L’élection du nouveau président du Forum des chefs d’entreprise (FCE) sera reportée pour novembre prochain, sachant que ce dernier n’a toujours pas obtenu d’agrément pour se transformer en syndicat.
Selon des sources, les 22 membres sur 30 que compte le conseil exécutif du Forum, ayant participé il y a quatre jours à une réunion de travail, ont été frappés de stupéfaction en apprenant du patron du FCE, Ali Haddad qu’aucun agrément n’a été octroyé à cet organisme qui envisage de changer de statut et devenir un syndicat. La demande d’obtention d’agrément a été formulée voici huit mois.
Les membres attendent en effet leur agrément pour procéder à l’élection en novembre prochain du nouveau patron du Forum qui, rappelons-le, a vu le jour en 2015.
Il est utile de noter que le vote serait exclusivement réservé à seulement 110 membres sur un total de 1.500 membres affiliés au FCE, entre autres les délégués des wilayas, des membres du conseil exécutif et des représentants de “Jil’FCE”.
Une décision qui n’a pas manqué de susciter le courroux de certains hommes d’affaires, d’autant plus qu’il ait été décidé lors de l’assemblée générale tenue en janvier dernier la révision du règlement intérieur du Forum de sorte de verrouiller le jeu pour permettre à Ali Haddad d’être réélu sans difficulté.
Par ailleurs, le FCE a convoqué ses membres afin de s’acquitter des frais du renouvellement de leurs adhésions annuelles qui varient entre 20 et 100 millions de centimes, et c’en fonction du volume de l’entreprise et de son chiffre d’affaires, et entre 2 à 5 millions de centimes pour les membres de Jil’FCE.
Imène Kimouche / Traduit par: Moussa. K.
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L’ouverture de la cérémonie du festival du Rai de Sidi Bel Abbes a été perturbée par les manifestations des habitants de la ville. En effet ces derniers se sont déplacés vers la maison de la culture de la ville, pour marquer leur refus catégorique face au festival du Rai, ils se sont regroupés pour accomplir la prière du Maghreb.
Les services de sécurité ont empêché les manifestants de s’approcher de la salle réservée aux travaux d’ouverture de cet événement culturel qui a lieu chaque année. Selon des sources locales, de nombreux meneurs de cette action de protestation ont été arrêtés par les forces de l’ordre et conduits aux commissariats de la ville.
Ainsi les manifestants ont fini par se retirer des lieux. Vers 21h45, le public commençait arriverau festival.
Sur les réseaux sociaux, l’action a suscité des réactions divergentes. Certains soutiennent la tentative d’empêchement du festival du raï sous prétexte socioéconomique. D’autres internautes déplorent le recours à la violence et l’intimidation pour empêcher des Algériens de se rendre dans une salle de spectacles, selon ces derniers il s’agit d’une atteinte aux droits culturels des populations.
LDJ. Sarah
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Par Khelifa Litamine
Le Groupe mécanique AGM (Algerian Group of Mechanics) se lance dans l’exportation en réussissant à placer ses produits sur le marché Tunisien et Nigérien, alors que d’autres opérations d’exportations sont prévus vers l’Europe et l’Afrique en faisant appel au concours de ses partenaires.
La première opération d’exportation est destinée vers la Tunisie, avec une quantité de douze (12) tonnes de produits de fixation en boulonnerie de haute résistance utilisés dans les assemblages, produits fortement sollicités dans le secteur de la charpente métallique. Cette opération est réalisée grâce à sa filiale ORSIM a indiqué un communiqué du ministère de l’industrie et des mines.
S’agissant de la seconde opération d’exportation vers le Nigéria, le GAM a pu placer des moissonneuses batteuses grâce au concours de son partenaire finlandais SAMPO ROSENLEW, une opération qui est effectué par sa filiale SAMPO Algérie, avec le
Par ailleurs, le groupe public AGM devrait concrétiser avant la fin de l’année en cours, d’autres opérations portant sur l’exportation avec le concours du partenaire LIEBHERR qui est prêt à recevoir sur ses usines en Europe des organes mécano soudés très complexe et de forte valeur ajoutée destinés au travaux publics ( pelles et bulldozers).
Toutefois, le communiqué précise que, le groupe prévoit l’exportation avec le concours du partenaire espagnols EUROPACTOLR d’engins de compactage 12 à 20 tonnes destinés à des pays africains.
Pour rappel, le groupe GAM a pu réaliser durant l’année 2017, un chiffre d’affaires de 30 milliards de dinars pour 2018, et le groupe table sur une progression de 67% de son chiffre d’affaires passant à environs 50 milliards de dinars en cela après le règlement de problèmes lié au dispositif de soutien aux agriculteurs acquéreurs de matériel agricoles et aux mesures prises par le groupe en 2017, notamment l’opération de redéploiement d’activité de certaines filiales et le développement de certains produits.
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Par Arezki Benali
Un prolongement des délais de paiement au profit des entreprises algériennes par les fournisseurs étrangers, permettrait à l’Algérie de gagner près de 5 milliards de Dollars de BFR (besoin de fond de roulement) en 2018, prévoit une étude du leader mondial de l’assurance-crédit «Euler Hermes», publiée le 31 juillet dernier.
Dans son étude intitulée «Let Africa enter its belle époque» (laissons l’Afrique entrer dans sa belle époque), Euler Hermes a plaidé pour un allongement des délais de paiement en Afrique au profit des entreprises africaines, ce qui boosterait la croissance économique du continent.
«Le potentiel économique de l’Afrique en tant que marché est incontestable et présente un avenir encore plus attrayant. Il y a un besoin de financement qui est élevé, en particulier dans le domaine des infrastructures. Mais le développement est jusqu’ici plutôt lent», relève-t-on dans l’étude.
A cet effet, l’Assureur-crédit a indiqué que «de nouveaux instruments de financement supplémentaires pourraient considérablement développer le potentiel économique». Ainsi, il est proposé aux fournisseurs des pays africains de prolonger d’un mois les délais de paiement, au lieu d’exiger les paiements à comptant ou à l’avance, ce qui permettrait la libération de 33.5 milliards de Dollars de BFR.
«Si les fournisseurs étrangers de biens et services accordaient un délai de paiement de 30 jours aux entreprises africaines, plutôt que de leur demander un paiement au comptant ou en avance… cela libérerait 33,5 Mds USD de BFR additionnel pour les entreprises du continent africain en 2018. Un excédent qui pourrait par exemple être utilisé à des fins d’accroissement de productivité», estime Euler Hermes dans son étude.
64% des importations africaines sont payées à l’avance
En 2015, le leader mondial de l’assurance-crédit estimait que l’octroi d’un délai de paiement de 30 jours par les fournisseurs étrangers aux entreprises africaines libérerait 40 Mds USD de BFR. Depuis, la donne a changé : «un choc de matières premières a touché les pays africains riches en ressources, affectant leurs revenus liés aux exportations et réduisant leur capacité à financer leurs importations. Une situation qui a conduit à une réduction de -22% des importations africaines en valeur, de 800 Mds USD en 2014 à 623 Mds USD en 2016», rappelle Euler Hermes.
«En prenant en compte cette nouvelle situation commerciale, notre estimation passe à 33,5 Mds USD de BFR additionnel généré pour les entreprises africaines. Cette révision à la baisse résulte d’une réduction des importations africaines et d’une contraction des délais de paiement accordés par les fournisseurs étrangers (64% des importations africaines sont payées en avance) », explique Ludovic Subran, Chef économiste d’Euler Hermes, cité dans le docuement.
Pour les années à venir, Euler Hermes prévoit une croissance annuelle moyenne des importations africaines de +8%. «Si un délai de paiement de 30 jours était accordé aux entreprises africaines sur leurs importations, le BFR additionnel généré serait alors de 45 Mds USD en 2020. Le développement parallèle du financement commercial, facteur clé de confiance entre les agents économiques, est essentiel pour que le continent africain saisisse cette opportunité», lit-on dans l’étude.
Selon la même source, les montants qui seraient potentiellement libérés en cas de meilleures conditions de paiement octroyées aux entreprises africaines sont non-négligeables, et plus particulièrement pour certains pays. «Pour les pays exportateurs de pétrole (Algérie, Nigéria, Angola, Libye), un allongement des délais de paiement de 30 jours libérerait 14 Mds USD de BFR supplémentaire en 2018. L’Algérie gagnerait 5 Mds USD de BFR, soit 3% de son PIB, et la République du Congo 0,9 Mds USD, soit 11% de son PIB», précise le même document.
La moyenne mondiale de délai de paiement est de 66 jours
L’étude souligne que, la moyenne mondiale de délai de paiement est de 66 jours. «Appliqué, moins de la moitié pour l’Afrique serait suffisant pour provoquer un boom.», estime l’assureur-crédit.
Il souligne également que «les grandes firmes sont celles qui font le plus de retard pour payer leurs factures, alors que les entreprises africaines sont pressées de payer avant même de recevoir la marchandise. Plusieurs cas sont cités sur les délais de paiement sont très longs. En Chine 92 jours, en Grèce 89 jours, en Turquie et en Italie 83 jours chacun. «Les grands acteurs utilisent souvent leur position sur le marché et sont généralement des payeurs en retard, les petits n’ont parfois aucune autre option pour différer les paiements», note l’étude.
La même étude relève qu’en Afrique, si les entreprises étatiques peuvent différer leurs paiements, d’autres n’ont d’autre choix que de payer en espèces.
Elle estime que «les instruments traditionnels de financement, tels que le financement de la dette, le crédit ou l’investissement direct étranger, continueront à être une partie essentielle du financement en Afrique. Le paiement mobile via le Smartphone est également un pilier important du financement, mais pour les entreprises, les conditions de paiement prolongées, en particulier, offrent un énorme potentiel de croissance».
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Après la signature des contrats dans le cadre du projet Asphaltage, les sites de Cotonou ont été officiellement remis, ce jeudi 02 Août 2018, aux entreprises adjudicataires. La cérémonie s'est déroulée dans la salle de conférence de la Mairie de Cotonou en présence du Ministre du Cadre de Vie et du Développement José Didier Tonato, du Maire de la ville de Cotonou Isidore Gnonlonfoun et des partenaires techniques et financiers.
Le projet Asphaltage inscrit dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG), est arrivé à la phase pratique. Les différentes entreprises en charge des travaux sont entrées en possession des sites devant servir à la réalisation dudit projet.
Le Ministre du Cadre de Vie et du Développement a remercié tout le conseil municipal, les entreprises adjudicataires et tous ceux qui ont contribué à la mise en œuvre du projet. Le ministre attend des entreprises la qualité dans les travaux, le respect des engagements en termes de délai, une démarche inclusive en associant des collectivités locales et les communautés, une approche de développement des emplois. Pour lui, les projets ne sont pas faits seulement pour réaliser des infrastructures, ils doivent contribuer à la création des emplois, à l'amélioration des conditions de vie des populations. « Je souhaite que tout ça se passe vraiment dans la bonne ambiance et que les engagements des uns et des autres soient respectés et qu'il n'y ait pas du tout dérapage en matière du planning, du chronogramme du chantier », a-t-il déclaré.
« C'est un évènement inédit parce que ça survient au lendemain de la fête du 1er Août, marquant la 58e anniversaire (...). Depuis l'année 1960, c'est la première fois que nous notons un projet d'une telle envergure dans la ville de Cotonou », a souligné le maire Isidore Gnonlonfoun. « Il a suffi de 2 ans pour que toutes les procédures aboutissent et que le projet devienne une réalité aujourd'hui », a-t-il- ajouté. Ce projet en ce qui concerne la ville de Cotonou à consister à la mobilisation de près de 300 milliards de FCFA. Sur le plan national, explique le maire, le pays bénéficie de 2646 Kilomètres dont 235 kilomètres pour la seule ville de Cotonou. Sur l'ensemble du projet, Cotonou est inscrit à la première place et consomme, a elle seule 40% du financement global. Il a exprimé toute sa reconnaissance au ministère du cadre de vie et à tout le gouvernement du Président Patrice Talon.
Le maire a profité de l'occasion pour rappeler les autres projets qui sont prévus au profit de la ville de Cotonou. Il s'agit entre autres du projet d'aménagement du contournement Nord de Cotonou, de modernisation de la gestion des déchets solides ménagers, la construction de 21 marchés secondaires de quartiers et celui d'assainissement pluvial de la ville de Cotonou.
Les sites visitées
04 points d'arrêts ont été effectués par les autorités concernant cette phase de remise de sites. Ces points d'arrêts tiennent compte des rues primaires, secondaires et tertiaires, de la répartition spatiale Cotonou ouest et Cotonou Est et de tous les lots. Il s'agit de 4 lots dont le lot 1a, lot2a, lot6a et lot3a. Le premier arrêt a été fait dans une rue de la pharmacie Saint Martin à Akpakpa qui fait partir du lot 1a de l'entreprise HNRB. Le second prend en compte une rue de la Pharmacie Concorde toujours à Akpakpa qui est une composante du lot 2a de l'entreprise SINOHYDRO.
Il y a aussi un site vers le Ministère de l'agriculture de l'élevage et de la perche, où trois rues font partie du lot 6a de l'entreprise SATOM SOGEA.
Sans oublier deux rues du quartier Akogbato, au CEG de l'entente ; lot 3a de l'entreprise SINOHYDRO.
Le « Projet Asphaltage » est à sa première phase et prend en compte les villes de Cotonou, Parakou, Porto-Novo, Abomey-Calavi, Sèmè-Kpodji, Abomey, Bohicon, Lokossa et Natitingou. Il vise à assainir le cadre de vie à travers le bitumage et le pavage des rues, la construction d'ouvrages d'assainissement et l'aménagement urbain.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Par Khelifa Litamine
Fimer, le géant mondial dans la production électrique et d’onduleurs pour systèmes photovoltaïques à grande échelle et des produits de soudure industriels, a signé un accord avec le groupe public national Elec El Djazair pour la construction en Algérie de systèmes photovoltaïques.
Le Protocole d’Accord entre la société italienne et le groupe industriel algérien « prévoit un programme de collaboration structuré, qui comprend la production et la mise en service de la centrale électrique Inverter pour la mise en œuvre du programme décennal de développement de l’énergie solaire lancé par gouvernement en mars dernier » indique un communiqué de Fimer, sans donné le montant du contrat.
Le partenariat avec Fimer fait partie du plan national du développement des énergies renouvelables, qui prévoit l’installation de 22 000 MW dans les 10-12 prochaines années, dont 13 500 MW de solaire photovoltaïque, pour lesquels une première étape de 4000 MW sera lancée dans les prochaines années avec un investissement de 4-5 milliards de dollars.
Selon, Ambrogio Carzaniga, président de Fimer, cet accord permettra à « notre groupe de devenir un leader de référence pour l’ensemble du programme d’énergie solaire en Algérie ». En effet, Fimer considère l’accord conclu avec Elec El Djazair comme une étape très importante pour accroître son activité en Afrique du Nord et dans le reste du continent, où il est déjà présent avec ses propres produits et / ou sociétés indirectement contrôlés également en Egypte, Zambie, Congo Brazzaville.
Pour rappel, Elec El Djazair est un groupe industriel entièrement contrôlé par l’Etat, qui regroupe, 19 filiales et 05 entreprises en participation minoritaire, spécialisées dans la production et la commercialisation de produits électroniques, électrodomestiques, électriques et de télécommunication, et dotée d’un réseau commercial couvrant une large partie du territoire national.
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Par Arezki Benali
Le Syndicat national des agences de voyages (SNAV), a dénoncé, ce mercredi 01 août 2018, l’acharnement de certains médias contre la destination Tunisie, qu’il a qualifié de campagne «insidieuse, inexplicable et honteuse».
«Depuis quelques jours, une campagne insidieuse, inexplicable et honteuse de certains médias, 2 ou 3, s’acharnement contre la destination Tunisie», a dénoncé le SNAV, dans un communiqué, signé par son président et expert en tourisme M. Said Boukhelifa.
Dans le communiqué publié aujourd’hui, le Syndicat des agences de voyages a rappelé que la Tunisie est une «terre hospitalière depuis notre révolution, vis à vis des algériens, qui sont toujours bien accueillis dans la rue et dans les hôtels tunisiens».
Selon le SNAV, les inconvénients qui surviennent sont provoqués par l’amateurisme et l’incompétence de certains opérateurs du tourisme algériens. «Il y’a, certes, des inconvénients mais provoqués de notre côté, par des pseudos agences de voyage, des bureaux d’affaire, des agences de communication et d’évènementiel, qui faute de professionnalisme criard, de compétences avérées, se complaisent à envoyer des nationaux, sans réservation et confirmation hôtelière écrite. Ils les attirent par des tarifs très bas défiant toute concurrence «loyale». En contrepartie, malheureusement nos pauvres compatriotes reçoivent logiquement à l’arrivée des prestations de bas de gamme, inacceptables .Et c’est toujours la faute à ces agents de voyages véreux, sans scrupules, qui doivent être annihilés et pénalisés», a dénoncé encore le SNAV.
«Le SNAV Algérie condamne fermement ces agissements néfastes qui portent des préjudices à nos concitoyens et à notre profession, il se démarque entièrement», a écrit le Syndicat dans son communiqué.
Le SNAV a ajouté «quant aux soit disant algériens qui sont mal reçus ou mal considérés dans les hôtels tunisiens, d’abord ils représentent 1% de ma masse, et c’est toujours de leur faute, de leur comportement. Les algériens, corrects plus nombreux, sont bien reçus et pris en charge. Eux-mêmes déplorent ce comportement indisciplinés des nôtres, de visu et in situ, dans les hôtels tunisiens».
Par ailleurs, a précisé le Syndicat «des nationaux ont des problèmes en Turquie et en Egypte à cause de ces pseudos agences de voyage ou bureaux d’affaires».
Le SNAV a illustré l’amateurisme des agences de voyages algériennes en rappelant un fait réel qui s’était déroulé fin 2017. «Et il faut bien souligner cette nouvelle authentique et accablante: Une agence de voyage algéroise, pour les fêtes de fin d’année 2017, envoya par bus sur Timimoune (1240KM au Sud -ouest d’Alger, une galère), un groupe de 40 nationaux composé essentiellement de femmes. Point de réservation à l’arrivée. Tout était complet, hôtels et campings sahariens. Tenez-vous bien, les femmes furent secourues par la protection civile qui les a hébergé chez elle, sur des lits de camp, quelques hommes faute de places, furent logés dans des cellules libres de la prison locale. Donc, le mal est en nous, nettoyons les écuries d’Augias d’abord, car le dicton chinois dit «Il ne faut pas montrer les fautes d’autrui avec un doigt sale!»
Le SNAV a informé dans son communiqué qu’il «saisira le ministère du tourisme pour une table ronde éradicatrice de ces fléaux qui ont tendance à enfler ces deux derniers étés».
Le Syndicat a conclu son communiqué en indiquant que «le nouveau SNAV, c’est le professionnalisme, l’éthique, le respect déontologique, le dévouement, pour la protection des intérêts de nos clients, de la corporation, et de la destination Algérie».
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Une nouvelle tournure dans le contentieux qui oppose la direction générale des impôts et les Sociétés Cajaf Comon et JLR représentés par Sébastien Ajavon. C'est suite à trois recours formulés par le Directeur général des Impôts contre les mis en cause.
Par décision DCC18-157 du 31 juillet 2018, la Cour constitutionnelle, après avoir statué sur les différentes requêtes du directeur général des impôts, déclare ne pouvoir statuer en l'état sur la situation.
Dans ses recours, le directeur général des impôts demande que la Cour déclare contraire à la constitution, le comportement et les actes de Sébastien Ajavon et consorts, constitutives de fraudes fiscales et tendant non seulement à ne pas remplir les obligations civiques et professionnelles et surtout à ne pas s'acquitter de leurs obligations fiscales.
Selon les sages de la Cour, les arguments apportés par la partie adverse n'ont pas suffit pour statuer.
La direction générale des impôts suite à une inspection à la comptabilité générale des sociétés Comon Sa, JLR et autres, a établi une proposition de redressement fiscal qui sera par la suite confirmée. Malheureusement les responsables de la société au lieu de s'acquitter de leur dette ont préféré formuler un recours contre la confirmation du redressement fiscal.
Pour le directeur général des impôts, il y a violation des articles 26, 33 et 34 de la Cour qui impose à tous et sans distinction aucune, le respect général du bien commun et de l'ordre juridique ainsi que des obligations spécifiques dont celles consistant pour le citoyen à s'acquitter de ses contributions fiscales.
Le président de la Cour estime qu'en à l'absence d'une exécution volontaire, le respect attendu du citoyen par rapport aux articles visés ne saurait être apprécié et sanctionné que lorsqu'il lui en aura été imposé par une décision définitive et exécutoire par les juridictions compétentes. Considérant donc qu'une décision définitive et exécutoire n'a pas été imposée aux mis en cause, la Cour déclare ne pouvoir statuer en l'état.
G.A.
Par Mohamed BOUFATAH
«L’activité commerciale a enregistré une baisse au premier trimestre 2018 chez les détaillants et les grossistes.»
Il ressort d’un sondage mené par l’Office national des statistiques(ONS) que l’activité commerciale a enregistré une baisse au premier trimestre 2018 chez les détaillants et les grossistes. Dans cette enquête-sondage, «cette baisse est signalée particulièrement par les commerçants des machines et matériels d’équipement ainsi que ceux de la droguerie, quincaillerie, appareils électroménagers et parfumeries (Dqaemp)». L’enquête fait ressortir également que les prix d’acquisition des produits sont jugés «plus élevés» par près de 60% des grossistes et plus de 20% des détaillants. Les plus touchés sont ceux de l’agroalimentaire, de la matière première et des demi-produits, et ceux des machines et du matériel d’équipement. Par contre, le reste des commerçants a jugé les prix d’acquisition «plus stables».La plupart des commerçants sondés se plaignent «de la lenteur des formalités d’acquisition de marchandises et des délais d’approvisionnement».
Ainsi, plus de 69% des grossistes et près de 18% de détaillants concernés déclarent avoir enregistré des ruptures de stocks de produits, sachant que les plus touchés sont ceux des machines et du matériel d’équipement et ceux de la Dqaemp. Aussi, près de 41% des grossistes et 17% des détaillants se sont approvisionnés auprès du secteur privé uniquement, essentiellement ceux de la matière première, des textiles et de la Dqaemp. Par ailleurs, «près de 57% de ces grossistes et plus de 75% de ces détaillants se sont approvisionnés auprès du secteur public et privé à la fois, particulièrement ceux de l’agroalimentaire, des combustibles et lubrifiants, et des machines et matériel d’équipement».
La plupart des grossistes et plus de 87% de détaillants enquêtés achètent leurs marchandises en première main. Le reste les achète en deuxième ou en troisième main, notamment ceux des textiles et ceux du commerce multiple.
De plus, «le taux de satisfaction des commandes en produits est supérieur à 50% par rapport aux besoins exprimés, selon l’opinion de plus de 67% de grossistes et de près de 64% des détaillants, notamment ceux de l’agroalimentaire, des combustibles et lubrifiants et de la matière première et demi-produits». En outre, la plupart des commerçants, grossistes et détaillants sondés, sont «satisfaits» de la qualité et du conditionnement du produit, précise l’ONS. Selon l’opinion des grossistes et détaillants enquêtés, la demande en produits persiste dans la tendance baissière au premier trimestre 2018. Cette baisse concerne beaucoup plus les industries agroalimentaires, la Dqaemp et les machines et le matériel d’équipement. Concernant l’état de la trésorerie, il est jugé «bon» selon plus de 23% des grossistes, particulièrement ceux de la matière première et des demi-produits.
Toutefois, il reste «moyen» selon près de 48% de grossistes et plus de 91% des détaillants enquêtés. Près de 30% des grossistes et plus de 10% des détaillants ont recouru à des crédits bancaires, sachant que près de 63% des grossistes et 93% des détaillants n’ont pas eu de difficultés à les contracter. Sur un autre plan, plus de 91% des grossistes et des détaillants disposent de leurs propres moyens de transport et la majorité n’a pas rencontré de difficultés de transport durant le 1er trimestre 2018.
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Par Walid Aït Saïd
Nous avons décidé de nous rendre au pays du Jasmin pour voir comment les Algériens étaient accueillis en Tunisie. C’est une véritable aventure, pleine de hauts et de bas, que nous avons vécue et que nous vous racontons dans ce reportage. Appréciez plutôt…
Les Algériens sont-ils devenus indésirables en Tunisie? C’est la question concernant plus de 2 millions de… touristes. En effet, nos compatriotes qui ont pris l’habitude d’«envahir» chaque été le voisin de l’Est s’inquiètent des informations qui circulent concernant le traitement que les hôteliers et les autorités tunisiennes leur réservent. Nous avons alors décidé de nous rendre au pays du Jasmin pour mener notre petite enquête. C’est en voiture, pour suivre le circuit d’un touriste lambda, que nous traversons la frontière. Après plus de huit heures de route sur une autoroute Est-Ouest pas encore terminée, qu’on arrive aux frontières algéro-tunisiennes. On appréhende cette fatidique étape et les heures d’attente qui vont avec! Mais première surprise, le poste frontalier d’Oum T’boul est presque vide. On y trouve une dizaine de personnes seulement en cette chaude matinée de juillet (10 h du matin, Ndlr) alors que l’année dernière à la même période et à la même heure, c’était l’enfer. Que se passe-t-il? «En fait, il y a les mesures prises par les douanes et la police des frontières pour que le passage des voyageurs soit rapide. Mais pas seulement! L’affluence des touristes algériens n’est pas aussi importante que les années précédentes», nous confie, Laïd, un chauffeur de taxi clandestin qui fait le transport entre Annaba et toutes les villes tunisiennes. «D’habitude, à cette période, c’est tous les jours que je traverse les frontières. Cette année, quand j’ai une course par semaine, je suis heureux», ajoute ce très sympathique quinquagénaire. Selon lui, il y a donc une baisse de l’affluence de nos touristes qui s’explique par beaucoup de facteurs. «D’abord, par la crise et la cherté de la vie. On n’a plus le même pouvoir d’achat que d’habitude, mais il y a aussi les histoires du mauvais accueil réservé aux Algériens qui sont relayés sur les réseaux sociaux», a-t-il souligné en refusant d’affirmer ou d’infirmer ces histoires. «Ce sera à vous de juger», a-t-il rétorqué. Après une dizaine de minutes, le «pafiste» crie notre nom et nous remet le passeport avec un large sourire et une gentillesse qui nous laissent bouche bée. C’est de même avec la sympathique douanière qui est tout aussi rapide et agréable. Côté tunisien, c’est presque pareil, mis à part avec l’un des policiers qui tentent de nous intimider avant que son supérieur n’intervienne et s’excuse. Le reste se passe sans encombre, l’enfer des douanes n’a finalement pas eu lieu…
La PAF, c’est presque parfait…
C’est bon, on foule enfin le sol tunisien! Ce que les vendeurs de puces téléphoniques nous le font bien comprendre. À la frontière, les opérateurs mobiles activant en Tunisie y ont installé des kiosques pour vendre leurs puces. Des jeunes sont chargés de les «fourguer» coûte que coûte. Ils n’hésitent pas alors à s’insulter entre eux, voire se battre pour un client. Une triste image qui montre la misère de ces pauvres jeunes qui n’ont pas d’autres ressources. Certains d’entre eux tentent même de vous arnaquer. C’est le cas d’une employée de la boutique Ooredoo Tunisie des frontières et son responsable qui ont tenu des propos indignes de représentants d’une entreprise internationale comme cet opérateur mobile. D’autres touristes algériens passés après nous, ont subi le même sort! Près d’une heure est perdue, mais surtout on est «cueillis» à froid dans un pays où l’on est censé venir passer des vacances.
Les appréhensions d’être devenus des «persona non grata» remontent à la surface! Ça s’annonce bien… On essaye de se calmer avec un bon pique-nique à Tabarka sur les magnifiques aiguilles, d’où l’on contemple la mer. Après une petite sieste, et un repos bien mérité, on est prêt à continuer notre aventure, se disant que c’était juste un petit couac comme il en arrive dans n’importe quel voyage. C’est les vacances, l’optimisme est de rigueur!
Les intimidations des policiers et des videurs!
La première étape de notre voyage commence à Tunis. Le groupe est partagé en deux, un au niveau de Aïn Zaghouan et l’autre au niveau de Gammarth, plus exactement à l’hôtel Phebus. Ce dernier est considéré comme le QG. Des allers-retours sont faits entre les deux quartiers de la banlieue tunisoise. Et il ne se passe pas un jour sans que l’on ne se fasse pas arrêter par la police. Quand c’est au niveau de la zone touristique de Gammarth où à la Marsa, ce sont des petits contrôles de routine avec des policiers très «pros». Aucun dépassement n’est enregistré. Ce n’est malheureusement pas le cas dans le centre ou au niveau des quartiers d’habitations tels que Ariana ou Aïn Zaghouan.
Les policiers font carrément dans la menace! Ils usent de propos très «limites», avant de tenter de vous «soutirer» de l’argent. Ils changent de discours et de comportement dès que l’on se présente comme journaliste, et partent illico presto. Mais quelle aurait été leur réaction si c’était des jeunes sans défense?
La question mérite d’être posée surtout que la police tunisienne était connue pour son respect envers tout ce qui est algérien. Mais cela semble avoir changé. Bien évidemment, il ne faut pas généraliser. Tout comme avec les chauffeurs de taxi où l’on a eu droit à des escrocs qui vous font le tour de la ville, ou d’autres qui ont carrément «bidouillé» leurs compteurs devenus plus rapides que Usain Bolt. Cependant, on a eu en parallèle des chauffeurs de taxis d’une gentillesse incomparable. Comme c’est le cas de ce sexagénaire qui s’est proposé, à 4h du matin, de nous prendre à six dans sa petite voiture sans aucun frais supplémentaire. «Montez tous les six, serrez-vous. Vous n’allez pas rester attendre un autre taxi sur cet axe à grande vitesse. Vous risquez de vous faire agresser, je préfère que l’on m’enlève mon permis de conduire que d’avoir votre agression sur la conscience», a-t-il poliment insisté. Mieux encore, il a refusé le pourboire devenu presque obligatoire en Tunisie.
Ces anges tombés du ciel
Dans ce sens, le videur du club «Sunset Beach de Gammarth à l’hôtel Phebus» nous a agressés à cause de notre refus de lui donner un pourboire. Il nous a attendus à la sortie, avant de nous insulter et essayer de nous frapper. Le pire a été évité grace à l’intervention de ses collègues qui ont calmé les esprits. On a essayé de déposer plainte, mais la police nous a fait traîner d’un commissariat à l’autre, avant de baisser les bras. Car, on s’est finalement retrouvé perdu dans un quartier que l’on connaissait pas, en pleine nuit à attendre un éventuel taxi. Cela nous a permis de rencontrer une famille tunisienne qui, comme notre ami chauffeur de taxi, vous fait oublier tous les petits tracas que l’on a eus jusque-là! Ce sont des anges tombés du ciel à 4h du matin, ayant entendu du bruit ils sortent et trouvent six Algériens dans leur quartier. Ils nous demandent ce qui se passe, on leur explique. Ils nous ramènent de suite des rafraîchissements et du café avant de nous inviter à passer la nuit chez eux. Voyant notre hésitation, ils nous appellent un taxi et se proposent même de nous le payer. «Marhbine (bienvenue, Ndlr) nos frères algériens. Voilà notre numéro de téléphone, si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas, et ce, à n’importe quelle heure…», ont-ils insisté avec une hospitalité inégalée. À Hammamet, où l’on a passé quelques jours c’est le même constat. On trouve certains énergumènes qui font dans la provocation de tout ce qui est algérien, mais la grande partie des autres Tunisiens fait preuve de fraternité. Il faut aussi dire que l’Algérien est un touriste très difficile. Certains vont en Tunisie, où ils font preuve d’un incivisme des plus primitifs. Cette minorité salit l’image des Algériens ce qui entraîne certaines réactions négatives. «Vous nous agressez, on vous agresse…», a résumé une jeune Tunisienne. En fait, notre voyage nous a permis de voir un beau pays, très ouvert d’esprit. Néanmoins, avec les Algériens ils ont un comportement à la Docteur Jekyll et M. Hyde…
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Par Abdelhak Benelhadj
Face à un manque de main-d’œuvre de plus en plus criant, Varsovie se résout à faire venir ses travailleurs étrangers du très lointain archipel des Philippines. C’est ce qu’a indiqué samedi dernier le ministère polonais du Travail.«Nous sommes sur la bonne voie pour conclure un accord. J’espère qu’à l’automne nous arriverons à signer au moins un accord préliminaire» avec les autorités philippines, a déclaré Stanislaw Szwed, le vice-ministre du Travail, précisant que Varsovie attendait des propositions de Manille.
«La Pologne a été choisie (par les Philippines) parce que notre pays leur est culturellement proche, notamment à cause de la confession catholique», a-t-il souligné. Les travailleurs philippins qualifiés sont destinés à combler les déficits dans les secteurs numérique, médical et du BTP. (cf. Un article d’Euractiv Pologne.)[1]
Pourquoi cela ? Comment cela se peut-il ?
Depuis son admission au sein de l’Union européenne au début des années 2000, l’économie polonaise rattrape rapidement son retard sur les autres pays européens de l’Ouest. La dynamique interne est vigoureusement stimulée, comme dans les autres pays récemment admis dans l’UE, par des flux de capitaux incessants venus des autres pays.
Les investissements européens sont en croissance rapide, à l’initiative des industriels, allemands notamment. Pour une part, l’Allemagne est à l’origine de l’entrée des ex-PECO (Pays de l’Europe centrale et orientale) dans l’UE, dès 2002.
Ces pays cumulent deux avantages comparatifs précieux : une haute qualification de leur main d’oeuvre et des coûts sociaux relativement faibles, auxquels s’ajoute la proximité géographique et culturelle.
Mieux que des pays émergents à faibles coûts au sein même de l’Union. Ce qui explique l’implantation des unités sous-traitantes venues de l’Ouest et même de plus loin.
Pour accompagner les investissements ouest-européens, un soutien fort est venu de trois Fonds structurels : le Fonds européen de développement régional (FEDER), le Fonds social européen (FSE) et le Fonds de cohésion.
Mieux : la nouvelle politique migratoire polonaise prévoit un budget d’environ 3 milliards de zlotys (75 millions d’euros) jusqu’en 2025, dont plus de la moitié viendra du budget de l’Union européenne.
Toutefois, en faisant le choix de l’« élargissement » plutôt que celui de l’« approfondissement », l’économie de l’Union a été profondément ébranlée.
Les Traités (de Maastricht à Lisbonne) ont harmonisé bien des domaines mais se sont soigneusement gardés de toucher aux domaines fiscal, social et environnemental laissés ouverts à la concurrence interne. La « Directive Bolkestein » (1996, revue en 2016) ou « Directive services », plus connue sous l’histoire du « plombier polonais », en a témoigné.
Ce qui donne de l’Europe une image cocasse : d’un côté on favorise les équilibres entre les pays et les régions, sur financements publics, et, de l’autre, on ruine les économies publiques par une compétition et une déréglementation acharnées profitables aux agents marchands.
Le vieil adage : la collectivisation des pertes et des déficits et la privatisation des profits.
Cela ne va pas sans inconvénients.
1.- L’économie polonaise connaît un taux de chômage relativement faible de 5,9%, son taux le plus bas depuis 28 ans. Et cela malgré les flux venus de pays plus « sous-développés » : l’Arménie, la Biélorussie, la Géorgie, la Moldavie, la Russie et l’Ukraine.
Selon les estimations de la banque centrale polonaise, un million d’Ukrainiens travaillent actuellement en Pologne et ce chiffre augmentera de 200 000 à 300 000 au cours des prochaines années.
D’après le ministère du Travail, la Pologne a délivré l’an dernier aux étrangers plus de 235 000 permis de travail. Les Ukrainiens sont les plus nombreux, avec 192 547 permis, les Biélorusses suivent loin derrière, avec 10 518 autorisations. Le troisième groupe national est constitué par 7 075 Népalais. Mais les Ukrainiens sont aussi très convoités par la République tchèque qui a doublé le plafond de permis de travail, selon Euractiv.
La Roumanie et la Bulgarie de leur côté, gagnées par les joies de la « liberté » retrouvée, se vident de leurs meilleures compétences qui filent loin vers l’Ouest, voire vers le « far west ». Corruption, insécurité, dégradation des conditions économiques et sociales désormais « décollectivisées » inspirent aux Roumains et aux Bulgares des pensées hétérodoxes…
2.- Comme sa voisine allemande, la Pologne connaît des taux de fécondité et de natalité préoccupant. À l’horizon 2030, un emploi sur cinq sera vacant en Pologne. L’économie polonaise aura alors besoin de 20 millions de travailleurs, alors que sa population active tombera à 16 millions de personnes. D’où le recours à l’immigration, au moment où tous les autres pays de l’Union durcissent leurs réglementations.
3.- Par la grâce d’une réglementation très accommodante (cotisations sociales et fiscales « compétitives »), la Pologne déplore une (paradoxale mais logique) émigration de ses propres travailleurs vers le reste des pays de l’Union européenne, en quête de salaires et avantages sociaux plus attrayants. On les retrouve en Islande, en Scandinavie et bien sûr en Allemagne de l’Ouest.
4.- Le poids de Washington a été décisif dans l’admission de ces pays. Pour une raison simple : l’Union européenne est une antichambre de l’OTAN. Entrer dans l’une, c’est finir dans l’autre. Et cela contrairement à l’engagement des Etats-Unis à l’égard du très naïf ( ?!) Gorbatchev qui a oublié que les promesses de l’Empire n’engageaient que ceux qui les écoutent.
J. Chirac avait été de même victime d’une entourloupe en décembre 2002. La Pologne a fait miroiter à la France l’achat de Mirage 2000-5 (que la Suède y ait laissé des plumes avec la candidature de son Jas-39 Gripen, ne change rien à l’affaire).
Mais dès son admission assurée au sein de l’UE (13 décembre 2002, lors du sommet de Copenhague), Varsovie commandait 48 avions F-16 à l’américain Lockheed Martin avec lequel les Polonais négociaient en secret depuis longtemps, pour remplacer ses chasseurs soviétiques obsolètes Mig-21 et Mig-29. Le contrat fut signé en avril 2003 pour 3.5 Mds$.
Fin mars dernier, Varsovie se déclare acquéreur pour plus de 4,75 Mds$ (3,8 Mds) du système antimissile américain Patriot (construit par la société américaine Raytheon, avec des équipements fournis par Lockheed Martin et Northrup Grumman).
Les livraisons des premières batteries mobiles sont prévues à partir de 2022 et elles devraient être opérationnelles en 2023. Le ministre de la Défense Mariusz Blaszczak qui a signé le document remis ensuite à l’ambassadeur des Etats-Unis Paul W. Jones, a souligné qu’il s’agit du plus grand achat d’armement dans l’histoire de la Pologne.
La colère du président français aurait alors gagné à être contenue. Il aurait épargné à son pays le ridicule d’un marché de dupes perdu : négocier à l’insu de ses partenaires un contrat d’achat d’armes françaises contre l’entrée d’un pays dans l’Union.[2]
La nombreuse communauté polonaise américaine constitue un levier de première importance qui a notamment servi au basculement de la Pologne au début des années 1980, avec l’aide du Vatican de Jean-Paul II.
5.- Les succès économiques des ex-pays de l’Est, s’ils ne gênent que très marginalement les pays à compétitivité-qualité, sont mal vécus par les pays du sud de l’Europe, coincés entre leurs engagements (sous fort lobbying de leurs propres entreprises commerciales) dans l’Euroland et les résultats catastrophiques de leurs comptes publics, de leurs déficits sociaux, commerciaux, de leur endettement… et pour tout dire, de leur politiques économiques, structurellement déficientes.
Il s’agit bien sûr des pays « du Club Med », (ainsi qualifié par un ministre allemand qui a oublié combien ces déficits ont rapporté à son pays : la situation grecque en témoigne encore[3])
Comme la Hongrie ou la République tchèque, la Pologne a fermé sa porte aux réfugiés en évoquant des raisons de sécurité. Une politique condamnée par la France. Emmanuel Macron est ainsi favorable à des sanctions pour les Etats qui n’accueilleraient pas de migrants venus du Proche, du Moyen Orient ou d’Afrique.
Les critiques françaises sont malvenues pour au moins deux raisons :
– La France n’accueille qu’une fraction infime des réfugiés méditerranéens et africains. Tous les politiques surfent sur leurs opinions publiques et oeuvrent (un peu partout en Europe et quelles que soient leurs couleurs politiques) à une restriction drastique des flux migratoires et condamnent avec véhémence les pays, comme l’Allemagne, qui ouvrent leurs frontières parce que c’est conforme à leurs intérêts (chute démographique et croissance économique). Leur condamnation vient de la porosité de leurs frontières intérieures imposées par le Traité de Schengen.
Ce qui a poussé certains des pays signataires à rétablir un contrôle national.
– La responsabilité de Paris est grande dans ces afflux. D’abord, l’histoire coloniale de la France qui ne peut s’affranchir des conséquences de la longue présence française (militaire et économique, dont les récentes aventures de Bolloré rappellent les inconséquences post-coloniales), aujourd’hui fortement concurrencée par la Chine[4].
Ensuite les interventions militaires françaises aussi bien au Proche Orient qu’au Sahel, dans le sillon de la stratégie américaine, sont directement et indirectement responsables de la déstabilisation des régimes sahéliens et nord-africains.
L’assassinat de M. Kadhafi et la destruction de la Libye ont été véritablement catastrophiques. Le jour viendra où l’on saura si cela avait été une malheureuse conséquence imprévue de l’agression franco-britannique dirigée par les Etats-Unis, visant à « libérer le peuple libyen d’un dictateur sanguinaire » ou, au contraire, un objectif sciemment projeté.
En sorte que perdre son temps à distinguer entre émigrés économiques, demandeurs d’asiles fuyant les guerres ou réfugiés climatiques relève de la mauvaise foi et de la malhonnêteté politique, voire de l’abus de confiance.
Sachant la culpabilité des économies occidentales dans la dégradation de la biosphère et des composantes des écosystèmes terrestres, au cours des deux ou trois derniers siècles[5], ce type de raisonnement prêterait à sourire, sans les tragédies quotidiennes vécues par ces populations sur les rives, aussi bien sud, est, que nord, bordant la Méditerranée.
Résumons-nous.
L’incohérence de sa politique économique et sociale est en train de faire exploser l’Europe, entre celle du nord, celle de l’ex-zone mark, économiquement, industriellement, commercialement prospère, qui peu à peu intègre certains des anciens pays de l’est, et celle des pays du sud coincés entre un Euroland trop contraignant pour eux, une politique sociale absolument nécessaire à leur cohésion interne et des conditions économiques et financières incapables de la financer.
Sa politique migratoire reflète ces profondes contradictions : écartelée entre une politique internationale otanienne belliciste qui déstabilise le Proche-Orient, les rives sud et le Sahel, des valeurs traditionnelles de secours et d’asile et une indigence économique publique à répondre à toutes ces exigences contradictoires, le tout dans un contexte politique favorable à des opinions et des partis extrémistes, qui renvoie le « Vieux Continent » aux heures les plus sombres de son histoire.
Immigration ou pas, les pays européens ont à l’évidence des problèmes avec l’Europe. Cela ne date pas d’aujourd’hui, ni même du Traité de Rome. Ils gagneraient à rapidement mettre de l’ordre dans leurs idées et dans leurs priorités. Il serait bien dommage qu’une utopie politique si intelligente, dont E. Kant a rêvé, une construction si audacieuse, donnée en exemple à de nombreuses régions dans le monde, devienne un terrain de compétition entre boutiquiers pressés d’optimiser leurs placements.
Ce genre de jeu a coûté des dizaines, peut-être des centaines de millions de morts si on remontait à l’Antiquité romaine. Et pas seulement à des Européens qui ont entraîné le monde dans leurs tragédies…
Notes :
[1] https://www.euractiv.fr/section/migrations/news/la-pologne-ouvre-ses-portes-aux-travailleurs-etrangers/
[2] Contre mauvaise fortune la réaction des technocrates avait été plus sobre : La déconvenue polonaise « n’est pas de nature à ébranler l’empire Dassault », assure un expert, proche des services du ministère de la Défense. De toutes façons « la société est mal placée dans la concurrence en Europe, pour s’être mise notamment un temps en marge de l’OTAN », avait-il expliqué, sous couvert d’anonymat. On comprend mieux la décision de N. Sarkozy dès 2007, votée en 2009… Il faut préciser toutefois que cette réintégration avait déjà été entamée en 1996 avec le retour de la France avec son chef d’État-major des armées (CEMA) au Comité militaire et son ministre de la Défense au Conseil atlantique. En contrepartie, la France tenta sans illusions d’obtenir entre 1995 et 1997 le commandement du théâtre d’opérations sud (AFSOUTH). Les Américains y opposent un refus ferme et définitif.
[3] L’essentiel des déficits enregistrés par ces pays ne le sont pas à l’égard de la Chine ou des BRICS, mais bien à l’égard de leurs partenaires excédentaires européens, notamment de l’ex-zone mark.
[4] V. Bolloré a été placé en garde à vue, en avril dernier, dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de corruption visant l’obtention de concessions au Togo et en Guinée. Le groupe Bolloré, dont il est le PDG, est présent dans 46 pays du continent.
[5] Le constat du fonds mondial pour la nature (WWF) est on ne peut plus clair : « En seulement sept mois, l’humanité a émis plus de carbone que ce que les océans et les forêts sont en mesure d’absorber chaque année, pêché plus de poissons, abattu plus d’arbres, fait plus de récoltes que ce que la Terre peut nous procurer en un an. ». Chaque année, le Global Footprint Network calcule le jour précis au-delà duquel l’humanité « vit à crédit » sur le dos de la planète, qui ne peut pas fournir assez de ressources naturelles pour satisfaire aux besoins de la population du globe. Et ce «jour du dépassement» tombe cette année le 1er août. Avec une nuance (de taille) : ce n’est pas l’humanité qui abuse de ce que la nature met à sa disposition, mais seulement une petite partie seulement de « criminels écologiques » qui noient leurs responsabilités dans un concept multi-usages et passe-partout.
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Par A. Ouélaa
Depuis deux jours, les Agences de la BADR de la wilaya d’El Tarf et à l’instar des autres agences du reste du pays, comme nous l’a indiqué un chef d’agence, du fait d’un nouveau système mis en place par la direction générale de cette Banque, n’arrivent pas à assurer un service normal, à cause de la défection du réseau, rarement effectif durant les heures de travail. D’où cette colère des clients de cette banque comme nous avons pu le constater à l’Agence BADR de Dréan. Des clients nous ont déclaré qu’il leur est impossible de retirer ou verser de l’argent et passent de longues heures pour rien, à cause de l’absence du réseau. Les préposés au guichets sont en alerte, guettent le retour du réseau et font tout leur possible pour faire passer des chèques. L’une d’entre elles nous a déclaré qu’elle arrive à 8h, afin de régler des chèques laissés par leurs propriétaires, la veille. Un autre client, gérant d’une pharmacie, dira qu’il est dans l’impossibilité de faire un virement depuis deux jours et risque de payer une pénalité s’il dépasse le mois de juillet. Enfin dans cette banque, nous avons appris, aussi, que l’allocation touristique est suspendue jusqu’après l’Aid El Adha, à cause de l’employée chargée du change se trouvant en congé. Encore donc, une anomalie car il n’est pas normal qu’un départ en congé bloque cette prestation.The post El-Tarf: Le réseau informatique de la BADR, fait des mécontents appeared first on .