Dans un communiqué du ministère du Travail et la Sécurité Sociale, les horaires de travail dans les services publics et l’administration de plusieurs wilayas du sud ont été aménagés suite aux fortes chaleurs et conditions météorologiques invivables dans plusieurs régions du sud. Les nouvelles horaires prendront effet à compter du 1er jusqu’au 31 août prochain, de 06 H00 à 13 H00.
« En raison des fortes chaleurs qui sévissent actuellement dans les régions du sud du pays et compte tenu de leur impact sur les conditions de travail en milieu professionnel, les horaires de travail dans les administrations et services publics dans les wilayas d’Adrar, Laghouat, Biskra, Béchar, Tamanrasset, Ouargla, Illizi, Tindouf, El-Oued et Ghardaïa sont fixés de 06h00 à 13h00 durant la période s’étalant du 1er au 31 août 2018 », lit-on dans le communiqué.
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Le centre des jeunes et loisirs de Ouinhi a servi de cadre ce samedi 28 juillet 2018, à la conférence de la jeunesse de la localité. À cette occasion, les jeunes de Ouinhi, par la voix de Honoré Fawanou, ont réitéré leur soutien au président du Cds-Finagnon, l'honorable Aké Natondé. En présence des sages, dignitaires, chefs religieux et autorités politico administratives, les jeunes de Ouinhi ont dit "Non" à l'ingratitude des arrivistes ; faisant allusion à ceux qui prétendent être les avocats de la jeunesse de la localité, alors qu'ils ne le sont pas. « Cette conférence est une réponse au complot organisé par quelques jeunes de la diaspora contre la jeunesse à la base afin de continuer à grandir sur notre dos », a déclaré Honoré Fawanou. Pour lui, la goutte d'eau qui a débordé le vase est la création d'un prétendu mouvement politique au nom de la jeunesse sans faire recours à cette vraie jeunesse. « C'est pourquoi nous avons choisi de monter au créneau pour dire non à la trahison, non à l'ingratitude, non à la politique de la transhumance et non à la création d'un mouvement politique alimentaire à l'heure où le Cds-Finagnon, notre parti est engagé dans une logique de regroupement avec d'autres forces politiques », à souligné Honoré Fawanou. Il a réitéré le soutien des jeunes au député Aké Natondé au sein du Bloc progressiste. Honoré Fawanou et ses camarades rassure M. Natondé que la bague de l'alliance, signe de leur union est encore à leurs doigts.
Le représentant du président Aké Natondé, le coordonnateur communal Ouinhi du parti Cds-Finagnon a remercié les jeunes pour leur engagement et surtout pour leur message de soutien à l'endroit de leur leader. Henri Azonningbo leur a promis de transmettre fidèlement leurs messages au président Aké Natondé.
Cette activité politique intervient une semaine après la sortie du Bloc progressiste, qui soutient les actions du président de la République Patrice Talon, et dont est membre le parti Cds-Finagnon.
F. A. A.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS), Mohamed Hattab, a animé ce dimanche au Centre international des conventions d’Alger, un point de presse au lendemain de la clôture des Jeux africains de la jeunesse (JAJ 2018). Le premier responsable du MJS a insisté sur le fait que « l’Algérie a gagné bien plus qu’une moisson record de médailles ».
« Outre une moisson record de 226 médailles, dont 71 en or, l’Algérie a acquis trois grandes choses grâce aux JAJ : des talents d’avenir, de nouvelles infrastructures et une meilleure expérience dans l’organisation des grands évènements sportifs », a indiqué Hattab.
« Lors de la précédente édition des JAJ à Gaborone (Botswana), la moisson de l’Algérie n’était que de 15 médailles d’or. Cette fois, nous en avons remporté 71, ce qui représente une hausse significative qui a largement dépassé nos prévisions. Donc, nous ne pouvons qu’être satisfaits de ces résultats », a-t-il ajouté.
Revenant sur le volet organisationnel de ces joutes, le patron du sport en Algérie s’est félicité du fait que « ces Jeux sont une totale réussite ».
Hattab a également loué la bonne gestion financière de ces joutes affirmant « qu’elle a été rationnelle et qu’on a fait bon usage de l’argent du contribuable ». Il a assuré de ce fait « qu’une importante somme sur le budget alloué à l’organisation de ces Jeux a été économisée ».
Avant de clore son discours, le ministre de la Jeunesse et des Sports a tenu à rappeler qu’il « ne s’agit là que d’un bilan provisoire, établi à la hâte, moins de 24 heures après la clôture des Jeux ». D’après lui « Cette évaluation n’est pas exhaustive et qu’elle est amenée à évoluer au cours des prochains jours et dans le sens positif ».
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Le commissariat du 11e Fiofa (Festival international d’Oran du film arabe) se conjugue bien avec son incompétence. Outre les fausses notes dans l’organisation et la qualité de l’affiche, voilà qu’il malmène la presse venue couvrir l’évènement. Entres autres la distribution du “repas” pour les journalistes dans des sacs en plastique. La photo prise par une journaliste a fait le tour des réseaux sociaux dans la journée d’hier, et a provoqué un tollé d’indignation sur la Toile. Une démarche qui démontre, une fois de plus, le mépris des organisateurs envers la corporation.
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C’est la première femme peintre (en bâtiment) de la wilaya de Sétif. Fatiha, propriétaire d’une agence de décoration à El-Eulma, à l’est du chef-lieu de la wilaya, a su se démarquer avec beaucoup de sérieux et surtout de fierté. Elle est très sollicitée du côté de la deuxième ville de la wilaya et même du chef-lieu de wilaya. “La qualité des travaux, le sérieux et le dévouement sont ses meilleures qualités”, a révélé un habitant de la ville d’El-Eulma, qui pense qu’“elle a eu tout l’honneur et le mérite d’avoir bousculé un tabou ayant la peau dure dans une société conservatrice”.
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Les citoyens souhaitant souscrire à une offre d’IPTV (télévision par internet) en Algérie sont découragés par le faible débit internet qui leur est proposé par Algérie Télécom. Les offres de box Android, avec des abonnements à des fournisseurs d’accès à l’IPTV, pullulent sur le marché, mais pour que cette solution soit possible, il faut un débit internet minimal de 4 mégas. Or la plupart des Algériens sont plafonnés à 2 mégas, et les rares abonnés qui peuvent prétendre à du 4 ou du 8 mégas théoriques se retrouvent avec du 2 ou 3 mégas réels. Les box IP offrent un accès illimité aux chaînes françaises et sportives pour peu que le débit internet suive.
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Des souscripteurs au programme de logements en location-vente (AADL) 2001-2002 se sont rassemblés, jeudi, sur le site de leur future résidence à Sidi Abdallah, pour exiger l’entame des travaux de VRD et l’établissement des ordres de versement de la 4e tranche. Ils disent qu’ils ont attendu ces logements pendant 17 ans. Leur patience est mise à rude épreuve. Les manifestants ont signé une plateforme de revendications qu’ils remettront demain au directeur de l’AADL. Ils ont convenu de faire des sit-in chaque 26 du mois, jusqu’à satisfaction de leur demande. Les 7 immeubles dans lesquels se trouvent les appartements affectés aux contestataires sont totalement achevés. Mais, en raison du retard accusé dans les aménagements extérieurs et les VRD, la remise des clés aux bénéficiaires est renvoyée aux calendes grecques.
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La wilaya de Bouira a enfin, depuis le 5 juillet, son théâtre en plein air réalisé pour un coût estimé à 500 millions de dinars. Il a été officiellement inauguré et baptisé du nom du martyr El-Hadj Mechdou.
Mais cette structure n’abrite aucune manifestation culturelle depuis. D’ailleurs, les galas artistiques prévus ce week-end par la Direction de la culture ont été délocalisés à la maison de la culture Ali-Zaâmoum. Selon des indiscrétions, quelques avaries et autres malfaçons ont été relevées lors de son inauguration.
Raison pour laquelle le théâtre a été fermé… pour travaux ! Déjà que cette structure culturelle, inscrite en 2010, n’a vu le jour qu’en 2018, elle n’a suscité que moquerie et indignation. Même l’ancien wali l’avait qualifiée de risée de la ville.
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Certains estivants et visiteurs qui ont pris part au festival Raconte-Arts, au village Tiferdoud, dernier lauréat du concours Aïssat-Rabah du village le plus propre, étaient peu soucieux du respect des règles qui prévalent en ce lieu. Sur cette esplanade dédiée aux galas, des détritus divers jonchent le sol, après le départ des spectateurs. Regrettable !
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Le Bénin, quartier latin de l'Afrique, a perdu depuis quelques décennies, les marques de compétence et d'excellence qui lui furent reconnues dans la sous-région, en Afrique et ailleurs dans le monde. Outre quelques exceptions près, les Béninois ne s'imposent plus de part leur compétence dans le monde. Une baisse drastique de niveau, qui trouve ses racines dans les systèmes éducatifs adoptés et la qualité des enseignants recrutés. Faute de formation adéquate, ces derniers n'ont pas réussi à inculquer le savoir aux jeunes générations, comme ce fut le cas dans un passé plus ou moins lointain. Il suffit d'un petit entretien ou de lire l'écrit d'un enseignant, pour se rendre compte de l'ampleur de la catastrophe. Là où la situation préoccupe le plus, c'est qu'il s'agit de la maternelle et du primaire. Le premier niveau du système éducatif où, les enfants sont censés avoir une base solide avant d'atteindre les cours secondaires et par la suite, le supérieur. Une situation qui inquiète et suscite plusieurs interrogations surtout quand on sait que l'avenir d'une nation dépend de l'éducation et de la formation de ses fils.
En vue de remédier à la situation et de prendre des dispositions pour redorer le blason de l'école béninoise, le gouvernement du président Patrice Talon a initié une évaluation en juin dernier. Cette évaluation vise à jauger le niveau d'études des enseignants de la maternelle et du primaire et à engager des actions pour les rendre plus professionnels. Une action salvatrice que les enseignants ont accueillie avec peur et réticence. Après les agitations de premières heures, ils se sont quand même rendus dans les centres de composition le 16 juin 2018, pour se faire évaluer.
Mais en raison de l'insuffisance des épreuves dans certains centres, de la mal compréhension dans la définition du groupe cible, de certains cas de maladie, des doublons sur les listes d'émargement et du retard dans la confection des codes anonymats, le gouvernement a décidé de la reprise de l'évaluation afin de garantir à tous, des critères équitables de composition ce samedi 28 juillet 2018. Un principe adopté par le pouvoir en place dans l'organisation des concours et divers examens.
Cette décision de reprise de l'évaluation n'a pas été du goût des enseignants qui, comme annoncé par certains de leurs syndicats, ont opté pour le boycott. Se pose alors une question : Pourquoi les enseignants ont boycotté l'évaluation ?
Un regard rétrospectif permet de se rendre compte, il y a quelques années, d'un manque criard d'enseignants pour encadrer les enfants. Ce déficit de maîtres a provoqué dans plusieurs écoles publiques du pays, la pratique de jumelage de classes. Un enseignant pouvait avoir l'encadrement soit, du CI et du CP, du CE1 et du CE2 ou du CM1 et du CM2. Dans certains établissements, des écoliers passaient toute une année à ne rien faire, faute d'enseignant. D'où le recrutement des contractuels locaux, titulaires pour la plupart du Brevet d'études du premier cycle (Bepc) et n'ayant aucune formation professionnelle. Le chômage allant grandissant, beaucoup de jeunes en quête d'emploi ont envahi le secteur de l'éducation afin de se garantir un revenu.
Les recrutements opérés dans le temps ont été faits par des directeurs d'écoles. Ceux-ci, selon les besoins, faisait appel à des jeunes du milieu pour pallier au déficit. Des enquêtes de terrain ont révélé que certains n'ont même pas le Bepc.
Appelés à constituer les dossiers pour être reversés, ils ont fait usage de faux diplômes. Des faits qui, révélés au grand jour, vont leur coûter chers au regard de la lutte engagée par le régime de la Rupture contre les détenteurs de faux diplômes dans l'administration publique.
Face à ce tableau très peu reluisant de l'école béninoise, et la volonté du gouvernement à évaluer les enseignants en vue de les rendre plus professionnels et le boycott qu'opposent ces derniers aux évaluations, se pose une question fondamentale. « De quoi les enseignants ont-ils peur ? ».
Le préfet du Littoral, Modeste S. Toboula, vient d'ordonner la fermeture de trois débits de boissons pour atteinte aux bonnes mœurs. Il s'agit de ‹‹L'Ambassade››, « Quartier Latin » et « Las Vegas ».
L'arrêté préfectoral en date du 24 juillet 2018 indique que les trois débits de boissons sont fermés pour ''les nombreuses atteintes aux mœurs''.
Les établissements épinglés sont fermés à compter du mercredi 25 juillet 2018 pour une durée de 15 jours pour mesures conservatoires.
Selon l'arrêté préfectoral, le Maire de la Commune de Cotonou, le Directeur Départemental de la Police Républicaine (DDPR) et le Directeur Départemental du Cadre de Vie et du Développement Durable (DDCVDD), et le commissaire Central de la ville de Cotonou sont chargés de l'application stricte et sans faille de ladite décision.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Invité sur l'émission Ma part de vérité, ce dimanche 29 juillet 2018, Dr Gilles Gohy, socio anthropologue a donné son point de vue sur la levée de l'immunité des députés Idrissou Bako, Valentin Djènontin-Agossou et Mohamed Atao Hinnouho. Il n'a pas manqué d'exposer la volonté du chef de l'Etat à assainir les finances publiques.
Immunité parlementaire : la fin d'un mythe ? C'est la question qui a permis au Dr Gohy de faire son appréciation sur la levée de l'immunité des députés visés par la mesure. Selon lui, « Certains députés ayant conscience du pouvoir de leur immunité parlementaire se cachent pour faire ce qu'ils veulent ». Le socio anthropologue n'a pas hésité à parler de l'existence de réseaux de solidarité collatérale entre les députés et le pouvoir politique. « Il viendra voler gaillardement sans qu'on ne puisse rien lui faire », souligne-t-il.
« C'est comme ça qu'ils ont fonctionné pendant longtemps. Ils vont se réfugier comme des filous, des renégats, des voleurs », soutient Dr Gohy. La levée de l'immunité des députés selon lui est une très bonne leçon. « La finalité est de montrer aux députés que c'est le peuple qui les a envoyés. Quel que soit ce qu'ils font là-bas, le peuple a un regard sur eux et il demandera compte », dira-t-il.
« La récréation est terminée, plus rien ne sera comme avant », martèle Gilles Gohy.
La levée d'immunité est pour lui « un fait zygomatique, un fait qui va rester ancrer dans les mémoires. C'est la vitalité de notre démocratie. Cette levée d'immunité est à saluer. Il ne s'agit pas d'un harcèlement politique ».
Le député est dans une dynamique qui ne lui permet pas d'être traité comme tout le monde. Pour lui, « le député a des droits et des devoirs. Il y a des choses qu'il n'a pas le droit de faire. S'il commet une bévue et bien, il faut l'interpeller››.
Un coup salutaire
« La demande de levée de l'immunité parlementaire n'est qu'un processus qui permet d'écouter un député. Il n'y a aucun problème de faire une telle demande. Les députés vont analyser les faits en commission et un rapport est envoyé au président de l'Assemblée et celui-ci convoque une plénière pour l'appréciation aux fins d'une décision. Si la plénière estime qu'il y a des faits avérés qui nécessitent qu'on l'écoute, alors ils votent pour accepter. Si devant la commission d'enquête il donne des arguments clairs qui montrent qu'il n'y a rien à lui reprocher, la justice va le blanchir et il sera beaucoup plus libre », explique Dr Gilles Gohy. Les députés dont l'immunité a été levée ont selon lui la possibilité de se défendre. C'est de leur plein droit
« On les voit beaucoup crier. C'est l'occasion d'aller convaincre les gens devant la justice pour être libre. S'il n'y a rien de bon, il sera laissé libre mais si quelque chose est coincée dans ses mains, on va le lui arracher et il sera traité comme un citoyen ordinaire », indique-t-il.
Comme exemple, il évoque le cas de l'affaire PPEA II où la plénière a estimé qu'il n'y a pas de preuves suffisantes pour lever l'immunité du député Kassa. « La démocratie a quelque chose de fascinante et rien n'est acquis à l'avance. Les mêmes causes ne produisent pas toujours les mêmes effets ici », explique le socio-antropologue. Gilles Gohy avance qu' « avec l'arrivée de Patrice Talon, c'est maintenant la lutte contre la corruption a commencé. Vous voyez comment il envoie les délinquants devant la justice ? »
Une occasion favorable
A propos des députés dont l'immunité a été levée, il apprécie selon le cas. « Le cas Djènontin, je n'en connais que ce qu'on a dit de lui. Ce qu'on a dit de lui est qu'il était un peu enrouler dans le coton. Il y a des traces constatées qu'il faille qu'il justifie », affirme M. Gohy. Il ajoute néanmoins que « C'est un monsieur qui parle bien, qui sait défendre ses intérêts. C'est une occasion qu'il aille montrer qu'il n'a rien à se reprocher ». Quant à Idrissou Bako, il dit n'en savoir rien que ce qu'on lui reproche. « Je ne l'ai connu qu'à travers ses déclarations tonitruantes, il parle sans nuance. C'est la preuve qu'il aille se défendre sur tous ces milliards détournés du fait de leur gestion. Le cas Bako me paraît comme celui de Djènontin mais la nuance est que ce dernier était ministre alors que l'autre était directeur général tout-puissant », relève-t-il.
Gilles Gohy pense qu'ils se sont retrouvés dans un cas de député en situation d'indélicatesse et qu'ils peuvent aller se défendre sans toutefois chercher à dire que c'est une chasse aux sorcières.
Concernant Atao, « tout le monde le connaît comme patron de ''Adjégounlè'' (faux médicaments, ndlr). On a même dit qu'il est docteur en produits pharmaceutiques ». Pour lui, « S'il avait eu toutes les autorisations pour faire ce commerce, le problème ne se pose pas. Il aurait payé toutes ses taxes douanières ». Autrement confie-t-il, « il est donc un indélicat et il est allé se réfugier à l'Assemblée. Il a pensé que le passé devait être tel quel. Il a la malchance que la dynamique sociale a changé face au nouveau président. Il doit aller se justifier aux indélicatesses qu'on leur reproche ». Selon le socioanhropologue, « la levée d'immunité est un fait sociopolitique. Ça traduit la mise en œuvre d'une sanction qui survient à un moment donné et cette dynamique est mise en œuvre par la société pour s'autoréguler ». Il justifie ces agitations par le fait que les députés ont toujours considéré le parlement comme une protection. Mais il estime que si « Vous avez volé ou vous êtes soupçonnés d'avoir volé, il est important que vous allez vous justifier. Si vos arguments ne sont pas soutenables alors vous êtes un poux et là on vous traite comme vous le méritez ». M. Gohy dit ne pas comprendre comment un groupuscule s'accapare de ce qui est à tous pour leur compte ou leur famille. « La perception du parlement comme refuge de grand banditisme va changer », affirme-t-il. « Le comportement du député comme un arrogant va changer. Ils vont comprendre qu'ils ne sont que des citoyens ordinaires traitables autrement. C'est bien salutaire cette option. Quiconque trimbale une casserole, on va lui demander des comptes », insiste l'invité.
L'expert met au défi les agitations des députés qui traînent des casseroles et constituent un problème pour le développement du pays. Même s'il pense ne jamais supporter l'injustice et ne peut approuver la levée de l'immunité parlementaire à géographie variable, il reste confiant que « le président va continuer dans cette même lancée, la lutte contre la corruption ». Gilles Gohy estime que « l'arrogance va disparaître et ils sauront que quoi qu'il fassent la justice est là. Il faut qu'ils soient les dignes représentants de ce peuple ».
Le socioantropologue appelle tous les citoyens soucieux du développement du pays àœoeuvrer pour l'atteinte du PAG, et aider le chef de l'État à atteindre ses objectifs.
Dans le cadre de la célébration du 58e anniversaire de l'indépendance du Bénin, il a été prévu officiellement 4 grandes activités.
Plusieurs activités sont programmées pour marquer, mercredi prochain, la célébration de la fête de l'indépendance du Bénin. Ces manifestations officielles démarrent par « La nuit de la mode béninoise », qui aura lieu le mardi 31 juillet 2018 à 20h au Bénin Marina Hôtel. Le défilé militaire et paramilitaire est prévu pour le mercredi 1er août 2018 à partir de 9h sur le boulevard des armées, place de l'Etoile Rouge Cotonou.
Un match de gala va opposer l'équipe des autorités à celle des acteurs culturels le 1er août à partir de 16h au stade général Mathieu Kérékou de Cotonou.
Quant aux concerts de l'indépendance, ils se dérouleront à partir de 18h, le 1er août 2018 au stade général Mathieu Kérékou et à Parakou le samedi 4 août 2018, au stade municipal.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)