(B2) B2 commence cette année 2020 en fêtant bientôt (en juillet) ses douze ans d’existence. Si on m’avait dit qu’en commençant cette aventure par un blog, sans prétention, où j’expérimentais alors une nouvelle forme de journalisme, en grande partie par plaisir de faire ce métier, cela allait se transformer en une forme plus professionnelle, je ne l’aurai pas vraiment cru
Faire un blog épistolaire est assez facile. Le transformer en un site d’information indépendant financièrement, est une autre aventure. Cela s’est fait par couches successives, non pas vraiment sur un business plan, très décidé, mais sous l’impulsion et la ‘pression’ amicale des lecteurs. C’est vous qui, d’une part, ont aimé le propos, puis y ont adhéré (y compris financièrement), ont accompagné cette transformation, en nous faisant des remarques, des suggestions, des avis, toujours bien intentionnés. Cette transformation n’est pas terminée… Nous lancerons cette année notre version anglaise. Une révolution dans le monde ‘francophone’ de B2.
B2 s’est installé dans le paysage, ces (presque) douze dernières années. C’est un fait : nous sommes devenus un des premiers médias francophones en ligne sur les aspects diplomatiques et de défense. Et nous n’avons pas à rougir devant nos ‘concurrents’ anglo-saxons. Malgré toute la qualité de leurs journalistes, nos chers confrère, comme Defence News ou Politico Europe, n’arrivent pas à couvrir aussi bien que nous certains sujets européens. Comme quoi écrire en français et être francophone n’est pas un handicap, bien au contraire…
Sur nos sujets, nous sommes souvent en avance d’une phase, plus précis et plus complets. Nous n’entendons pas révolutionner la planète ‘Europe’, ne claironnons pas à tout bout de champ combien de lecteurs nous avons ou le nombre de journalistes qui forment notre équipe. Nous préférons un fait, donné par un lecteur, notre influence qui se résume à une donne, la discrétion.
Nous ne claironnons pas sur tous les toits qu’il y a des journalistes qui travaillent. Mais B2, c’est aujourd’hui une petite équipe de cinq personnes qui collaborent, certains de manière quasi-permanente, d’autres de façon plus partielle, sans oublier le ‘backstage’ (webmaster, juriste, comptable). Ce qui m’oblige à transformer mon rôle ‘d’écriveur’ en ‘animateur’ et en gestionnaire. Ce rôle d’homme-orchestre n’est pas automatiquement aisé tous les jours. Je ne veux pas renoncer à écrire, à mettre les mains dans le cambouis de l’information. Cela m’oblige à jongler en permanence, dans un emploi du temps on ne peut plus compliqué par l’actualité. Mais comment s’en plaindre. Nous faisons ce qui nous intéresse… et cela porte.
Comme le disait un jour un diplomate, fidèle lecteur : vous êtes « bien impoli, vous pourriez le dire autrement ». Oui… en effet. Notre rôle n’est pas d’être poli, mais d’être exact. Et quand un diplomate, dont la première qualité est la politesse, reproche à un journaliste d’être mal poli, c’est en fait un compliment. Et, pour être exact, pour rapporter des faits et des propos, les décortiquer, nous devons parfois appuyer là où cela fait mal, où il y a un problème. Nous ne recherchons pas systématiquement les faits négatifs, nous voulons aussi mettre en évidence ce qui marque. Notre souci n’est pas de détruire, mais de construire. Or, pour construire, tous les bâtisseurs le savent, il faut creuser pour chercher les fondations.
Avec tous nos voeux pour 2020
(Nicolas Gros-Verheyde)
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Cet article Carnet (17.01.2020). Confidentiels. Diplomatie – JCPOA, crise libyenne. PESC-PSDC. Pouvoirs. Spécial plénière Parlement européen. est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
L'historien et collaborateur du Monde diplomatique Philippe Videlier a consacré d'importants travaux à l'immigration dans la région lyonnaise et aux villes ouvrières de l'agglomération, Décines, Saint-Priest, Villeurbanne. Mais l'historien est aussi écrivain, et depuis une quinzaine d'années, Mustafa Kemal Atatürk et les Jeunes-Turcs, Mao Zedong et les Bandits Justiciers, Rimbaud ou Bakounine, ont été les héros de ses romans et nouvelles. Son dernier livre Rome en noir s'inscrit dans cette veine, nourri par (...)
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(B2) Le détachement d’hélicoptères de transport AW-101 Merlin des Danois est pleinement opérationnel depuis le 24 décembre, nous apprend l’état-major français des armées. Les 70 militaires qui le composent ont mené une première opération logistique au profit de l’opération Barkhane deux jours plus tard
Les Merlin à Gao. (©EMA)La « Danish Air Task Unit » a donc entamé sa mission avec une vingtaine de jours d’avance sur le planning prévu. Le premier hélicoptère avait commencé ses vols d’entrainement autour de Gao mi-décembre, le second étant arrivé le 18 de ce même mois.
Les deux appareils, avec leur capacité à transporter une trentaine d’hommes ou jusqu’à cinq tonnes de fret, offrent un appui logistique aux troupes françaises. Les besoins en voilures tournantes restent toujours importants sur ce théâtre d’opérations, où ils apportent un avantage crucial dans les manœuvres.
Avant de s’engager dans Barkhane, le Danemark avait déjà soutenu l’opération française Serval en 2013 en fournissant un avion de transport. Il contribue également régulièrement à la mission de stabilisation des Nations Unies au Mali (Minusma).
(RM)
Lire :
Cet article Barkhane : les Merlin danois opérationnels est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Cet article G. le diplomate allemand (et européen) qui aimait un peu trop la Chine est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
J'aurais le plaisir d'être le "Discutant" à cette conférence de la FRS (vous ai-je dit que j'y étais chercheur associé ?) qui se teindra le 24 janveir prochain. Détails ci-dessous.
La Fondation pour la recherche stratégique, en partenariat avec l'ambassade des Etats-Unis à Paris, a le plaisir de vous inviter à la conférence : Cloud Act, GPDR: International Insights on Privacy and Data Management, qui se tiendra le vendredi 24 janvier 2020, de 17h30 à 19h00, dans les locaux de la FRS (4 bis rue des Pâtures - 75016 Paris).
Le professeur Peter Swire du Georgia Institute of Technology y présentera ses travaux sur les politiques et législations sur la vie privée en ligne.
Le Pr. Swire, ancien conseiller des présidents Clinton et Obama sur les enjeux liés à la gestion des données privées et la sécurité nationale, exposera la vision américaine de ces problématiques avant que la discussion ne s'ouvre sur la comparaison avec les orientations européennes et françaises en la matière.
Le général de Brigade (2S) Olivier Kempf, chercheur associé à la FRS, sera le discutant.
Les débats seront animés par Nicolas Mazzucchi, chargé de recherche à la FRS.
La langue de travail sera l’anglais, et la séance se déroulera selon la règle de Chatham House.
Inscription (places limitées)
Olivier Kempf
Cet article Carnet (15.01.2020). Confidentiels – Takuba. Défense. Industries. PESC. Diplomatie – conférence de Berlin. Aide. Pouvoirs. People. Agenda est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Cet article Varsovie critique Paris et Berlin pour leur manque d’engagement dans la défense (M. Morawiecki) est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Cet article João Vale de Almeida nommé ambassadeur de l’UE à Londres. Une nomination très symbolique du Brexit est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Cet article Sahel et Moyen-Orient à l’agenda du Conseil Affaires étrangères (20 janvier 2020) est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Cet article En Somalie, l’Union européenne joue la crédibilité de sa politique PSDC (A.Danjean) est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Cet article Comment fonctionne le mécanisme de différends du JCPOA. La procédure de l’article 36 de l’accord sur le nucléaire iranien (fiche) est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Cet article Last call. Les Européens supplient l’Iran de revenir à la table de négociation. Les Américains accentuent la pression est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Ils auront matraqué des personnes âgées, frappé des handicapés en chaise roulante, tiré au LBD sur des ados, agenouillé des classes entières, lancé des grenades à l'intérieur des appartements, tué une vieille dame — et puis bien sûr visé les yeux, lancé les GLI-F4 en cloche, arraché des mains. Ils auront tout fait — la police de Macron. Maintenant la haine de la population est sortie, et elle ne rentrera pas de sitôt dans le tube. Sa légitimité est constituée, entière, incontestable. La population hait la police et personne ne pourra lui dire qu'elle n'a pas raison.
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D'heureux événements interrompent parfois la litanie des affres qui frappent la bande de Gaza. La date du 16 août 2013, en particulier, est à marquer d'une pierre blanche. Ce jour-là, Jawdat Abou Ghourab, un jeune pêcheur palestinien, fait une trouvaille inhabituelle près du rivage. Intrigué par une forme humaine qu'il distingue à quelques mètres de fond tandis qu'il est train de remonter ses filets, il se jette à l'eau. Il croit avoir affaire à un noyé mais tombe nez-à-nez avec une imposante statue (...)
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Le président Trump a une nouvelle idée : refiler le bébé irakien et la gestion de tout cet « Orient compliqué » aux Européens ! Il hésite encore sur la formule idéale : demander au secrétaire général de l'OTAN, qui n'a rien à lui refuser, de bien vouloir prier les « alliés » — et surtout obligés — de prendre la relève des soldats américains en Irak ; ou préconiser franchement une extension de l'Alliance, au delà de la Turquie, dont il pense avoir déjà trouvé le nom… « NATO [OTAN], d'accord ; et puis vous avez M-E, (...)
- Défense en ligne / Défense, Diplomatie, OTAN, Proche-Orient, Sécurité, Irak, Union européenne, Iran, États-Unis (affaires extérieures)(B2 à Heverlee) Les deux militaires belges, blessés par l’explosion d’un engin artisanal entre Tessi et Ansongo le 1er janvier, vont bien. Leur véhicule, par contre, est hors d’usage. Qu’est-ce qui s’est passé ce jour-là ? Comment ont-ils été secourus ? Retour sur un incident qui aurait pu avoir des conséquences plus dramatiques
Convoi dans le désert (© Armée Belge)Plusieurs jours après l’incident (Lire : Deux soldats belges blessés au Mali par un iED), l’armée belge avait organisé un briefing ce lundi pour quelques journalistes, B2 a fait le déplacement jusqu’au QG . Ce qui a permis d’en savoir davantage sur cet incident.
Où s’est passé l’incident ?
Le convoi formé de deux pelotons de voltigeurs et de modules de soutien (mécanique, logistique, médical) et de force protection était parti de Gao quelques jours auparavant pour une mission d’observation et renseignement, dite ISR (Intelligence, Surveillance & Reconnaissance) (1). Les huit véhicules — sept belges, un allemand (Medevac) — roulaient de Tessi vers Ansongo — on était alors à environ 70 km de la frontière nigérienne et à 120 km de Gao — quand le véhicule de tête explose. En passant, le Dingo II a déclenché le détonateur qui fonctionne, sur un système de plaque de pression, et a déclenché la charge explosive.
L’avant du véhicule a totalement explosé, le moteur étant propulsé à plusieurs dizaines de mètres de là (crédit : armée belge)Quels ont été les dégâts ?
Un cratère s’est creusé. La partie avant du véhicule a été complètement détruite. Et le moteur « projeté à 50 mètres ». C’est dire l’ampleur du choc. Mais, heureusement, les hommes « étaient à bord d’un véhicule Dingo » doté d’une certaine protection (cf. encadré). « Le véhicule a une ‘safety cell’ , une cellule de sécurité pour le personnel. Le but c’est que, même si le moteur s’arrache, cette safety cell reste intacte. Dans ce cas-ci, cela a bien fonctionné » nous assure le commandant Jean-François du bataillon de chasseurs à cheval. D’où un bilan relativement limité. « Cela aurait pu être plus dramatique » indique le général-major Peeters. Et effectivement, quand on voit l’intérieur de la cellule de survie du véhicule on voit qu’elle a été rudement secouée. Les photos le prouvent.
La cellule vie du véhicule est restée intacte, même si le choc a été rude, les félûres et traces sur le pare-brise le prouvent (crédit : armée belge)Qu’est-ce qui s’est passé juste après l’explosion ?
« Les soldats ont bien réagi, comme il fallait » indique le général-major Peeters. Il faut dire que ce type de situations fait l’objet régulièrement d’exercices tant avant le déploiement que sur place : ce qu’il faut faire en cas d’explosion ? Quelles mesures de sécurité prendre ? Comment se mettre à couvert ? Quelle est la procédure médicale ? Etc.
Comment s’est passée la prise en charge médicale ?
Les militaires blessés ont été pris en charge immédiatement par le médecin qui se trouvait dans le convoi. Puis ils ont été évacués par un hélicoptère roumain de la MINUSMA médicalisé, arrivé sur les lieux, environ une bonne heure après l’incident. Deux heures après l’incident, à 12h05, les blessés étaient dans l’enceinte du camp fortifié de Gao où sont colocalisées la force de l’ONU et la force française Barkhane. Les Belges ont été dirigés sur l’hôpital de campagne (rôle 2) des Français.
Pourquoi le Rôle 2 de Barkhane ?
Tout simplement car il y a un accord technique entre la Belgique et Barkhane. Un choix qui est déterminé par avance et non au coup par coup, explique à B2 un officier. L’autre hôpital militaire sur la base de Gao est un rôle 2 tenu au sein de la Minusma par les Chinois. C’est « plus pratique » pour les Belges, d’être accueillis et soignés par les Français : il y a une communauté de langue et une certaine tradition opérationnelle commune. En termes de temps, c’est identique, les deux hôpitaux sont distants d’à peine 300 mètres. C’est juste la zone de poser pour l’hélicoptère qui diffère.
En sait-on plus sur l’engin explosif ?
L’enquête est en cours. Et tout ne peut être dévoilé. Ce qu’on sait c’est que la charge était assez forte : 30 kg. Ce qui explique l’ampleur des dégâts. On sait aussi que ce n’est pas un dispositif de déclenchement télécommandé à distance, mais un simple système de pression. « On passe dessus, cela saute. On passe quelques centimètres à côté, et on passe indemne » raconte un officier. On ne sait pas encore très bien en revanche si le dispositif a été posé dans la nuit, ou s’il se trouvait déjà présent plusieurs jours auparavant. Les Belges étaient, en effet, passés par la même route, la veille, dans l’autre sens. Sans rien subir. De même un convoi de véhicules maliens était passé également. Sans dégât également.
Comment vont les militaires maintenant ?
« Ils vont bien » assure le général Johann Peeters, sous chef d’état-major ‘Opérations et Entraînement’. Ils s’en sont tirés sans trop de casse : une forte commotion, des (grosses) tensions musculaires du fait du choc. Un (très) gros coup de lapin qui a entraîné, tout de même pour l’un, par contrecoup, d’être inconscients durant quelques temps. Mais rien de grave. Les blessés n’ont d’ailleurs pas été rapatriés. Ils sont restés sur place, avec leurs camarades, et ont pu reprendre du service. Ils ont décidé, eux-mêmes de continuer la mission, précise-t-on à l’état-major belge. Ils devraient rentrer comme prévu avec l’ensemble du contingent d’ici courant mars.
Comment a été assuré le suivi psychologique ?
Deux psychologues étaient, par chance, déjà sur place à Gao, pour une autre tâche. Une coïncidence bienvenue. Leur mission a été prolongée jusqu’au 9 janvier, afin de pouvoir suivre les militaires blessés. Ils ont pu examiner et discuter avec eux. Ils ont « constaté qu’ils se rétablissaient bien et qu’il y avait une bonne cohésion ». Décision validée par le commandement et le corps médical.
Les patrouilles ont-elles reprises ?
Oui. Le détachement belge appartenant au bataillon de chasseurs à cheval (dit aussi bataillon Istar Intelligence, Surveillance, Target Acquisition, & Reconnaissance) ont repris leurs patrouilles au Mali au sein du bataillon Istar commandé par les Allemands ) a repris ses activités. « On a reconditionné un véhicule de réserve. Et avant-hier (samedi), ils ont effectué une patrouille. Dans les jours qui suivent, il feront une autre patrouille, courte, d’une journée. Et, ensuite, ils reprendront le rythme de patrouilles, de façon normale, sur plusieurs jours » explique Carl Gillis, le chef de la division opérations.
Y-a-t-il des risques ?
Ils demeurent. « On ne peut pas exclure que d’autres incidents puissent se passer » indique l’état-major belge. Les IED sont une menace courante au Mali. En 2019, on a ainsi dénombré plus de 100 incidents de ce type, dont 99 dans la zone Mopti-Segou, 19 dans la zone Kidal, idem dans celle de Gao et dans celle de Tombouctou, 10 dans la zone Tesalit et 1 à Bamako.
Le véhicule rapatrié au camp de Gao a commencé d’être examiné par les enquêteurs du WIT (crédit : armée Belge)Que va-t-il se passer au niveau interne et judiciaire ?
Une double enquête a été diligentée. D’une part, « le parquet fédéral belge a décidé d’envoyer une petite mission, avec une mission rogatoire dans le pays, pour une affaire en lien avec le terrorisme » précise le capitaine de vaisseau Carl Gillis, chef de la division opérations. D’autre part, celle de l’équipe d’incidents de la MINUSMA, Weapon Incident Team ou WIT, qui décortique et analyse chaque incident, que ce soit avec des armes ou un IED. Le rapport de la WIT sera partagé avec le Parquet. « Si possible, on va essayer de récupérer et rapatrier l’épave du véhicule en Belgique pour investiguer. Cela servira aussi à améliorer nos procédures et avoir des informations précieuses pour la suite » précise l’officier de marine (2).
(Nicolas Gros-Verheyde)
Des véhicules bien protégés
Les DINGO et les PIRANHA sont aujourd’hui les seuls véhicules militaires belges à disposer d’un niveau de protection efficace contre les IED. « Il existe bien un programme de renouvellement ou de mise à jour des autres véhicules », indique le capitaine de vaisseau Carl Gillis, responsable de la Division Opérations de la Défense. Malheureusement, le gouvernement étant en affaires courantes, les budgets nécessaires ne peuvent être débloqués. « On perd du temps ! » alerte le commandant. « La sécurité des militaires n’est pas une affaire courante. Le risque zéro n’existe pas mais le risque doit être raisonnable. Il faut accroître les chances de survie de nos militaires en les dotant d’un équipement adapté ».
Cet article Militaires belges blessés par un IED au Mali début janvier. Des détails à connaitre est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.