Sofitel Cotonou Marina Hôtel a accueilli, jeudi 8 mai 2025, la 10ᵉ édition d'Africa SME Champions Forum. La cérémonie d'ouverture présidée par Abdoulaye Bio Tchané, ministre d'État, chargé du Développement et de la Coordination de l'Action gouvernementale a réuni des chefs d'entreprises, institutions financières, organisations régionales et acteurs de l'innovation autour d'un format inédit : le conclave stratégique.
Mettre en place un ‘'Plan de transformation 2025-2035'' qui place les PME africaines au cœur du nouveau modèle économique du continent. Telle est l'ambition de la 10 édition d'Africa SME Champions Forum tenue à Cotonou. Dix ans après sa première édition, le forum entend marquer une étape importante dans sa mission de soutien aux PME africaines. « Nous avons un bilan qui nous a permis ces 10 dernières années, d'accompagner plus de 1000 Petites et Moyennes Entreprises. 10 à 15 % des Petites et Moyennes Entreprises qui participent au forum ont créé des emplois et trouvé des financements », a déclaré le président d'Africa SME Champions Forum et d'AfricSearch Group, Didier Acouetey. L'objectif est d'impacter plus d'entreprises. « Nous aimerions passer au moins à 50 % voire plus », a-t-il ajouté. Didier Acouetey rappelle que la contribution des PME africaines à la richesse reste encore très inférieure à celle observée dans d'autres économies.
Cette 10 édition innove avec un format de participants réduit afin de formuler des recommandations concrètes. « L'objectif, c'est de voir comment à travers un pacte engageant, on arrive à fédérer les acteurs de l'écosystème pour porter la croissance des PME. Il nous faut établir une feuille de route qui nous permettra à partir de 2026 d'affirmer que nous avons commencé à changer la trajectoire des PME pour construire les géants industriels qui nous manquent tant sur le continent africain », a souligné Didier Acouetey.
Vue des participantsRéinventer les PME
Les PME représentent plus de 95 % du tissu entrepreneurial national et contribuent de manière significative à l'emploi et à la production. Malgré leur potentiel, elles restent confrontées à de nombreux défis notamment l'accès au financement, la faible compétitivité et un environnement peu favorable à l'innovation. Le président du Conseil national du Patronat du Bénin, Eustache Kotingan, s'est réjoui de l'organisation de ce forum qui se veut un espace du dialogue constructif entre les acteurs publics et privés pour définir des stratégies concrètes. Il s'agit, poursuit-il, de renforcer la compétitivité des PME, faciliter leur accès au financement et encourager la recherche et l'innovation.
Pour le directeur général de la Bourse Régionale des Valeurs immobilières, Félix Amenounve, au-delà des actions concrètes de financement, il faut aller plus loin. « Nous devons réfléchir autrement ; réinventer nos PME », a-t-il déclaré. Il est essentiel selon lui, de créer une nouvelle génération de PME issues des universités et instituts de formation. Félix Amenounve a aussi relevé la nécessité de réorienter les PME vers les secteurs stratégiques et innovants créant de la richesse.
Un écosystème favorable à la croissance des PME
Dans son discours d'ouverture, le ministre d'Etat Chargé du Développement et de la Coordination de l'Action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané a insisté sur la mise en place d'un écosystème propice à la croissance des PME pour qu'elles puissent ‘'naître, grandir et prospérer''. Parmi les conditions essentielles, il cite : une situation macroéconomique saine ; des infrastructures adaptées (accès à l'énergie stable et à bas coût, routes, internet etc) et un environnement favorable aux entreprises). Sur la question du financement, Abdoulae Bio Tchané a insisté sur l'innovation. « L'innovation, c'est dans le fonctionnement de l'entreprise, mais c'est aussi surtout dans les conditions de financement et les instruments de financement », a-t-il affirmé.
Ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané, Chargé du Développement et de la Coordination de l'Action gouvernementaleLa cérémonie a été également marquée par la signature d'une convention entre African Guarantee Fund et la Banque Internationale pour l'Industrie et le Commerce (BIIC) portant sur un montant de 15 milliards de FCFA pour le financement des PME. Les échanges de cette 10e édition du forum se sont axées entre autres, sur le pacte continental pour les PME comme catalyseur de croissance économique et de création d'emplois, le financement des PME, la digitalisation et réduction du risque PME.
Akpédjé Ayosso
Cotonou accueille les 24 et 25 juin 2025, la 5e édition de Cyber Africa Forum (CAF). L'évènement sera marqué par la signature de plusieurs protocoles d'accord et contrats.
« Résilience numérique et transformation numérique de l'Afrique », c'est le thème de la 5e édition de Cyber Africa Forum (CAF). Il s'agit d'une plateforme d'affaires des décideurs et des dirigeants du secteur du numérique en Afrique. L'événement aura lieu pour la première fois dans la capitale économique Cotonou (Bénin) les 24 et 25 juin. « Le Bénin s'est révélé être un terreau favorable dans cette dynamique. Au-delà de cela, il est important de souligner que le pays possède un ancrage régional très fort sur les questions du numérique. Pour nous, il était essentiel de nous inscrire dans la vision des décideurs et du gouvernement béninois », a expliqué le commissaire général et fondateur du Cyber Africa Forum Franck Kié.
Selon lui, le thème de la 5e édition répond à une volonté de positionner l'Afrique différemment. « Aborder la résilience permet de nous placer dans une logique d'anticipation, aussi bien en matière d'investissement, de recherche et développement, que de formation du capital humain », a-t-il confié. L'un des objectifs de la 5e édition du Cyber Africa Forum est d'attirer davantage d'investissements directs dans le secteur numérique béninois.
A en croire Franck Kié, le forum jouera un rôle de catalyseur en réunissant des décideurs du secteur public et privé, locaux et internationaux. « Ce sera un moment privilégié pour permettre à des acteurs qui ont déjà des discussions en cours de les finaliser ou de les formaliser, et pour faire découvrir le pays », a-t-il affirmé. Au-delà du Forum, informe Franck Kié, nous prévoyons organiser un circuit touristique pour faire découvrir les potentialités du Bénin dans le numérique.
L'évènement sera marqué entre autres par la cérémonie d'ouverture, des remises de prix, la cérémonie de clôture avec des annonces importantes, ainsi que la signature de plusieurs protocoles d'accord. Il y a aura aussi des panels, des keynotes, des masterclass et un stand d'exposition qui permettra de mettre en avant l'expertise des différents partenaires et de présenter leurs solutions. Un pavillon Bénin mettra également en lumière une dizaine d'entreprises locales pour valoriser l'expertise béninoise dans ce domaine. Franck Kié invite tous les acteurs du secteur du numérique à participer massivement à la 5e édition du Cyber Africa Forum.
A.A.A
Le temps s’est brutalement retourné en cette fin de semaine, apportant avec lui des pluies soutenues, des orages localisés et une baisse notable des températures […]
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La maison des médias de Cotonou a servi de cadre ce jeudi 8 mai 2025 au lancement des activités de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse dans le rang des journalistes et reporters sportifs béninois.
Initié par l'Union des professionnels de la presse sportive du Bénin (Upsb), c'est par une formation à l'endroit de ces derniers que le top a été donné. "Éthique et responsabilité du journaliste sportif à l'ère du numérique", c'est le thème autour duquel les réflexions ont été menées entre le formateur, Mouf Liady et les participants venus de divers horizons.
Pendant plusieurs heures d'échange, différents aspects de la thématique ont été abordés. De l'importance du numérique pour le journaliste sportif au respect de l'éthique en passant par la responsabilité de ce dernier, tout a été passé en revue.
Conseils, anecdotes et partage d'expériences. Cette première phase de la série d'activités s'est déroulée dans une ambiance conviviale où chacun a pu tirer leçon des échanges.
À la suite de cette formation, l'Upsb déroulera le reste du chronogramme des manifestations liées à la célébration de la mondiale de la liberté de la presse.
Prochaine étape, le samedi 10 mai 2025, la marche du journaliste écologique.
Cette activité va permettre aux acteurs de mener une campagne de salubrité et de sensibilisation sur le payement des redevances d'enlèvement des déchets ménagers dans les rues de Cotonou.
Avec son partenaire, la Société de gestion des déchets et de la salubrité (Sgds), l'union des professionnels de la presse sportive (Upsb), va faire le trajet Blue Zone-Place de l'étoile Rouge pour le nettoyage des espaces insalubres et inviter les populations à se joindre à là Sgds dans sa mission d'assainissement du cadre de vie en payant les factures.
D'autres activités sont prévues dans l'après-midi, dont le match de beach-volley sur la plage de l'Amazone et le festin de retrouvailles des journalistes sportifs qui se tiendra au Centre communautaire Eya de Cotonou.
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Ce jeudi 8 mai, la présidence de la République a annoncé la nomination de six nouveaux membres au Conseil de la Nation, la chambre haute […]
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Les matchs de la 25e journée de Ligue 1 se joueront samedi, dimanche et lundi. Comme chaque week-end, la télévision nationale va les retransmettre tous […]
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L'église catholique a un nouveau pape. Le cardinal américain Robert Francis Prevost, âgée de 69 ans, a été élu 267e souverain pontife, ce jeudi 08 mai 2025. Le successeur de François a pris le nom de Léon XIV.
QUI EST ROBERT FRANCIS PRÉVOST, ÉLU PAPE LÉON XIV ?
Carrière
Né d'un père français et d'une mère italienne, il étudie au petit séminaire des religieux de Saint-Augustin, l'ordre auquel il restera attaché, et dans lequel il entre le 1er septembre 1977, prononce ses vœux l'année suivante, et fait sa profession solennelle en 1981. Simultanément, il obtient une licence en mathématiques à la prestigieuse université Villanova (1977), et une en théologie à Chicago ; ordonné prêtre à Rome le 19 juin 1982, c'est là qu'il prépare une licence puis un doctorat en droit canonique (avec une thèse sur le rôle du prieur des Augustins), chez les dominicains de l'Angelicum (1984). Il devient alors missionnaire augustin au Pérou, une expérience qui le marque profondément, comme chancelier d'une prélature territoriale reculée, Chulucanas. Rentré aux Etats-Unis, il est en 1987-1988 promoteur des vocations et responsable des missions dans la province augustine de Chicago. Mais il retourne au Pérou pour les 10 années suivantes, où il est professeur de droit canonique et directeur du séminaire diocésain de Trujillo, tout en exerçant d'autres fonctions en paroisse et comme official diocésain (juge canonique au nom de l'évêque). En 1998, il est élu supérieur provincial des Augustins du Midwest (province Notre-Dame du Bon Conseil), et rentre à Chicago pour exercer sa charge. En 2001, le chapitre général des Augustins l'élit prieur général, supérieur de leur ordre au niveau mondial, au cours d'une élection de 20 minutes, la plus rapide de leur histoire… Il reste à ce poste pendant deux mandats jusqu'en 2013, puis devient brièvement directeur des études du prieuré Saint-Augustin de Chicago.
En novembre 2014, il est nommé par François administrateur apostolique du diocèse de Chiclayo au Pérou pendant sa vacance, et reçoit la consécration épiscopale ; c'est finalement lui qui est choisi comme nouvel évêque en 2015. Devenu un des vices-présidents de la Conférence épiscopale du Pérou (2018-2015), et administrateur du diocèse voisin de Callao, il reçoit des fonctions à la Curie romaine comme membre des Dicastères pour le Clergé (2019) et pour les Évêques (2020). En janvier 2023, à la surprise générale, François, à qui il a fait très bonne impression en audience privée, l'élève au rang d'archevêque à titre personnel, et surtout le nomme préfet du Dicastère pour les Évêques, succédant au très puissant et controversé cardinal cananadien Marc Ouellet. Cette nomination est d'autant plus inattendue que Robert Prevost, s'il a certes été supérieur général de son ordre, n'a jamais occupé un siège diocésain de grande importance. En juillet 2023, il est créé cardinal diacre, et encore élevé au rang de cardinal-évêque du diocèse suburbicaire d'Albano en février 2025. Le fait qu'il soit membre de 7 dicastères de la Curie, comme de la Commission pour l'Etat du Vatican, montre assez la confiance que lui témoigne François.
Profil
Robert Prevost, après une première carrière très honorable au sein de l'ordre des Augustins, a connu encore une ascension fulgurante par la faveur du pape François. Il n'est pas difficile de deviner que le pape apprécie en lui son expérience de pasteur de terrain dans les périphéries de l'Eglise, auprès de populations pauvres et isolées, de même que le réseau relationnel tissé aux Etats-Unis dans la mouvance de son ordre. Son sens de l'écoute, sa maîtrise des dossiers et sa capacité de synthèse sont hautement loués par ses interlocuteurs. Seul son relatif manque de notoriété empêche encore de le considérer comme papabile ; en revanche, par ses fonctions à la tête du Dicastère chargé de sélectionner les évêques, qui font de lui le véritable DRH de l'Eglise universelle (il est aussi, ex officio, à la tête de la très stratégique commission pontificale pour l'Amérique latine), il figure d'ores et déjà comme un grand électeur du conclave.
Le Secrétaire Exécutif (SE) de la mairie de Tanguiéta, Komi Biaou, a été révoqué, le 6 mai 2025, pour insuffisance de résultats.
Komi Biaou, Secrétaire Exécutif (SE) de la mairie de Tanguiéta, a été déchargé de ses fonctions suite à une décision du Conseil de supervision en date du 6 mai 2025. La décision portant révocation a été entérinée le 7 mai par la préfète de l'Atacora, Déré Lydie Chabi Nah.
Le SE est relevé de ses fonctions pour insuffisance de résultats. Komi Biaou a pris fonction le 27 avril 2022.
M. M.
En 2024, le marché de l'internet fixe au Bénin se caractérise par une forte concentration autour de deux opérateurs. SBIN (CELTIIS) et ISOCEL, qui contrôlent 90% du marché, avec respectivement 76,10% et 13,9% de parts de marché.
Le marché de l'internet fixe en 2024 indique une concentration du marché autour des opérateurs SBIN et ISOCEL avec des parts de marché en volume respectives de 76,10% et 13,9%. Cette situation s'explique par le fait que seuls ces deux opérateurs proposent aux consommateurs des solutions technologiques à forte demande (FTTH).
Au 31 décembre 2024, le Bénin compte vingt-cinq (25) fournisseurs d'accès à Internet. Il est noté une baisse de la concurrence entre les fournisseurs d'accès à Internet fixe au cours de la période 2023- 2024, selon l'ARCEP Bénin.
Le régulateur a mis en place des facilités réglementaires, qui devraient permettre à de nouveaux acteurs d'émerger. Ces initiatives pourraient redynamiser la concurrence et offrir aux consommateurs davantage de choix dans les années à venir. Un nouvel opérateur a fait récemment son entrée sur le marché de l'internet.
Quid du marché de l'Internet mobile ?
« On note une légère baisse de la concentration sur le marché de l'Internet mobile en 2024. Cette baisse de la concentration est la conséquence de la nouvelle distribution des parts de marché des opérateurs au niveau de ce segment de marché ».
Selon l'ARCEP Bénin, de 2023 à 2024, la part de marché de SPACETEL BENIN (MTN) est passée de 60,07% à 55,43%, celle de MOOV AFRICA BENIN de 28,64% à 23,65% et celle de CELTIIS de 11,29% à 20,92%.
M. M.
L'ancien ministre, Amos Elègbè n'est plus. Il est décédé ce jeudi 8 mai 2025 à l'âge de 78 ans.
Deuil au Bénin. Amos Elègbè, ancien ministre de la culture, de l'artisanat et du tourisme, n'est plus. Il a rendu l'âme ce jeudi 8 mai 2025 des suites d'une longue maladie.
Le regretté est un acteur politique bon teint. Sous le régime de feu président Mathieu Kérékou, il a occupé le poste de ministre du commerce, de l'artisanat et du tourisme.
Avec l'ancien président Boni Yayi, il a été nommé conseiller spécial aux affaires politiques, avant de retrouver une fois encore le poste de ministre de la culture, de l'artisanat et du tourisme.
Amos Elègbè a été plusieurs fois députés à l'Assemblée nationale. C'est le rapporteur général du Comité préparatoire de la Conférence des forces vives de la nation de février 1990.
Originaire de Savè, Amos Elègbè est né le 4 avril 1947.
Son âme repose en paix !
Du renfort pour le Processus des Etats Africains de l'Atlantique (PEAA). Réunis, ce jeudi 8 mai 2025, à Praia (Cap Vert), en marge de la 5ème réunion ministérielle du PEAA, les ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays ont salué le soutien constant du Royaume du Maroc et son leadership pour la concrétisation effective de ce Processus et le renforcement de cet espace de concertation et de coopération.
En marge de la 5ème réunion ministérielle du PEAA tenue, ce jeudi, à Praia, les Chefs de diplomatie ont souligné dans leur déclaration que la tenue d'une telle réunion du processus des Etats Africains Atlantiques est la consécration de la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI visant à faire de l'espace africain atlantique une zone de paix, de stabilité et de prospérité partagées.
Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et de l'intégration régionale du Cap Vert, José Fiomeno de Carvalho Dias, a salué le soutien constant du Maroc et le rôle décisif du Secrétariat permanent du Processus, basé à Rabat, dont la coordination a été essentielle à l'avancement de cette initiative.
M. José Fiomeno de Carvalho a réitéré la pleine disponibilité du Cap Vert pour continuer à travailler de manière coordonnée avec tous les Etats membres en faveur d'un Atlantique de paix, de prospérité et de développement partagé.
Le représentant de la République du Bénin a salué le leadership du Royaume du Maroc pour la concrétisation effective de ce Processus, saluant la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
“Cette vision est aujourd'hui plus pertinente que jamais dans un monde en pleine mutation, fragmenté par des divisions géopolitiques et en quête de nouveaux équilibres pour sa stabilité”, a-t-il ajouté.
Le ministre gambien des Affaires étrangères, de la Coopération Internationale et des Gambiens à l'étranger, Mamadou Tangara, a indiqué que la présente réunion illustre le leadership du Maroc qui prouve que ce processus "nous appartient tous, sachant que la vision découle de la sagesse de SM le Roi Mohammed VI qui a toujours prôné que l'espace atlantique “soit un espace de solidarité, de paix et de prospérité".
“Le Royaume du Maroc fait preuve encore une fois de leadership en partageant ses moyens. Nous ne pouvons que remercier SM le Roi pour cette vision pleinement panafricaine”, s'est réjoui Mamadou Tangara. Selon lui, la rencontre de Praia marque également la volonté commune de travailler ensemble.
Pour le chef de la diplomatie de Sao Tomé et Principe, la réunion est “très positive”. M. Ilza Maria dos Santos Amado Vaz n'a pas manquer de réaffirmer l'engagement de son pays de définir et implémenter les stratégies basées sur le dialogue politique.
Quant au ministre ghanéen des Affaires étrangères, il a aussi apprécié cette initiative royale qui offre une plateforme idoine pour renforcer les liens de coopération entre les pays de l'espace atlantique.
M. Samuel Okudzeto Ablakwa a appelé à intensifier la coopération sur le plan sécuritaire pour contrer les menaces croissantes dans l'espace atlantique et aux activités criminelles et de piraterie.
La secrétaire d'État aux organisations internationales de la République de Guinée équatoriale, Mari-Cruz Evuna Andeme, a relevé la pertinence de ce Processus initié par le Roi du Maroc, qui offre l'opportunité de discuter des défis auxquels font face les pays de l'espace atlantique.
PEAA : Initiative royale pour la paix, la prospérité partagée et le rayonnement de l'Atlantique
Cette initiative portée par le Royaume du Maroc devrait appuyer les efforts collectifs des pays africains atlantiques visant à promouvoir l'emploi, la santé et le bien être de leurs populations, a-t-elle indiqué.
L'ambassadeur directeur général de l'Agence marocaine pour la coopération internationale, Mohamed Methqal, a souligné l'importance de cette réunion ministérielle dans la mesure où elle intervient pour mettre en oeuvre l'initiative de SM le Roi, qui a prôné cette initiative pour la paix, la prospérité partagée et le rayonnement de cette façade atlantique.
La rencontre a permis d'adopter le premier rapport de mise en oeuvre de cette initiative depuis son lancement, et d'acter les différentes recommandations formulées par plusieurs ministres et la prochaine échéance qui va être une réunion ministérielle en marge de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre 2025.
La réunion ministérielle des Etats Africains Atlantiques à Praia fait suite aux réunions ministérielles tenues en 2022, 2023 et 2024.
Le PEAA réunit les pays africains ayant une façade atlantique avec pour objectif de promouvoir la coopération régionale et le développement durable.
Le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance a rendu publique la liste des 10 téléconseillers pour la Ligne d'Assistance aux Enfants (LAE 138). C'est à l'issue du processus de sélection dans le cadre du renforcement de l'accompagnement des victimes de violences basées sur le genre. Ce recrutement a été financé par la Coopération Suisse à travers le Programme d'Appui à l'Égalité de Genre.
La 5e édition de Cyber Africa Forum (CAF) s'invite pour la première fois au Bénin, les 24 et 25 juin 2025, avec pour ambition de renforcer la résilience numérique et d'accélérer la transformation digitale du continent. À travers une interview, Franck Kié, fondateur et commissaire général du CAF, revient les enjeux de cette 5e édition et les perspectives pour l'écosystème numérique béninois et africain.
24 Heures au Bénin : Le Cyber Africa Forum (CAF) se positionne comme la plateforme d'affaires des décideurs et des dirigeants du secteur du numérique en Afrique. Cotonou accueille les 24 et 25 juin 2025 la 5ᵉ édition, placée sous le thème « Résilience numérique et transformation numérique de l'Afrique ». Vous êtes M. Franck Kié, nous aimerions connaître votre parcours.
Franck Kié : Merci déjà pour l'opportunité de réaliser cette interview. Je suis consultant en cybersécurité, je dirige le cabinet de conseil Ciberobs Consulting, un cabinet panafricain de conseil en cybersécurité. Je suis également le commissaire général et fondateur du Cyber Africa Forum, ainsi que le directeur général de Kaidan Digital.
24 Heures au Bénin : La dernière édition de Cyber Africa Forum (CAF) s'est déroulée en Côte d'Ivoire. Pourquoi avoir choisi Cotonou pour cette cinquième édition ?
Franck Kié : Le choix du Bénin s'est imposé comme une évidence pour plusieurs raisons. D'abord, nous avions la volonté d'exporter notre événement et de lui donner la dimension véritablement panafricaine qui est la sienne. Le Bénin s'est révélé être un terreau favorable dans cette dynamique. Au-delà de cela, il est important de souligner que le pays possède un ancrage régional très fort sur les questions du numérique. Pour nous, il était essentiel de nous inscrire dans la vision des décideurs et du gouvernement béninois, afin de continuer à mettre en lumière les initiatives locales sur ce sujet, mais aussi de servir de plateforme permettant à d'autres initiatives panafricaines de s'exprimer.
24 Heures au Bénin : D'où est venue l'idée du Cyber Africa Forum ?
Franck Kié : L'idée du Cyber Africa Forum m'est venue au cours de ma carrière professionnelle, notamment après avoir travaillé en Europe, où il existe déjà plusieurs événements de ce type rassemblant les décideurs du secteur public et privé.
Je me suis rendu compte qu'il n'existait pas, en Afrique, d'initiative aussi forte regroupant tous les acteurs clés de l'écosystème sur ce sujet. Il m'a donc semblé évident de créer cette plateforme de sensibilisation, d'échange, de networking et d'affaires autour de la cybersécurité et du numérique en Afrique.
24 Heures au Bénin : « Résilience numérique et transformation numérique de l'Afrique » est le thème de la cinquième édition. Pourquoi ce thème ? Pouvez-vous nous présenter brièvement l'agenda ?
Franck Kié : Ce thème répond à une volonté de positionner l'Afrique différemment, car nous avons trop souvent l'habitude d'être dans une posture de réaction. Aborder la résilience permet de nous placer dans une logique d'anticipation, aussi bien en matière d'investissement, de recherche et développement, que de formation du capital humain. Il nous paraissait important de mettre cette thématique au cœur des enjeux de cette cinquième édition.
En termes d'agenda, notre événement se tiendra sur deux jours, les 24 et 25 juin 2025, avec plusieurs temps forts : la cérémonie d'ouverture, des remises de prix et Awards, la cérémonie de clôture avec des annonces importantes, ainsi que la signature de plusieurs protocoles d'accord (MOU) et contrats tout au long des deux jours. Ces moments clés seront ponctués par des panels, des keynotes, des masterclass et un stand d'exposition qui permettra de mettre en avant l'expertise de nos différents partenaires et de présenter leurs solutions. Un pavillon Bénin mettra également en lumière une dizaine d'entreprises locales pour valoriser l'expertise béninoise dans ce domaine
24 Heures au Bénin : Le Bénin multiplie les initiatives pour accélérer sa transformation numérique. Quelle synergie souhaitez-vous renforcer avec les acteurs publics et privés du pays ?
Franck Kié : Notre ambition est de nous inscrire dans les différentes initiatives déjà menées localement. Nous bénéficions d'un soutien institutionnel fort du ministère de l'Économie et des Finances et du ministère du Numérique et de la Digitalisation, qui nous accompagnent pour valoriser toutes ces initiatives existantes. Le Cyber Africa Forum, d'abord régional puis sous-régional, est aujourd'hui panafricain et même international. Nous souhaitons ainsi nous inscrire dans la stratégie de marque pays du Bénin et contribuer à son rayonnement mondial, en offrant une plateforme pour mettre en lumière les meilleures réalisations du continent et du pays.
24 Heures au Bénin : Que représente pour vous le soutien des ministères du Numérique et de la Digitalisation ; de l'Economie et des Finances ?
Franck Kié : Ce soutien est crucial. Sans lui, nous n'aurions pas pu organiser cet événement. Nous sommes extrêmement reconnaissants que des acteurs aussi importants pour le développement du pays aient accepté de nous accompagner, afin que nous puissions, à notre échelle, contribuer à la mise en œuvre de la vision du Président de la République pour le développement du Bénin.
24 Heures au Bénin : Comment le Forum peut-il jouer un rôle de catalyseur pour la créativité et le dynamisme du pays ?
Franck Kié : Le Forum jouera un rôle de catalyseur en réunissant des décideurs du secteur public et privé, locaux et internationaux. Ce sera un moment privilégié pour permettre à des acteurs qui ont déjà des discussions en cours de les finaliser ou de les formaliser, et pour faire découvrir le pays. Au-delà du Forum, nous prévoyons d'organiser un circuit touristique pour faire découvrir les potentialités du Bénin dans le numérique. Ce n'est donc pas seulement un événement, mais une plateforme sur trois à quatre jours pour offrir une vision complète du dynamisme et de l'attractivité du Bénin auprès de potentiels investisseurs.
24 Heures au Bénin : Cette édition 2025 sera-t-elle l'occasion d'attirer davantage d'investissements directs dans le secteur numérique béninois ?
Franck Kié : Oui, c'est l'un de nos objectifs principaux. Nous avons reçu des recommandations de nos partenaires, qui attendent des résultats concrets en matière d'annonces d'investissements et d'implantations au Bénin. Dans toutes nos discussions avec les partenaires intéressés, nous recueillons leurs attentes précises et les annonces prévues concernant l'investissement, la collaboration et les partenariats avec l'écosystème béninois.
24 Heures au Bénin : Quels sont, selon vous, les défis et opportunités pour le développement de l'économie numérique au Bénin et en Afrique de l'Ouest ?
Franck Kié : L'accès à Internet n'est pas encore généralisé. Il existe aussi une problématique de financement pour développer et investir dans les startups, tout le volet recherche et développement étant essentiel pour bâtir un écosystème local solide et ne pas dépendre uniquement de solutions extérieures. Enfin, il reste le défi structurel de la formation du capital humain local : il faut former de plus en plus de jeunes pour qu'ils s'insèrent dans le tissu économique et deviennent des acteurs forts de l'écosystème. J'ai visité le campus d'Epitech ici à Cotonou et j'ai été très impressionné de voir autant de jeunes impliqués. Ce sont eux qui incarneront l'avenir du numérique en Afrique. Mais si on ne les forme pas, si on ne met pas en place ces initiatives, ce serait dommage. Au lieu de devenir des acteurs de l'écosystème, certains pourraient être tentés par la cybercriminalité, comme cela a malheureusement été le cas il y a une quinzaine d'années, donnant une image négative de l'Afrique.
24 Heures au Bénin : Vous venez de parler de la jeunesse. Quel message souhaitez-vous adresser aux jeunes qui hésitent à se lancer dans une carrière numérique ?
Franck Kié : Aujourd'hui, le numérique n'est plus une option. Quel que soit le secteur d'activité, le numérique est un levier et un accélérateur impressionnant. J'encourage tous les jeunes qui ont des projets ou des idées à se lancer, car un projet viable et bien structuré peut apporter une grande valeur ajoutée à l'écosystème et au pays, voire au-delà grâce à la dimension transfrontalière du numérique, qui permet un développement exponentiel.
24 Heures au Bénin : Le Cyber Africa Forum se tiendra les 24 et 25 juin 2025 à Cotonou. Quel message souhaitez-vous adresser à l'ensemble des acteurs du secteur du numérique ?
Franck Kié : Le premier message, c'est de les inviter à participer massivement à l'événement. Je souhaite également leur demander de s'approprier pleinement ce forum, car il leur est dédié. Cet événement s'adresse en priorité aux acteurs locaux de l'écosystème, afin de mettre en avant leurs initiatives et la qualité de ce qui est réalisé ici. Il s'agit aussi de saisir cette opportunité pour créer davantage de partenariats, de relations et de synergies avec les acteurs internationaux présents, qui, pour la plupart, ont de grandes attentes et souhaitent découvrir le dynamisme du Bénin. Je les invite à prendre part activement au développement économique remarquable que le pays a connu ces dix dernières années.