où est stationné un avion de surveillance maritime Vigma D4 pour l’opération Sophia (crédit : MOD Espanol)Une opération stratégique pour l’Espagne
L’intérêt de cette opération destinée à combattre les trafics (êtres humains, armes, pétrole) en Méditerranée centrale (face aux côtes libyennes) est « essentiel ». La mer Méditerranée est « stratégique » (1). L’Espagne voulait le retour d’une présence navale de l’opération à son état antérieur, avec une présence naval affirmée. Madrid fait d’ailleurs partie des pays (avec l’Italie) prêt « sous 14 jours » à mettre à disposition de l’opération un navire.
Cinq États participants à l’opération
Si 26 États membres participent aujourd’hui à l’opération, c’est essentiellement en fournissant des officiers au quartier général d’opération (OHQ) de Rome. Seuls en fait cinq pays sont impliqués directement avec des moyens militaires, aériens : Luxembourg, Pologne, France, Italie et Espagne.
Aujourd’hui l’armée de l’air espagnole fournit ainsi un avion de patrouille maritime — un Vigma D-4 de l’escadron 803, basé à la base aérienne Getafe — et un détachement de 38 soldats espagnols (pilotes, mécaniciens, soutien). L’Espagne a également huit militaires au quartier général de Rome et trois autres en soutien au quartier général de la Force navale à Rota (Cadix).
Pas d’évolution de la politique d’engagement extérieur avec Podemos
Quant à « l’entrée au gouvernement de Podemos », appartenant à une gauche réputée hostile à l’Alliance atlantique, elle « n’affectera pas le rôle de l’Espagne dans l’OTAN de quelque manière que ce soit » selon le quotidien El Mundo. « Ce sont des politiques d’État qui ne sont pas à la merci de certains changements de gouvernement »? L’Espagne « en tant que pays [a un] engagement solide » avec ses alliés internationaux, a-t-elle ajouté, faisant référence au dernier plan d’opérations extérieures approuvé.
(NGV)
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© Marine nationale
Il fixe les lumières depuis plusieurs minutes. Elles sont de couleur bleue, blanche, rouge, jaune ou verte. Leurs formes sont rondes, rectangulaires, carrées ou en forme de croix.
On pourrait croire ce marin perdu dans ses pensées mais si l’une d’entre-elles venait à clignoter ou à s’éteindre, il réagirait immédiatement. Ce marin assure son quart devant un tableau de sécurité-plongée à bord d’un sous-marin nucléaire en mission.
Tout à l’heure, il quittera ce sapin multicolore pour en rejoindre un autre, tout aussi synthétique et retrouver ses camarades de quart pour partager le repas de fêtes que le service commissariat aura pris soin de préparer.
Pendant les fêtes, pensant bien sûr intensément à leurs proches, encore plus que les autres jours ces sous-mariniers loin du monde sont liés par un même esprit d’équipage.
Liés à eux par un fil invisible, les marins de quart dans les centres de transmissions marine et de contrôle opérationnel les soutiennent en veillant et leur apportant toutes les informations nécessaires à la conduite de leurs missions, pour ces SNA (sous-marins nucléaires d’attaque) et SNLE (sous-marins nucléaires lanceurs d’engins) qui patrouillent loin des yeux durant les fêtes de fin d’année.
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Cet article Carnet (23.12.2019). Confidentiels. PESC. Opérations et PSDC. Défense et Équipements. Diplomatie. Voisinage. Aide humanitaire. Pouvoirs. People. est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Cet article Entre 2021 et 2025, la force de réaction rapide de l’UE sera aux abonnés absents, un semestre sur deux est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Cet article L’ambassadeur du Bénin auprès de l’UE déclaré persona non grata (mais pas expulsé). Une première, très symbolique est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
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A l’approche des fêtes de fin d’année, les 30 élèves issus de différentes filières : Ecole de Maistrance, quartier-maître et matelot de la flotte (QMF) Pont (matelot de pont) et de réorientation QMF Mopontvol (matelot de pont d’envol), embarquent aux Cours des Métiers du Marin dans l’objectif d’obtenir le Brevet d’Aptitude Technique (BAT) de manœuvrier, dont la formation est dispensée à l'École navale (Lanvéoc-Poulmic) vont retrouver leurs familles avant de rejoindre leur affection début 2020.
Durant les quatre mois de formation, entamée le 26 août dernier, au sein de la promotion 2019, 2 manœuvriers ont acquis des compétences de navigation côtière et hauturière, de manœuvre théorique et pratique, d’embarcation rapide ou encore de matelotage. Les élèves ont été également formés au quart en passerelle, mais aussi à devenir barreur, veilleur et équipier de manœuvre. A l’issue du cours, ils seront chargés de la mise en œuvre et de l’entretien des apparaux de manœuvre, des embarcations et des manœuvres spécifiques (mouillage, remorquage, ravitaillement à la mer).
Rencontre avec le quartier-maître Sulivann et le second-maître Thomas afin d’échanger avec eux. Nous les avons questionnés à propos de leur parcours, de leur formation et de leur prochaine affectation après l’obtention de leur BAT.
Sulivann entre dans la Marine nationale en 2009, sur l’île de la Réunion, en tant que manœuvrier volontaire pendant dix mois. Il devient fusilier marin durant cinq ans mais l’envie de voyager et de naviguer le pousse à changer de spécialité en intégrant en 2014 le cours Formation Elémentaire Métier (FEM). A l’issue, il est affecté sur un bâtiment hydrographique de la Marine nationale avant d’intégrer le BAT Manœuvrier.
Thomas entre dans la Marine nationale en 2016 en tant que volontaire durant deux ans et demi, sur un bâtiment hydrographique et océanographique de la Marine nationale, avec pour spécialité manœuvrier. Au cours de son volontariat, Thomas a l’envie de s’engager en intégrant Maistrance. En sortie de cours, il commence le Brevet supérieur Navigateur mais cela ne correspond pas avec ses attentes, le choix du BAT manœuvrier s’impose alors à lui.
A l’issue de leur BAT, le QM Sulivann et le SM Thomas seront affectés respectivement sur un remorqueur haute mer et sur un bâtiment d’expérimentation et d’essais. « J’ai choisi le remorqueur haute mer en rapport à ses missions côtières, afin de passer mon cours de plongeur de bord ainsi que mon TOEIC, en parallèle » souligne le QM Sulivann. Pour le SM Thomas, le choix du bâtiment d’expérimentation et d’essais s’est fait suite à l’obtention du BAT : « nous avons un nouveau niveau de compétence sur les bateaux, comme pilote d’embarcation et je voulais embarquer le plus possible afin d’acquérir de l’expérience ».
Durant toute la formation, la promotion a maintenu un bon état d’esprit, une bonne ambiance ainsi que de la cohésion. Le BAT est constitué de profils hétérogènes. Les élèves de la promotion ont un cursus différent, ce qui favorise l’entraide. « Nous avons appris tellement de choses, nous sommes impatients de retrouver nos affectations afin de mettre en pratique ce que nous avons appris » soulignent les deux élèves.
« Etre dans la Marine nationale c’est tellement enrichissant puisque cela nous fait grandir assez rapidement, on s’ouvre au monde, on découvre de nouvelles cultures, cela nous responsabilise vite, nous avons l’impression de participer à l’actualité ».
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(B2) Toute l’équipe de B2 passe en mode ralenti cette fin d’année 2019. Bonnes fêtes à vous tous et toutes en famille, en mission ou en opération. Histoire d’égayer vos matinées ou soirées, nous continuerons à publier (si nécessaire) des articles d’actualités ainsi qu’un reportage sur le front de l’opération anti-piraterie (EUNAVFOR Atalanta)
Cet article Pause de fin d’année est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Cet article Carnet spécial plénière du Parlement européen (16 au 19 décembre 2019). Brexit. Prix Sakharov. Droits de l’Homme. État de droit (Hongrie, Malte). Diplomatie parlementaire. Institutions. Ils ont dit. est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Depuis sa consécration en 1982, toute difficulté politique entraîne des promesses de décentralisation. Cela ne se discute pas plus qu'un article de foi : ce serait forcément un progrès démocratique que de confier plus de pouvoir à des élus locaux plus proches du peuple et de ses problèmes que les fonctionnaires d'État et les dirigeants politiques nationaux. On oublie en général de préciser que que la décentralisation procédait aussi d'une révolte de grand notable, comme le suggère son initiateur Gaston (...)
- Régime d'opinion / France, Histoire, Région, Politique, UrbanismeCet article Tout élu au Parlement a droit à l’immunité, même les indépendantistes catalans, dit la Cour de justice est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Cet article N°78. L’Union européenne face aux menaces hybrides est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Cet article Sous-marins néerlandais : trois champions européens face à face dans la dernière ligne droite est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
(B2) Un pétrolier de la compagnie britannique Union Maritime Ltd a été attaqué par des pirates dimanche (15 décembre) vers 07h UTC, au large des côtes du Bénin
Le MT Duke (crédit : Union Maritime Ltd)Le MTT Duke, qui bat pavillon des Iles Marshall, était parti de Luanda, en Angola, et faisait route vers Lomé, au Togo, quand il a été arraisonné. L’équipage (des ressortissants indiens), géré par V Ships, a été pris en otage.
(NGV)
Cet article Un pétrolier britannique attaqué par les pirates au large du Bénin est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
(B2) La proposition de la présidence finlandaise (negociating box) pour le cadre budgétaire (MFF) des sept années futures (2021-2027) a fait tomber de leur chaise ceux qui se voyaient déjà puiser allégrement dans une cagnotte européenne alléchante. Cette initiative a un grand intérêt : poser des questions fondamentales qui n’ont pas été résolues : Faut-il une défense européenne ? À quel prix ? Pour quoi faire ? Quid de l’exportation des armes
© NGV / B2À quelle sauce est mangé le fonds européen de défense (FEDef) ?
Sur les 11,5 milliards prévus pour les 7 ans à venir (en prix 2018, 13 milliards en euros courants), la Finlande n’en a retenu que la moitié : 6 milliards d’euros (Lire : Des nouvelles du programme EDIDP. Inquiétude pour le futur Fonds européen de défense. Le budget raboté ?). Soit à peine 1 milliard par an au lieu des 2 milliards espérés. « Avec çà, on ne peut que remonter » plaisante un vieux grognard du fonds défense.
Cette coupe est-elle une surprise ?
Non. Cette coupe était proprement attendue. Personne (à part de doux rêveurs) ne pensait pouvoir terminer avec le budget présenté par la Commission. Au Berlaymont, siège de l’exécutif européen, on s’était préparé à l’épreuve du coupe-coupe, assez classique. La barque avait été un peu chargée, en se disant qu’ainsi on pourrait perdre quelques ballots en route, sans trop de dégâts. En gros, avec 9 milliards d’euros sur sept ans (10 milliards en euros courants), le Fonds européen de défense tiendrait déjà un certain cap, ambitieux. Soit entre 1,2 et 1,3 milliard d’euros par an (1,5 milliard en euros courants). Si cet objectif était atteint, on pourrait sabler le champagne. Les Finlandais ont mis le coup de rabot beaucoup plus bas.
Le rabot finlandais a-t-il opéré en préférence sur la défense ?
Oui. sans conteste. La défense (-50%) tout comme la gestion des frontières (-33%) sont les premières visées par les coupes en pourcentage (1). Tout le budget ‘défense’ est passé au ‘rabot finlandais’. Le budget de la mobilité militaire passe autour de 2,5 milliards € (au lieu de 5,76 milliards €) sur les 7 ans de la période 2021-2027. Tandis que la facilité européenne pour la paix (budget prévu pour la gestion de crises extérieure) n’aurait plus que 4,5 milliards € (sur 9,2 milliards prévus). L’agence Frontex aussi perd des plumes : 6,15 milliards au lieu de 9 milliards d’euros (-32%). Seul le fonds de sécurité intérieure s’en sort un peu mieux, avec 1,7 milliards € (au lieu de 2,2 milliards) et l’espace qui ne perd « que » 10% !
Est-ce grave ?
Raison gardons. Nous sommes en pleine négociation budgétaire. Chacun doit dramatiser pour tenter d’arracher les centaines de millions d’euros supplémentaires sur ‘ses’ priorités. Le chiffre proposé est sans doute insuffisant pour faire face à tous les enjeux auxquels la recherche et développement (R&D) en matière de défense doit faire face. Surtout après des années de serrage de vis. Mais, même raboté, ce budget n’est pas négligeable si on le compare à ce que les États membres dépensent, de façon cumulée, aujourd’hui pour la R&D = pas loin de 9 milliards d’euros par an, selon les chiffres de l’Agence européenne de défense (2), y compris le Royaume-Uni. Cela représente tout de même un sixième du budget des États. Le budget européen même raboté est donc loin d’être négligeable. Avec le Brexit, ce ratio sera encore supérieur. De plus, il faut tenir compte de la R&D ‘civile’ qui a désormais une utilité plus forte pour la Défense, que par le passé (3).
Est-ce à la hauteur des ambitions recherchées ?
Clairement non. L’Europe est aujourd’hui placée face à un choix. Soit elle développe des technologies autonomes qui, demain, irrigueront le tissu économique. Et elle doit avoir un coup de fouet dans la recherche. Soit elle continue de subir et d’utiliser des technologies venues d’ailleurs (américaines et chinoises aujourd’hui, indiennes ou turques demain) en se contentant d’être un bassin de consommation et de services, sans maitriser les industries et les réseaux.
Quelques questions à poser
L’exportation des armes ?
Développer de nouveaux ‘équipements’ est sans doute important pour l’industrie et les armées européennes. Mais d’un point de vue purement économique, ces matériels ne seront pas rentables à produire sans un vecteur ‘exportation’. Certains industriels le disent franchement (4). Et là on nage en plein tabou : l’Europe doit-elle développer une industrie de défense à l’export ? Quelles règles appliquer ? Peut-on laisser chaque pays ‘bricoler’ sa propre règle ? Faut-il s’inspirer de l’accord franco-allemand pour avoir une règle européenne ? Toute une série de questions se posent que n’ont pas pu ou pas voulu se poser les États européens. Mais ces derniers mois, les exemples se multiplient où une position européenne plus affirmée serait nécessaire : l’Arabie saoudite après l’affaire Khashoggi, la Turquie après l’intervention en Syrie (lire : Embargo sur les armes ou coordination de la politique d’exportation d’armes ? Y voir clair). Les Européens ne pourront plus faire l’économie d’une réflexion et d’une initiative sur le sujet.
Quel est l’objectif de l’industrie de défense ?
On ne peut pas juste accoler l’axiome : industrie de défense + dépenses = protection du citoyen. C’est un raccourci, auquel personne ne peut croire décemment. Ce n’est pas une industrie performante de défense qui fait (automatiquement) la protection du citoyen. Un axiome d’autant plus vérifiable quand on regarde la cinquantaine de projets déposés au titre de la coopération structurée permanente (dont une bonne dizaine ont été soumis à financement communautaire). En ‘off’, des responsables européens reconnaissent ce que chacun peut constater : certains projets n’ont à voir que de façon très lointaine avec les besoins communs.
Une défense pour quoi faire ?
Avoir des équipements modernes, riches de technologies, c’est bien. Mais pour quoi faire ? Quand on voit l’atropisme d’une bonne moitié des pays européens à aller en opération, à risquer la vie de leurs soldats, la question doit se poser. Si on regarde les interventions récentes, on voit que des pays avec des moyens beaucoup plus limités que les Européens (Russie, Turquie par exemple) arrivent à développer des capacités militaires, et surtout à les utiliser, de façon stratégique, pour acquérir un pouvoir de négociation, et un pouvoir tout court sur la scène mondiale ? Tout ramener ainsi à un enjeu budgétaire — dépenser davantage pour la défense — ou techno-industriel est ainsi une erreur. Les Européens devront se poser cette question : la défense, pour quoi faire ?
(Nicolas Gros-Verheyde)
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(B2) L’Iran a dressé le bilan de son action anti-piraterie dans le golfe d’Aden. Intéressant
4400 navires escortés
Les escadres de la Marine iranienne « escortent régulièrement des navires pour leur permettre de traverser en toute sécurité le golfe d’Aden » écrit le représentant iranien à l’ONU dans une lettre envoyée début décembre au secrétaire général de l’organisation (1). « À ce jour, 65 escadres de la Marine iranienne ont été envoyées dans la région », dont plusieurs au cours de l’année écoulée. Et « plus de 4400 navires battant pavillon de différents pays » ont déjà été escortés, durant la période. NB : la période n’est pas précisée, mais elle s’étend en fait sur plus de 10 ans, depuis 2008, la résurgence de la piraterie dans la région et les premières résolutions du Conseil de sécurité des nations unies.
La manière forte employée 234 fois
« Des efforts ont été engagés » pour libérer « rapidement » les gens de mer iraniens capturés par des pirates somaliens. Ces dernières années, les forces iraniennes ont « souvent combattu des pirates ou repoussé leurs attaques ». De tels « affrontements se sont produits à 234 reprises ». Les forces iraniennes ont également « capturé plusieurs pirates ». « Certains d’entre eux sont toujours détenus dans des prisons iraniennes ».
Commentaire : Ces chiffres doivent être pris avec précaution. La présence maritime iranienne tient tout autant à la volonté de Téhéran d’être présent au large de voisins arabes ou du Yémen, où le paus a des intérêts stratégiques, qu’à la lutte contre une criminalité maritime.
Il n’en reste pas moins que 1) les boutres et bateaux de pêche iraniens sont nombreux dans la région ; 2) ils ont été à plusieurs reprises attaqués par les pirates somaliens (1) ; 3) la marine iranienne a une réelle action anti-pirates.
À noter que l’Iran est un des seuls pays qui n’est pas présent dans le système de coordination et de ‘déconfliction’ mis au point par les Européens et Américains dans la région (SHADE). Officiellement, il n’y a pas de contact avec les Iraniens, même en matière de piraterie. Et du côté européen comme otanien, c’est silence et bouches cousues quand on aborde le sujet (2). Officieusement, c’est légèrement différent…
(NGV)
(1) Lire par exemple :
(2) Cela ne date pas d’aujourd’hui. Durant plusieurs années, les Européens ont fait disparaître de leurs statistiques des marins otages des pirates somaliens, les pêcheurs iraniens. Raison invoquée (officielle) : on ne connait pas. Raison (officieuse) : on ne sait pas vraiment s’ils sont otages ou complices des pirates. Lire : Combien de marins sont encore otages des pirates somaliens ?
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