En 2024, le marché des opérateurs de téléphonie mobile au Bénin affiche une croissance de 1,4% soit un chiffre d'affaires global de 339,578 milliards de FCFA pour les 3 réseaux de communication électronique (CELTIIS, MTN et MOOV AFRICA).
Le marché des opérateurs de téléphonie mobile au Bénin a généré en 2024 un chiffre d'affaires global de 339,578 milliards de francs CFA. Ce chiffre d'affaires est en hausse de 1,4% comparativement à l'année 2023. Cette tendance masque, toutefois, des disparités entre les acteurs du marché.
« De 2023 à 2024, on note une baisse des chiffres d'affaires de SPACETEL BENIN et de MOOV AFRICA BENIN », selon le rapport annuel d'activités 2024 de l'Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (Arcep Bénin).
« La baisse est plus prononcée au niveau de l'opérateur SPACETEL BENIN dont le chiffre d'affaires est passé de 223,3 milliards de francs CFA à 186,7 milliards de francs CFA sur la période revue, soit une baisse de 16,4%. Au cours de la même période, le chiffre d'affaires de MOOV AFRICA BENIN est passé de 99,3 milliards de francs CFA à 97,6 milliards de francs CFA, soit une baisse de 1,8% ».
« L'opérateur CELTIIS nouvel entrant poursuit sa pénétration du marché mobile au Bénin à travers les multiples stratégies commerciales déployées par ce dernier. Son chiffre d'affaires est passé de 12,3 milliards de francs CFA en 2023 à 55,4 milliards de francs CFA en 2024 », précise la même source.
M. M.
Les paisibles prairies de Baisaran, souvent surnommées la « mini-Suisse » du Cachemire, se sont récemment transformées en un lieu d'horreur inimaginable lorsque des terroristes ont abattu 26 touristes innocents, dont un citoyen népalais. Cet attentat a secoué non seulement l'Inde, mais le monde entier.
Des survivants racontent des détails glaçants. Avant d'ouvrir le feu, les assaillants auraient exigé des victimes qu'elles récitent des versets islamiques ou, dans de nombreux cas, les auraient forcées à se déshabiller partiellement pour vérifier leur circoncision, identifiant ainsi clairement leur religion avant de les exécuter. Les touristes non musulmans ont été séparés et abattus sans pitié devant leurs familles, les tueurs ordonnant aux survivants de « prévenir Modi », en référence au Premier ministre indien.
Un groupe militant obscur, « La Force de Résistance » (TRF), connu comme une couverture de Lashkar-e-Taiba (LeT), une organisation terroriste désignée par l'ONU, a initialement revendiqué le massacre via son compte X (anciennement Twitter). Les autorités indiennes ont depuis publié les portraits de quatre hommes soupçonnés d'être à l'origine de l'attaque : Ali Bhai alias Talha, Asif Fauji, Adil Hussain Thoker et Ahsan. Deux d'entre eux, Ali Bhai et Asif Fauji, seraient des ressortissants pakistanais infiltrés en territoire indien.
Cette attaque brutale est la plus meurtrière visant des touristes au Cachemire depuis 2000. Historiquement, les groupes militants évitaient de s'en prendre aux touristes, conscients du rôle crucial de ce secteur dans l'économie du Cachemire. Cependant, cette fois, c'est le pilier même de l'économie du Cachemire qui a été délibérément touché.
La question demeure : pourquoi maintenant ?
Le tourisme au Jammu-et-Cachemire, la région administrée par l'Inde, a connu un essor extraordinaire au cours des dernières années. De 16 millions de touristes en 2018, le nombre est passé à plus de 23 millions en 2024. La contribution économique du tourisme au PIB de la région—estimée entre 223 et 255 millions de dollars par an—a constitué un pilier essentiel de la reprise post-COVID. À l'inverse, le Cachemire administré par le Pakistan s'effondre sous le poids de manifestations quotidiennes concernant des besoins fondamentaux comme la nourriture, l'électricité et les infrastructures. Ce contraste flagrant n'est pas passé inaperçu.
L'attaque semble viser le sabotage de la stabilité et la prospérité croissante du Cachemire sous gouvernance indienne, en perturbant le secteur touristique en plein essor.
Au-delà de la tragédie immédiate, l'attaque de Pahalgam s'inscrit dans un schéma plus large. L'objectif semble être d'instiller la peur, de déstabiliser la région et de provoquer une réaction tout en maintenant une dénégation plausible. Le moment est également critique, coïncidant avec une profonde crise interne au Pakistan.
Aujourd'hui, le Pakistan fait face à de graves défis existentiels. L'économie est paralysée, la direction politique est sans cap, et les mouvements séparatistes au Baloutchistan et au Khyber Pakhtunkhwa prennent de l'ampleur. Parallèlement, les politiques du Pakistan consistant à soutenir des groupes terroristes se retournent contre lui, avec des organisations comme Tehrik-i-Taliban Pakistan (TTP) et l'État islamique au Khorasan (ISKP) lançant des attaques sur le sol pakistanais.
Confronté à un effondrement intérieur, l'establishment militaire semble, comme par le passé, se tourner vers le Cachemire pour détourner l'attention et raviver un élan nationaliste. Historiquement, chaque période de tension entre civils et militaires au Pakistan a coïncidé avec une intensification des activités au Cachemire.
À cela s'ajoute le rôle du général Asim Munir, actuel chef de l'armée pakistanaise. Connu pour ses positions radicales, Munir a récemment réaffirmé l'engagement obsolète du Pakistan envers la « théorie des deux nations », qualifiant le Cachemire de « veine jugulaire » du Pakistan et appelant à l'endoctrinement des générations futures avec une idéologie islamiste. Sa rhétorique reflète les discours extrémistes et laisse présager un retour stratégique à l'aventurisme militant.
Ce positionnement idéologique ne se limite pas aux discours. Plus tôt cette année, une conférence à Rawalakot organisée par Lashkar-e-Taiba et Jaish-e-Mohammed a réuni des leaders du Hamas qui ont lié la « lutte » du Cachemire à la cause palestinienne, dans une tentative d'internationalisation et de radicalisation du conflit. L'un des intervenants a insisté sur la nécessité de mener en Inde des attaques similaires à celle du 7 octobre perpétrée par le Hamas.
Le Pakistan a assoupli ses réglementations en matière de lutte contre le terrorisme après avoir été retiré de la liste grise du GAFI en 2022. Un contrôle moins strict sur les madrassas et les flux financiers a redonné un souffle aux groupes terroristes, permettant aux efforts de radicalisation de prospérer sans réelle surveillance.
La réaction du Pakistan a été prévisible. Islamabad a rapidement qualifié l'attaque d'« opération sous fausse bannière » prétendument orchestrée par l'Inde elle-même. Cette accusation est totalement dénuée de sens : pourquoi le gouvernement indien, qui s'efforce de projeter une image de normalité au Cachemire et qui promeut activement le tourisme dans la région, entreprendrait-il une action qui compromettrait entièrement ces efforts ? D'autant plus qu'aucune élection n'est imminente. Cette accusation ne tient donc pas.
Il est intéressant de noter que The Resistance Front (TRF), qui avait revendiqué l'attentat sans hésitation, est ensuite revenu sur sa déclaration, affirmant, sous pression apparente, que son compte sur les réseaux sociaux avait été « piraté ». Ils ont également affirmé dans leur communiqué qu'il s'agissait d'une « opération sous fausse bannière », s'alignant ainsi sur la position officielle du Pakistan. Ce revirement brutal n'a fait que souligner la relation de marionnette que TRF entretient avec l'establishment pakistanais.
Cette attaque a déclenché une réaction sans précédent au Cachemire indien. Pour la première fois, des manifestations de masse contre le terrorisme ont éclaté, avec des habitants brandissant des drapeaux indiens et des commerçants fermant volontairement leurs boutiques en solidarité avec les victimes.
Le gouvernement indien a pris une série de mesures de représailles, notamment l'annulation de tous les visas délivrés aux ressortissants pakistanais, la réduction du personnel de l'ambassade du Pakistan à New Delhi, la fermeture de la frontière et la mise en suspens du traité des eaux de l'Indus (IWT). Le Pakistan a annoncé des mesures similaires, y compris la fermeture de son espace aérien aux compagnies aériennes commerciales indiennes. On s'attend à ce que l'Inde entreprenne une action militaire, au moins de manière ciblée, contre les infrastructures terroristes situées sur le territoire pakistanais dans les prochains jours. Cependant, étant donné que les deux pays sont des puissances nucléaires, la probabilité d'une guerre totale entre eux reste faible.
The serene Baisaran meadows, often called the “mini-Switzerland” of Kashmir, turned into a site of unimaginable horror recently when terrorists gunned down 26 innocent tourists which also included a Nepali citizen. The attack has shaken not only India but the entire world.
Survivors recount chilling details. Before opening fire, the attackers allegedly demanded the victims to recite Islamic verses or, in many cases, forced them to undress partially to check for circumcision—clearly identifying their religion before executing them. Non-Muslim male tourists were separated and mercilessly shot in front of their families, with the killers instructing the survivors to “tell Modi.”, referencing to Indian Prime Minister.
A shadowy militant group, “The Resistance Force” (TRF)—widely known as a front for Lashkar-e-Taiba (LeT), a UN-designated terrorist organization—initially claimed responsibility for the massacre via their X (formerly Twitter) account. Indian authorities have since released sketches of four men believed to be behind the attack : Ali Bhai alias Talha, Asif Fauji, Adil Hussain Thoker, and Ahsan. Two of them, Ali Bhai and Asif Fauji, are reportedly Pakistani nationals who infiltrated into Indian territory.
This brutal attack is the deadliest targeting tourists in Kashmir since 2000. Historically, militant groups avoided harming tourists, understanding the sector's critical role in Kashmir's economy. However, this time, the very lifeline of Kashmir's economy was deliberately struck.
The question remains : why now ?
Tourism in Jammu and Kashmir, the Indian administered Kashmir has witnessed an extraordinary boom in the past few years. From 16 million tourists in 2018, the number surged to over 23 million in 2024. The economic contribution of tourism to the region's GDP—estimated between $223 million and $255 million annually—has been a cornerstone of post-COVID recovery. On the other side, Pakistan administered Kashmir is crumbling under daily protests over basic necessities like food, electricity, and infrastructure. This glaring contrast has not gone unnoticed.
The attack seems aimed at sabotaging Kashmir's growing stability and prosperity under Indian governance, disrupting the thriving tourism sector.
Beyond the immediate tragedy, the Pahalgam attack fits a broader pattern. The goal appears to be to instill fear, destabilize the region, and provoke a reaction while maintaining plausible deniability. The timing is critical too, coinciding with deep internal turmoil in Pakistan.
Today, Pakistan faces serious existential challenges. The economy is paralyzed, political leadership is directionless, and separatist movements in Balochistan and Khyber Pakhtunkhwa are gaining ground. Meanwhile, Pakistan's own policies of nurturing terror groups are backfiring, with organizations like Tehrik-i-Taliban Pakistan (TTP) and ISKP launching attacks inside Pakistan itself.
Faced with a domestic meltdown, the military establishment, as in the past, appears to have turned to Kashmir to divert attention and reignite nationalist fervor. Historically, every bout of civil-military tension in Pakistan has coincided with heightened activity in Kashmir.
Compounding matters is the role of General Asim Munir, Pakistan's current army chief. Known for his hardline views, Munir recently reaffirmed Pakistan's outdated commitment to the “two-nation theory,” calling Kashmir Pakistan's “jugular vein” and urging the indoctrination of future generations with Islamist ideology. His rhetoric mirrors extremist narratives and suggests a strategic shift back to militant adventurism.
This ideological posturing is not limited to speeches. Earlier this year, a conference in Rawalakot organized by Lashkar-e-Taiba and Jaish-e-Mohammed featured leaders from Hamas tying Kashmir's “struggle” to the Palestinian cause, attempting to internationalize and radicalize the issue. One of the speakers stressed on the need to have Hamas style October 7 attacks in India.
Pakistan has rolled back on counterterrorism regulations after being removed from the FATF grey list in 2022. Looser controls on madrassas and financial flows have given terror outfits new lifelines, allowing radicalization efforts to flourish with little oversight.
Pakistan's response was predictable. Islamabad promptly labeled the attack a “false flag operation” allegedly orchestrated by India itself. This is completely devoid of any sense as why would Indian government, which has been projecting normalcy in Kashmir and aggressively promoting tourism there, would do anything that would completely jeopardise this. There is no elections also close by. Hence this labelling cannot fly.
It is interesting to note that TRF which claimed responsibility without hesitation, later, under apparent pressure, backtracked, claiming their social media account had been “hacked.”. They also claimed in their statement that this is a ‘false flag' operation, matching with Pakistan's official position. This abrupt reversal only underscored TRF's puppet-like relationship with Pakistan's establishment.
This attack has triggered an unprecedented reaction within India's Kashmir. For the first time, mass protests erupted against terrorism, with locals waving Indian flags and traders voluntarily shutting down markets in solidarity with the victims.
Indian government has taken a slew of retaliatory measures which included cancellation of all visas issued to Pakistan nationals, reducing the personnel in the Pakistan Embassy in New Delhi, closing of border and keeping the Indus Waters Treaty (IWT) in abeyance. Pakistan on its count has announced similar measures and also added closing of its airspace for Indian -commercial carriers. It is anticipated that India could take military action at-least on a smaller scale against the terror infrastructure inside Pakistan territory in the coming days. However, with both countries being nuclear powers, the possibility of all out war between both sides is remote.
—
Tragédie de Pahalgam
Une attaque brutale aux conséquences considérables
Les paisibles prairies de Baisaran, souvent surnommées la « mini-Suisse » du Cachemire, se sont récemment transformées en un lieu d'horreur inimaginable lorsque des terroristes ont abattu 26 touristes innocents, dont un citoyen népalais. Cet attentat a secoué non seulement l'Inde, mais le monde entier.
Des survivants racontent des détails glaçants. Avant d'ouvrir le feu, les assaillants auraient exigé des victimes qu'elles récitent des versets islamiques ou, dans de nombreux cas, les auraient forcées à se déshabiller partiellement pour vérifier leur circoncision, identifiant ainsi clairement leur religion avant de les exécuter. Les touristes non musulmans ont été séparés et abattus sans pitié devant leurs familles, les tueurs ordonnant aux survivants de « prévenir Modi », en référence au Premier ministre indien.
Un groupe militant obscur, « La Force de Résistance » (TRF), connu comme une couverture de Lashkar-e-Taiba (LeT), une organisation terroriste désignée par l'ONU, a initialement revendiqué le massacre via son compte X (anciennement Twitter). Les autorités indiennes ont depuis publié les portraits de quatre hommes soupçonnés d'être à l'origine de l'attaque : Ali Bhai alias Talha, Asif Fauji, Adil Hussain Thoker et Ahsan. Deux d'entre eux, Ali Bhai et Asif Fauji, seraient des ressortissants pakistanais infiltrés en territoire indien.
Cette attaque brutale est la plus meurtrière visant des touristes au Cachemire depuis 2000. Historiquement, les groupes militants évitaient de s'en prendre aux touristes, conscients du rôle crucial de ce secteur dans l'économie du Cachemire. Cependant, cette fois, c'est le pilier même de l'économie du Cachemire qui a été délibérément touché.
La question demeure : pourquoi maintenant ?
Le tourisme au Jammu-et-Cachemire, la région administrée par l'Inde, a connu un essor extraordinaire au cours des dernières années. De 16 millions de touristes en 2018, le nombre est passé à plus de 23 millions en 2024. La contribution économique du tourisme au PIB de la région—estimée entre 223 et 255 millions de dollars par an—a constitué un pilier essentiel de la reprise post-COVID. À l'inverse, le Cachemire administré par le Pakistan s'effondre sous le poids de manifestations quotidiennes concernant des besoins fondamentaux comme la nourriture, l'électricité et les infrastructures. Ce contraste flagrant n'est pas passé inaperçu.
L'attaque semble viser le sabotage de la stabilité et la prospérité croissante du Cachemire sous gouvernance indienne, en perturbant le secteur touristique en plein essor.
Au-delà de la tragédie immédiate, l'attaque de Pahalgam s'inscrit dans un schéma plus large. L'objectif semble être d'instiller la peur, de déstabiliser la région et de provoquer une réaction tout en maintenant une dénégation plausible. Le moment est également critique, coïncidant avec une profonde crise interne au Pakistan.
Aujourd'hui, le Pakistan fait face à de graves défis existentiels. L'économie est paralysée, la direction politique est sans cap, et les mouvements séparatistes au Baloutchistan et au Khyber Pakhtunkhwa prennent de l'ampleur. Parallèlement, les politiques du Pakistan consistant à soutenir des groupes terroristes se retournent contre lui, avec des organisations comme Tehrik-i-Taliban Pakistan (TTP) et l'État islamique au Khorasan (ISKP) lançant des attaques sur le sol pakistanais.
Confronté à un effondrement intérieur, l'establishment militaire semble, comme par le passé, se tourner vers le Cachemire pour détourner l'attention et raviver un élan nationaliste. Historiquement, chaque période de tension entre civils et militaires au Pakistan a coïncidé avec une intensification des activités au Cachemire.
À cela s'ajoute le rôle du général Asim Munir, actuel chef de l'armée pakistanaise. Connu pour ses positions radicales, Munir a récemment réaffirmé l'engagement obsolète du Pakistan envers la « théorie des deux nations », qualifiant le Cachemire de « veine jugulaire » du Pakistan et appelant à l'endoctrinement des générations futures avec une idéologie islamiste. Sa rhétorique reflète les discours extrémistes et laisse présager un retour stratégique à l'aventurisme militant.
Ce positionnement idéologique ne se limite pas aux discours. Plus tôt cette année, une conférence à Rawalakot organisée par Lashkar-e-Taiba et Jaish-e-Mohammed a réuni des leaders du Hamas qui ont lié la « lutte » du Cachemire à la cause palestinienne, dans une tentative d'internationalisation et de radicalisation du conflit. L'un des intervenants a insisté sur la nécessité de mener en Inde des attaques similaires à celle du 7 octobre perpétrée par le Hamas.
Le Pakistan a assoupli ses réglementations en matière de lutte contre le terrorisme après avoir été retiré de la liste grise du GAFI en 2022. Un contrôle moins strict sur les madrassas et les flux financiers a redonné un souffle aux groupes terroristes, permettant aux efforts de radicalisation de prospérer sans réelle surveillance.
La réaction du Pakistan a été prévisible. Islamabad a rapidement qualifié l'attaque d'« opération sous fausse bannière » prétendument orchestrée par l'Inde elle-même. Cette accusation est totalement dénuée de sens : pourquoi le gouvernement indien, qui s'efforce de projeter une image de normalité au Cachemire et qui promeut activement le tourisme dans la région, entreprendrait-il une action qui compromettrait entièrement ces efforts ? D'autant plus qu'aucune élection n'est imminente. Cette accusation ne tient donc pas.
Il est intéressant de noter que The Resistance Front (TRF), qui avait revendiqué l'attentat sans hésitation, est ensuite revenu sur sa déclaration, affirmant, sous pression apparente, que son compte sur les réseaux sociaux avait été « piraté ». Ils ont également affirmé dans leur communiqué qu'il s'agissait d'une « opération sous fausse bannière », s'alignant ainsi sur la position officielle du Pakistan. Ce revirement brutal n'a fait que souligner la relation de marionnette que TRF entretient avec l'establishment pakistanais.
Cette attaque a déclenché une réaction sans précédent au Cachemire indien. Pour la première fois, des manifestations de masse contre le terrorisme ont éclaté, avec des habitants brandissant des drapeaux indiens et des commerçants fermant volontairement leurs boutiques en solidarité avec les victimes.
Le gouvernement indien a pris une série de mesures de représailles, notamment l'annulation de tous les visas délivrés aux ressortissants pakistanais, la réduction du personnel de l'ambassade du Pakistan à New Delhi, la fermeture de la frontière et la mise en suspens du traité des eaux de l'Indus (IWT). Le Pakistan a annoncé des mesures similaires, y compris la fermeture de son espace aérien aux compagnies aériennes commerciales indiennes. On s'attend à ce que l'Inde entreprenne une action militaire, au moins de manière ciblée, contre les infrastructures terroristes situées sur le territoire pakistanais dans les prochains jours. Cependant, étant donné que les deux pays sont des puissances nucléaires, la probabilité d'une guerre totale entre eux reste faible.
Le Bénin a officiellement réaffirmé son soutien au candidat mauritanien, Dr Sidi Ould Tah, pour la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD). Une délégation gouvernementale béninoise en visite à Nouakchott a porté ce message au président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Conduite par les ministres d'État Abdoulaye Bio Tchané et Romuald Wadagni, la délégation béninoise a remis une lettre personnelle du président Patrice Talon à son homologue mauritanien.
A l'issue de l'entretien avec le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, les émissaires du président Patrice Talon ont réaffirmé le soutien du Bénin au candidat mauritanien, Dr Sidi Ould Tah, pour la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD).
« Le Bénin est très soucieux de la bonne gouvernance de la BAD, et nous croyons que Dr Sidi Ould Tah possède les qualités et l'expérience requises pour diriger efficacement l'institution dans les années à venir », a déclaré le ministre d'État, Abdoulaye Bio Tchané.
Les représentants béninois ont également affirmé vouloir aller au-delà du simple appui. Ils comptent mobiliser d'autres partenaires africains pour soutenir le candidat mauritanien.
Les deux ministres d'Etat, émissaires du président TalonFondée en 1964, la BAD finance l'investissement dans ses Etats membres (81 pays dont 54 en Afrique) à travers divers projets. Les ressources de la Banque proviennent notamment des souscriptions des pays membres, des emprunts effectués sur les marchés internationaux, et des remboursements et revenus des prêts.
La Banque Africaine de Développement fonctionne sous la direction du président, qui, conformément à l'article 37 de l'Accord portant sa création, préside le Conseil d'administration. Le président est le chef du personnel de la Banque et le représentant légal de la Banque. Il gère les affaires courantes de la Banque, sous la supervision du Conseil d'administration.
Réélu le 27 août 2020, le président en exercice, Akinwumi A. Adesina, de nationalité nigériane, est en fin de mandat.
Cinq (05) candidats sont en lice pour succéder au président Adesina. Il s'agit de la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala ; du Sénégalais Amadou Hott ; du Tchadien Mahamat Abbas Tolli ; du Zambien Samuel Munzele Maimbo et du Mauritanien Sidi Ould Tah.
Le président est élu par le Conseil des gouverneurs de la Banque. Le Conseil des gouverneurs est constitué des représentants des 81 pays membres, qui sont habituellement les ministres des Finances et du Plan ou des gouverneurs de banques centrales, ou de leurs suppléants dûment désignés.
L'élection est prévue pour le 29 mai 2025.
Le candidat de la Mauritanie a présidé la BADEA (Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique). La BADEA a doublé son capital sous la présidence de Sidi Ould Tah. Selon les informations, l'élection de Sidi Ould Tah faciliterait les financements du Golfe à la BAD.
M. M.
Un nouveau décret encadre la carrière des agents publics exerçant des fonctions politiques. Pris le 9 avril 2025, le décret n°2025-165 fixe des fonctions ouvrant droit à des avancements automatiques d'échelon et de grade. Voici les fonctions politiques concernées.
Le décret s'appuie sur la loi n°2015-18 du 1er septembre 2017 portant statut général de la fonction publique conformément à l'article 133, alinéa 2. L'avancement d'échelon et de grade est automatique pendant toute la durée de la mission politique pour tout fonctionnaire détaché ou mis à disposition pour exercer une fonction politique, selon l'article 3.
La liste des postes concernés est détaillée dans l'article 4. Elle comprend les plus hautes fonctions de l'État, mais aussi des responsabilités locales et administratives. Il s'agit des fonctions de : président et vice-président de la République ; membres du gouvernement ; députés ; préfets de département.
Sont également concernés : les maires, adjoints au maire et chefs d'arrondissement ; les membres des cabinets présidentiels ou ministériels ; les secrétaires généraux à la Présidence ou au Gouvernement ; les cadres détachés pour une mission spécifique par le Gouvernement.
M. M.
VOICI LE DECRET N° 2025- 165 DU 09 AVRIL 2025 FIXANT LA LISTE DES FONCTIONS POLITIQUES OUVRANT DROIT A DES AVANCEMENTS AUTOMATIQUES D'ECHELON ET DE GRADE
Cotonou va se doter d'une nouvelle gare routière.
Encombrée par des embouteillages monstres dus à l'absence d'infrastructures modernes pour gérer les flux des transports urbain et interurbain, la ville de Cotonou sera dotée d'une nouvelle gare routière.
La gare sera construite sur un site de 15 hectares à Houéyiho dans le 11è arrondissement. Avec cette nouvelle infrastructure, les autorités espèrent désengorger le centre-ville. Des emplois seront également créées grâce à ce projet.
Promus récemment à divers grades pour le compte des premier et deuxième trimestres de l'année 2025, sept (07) officiers de la Police républicaine ont arboré leur nouveau galon ce lundi 5 mai 2025.
Un commissaire divisionnaire de police élevé au grade de contrôleur général de police, trois commissaires principaux de police promus au rang de commissaires divisionnaires de police et trois commissaires majeurs de police promus au grade de commissaires principaux de police ont arboré leur galon respectif.
La cérémonie s'est déroulée, lundi 05 mai 2025, à la Direction générale de la Police républicaine à Cotonou.
Après avoir félicité les récipiendaires, le Directeur général de la Police Républicaine a tenu à souligner l'importance de cet honneur. Il a exhorté chaque nouvel promu à faire preuve de plus d'engagement et de professionnalisme dans l'accomplissement de sa mission quotidienne.
M. M.
A Houéyiho 1 dans le 11è arrondissement de Cotonou, plusieurs lots, environ 15 hectares, sont déclarés d'utilité publique. Résidences, commerces, une école, un temple vodun... tous seront bientôt rasés pour faire place à une nouvelle gare routière. Derrière la décision municipale, c'est une douleur discrète qui submerge les habitants du quartier.
A l'entrée d'une maison du lot 1978 de Houéyiho 1 ce vendredi 2 mai 2025, est assis un homme aux cheveux grisonnants. L'homme âgé de 85 ans a acquis cette parcelle en zone inondable pendant la période coloniale. Mais ce lot et plusieurs autres du quartier seront bientôt rasés, selon un arrêté de la mairie de Cotonou en date de 25 septembre 2024. Comme un couperet, la nouvelle de l'expropriation parvient aux habitants cinq mois après.
« Le 4 février 2025, le gongonneur (crieur public, NDLR) a annoncé qu'on devait se rendre à l'arrondissement. Là-bas, on nous a expliqué le projet. Mais pourquoi ne pas nous avoir informés avant ? Pourquoi ne pas nous avoir consultés ? Tout ça est tellement brusque », se désole Bidossessi, la fille d'un des propriétaires de terrain dans le secteur exproprié.
Certains propriétaires ont reçu par voie d'huissier la notification de l'arrêté municipal portant déclaration d'utilité publique du site retenu pour la construction de la gare routière. Pour d'autres habitants, comme Serge (nom d'emprunt), gérant d'un petit restaurant dans le secteur concerné, la situation est encore floue. Son bailleur ne l'a pas encore informé. « Moi, on ne m'a rien dit. Je n'ai reçu aucun avis officiel, pas même une lettre. Je n'ai entendu parler de ce projet que par les rumeurs. Qu'est-ce que je vais devenir si c'est vrai ? », confie-t-il visiblement inquiet.
« On doit penser également à la paix sociale »
Les propriétaires de terrain ont été invités à l'arrondissement pour les formalités de dédommagement, selon leurs dires. Mais pour eux, il ne s'agit pas uniquement de question d'argent. Le fondateur d'une école privée dans la zone, installé depuis plus de vingt ans, parle avec amertume. « J'ai un titre foncier ici depuis 2013, j'ai vidé ma famille de la maison pour y faire école (…). On me demande de fermer ce qui me nourrit et que je serai dédommagé. Je n'ai pas de problème avec l'argent. Mais mon problème, c'est l'école, les enfants, le personnel. Où vais-je les envoyer ? Acheter une parcelle aujourd'hui, c'est compliqué, et même si je pouvais, déplacer l'école, ce n'est pas comme ça. Il faut des autorisations, il faut du temps », se lamente-t-il.
Le vieil homme du lot 1978 s'interroge sur ce qu'il pourra faire avec l'indemnité qui lui sera versée dans un contexte économique où les matériaux sont hors de prix ? Il doute d'autant plus qu'il est un chauffeur qui a cessé toute activité. « J'ai consacré ma vie à cette maison. J'ai élevé mes enfants ici. Combien vais-je recevoir pour reconstruire ma maison ? Ce n'est pas qu'une question d'argent. J'ai dépensé beaucoup pour rendre cette parcelle habitable. C'est une zone où l'eau arrivait jusqu'au nombril en saison des pluies », se rappelle-t-il le souvenir encore vivace.
Coordonnées de la zone objet d'expropriation à Houéyiho1Pour Bidossessi, le quartier n'est pas qu'un simple ensemble de parcelles, mais un lieu chargé de souvenirs, d'émotions et d'attachements profonds. « Force reste à la loi mais on doit penser également à la paix sociale », suggère-t-elle.
La nouvelle gare routière facilitera le transport interurbain et permettra de désengorger la ville de Cotonou.
Marc MENSAH
Vue partielle de quelques parcelles de la zone
Dans un contexte marqué par la recrudescence de la spéculation sur les véhicules neufs, le président de la Chambre nationale des notaires, Bougoufa Ramdan, a […]
L’article Revente de véhicules neufs : les notaires coupent court à une pratique très populaire est apparu en premier sur .
Une apprentie couturière de 18 ans a volé 60.000 FCFA à sa patronne pour financer sa dot.
A Tchanhoué (commune de Bopa), dans le département du Mono, une apprentie couturière a volé l'argent de sa patronne. Selon les informations, la jeune fille aurait avoué avoir utilisé l'argent pour acheter des biens pour son mariage.
Mais son plan a échoué. La patronne exige le remboursement de la somme et convoque l'apprentie au commissariat de Bopa. C'est là que la situation prend une autre tournure Le compagnon de la jeune fille, embarrassé, a promis de rembourser les 60.000 FCFA.
Les parents de la jeune couturière sont choqués. Sous pression, la jeune apprentie a quitté la maison familiale pour rejoindre sa belle-famille.
M. M.
Ce jeudi 8 mai 2025, la capitale économique ivoirienne accueillera la 22ᵉ édition de la Masse Commune UEMOA. Cette édition permettra de faire gagner aux parieurs une cagnotte spéciale de 100 millions FCFA.
Le PMU offre une cagnotte record de 100 000 000 FCFA à l'occasion du Quinté spécial (sans bonus) de la course Nationale 1. Avec une mise de 300 FCFA, chaque parieur a la possibilité de décrocher ce jackpot monumental. Une occasion en or pour les passionnés de turf et les curieux de tenter leur chance !
Lundi 5 mai, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réservé un geste fort en symbole et en tradition à son invité de marque, […]
L’article Tebboune scelle l’amitié avec Oman : un cheval Barbe offert au Sultan Haïtham ben Tariq est apparu en premier sur .
La pratique régulière d’une activité physique est essentielle pour la santé. Cependant, les blessures sportives représentent un frein fréquent, touchant autant les amateurs que les professionnels. Selon […]
L’article Réduire le risque de blessures au sport : stratégies, traitements et prévention est apparu en premier sur .
Le ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville, Mohamed-Tarek Belaribi, a dévoilé le nombre des souscripteurs admis au programme AADL 3. Il a […]
L’article AADL 3 : Belaribi dévoile le nombre des souscripteurs admis au programme est apparu en premier sur .
Saviez-vous qu’une simple négligence dans l’entretien des équipements de visibilité de votre véhicule peut entraîner une amende de 3 000 dinars et immobilisation immédiate de […]
L’article 3 000 DA d’amende et arrêt du véhicule pour ce problème technique souvent négligé est apparu en premier sur .
Kataclè, le tabouret royal à trois pieds, retrouvera sa terre du Bénin (ex Dahomey), le 12 mai 2025, après près de deux siècles d'absence.
Le Bénin s'apprête à accueillir une pièce de ses trésors royaux conservée en Finlande : Le Kataclè.
Selon une source proche du dossier, la délégation finlandaise chargée de la restitution arrivera à Cotonou le 12 mai 2025. Elle sera conduite par Mari-Leena Talvitie, ministre finlandaise de la Culture.
Le tabouret Kataclè, pillé il y a près de deux siècles par les colons, symbolise la royauté et la résistance du Dahomey. Son retour s'inscrit dans un processus de réappropriation du patrimoine.
Il constitue la 27e pièce des trésors royaux restitués au Bénin depuis 2021.
Ce mobilier royal a été emporté par le Général français Alfred Dodds en 1892, lors de la campagne militaire contre le Royaume de Danxome. Les recherches ont permis de le retrouvé en Finlande où il est conservé au musée national d'Helsinki.
M. M.
Les marchands des nouveaux marchés construits à Cotonou mènent désormais leurs activités économiques dans un cadre plus moderne, sain et sécurisé. Mais derrière ce beau tableau se cachent de nombreuses difficultés et inquiétudes.
En plein cœur de Cotonou, non loin de l'église Notre-Dame se dresse le marché moderne de Ganhi. Inauguré en décembre 2024, le bâtiment érigé en un R+1 attire le regard de par sa couverture en forme de parapluie, faite de charpente métallique. Ce joyau architectural se distingue par son aspect moderne. Ici, les étals sont bien ordonnés.
Couverture en forme de parapluie du marché GanhiAu moment de sillonner les allées propres et dégagées, un constat s'impose : le marché moderne de Ganhi peine à trouver sa clientèle. L'ambiance est morose. Sous le grand "Parapluie", quelques vendeuses, assises sur des tabourets devant leurs étals de fruits et légumes attendent encore leurs premiers clients de la journée.
Les revendeurs, majoritairement des femmes ont accueilli leur nouveau cadre de commerce avec joie, mais ne cachent pas leurs difficultés. « Je suis contente parce que le cadre est bien beau, mais nous ne vendons rien », confie en langue locale fon Léonie, une revendeuse de fruits au marché de Ganhi. Selon elle, certaines journées se terminent sans qu'elle ne vende un seul produit.
Marché de Ganhi« Le gouvernement a bien fait de nous construire cet espace. C'est bien joli, mais on ne vend plus comme avant. Les gens croient qu'on a augmenté les prix des produits et ils choisissent de ne pas venir acheter », a indiqué une revendeuse de fruits sous anonymat.
Au marché Ganhi, les marchands des autres produits alimentaires et divers sont installés à l'étage. « Vous avez constaté vous-mêmes, personne ne vient ici acheter. Nous qui sommes à l'étage, on ne vend pas comme il faut. Quand je suis fatiguée, j'étale ma natte pour me reposer », a avoué dame Augustine.
Les motocyclistes doivent payer 200 FCFA et les automobilistes 500 FCFA pour le parking de Ganhi. « Les clients disent que c'est trop. Tout le monde dit qu'il n'y a pas d'argent dans le pays. Si les gens n'en ont pas, ils ne peuvent pas venir aussi acheter. Nous sommes là et nous nous remettons à Dieu », a ajouté dame Augustine.
Au niveau du marché moderne de Gbégamey ou encore celui de Wologuédé, le constat est quasi-identique : de magnifiques bâtiments flambant neuf, mais des ventes quasi-inexistantes. Pour Maurice, fils d'une revendeuse, les ventes ont baissé depuis que sa mère a intégré le nouveau marché de Gbégamey. « J'aide souvent ma mère pour vendre au marché. Depuis qu'on est venu ici, on ne vend plus comme avant. Ma maman a des clients fidèles qui viennent toujours faire les achats chez elle. Je crois que c'est ça qui nous sauve », a-t-il souligné.
Marché de GbégameyL'attribution des places a été faite par tirage au sort. Certaines revendeuses du marché Ganhi ont obtenu des étals plus spacieux, tandis que d'autres se retrouvent avec des places exiguës. « Il est vrai que c'est par tirage au sort les étals ont été attribués. Moi, je me suis suis retrouvée avec ce petit espace. Je manque de place pour disposer toutes mes marchandises alors qu'il est interdit de mettre les produits au sol », a fait remarquer dame Victorine, vendeuse de fruits et légumes.
La pluie : une menace pour des nouveaux marchés
Des marchés modernes nouvellement construits se retrouvent submergés en cette saison pluvieuse. Le constat a été fait à Ganhi le lundi 31 mars 2025 où les agents d'entretien se mobilisaient pour évacuer l'eau stagnante des allées. Cette situation devient préoccupante en cette période pluvieuse, car les marchandises restent exposées à l'humidité et aux dégâts. « Je ne suis pas loin du marché donc je viens par moment faire des achats ici. Quand je suis venue, j'ai vu des agents qui étaient en train de faire l'entretien. Je suis étonnée de voir que les commerçants ne sont pas à l'abri dans ce nouveau marché. À l'étage aussi, j'ai constaté qu'il y avait de l'eau suite à la pluie d'hier nuit », a confié Solange Johnson, usager du marché de Ganhi.
De l'eau au lendemain d'une forte pluieDans certains marchés comme celui de Gbégamey, les ouvriers sont intervenus pour colmater les brèches afin de limiter les dégâts de la pluie selon les témoignages recueillis sur les lieux. « Comment l'architecture a été faite pour que l'eau entre dans ces marchés. Les marchés modernes doivent permettre aux femmes de rester dans de meilleures conditions sans s'inquiéter de la pluie », a relevé Ludovic Ahyi, rencontré au marché de Gbégamey.
Des inquiétudes autour des redevances
Les redevances à payer par les occupants des marchés modernes ne sont pas encore fixées. Lors d'une séance d'échange avec les professionnels des médias le 21 juin 2024, le porte-parole du Gouvernement béninois a rassuré que les redevances seront à la portée des usagers. « Tout exquis fait, si on devait faire payer le juste prix rien que pour l'entretien et le fonctionnement de ces marchés, elles doivent payer en moyenne 18 000 FCFA. Mais, même dans les arbitrages que le gouvernement avait faits, il n'a pas atteint 18 000 FCFA », avait indiqué Wilfried Houngbédji.
Si pour l'instant, les occupants du marché de Ganhi selon leurs dires, ont bénéficié déjà de trois mois de gratuité depuis leur intégration, des rumeurs persistantes font état d'un tarif mensuel de 21.000 FCFA à venir, bien loin de la somme payée dans les anciens marchés. Une revendeuse de Ganhi a confié qu'elle payait 3.000 FCFA par mois.
« Normalement, le prix à payer devrait être connu en avril 2025. On espère que ce ne serait pas selon les rumeurs, car on ne pourra pas tenir », s'inquiète dame Victorine.
Une délégation conduite par la ministre de l'Industrie et du Commerce, Shadiya A. Assouman en tournée le 14 décembre 2024, dans les marchés inaugurésLes démarches que nous avions menées à l'endroit de l'Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM) pour échanger sur les différentes préoccupations exposées par les marchands n'a pas eu de suite.
L'ouverture de ces nouveaux marchés constitue sans doute une avancée en matière d'urbanisme et de modernisation dans la capitale économique du Bénin.
Mais pour que ces lieux deviennent de véritables pôles commerciaux, les besoins, contraintes et réalités quotidiennes des marchands doivent être pris en compte dans les décisions des autorités.
Akpédjé Ayosso
Alors que les familles algériennes se préparent à célébrer l’Aïd al-Adha 2025, le choix du mouton ne se limite plus à une simple question de […]
L’article Moutons importés : ces 9 erreurs peuvent ruiner votre Aïd ! est apparu en premier sur .