Un baigneur âgé de 25 ans a été, avant-hier vers 16h45 mn, violemment percuté par un jet-ski dans une zone interdite à la baignade, tout près de la plage de Sokhra à l’est du chef-lieu de wilaya.
La victime qui souffre d’une grave blessure à la tête a été évacuée à l’hôpital de Sidi Lakhdar où elle est gardée en observation. Le pilote de l’engin a été localisé et appréhendé par les gendarmes.
Ce énième accident de la mer rappelle une fois de plus la nécessité et l’urgence de l’installation de balises délimitant la zone de navigation de ces engins.
Abder Bensadok
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Les éléments de la Protection civile de la wilaya d’El-Bayadh ont retiré, dans la journée de samedi dernier, le corps sans vie d’un jeune homme du fond d’un puits d’irrigation, sis dans une exploitation agricole dans la commune de Sidi-Slimane.
La victime a été transférée à la morgue de l’hôpital d’El-Bayadh; cependant une enquête a été aussitôt ouverte par la Gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances exactes de cette disparition tragique, a-t-on appris.
B. Henine
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ALGER- Une secousse tellurique d’une magnitude de 3,4 degrés sur l’échelle de Richter a été enregistrée lundi à 10h32 dans la wilaya de Boumerdes, indique le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) dans un communiqué.
L’épicentre de cette secousse a été localisé à 8 Km au nord-ouest de Zemmouri (sur mer) dans la même wilaya, précise la même source.
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La levée d'immunité des députés à l'Assemblée nationale a provoqué depuis quelques jours, une série de réactions dans le rang des militants des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et d'autres partis de l'opposition. Pour ces formations politiques, la levée d'immunité des députés relève d'une chasse aux sorcières, alors que ces mêmes personnes disent porter le flambeau de la défense des valeurs démocratiques et de la lutte contre la corruption. Véritable paradoxe.
De même, les décisions rendues par des institutions de la République dans la droite ligne des textes qui régissent le fonctionnement de la nation sont perçues à leurs yeux comme, ‘'une honte''. L'opposition qualifie également la justice en quelle elle dit faire confiance, comme une justice aux ordres. Des réactions qui témoignent de ce que l'opposition béninoise fait du dilatoire, intoxique l'opinion publique à travers l'arme de la victimisation et trompe le peuple.
Conformément aux textes en vigueur, un député ne peut pas être poursuivi, si son immunité parlementaire n'est pas levée. Mais après les enquêtes et procès devant les tribunaux, si la culpabilité du député n'est pas établie, il retourne au parlement et recouvre son immunité. C'est seulement au cas où les faits reprochés au député sont confirmés, et que sa culpabilité est établie par le juge, que celui-ci au lieu de retourner peut être mis sous mandat de dépôt.
Si pour aller laver son honneur devant les juges et couper court à tout soupçon, il y a tant d'agitations, on se pose alors la question de savoir si les inculpés se reconnaissent déjà coupables. Loin de manipuler l'opinion publique, les réactions de l'opposition confirment davantage les accusations émises contre elle surtout quand on sait comment ceux-ci ont géré le pays pendant les dix dernières années.
Contrairement à tout ce que l'on peut penser, il s'agit aujourd'hui pour le pouvoir en place, d'assainir les finances publiques, d'identifier les auteurs des scandales financiers qui ont coûté des milliards de francs CFA à l'Etat et appliquer les sanctions adéquates aux personnes impliquées.
Le parlement ne doit plus constituer un refuge pour les fossoyeurs des finances publiques. Où qu'ils se trouvent, ces pilleurs des ressources publiques doivent être dénichés pour répondre de leurs forfaits. Il s'agit d'un mode de gouvernance résolument engagé dans la lutte contre la corruption, un ‘'fléau'' qui nuit gravement aux finances publiques et hypothèque le développement du pays.
F. A. A.
Les députés sont de nouveau sollicités pour aider la justice dans la recherche de la vérité. Une nouvelle demande de levée de l'immunité de deux députés a été adressée par le procureur de la République au président de l'Assemblée nationale. Il s'agit de Simplice Dossou et Garba Yaya.
L'étau se resserre désormais contre les députés. Après le feuilleton Djènontin et consorts, c'est le tour de Simplice Dossou et Garba Yaya. Une fois de plus, le procureur invite les députés à statuer sur la levée de l'immunité de ces deux députés sur qui pèsent des soupçons divers. A Simplice Dossou, il serait reproché le détournement des primes de patrouilles des policiers d'un montant de 350 millions de francs CFA débloqués par le gouvernent de Yayi alors qu'il était ministre de l'intérieur. L'affaire avait créé en son temps quelques bruits de bottes apaisés par les supérieurs hiérarchiques de la police. Quant à Garba Yaya, il s'agit de l'organisation frauduleux des concours au profit du ministère de l'économie et des finances en août 2012. Alors qu'il était directeur de recrutement des agents de l'État, les dudits concours qui ont fait couler beaucoup d'encre et de salive ont dû être annulés avec toutes les conséquences causées à l'État et aux citoyens.
L'aboutissement de ces deux dossiers instruits par le procureur de la République permettront à la justice de faire la lumière sur ce qui leur est reproché.
Alors que le parlement est dans la dynamique d'aider le gouvernement dans son combat contre la corruption et l'immunité, il est clair que la demande de levée de l'immunité de ces deux députés obtiendra un écho favorable à l'hémicycle.
Un nouvel test de plus.pour ces derniers.
Ces demandes de levée d'immunité des députés soupçonnés d'être impliqués dans des affaires montre que Patrice Talon a décidé de faire de la lutte contre la corruption et l'impunité, une référence de son quinquennat. Et cette lutte a besoin de l'accompagnement de tous. Comme l'a dit quelqu'un, l'Assemblée nationale ne doit plus être perçue comme le refuge des délinquants financiers.
Giscard AMOUSSOU
Sur les lieux, le premier responsable du secteur a donné une instruction pour faciliter les procédures administratives aux investisseurs dans le secteur du tourisme.
En visite de travail et d’inspection, hier, dans la wilaya de Béjaïa, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, a appelé les autorités locales “à lever tous les obstacles et les blocages” qui freinent le lancement de pas moins de 56 projets prévus dans le secteur du tourisme à travers le territoire de la wilaya.
Selon M. Benmessaoud, Béjaïa dispose de ressources humaines, d’un savoir-faire et d’un riche passé historique.
Des atouts qu’il faut conjuguer pour faire du tourisme la locomotive du développement dans la wilaya. Et c’est dans ce sens qu’il a plaidé pour l’investissement dans les stations thermales, sources de revenus non négligeables pour les communes, tout en rappelant, au passage, que le pays compte quelque 282 stations thermales fonctionnelles. À Amizour, où il a effectué sa première halte, le ministre du Tourisme a inspecté le projet de réalisation d’un hôtel privé initié par Moussa Garet dont le taux d’avancement est de 55%. Lancé en 2015 après la levée de quelques contraintes bancaires, ce projet prévoit la réalisation d’un établissement hôtelier de 578 lits et 63 chambres. D’un coût de quelque 1,3 milliard de dinars, sa réception est prévue pour l’année prochaine. Sur les lieux, le ministre Benmessaoud a donné une instruction pour faciliter les procédures administratives aux investisseurs dans le secteur du tourisme. La tournée du ministre s’est poursuivie à Melbou où il a inspecté les travaux de réalisation de la résidence touristique le Remora appartenant à Mouloud Ouazene. D’une capacité d’accueil de 374 lits, la structure hôtelière, dont l’ouverture est prévue pour l’année prochaine, a coûté 850 millions de dinars et générera quelque 250 postes d’emploi, indique-t-on. Après l’inauguration de l’hôtel Tababort d’une capacité d’accueil de 90 lits à Souk El-Tenine, le ministre du Tourisme s’est rendu à Aokas où il a visité la nouvelle plage autorisée à la baignade, Achrit.
Lors de sa virée dans cette station balnéaire, le ministre a été accueilli par des citoyens qui l’ont interpellé sur la menace qui pèse sur la bande boisée d’Aokas, où sont prévues plusieurs structures hôtelières dans le cadre du Calpiref. Ces derniers ont saisi l’occasion de cette visite pour réclamer l’annulation pure et simple des projets initiés par le très controversé ex-wali Ahmed Hamou Touhami, dans le cadre du Calpiref. Ensuite, la délégation officielle s’est dirigée vers la commune limitrophe de Tichy, où elle a inauguré la résidence touristique Mersel-Hocine de 104 lits et effectué une visite du projet en cours de réalisation de l’hôtel El-Moudayna de Mourad Djermani, d’une capacité d’accueil de 154 lits. Dans la même ville, M. Benmessaoud a eu droit à la présentation du projet de modernisation de l’hôtel Les Hammadites appartenant à l’Entreprise de gestion touristique de l’Est (EGTE). La visite du ministre s’est clôturée dans la ville de Béjaïa par la visite d’une exposition et une inspection des projets de réalisation de trois structures hôtelières. Il s’agit de l’hôtel Le Belvédère de 125 lits, de l’hôtel Azemour, au lieudit Les Oliviers, d’une capacité d’accueil de 200 lits et enfin celui de Yougarithene Palace, sis à la Brise de mer, d’une capacité de 252 lits.
H. KABIR
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Par Moncef Wafi
Djelfa ne décolère toujours pas, sa population continuant de protester contre l’absence de représentants du gouvernement à l’enterrement, mardi dernier, de l’une des figures nationales, le colonel Ahmed Bencherif.Ainsi, des milliers de personnes ont participé, hier, à une marche populaire, scandant des slogans hostiles au pouvoir. La foule a brandi des banderoles sur lesquelles il était, notamment, inscrit «Bencherif est plus grand que vous». Le cortège, qui a sillonné les rues de Djelfa, a voulu s’émanciper de toute tentative de récupération partisane ou associative rappelant le caractère «populaire» de la marche.
L’absence de hauts responsables de l’Etat aux funérailles d’Ahmed Bencherif, ancien patron de la Gendarmerie nationale, a provoqué la colère des Djelfaouis. L’affront est tel que pour exprimer leur colère face à ce manque de considération qualifié d’«impardonnable», les habitants de la région se mobilisent sur les réseaux sociaux et menacent même de boycotter les élections présidentielles de 2019. Pour les gens de la région, ce qui s’est passé le jour de l’enterrement de Bencherif est synonyme de «mépris» et de «marginalisation» envers la population des Ouled Naïl.
En guise de réparation, ils exigent la présence de hauts responsables à l’occasion du quarantième jour de sa disparition et de lui rendre hommage pour ses exploits et sa participation à l’édification de l’Etat algérien, après l’indépendance. Un communiqué des «notables et libres» de la wilaya, rendu public, samedi dernier, avait considéré l’absence d’officiels à l’enterrement du colonel comme un «affront» et une «hogra».
Pour rappel, deux jours après les obsèques, une délégation ministérielle, conduite par le ministre de l’Intérieur, Nourredine Bedoui, s’était rendue sur la tombe du défunt. La foule, visiblement très remontée contre le gouvernement, avait encerclé la délégation officielle, tout en scandant des slogans hostiles, compliquant les déplacements des ministres, même lors de leur sortie du cimetière. Ahmed Bencherif a été inhumé dans l’après-midi de mardi dernier, après la prière d’El Assar, à Hassi Bahbah, dans la wilaya de Djelfa. Selon sa dernière volonté, il a été enterré aux côtés de son père et de sa mère au cimetière de Ain Maabed. Issu d’une famille de notables de la grande tribu des Ouled Nail, Bencherif a eu droit à des obsèques à la mesure de sa notoriété. Le wali de la wilaya de Djelfa a dû écourter son congé annuel et a été contraint de reprendre du service pour organiser les obsèques du défunt. Ainsi, les autobus du transport universitaire de la wilaya ont été réquisitionnés pour assurer le transport des nombreuses personnes qui se sont déplacées des différentes communes de Djelfa pour assister à l’enterrement. La famille du défunt a également, préparé plus de 4.000 repas pour les personnes venues des différentes régions du pays présenter leurs condoléances à la famille Bencherif. Premier commandant de la Gendarmerie nationale de l’Algérie indépendante, Bencherif est décédé le 21 juillet, à Paris, à l’âge de 91 ans. Ancien colonel de l’ALN, il a été condamné à mort par l’armée coloniale. Après l’indépendance de l’Algérie, il a été ministre de l’Environnement.
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Par K. Assia
Lors d’une patrouille en mer, les gardes-côtes ont intercepté, hier matin, à 6 miles marins, au nord-ouest d’Arzew, un groupe de 13 candidats à l’émigration clandestine. Ces jeunes ont embarqué, à partir de la plage de Cap Carbon et avaient l’intention de rejoindre les côtes espagnoles, mais les gardes- côtes, à bord d’une vedette, ont avorté cette tentative d’émigration clandestine. Les jeunes ont été conduits au port d’Arzew et une enquête a été ouverte pour déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire.Les forces navales de la façade maritime ouest ont mis en échec depuis le lundi dernier, plusieurs tentatives d’émigration clandestine, à partir d’Oran, Mostaganem et Ghazaouet. Pas moins de 77 harraga’ ont été interceptés, depuis lundi à ce jour, à l’ouest du pays.
En début d’année, une commission présidée par le wali d’Oran et composée des services des gardes-côtes, de la gendarmerie et de la sûreté de la wilaya d’Oran, avait été installée afin de plancher sur le phénomène de l’émigration clandestine, étudier son évolution et dégager des solutions pour lutter contre ce fléau. Les services de sécurité dont les éléments du Groupement de la gendarmerie et la sûreté d’Oran ont, pour leur part, renforcé leur dispositif sur la terre ferme. Souvent, ces jeunes qui tentent l’aventure font appel à des réseaux d’intermédiaires qui leur procurent embarcation et carburant contre d’importantes sommes d’argent. A Oran, 8 réseaux de passeurs ont été démantelés par les services de la sûreté de la wilaya dont un à Sidi Lahouari.
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Par K. Assia
Une cinquantaine d’agents douaniers relevant des quatre inspections divisionnaires d’Oran port, Oran extérieur, d’Arzew et d’Ain Témouchent ont suivi, hier, une formation portant sur l’identification des fraudeurs autrement dit comment reconnaître toute infraction et procéder ainsi à des contrôles ciblés, lors du traitement des voyageurs.Ce stage de perfectionnement concerne les douaniers exerçant au service de la visite des voyageurs y compris celui des brigades. Trois thèmes ont été animés à l’occasion dont celui relatif à la communication présenté par la sous-directrice de l’informatique et de la communication. Le second thème porte sur le cadre législatif et réglementaire pour le traitement des voyageurs et a été animé par le sous-directeur du contentieux et du recouvrement, alors que la troisième communication a été consacrée aux techniques de renseignements douaniers animée par le chef de la cellule du renseignement douanier et de l’investigation. Le but de cette formation, initiée par la direction générale des Douanes algériennes est de permettre aux agents des douanes d’identifier l’infraction et le fraudeur surtout lors de la saison estivale où un couloir vert est mis à la disposition des voyageurs.
Certains n’hésitent pas à recourir, cependant, à ces mesures de facilitation pour introduire des produits prohibés ou autres ce qui explique les motivations de cette formation explique-t-on. Outre l’identification de la fraude, il s’agit aussi de maîtriser les textes de loi et aussi bien communiquer.
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Par Khaled Boumediene
Le littoral de la wilaya de Tlemcen (73 km) fait face actuellement à un rush sans précédent des centaines de familles venues des wilayas des Hauts plateaux et du grand sud du pays.Ce phénomène touche même les wilayas littorales avoisinantes d’Aïn Témouchent, Oran et Mostaganem, à cause de la vague de chaleur qui frappe cet été la partie sud du pays qui connait parfois des températures supérieures à 40°C. Elles ont même dépassé les 50 °C par endroits.
Fuyant ce climat étouffant et caniculaire, de nombreux citoyens d’Ouargla, Adrar, Tindouf, Tamanrasset, Timimoune, Béchar et d’El Bayadh, Ain Sefra, Naama et Mecheria ont pris d’assaut les plages de Marsa Ben M’hidi, Moscarda 1 et 2, Ain Adjroud, Sydna Youchaâ, Agla, Tafsout, Oued Abdellah, Bider, Ouled Benayad et même les plages de Sidi Maârouf, Bir El Malah et M’khelled non autorisées à la baignade pour y passer leurs vacances.
« Jamais une si importante masse de vacanciers des wilayas du grand Sud n’avait auparavant envahi les villes côtières et les plages surveillées et non surveillées de la wilaya», dit-on à la direction du tourisme de Tlemcen.
Ces familles du Sud logent dans des maisons privées, des hôtels, des pavillons, des chambres et même dans des garages loués à fort prix. Certaines familles ont même édifié, ces dernières années, leurs habitations sur des lots de terrain achetés chez des privés à Honaine, Marsa Ben M’hidi (Chaib Rasso), Ain Adjroud, Souk Tleta et Sidna Youchaa pour y passer leurs vacances au bord de la plage durant la saison estivale. D’autres jeunes passent leurs nuits à même leurs voitures garées dans les rues et boulevards.
Une grande partie de ces familles passent des séjours de 1 à 3 mois. «La chaleur de cette année je ne l’ai jamais vécue, et ce n’est pas pour rien que je suis ici moi et ma famille. Le quotidien est difficile pour les habitants du Sud en cette période de fortes chaleurs, ils souffrent jour et nuit. Là-bas, ce n’est pas comme ici, il y a la fraîcheur et le climat doux, il y a des pics de chaleur en pleine journée et les températures sont toujours élevées la nuit, et même les climatiseurs ne fonctionnent pas à cause de la chaleur. Adrar ma ville, par exemple, est une véritable fournaise, et ses habitants suffoquent, accablés par cette chaleur de l’été où il fait toujours aussi chaud en cette fin du mois de juillet.
On est comme dans une grosse marmite en train de cuire sans faire le moindre effort, et on n’a ni lieu aquatique, ni aucun espace de villégiature ou refuge pour échapper à la canicule », se lamente un enseignant-retraité de la ville d’Adrar rencontré à Honaine. Un autre habitant de Tindouf interrogé sur le prix de location de son appartement à Marsa Ben M’hidi, a indiqué à notre journal que « L’essentiel pour moi et ma famille est de fuir la fournaise et passer l’été à la fraicheur. D’ailleurs, tous les ans, je ramène ma famille ici à la plage de Port-Say que j’aime bien, car il y a beaucoup de possibilités pour louer un logis et puis elle est très animée la nuit, il y a une belle ambiance, la sécurité et toutes les commodités nécessaires aux estivants ». Pour joindre l’utile à l’agréable, ces familles du Sud se rendent durant leur séjour à la ville de Tlemcen pour visiter les sites et lieux historiques et le plateau de villégiature de Lalla Setti, et faire leurs emplettes au prestigieux espace commercial de la Kissaria jouxtant la Grande Mosquée du centre-ville où règne tout au long de la journée une activité commerciale intense avec prédominance d’un public féminin qui s’affaire dans les différents magasins de tissus, bijoux et objets artisanaux. Beaucoup de ces familles font aussi un détour vers les merveilleuses grottes de Beni-Add à Ain Fezza (20 km à l’Est de la ville des Zianides), pour admirer les splendides stalactites formées par dame nature depuis presque 65 000 ans.
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M. Nicéphore Dieudonné Soglo ne sera pas aux manifestations officielles de la fête du 1er août 2018. Selon le communiqué rendu public ce 28 juillet par l'ancien président de la République, cette absence est due à la santé de son épouse l'Honorable Rosine Vieyra Soglo, hospitalisée en France depuis quelques semaines. " Nicéphore Dieudonné Soglo informe que pour les mêmes raisons, il ne pourra honorer de sa présence les festivités de la cérémonie officielle du 1er août 2018, marquant la commémoration de la cinquante huit année de l'accession du Bénin à la souveraineté internationale", indique le communiqué. Par le même canal, il souhaite au peuple béninois et à ses chers compatriotes, une bonne fête de l'indépendance.
Il se pourrait que l'ancien président Boni Yayi aussi soit absent à la cérémonie, compte tenu du fait qu'il est sollicité par l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) pour superviser la présidentielle au Mali. A la tête de la délégation des observateurs de l'Uemoa, son absence serait aussi très remarquée à la fête de l'indépendance.
L'ancien maire de Cotonou, Léhady Soglo ne sera pas non plus de la partie. Exilé en France après sa révocation de son poste, le fils de l'ancien président de la République est recherché pour malversations et mal gouvernance.
G.A.
Par A. Mallem
La semaine passée, les habitants de la ville de Hamma Bouziane ont été confrontés à un manque d’eau potable suite à un problème de refoulement intervenu au niveau d’une conduite principale qui était bouchée.Selon les services de la Seaco qui ont été interrogés à ce sujet, le problème a été réglé mercredi dans la soirée par l’équipe technique de cette société. N’empêche que la ville enregistre toujours un déficit en la matière et un habitant de cette localité sur deux reçoit l’eau potable dans son robinet domestique, nous ont affirmé des citoyens de cette ville.
« Cela dure depuis presque 7 ans », nous a-t-on affirmé, en racontant que cette ville dispose de deux châteaux d’eau, l’un assez ancien qui continue toujours à approvisionner la ville, mais il ne suffit pas aux besoins de toute la population. « Alors que le nouvel ouvrage hydraulique, ont poursuivi nos interlocuteurs, a été construit dans le quartier des carrières de pierres et il n’a pas été réceptionné depuis l’année 2011 quand il fut achevé, soit 7 ans !», ont-ils affirmé. Selon eux, cette carence est due à la découverte, après coup, d’une malfaçon dans les vannes qui devaient prendre l’eau de ce château. Et depuis lors, il a été laissé à l’abandon.
Nos interlocuteurs se sont demandé pourquoi cette autre carence des gestionnaires des affaires de la cité qui les ont privés d’eau durant tout ce temps. Nous avons posé la même question au président de l’assemblée populaire communale de Hamma Bouziane, M. Abderrezak Filali, et celui-ci a répondu en affirmant que l’ouvrage était géré auparavant par le secteur de l’urbanisme et de la construction et ce secteur n’était pas arrivé à obtenir un financement pour ce projet. «Maintenant, a indiqué le maire, l’APC a décidé de prendre à son compte de terminer ce projet qui sera financé sur le budget communal. L’entreprise qui a été chargée de le terminer et de le rendre fonctionnel vient d’être installée». Aussi, ajoute le maire, «bientôt le problème du déficit en eau de la ville de Hamma Bouziane sera réglé».
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Par A. El Abci
Des dizaines d’habitants de la vieille ville (Souika, Rabein Echarif, Casbah), qui n’ont pas bénéficié de relogement et qui ont déposé des recours, se sont rassemblés hier devant le siège de la daïra pour réclamer l’affichage de la liste des cas recours ainsi que celle du recensement de 2011.Selon leur représentant, B. Fouad, qui est en même temps président de l’association « Ichrak el moustakbal », qui n’est pas encore agréée mais dont le dossier a été déposé, il s’agit de 300 cas de familles composées de célibataires de plus de 40 ans, de nouveaux mariés, d’oubliés de recensement, de femmes vivant seules etc., qui n’ont pas eu d’appartements et qui on fait des recours, comme cela leur a été demandé. Et de poursuivre que le problème qui se pose a trait à la liste du recensement de 2011, qui n’a jamais été affichée et qui est toujours tenue au «secret », dans les tiroirs, malgré le fait qu’elle soit à la base des attributions de logements. «C’est sur la base des données de la liste de recensement en question, que le travail de la daïra est mené en matière de distribution de logements, selon une déclaration du premier responsable de cette dernière, qui nous été faite auparavant», dira-t-il. Et de souligner que, toujours d’après ce responsable, tous les nouveaux mariés avant 2018 ont droit au relogement et le problème qui se pose pour eux ne consiste pas en l’année du mariage, mais juste dans le fait qu’ils figurent ou pas dans la liste de recensement de départ.
« Seule cette liste peut nous indiquer qui a droit et qui n’a pas droit au relogement parmi les 300 cas de familles qui ont déposé des recours, dont ce que l’on appelle les nouveaux mariés représentent la plus grosse partie avec près de 50 cas», dira-t-il encore.
Notre interlocuteur fera savoir également que le cas des attributions de 1.762 logements aux habitants de la vieille ville, demeure un gros point d’interrogation devant le refus persistant de l’affichage de la fameuse liste de recensement 2011.
En effet, notera-t-il, il est impossible de savoir sur quelle base ces attributions ont été effectuées et ce, s’il y a des intrus ou si au contraire elle est indemne de cas de Passe-droit.
En fin de matinée, le chef de daïra s’est montré disposé à recevoir les protestataires, sans cependant le secrétaire général de l’association, chose que les concernés ont refusé. Ils ont alors décidé de se disperser non sans promettre de revenir plus nombreux la prochaine fois.
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Par A.Boudrouma
A la cité Mohamed Bouchama, dans la partie Est des monts de Béni Malek, en cette période estivale, l’eau coule à flots Pas dans les robinets en tous cas ! Bien sûr que non, cela aurait été trop beau d’ailleurs, ici, comme dans d’autres cités certainement, les gens ont été beaucoup plus habitués à une distribution parcimonieuse de cette précieuse ressource. En effet, ces derniers temps tous les matins que Dieu fait, les habitants de cette partie de la ville pourtant très prisée n’en finissent pas de râler car confrontés au ruissellement incessant d’énormes quantités d’eau en provenance de canalisation d’AEP fuyardes situées à l’amont.’Dès qu’on ouvre les vannes pour alimenter en eau le quartier, c’est le cauchemar qui s’installe même au sein des foyers. On attendra ainsi de longues heures jusqu’à la fermeture de ces vannes et souvent l’eau s’écoule avec un grand débit n’épargnant rien sur son passage. Certains riverains qui nous ont contactés témoignent que cette situation qui dure pourtant depuis plus de deux mois n’interpelle pas grand monde. Ils ont soutenu « nous avons bien réclamé auprès des responsables de l’ADE à maintes reprises mais aucune mesure n’est venue concrétiser leurs vagues promesses sans lendemain ».
Sur le terrain, il est aisé de constater de visu, non seulement l’énorme gaspillage d’eau fournie à partir de la station de dessalement d’eau de mer mais aussi les dégâts occasionnés à la chaussée qui est devenue impraticable par endroits surtout à proximité de la polyclinique. Le comble c’est que des riverains se plaignent aussi des infiltrations plus ou moins importantes qui parviennent jusque chez eux occasionnant des dégâts à leurs habitations et « tout semble indiquer que la solution à ce problème n’est pas pour demain au vu de la fuite en avant adoptée par tous les responsables concernés contactés, à commencer par l’ADE ! ».
Selon les explications que l’on nous a fournies, les importantes fuites d’eau sont localisées au niveau de l’ancienne chambre de vannes située plus haut. Un des habitants a soutenu « certes, un projet de réalisation par l’ADE d’une nouvelle chambre de vannes a vu le jour, les travaux ont été entamés, l’ouvrage devait être d’ores et déjà terminé mais pour des raisons qu’on ignore il n’est pas encore prêt! ». En tous cas, affirme-t-on, les grosses quantités d’eau qui continuent à se déverser sont en train d’aggraver la situation.
Le problème a été largement relayé à travers les réseaux sociaux avec force détails et photos à l’appui. Et malgré cela, les citoyens ne désespèrent pas de voir une intervention énergique des autorités pour remettre les pendules à l’heure en mettant fin au gaspillage d’eau et à leur calvaire.
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Le secteur éducatif béninois souffre depuis quelques dizaines d'années des maux qui s'infectent de plus en plus. Alors que ces maux étaient imputables aux politiques, les acteurs même de l'éducation se révèlent incompétents.
Le système éducatif souffre de divers maux. Le plus connu est la baisse de niveau des apprenants. Une baisse imputée à la qualification des enseignants ayant à charge la formation des enfants. Si aujourd'hui l'ecole béninoise souffre de l'absence des anciens instituteurs, des cadres à compétences avérées, les politiques en sont les vrais auteurs.
Le manque criard d'instituteurs surtout dans les zones reculées a conduit les politiques à reverser sans condition dans le système éducatif près de 26 000 personnes sans qualification et sans formation de base en enseignement. Ce recrutement destiné à combler un grand déficit d'enseignants est la base même des problèmes du système éducatif national. Selon certaines indiscrétions, il fallait en réalité, un programme de reversement bien concu et pensé selon un échelonnement bien défini et qui devrait porter sur au plus 8 000 agents remplissant les conditions nécessaires pour la formation. Malheureusement, les politiques ont battu en brèche les propositions des spécialistes en optant pour la gouvernance de populisme et d'improvisation.
Résultat : 26.000 personnes dont la plupart sans qualification et sans vocation sont devenus enseignants par la force des choses.
Après des enquêtes sur le terrain, il s'est avéré que le reversement a été fait sur la base de copinage avec des frères, des sœurs, des beaux frères, des belles sœurs, des cousins, des tantes, des neveux, des oncles et d'autres parents qui n'ont pas le niveau et les qualifications requises pour former les enfants surtout au primaire. Autrefois quartier latin de l'Afrique, le Bénin fait partie aujourd'hui dans l'espace Uemoa, des pays ayant un système éducatif en défaillance.
Il est temps de repenser à cette situation qui n'honore guère l'école béninoise.
Une réalité
Les réformes en cours inscrites dans le programme d'actions du gouvernement tendent à corriger ce dysfonctionnement. Mais il est difficile d'y arriver sans la volonté des enseignants eux-mêmes. Il se remarque une fuite de responsabilité de la part de ces derniers, qui refusent de se faire évaluer pour bénéficier de diverses formations de qualification. Il est important de mettre les vacances à profit pour corriger certaines irrégularités du système qui handicapent la formation des enfants. Les apprenants ont droit à un enseignement de qualité et pour çà le gouvernement doit prendre ses responsabilités. Avec la situation que vit le Bénin avec le syndicalisme à outrance, il est difficile de mettre en exécution le plan de formation de mise à niveau des enseignants. Ce qui est sûr aujourd'hui, le problème de l'école ne relève plus seulement de la responsabilité des gouvernants mais aussi et surtout des enseignants qui sont devenus otages des syndicalistes.
G. A.