(B2) Le regain de tensions en Irak est tel, après l’exécution par un drone américain du général iranien Q. Soleimani et de plusieurs responsables de milices chiites, que l’OTAN a décidé de suspendre ses activités d’entrainement des forces irakiennes. Idem pour la coalition contre Daech qui suspend également toute opération contre l’organisation terroriste
Une réunion du Conseil de l’Atlantique Nord (le NAC, qui regroupe les ambassadeurs des 29 pays membres) avait été convoquée en urgence ce lundi après-midi à Bruxelles pour débattre de la situation en Irak. Au sortir de la réunion, le secrétaire général de l’Alliance, le Norvégien Jens Stoltenberg a fait quelques commentaires devant la presse que B2 a soigneusement écoutés.
Premier objet de la réunion : avoir des explications
Durant la réunion, les ambassadeurs de l’Alliance ont été ‘briefés’ tant par un représentant du Département d’État US qu’un représentant du Pentagone. Objectif des Américains : démontrer que cette frappe était une réponse à une menace imminente sur des personnels américains. Ce qui a justifié que tous les Alliés n’avaient pas été mis dans la confidence avant l’attaque. Briefing apparemment convaincant, puisque de l’avis du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, l’ensemble des Alliés ont exprimé leur « inquiétude » et appelé l’Iran à « s’abstenir de toute nouvelle violence et provocation ».
Les Alliés soutiennent la décision
Pour autant, Jens Stoltenberg a voulu souligner la non-responsabilité de l’alliance Atlantique dans cette action. Interrogé à plusieurs reprises par plusieurs confrères, il a indiqué que cette décision a été prise par les Américains, « non par la coalition ni l’OTAN ». Pour autant, les Alliés partagent avec les Américains la « préoccupation » quant aux activités de déstabilisation de l’Iran dans la région ou son soutien à différents groupes terroristes.
La mission de formation de l’OTAN suspendue
Du côté de la mission de formation de l’OTAN en Iraq, les ambassadeurs des 29 États membres ont entériné la décision prise en urgence ce week-end et annoncée par un des porte-paroles de l’organisation. « La mission de l’OTAN continue » notamment pour le conseil, « mais les activités d’entraînement sont actuellement suspendues », a souligné Jens Stoltenberg.
La sécurité des militaires engagés
Cette décision est prise pour un impératif : la sécurité des quelque 500 soldats participant à la mission (1), qualifiée de « primordiale ». « Nous continuons à prendre toutes les précautions nécessaires », ajoute-t-on au siège de l’OTAN, sans préciser si les troupes resteront dans le pays ou seront retirées.
Une suspension temporaire
Le Secrétaire général de l’Alliance se veut optimiste. La suspension n’est que « temporaire » affirme-t-il. « Nous sommes prêts à redémarrer dès que la situation sécuritaire sur le terrain le permettra. » Outre le problème sécuritaire, se pose également une question légale. « Nous sommes là à l’invitation des autorités irakiennes » rappelle J. Stoltenberg.
Les troupes étrangères plus bienvenues en Iraq ?
Dimanche, lors d’une séance extraordinaire, le Parlement irakien a requis du gouvernement qu’il demande aux troupes étrangères de quitter le pays. Cette motion, certes, n’est que facultative. Mais elle traduit bien l’ambiance d’au moins une partie des responsables politiques irakiens. Elle pourrait peser sur les esprits tant au sein du gouvernement irakien que des pays participants à l’opération (2).
La coalition internationale prend le même chemin
La coalition internationale contre Daesh, menée par les États-Unis, tourne elle aussi au ralenti. Les effectifs américains ont été relocalisés pour assurer la protection des infrastructures nationales sur place. « Les entrainements et action contre Daech ont été suspendus, la première priorité allant à la protection du personnel de la coalition », indique un communiqué de la coalition.
Commentaire : de fait, même si leurs dirigeants veulent se montrer optimistes, les missions de l’OTAN comme de la coalition contre Daech sont clouées au sol en Irak, rendues ineffectives. La nécessité pour les Américains de déployer un maximum d’effectifs pour protéger leurs emprises, comme la crainte (réelle) d’une attaque suicide de personnels irakiens qui retourneraient leurs armes contre leurs mentors américains ou occidentaux ont eu raison de toute motivation. Si cette situation devait se prolonger, il est à craindre que plusieurs pays préfèrent rapatrier leurs effectifs plutôt que de voir leurs militaires condamnés à l’inaction (au mieux), ou à servir de cible à un attentat suicide.
(Leonor Hubaut, avec NGV)
Cet article L’OTAN et la Coalition contre Daech suspendent leurs activités en Iraq. Trop dangereux est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
(B2) 110.669 migrants et réfugiés sont entrés en Europe par voie maritime en 2019. Un chiffre en baisse de 5% par rapport à 2018, où 116.273 avaient été enregistrées. On se retrouve ainsi à 10% du pic de 2015, où le chiffre dépassait le million d’arrivées, selon le dernier bilan dressé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) le 3 janvier. Cette route reste la plus meurtrière au monde pour les migrants
Diminution de moitié en Italie et en Espagne, doublement en Grèce
La chute est vertigineuse en Italie — où seulement 11.471 personnes sont arrivées contre 23.370 en 2018 — et en Espagne — où on décompte 25.731 arrivées contre 58.525 l’année précédente. En revanche, sur la voie orientale, face à la Turquie, les chiffres doublent : 62.445 arrivées en Grèce contre 32.742 en 2018. 7647 arrivées à Chypre contre 4307 en 2018.
Un nombre de décès en baisse, en apparence
Au moins 1283 personnes sont mortes durant leur traversée de la Méditerranée, soit 44% de moins qu’en 2018 (2299). Mais ce chiffre n’est qu’un minimum. Il ne prend pas en compte les nombreux ‘bateaux fantômes’ disparus en Méditerranée en 2019. Les estimations portent à une personne sur 33 le nombre de celles qui décèdent en tentant de traverser la Méditerranée centrale. Ce ratio était de un pour 35 en 2018, de un pour 51 en 2017. La Méditerranée centrale reste le corridor le plus meurtrier au monde pour les personnes cherchant asile.
Alerte aux bateaux fantômes
« Des centaines de vies ont été perdues sans laisser de trace » précise l’organisation internationale. Aucun migrant n’ayant été secouru en mer au moment des appels de détresse. Et « leur mort pourrait ne jamais être entièrement vérifiée ». Au moins 413 personnes ont disparu ainsi en mer. Ces navires ‘fantômes’ sont « devenus de plus en plus fréquents depuis que la présence des acteurs européens et non gouvernementaux en matière de recherche et de sauvetage a diminué à la mi-2017 ».
(ES et NGV)
Cet article Les migrants par mer. Moins d’arrivées en Italie et en Espagne, davantage en Grèce en 2019 est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Cet article Iran. Plus de limite pour l’enrichissement nucléaire. Le JCPOA ne tient plus qu’à un fil. Zarif invité à Bruxelles est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Cet article Carnet (06.01.2020). Confidentiels. PESC. Défense. Iran-US. Diplomatie. Voisinage. Sécurité. Pouvoirs. People. Agenda est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Cet article L’instrument humanitaire transfrontière de l’ONU en Syrie bloqué par la Russie et la Chine est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Cet article Autriche. La coalition vert-turquoise prône une Europe de la subsidiarité et une armée adaptée aux nouvelles menaces est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Cet article 200 prisonniers libérés entre Ukraine et Pro-Russes à la veille du Nouvel an est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Cet article La coalition vert-turquoise au pouvoir en Autriche. Les ÖVP aux postes régaliens, sauf un est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
« Joker » met en scène non pas un homme, mais un homme sous un masque. On pourrait même dire : un homme sous un masque devant son reflet, comme si son être était déjà doublement déformé. Car il s'agit ici de traiter non l'histoire d'un homme, mais l'histoire d'un mythe
- Contrebande / Industrie culturelle, Cinéma, Culture, Violence, Inégalités(B2) Les États européens se sont pris, collectivement, quelques belles gifles en 2019 sur le plan international. En 2020, ils devront réagir et davantage anticiper s’ils veulent continuer à afficher une ambition internationale
En 2019, les pays européens se sont pris successivement et collectivement quelques sérieuses gifles dans trois zones de crise de leur pourtour sud : l’Iran, la Syrie, la Libye. Des pays qui sont plutôt des puissances moyennes, mais recèlent chacun des richesses internes et des enjeux fondamentaux en termes de stabilité, terrorisme ou migrations pour les Européens. Des pays où l’Europe peine à imprimer sa marque là où les USA, la Russie comme la Turquie prennent l’initiative.
Un effacement stratégique en Syrie
Sur le terrain en Syrie, le coup de force de la Turquie appuyé d’un côté par les États-Unis, de l’autre par la Russie, aboutit à rebattre les cartes. Elle conforte le régime d’Assad, rend incontournable le trio d’Astana (Russie-Turquie-Iran) sur la scène internationale qui s’affirme comme l’indispensable ‘parrain’ d’une solution de paix au Moyen-Orient. Elle représente tout ce que les Européens ont combattu : la zone de sécurité, le régime Assad, le poids de la Russie, l’influence iranienne dans la région etc. Cela n’est pas une simple défaite tactique, on verse dans un effacement stratégique. La cause n’est pas uniquement européenne, mais ceux-ci n’ont pas voulu et pas su jouer un rôle dans la crise.
Un manque d’effet sur le dossier iranien
A Téhéran, le durcissement du régime sur le dossier du nucléaire iranien vient torpiller les derniers espoirs européens de conserver cet accord. Les Européens pris entre le marteau (des sanctions américaines) et l’enclume (du désengagement progressif de Téhéran de l’accord) font tout ce qu’ils peuvent pour préserver l’accord. Mais ils n’ont pas réussi à passer la vitesse supérieure qui aurait nécessité, pour préserver durablement l’accord, de s’opposer frontalement aux Américains. Ce n’était pas possible économiquement et politiquement. Les mesures prises, telles l’entreprise de négoce Instex, sont intéressantes mais trop lentes et mesurées pour pouvoir inverser la tendance d’un désinvestissement de l’Iran de l’accord sur le nucléaire péniblement signé en 2015.
Un enlisement en Libye
En Libye, non seulement le conflit autour de Tripoli perdure, mais il prend une tournure de plus en plus internationale. Les efforts de ramener un compromis politique s’évanouissent. Là encore (comme en Syrie), les Européens sont arrivés divisés sur le dossier. Ce n’est pas un secret que Français (et Britanniques) d’un côté, Italiens (et Allemands) de l’autre n’avaient pas tout à fait les mêmes vues sur l’avenir du gouvernement en Libye. Ils n’ont pas su se doter des leviers suffisants pour peser d’un poids décisif dans le conflit en se rangeant d’un côté délibérément (le gouvernement de Fayez al-Sarraj, tout en soutenant de façon partielle et détournée l’opposant armé du général Haftar. La Russie et la Turquie se sont engouffrés dans la brèche pour continuer leur lutte d’influence aux côtés des autres acteurs régionaux (Égypte) et arabes (Arabie Saoudite, Émirats, Qatar).
Une réflexion à engager
Cette série de mauvaises nouvelles devrait inciter à réfléchir sérieusement.
Une faiblesse congénitale
Elle démontre un fait que plusieurs observateurs ont déjà mis en évidence, mais que les politiques peinent à insérer dans leur schéma de pensée : aucun des pays européens ne pèse plus vraiment sur la scène mondiale, surtout quand ils font face à une ligne de force. C’est une évidence qui se concrétise aujourd’hui sur tous les dossiers. Il est inutile, ici, d’accuser la diplomatie européenne d’être impuissante ou de pointer du doigt sur tel ou tel pays accusé de trainer la patte. Même à l’égard de puissances moyennes comme la Turquie ou l’Iran, l’Europe n’arrive plus à impulser une nouvelle donne. Au mieux, elle peut ralentir ou freiner certains effets.
Des atouts européens clairs
Foin de pessimisme à outrance. Les Européens gardent de nombreux atouts dans leur manche : être une puissance douce, avoir une certaine force économique, être une alternative démocratique au modèle surpuissant américain ou autoritaire russe et représenter une diversité de points de vue et une palette de moyens d’intervention. Encore faut-il vouloir jouer franchement ce rôle, prendre des risques et non pas se contenter de quelques propos déclamatoires ou s’abriter derrière une politique de sanctions qui ressemble davantage à un paravent à l’inaction qu’un réel effet (lire : Les sanctions de l’UE contre la Syrie : à peine un cautère sur un conflit sanglant).
Reprendre l’initiative
Si la nouvelle Commission européenne veut être « géopolitique » comme l’affirme Ursula von der Leyen, être « une voix plus puissante dans les affaires mondiales » comme le serine le nouveau président du Conseil européen, Charles Michel, ou être « influente » comme le proclame la présidence croate de l’UE, elle doit prendre à bras le corps ces problématiques du voisinage et reprendre l’initiative, faire des propositions, de façon autonome, et non pas s’abriter derrière un rôle de soutien à l’ONU ou un rôle de vertueux premier de la classe du green deal.
Une initiative à haut niveau
La situation est aujourd’hui si critique dans ces trois zones, particulièrement en Libye, qu’elle justifierait une réunion spéciale du Conseil européen. La visite d’un quintet européen (les ministres allemand, français, italien et britannique avec le Haut représentant de l’UE) en Libye le 7 janvier, est un premier pas intéressant. Encore faut-il que les Européens ne réitèrent pas les erreurs passées, comme prendre parti d’un côté ou ne rencontrer officiellement que certains acteurs du conflit, ou rester au milieu du gué, sans prendre d’initiative. Pour reprendre le mot du chef de la diplomatie européenne. L’équation est simple : soit l’Europe « réagit collectivement avec une politique de l’UE », soit « nous nous résignons à être le terrain de jeu des autres » (lire : Les huit préoccupations de Josep Borrell, le nouveau chef de la diplomatie européenne).
(Nicolas Gros-Verheyde)
Lire aussi : Menaces : une épée de Damoclès au-dessus de la tête des Européens (novembre 2018)
Cet article Les Européens doivent parer aux paires de gifles est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Depuis presque trente ans, sorti du paysage urbain contre l'adversité et avec la force des convictions, le Channel construit l'une des aventures collectives les plus singulières du théâtre public.
- Contrebande / Culture, France, Région, Théâtre, Frontières, PauvretéCet article La Banque européenne d’investissement financera la coopération de défense européenne est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
(B2) Deux militaires belges ont été blessés sérieusement au premier jour de l’année 2020 au Mali. Ils appartenaient au bataillon de reconnaissance et de renseignement de la MINUSMA
Véhicule des forces belges au camp de la Minusma de Gao (crédit : Mil.be – décembre 2019)État stable
Il était « 10h16 (heure belge) » quand le véhicule dans lequel se trouvait les militaires a « roulé sur un engin explosif improvisé (IED) ». « Ils ont été transférés à l’hôpital rôle 2 à Gao. Leur état est stable et les familles ont été prévenues », a annoncé la Défense belge. « Un troisième soldat a également été transféré pour contrôle. »
Une enquête en cours
La défense n’a pas précisé ni l’unité à laquelle appartenait ces soldats ni l’opération dans le cadre de laquelle ils évoluaient, indiquant simplement que « une enquête est en cours, aucune autre communication ne sera donnée sur le sujet ». Mais on peut d’ores et déjà donner quelques précisions…
Une évacuation vers Barkhane en premier lieu
Selon nos informations, les militaires ont été évacués vers l’hôpital de campagne (rôle 2) de l’opération français ‘Barkhane’. Ils appartenaient au bataillon ISTAR (Intelligence, Surveillance, Target Acquisition, & Reconnaissance) de la Minusma, chargé des missions de renseignement et reconnaissance pour la mission des Nations unies. Il n’est pas exclu en l’occurrence que les équipes de reconnaissance aient évolué de concert avec des Français de Barkhane, dans un cadre ‘informel’.
Des hommes du bataillon ISTAR
Ce sont normalement les hommes du Bataillon de chasseurs à Cheval qui épaulent. Mais cette information n’a pas été confirmée en l’occurence. Ils effectuent régulièrement, selon la défense belge, au nord de Gao des missions de reconnaissance d’une durée variable, allant d’une journée à sept jours. L’incident ne se serait pas produit dans cette zone, mais à Agola (Boura), à 20 km sud-ouest d’Ansongo selon Walid le Berbère. C’est-à-dire dans la zone dite des trois frontières, entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Point non démenti par la défense belge.
#Gao
Un véhicule du contingent Belge de la Minusma a heurté un IED, ce 01/01/2020 matin, à Agola (Boura) situé à 20 km sud-ouest d'Ansongo…… #Sahel
— Walid Le Berbère (@Walid_Leberbere) January 1, 2020
Une présence dans trois opérations
La Belgique est présente dans deux opérations : 90 militaires servent au sein de la MINUSMA, la mission des Nations unies de stabilisation au Mali, dont la moitié environ (provenant essentiellement du Bataillon de chasseurs à cheval) dans le bataillon Istar. Une dizaine de militaires sont également présents dans le cadre de la mission de formation de l’UE de l’armée malienne (EUTM Mali) présente à Bamako et Koulikoro. Et trois militaires doivent rejoindre le QG de Gao de forces spéciales de la nouvelle opération ‘Takuba’ enclenchée à l’initiative de la France.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Une situation suivie de près par le gouvernement
La Première ministre intérimaire Sophie Wilmès a assuré « suivre la situation de près » en lien avec le ministre de la Défense (Philippe Goffin, dans un message adressé sur twitter. « Mon infinie gratitude à celles et ceux qui, sur le terrain, assurent notre sécurité et défendent nos libertés au quotidien » au Sahel a-t-elle ajouté. « Nous souhaitons prompt rétablissement aux militaires belges blessés » a assuré de son côté, Koen Vervaeke, le directeur du département Afrique du SEAE (le service diplomatique européen) sur twitter. « La participation des états membres de l’UE aux différentes missions au Mali est une composante essentielle de l’engagement de l’UE au Sahel ».
Cet article Deux soldats belges blessés au Mali par un iED est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
© Marine nationale
Pas de trêve de Noël pour la Force maritime des fusiliers marins et commandos. Les deux composantes que sont les forces spécialisées « défense et interdiction maritime » et les forces spéciales de la Marine assurent en cette période de fête comme tout au long de l’année, les missions qui leur sont assignées sur le territoire national, en outre-mer et à l’étranger.
Les commandos marine sont environ 700. Pendant les fêtes de Noël et de fin d’année, leurs actions spéciales se poursuivent partout dans le monde. Divisées en trois catégories, elles regroupent les opérations au large, les opérations de la mer vers la terre et les opérations spéciales à terre. Sur terre comme en mer ils continuent à défendre les intérêts de la France en permanence.
Les fusiliers marins, quant à eux, sont environ 1760, dont 250 binômes cynotechniques. Ils se relaient 365 jours par an, 24h sur 24, aux quatre coins du monde, à terre comme en mer, et continuent d’assurer pendant les fêtes leurs missions de défense militaire et d’interdiction maritime des points d’importance vitale de la Marine nationale et des Armées. Ils contribuent également aux opérations aéronavales. Ainsi, ils maintiennent la permanence de la protection des sites sensibles de la Marine et des bases navales en outre-mer et à l’étranger.
Par exemple, les équipes de défense et d’interdiction maritime (EDIM) du détachement de fusiliers marins à Djibouti assureront le soir de Noël comme au nouvel an la protection de la base navale, l’escorte et la sécurisation des bâtiments français en escale au port international et la protection du camp d’Arta.
En cette période de fin d’année, comme à chaque instant, les fusiliers marins et commandos marine sont en action.
Vos réactions: Select ratingGive it 1/5Give it 2/5Give it 3/5Give it 4/5Give it 5/5 Moyenne: 5 (1 vote)(B2) La frégate Courbet (F-712) fêtera le Nouvel an avec un hôte de marque, la ministre de la Défense Florence Parly, avant de se lancer dans une nouvelle aventure
Le Courbet en escorte de l’Aris 13 un pétrolier libéré des pirates au large de la Somalie (crédit : EUNAVFOR Atalanta / Marine nationale)Le Courbet, un bâtiment de la classe La Fayette, sera en effet le premier navire français à participer à la mission européenne de sécurité maritime dans le détroit d’Ormuz.
Cette initiative française du nom de code Emasoh (European-Led mission Awareness Strait of Hormuz) officiellement lancée début 2020, comprendra également une frégate néerlandaise Zr. Ms De Ruyter (lire : Les Pays-Bas confirment leur participation à l’opération européenne dans le détroit d’Ormuz) et une participation danoise (lire : Le Danemark se lance dans le détroit d’Ormuz aux côtés des Français). Objectif affiché : « protéger les intérêts européens, sans encourager une escalade », dans une région « où les tensions montent ».
Le Courbet a souvent été le précurseur des opérations maritimes. Il a ainsi été un des premiers navires en escorte de l’opération européenne anti-piraterie EUNAVFOR Atalanta (lire : Le « Courbet » continue ses escortes de navires marchands) comme un des premiers navires français engagés dans l’opération Sophia en Méditerranée (lire : Quels sont les moyens de l’opération Sophia (EUNAVFOR Med) dans sa phase 2 ?).
(NGV)
Lire aussi : L’opération dans le détroit d’Ormuz refait surface. Les Français à la manœuvre
Cet article Le Courbet participera à l’opération européenne dans le détroit d’Ormuz est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Cet article Un engagement dans Takuba au Sahel : ‘Nein’ confirme Berlin. Réfléchissons d’abord est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
(B2) Le Sénat chilien a approuvé lundi (30 décembre) la prolongation de la présence de troupes chiliennes en Bosnie-Herzégovine, au sein de l’opération européenne EUFOR Althea, pour une année supplémentaire.
16 officiers présents à Sarajevo
Un vote acquis à une large majorité : 26 voix ‘Pour’, 2 voix abstentions, selon le compte-rendu fait par le sénat chilien. L’engagement chilien reste limité : 16 officiers déployés essentiellement au QG de l’opération à Sarajevo ainsi qu’au poste d’observation et de liaison de Banja Luka. Le Chili est un des cinq pays tiers — avec l’Albanie, la Macédoine du Nord, la Suisse et la Turquie — à participer à l’opération européenne.
… Mais la présence en Haïti continue
Cette décision n’a cependant été acquise qu’au prix d’un engagement du ministre de la Défense, Alberto Espina, sur un autre sujet. Les allégations de viols ou d’abus sexuels que pourraient avoir commis des soldats chiliens, dans le cadre de la mission de l’ONU en Haïti (MINUSTAH) refont surface après la publication d’une étude universitaire (cf. encadré). Le ministre a promis « d’enquêter de manière approfondie sur chacun des faits qui me parviennent et de fournir des informations de manière claire et transparente ».
(NGV)
Les bébés Minustah
L’enquête menée par deux universitaires, Sabine Lee, de l’université de Birmingham (Royaume-Uni) et Susan Bartels, de la Queen’s University d’Ontario (Canada) a été publiée dans The Conversation juste avant Noël. Réalisée à partir d’interviews de 2500 personnes, elle montre que 265 enfants sont nés de relations entretenues par les Casques bleus durant toute la période de la MINUSTAH (2004-2017). Certaines étaient consenties, mais nombre d’entre elles semblent avoir été monnayées et/ou abusives. Les victimes étant parfois mineures. Selon cette étude, les soldats chiliens constituant avec les Brésiliens, Uruguayens et Argentins, les principaux pères des ‘bébés Minustah’.
Cet article Les Chiliens prolongent leur engagement en Bosnie-Herzégovine. La gestion de la MINUSTAH en Haïti refait surface est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.