Méthodologiquement, et déontologiquement, il faut maintenir les hypothèses psychiatriques dans un statut d'ultime recours quand il est question de politique, et ne se tourner vers elles qu'après avoir tout essayé. Au point où nous en sommes cependant, observant Macron, Griveaux, écoutant le défilé ininterrompu des députés LREM sur les chaînes d'information continue et les chiens de plage arrière qui font « oui oui » en leur passant les plats, on cherche en tous sens, et surtout en vain, ce qui pourrait nous (...)
- La pompe à phynance / France, Parti politique, Police, Médias, Idéologie, Répression, Mouvement de contestation(B2) 49 migrants recueillis en mer au large de la Libye attendent toujours une décision des pays européens pour être accueillis
(crédit: Sea-Eye)
Deux secours
32 des rescapés ont été secourus le 22 décembre par le Sea Watch 3, un navire de l’ONG allemande Sea Watch, et 17 personnes ont été recueillies à 43 km de la côte libyenne, le 29 décembre, par le ‘Professor Albrecht Penck‘, le navire de l’ONG allemande Sea Eye. Les 17 proviennent de sept pays africains : Mali, Nigeria, Cameroun, Soudan, Sierra Leone, Côte d’Ivoire et Guinée. Le premier navire bat pavillon néerlandais, le second pavillon allemand.
Une coordination pour chercher une solution
« La Commission européenne est en contact avec plusieurs Etats membres, pour trouver une solution pour un débarquement rapide » a indiqué la porte-parole adjointe de la Commission européenne, Mina Andreeva, jeudi (3 janvier). « Nous avons besoin de plus de solidarité (…), et un besoin urgent de solutions prévisibles et durables pour le débarquement et la relocalisation en Méditerranée » a-t-elle ajouté, citant le commissaire chargé des Migrations, Dimitris Avramopoulos.
Une répartition des naufragés
L’Allemagne, les Pays-Bas et la France ont finalement annoncé être prêts à accueillir une partie des migrants recueillis. Il manque cependant encore un port de débarquement. L’Italie et Malte se renvoient la balle pour savoir quel pays doit accueillir le navire, dans un jeu de ping pong malsain (lire la réponse du gouvernement de Malte au vice Premier ministre italien Luigi di Maio). L’Italie a proposé, en dernier lieu, d’accueillir les six femmes et enfants des deux navires.
(NGV et Capucine Allais, st.)
(B2) Les Pays-Bas ont retiré le 2 janvier leurs six F-16 déployés en Jordanie dans le cadre des opérations de coalition menée par les Américains en Syrie et en Irak.
Les 150 militaires participant à ce détachement rentrent au pays cette semaine. C’est la fin d’un engagement bi-national — assuré à tour de rôle par les Belges et Néerlandais –. Les Néerlandais ont assuré en 2018 3000 missions tirant 2100 munitions.
« La Défense doit avoir des unités disponibles pour diverses unités rapidement déployables de l’OTAN » justifie le communiqué de la défense néerlandaise. « Cela donne également de la place pour la transition vers le nouvel avion de chasse, le F-35. »
Les Néerlandais comme les Belges restent cependant impliqués en Irak dans le cadre de la formation des forces locales.
(Nicolas Gros-Verheyde et Romain Mielcarek)
(B2) Un A400M allemand a mené sa première évacuation médicale le jour de Noël
La ministre allemande de la Défense devant un lit « soins intensifs » d’un A400M sur la base de Wunstorf (crédit : Luftwaffe janvier2019)
Un A400M de l’escadron de transport LTG 62 de l’armée de l’air allemande a rapatrié vers Budapest un soldat hongrois d’Afghanistan, le 25 décembre a indiqué la Luftwaffe, sans donner plus de détails sur l’état du patient.
Depuis le mois d’août, l’avion de transport européen a franchi sa pleine disponibilité opérationnelle avec la certification ICAE (Intensive Care Aeromedical Evacuation). Il peut ainsi évacuer et traiter jusqu’à six patients en soins intensifs.
(NGV)