TIZI-OUZOU – La 9ème édition du Salon Djurdjura des arts plastiques placée cette année sous le thème « Sur le chemin de tajmaât », s’est ouverte jeudi à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, avec la participation d’une cinquantaine d’artistes de la wilaya.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de l’artiste Denis Martinez, auquel est dédiée cette édition, qui n’a pas caché sa « joie de se retrouver encore une fois en ce lieu (la maison de la culture) » où un grand espace lui a été exclusivement réservé pour exposer ses différentes créations, tableaux et fresques, retraçant son parcours.
Retraçant sa trajectoire à travers ses œuvres qui expriment « la diversité de l’Algérie », l’artiste a plaidé pour « l’émergence de capitales culturelles à travers toutes les wilayas du pays » pour permettre « l’expression de l’algérianité dans sa diversité et le partage entre les artistes et les Algériens ».
Dans son allocution d’ouverture, la directrice locale de la culture, Nabila Goumeziane, a indiqué que le salon demeure « un forum de rencontres et d’échanges entre artistes » et « revêt une importance particulière dans la mesure où il recherche à maintenir une dynamique permanente de création dans le domaine des arts plastiques au niveau de notre wilaya ».
Outre des expositions, ventes-dédicaces, ateliers et plusieurs autres activités, le salon sera ponctué par une table ronde qui sera animée dimanche 25 novembre par les artistes plasticiens, Ouchene Smail, Karim Sergoua et Abdelhalim Kaibeche. Elle sera suivie d’une conférence-débat ayant pour thème « Le rêveur d’impossible : Denis Martinez dans l’aventure du raconte-Arts » qui sera donnée par Hacène Metref et Youcef Merahi.
Des activités destinées à la frange juvénile sont également au programme de cette manifestation, à l’exemple des ateliers de calligraphie, de peinture, de dessin et de lecture qui seront toutes dédiées au thème de Tajmaât et qui seront animées par plusieurs artistes.
Né en 1941 à mers-El Hadjadj, Denis Martinez est l’un des plus importants artistes algériens contemporains. Après une carrière d’enseignants à l’école des Beaux-arts d’Alger de 1963 à 1993, il s’exile en France où il initie plusieurs manifestations culturelles portant sur la culture algérienne. « Culture algérienne, cultures vivantes » en 1995, « Expressions algériennes contemporaines » en 2000 et « Jonctions Djazair » en 2003.
En 2004, il est l’initiateur, avec Hassan Metref et salah Silem, du festival nomade Raconte-Arts qui sillonne depuis, chaque été, un des villages de la wilaya de Tizi-Ouzou. Il se lança également, à la même période, dans une aventure qui l’a amenée à intervenir régulièrement avec des « créations éphémères », en compagnie d’autres artistes, à travers des Tajmaâts de plusieurs villages de la Kabylie.
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Le ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi a affirmé, jeudi à Alger, que plusieurs projet culturels dans la wilaya de Béjaïa avaient été reportés pour des « considérations financières ».
Le secteur de la culture s’emploie à pallier le manque en infrastructures culturelles dans la wilaya de Béjaïa en y inscrivant plusieurs projets « en cours de réalisation et dont la livraison est prévue pour 2019 », à l’instar de la réhabilitation de l’ancien tribunal de Béjaïa, converti en conservatoire, a indiqué M. Mihoubi lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), présidée par Mouad Bouchareb et consacrée aux questions orales.
Dans le même contexte, le ministre de la culture a cité d’autres projets réalisés récemment dans cette wilaya, à l’instar de la bibliothèque principale de Béjaïa et le cinéma de Kherrata.
La wilaya de Béjaïa compte 38 monuments historiques et archéologiques, a rappelé le ministre ajoutant que l’ancienne ville avait été classée secteur sauvegardée depuis 2013.
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La ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du numérique, Houda Imane Feraoun, a indiqué, jeudi, que 90% des clients d’Algérie Poste, ayant retiré des sommes ne leur appartenant pas suite à un problème technique survenu au niveau de nombre Distributeurs automatiques (DAB) les avaient restitué « volontairement ».
« 90% des clients d’Algérie Poste, ayant retiré des sommes ne leur appartenant pas suite à une panne technique au niveau de nombre distributeurs automatiques (DAB) les avaient restitué volontairement et les citoyens qui ne l’ont pas fait ont été contactés par SMS », a précisé la ministre lors d’une plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, tenue sous la présidence de Mouad Bouchareb.
Affirmant que pour les réfractaires, « ces sommes seront débitées de leurs comptes CCP (Compte courant postal) », elle a affirmé que cette procédure s’inscrit dans le cadre des prérogatives légales de l’entreprise Algérie Poste.
La ministre a assuré que les fonds retirés d’Algérie Poste suite à cette panne technique « ne représentent pas une grande masse monétaire », précisant que le problème technique, qui a duré trois jours, sur certains DAB, à « un dysfonctionnement entre le système de paiement électronique par la carte Edahabia et le système central des comptes CCP, qui a cessé de fonctionner pendant 30 secondes au lieu de 3 secondes, suite à quoi, les opérations de retrait se sont multipliées spontanément, en raison de cette erreur de programmation, a-t-elle dit.
La ministre a affirmé que son secteur s’emploie à éviter la survenue de telles pannes techniques qui affectent souvent les différents systèmes informatiques, et ce, en veillant à « assurer une formation continue aux ingénieurs du secteur », a-t-elle soutenu.
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La journée de mercredi 21 novembre 2018, fut remplie pour certains bénéficiaires du Projet Emploi des Jeunes (PEJ), financé par la Banque mondiale au Bénin. Et pour cause, ils ont reçu une visite de marque. Il s'agit de la Représentante résidente de la Banque mondiale au Bénin, Mme Katrina Sharkey, qui est allée prendre contact avec lesdits bénéficiaires et s'enquérir de l'évolution de leurs activités.
C'est la tisserande Mariam Chabi Olou, qui a accueilli à Tchaourou, la délégation conduite par la Représentante résidente de la Banque mondiale au Bénin.
Elle est l'une des bénéficiaires de la subvention de 200.000 francs CFA pour développer des activités génératrices de revenus dans les secteurs de l'artisanat, du tourisme et de la transformation agricole.
Un projet visant à permettre à 17.000 jeunes Béninois de se lancer dans la vie active.
Mme Sharkey a longuement échangé avec la tisserande pour mieux comprendre ses motivations, l'organisation qu'elle met en place pour optimiser son activité et la transformation que la subvention a apportée dans son travail et dans sa vie.
Mariée et mère de cinq (05) enfants, Mariam Chabi Olou est installée à Okélagba, dans l'arrondissement de Tchaourou Centre, où elle exerce la profession de tisserande. Diplômée du métier, par faute de matériels de travail, elle était devenue ménagère et revendeuse de gâteaux. Elle était ainsi confinée dans un état de pauvreté qui l'empêchait d'exploiter pleinement son potentiel d'exercer son métier et d'être épanouie.
Après sa sélection, Mariam a bénéficié des formations offertes par le projet, notamment les Ateliers de Compétences de Vie courante (Acv), les modules « Trouver son Idée d'Entreprise (Trie) », « Créer son Entreprise (Créer) » et « Gérer Mieux son Entreprise (Germe) », ainsi que la subvention qui lui a permise de se relancer autrement.
Aini à l'aide de ladite subvention, Mariam a pu s'acheter les matériels de travail et s'est installée convenablement. Elle est actuellement patronne d'un atelier avec six (06) apprenties. Elle se dit heureuse puisqu'aujourd'hui, elle arrive à satisfaire la clientèle de Tchaourou et des environs en tissus qu'elle fabrique. Elle envisage maintenant un renforcement de capacité en technique de combinaison des couleurs pour mieux satisfaire la clientèle et augmenter son chiffre d'affaires. La subvention du PEJ l'a sortie du cercle vicieux de la pauvreté et l'aide aujourd'hui à contribuer efficacement aux différentes charges du ménage.
La Représentante résidente de la Banque mondiale s'est rendue au Centre intégré de formation et de production des artisans des artisans de Savé dont le partenariat avec le projet PEJ a permis la formation de plusieurs jeunes de la commune pour l'obtention du Certificat de Qualification professionnelle. A travers une visité guidée, Mme Sharkey a sous la conduite de Mme Félicité Afouda, directrice du Centre, parcouru les métiers, les salles de formation et la boutique avant d'engager des discussions avec les stagiaires.
La Représentante résidente n'a pas manqué de laisser un mot à l'endroit des bénéficiaires du centre. Elle a incité les filles à croire aux valeurs du travail qui constituent, selon elle, l'unique voie pour gagner la bataille de l'autonomisation.
Centre Intégré de Formation et de Production des Artisans de Savè (Cifpas)
Créé en décembre 2006 avec l'appui financier de Swiss Contact Bénin, principal partenaire et de la Coopération Belge, le Cifpas est un centre mixte de formation, avec toutefois une prédominance de filles.
Le Centre offre des formations de type dual des apprentis, de recyclage des maîtres artisans et des formations initiales en teinture, couture et tissage.
Le centre est dirigé par Mme Félicitée Afouda, et dispose de deux sites.
Le contrat de partenariat signé entre le PEJ le Cifpas vise à offrir la formation complémentaire par apprentissage de type dual aux bénéficiaires du projet, dans les métiers de la couture (58 bénéficiaires dont 14 hommes) et dans le tissage (20 filles bénéficiaires).
Le centre a présenté 61 candidats (dont 12 hommes) dans la couture et 16 candidates dans le tissage à l'examen du Certificat de Qualification Professionnelle (Cqp), dont tous ont réussi à l'examen.
Le PEJ a soutenu des jeunes en apprentissage, accompagné le perfectionnement des patrons et appuyé 73 centres de formation professionnelle dont 12 centres publics. Il s'est également investi dans le renforcement des capacités en entreprenariat des jeunes à travers la mise en place de petites subventions pour leur insertion.
Giscard A.
Un arbre vieux de 28 siècles, de 56 m de hauteur, a été découvert à Kahramanmaras, province du sud de la Turquie, a rapporté, hier, l’agence de presse turque Anadolu. Il s’agit d’un taxus, conifère de la famille des taxacées, aussi appelé “if”. Découvert dans le quartier de Koklu du district Andirin, l’arbre mesure 56 m de hauteur et 5,4 m d’envergure. Son âge a été estimé à 2800 ans par les experts de la Direction de la protection de la nature et des parcs nationaux de Kahramanmaras. L’arbre a immédiatement été intégré dans un programme de protection pour lequel les universités seront impliquées.
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La rencontre d'échanges entre des directeurs et programmateurs de festivals dans le cadre du Fitheb 2018 a lieu, ce mercredi 21 novembre, à l'hôtel Rivieira à Cotonou. Après d'intenses et profondes analyses, ils se sont penchés sur comment réussir les prochains festivals.
« Faire du théâtre le point de mire de la culture et des arts ». C'est l'ambition du directeur du Festival international du théâtre du Bénin (Fitheb) à travers cette 14ème édition placée sous le thème « Théâtre et Engagement Civique et Social pour un Développement Durable au Bénin, en Afrique et dans le Monde ». « Nous irons le 21 novembre à la rencontre des directeurs de festival. Nous voulons ouvrir la voie côtière et la voie sahélienne et nous explorerons la voie maghrébine », a martelé Eric-Hector Hounkpè, à l'entame de cette édition.
Les directeurs et programmateurs ont au cours de ladite rencontre évoqué les problèmes liés à l'organisation des festivals.
Sur toute la ligne de l'organisation d'un festival selon les différents points de vue, le réel problème mis en exergue est celui relatif à la coopération entre artistes, directeurs et programmateurs de festivals. Selon les directeurs de festivals, un spectacle est un produit que « l'on vend sur le marché du public ».
En cela, ils estiment que les artistes doivent faire un travail de fond et de forme.
Le
directeur du Fitheb souligne qu'il faut « une réelle coopération » entre les artistes, les directeurs et programmateurs de festivals. Erick Hector Hounkpè, estime qu'il faut une véritable coopération entre tous les acteurs de la chaîne.
Les difficultés inhérentes au sein de la famille des artistes sont relatives aux problèmes de financement de leurs spectacles, de l'absence d'espaces adéquats de diffusion, de rentabilité après diffusion etc.
Du coup, l'artiste dépense plus qu'il gagne sur un spectacle.
Comme l'avait souligné le ministre de la culture, Oswald Homeky, « le Fitheb va au-delà de chacun de nous et même s'il a été initié par des Béninois, même si plusieurs acteurs culturels revendiquent sa paternité, il faut avoir le courage de reconnaître que le Fitheb appartient désormais à l'univers mondial du théâtre.
Le Fitheb a cessé d'être béninois. Il est désormais pour tous les passionnés du théâtre du monde entier. C'est pour cette raison que le Bénin s'honore de l'accueillir ». Cette rencontre des directeurs et programmateurs de festivals rend compte ainsi de la teneur de cette 14ème édition.
Artiste conteur de la Côte-d'Ivoire, Ange Grah, explique que dans le contexte africain, il faudra « rééduquer le public ». Et ce, dans le but de permettre aux programmateurs et aux artistes de combler le vide du financement.
Artistes comme programmateurs doivent tous participer à part égale pour la diffusion d'un spectacle car pour lui, les artistes doivent vivre de leur création.
G.A.
Un fait anodin mais qui fait le buzz sur les réseaux sociaux, il y a peu de temps, vient relancer à mon avis le débat sur la question de la langue nationale à introduire dans l'enseignement au Bénin. Il s'agit de l'intervention du commandant Habib Aboukhedoub à bord de RwandAir. Malgré qu'il s'est exprimé en Français, Anglais et Mina, il n'a pas eu de mal à convaincre qu'il est Béninois dès qu'il s'est exprimé en Fon. Alors, doit-on polémiquer encore longtemps autour de la langue à introduire dans l'enseignement au Bénin ?
Une décision du gouvernement béninois fait état de ce que six langues à savoir, le dendi, le fon, le adja, le yoruba, le ditamari et le baatonu soient insérées dans le programme des tous petits apprenants. D'autres ont été ajoutées après. Seulement, la curiosité humaine et le bon sens voudraient qu'on se pose des questions sur la faisabilité de la chose. D'abord, pourquoi le choix de ces six langues maternelles ? Ensuite, le Béninois lambda voudrait savoir si les six langues sont-elles à enseigner simultanément. Et enfin, a-t-on cherché à répondre à la question de savoir pour quel but doit-on intégrer une langue locale dans un système éducatif ?
A tout point de vue, aucune de ces préoccupations n'ont été prises en compte par le comité qui a eu à travailler sur le sujet. Car, dire qu'on va introduire six langues et plus dans un système éducatif qui peine déjà à retrouver ses repères avec tant de problèmes, est bien au-delà l'utopie.
A bien analyser les six langues retenues, il apparaît que chaque département selon l'ancien découpage territorial s'en sort avec une langue. Ainsi par exemple, le adja est pour le Mono-Couffo, le Dendi pour le Borgou-Alibori, le Fon pour l'Atlantique-Littoral et ainsi de suite. Si telle a été l'idée qui a poussé les gens à opter pour ces langues, alors il se pose un sérieux problème. Car, ceci voudra dire que lorsque l'enfant change de département du fait par exemple de l'affectation de ses parents, il va automatiquement changer de langue et doit par conséquent se mettre à apprendre une nouvelle langue ! Si ce n'est pas trop demandé à l'enfant, c'est simplement une façon de l'aliéner. Ainsi l'objectif poursuivi qui est de booster le développement, ne sera jamais atteint. De plus, il n'est pas exclu que l'enfant qui est soumis à une telle pression linguistique n'a pas forcément pour ethnie la langue du milieu. Il va sans dire que le choix de six langues n'est pas du tout judicieux pour les pauvres petits apprenants qui sont d'ailleurs déjà bourrés ou même asphyxiés par un programme d'étude dont le contenu est surchargé. Ensuite, ce qui préoccupe le citoyen lambda est de savoir si les six langues seront enseignées simultanément et partout au Bénin. Alors là, c'est la catastrophe. Ce serait un imbroglio qui n'aura pas son pareil nulle part ailleurs au monde. Ce serait un mélange qui va complètement noyer l'enfant dans une sorte de déracinement total. Mais au-delà de tout ce développement, il est plus normal de se demander pourquoi une langue nationale dans notre système éducatif. Si c'est pour amorcer le développement, alors le Bénin est carrément à côté de la plaque dans son désir d'introduire plusieurs langues à la fois dans le système. Car, aucune des grandes nations développées n'a atteint ses objectifs avec une multitude de langues. Le France s'est imposée avec le français, la Grande Bretagne dicte ses lois au monde entier avec la langue anglaise de même que les Etats-Unis d'Amérique. La Russie est incontournable par le russe. Aujourd'hui, la Chine veut dominer sinon domine le monde avec une seule langue, le chinois. Et les exemples, il y en a plusieurs. Mais pourquoi le Bénin ne pourrait-il s'imposer au monde par son fongbé typique ? Que veut prouver le Bénin en adoptant plus de six langues pour relancer son développement ? Veut-on dire toutes ces nations n'ont qu'une seule langue nationale ? Évidemment que non. En optant pour plusieurs langues, le Bénin n'obtiendra au grand jamais ce qu'il désire.
Habib Aboukhedoub, un ambassadeur à bord de RwandAir
La difficulté se trouverait peut être dans le choix de la langue à introduire. Mais, il ne devrait pas avoir de difficulté. Car le Bénin a une histoire. Et si on remonte dans l'histoire avec le tout premier nom de notre République, « Danhomê », le choix devient évident et plus facile. Oui, c'est pour dire que la langue fon, le fongbé s'impose aux Béninois du nord au sud, de l'ouest à l'Est. Aucune autre langue ne va tracer l'identité du Bénin. Car, il faut l'avouer, « Le fon » reste une langue unique qui identifie le Béninois au monde. En effet, le yoruba est parlé un peu partout, au Bénin, au Togo, au Nigéria. Cette langue est même enseignée dans certaines grandes universités des Etats-Unis. Le adja est commune au Togo et au Bénin. Le Dendi est partagé entre le Niger, le Bénin et le Burkina-Faso pour ne citer que cela. Mais dès que vous parlez le fon à l'extérieur du Bénin, on vous reconnaît comme tel, un Béninois. Pourquoi alors ne pas développer cette langue et par ricochet s'imposer par cette langue ? Pour ma part, le développement d'une langue unique, en occurrence le fon, serait un atout formidable pour le Bénin.
Et le commandant Habib Aboukhedoub en a montré la voie à bord de RwandAir pour remonter le moral à notre Onze national après sa défaite face à la Gambie. Son nom ayant une résonance yoruba ou musulmane, combien ne sommes-nous pas surpris de voir qu'il était Béninois quand il a parlé le fon ? Et pourtant, il a bien parlé le mina aussi. Mais dès qu'il a parlé le fon, personne n'a plus douté de sa nationalité béninoise. Il aurait pu parler un autre dialecte béninois, mais pourquoi a-t-il choisi le fongbé ? Nous avons tous la réponse. Le fongbé est notre identité.
Le gouvernement Talon doit pouvoir sauter sur l'occasion pour finir définitivement avec cette question. Le courage dont font montre ce gouvernement et son chef doit les amener à éloigner les spécialistes qui sont dans une guerre de leadership linguistique.
Il va falloir que les gens se départissent des considérations ethnocentriques. L'unicité de la langue maternelle dans l'enseignement va plus favoriser la fraternité tant prônée par notre constitution. Plusieurs langues seraient source de division. Cela favorisera de plus la régionalisation et générait des frustrations qui pourraient dégénérer des conflits. Qui voudra parler la langue de qui ? Pour pallier toutes ces complications, il serait plus responsable que les autorités reconsidèrent la chose et voient dans la mesure du possible sa faisabilité. Définitivement, on ne pourra jamais prétendre à s'imposer au monde et se développer à partir de plusieurs langues. Il serait préférables que les efforts continuent dans le sens de l'alphabétisation dans les langues nationales mais en adoptant une seule comme langue nationale enseignée dans les classes. Le Bénin y gagnerait plus.
Cokou Romain COKOU
L'Agence nationale de la propriété industrielle (ANaPI) initie un séminaire de formation sur l'importance des indications géographiques au Bénin. Les travaux de ce séminaire se dérouleront du jeudi 22 au vendredi 23 novembre 2018 à la direction générale de l'ANaPI.
L'indication géographique et son importance dans la vie notamment au Bénin. C'est ce sur quoi se penchent les participants à ce séminaire organisé par l'Anapi. C'est le Secrétaire général du ministère de l'industrie et du commerce qui a présidé l'ouverture dudit séminaire.
Les participants se pencheront sur des questions essentielles liées à l'indication géographique en lien avec la qualité d'origine des produits surtout locaux. La directeur général de l'ANaPI, Mathias Agon, acteur spécial de cette rencontre, a rassuré les uns et les autres quant à la mobilisation des parties prenantes dans le processus de l'opérationnalisation des mécanismes des indications géographiques. Ces mécanismes sont en réalité l'outil qui sert à identifier un produit comme originaire d'un terroir.
Des experts nationaux en propriété industrielle sont mobilisés afin d'assurer une bonne appropriation de la thématique. Plusieurs communications seront données au cours de ce séminaire.
Il sera question de montrer aux participants comment par les indications géographiques détecter la qualité et l'origine des produits locaux.
G.A.
L'Institut néerlandais pour la démocratie multipartite (Nim) à travers son projet ‘'Démocratie et Lab'' encore appelé ‘'Labo Démo'', a initié, ce mardi 20 novembre 2018, à Cotonou une formation à l'intention des responsables de partis politiques au Bénin. L'objectif de cette formation est d'aguerrir les participants, à l'utilisation des outils numériques.
Selon la représentante de Nim au Bénin, Josiane Foundohou, cette formation vise à amener les chefs des partis politiques à utiliser plus souvent, les techniques de l'information et de la communication. Dans ses explications, elle souligne que seulement trois partis au Bénin disposent d'un site internet, dont un seul est opérationnel.
Les responsables des partis politiques présents à cet atelier de renforcement de capacités auront l'occasion de s'exercer à l'utilisation des Tic avec les formateurs mis à leur disposition. Ainsi, ils pourront, au delà des réseaux sociaux habituels, se servir des applications spécifiques pour communiquer avec les structures et les militants à la base.
F. A. A.
Des individus indélicats ont encore dicté leur loi, ce lundi 19 novembre 2018, dans les quartiers Atrokpocodji et Cocotomey en vandalisant 03 transformateurs des postes HTA de la SBEE. Ils ont emporté un transfo, l'huile de transfo et des enroulements.
Selon le Chef d'exploitation DRA/SBEE, Inoussa Zoukéré, des hors-la-loi ont pu accéder au poste en vandalisant l'un des deux transformateurs qui sont dans la cabine. Les enroulements ainsi que l'huile de transfo ont été emportés.
Le constat a été fait quand les équipes de la SBEE se sont rendues sur le terrain pour faire l'entretien comme d'habitude, c'est-à- dire ouvrir les postes, les entretenir, serrer les bornes des transfos.
Après cette remarque, les agents de la SBEE ont poussé leur curiosité en visitant d'autres postes de la localité. « Nous avons constaté que la même chose a eu lieu dans un autre poste (...) l'huile transfo est emportée, l'enroulement est emporté », a informé Inoussa Zoukéré.
« Au niveau du troisième poste, ils ont pu défoncer, mais ils n'ont pu opérer », a-t-il ajouté. Selon lui, cet acte de vandalisme serait une opération des connaisseurs.
« Tel qu'ils ont opéré, les clients n'ont rien senti », a souligné le directeur régional Atlantique de la SBEE, Saturnin Houénon. Il indique qu'il y a deux transfos par poste en cabine qui étaient sous tension.
Il explique qu'ils ont isolé le second poste en remettant la charge de ce transfo sur le second transfo. Ceci dans le but de permettre à la population qui jouissait des deux postes d'avoir de l'énergie. Ensuite, ils ont pris tout leur temps pour opérer sur le poste isolé en le décuvant. C'est ainsi que les brigands ont emporté les enroulements et le transfo.
Saturnin Houénon signale également que pour procéder à l'opération, les brigands ont défoncé les cadenas des postes et ailleurs ils sont passés par les ouvertures d'aération.
Le directeur régional Atlantique de SBEE, invite la population à plus de vigilance.
« Nous voulons demander à la population riveraine de bien vouloir interpeller les gens qui viennent, même s'ils sont en tenue SBEE, même si les gens sont venus avec véhicule qui porte sigle SBEE », exhorte-t-il.
Akpédjé AYOSSO
Au cours d'une assemblée générale tenue, ce mercredi 21 novembre 2018, à Cotonou, le Collectifs des adhérents directs de l'Union fait la nation (Cad/Un), a décidé de marquer son adhésion au grand ‘'Bloc progressiste'' le 1er décembre prochain.
Durant les travaux de l'assemblée générale, le président du Collectif, Jean Roger Ahoyo, a été mandaté pour prendre toutes les mesures nécessaires en vue de la réalisation de la fusion du Cad/Un au grand parti politique national qui naîtra.
Tous les militants sont également appelés à se mobiliser sur l'ensemble du territoire national pour l'aboutissement heureux du processus.
Suivant la Convention nationale de l'Union fait la nation du 28 avril 2012, les personnes physiques ou morales sont admises en qualité d'adhérents directs. Ces personnes sont aussi autorisées au sein des organes transitoires chargés de préparer le congrès constitutif.
En vue de la réussite du processus, il leur est demandé d'animer des débats riches et francs dans les différents organes pour l'émergence d'une organisation qui bénéficie de la confiance du peuple et qui ouvre la voie à une ère nouvelle de démocratie, de progrès économique et social.
Des résolutions qui fondent selon Jean Roger Ahoyo, la création le 26 mai 2013 du Collectif des adhérents directs de l'Un et autorise à se rassembler en une avant-garde de la fusion pour constituer un nouveau parti qui complète une dizaine d'autres composant l'Un.
Dans le cadre des regroupements politiques en vue des prochaines compétitions électorales, le Cad/Un a décidé de rejoindre le ‘'Bloc progressiste'', un des grands blocs soutenant le chef de l'Etat Patrice Talon.
F. A. A.
Le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, à travers un communiqué de presse en date de ce mercredi 21 novembre 2018, a interdit toutes les souscriptions dans les écoles maternelles et primaires. Selon le communiqué du ministre, ces souscriptions sont instituées par des directeurs et directrices d'écoles de connivence avec certains membres des bureaux des Associations de parents d'élèves (Ape) et les montants varient entre 2000 et 15 000 FCFA.
Au niveau des écoles maternelles, le ministre fustige les frais inhérents aux tenues d'école, aux frais de fournitures scolaires hors normes, à la confection de carte de sécurité, à l'ouverture unilatérale de cantine payante rendue obligatoire pour tous les enfants, à l'instauration de frais pour le goûter, aux manifestations, etc.
Dans les écoles primaires, les motifs ont rapport aux frais d'inscription ou d'admission d'écoliers, au défaut d'acte de naissance et/ou de dossier scolaire aux candidats au Cep (Certificat d'études primaire), aux souscriptions initiées pour payer les enseignants localement recrutés, etc.
Pour Salimane Karimou, toutes ces initiatives aux relents de corruption déguisée qui sont incompatibles avec les idéaux prônés par le gouvernement de la Rupture et son chef, sont à bannir systématiquement des mœurs scolaires. Les auteurs actuels et futurs de ces actes, avertit-il, s'exposent à des sanctions graves.
Salimane Karimou informe par la même occasion, les acteurs et usagers de l'école béninoise que les mœurs d'instauration de cotisations et/ou de souscriptions quel que soit l'objet qui les fondent, restent formellement interdites sans autorisation préalable du ministre dans tous les écoles maternelles primaires et publiques du Bénin.
Les parents d'écoliers victimes de ces cotisations et souscriptions pour le compte de l'année scolaire 2018-2019 en cours, précise le communiqué, sont invités à se présenter dans les écoles concernées munis des reçus à eux délivrés pour se faire rembourser.
F. A. A.