Déjà, en 28 mois sur les 60 de ce 1er mandat du Président Patrice TALON, de mémoire de béninois aucun gouvernement n'a jamais autant fait depuis l'avènement de notre pays à la souveraineté nationale, à travers des faits majeurs et historiques pour le secteur.
Depuis son installation officielle, le gouvernement du président Patrice TALON se bat pour offrir aux Béninois un mieux-être économique et social. Et le secteur énergétique y tient une place de choix pour ne pas dire prioritaire. Les signaux sont bons. Très bons même et le plus dur reste à venir ! Et ce n'est donc pas le moment de dormir sur ses lauriers dans le domaine de l'énergie.
C'est pourquoi, dès son retour des congés annuels , le Ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU, entend multiplier les actions aux fins de donner plus que jamais, une plus grande visibilité voire totale à un secteur aussi important pour le Chef de l'État, Patrice TALON et donc pour l'avenir de notre pays.
Mais pour en arriver là, compte tenu de l'ambition clairement affichée par le Chef de l'état, il a fallu prendre rapidement le taureau par les cornes. Et la nomination dès le 6 avril 2016 de Dona Jean-Claude HOUSSOU au ministère de l'Energie, de l'Eau et des Mines n'est pas un fait anodin. Le Chef de l'Etat, en bon stratège et visionnaire hors-pair, a su détecter rapidement les compétences qu'il faut, y compris à l'étranger pour garantir la transformation structurelle de notre économie pour l'amélioration des conditions de vie de nos concitoyens, voulue à travers le PAG, le Bénin Révélé. Il ne s'y est donc pas trompé. Car il a su mettre l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Et pour cause !
Déjà beaucoup d'efforts
Aujourd'hui dans le quotidien et le langage des Béninois, le délestage n'existe plus. Ce n'est d'ailleurs qu'un souvenir douloureux. Sans langue de bois, et sans démagogie aucune, il faut reconnaitre que la fourniture de l'énergie électrique a connu une nette amélioration au Bénin. Plus de coupures intempestives qui duraient parfois des jours et qui empoisonnaient la vie et les affaires des populations béninoises.
En un an le Bénin a gagné 5 points dans les indicateurs « doing business » de la banque mondiale. Rien que ça et c'est historique pour notre pays depuis l'existence de ces indicateurs de mesure des performances au niveau mondial ! Seules quelques courtes et éphémères interruptions inhérentes à l'exploitation, la distribution de l'énergie électrique ou au vandalisme ou à l'incivisme sont constatées, ou des aléas liés aux importations d'électricité. Et c'est le moment aussi de louer l'expertise et le savoir-faire du ministre de l'Energie que le Président Patrice TALON est allé « rapatrier » de l'Hexagone où il officiait précédemment, puisque pétri d'expérience dans le secteur en ayant passé un quart de siècle soit 25 ans chez la plus grande entreprise française d'électricité, EDF ( Électricité de France) à différents niveaux de responsabilités et dans différents compartiments du secteur.
Après un diagnostic profond et sans concession, le ministre HOUSSOU, avec la confiance du Président TALON et le soutien de ses collaborateurs, a mis en place un plan de relance. A commencer par la location des groupes électrogènes opérationnels et qui ont permis aux Béninois de faire, on s'en souvient, les fêtes de fin d'année 2016 sans grandes difficultés énergétiques, en tout cas avec de la lumière comme l'a exigé dans la feuille de route au Ministre et promis par le Chef de l'état à ses concitoyens. Ensuite, la réhabilitation des anciennes centrales à l'abandon de Porto-Novo, Parakou et Natitingou a été entreprise pour environ 30 MW. Mieux, la restructuration de la Société Béninoise d'Énergie Électrique (SBEE) a été une option salutaire. Le contrat-plan entre l'état et la société, la Gestion déléguée, la remise de plus de 18 milliards FCFA accordée par l'état, le renouvèlement du Conseil d'administration etc... sont autant de mesures qui permettent à la SBEE de se mettre dans une nouvelle dynamique pour enfin jouer le rôle qui lui est dévolu, en tout cas attendu !
Ces préalables établis, le Gouvernement de la Rupture s'est engagé dans la voie de grands projets de construction de centrales thermiques, centrales solaires et de barrages hydroélectriques. En effet, la centrale thermique dual fuel de 120 MW est en phase de réalisation avancée à Maria Gléta et permettra d'effacer les mauvais souvenirs en mémoire pour cette localité et pour notre pays. Elle va livrer ses premiers kilowattheures dès le second semestre de 2019. Et de sources bien renseignées, une 2e centrale de capacités similaires sera bientôt lancée sur le même site de Maria Gléta dans la commune d'Abomey-Calavi.
Les énergies renouvelables (solaire, biomasse) pour permettre un mix énergétique responsable pour le Bénin sont autant d'initiatives qui impactent déjà le quotidien des Béninois. A l'heure du bilan final en tout cas, plus de 760 milliards F.CFA sont prévus à cette fin dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG 2016-2021). Avec les quatre projets phares et structurants en cours, le Bénin va produire à l'horizon 2020-2021 près de 400 Mw. Ce qui lui permet de satisfaire largement les demandes et de se tourner également vers le Marché régional de l'électricité de l'Afrique de l'Ouest lancé le 29 Juin 2018 dernier, à Cotonou sous le leadership du Ministre HOUSSOU qui a accueilli pour l'occasion l'ensemble de ses pairs de la CEDEAO. Il est d'ailleurs devenu à cette occasion Président en exercice du bureau exécutif du réseau des Ministres de l'Énergie de la CEDEAO en même temps d'être le Président du Conseil des Ministres du Gazoduc ouest africain. A côté de ces projets à court et moyen termes, il y aussi ceux de la constructions des barrages hydroélectriques à vocation multifonctionnelle ( électricité, irrigation, gestion intégrée des ressources en eau ) sur les sites notamment d'Adjarala,de Dogobis etc.. C'est la preuve de la détermination et l'engagement du chef de l'Etat béninois et de son gouvernement à sortir définitivement le Bénin de la précarité énergétique. Les résultats encourageants déjà obtenus sont également un motif supplémentaire de motivation et d'encore plus d'implication. Ce qui est sûr, sur les 28 mois des 60 que le peuple béninois a accordé à ce 1er mandat du Président Patrice TALON, les prouesses sont déjà bien palpables et cela change déjà la vie des béninoises et béninois.
Après deux semaines de vacances gouvernementales, c'est plus que jamais le moment de redoubler d'efforts, et de ne pas dormir sur ses lauriers. Le Ministre de l'énergie doit maintenant, comme il en a d'ailleurs l'habitude, se consacrer au suivi encore plus que rigoureux, des projets en cours, et au développement du secteur des énergies renouvelables. Car au soir de son 1er mandat de cinq ans, le Président Patrice TALON doit exhiber les réalisations ayant bonifié le quotidien de ses compatriotes. Et le secteur très stratégique de l'énergie électrique y jouera un rôle important.
Paul Tonon
En vue de la mise en œuvre de l'administration intelligente (Smart Gouv), engagée par le gouvernement, le Conseil des ministres a décidé, ce mercredi 22 août 2018, de l'élaboration des manuels de procédures. Une réforme qui nécessite l'allègement, l'harmonisation, l'information et la dématérialisation des procédures ainsi que l'archivage numérique des données.
Suivant le relevé du Conseil des ministres, l'état des lieux révèle une diversité de pratiques administratives et une pluralité de manuels de procédure. Une situation qui ne permet pas de standardiser les pratiques ni de favoriser l'apprentissage institutionnel et le développement de la culture administrative.
En prélude à l'informatisation intégrée des ministères, il est nécessaire que toutes les structures fonctionnelles disposent de manuels de procédures adaptées avec une architecture homogène, destinés à fournir aux acteurs les informations essentielles sur les normes de gestion du service public. D'où l'élaboration des lots de manuels de procédure qui prendront en compte toutes les structures techniques ou spécialisés des ministères et pourraient servir aux institutions.
A cet effet, le gouvernement a autorisé le ministre du travail et de la fonction publique à recourir à un cabinet spécialisé pour réaliser cette réforme majeure.
F. A. A.
« D’autres pays pourront s’ajouter à cette liste, à l’image de l’Afrique du Sud, vainqueur du tournoi de rugby à VII des derniers Jeux africains de la jeunesse en Algérie et représentant de l’Afrique aux prochains Jeux olympiques de la jeunesse en Argentine, mais aussi de la Tunisie, du Maroc et de Maurice« , ajoutent les organisateurs. La dernière édition du Championnat d’Afrique de rugby à VII joueurs, organisée au Togo en 2016, avait été remportée par les aigles rugbymen du Mali.
À rappeler que si la sélection algérienne de rugby à VII prend part au Championnat d’Afrique-2018, cela sera sa seconde compétition après le tournoi des Jeux africains de la jeunesse que l’Algérie avait abrité en juillet dernier et qui a permis à l’équipe de terminer à la 5e place au classement final sur 10 participants. Au mois de mars dernier, la Fédération algérienne de rugby avait lancé sa sélection de rugby à VII, sous la houlette de l’entraîneur sénégalais Ousmane Mané qui avait programmé des stages de présélection en France, en Algérie et en Tunisie, pour dégager les éléments les plus doués afin de représenter les couleurs nationales.
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MOSTAGANEM – Une enveloppe de 51,8 millions de dinars a été allouée, dernièrement, à un nombre d’associations sportives et culturelles, dans le cadre du budget supplémentaire 2018 de la wilaya de Mostaganem, a-t-on appris auprès des services de la wilaya.
La même source a déclaré que ces aides concernent la prise en charge des frais d’adhésion des clubs sportifs activant au sein de la ligue 2 professionnelle, inter-régions et division régionale 1 et 2 de football, à raison de 10,3 millions DA. Une aide financière de 10 millions DA a été octroyée à l’Espérance sportive de Mostaganem (ESM), une autre de 3 millions DA au Widad Amel Mostaganem (WAM), de 3,5 millions DA au Chabab riadhi de Bouguirat et 500.000 DA au Club Sportif de la commune d’Aïn Nouissy.
Selon la même source, une aide de 300.000 DA a été attribuée à l’Association des arbitres de la wilaya, en plus de la prise en charge des frais de la colonie de vacances des enfants de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) d’une valeur de 5 millions DA. D’autre part, afin d’encourager les associations culturelles, le commissariat du festival national du théâtre amateur a bénéficié d’une aide financière de 5,5 millions DA, de même que 300.000 DA pour chacune des associations culturelles « L’écho de la Dahra » et « Manara », en plus de 13,1 millions DA pour l’association culturelle de la wilaya de Mostaganem.
En plus des aides financières pour les associations sportives et culturelles, il a été également décidé de prévoir, dans le cadre du budget supplémentaire de la wilaya de Mostaganem pour l’année 2018, l’achat de lunettes médicales et d’appareils auditifs au profit des enfants scolarisés pour une valeur de 2 millions DA, a ajouté la même source. Une aide financière d’un (1) million DA a été aussi prévue pour l’institution de la mosquée afin de couvrir les frais de l’école coranique d’été, ainsi que d’autres aides financières d’une valeur de 3 millions DA au profit de plusieurs associations sociales et caritatives destinées aux différentes opérations de solidarité, a-t-on encore indiqué.
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TLEMCEN – A l’instar d’autres jeux très prisés pendant la saison estivale, la pratique de la pétanque constitue pour bon nombres de personnes, jeunes et âgées, un passe-temps et un loisir à partager entre amis à Tlemcen-ville comme dans ses environs.
À Tlemcen, comme à Remchi, Maghnia, Ouled Mimoune, Chouly, Mansourah, …, des dizaines de personnes se regroupent presque au quotidien pour disputer, le temps d’une soirée, des parties de boules. Entre joueurs aguerris et expérimentés et autres débutants, les parties en cette saison caniculaire commencent le plus souvent en fin de journée pour durer jusqu’à une heure tardive de la nuit pour les quartiers chanceux qui disposent de boulodromes éclairés, comme c’est le cas à haï Imamat, à Mansourah ou encore à Hennaya.
De nombreux autres quartiers restent encore dépourvus de boulodromes et de ce fait, leurs habitants optent pour des terrains de fortune qui sont en général des espaces publiques inutilisés. Ahmed, Mustapha, Ismail, Oussama et d’autres joueurs indiquent que la pétanque est leur loisir préféré. « On a hâte de se retrouver durant les fins de journées pour faire quelques parties et s’amuser ensemble« , disent-ils. Éxerçant des métiers différents (professeurs, étudiants et autres métiers manuels et intellectuels), les joueurs, même s’ils savent qu’une partie de boules est un moment de loisir, la concurrence et la rivalité peuvent atteindre le comble et créer une certaine tension sportive, comme c’est le cas dans d’autres jeux de sociétés comme le domino ou les jeux de carte.
La pétanque pour Ahmed (75 ans), retraité, « est un moyen pour rester actif« . « J’ai grandi dans le milieu du sport et la pétanque convient à mon âge et me permet de rester dans le bain en compagnie de personnes moins âgées mais beaucoup plus compétitives que moi« , a-t-il déclaré. Pour Oussama, un jeune de 23 ans, « la pétanque est un sport à part entière« . Son souhait est de le maîtriser et gagner des titres dans les diverses compétitions nationales.
En effet, depuis les années 80, Tlemcen a enfanté des boulistes de talent qui ont pu réaliser des performances au niveau national et régional et qui, maintenant pratiquent ce sport comme loisir avec leurs copains. Parmi les grands boulistes de Tlemcen l’on peut citer, Brahimi Brahim, le défunt Bentabet Mustapha, Feroui Abdelkrim et d’autres générations de pétanqueurs plus jeunes, à l’instar de Rebat Smail, Mimoune Mohamed ou encore Bensalah Mohamed, Berramdane, Laoufi, Titi, Wahib, Zekri et bien d’autres joueurs de différentes associations qui composent actuellement la ligue de pétanque présidée par Benosmane Abdellatif. Pour bon nombre de personnes rencontrées, la pétanque est un bon loisir qui permet de tisser des relations amicales et un moyen efficace pour apprendre à se maîtriser et à se concentrer.
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RAMALLAH – Le ministère palestinien des Affaires étrangères a dénoncé mardi la décision d’Israël d’approuver la construction de 650 nouvelles unités de logement dans la colonie de Bet El près de la ville de Ramallah en Cisjordanie.
Le ministère a déclaré dans un communiqué de presse que l’extension des colonies israéliennes dans les territoires palestiniens révélaient la politique « d’accord du siècle » de l’État hébreu et l’inaction de la communauté internationale. Cette déclaration fait référence à des reportages selon lesquels le président des États-Unis, Donald Trump, et son équipe travaillaient à un accord de paix surnommé « accord du siècle » pour résoudre le conflit israélo-palestinien. Plusieurs responsables des États-Unis ont indiqué que cet accord était dans sa phase finale.
L’agence de presse palestinienne officielle WAFA, citant des sources israéliennes, a rapporté que le gouvernement israélien avait approuvé la semaine dernière l’expansion de la colonie de Bet El par la construction de 650 nouvelles unités de logement, et non pas 296 comme il l’avait annoncé précédemment. Cette décision a été prise par le conseil de la colonie de Bet El et par le ministère israélien de l’Intérieur, ajoute WAFA.
L’activité de colonisation israélienne, jugée illégale par la plupart des puissances mondiales et par le droit international, est considérée comme l’un des points les plus épineux freinant les pourparlers de paix israélo-palestiniens, dans l’impasse depuis 2014.
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ALGER – La chute de la livre turque, accentuée par un conflit diplomatique entre la Turquie et les États-Unis, semble conjoncturelle et ne devrait avoir aucun impact palpable sur les échanges avec l’Algérie, ont estimé des économistes interrogés par l’APS.
La monnaie turque, qui affichait déjà une courbe descendante depuis le début de l’année, s’est brutalement dépréciée après que Washington eut imposé, début août, des sanctions inédites contre deux ministres turcs avant d’augmenter fortement les taxes à l’importation sur l’acier et l’aluminium turcs. En quelques heures, la livre s’était alors enfoncée de 20% face au dollar, s’échangeant à près de 7 livres contre un dollar, ce qui avait rapidement secoué les Bourses européennes et les marchés des changes et suscité les craintes sur une contagion à d’autres économies émergentes.
Mais la livre turque semble subir une crise « conjoncturelle« , provoquée par un arrêt subit de l’afflux de capitaux en dollars, suite aux menaces américaines qui ont poussé les investisseurs à opter pour des monnaies plus fiables, analyse l’expert financier Ferhat Ait Ali.
« La chute de la livre turque n’est pas durable et un retour à ses niveaux du début de l’année est à attendre, dans la mesure où cette chute fait suite à un arrêt de l’afflux de capitaux en dollars induit par les menaces américaines. Mais les capitaux vont affluer de nouveau pour conforter les capitaux déjà existants et qui sont à majorité européenne, ce qui rétablira les équilibres rompus sans préavis des investisseurs. »
Cela veut dire que la baisse de la monnaie turque a été provoquée par un facteur psychologique qui a poussé les investisseurs à réduire la demande sur la livre. Mais comme la valeur de la monnaie change selon la loi de l’offre et la demande, la reprise logique de la demande par les investisseurs européens, présents en force en Turquie, devrait systématiquement rétablir l’équilibre de la livre.
Quand aux exportations turques vers l’Algérie, qui portent en gros sur des produits manufacturés et des biens d’équipements alors que la plupart des produits alimentaires turcs sont déjà suspendus à l’importation, dans le cadre d’un dispositif algérien de restrictions sur les importations, l’économiste observe que ces exportations sont surtout libellés en dollars, ce qui pourrait se traduire par une meilleure compétitivité des produits turcs sur le marché algérien du fait de la baisse de la livre face au dollar, notamment pour ce qui est des articles d’habillement, le gros des magasins de vêtements pour bourses modestes étant alimenté par le marché turc.
« Soit on aura une plus grande compétitivité des produits turcs sur le marché algérien, s’ils bénéficient de la chute du cout de l’ouvraison en Turquie, soit on assistera à une stabilité en cas où les entreprises turques décident de compenser les pertes de la livre sur les marges à l’exportation. »
Cependant, « si nos commerçants s’amusent à profiter de cette situation pour augmenter leurs marges bénéficiaires, la baisse de la livre ne sera pas répercutée sur les prix des produits turcs importés en Algérie« . Il faut aussi savoir que les prix en Algérie dépendent aussi de la valeur du dinar sur les deux marchés de la devise et « si notre monnaie dévisse en même temps que la monnaie turque, l’effet sera nul en terme de prix« , soutient-il. Quant aux exportations algériennes vers la Turquie, essentiellement constituées de gaz, l’économiste rappelle que ce marché n’obéit pas aux fluctuations de la monnaie locale, mais au cours mondiaux sur le spot et au cours négocié sur les contrats, qui se font en dollars.
En 2017, Les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Turquie ont avoisiné les 4 milliards de dollars. La Turquie a été classée 6ème client de l’Algérie en 2017 avec des exportations algériennes de près de 2 milliards de dollars (+45% par rapport à 2016) et 6ème fournisseur de l’Algérie qui a, à son tour, importé auprès de la Turquie pour près de 2 milliards de dollars (+3,2%). Les relations économiques entre l’Algérie et la Turquie enregistrent, depuis ces dernières années, une dynamique particulière à travers des partenariats industriels multisectoriels et un renforcement des échanges commerciaux.
Actuellement, 796 entreprises turques activent en Algérie et emploient plus de 28.000 personnes. En matière d’investissements déclarés auprès de l’Agence nationale du développement de l’investissement (ANDI), la Turquie a occupé en 2017 la première place des investissements mixtes en termes de nombre et de montant de projets avec plus de 20 projets d’investissements d’un montant global de plus de 200 milliards de DA, devant générer près de 6.000 emplois.
L’expert économique et ancien ministre des Finances Abderrahmane Benkhalfa prévoit, pour sa part, que la crise de la livre turque sera conjoncturelle et qu’elle sera même résolue « dans quelques mois« . En plus, la Turquie jouit d’une certaine solidarité internationale dictée par la politique commerciale du président américain Donald Trump, jugée provocatrice par plusieurs pays à travers le monde.
« La Turquie n’est pas seule dans ce qu’elle est en train de subir. Il ne s’agit pas d’un face to face Turquie-États-Unis. Le président Trump a déjà provoqué l’Union européenne, l’Amérique Latine, le Canada, la Chine, l’Iran, … Je pense que tous ces pays, ainsi que l’OMC, finiront par s’élever contre la politique commerciale agressive des États-Unis et la Turquie profitera certainement de cette situation. »
L’Allemagne, premier client de la Turquie, s’en est prise récemment au président Trump, dénonçant « ses efforts et ses provocations en matière de commerce mondial« . Le ministre allemand de l’Economie Peter Altmaier a surtout averti « des conséquences néfastes d’une guerre commerciale totale sino-américaine » et s’est déclaré « inquiet » de la décision de Trump d’imposer des taxes douanières sur l’acier contre la Turquie. Pour ce qui est de la Chine, le président Trump a déjà imposé des droits de douane punitifs sur 34 milliards de dollars de produits chinois importés. alors que des importations chinoises supplémentaires d’une valeur de 16 milliards seront frappées de taxes au courant de ce mois.
Une monnaie dépréciée, un avantage comparatif pour une économie ouverte
Cependant, du fait d’une augmentation attendue des flux touristiques, cette dépréciation de la livre turque pourrait être avantageuse pour la Turquie, 7ème puissance économique d’Europe et 13ème puissance économique mondiale avec une croissance annuelle dépassant les 7%. « Une livre dévaluée veut dire que ce qui coutait 100 coûte aujourd’hui 80 et c’est ce que cherchent les touristes !« , souligne M. Benkhalfa. Actuellement, une nuitée dans un hôtel 5 étoiles dans ce pays, qui accueille annuellement plus de 40 millions de touristes, est accessible à partir de 60 euros contre environ 100 euros avant la crise.
Une devise faible par rapport au dollar et à l’euro, même si elle est désavantageuse pour la très forte dette turque (plus de 300 milliards de dollars), est, par ailleurs, bénéfique pour les exportations turques, très diversifiées. Avec des exportations de 157 milliards de dollars en 2017, la Turquie aura des produits moins onéreux avec une livre dépréciée et pourra ainsi récupérer d’avantage de parts de marché, poursuit l’expert. Sur un éventuel impact de la crise de la livre turque sur le comportement des importateurs algériens, M. Benkhalfa observe que les risques de change sont toujours supportés par les commerçants informels tandis que les contrats signés par les commerçants légaux prévoient des clauses régissant ces risques.
« Mais je ne pense pas qu’il y aura un impact important sur les échanges car il s’agit bien d’une chute temporaire de la livre. »
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Par QUINXB
Alger sera sous les spotlights de la littérature continentale, les 1er et 2 septembre prochain, à l’occasion de l’organisation des 1ères Rencontres Annuelles Méditerranée Afrique des jeunes écrivaines (RAMAJE).
Souhaitant « célébrer la puissance de l’imaginaire et le pouvoir des mots chez les femmes dans l’écriture », l’événement, qui se veut annuel, rendra hommage aux femmes de lettre du Continent, au travers de conférences et de débats.
Prévue à la Bibliothèque nationale du Hamma, cette 1ère édition rendra hommage à Yamina Mechakra, avec l’instauration d’un prix littéraire portant son nom. Ouvert aux romancières usant des trois langues en usage en Algérie (arabe, français, tamazight), il sera décerné par un jury exclusivement féminin.
Faïza Guène, écrivaine française issue de l’immigration, sera pour sa part l’invitée d’honneur de l’événement et reviendra sur son parcours et la sortie de son premier roman : « kiffe, kiffe, demain ».
Parmi les thématiques évoquées lors des ateliers et des rencontres, citons « la diversité de la littérature algérienne » ainsi que la problématique de la traduction et de l’édition. Du coté des professionnels du domaine, ils auront la chance d’assister à un atelier autour du « rapport de l’université algérienne aux écrivaines de la diaspora ». Un atelier en tamazight et un atelier sur le genre en littérature seront également au programme.
A noter qu’une grande libraire sera installée au niveau de la BN lors de deux jours de l’événement et ce, afin de permettre aux participant de rencontrer les écrivaines présentes lors de séances de dédicaces.
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Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 22 août 2018 sous la présidence effective du Chef de l'Etat. Votre journal publie ici en intégralité le compte rendu des travaux.
Veuillez cliquer sur lelien ci-après pour lire :
L’auteur présumé d’un crime odieux qui avait secoué lundi, veille de l’Aid, la ville de Tizi-Ouzou, a été arrêté et sera présenté demain jeudi devant le procureur de la République, a-t-on appris mercredi de sources policières.
Originaire de la wilaya de Mila, le présumé coupable s’était établi depuis quelque temps à Tizi Ouzou et exerçait en tant qu’éleveur de bovins.
La victime, la quarantaine et père de famille, boucher de son état, a été assassiné à l’aide d’une arme blanche, lundi en fin d’après-midi, devant son commerce à la rue Abane Ramdane.
Selon la même source, un différend financier entre la victime et l’assassin serait à l’origine de ce drame, très commenté sur les réseaux sociaux.
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Le gouvernement soucieux de la suite de la formation des étudiants inscrits à l'Unité de formation et de recherche en Odontostomatologie de la Faculté des sciences de la santé (Fss) de l'Université d'Abomey-Calavi, a décidé de les transférer dans des écoles spécialisées de la sous-région.
Selon le relevé du Conseil des ministres de ce 22 août, l'Unité de recherche et de formation en Odontostomatologie créée en 2011, avait à charge la formation et la recherche sur la chirurgie dentaire des étudiants. Mais à la pratique, de nombreuses difficultés ont empêché le bon déroulement du cursus universitaire et trois promotions d'étudiants se trouvent actuellement dans une situation très préoccupante quant à la poursuite de leur formation.
Suivant le Conseil des ministres, non seulement l'Unité a été ouverte au mépris des textes devant l'organiser, mais en plus de graves insuffisances ont émaillé le cursus des apprenants. Elles se caractérisent par l'inexistence sur le territoire national d'enseignants de rang magistral dans le domaine ; le sous équipement criard du seul laboratoire qui du reste est non fonctionnel, et l'inexistence d'autres laboratoires devant servir de cadre pour les travaux pratiques ; l'inexistence d'une clinique universitaire en Odontostomatologie pour les stages hospitaliers, une cause la mauvaise qualité de la formation pratique ; l'absence de coordination des activités académiques et l'inadéquation des stages cliniques.
Pour sauver la formation et l'avenir des étudiants concernés, dont certains sont déjà en 6ème année mais n'en ont pas en réalité le niveau, il urge selon le gouvernement, de prendre des mesures conséquentes en vue d'aider à renforcer le vivier national de spécialistes dans le domaine. C'est pourquoi le gouvernement a décidé de leur transfert dans les écoles spécialisées de la sous-région aux frais de l'Etat.
Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le ministre de la santé sont instruits d'engager des études pour une redéfinition des conditions et normes de réouverture de cette spécialité à la Faculté des sciences de la santé de Cotonou.
F. A. A.
Les membres du gouvernement réuni en session ordinaire, ce mercredi 22 août 2018, ont décidé du maintien du prix plancher d'achat de l'amande de karité à 100 FCFA le kilogramme pour la campagne 2018-2019. Selon le relevé du Conseil des ministres, la campagne se déroulera du 06 septembre 2018 au 31 mai 2019.
Au cours du Conseil, le gouvernement a encouragé les collecteurs à continuer d'observer les meilleures conditions de traitement et de stockage des amendes afin d'améliorer sensiblement la qualité des produits.
En vue de préserver au mieux les intérêts des collecteurs et d'assurer la transparence dans les transactions, le ministre de l'industrie et du commerce, Serge Ahissou, veillera via l'Agence nationale de la métrologie, au contrôle et à la certification des instruments de mesure avant le lancement de la campagne.
En dehors de la Taxe sur le développement local, les communes sont invitées à cesser les prélèvements illégaux de taxes effectuées lors de la commercialisation des amendes de karité.
F. A. A.
Cossi Alofa et Donatien Amoussou, principaux accusé du dossier Dangnivo n'ont pas reconnu les faits qui leur sont reprochés, lors de l'audience qui a eu lieu ce mercredi 22 août 2018 à la Cour d'Appel de Cotonou. Pour Cossi Alofa, « cette affaire est une comédie ». Selon lui, c'est le colonel Sévérin Koumasségbo et l'adjudant-chef Lucien Dégbo qui lui ont demandé de se faire passer pour l'assassin de Pierre Urbain Dangnivo. Ces deux hommes de rang précise-t-il, lui ont promis en retour une récompense s'il faisait ces faux aveux.
Sur une trentaine de témoins attendus, c'est seulement une douzaine qui s'est présentée. Au nombre de ceux-ci, figure le syndicaliste Laurent Mètongnon. Le témoin capital dans cette affaire, le Camerounais Evouna Atangana surnommé ‘'Priso'' était absent.
Me Théodore Zinflou, avocat de la défense a demandé au président de la Cour de mettre à la charge de l'adjudant-chef Lucien Dégbo, la recherche de ce témoin. Me Magloire Yansunu, un autre avocat de la défense a prié le président de la Cour de demander au colonel Koumansségbo s'il a réellement fourni un garde du corps à ce témoin pour assurer sa protection.
F. A. A.
L'Ambassadeur des Etats-Unis est en fin de mission au Bénin. Son Excellence Mme Lucy Tamlyn est nommée nouvel ambassadeur en Centrafrique, en remplacement de Jeffrey Hawkins.
En poste à Cotonou depuis octobre 2015, cette diplomate qui connaît bien le continent est désormais affectée à Bangui. Après le départ de SEM Hawkins, la chancellerie américaine dans la capitale centrafricaine était dirigée depuis février 2017 par deux chargés d'affaires.
L'Ambassadeur Lucy Tamlyn quitte Cotonou, après avoir œuvré au renforcement des relations d'amitié et de coopération entre les Etats-Unis et le Bénin.
D. M.