Le portier international algérien Raïs Ouahab M’Bolhi a été convoqué en sélection nationale pour le match face à la Gambie pour le compte de la 2e journée des éliminatoires de la CAN-2019, effectuant son grand retour chez les Verts après un an d’absence.
«Le capitaine d’Al-Ittifaq, le portier international algérien Raïs M’Bolhi, est convoqué pour le match face à la Gambie comptant pour la deuxième journée du groupe D des éliminatoires de la CAN-2019», a annoncé le club saoudien sur son compte Twitter officiel.
Barré sous Rabah Madjer, M’Bolhi, qui n’a plus endossé le maillot national depuis presque une année, avait, pour rappel, refusé une convocation de l’ancien sélectionneur, évoquant un «manque de compétition».
La liste complète des joueurs convoqués pour le match face à la Gambie (7, 8 ou 9 septembre), par le nouveau sélectionneur algérien, Djamel Belmadi, qui s’est engagé pour quatre années avec la Fédération algérienne de football (FAF), est attendue pour ce week-end.
APS
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Par Kamel BOUDJADI
Ces dernières années, beaucoup de familles se rapprochent des agences de location de véhicules. Avant-hier, les agences affichaient déjà complet.
Ils étaient quelque 3280 commerçants réquisitionnés à assurer les permanences à travers la ville et les communes de la wilaya de Tizi Ouzou durant les deux jours de l’Aïd, mardi et mercredi. Les consignes strictes de la direction du commerce et des services de la répression des fraudes ont fait que rares étaient les gérants de quelques épiceries lointaines. Aussi, ce volet n’a pas du tout posé de problèmes aux citoyens qui ont fêté l’occasion sans aucun souci. Cependant, beaucoup de côtés n’ont pas été à la mesure des attentes, comme le transport de voyageurs. Hormis les navettes dans la ville et les plus importants centres urbains, les citoyens ont éprouvé toutes les peines du monde à rendre visite aux proches éloignés, d’autant plus qu’à cette occasion de l’Aïd, la visite aux filles mariées aussi loin que soit leur domicile conjugal est une obligation impérieuse. Le devoir d’aller frapper à la porte de ses filles si nombreuses soient-elles est sacré. Le père et les frères, s’ils sont mariés, sont tenus de respecter cet usage, au risque de provoquer la colère des aïeux. Pour cette raison, la circulation est d’une densité invraisemblable en ces deux journées. Mais malheureusement le transport ne suit pas. Contrairement aux commerçants, aucun organisme ne fait obligation aux transporteurs de travailler durant l’Aïd ou d’assurer les permanences. Hier donc et avant-hier, après le rituel du sacrifice, les fourgons et les bus étaient tous à l’arrêt à travers les villages. Cloués dans les garages ou affichant la fameuse enseigne «Réservé», les véhicules de transport, qui sortaient, étaient tous réquisitionnés pour l’usage familial. Le citoyen lambda devait chercher un autre moyen pour rendre visite à ses proches. Aussi, c’était l’occasion en or pour les chauffeurs clandestins qui affichaient des prix invraisemblables. Sachant pertinemment que leurs vis-à-vis sont dans le besoin impérieux, les tarifs n’étaient pas négociables. Il n’y avait aucune concurrence, hormis quelques transporteurs, très rares, qui ont pris la décision de se mettre au service des voyageurs, ces derniers n’étant pas aussi nombreux pour renverser la vapeur. Cette habitude acquise depuis des années a fait que les citoyens ne comptent pas ou rarement sur le transport de voyageurs privé pour circuler en ces journées de l’Aïd. La majorité a réussi à se doter d’un véhicule, même d’occasion, pour ce genre de besoins, alors qu’une autre catégorie recourt à un moyen bien nouveau.
En effet, ces dernières années, beaucoup de familles se rapprochent des agences de location de véhicules. Avant-hier, les agences affichaient déjà complet. Il était quasiment impossible de trouver un véhicule libre. Malgré les prix élevés, 3000 à 3500 DA la journée, beaucoup ont réquisitionné des voitures pour l’usage familial. La première raison de la rupture de la faiblesse de véhicules libres est d’abord l’afflux des familles émigrées. Depuis quelques années, ces dernières ne ramènent plus leurs véhicules mais louent à l’avance, avant de venir, des voitures pour leurs déplacements durant les congés. Ce qui fait que durant les deux jours de l’Aïd, il fallait déjà avoir de la chance d’en trouver car les agences de location sont toutes en contrat avec cette catégorie d’Algériens.
Enfin, il est à signaler que l’Aïd n’a pas que son côté festif. Bien au contraire, pour beaucoup, c’est une pression insupportable. Les achats nombreux et variés qui s’imposent comme une norme sociale coûtent trop cher pour des familles de plus en plus nombreuses. Beaucoup s’endettent pour y faire face. En plus de ces vrais rabat-joies, les familles sont déjà dans les tenailles de la rentrée scolaire. Dans quelques jours, alors que l’odeur du mouton n’a pas totalement disparu, les achats commencent. Toutes ces raisons font que les gens sont très stressés et par conséquent trop nerveux. L’espace public est devenu une véritable cocotte-minute. Les gens sont facilement irritables et la violence verbale et physique est au bout de quelques mots échangés.
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Par Kamel BOUDJADI
Un homme a égorgé un autre homme en pleine rue de Tizi Ouzou durant la journée et devant les passants. Ce n’est pas une scène tirée des films d’horreur mais un vrai drame qui s’est déroulé lundi en fin d’après-midi sur la principale avenue de la ville de Tizi Ouzou. Une rixe somme toute banale entre deux personnes a tourné au drame après que l’un a sorti son poignard et égorgé sa victime de sang-froid. La scène s’est déroulée sur la grande rue, aux environs de 18h devant les regards ébahis des passants. La victime a rendu l’âme sur place alors que le bourreau aurait été arrêté par la police. Jusqu’à hier, aucune information n’est venue expliquer les circonstances de cet acte qui dépasse les limites de l’imaginable, par sa barbarie. Mais les réseaux sociaux ont largement commenté le drame survenu la veille d’une fête religieuse. Les commentaires étaient très nombreux à soulever la banalisation de la violence dans notre pays.
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Le président malien sortant, Ibrahim Boubacar Keïta a été officiellement déclaré vainqueur de l’élection présidentielle et entamera son deuxième mandat de cinq ans le 4 septembre, a annoncé lundi la Cour constitutionnelle du Mali, dont la décision est sans appel. «Je proclame élu Ibrahim Boubacar Keïta», a déclaré la présidente de la cour, Manassa Danioko, à l’issue d’une audience publique d’un peu plus d’une heure au cours de laquelle la plus haute juridiction du pays a rejeté toutes les requêtes introduites par le candidat de l’opposition, Soumaïla Cissé. M. Keïta, 73 ans, a obtenu 67,16% des suffrages au second tour le 12 août, pour 32,84% à Soumaïla Cissé, un ancien ministre des Finances de 68 ans, a précisé Mme Danioko, en ne retranchant qu’un centième au score du président sortant, annoncé par le ministère. La cour a jugé irrecevables ou infondés par manque de preuves les recours introduits par le chef de file de l’opposition, qui a appelé ses partisans à «résister» au cours d’une manifestation ayant rassemblé samedi à Bamako un bon millier de personnes. Pour son second mandat, qui débutera le 4 septembre, Ibrahim Boubacar Keïta aura en priorité la lourde tâche de relancer l’accord de paix conclu en 2015. Sa mise en oeuvre accumule les contretemps et n’a pas empêché les violences de se propager du nord vers le centre du pays et vers le Burkina Faso et le Niger voisins.
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JOHANNESBURG – Le gouvernement de l’Afrique du Sud s’est indigné jeudi de déclarations du président américain Donald Trump s’est dit s’inquiéter des « saisies de terre et de fermes » en Afrique du Sud, et a défendu l’approche « prudente et inclusive » de son projet controversé de réforme agraire.
Dans un des ses tweets quotidiens, le président américain a écrit mercredi qu’il avait chargé son secrétaire d’Etat Mike Pompeo de se pencher sur le dossier de la terre et « des meurtres » de fermiers blancs en Afrique du Sud.
« J’ai demandé au secrétaire d’Etat @SecPompeo d’étudier de près les saisies de terre et de fermes, les expropriations et les meurtres de grande ampleur de fermiers en Afrique du Sud », a écrit M. Trump sur son compte Twitter.
A l’approche des prochaines élections générales en 2019, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a promis d’accélérer la réforme de la terre afin, a-t-il expliqué, de « réparer l’injustice historique grave » commise à l’égard de la majorité noire pendant la période coloniale et l’apartheid, qui a officiellement pris fin en 1994.
Le gouvernement sud-africain a promptement réagi mercredi au tweet de Donald Trump. « L’Afrique du Sud rejette totalement cette vision étroite qui ne vise qu’à diviser la nation et à nous rappeler notre passé colonial », a-t-il écrit sur son compte Twitter.
« L’Afrique du Sud va accélérer le rythme de la réforme d’une façon prudente et inclusive qui ne divise pas la nation », a-t-il ajouté.
Aujourd’hui, la minorité blanche, qui représente 8% de la population d’Afrique du Sud, « possède 72% des fermes », contre « 4% seulement » pour les Noirs (80% de la population).
Pour mettre fin à ces déséquilibres, M. Ramaphosa a notamment décidé d’exproprier des grands fermiers sans les dédommager, un projet qui nécessite a-t-il dit, d’amender la Constitution. De nombreux Noirs saluent cette mesure, mais les Blancs s’en inquiètent ouvertement.
La minorité blanche dénonce également depuis des années les violences dont sont régulièrement victimes les agriculteurs dans les zones rurales du pays, une question très controversée.
La question de la terre avait déjà suscité en mars dernier une polémique diplomatique entre l’Afrique du Sud et l’Australie, dont le gouvernement avait offert d’accueillir les agriculteurs sud-africians blancs.
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ALGER – 19 détecteurs de métaux, 16 marteaux piqueurs, 10 groupes électrogènes et 05 motocyclettes ont été saisis à In Guezzam (6e Région militaire) , indique jeudi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP) a saisi le 22 août 2018, à In Guezzam (6e Région militaire), 19 détecteurs de métaux, 16 marteaux piqueurs, 10 groupes électrogènes et 05 motocyclettes », précise la même source.
« Un autre détachement de l’ANP et des éléments de la Gendarmerie nationale ont saisi, dans le même contexte, à Ouargla (4 Région militaire), (34000) unités de tabac, a ajouté la même source qui précise également que (135) comprimés psychotropes ont été saisis à Batna (5e Région militaire).
Par ailleurs, des détachements combinés de l’ANP « ont intercepté lors d’opérations distinctes, (19) immigrants clandestins de différentes nationalités à Tlemcen et Ghardaïa », conclut le communiqué du MDN.
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Les services du ministère de la Santé ont enregistré 41 cas de choléra confirmés, sur 88 cas suspects à Alger, Blida, Tipaza et Bouira.
Par ailleurs, un premier décès a été enregistré à Blida.
Cette information a été confirmée par l’institut Pasteur qui continue d’enquêter.
Les wilayas de Blida et Tipaza sont les plus touchées avec respectivement 22 et 18 cas confirmés.
La source de l’épidémie est toujours inconnue. D’autre part, le ministère exclut une contamination par l’eau et privilégie la piste des fruits et légumes.
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Dans le cadre du congrès électif de la Fédération béninoise de football, la Confédération africaine de football (Caf) a désigné Sita Sangaré, président de la Fédération burkinabè de football pour superviser les travaux qui auront lieu le samedi 25 août prochain à Porto-Novo. Le représentant de la Caf à ce congrès est aussi membre du comité exécutif de la Caf pour le compte de la zone Ouest B.
Pour ce congrès électif, la liste « Bénin Football Nouveau départ », dirigée par le président des Dragons de l'Ouémé, Mathurin de Chacus est la seule en lice. Elle est constituée des vice-présidents Francis Gbian, Magloire Oké, Pamphile Zomahoun, Guy-Marie d'Almeida, Pédro Ayéma, Firmin Akplogan, William Fangbédji, Valère Glèlè et de Radji Soumanou, Imorou Bouraïma, Wahab Adam Chabi, Innocent Attindéhou, Laurent Gnassounou, Adrien Hounadjinou, Saka Oussou, Bako Abdoulaye, Bocovè Marcellin et Floriane Afoutou, tous membres.
Anjorin Moucharaf, le président sortant de la Fédération béninoise de football, n'est pas candidat à sa propre succession.
F. A. A.
A la demande de 52 députés de la 7ème législature, le bureau de l'Assemblée nationale réuni, ce mercredi 22 août 2018, sous l'égide du président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, a statué et donné son avis favorable pour une session extraordinaire dont les travaux s'ouvrent dès lundi 27 août prochain au siège de la représentation nationale à Porto-Novo. L'avis favorable du bureau a été entériné par la conférence des présidents réunie le même jour toujours sous la présidence de Me Adrien Houngbédji.
Pour cette session extraordinaire, le code électoral et les dossiers de poursuites d'anciens ministres de l'ex chef d'Etat, Boni Yayi à savoir, Aboubacar Yaya de la fonction publique, Valentin Djènontin de la justice, Fatouma Amadou Djibril de l'agriculture et Simplice Dossou de la décentralisation ainsi que plusieurs autres dossiers seront examinés.
L'ancien ministre de la fonction publique, Boubacar Yaya est cité pour l'affaire de concours frauduleux organisés au profit du ministère de l'Economie et des Finances. Des concours annulés à l'avènement du régime du Nouveau départ. Les trois autres sont cités dans une même procédure relative à la gestion de la filière coton des campagnes cotonnières de 2014 à 2016.
En instance au Parlement depuis plusieurs mois, ces différents dossiers seront examinés par la plénière au cas par cas au cours de la prochaine session extraordinaire.
La suite de la procédure dépendra de la décision de l'Assemblée nationale par rapport à chaque demande de poursuite devant la Haute cour de justice sollicitée par la justice. Pour ce vote, la majorité des 2/3 des membres composant l'Assemblée nationale, soit 56 députés est requis pour l'autorisation de la poursuite de chaque ministre mis en cause.
F. A. A.
Les différents postes frontaliers du Bénin seront bientôt raccordés à la plateforme E-visa. Le Conseil des ministres du mercredi 21 Août 2018 a autorisé l'acquisition d'équipements pouvant servir au raccordement des différents postes frontaliers à la plateforme E-visa.
E-visa est un système demande de visas en ligne que le Bénin a instauré depuis avril 2018. Cette plateforme est la solution efficace contre les nombreuses difficultés administratives dans l'établissement des visas à toute personne de nationalité étrangère desirant se rendre au Bénin.
Bientôt, les différents postes frontaliers du Bénin seront raccordés à cette plateforme. Le Conseil des ministres du mercredi 21 Août 2018 a autorisé l'acquisition d'équipements à cet effet. Cela faciliterait davantage les procédures d'obtention de visa d'entrée au Bénin, mais aussi d'améliorer les méthodes de traitement afin de disposer d'une archive numérique durable et sécurisée.
Il faut préciser que les équipements à acquerir permettront de raccorder
à ladite plateforme aux postes frontaliers de Porga, Malanville, Kraké, Hillacondji, Aéroport et Port de Cotonou.
Avec l'extension aux postes frontaliers de ces équipement, les agents de contrôle pourront verifier l'authenticité du visa électronique présenté par les voyageurs.
Marcel HOUETO
Le gouvernement a au cours du conseil des ministres de, ce mercredi 22 août 2018, pris des mesures nominatives dont l'une relative au Projet de loi portant création de la caisse des dépôts et consignations (CDC). Une décision visant la sécurisation de l'épargne au niveau national.
Contribuer à l'impulsion du développement économique et social d'une part, sécuriser et gérer les fonds sous protection, actuellement gardés par devers eux par les officiers ministériels, les administrateurs et autres mandataires judiciaires d'autre part, puis canaliser et orienter l'épargne nationale vers les investissements directs en tant que facilitateurs de l'opération et à effet de levier. Tels sont les objectifs soutenant la soumission prochaine à l'Assemblée nationale pour adoption, du projet de loi portant création de la caisse des dépôts et consignations. Aussi, vise-t-il à financer le développement par l'impulsion financière des secteurs non pris en compte par le secteur bancaire classique. Toutes ces visions incluses dans les attributions de la caisse des dépôts et consignation constituent « un outil de développement et de gestion sécurisée de l'épargne au niveau national ». Selon le relevé du conseil des ministres, la caisse « soutient les politiques de gestion conjoncturelle de trésorerie et de mobilisation des ressources intérieures ». Aussi, agirait-elle comme un investisseur de long terme dans les secteurs clés de l'économie et vient en appui aux activités du système bancaire classique. Le conseil des ministres souligne que « la caisse s'inscrit dans le cadre du schéma global de financement du développement ». Au regard de l'importance d'un tel outil, dont la réactivation avait été envisagée, il y a quelques années, indique le relevé, « le conseil a décidé de soumettre le projet de loi y relatif à l'Assemblée nationale pour adoption ».
Le dossier est confié au ministre de l'économie et des finances afin « d'engager les diligences nécessaires à l'opérationnalisation de la caisse, dès que cette étape sera franchie ». Le gouvernement s'engage donc dans la même dynamique de sécurisation des épargnes et de mobilisation des ressources pour la réalisation des grands projets contenus dans son programme d'actions.
Giscard AMOUSSOU
Le gouvernement s'engage désormais dans la promotion des associations sportives communales et l'institution des classes sportives et culturelles. C'est ce qu'ont décidé le chef de l'Etat et ses ministres, ce mercredi 22 août 2018, au cours de leur conseil hebdomadaire.
Le sport béninois renaît de ces cendres. C'est ce qu'on peut dire au regard de la volonté du chef de l'Etat à travers son ministre des sports. En plus des réformes des disciplines sportives dans le secteur éducatif, le gouvernement fait renaître les associations sportives communales. « Les associations sportives communales sont des cadres de regroupement de jeunes, pour le développement de la pratique du sport », précise le conseil des ministres. « Par ce programme, chacune de nos communes disposera d'une équipe dans les disciplines sportives telles que l'athlétisme, le basketball, le football et le handball et dans les catégories d'âges, notamment des moins de 17 ans et des moins de 20 ans », indique la même source.
Le gouvernement vient donc en appui à ces associations afin que divers talents soient détectés au sein de la communauté. Et l'appui de l'Etat à ces associations sportives communales a pour objectif, la détection et formation des talents en milieu extrascolaire.
Ce contrat souligne le conseil des ministres, « sera basé sur un accord de partenariat signé entre le ministère chargé des sports et les maires de nos communes ».
En dehors des associations sportives communales, il y avait déjà les classes sportives dont l'expérimentation a commencé au cours de l'année scolaire écoulée, et favoriseront la détection et la formation des talents en milieu scolaire dans les disciplines sportives comme l'athlétisme, le basketball, le football, le handball et les arts martiaux. C'est dans cette même vision que s'inscrivent les classes culturelles. Ceux-ci, obéissant au même principe de détection et de formation des talents. Mais elles portent, dans leur phase initiale, sur les disciplines comme la musique, la danse, le théâtre et les arts plastiques.
Le conseil des ministres fait remarquer que « la promotion de ces associations sportives communales et l'institution des classes sportives et culturelles, favoriseront la mise en œuvre d'une démarche structurelle qui permettra à notre pays, à terme, de réaliser durablement des prouesses et performances sportives et culturelles ».
Ces nouvelles ambitions du gouvernement constituent un véritable atout pour le Bénin en matière de talents sportifs et culturels.
Comme dans sa vision de promotion du secteur touristique, l'instauration et la promotion des cadres sportifs et culturels permettront au Bénin de se hisser dans le rang des grands pays sportifs à travers la révélation des talents les années à venir.
Giscard AMOUSSOU
Dans le cadre de l'effectivité de la rentrée scolaire 2018-2019, le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou invite les responsables à divers niveaux impliqués dans dans le secteur de l'enseignement primaire, à lui faire parvenir les fiches d'évaluation des enseignants en situation de classe sous leurs ordres. Il l'a fait savoir à travers un communiqué en date de ce mercredi 22 août 2018.
Selon ce communiqué, les responsables sont appelés à faire diligence pour que toutes les fiches soient mises à la disposition du Comité de formation et d'évaluation des enseignants avant la date butoir du 31 août 2018.
Pour une rentrée dynamique et prévoyante des résultats catastrophiques, souligne le ministre, la connaissance du potentiel intellectuel et moral des enseignants est indispensable pour la mise en place d'un programme de formation digne de nom.
F. A. A.
Comme indiqué en exclusivité par nos soins, Samuel Gigot a été officiellement contacté par la Fédération algérienne de football. Souhaité donc par l’entraîneur national, Djamel Belmadi, pour renforcer la sélection nationale dans un compartiment qui s’avère encore un grand chantier, le robuste défenseur central du Spartak Moscou n’est pas prêt à endosser le maillot national. L’ex-joueur de La Gantoise, élu meilleur joueur de la Jupiler belge, la saison écoulée, ne se sent pas en mesure d’enclencher une carrière internationale avec l’Algérie. Attendu pour les stages d’après le match de la Gambie, Gigot ne jouera pas pour l’Algérie. En tout cas, au niveau de la FAF, son cas est définitivement clos.
C’est son arrière grand-mère qui est algérienne
Le défenseur central du Spartak Moscou, qui commence à s’affirmer comme un élément incontournable de l’échiquier de son entraineur, ne portera pas les couleurs de l’Equipe nationale algérienne. Renseignements pris à ce sujet, il s’est avéré que Samuel était Algérien par son arrière-grand-mère, ce qui signifie qu’il ne peut bénéficier de la nationalité sportive algérienne.
« Il ne souhaite pas intégrer la sélection algérienne »
A vrai dire, Samuel Gigot ne souhaite pas intégrer la sélection algérienne. C’est ce que nous avons appris d’un proche de l’ancien joueur d’Arles-Avignon. Sur une courbe ascendante avec son club et déjà dans le viseur de pas mal de clubs huppés en Europe, Gigot ne se presse pas d’annoncer son choix. Ce joueur de mère algérienne aurait pu rendre service dans un poste qui fait défaut en équipe nationale, mais dire que c’est une perte c’est aller trop vite en besogne tant il n’a rien montré sur le plan international.
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L’Algérie, qui était jusqu’à un passé récent un pays producteur de gaz qui compte sur la scène internationale, est en train de voir ses parts de marché se réduire comme une peau de chagrin. La compagnie nationale Sonatrach, la mamelle que l’on pensait intarissable, continue, en effet, de subir les contrecoups des incessants bouleversements qui affectent le commerce international du gaz. Les difficultés dans lesquelles se débat la compagnie nationale, qui assure à la trésorerie publique l’essentiel de ses revenus, font peser sur le pays de sérieuses menaces. Et pour cause, l’économie nationale continue de dépendre presque exclusivement de la rente pétrolière et gazière. Incapable de construire une économie de substitution, l’Algérie demeure les yeux rivés sur les marchés boursiers qui ont, d’ailleurs, toujours modulé le moral de nos dirigeants, sinon de la nation entière, selon que les cours évoluent à la hausse ou à la baisse.
Cette quasi-dépendance des hydrocarbures, le pays risque de la payer très cher, et peut-être dans pas longtemps, les responsables n’ayant pu anticiper les changements qui sont en train de s’opérer sur les marchés du pétrole et du gaz. Couplée à une impuissance à doter l’économie d’atouts alternatifs, l’absence d’études prospectives sur les évolutions que connaît le monde dans les différents domaines risque de précipiter le pays dans un engrenage foudroyant. Sonatrach, qui fournit à l’Algérie près de 100% de ses devises, se retrouve ainsi comme dans une fosse aux lions, dépourvue d’armes lui permettant de s’en tirer à bon compte. En raison des profondes mutations que connaissent les marchés mondiaux du pétrole et du gaz, les rapports de force ont viré en défaveur des producteurs. La multiplication des fournisseurs, avec, notamment, l’arrivée sur la scène de nouveaux acteurs, a induit une concurrence plus accrue entre les pays producteurs et a, par conséquent, contribué à faciliter la tâche aux clients qui négocient, désormais, en position de force. Ces derniers imposent, donc, une nouvelle approche dans les transactions avec, pour principe de base, des contrats à court terme et l’indexation des prix du gaz sur ceux du pétrole. Deux éléments qui démontrent, si besoin est, le basculement du rapport de force en faveur des acheteurs. Cette situation illustre, ainsi et à elle seule, l’échec patent des politiques publiques à anticiper les changements des marchés mondiaux et à immuniser l’économie nationale contre les fluctuations qui peuvent s’avérer fatales pour la survie de la nation.
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Selon certaines indiscrétions, les nouveaux contrats seraient indexés sur le prix spot du gaz en Europe, au niveau des hubs d’approvisionnement, et non plus sur le prix spot du pétrole.
Le P-DG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a annoncé, récemment, depuis Annaba, que l’Algérie a conclu de nouveaux contrats gaziers avec ses deux principaux clients, l’Espagne et l’Italie. Il a souligné que le contrat conclu avec l’Espagne, d’une durée de neuf ans, consiste à fournir à l’Espagne un débit annuel de 9 milliards de mètres cubes de gaz. L’accord conclu avec l’Italie porte, en revanche, sur un approvisionnement de 3 milliards de mètres cubes de gaz par an. Le patron du groupe public des hydrocarbures n’a soufflé mot sur la durée du contrat avec l’Italie. Encore moins sur le modèle de tarification retenu dans la renégociation des deux contrats. La question de la tarification n’est pas des moindres. Tout comme la durée des contrats renégociés par l’Algérie avec ses deux principaux partenaires européens. D’emblée, l’exercice s’annonçait acrobatique pour les négociateurs algériens, tant il est vrai que des contraintes se sont accumulées ces dernières années, obligeant Sonatrach à faire des concessions. L’équation s’annonçait, en effet, complexe pour Sonatrach qui fait face, désormais, à une concurrence accrue avec, comme ingrédients, la multiplication des fournisseurs, l’abandon des contrats de long terme et le principe d’indexation des prix du gaz à ceux du pétrole tant par les clients que par les fournisseurs, etc. Face à la montée de la concurrence, il était évident que Sonatrach fasse des concessions à même de pouvoir garder pied sur le Vieux Continent. Lesquelles concessions se traduisent, d’abord, par la révision à la baisse de la durée des contrats et, ensuite, par un modèle de tarification qui semble rompre avec les anciennes formules. Selon Mourad Preure, expert en énergie, les structures qui caractérisaient les contrats gaziers de long terme, dont la durée était de 25 années, l’indexation des prix du gaz à ceux du pétrole, la clause de destination… ne peuvent plus fonctionner aujourd’hui, compte tenu de l’évolution du marché mondial du gaz. Primo, il faut se rendre à l’évidence que le marché est dominé présentement à “70% par le spot (marché libre). Dans le même marché, il y a une coexistence du court terme et du long terme. Nous sommes là devant un contexte nouveau qui fait que les contrats de long terme sont de plus en plus décriés”, estime Mourad Preure, contacté par Liberté.
De nouveaux fournisseurs pour l’Europe
C’est un indicateur qui ne cesse d’alerter depuis quelques années déjà sur un marché en pleine mutation. Secundo, c’est un marché qui voit également l’arrivée de nouveaux entrants ; le Congrès américain a autorisé une capacité de liquéfaction de 54 millions de tonnes qui font des États-Unis un poids lourd qui pèsera de tout son poids sur les marchés de GNL (Gaz naturel liquéfié) ; il y a par-dessus tout de nouveaux entrants qui arrivent de l’est de l’Europe ; la Russie qui adopte une attitude plus agressive sur le marché européen, affichant des velléités de doubler les capacités du North Stream ; le Qatar qui fait des pieds et des mains pour évincer l’Algérie de l’échiquier gazier européen, etc. C’est dire “la forte pression qui caractérise le marché européen. Plusieurs fournisseurs s’y bousculent désormais et les structures qui conditionnaient jusqu’ici les contrats sont de plus en plus remises en cause”, fait constater Mourad Preure. Le groupe Sonatrach sera appelé ainsi à affronter des épreuves complexes pour défendre ses parts de marché en Europe. Depuis 2010, le pays a perdu du terrain au profit d’autres fournisseurs ; les parts de marché de l’Algérie sont passées de 16% en 2010 à 8% aujourd’hui. La Russie, elle seule, accapare 23% des parts de marché, la Norvège en conserve 19%, tandis que le Qatar occupe 4% des parts du marché européen, mais avec des capacités de liquéfaction installées de 77 millions de tonnes/an, la monarchie du Golfe entend bousculer certains fournisseurs comme l’Algérie en expédiant des volumes supplémentaires à destination du Vieux Continent. Comment s’adapter à l’évolution du marché ? Comment faire pour défendre ses parts de marché et honorer ses engagements avec ses partenaires européens ? Comment renégocier ses contrats de sorte à ce que l’incidence sur la balance commerciale des prochaines années ne soit pas négative ? C’est tout l’enjeu du groupe public des hydrocarbures qui tente de réécrire les textes régissant l’investissement étranger à même de renforcer sa marge de manœuvre. C’est encore une bataille, celle de garantir des débouchés à son gaz, que Sonatrach doit mener désormais sur le Vieux Continent.
Déclin de la production
Mais que dire de la production algérienne, de la consommation interne qui évolue à vive allure, ainsi que de l’état de l’amont gazier, etc. ? Ce sont là de nouvelles alertes qui ne cessaient de mettre en demeure le groupe Sonatrach qui “n’a pas assez investi dans le développement gazier”, estime Mourad Preure, expert en énergie. La compagnie publique des hydrocarbures, qui est restée jusqu’à présent très discrète sur les termes des deux contrats gaziers conclus avec l’Espagne et l’Italie, n’a pas non plus levé le bout du voile sur sa future politique gazière conçue en réponse aux nouvelles donnes du marché. Pour Mourad Preure, le principal défi auquel est confronté Sonatrach est celui de garantir des débouchés à son gaz, indépendamment des autres défis liés à la production et à la couverture des besoins internes. “Et pour défendre les débouchés européens au gaz algérien, Sonatrach doit faire des concessions”, estime notre interlocuteur. La concession la plus perceptible, notée au crayon feutre dans les deux premiers contrats conclus avec l’Italie et l’Espagne, est liée à la durée de ces mêmes contrats. L’autre concession serait liée à la tarification du gaz vendu à l’Italie et à l’Espagne. Selon certaines indiscrétions, les nouveaux contrats seraient indexés sur le prix spot du gaz en Europe, au niveau des hubs d’approvisionnement, et non plus sur le prix spot du pétrole. C’est que certaines clauses, qui ont caractérisé les précédents contrats, sont de plus en plus décriées par les pays acheteurs. Face à ses clients traditionnels qui n’hésitaient plus à dire leur volonté de diversifier leurs fournisseurs, Sonatrach était confrontée à un dilemme cornélien ; ou bien le groupe fait des concessions dans la renégociation de ses contrats ou bien il perd davantage au profit des concurrents. “Sonatrach doit savoir manœuvrer sur un marché devenu extrêmement compétitif. Il doit s’adapter à l’évolution de ce marché ; imposer une indexation sur les prix du pétrole lorsqu’il peut le faire et appliquer des prix spot lorsqu’il doit le faire. Il s’agit de préserver ses parts de marché et garantir des débouchés à son gaz”, explique Mourad Preure. Au-delà des exigences qu’impose un marché décidément extrêmement compétitif, Sonatrach est sérieusement mise en demeure quant à la baisse de sa production gazière. Ce déclin aurait d’ailleurs mis Sonatrach en position de faiblesse, lors de ses précédentes négociations avec l’Espagne et l’Italie.
Ali Titouche
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