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Afrique

Dakpè Sossou ampute les membres à l'opposition et s'impose dans la 18ème

24 Heures au Bénin - Thu, 11/22/2018 - 15:40

La semaine dernière a été très mouvemetée pour le député Dakpè Sossou. De Houéyogbé à Lokossa, une série d'activités politiques ont améné l'élu de la 18ème circonscription électorale à se donner une position des plus confortables ravissant ainsi la vedette à ses adversaires dont il ampute certains membres très actifs.

Il est connu pour le rôle combien primordial qu'il a joué dans l'avénement de la Rupture. Il est aussi connu pour son combat quotidien aux côtés du Président Talon pour la mise en oeuvre du PAG. L'homme qu'on ne présente plus, l'honorable Dakpè Sossou, est également connu pour ses oeuvres en faveur du développement de Lokossa en particulier et de la 18ème circonscription électorale en général. C'est donc sans surprise qu'à chaque fois qu'il les sollicite, les populations de cette circonscription répondent favorable à l'appel. Et pour le compte des législatives de 2019, l'honorable pose déjà des pas de géants pour quadriller Lokosssa, Houéyogbé et Bopa en faveur de la mouvance présidentielle. Et pour preuve, la semaine dernière, il était aux côtés des gardiens de la tradition, des hauts dignitaires du culte vodoun et les têtes couronnées aux fins de prier pour la nation et pour le chef de l'Etat. Infatigable, il a également mobilisé, dans la même semaine, les femmes de Lokossa pour le compte de la mouvance, leur expliquant les actions du président Talon et le bien-fondé des réformes entamées. Ces adhésions massives aux actions du chef de l'Etat sont à l'actif du ''baobab'' incontestable de la 18ème, l'honorable Dakpè Sossou. Une chose est sûre, par ses actes, l'opposition est de plus en plus fragilisée dans la 18ème et presque réduite au silence. En conquérant, Dakpè Sossou imprime sa suprématie dans chaque contrée de la 18ème alignant stratégie et ingéniosité. Comme on le dit souvent, il n'y a pas 1 sans 2. Ainsi, Dakpè Sossou s'assure d'une large victoire pour le camp présidentiel en 2019, après avoir contribuer au succès de Talon en 2016.

Cokou Romain COKOU

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Un drame sanitaire et social

24 Heures au Bénin - Thu, 11/22/2018 - 15:36

Au Bénin, l'avortement clandestin ou à risque chez les jeunes semble être entretenu au lieu d'être combattu. La poursuite judiciaire de celles qui le pratiquent et de leurs complices renvoie davantage la pratique dans la clandestinité, ce qui la rend encore plus dangereuse. Le constat fait dans certains centres de santé et ménages est ahurissant.

Mardi 11 avril 2017, peu après 13 à Hlacomey à Akpakpa (3ème arrondissement de Cotonou). Doukpè, une élève de 15 ans a été admise en urgence dans une clinique privée du quartier par ses parents des suites d'une hémorragie. Selon les confidences du médecin traitant, Dr Midou M., Doukpè a tenté elle-même d'interrompre une grossesse à domicile. Un comportement qui peut lui coûter la vie, se désole le spécialiste.
<< Je ne suis informé de rien. Sa mère et moi venons d'apprendre de la bouche du médecin qu'elle a tenté un avortement qui malheureusement a échoué. J'ai eu la confirmation en lisant les messages de son téléphone. Elle a préféré se confier à une adolescente comme elle qui lui a conseillé d'enfoncer non seulement un objet pointu dans le vagin mais aussi de prendre une décoction fait à base de plusieurs plantes au goût amer pour se débarrasser de sa grossesse >>, confie Jacques Adomou, le père de la victime. ‹‹C'est horrible. Comment a-t-elle pu arriver à cette extrémité ?››, se demande-t-il.
En Afrique, la problématique de l'avortement est encore une question tabou et la plupart des lois sur la question sont restrictives.
Au Bénin par exemple, l'avortement est aussi un sujet sensible car il est condamné légalement, proscrit par la société et interdit par la religion. Aucun jeune ne peut donc aller délibérément dans un centre formel de santé pour bénéficier de ce service. Alors pour ne pas tomber sous le coup de la loi, de nombreuses adolescentes et jeunes filles à l'instar de Doukpè, qui tiennent absolument à mettre fin à des grossesses non désirées recourent à la pharmacopée traditionnelle ou aux services des « avorteurs » clandestins des cliniques de rue. Certaines utilisent des méthodes rudimentaires et très dangereuses (insertion de tessons de bouteilles et autres objets pointus et tranchants dans le vagin, prise de médicaments en surdosage...) et du coup, mettent leur vie en péril.

Des dispositions législatives qui tuent
Des dispositions législatives permettent exceptionnellement l'avortement en cas de risque pour la santé, de viol, d'inceste ou de malformation congénitale et en cas de danger pour la vie de la femme enceinte. Ces dispositions juridiques restrictives conduisent parfois les adolescentes et jeunes à chercher les services d'avortement en dehors du système formel de santé, où la sûreté n'est pas être garantie.
Ces situations défavorisent l'atteinte des objectifs en matière de santé de la reproduction dans la mesure où elles multiplient la survenance des avortements à risque qui ont pour principale cause les grossesses non désirées.
Selon l'Organisation mondiale de la santé 4,2 millions d'avortement à risque se produisent chaque année en Afrique, entraînant près de 300 000 décès.
D'après les spécialistes, l'avortement est dit à risque lorsqu'il est pratiqué dans une clinique de rue qui ne dispose pas d'équipements adéquats pouvant offrir des services complets d'avortement de qualité. Il en est de même lorsque le prestataire qui offre le service n'est pas qualifié ni formé dans ce domaine.
Les complications d'avortement et leur gravité pense Mme Hélène Hlungbo, championne Pf de l'Association béninoise pour la promotion de la famille (Abpf), sont liées au type de méthodes abortives utilisées. L'insertion d'objets tranchants ou pointus dans l'utérus, l'utilisation de médicaments et de produits chimiques en surdosage ou encore l'utilisation de tisanes ou décoction à goût amer ou acide (…) sont aussi dangereuses que les méthodes chirurgicales pratiquées par des personnels de santé non qualifiés ou dans un environnement sanitaire inadéquat ou médiocre.

L'avortement : une pratique dangereuse
Les avortements provoqués de façon clandestine aboutissent souvent à, des complications graves et constituent un danger permanent pour la santé et la vie des jeunes, rappelle Dr Serge Kitihoun, Directeur des programmes à l' Abpf. Selon ses explications, la majorité des filles qui optent pour cet acte illégal s'en sortent souvent avec des perforations utérines, des douleurs pelviennes et chroniques, des infections, des hémorragies, des problèmes de stérilité et d'incontinence, des lésions des organes génitaux et même la mort. Même si les statistiques concernant le phénomène sont presque inexistantes du fait de sa clandestinité, l'Abpf estime à 15 % les décès maternels annuels imputables aux complications d'avortement clandestin.
A ces problèmes de santé s'ajoutent les conséquences psychologique, économique et sociale.
Pourtant la planification familiale aiderait à prévenir les grossesses non désirées, principale cause des avortements clandestins et à risque et réduire de façon considérable le taux de mortalité maternelle parmi la couche juvénile.

Que font les acteurs pour extirper le mal ?
Bien que les progrès soient actuellement encourageants, la baisse de la mortalité maternelle au Bénin serait encore plus importante si les femmes pouvaient éviter les grossesses non planifiées, qui sont la cause principale des avortements provoqués.
Dans les pays où l'avortement est dépénalisé, les procédures qui sont réalisées par les professionnels formés et dans des conditions hygiéniques sont extrêmement sûres. Il est donc urgent que les autorités politiques et sanitaires du Bénin révisent les législations (la loi sur l'avortement, le code pénal et la loi de 2015 portant code de l'enfant) qui criminalisent l'avortement compte tenu de ses conséquences. Aussi, pour lutter contre l'avortement clandestin chez les jeunes, est-il nécessaire de lutter contre les grossesses précoces et non désirées.
Pour ce faire, il urge que l'Etat respecte ses engagements envers les jeunes en décrétant la gratuité de la planification familiale pour cette couche.
Le ministère de la santé en collaboration avec les partenaires techniques et financiers doivent à leur tour travailler en synergie pour multiplier les centres conviviaux pour les jeunes. Ainsi, ces jeunes pourront y aller pour poser leurs préoccupations et recevoir en retour les bonnes informations sur la sexualité.
Les ministères en charge de l'éducation et de la jeunesse doivent quant à eux tout faire pour que l'éducation sexuelle soit intégrée aux curricula de formation et pour qu'elle soit aussi réalité en milieu extra-scolaire.
Les organisations de la société civile et tous les autres acteurs intervenant dans la lutte pour l'éradication des avortements à risque chez les jeunes filles doivent impliquer dans la lutte aussi bien les adolescentes et jeunes filles que leurs parents et les jeunes hommes, à travers un véritable travail de sensibilisation et de plaidoyer. Le dialogue parent-enfant est incontournable dans ce combat. Les parents doivent surtout comprendre que l'éducation parentale ne réside pas seulement dans le fait d'assurer une bonne éducation aux filles, mais doit aussi considérer le fait de se rendre disponible et compréhensif en cas de grossesse non désirée. Ce n'est qu'à ce prix que la lutte contre les avortements à risque chez les jeunes qui représentent l'avenir de demain serait une réussite.

Juliette Mitonhoun.

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Présidentielle à Madagascar: Ravalomanana fait volte-face et retire ses plaintes

Algérie 360 - Thu, 11/22/2018 - 15:31

Un des deux finalistes de la présidentielle à Madagascar, Marc Ravalomanana, a fait volte-face hier, en annonçant, dans un souci d’«apaisement», le retrait des plaintes contre la commission électorale qu’il avait déposées auprès de la justice.
«L’équipe juridique du TIM (parti de Marc Ravalomanana), après examen des procès-verbaux, a constaté des irrégularités et déposé 208 requêtes devant la HCC», la Haute Cour constitutionnelle, a déclaré Hasina Andrianadisaona, avocat représentant Marc Ravalomanana auprès de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
«Mais pour l’apaisement et la souveraineté de Madagascar, le TIM et le candidat Marc Ravalomanana ont décidé de retirer toutes les requêtes», a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse à Antananarivo. L’ancien président (2002-2009) «Marc Ravalomanana approuve les résultats provisoires» du premier tour de la présidentielle «sortis par la Céni», a-t-il encore dit. La veille, l’équipe du candidat avait annoncé avoir déposé plus d’une cinquantaine de requêtes devant la HCC pour «corriger certaines irrégularités» dans les résultats de la présidentielle publiés samedi par la Céni.
Selon ces résultats, l’ancien président Andry Rajoelina arrive en tête avec 39,19% des suffrages, devant son prédécesseur Marc Ravalomanana (35,29%). Un second tour devra départager les deux hommes le 19 décembre, dans la mesure où aucun des 36 candidats n’a obtenu la majorité.  Lundi, Andry Rajoelina avait dénoncé des «manipulations» dans les résultats, estimant que le logiciel de traitement de la Céni était «truqué».
Andry Rajoelina a saisi la HCC, mais a d’ores et déjà annoncé qu’il respecterait sa décision. Après examen des requêtes, la HCC doit publier d’ici le 28 novembre les résultats définitifs du premier tour de la présidentielle du 7 novembre.
L’organisation régionale de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc), qui avait félicité lundi la Céni «pour le travail qu’elle a accompli», avait appelé les acteurs politiques à «faire en sorte que le même climat de paix que celui qui a régné au premier tour de scrutin puisse prévaloir au second tour».
Madagascar, grande île pauvre de l’océan Indien, est coutumière des crises politiques depuis son indépendance de la France en 1960.
En 2001, Marc Ravalomanana avait proclamé sa victoire dès le premier tour de la présidentielle, provoquant une crise de sept mois qui s’était soldée par la mort d’une centaine de personnes. Il avait finalement pris les rênes du pouvoir sans second tour.
Mais en 2009, il avait dû démissionner sous la pression de l’armée, qui avait confié la direction du pays à l’opposant Andry Rajoelina. Ce dernier est resté au pouvoir jusqu’en 2014.

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Mekfoula Mint Brahim parmi les lauréats du prix franco-allemand des droits de l’Homme et de l’État de droit

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 11/22/2018 - 15:31
France Diplomatie - Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, et son homologue allemand, Heiko Maas, ont...
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Libye: Des dizaines de migrants forcés de débarquer d’un cargo

Algérie 360 - Thu, 11/22/2018 - 15:30

Des dizaines de migrants qui refusaient depuis le 10 novembre de quitter un cargo les ayant secourus au large des côtes libyennes ont été forcés mardi de débarquer dans le port de Misrata (ouest).
Dans un communiqué, la coordinatrice humanitaire de l’ONU pour la Libye, Maria Ribeiro, a regretté «la tournure des évènements à Misrata, où 79 réfugiés et migrants restés à bord d’un cargo ont été forcés de débarquer».
Certains migrants «auraient été blessés lors du débarquement forcé et transférés vers un hôpital public», a-t-elle ajouté.
Les autres ont été conduits à un centre de rétention de la ville, d’après une source de sécurité locale.
«Il est regrettable que les efforts de médiation entrepris n’aient pas abouti à un règlement pacifique», a déploré Mme Ribeiro, en référence à la mobilisation de plusieurs organisations comme le Haut-commissariat de l’ONU aux réfugiés.
Plus de 90 migrants, dont des enfants et des nourrissons, ont été secourus le 8 novembre par un navire marchand battant pavillon panaméen, le Nivin.
Depuis leur arrivée à Misrata le 10 novembre, ils ont refusé de quitter le bateau, à l’exception de 14 personnes, dont un bébé de quatre mois, qui ont accepté de débarquer jeudi.
Selon le HCR, les migrants à bord du Nivin sont originaires d’Ethiopie, d’Erythrée, du Soudan du Sud, du Pakistan, du Bangladesh et de Somalie.

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Prix Cheikh-Abdelkrim-Dali: La prochaine édition sera maghrébine

Algérie 360 - Thu, 11/22/2018 - 15:24

Le jeune interprète de musique andalouse Wahab Bahri est le grand lauréat de la 2e édition du concours de la meilleure interprétation du chant andalou du prix Cheikh-Abdelkrim-Dali qui a mis en compétition neuf finalistes.
Le jury présidé par Smaïn Hini a décerné le 1er prix de ce concours de la chanson à Wahab Bahri pour son interprétation d’une nouba dans le mode  raml, lors d’une cérémonie finale à l’opéra d’Alger Boualem-Bessaïh.
Elève de Smaïn Hini qui l’a initié au violon et au chant andalou au sein de l’association El Inchirah d’Alger, Wahab Bahri s’est vu  remettre une attestation de succès en plus d’un accompagnement financier pour l’orchestration et l’enregistrement en studio de son premier CD. le jury a consacré également Athmane Bendaoud et Abdeslam Ghrib Hedi, respectivement  2e et 3e prix pour leurs noubas dans les modes sika et  zidane.

Les six autres candidats aux épreuves finales ont reçu des attestations de participation et des cadeaux honorifiques. S’exprimant à l’issue de l’annonce du palmarès, Wahiba Dali, la présidente de la fondation Abdelkrim-Dali, a rappelé que l’édition 2018 du concours a mis en lice neuf  finalistes, choisis parmi une trentaine  de  candidats.
La prochaine édition, prévue en 2020, a-t-elle ajouté, aura une «dimension  maghrébine» en s’ouvrant aux jeunes interprètes de la  chanson andalouse du Maroc et de la Tunisie.
Présent à la cérémonie, Mohamed Kheznadji, un des illustres interprètes de l’andalou dans sa variante de l’école algéroise çanaâ et compagnon de  route de cheikh Abdelkrim Dali, a été également honoré par la fondation.
Sous la direction de Naguib Kateb, chef d’orchestre de la fondation Abdelkrim-Dali, l’Orchestre maghrébin des musiques andalouses, une fusion des ensembles algérien, tunisien et marocain, a clos la soirée avec un magnifique concert.

Au programme de la soirée de clôture officielle de l’événement figure, mardi soir, un concert mystique, un «spécial madih dini» à l’occasion du Mawlid Ennabaoui Echarif, à l’opéra d’Alger Boualem-Bessaïh, animé par l’Orchestre maghrébin de musique andalouse, avec la participation de Syrine Ben Moussa de Tunisie, Amine Debbi du Maroc, Radia Nouaceur, Imène Sahir, Manal Gherbi, Anis Benchefra et Naguib Kateb d’Algérie.
Organisé depuis 2016, le prix Cheikh- Abdelkrim-Dali, du nom  d’une grande figure de l’andalou qui a su allier  gharnati  et çanaâ, vise à promouvoir de jeunes talents et enrichir le répertoire de cette musique savante.
La 2e édition du prix Cheikh-Abdelkrim-Dali s’est déroulée du 15 au 20 novembre 2018 au Palais de la culture Moufdi-Zakaria d’Alger et à l’opéra d’Alger Boualem-Bessaïh, sous le haut patronage du président de la République Abdelaziz Bouteflika et sous l’égide du ministère de la Culture.
Kader B.

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Recette: Cakes noix de coco-amandes

Algérie 360 - Thu, 11/22/2018 - 15:21

200g de farine, 120g de sucre en poudre, 3 œufs, 1 sachet de levure pâtissière, 20 cl de lait, 10 cl d’huile, 100g de noix de coco, 80g d’amandes hachées 
Battre dans un saladier les œufs et le sucre à l’aide d’un batteur électrique jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajouter peu à peu la farine tamisée et la levure, bien mélanger, incorporer le lait et l’huile petit à petit en travaillant sans cesse jusqu’à ce que la pâte soit lisse et sans grumeaux, incorporer la noix de coco et les amandes hachées.
Mettre les caissettes de papier à pâtisserie dans les moules à madeleines, verser la préparation et faire cuire au four pendant 45 minutes. Vérifier la cuisson des cakes avec une lame de couteau avant de les sortir du four.

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L’Algérie: pays à haut risque sanitaire

Algérie 360 - Thu, 11/22/2018 - 15:20

D’après le classement d’International SOS, une société spécialisée dans l’assistance médicale, l’Algérie a été classée dans la catégorie des pays à haut risque sanitaire.

L’Algérie serait également classée parmi les pays à plus haut risque dans le monde, avec le Mali, la Mauritanie, Myanmar, le Soudan, le Nigéria et le Bangladesh.  D’après le classement, ces pays disposent de services médicaux et dentaires basiques mais les soins spécialisés y sont limités: « l’accès aux médicaments sous ordonnance peut être limité et, dans certains cas, les médicaments contrefaits ou mal stockés représentent un problème », informe International SOS. En ajoutant : « Des maladies infectieuses sérieuses telles que la typhoïde, le choléra, la fièvre dengue ou le malaria peuvent représenter une menace ».

Cette catégorie se retrouve juste après la pire catégorie, rouge c’est à dire: « très haut risque », où  se trouvent la Libye, le Niger, l’Erythrée, la Syrie, l’Irak, le Yémen et le Venezuela. Quant au Maroc et à la Tunisie, ces deux pays sont classés dans la catégorie jaune c’est à dire à « risque modéré ».

Pour la catégorie à « bas risque », on retrouvera les pays d’Europe de l’Ouest et de l’Amérique du Nord, le Japon et la Corée du Sud.

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Recette: Brioche salée

Algérie 360 - Thu, 11/22/2018 - 15:19

420 g de farine, 2 cuillerées à soupe de levure boulangère, 1 cuillerée à soupe de crème fraîche, 1 cuillerée à café de sel, 30 g de beurre fondu, 30 g de fromage blanc, 2 œufs, 1/2 cuillerée à café de poivre, 25 cl. de lait
Garniture : 1 jaune d’œuf

Délayer la levure boulangère dans le lait tiède pendant 15 minutes. Mettre la farine dans une jatte, creuser un puits au centre, ajouter le sel, les œufs, le beurre fondu, la levure délayée dans le lait, la crème fraîche, le fromage, poivre, malaxer bien pendant 20 minutes jusqu’à obtention d’une pâte molle et souple. Mettre la pâte dans un récipient et la couvrir avec un linge. La placer près d’une source de chaleur pour doubler de volume, pendant 2 heures.
Façonner de cette pâte des petites boules de la taille d’une noix, les disposer dans un moule beurré et fariné, laisser lever une deuxième fois jusqu’à ce que la pâte gonfle et atteint le bord du moule, enduire la pâte au pinceau avec le jaune d’œuf.
Faire cuire dans un four chaud.

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Banikoara bientôt à l'abri de pénurie d'eau

24 Heures au Bénin - Thu, 11/22/2018 - 15:18

L'eau potable bientôt disponible dans la commune de Banikoara. C'est à travers les travaux de construction de sources d'approvisionnement lancés par le gouvernement. La remise de site aux entreprises en charge des travaux s'est effectuée mardi dernier en présence des autorités à divers niveaux.

Les populations de la commune de Banikoara seront bientôt à l'abri de la pénurie d'eau. Et pour cause, la construction de trois adductions d'eau villageoise dans trois arrondissements de la commune de Banikoara sera réalité dans les prochains mois.
La remise de site aux entreprises en charge des travaux a été effectuée, mardi 20 novembre dernier, par le directeur de la planification, des études et des travaux au niveau de l'agence nationale d'approvisionnement en eau potable en milieu rural, Mathieu Dadjo.
Un site a été identifié a Kokey pour abriter l'ouvrage hydraulique.
Le représentant des habitants de Kokey, Alou Toko N'douro, et le deuxième adjoint au maire, ont salué les autorités gouvernementales pour cet effort en vue de faciliter l'accès à l'eau potable aux couches les plus défavorisées de la cité des Banigansé.
Le maire Bio Sarako Tamou n'a pas manqué de remercier le gouvernement notamment le chef de l'État pour ce geste salvateur à l'endroit de sa population.
L'infrastructure qui sera réalisée a une capacité d'environ 75m³ pour desservir plusieurs quartiers et villages de l'arrondissement de Kokey, Soroko et Atabénou (dans l'arrondissement de Toura).
Le projet est initié dans le cadre de la volonté du gouvernement du président Patrice Talon d'offrir de l'eau potable à toutes les populations notamment dans les zones reculées du pays.

G.A.

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Blocages des investissements de Cevital: Les partis et les associations appelés à s’impliquer

Algérie 360 - Thu, 11/22/2018 - 15:17

La Coordination des comités de soutien aux travailleurs de Cevital et aux investissements économiques invite l’ensemble des partis politiques et les acteurs de la société civile à une réunion qui se tiendra ce samedi à Béjaïa et qui verra la participation de la communauté universitaire, de tous les élus et des opérateurs économiques.  

Face à l’acharnement que subit le groupe Cevital, dont plusieurs projets d’investissement sont entravés par des blocages à la fois “arbitraires” et “injustifiés”, les membres de la Coordination des comités de soutien aux travailleurs de Cevital et aux investissements économiques préparent la riposte. Pour ce faire, ils lancent un appel solennel à la classe politique et à la société civile de la région de Béjaïa pour engager une réflexion collective sur les actions à entreprendre prochainement, de concert, en vue d’imposer l’application stricte des lois de la République, notamment le respect du droit en matière d’investissements, afin de permettre le déblocage de tous les projets initiés par le premier groupe industriel en Algérie.

En effet, le porte-parole de cette coordination, Mourad Bouzidi, et ses camarades membres des comités de soutien, invitent l’ensemble des partis politiques et les acteurs de la société civile activant dans la région de Kabylie à une réunion qui se tiendra ce samedi 24 novembre, à 9h, au siège du comité de participation de Cevital de Béjaïa. Cette réunion sera élargie, souligne-t-on, aux représentants de la communauté universitaire, à tous les élus, ainsi qu’aux opérateurs économiques.  Selon Mourad Bouzidi, l’objet de cette rencontre-débat est d’échanger à propos de ces blocages et de décider ensemble des éventuelles actions à entreprendre pour “la sauvegarde de Cevital”, principal pourvoyeur d’emplois dans le secteur privé à l’échelle nationale, et pour exiger “l’arrêt immédiat de l’acharnement contre Cevital”, “le déblocage de tous ses projets”, “l’intégration de Béjaïa sur la liste des wilayas où l’activité de trituration de graines oléagineuses est éligible aux avantages accordés à l’investissement”, “l’accostage des bateaux au port de Béjaïa, le débarquement des équipements et la réalisation de l’usine de trituration de graines oléagineuses de Cevital”, “une répartition juste et équilibrée des investissements et de la richesse dans notre pays” et “une gestion transparente et juste de l’économie nationale”, dans le strict respect des lois.

Afin de ratisser large et permettre une large adhésion de la classe politique et de la société civile autour de leur initiative, Mourad Bouzidi et ses camarades ont déjà adressé des invitations à plus de 500 associations régionales et locales, dont des organisations patronales et des ONG des droits de l’Homme, en les conviant à prendre part à la rencontre-débat de ce samedi. “Outre le mouvement associatif de la région, nous sommes en train de prendre attache avec les responsables des différents partis politiques ayant un ancrage historique à Béjaïa, dont le FFS, le RCD, le FLN, le RND, le PT… En tout cas, les portes sont ouvertes à toute organisation ou personnalité qui s’inscrit dans notre démarche qui consiste à défendre les intérêts socioéconomiques de notre région. Autrement dit, nous militons pacifiquement pour exiger le déblocage de tous les projets d’investissement  du groupe Cevital, dont son usine de trituration de graines oléagineuses prévue en dehors de la zone portuaire de Béjaïa”, a expliqué, hier, M. Bouzidi, joint par Liberté.

Pour ce dernier, on ne peut pas rester indifférent face “au diktat de cette main invisible” qui, en s’attaquant à Cevital, risque non seulement de casser la dynamique économique du premier groupe privé du pays, mais aussi d’appauvrir des milliers de familles et mettre en péril l’avenir socioéconomique de toute la région de Kabylie et, au-delà, l’ensemble du pays. C’est pour cela que Mourad Bouzidi et ses pairs insistent sur la nécessité d’impliquer l’ensemble des segments de la société dans ce combat pacifique, mais déterminé. Les animateurs de la coordination estiment que tous les acteurs politiques et associatifs doivent, aujourd’hui plus que jamais, unir leur voix et leurs énergies pour dire “Halte à l’acharnement contre le groupe Cevital !” et “Oui pour le déblocage de tous ses projets d’investissement !” Car il y va, insistent-ils, de l’avenir de milliers de jeunes Algériens qui, par-dessus tout, sont les premières victimes de l’arbitraire qui frappe Cevital.

Kamal Ouhnia

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Les cotonculteurs sensibilisés pour une bonne récolte

24 Heures au Bénin - Thu, 11/22/2018 - 15:15

Dans le cadre de la campagne cotonnière 2018-2019, la Fédération Nationale des Coopératives Villageoise de Producteurs de Coton (Fn-Cvpc) vient d'entreprendre une tournée pour sensibiliser les producteurs sur diverses pratiques nécessaires pour une bonne récolte.

Il s'agit d'une tournée nationale d'information et de sensibilisation des producteurs sur les bonnes pratiques de récolte et de commercialisation du coton graine.
Du 19 au 29 novembre prochain, cette première phase de la tournée permettra aux producteurs d'être suffisamment informés de tout ce qui entoure la production et la commercialisation du coton graine. Ceci en prélude à la prochaine campagne cotonnière.
Constituée du bureaux exécutifs de la Fn-Cvpc, de l'Association Interprofessionnelle du Coton (Aic), des égreneurs, des gérants des unions communales des Cvpc et des coordonnateurs Cvpc, l'équipe est appelée à renseigner davantage sur le nombre de Cvpc, la superficie emblavée, la production attendue, le niveau des récoltes et la commercialisation, les difficultés et les attentes à travers une fiche de production. Aussi, serait-il question de leur livrer des informations sur les dispositions pratiques prises par les acteurs de la filière notamment, l'Etat central, la Fn- Cvpc, l'Aic et les égreneurs pour la réussite de la campagne de commercialisation 2018-2019.
L'accent sera mis sur diverses techniques visant les bonnes pratiques de récolte, pour éviter la mouille intentionnelle du coton graine et lutter contre sa contamination. Tout ceci dans l'optique d'aider les producteurs à préserver ou améliorer la qualité du coton graine. L'équipe mettra aussi l'accent sur les bonnes manières qui pourraient permettre aux cotonculteurs d'éviter de s'adonner à des sorties frauduleuses du coton graine vers les pays voisins. C'est aussi l'occasion pour la fédération d'appeler les acteurs à éviter le détournement des camions de coton par les individus et les incendies presque récurrents du coton graine.
L'équipe de sensibilisation mettra en exergue les conséquences liées à l'utilisation des produits non homologués dans le traitement des plants.
Cette tournée qui a démarré par le département de l'Alibori, va se poursuivre dans le Borgou, l'Atacora et la Donga.
Elle constitue un réel défi pour les producteurs dans le cadre de la préservation de leur culture et pour aider l'État à sécuriser les portes de sorties frauduleuses de coton-graine.
G.A.

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Rapport de Human Rights Watch sur Bahrein: Des législatives dans un climat de répression généralisée

Algérie 360 - Thu, 11/22/2018 - 15:13

Depuis 2011, dans le sillage du “Printemps arabe”, le Bahreïn a mené une campagne de répression d’une férocité inouïe contre les leaders chiites de l’opposition, allant jusqu’à les accuser d’intelligence avec le rival iranien.

À la veille des élections parlementaires à Bahreïn, prévues pour samedi, l’ONG Human Rights Watch a publié un rapport dans lequel elle discrédite le scrutin et les autorités bahreïnies qui mènent depuis des mois une chasse sans merci aux opposants, majoritairement chiites. “Les prochaines élections parlementaires à Bahreïn, prévues pour le 24 novembre 2018, se dérouleront dans un environnement politique répressif qui ne favorise pas la tenue d’élections libres”, lit-on sur le site de l’ONG qui explique que “dans le dernier cas de répression de la dissidence pacifique, le 13 novembre 2018, un ancien membre du parlement, Ali Rashed al-Sheeri, a été arrêté pour avoir tweeté au sujet du boycott des élections”. Et d’ajouter qu’“en emprisonnant ou en faisant taire les personnes qui contestent la famille dirigeante et en interdisant tous les partis d’opposition et les organes de presse indépendants, Bahreïn ne parvient pas à créer les conditions nécessaires à des élections libres.”

Selon Lama Fakih, directeur adjoint pour le Moyen-Orient à Human Rights Watch, “Bahreïn devrait libérer immédiatement les prisonniers politiques et revoir ses décisions de fermer les médias indépendants et les groupes d’opposition politiques”. Le Bahreïn, un des alliés de l’Arabie Saoudite, est gouverné par la minorité sunnite qui réprime depuis des décennies une majorité chiite, accusée à tort d’être au service de l’Iran, la privant du droit à l’exercice politique et la minorant sur le plan socioéconomique.

Depuis 2011, dans le sillage du “Printemps arabe”, le Bahreïn a mené une campagne de répression d’une férocité inouïe contre les leaders chiites de l’opposition, allant jusqu’à les accuser d’intelligence avec le rival iranien. Le royaume a maté dans le sang toutes les manifestations populaires et renforcé son dispositif juridique répressif. Ainsi, le 11 juin dernier, le roi Hamad Ben Aissa al-Khalifa a signé un amendement à la loi sur l’exercice des droits politiques qui “interdit à quiconque appartenait à une organisation politique dissoute ou qui avait déjà été condamné à plus de 6 mois d’emprisonnement de se porter candidat à des fonctions politiques”, rappelle HRW. Cette loi empêche de facto les candidats de l’opposition de participer aux prochaines élections.

Cette décision vient en appoint aux précédentes décisions qui ont concouru à la dissolution de plusieurs partis politiques et organisations de la société civile, y compris la Société d’action démocratique nationale (Wa’ad) et de gauche laïque, et la Société islamique nationale al-Wefaq. En 2017, le dernier journal indépendant du pays, al-Wasat, a été fermé de force. Rassurée par ses soutiens locaux et occidentaux qui continuent à lui vendre des armes, la famille royale n’est pas près de lever la chape de plomb sur l’opposition et une société au bord de l’étouffement. “Les alliés de Bahreïn ne devraient pas donner à Bahreïn un laissez-passer gratuit et mener ses activités comme d’habitude tant que des violations massives des droits humains persistent”, a déclaré Fakih.

Lyès Menacer

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Turquie-Syrie : une “arme hydraulique” en suspens

Algérie 360 - Thu, 11/22/2018 - 15:11

Les relations turco-syriennes ne sont plus au beau fixe depuis un bon nombre d’années. Cependant, les six premiers mois de la “révolution syrienne” voyaient alors le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan tenter d’influer sur le président Bachar al-Assad en l’encourageant à adopter des réformes pour répondre aux demandes populaires auxquelles il faisait face, Ankara rejoindra vite le rang des pays opposés au maintien du chef de l’État au pouvoir. La contribution turque aux évolutions du conflit syrien ne fait aucun doute. Le fait pour la Turquie d’avoir fermé les yeux sur les passages de combattants et militants radicaux depuis son territoire vers la Syrie voisine suppose comme tels une participation et un acquiescement de la part des autorités turques à ces mouvements.

Mais si la détermination turque à en finir avec le pouvoir de Bachar al-Assad a été évidente, tout aussi manifeste est le fait qu’Ankara disposait, dans sa stratégie activement engagée contre le régime syrien, de moyens dépassant les aspects militaires stricto sensu. Parmi ceux-ci, l’arme hydraulique. En effet, la dépendance de la Syrie aux volumes d’eau en provenance de la Turquie est un fait qui a suscité une ample littérature jusqu’ici. De plus, la détermination de la Turquie à en finir avec le pouvoir du président syrien prit, à maintes reprises, une tournure radicale, qui suggérait qu’Ankara ne s’épargnerait aucun effort pour parvenir à ses fins. Comment comprendre dès lors le fait qu’elle ait décidé de s’épargner le recours à ce moyen de pression incarné par l’eau dont la Turquie dispose, surtout au vu de sa potentielle efficacité ?
Dans les faits, agir au travers du robinet de l’eau a une contrainte importante : celui de toucher au domaine de la sécurité humaine.
Ainsi, la combinaison de cet aspect à celui relatif à la sensibilité de beaucoup de pays occidentaux à la “cause kurde” aurait valeur de cocktail explosif pour une Turquie qui, aussi rétive soit-elle devant les aspirations kurdes, souhaite cependant que son image de mastodonte ferme, mais non moins responsable et bienveillante reste préservée à l’adresse du monde.
Cet objectif demeure suffisant en soi pour pousser la Turquie à garder une bonne mesure. Certes, la limitation sur le plan hydraulique n’est pas incompatible avec le déploiement de moyens armés lourds en parallèle, comme on a pu le voir à travers les évolutions en Irak et en Syrie le long de ces dernières années. Les Kurdes de ces deux pays ont ainsi eu à payer le prix de politiques lourdes et déterminées déployées par le voisin turc. Mais c’est là un combat mené sur le terrain politico-stratégique, dans lequel Ankara fait valoir son opposition à une formation armée qu’elle considère comme terroriste (le Parti des travailleurs kurdes, PKK) ainsi qu’à ses affidés.
Tout différent s’avère le propos à partir du moment où l’on traite de la possibilité pour une population faite de civils/innocents de souffrir le martyre du fait de politiques punitives exercées à son encontre. C’est là tout le fond des critiques qui ont visé le pouvoir de Bachar al-Assad depuis 2011.
On comprend qu’il valait mieux pour Recep Tayyip Erdogan d’éviter dès lors de recourir à une arme dont les effets ne manqueraient pas de se retourner franchement contre lui et contre les propos humanistes qu’il s’est souvent plu à manier et à rappeler dans le cas de la Syrie pour justifier son aversion au pouvoir de son voisin.
Car au final, “l’arme hydraulique” demeure d’autant plus efficace que son utilisation est suggérée plutôt que mise en application.
Les potentielles volontés d’utilisation de ce moyen par un pays ou l’autre se heurtent à des considérations d’ordre éthique et humanitaire qui demeurent, pour le meilleur plutôt que pour le pire, relativement dissuasives.
Évidemment, la grande inconnue passe par le fait de savoir combien de temps une telle situation pourra prévaloir, dans un contexte surtout où, outre la volatilité périodique des évolutions régionales, on ne peut que craindre à terme les effets du changement climatique sur l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, et comment celui-ci ne pourra manquer d’ajouter à la région un nouveau facteur de stress qui accroîtra la place prise par le leadership hydraulique dans les évolutions régionales.

Par : Barah MIKAÏL

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Le premier ministre mauritanien : « la réserve de la BCM couvre les besoins du pays pour 6 mois »

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 11/22/2018 - 15:10
Sahara Medias - Le premier ministre mauritanien, Mohamed Salem O. Bechir a déclaré jeudi que la réservé de la banque centrale de Mauritanien en...
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Les contribuables invités à se mettre à jour vis-à-vis des taxes et impôts

24 Heures au Bénin - Thu, 11/22/2018 - 15:09

Le centre des jeunes et de loisirs de Djougou a servi de cadre au lancement, ce mercredi 21 Novembre, de la semaine de la fiscalité. Occasion pour le maire Abischaï A. Akpalla d'inviter ses administrés à payer les différentes taxes et impôts qu'ils restent devoir à la mairie.

Une initiative salutaire visant à permettre à la municipalité de se doter de moyens pour répondre efficacement aux problèmes de la commune.
Ainsi, sur initiative du conseil communal de Djougou, il a été lancé la semaine de la fiscalité. Une semaine qui permettra de mieux sensibiliser les populations sur l'importance du payement des taxes et impôts. Selon le receveur divisionnaire des impôts de Djougou, Francis K. Tossoudjèdé, l'impôt est comme une prestation pécuniaire requise des membres de la collectivité publique par voie d'autorité, à titre définitif et sans contrepartie. Ceci dans le but de la couverture des charges publiques visant à faciliter l'intervention dans le domaine socio-économique par la mairie. Il souligne que lorsque l'Etat décide d'effectuer des dépenses, il se donne les moyens de les payer en faisant nécessairement recours à l'impôt prélevé auprès du contribuable.
Le directeur a demandé à l'assistance de s'acquitter de leur devoir civique. « Qui paye ses impôts, bâtit sa nation », déclare-t-il. L'inspecteur des impôts et chef service d'assiette du centre des impôts des petites entreprises (CIPE) de Djougou, Gédéon Akpovi Stève, a mis l'accent sur les taux d'imposition. Il explique que les taux applicables pour les propriétés imposables et les personnes imposables sont respectivement de 30% et 6% à Djougou.
Pour le maire, « Nous sommes à l'ère de la décentralisation, il faut payer les taxes et impôts pour faire émerger notre commune ». M. Abischaï A. Akpalla assure que « Les taxes et impôts payés ne sont pas détournés par les agents ».

G.A.

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Vote électronique à l’ONDA

Algérie 360 - Thu, 11/22/2018 - 15:09

L’Office national des droits d’auteur et droits voisins (ONDA) vient de rendre publics les résultats des élections des membres du conseil d’administration. A rappeler que le vote s’est fait électroniquement.

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Une des capitales de la musique arabe: Mossoul chante de nouveau

Algérie 360 - Thu, 11/22/2018 - 15:08

Pendant des siècles, elle a produit les meilleurs artistes d’Irak et les musiciens arabes venaient de loin pour y jouer: aujourd’hui libérée des jihadistes, qui ont méthodiquement détruit auditoriums et instruments, Mossoul est bien décidée à renouer avec sa tradition musicale.

Défilés de groupes folkloriques et concerts philharmoniques, renaissance de festivals disparus il y a des années et autres fêtes familiales ou nationales: dans ce qui était encore il y a un an et demi la «capitale» irakienne du groupe Etat islamique (EI), toutes les occasions sont bonnes pour chanter, jouer ou écouter de la musique. Sous la férule des jihadistes, les instruments étaient considérés comme diaboliques et Fadhel al-Badri devait cacher son violon. «Je n’aurais jamais pu me balader avec quand je sortais dans Mossoul», alors tenue par le «califat» auto-proclamé, dit à l’AFP ce musicien de 45 ans, au teint hâlé. Un comble pour la ville qui a vu naître Ziriab, l’homme qui introduisit le luth en Andalousie au IXème siècle, et Kazem al-Saher, l’artiste irakien le plus connu du monde arabe, juré dans des télécrochets très regardés.

Musiciens «repentants» Ahmed al-Saher, lui, a dû se prêter à l’humiliante cérémonie de «repentance» organisée par les jihadistes. Comme nombre de musiciens qui n’étaient pas parvenus à s’enfuir de Mossoul, cet Irakien de 33 ans, qui a depuis repris son répertoire classique de folklore local, avait dû promettre par écrit de ne plus jamais jouer. Sa lettre et celles d’autres musiciens «repentis» avaient ensuite été affichées dans les mosquées de la ville. Avant même l’EI, Al-Qaïda et d’autres groupes extrémistes imposaient dans les années 2000 leur vision ultra-rigoriste de l’islam dans de nombreux quartiers de Mossoul. Mais depuis que Bagdad a annoncé en grandes pompes la libération de la ville en juillet 2017, tout cela paraît loin. M. Badri tient désormais son violon fièrement en main dans un café où un public enthousiaste tape des mains et reprend en coeur certains refrains du folklore mossouliote, l’un des plus prisés d’Irak. Au milieu d’hommes et de quelques femmes, toutes générations confondues, Amné al-Hayali, 38 ans, se régale. «Les terroristes n’ont pas réussi à tuer l’amour de l’art des Mossouliotes.

Et même s’ils ont tout détruit, l’art renaît ici», assure celle qui a vite abandonné le voile noir intégral autrefois imposé par les jihadistes aux femmes. «A présent, on chante, alors qu’avec eux on n’a connu que l’obscurité, les décapitations et les coups de fouet», poursuit-elle. Car dès les premiers jours de leur prise de pouvoir à Mossoul, en juin 2014, les jihadistes ont été très clairs sur leurs intentions, abattant la statue qui, devant la gare centrale, célébrait le soufi Mulla Uthmane al-Mawsili, virtuose du «maqam» irakien et figure tutélaire de la ville, avant de détruire des dizaines d’instruments à cordes et à vent arrachés à leurs propriétaires au cours de perquisitions musclées.

«Mossoul est de retour»
Ils ont ensuite démoli l’auditorium de l’université de Mossoul et fermé la faculté des Beaux-Arts, ne laissant ouvert que le département de calligraphie pour garder des scribes, précieux pour l’écriture d’annonces publiques ensuite placardées dans la ville. Quant aux librairies musicales, aux studios d’enregistrement et même aux radios locales, ils ont dû fermer car diffuser et écouter de la musique était considéré comme un «péché». Il n’y a plus aujourd’hui de salles de concert dans la ville où se produisaient jusque dans les années 1970 les plus grandes stars arabes. Les divas Warda al-Jazaïriya ou Sabah y avaient donné des concerts dont parlent encore les habitants. «Il faut absolument que le gouvernement s’intéresse à Mossoul et la soutienne car elle n’a plus ni théâtres, ni cinémas, ni salles de concert», plaide le chef du syndicat local des artistes, Tahssin Haddad. A défaut d’auditoriums et d’autres espaces à l’acoustique appropriée, les cafés invitent régulièrement des groupes et le dernier festival de musique s’est tenu il y a quelques jours dans le stade de l’université. Peu avant, le célèbre musicien irakien Karim Wasfi organisait un concert dans un parc de Mossoul, où l’EI entraînait des enfants-soldats. «Mossoul est de retour», se félicite Amné al-Hayali. «Et son patrimoine culturel aussi».

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L'Ong Gapp-Afrique engagée pour un nouveau cadre juridique

24 Heures au Bénin - Thu, 11/22/2018 - 15:07

Le Chant d'oiseau de Cotonou sert de cadre, du 20 au 21 novembre 2018, à un atelier de formation sur la réforme du droit à la liberté d'association. Organisé par le Groupe d'Action pour le Progrès et la Paix (Gapp-Afrique), cet atelier offre l'opportunité aux participants de discuter et proposer ce qui serait bien et bon pour la promotion de la liberté d'association au Bénin.
A travers le thème « La réforme du droit à la liberté d'association au Bénin : enjeux et perspectives », quelques acteurs de la société civile ont mené du 20 au 21 novembre des réflexions sur la refonte de ce droit.
« Nous sommes réunis ce jour pour discuter et proposer ce qui serait bien et bon pour la promotion de la liberté d'association au Bénin », a souligné le président du Groupe d'Action pour le Progrès et la Paix, à l'ouverture de l'atelier. Hermann Nounawon Kékéré rappelle que « la liberté d'expression, de réunion et de manifestation est garantie par les articles 23, 24 et 25 de la Constitution du Benin du 11 décembre 1990. Son application est régie par la loi de 1901, issue de l'héritage coloniale. Courant 2012, le Gouvernement du Bénin à travers l'ex Ministère Chargé des Relations avec les Institution et la Société Civile et celui de l'intérieur a recruté deux experts pour élaborer un avant-projet de loi cadre sur les libertés d'expression, de réunion et d'association ». Ce qui leur a permis selon le président de Gapp-Afrique, de déposer un rapport avec un avant-projet de loi.
« L'Ong Gapp-Bénin s'est approprié ce document et a organisé en 2014 et 2015, des ateliers pour recueillir les observations et les amendements des réseaux d'associations », a souligné Hermann Nouwanon Kékéré.
Gapp-Bénin a fait une étude nationale sur l'« Environnement juridique favorable aux organisations de la société civiles » au Bénin afin d'identifier les forces et faiblesses des outils juridiques favorables à l'épanouissement des droits des associations. « En plus des résultats de cette étude, l'avant-projet de loi a été soumis à l'appréciation deux équipes d'experts juristes américains et canadiens », a précisé M. Nouwanon Kékéré.
C'est dans cette logique que Gapp-Bénin a organisé le présent atelier pour réunir tous les acteurs concernés afin de leur soumettre les résultats pour une validation.
Il a été question d'évaluer le rapport sur l'étude intitulée « Les évaluations nationales de l'environnement favorable des Osc (Eena) : Cas du Bénin », les normes internationales et régionales relatives à la liberté d'association et l'Avant-projet de loi cadre relative à la liberté d'association en République du Bénin et les propositions de la société civile béninoise.

Une démarche idoine
« Le but de notre démarche est de faire connaître ce qui est fait sur la problématique de la réforme de la loi dite de juillet 1901 sur le contrat d'association », a indiqué le président de l'Ong Gapp. Il s'agit selon lui, de porter l'information des acquis que peuvent utiliser les structures qui s'intéressent aujourd'hui au sujet. « Nous avons appris avec joie que l'Union Européenne est disposée à soutenir des initiatives dans ce domaine. Les documents de cet atelier vous donnent donc tous les éléments du parcours que vous pouvez utiliser. Notre organisation et ma modeste personne sont totalement disposées à accompagner et apporter toute expertise dans ce domaine afin que notre pays ait des outils modernes pour la réforme de sa loi », a-t-il expliqué.
Il a remercié l'Usaid qui a mis les fonds à disposition de la structure qui soutient les actions de l'Ong.
Gapp-Bénin est devenue depuis l'année dernière une organisation non gouvernementale internationale. Elle est présente au Mali, au Burkina Faso, en France et vient d'installer son siège au Québec (Canada). Hermann Nouwanon Kékéré a salué l'Honorable Juge Max Donald Davidson, Président honoraire de Gapp Afrique pour son soutien. Il se dit confiant au regard de la richesse des compétences qu'au terme de cet atelier, « nous produirons des documents de grande qualité pour la promotion efficiente de la liberté d'association au Benin ».
Giscard A

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Ennio Morricone, et pour quelques notes de plus

Algérie 360 - Thu, 11/22/2018 - 15:06

La scène, son éducation musicale, la liberté d’inventer et… Sergio Leone, encore et toujours: Ennio Morricone, génie qui révolutionna la musique de films, se livre (un peu) à l’AFP, avant un passage à Paris pour une masterclass à la Cinémathèque jeudi et un concert à Bercy vendredi dans le cadre de ses adieux. A 90 ans, «Il Maestro», ainsi qu’il réclame d’être appelé selon les consignes données de son management, aurait «pourtant voulu aussi évoquer son travail avec d’autres grands réalisateurs», Argento, Bertolucci, De Palma, Malick, Pasolini, Tarantino… Mais l’entretien sera arrêté pile au bout des vingt minutes réglementaires.

Vous vous produisez en concerts depuis peu. Quel plaisir cela vous procure-t-il ?
«Il a fallu que les autres me demandent de le faire pour que je m’y mette. Je n’avais pas réalisé jusqu’alors le besoin qu’avait le public d’établir le contact avec moi, l’envie qu’il avait de découvrir en live mes compositions. J’ai voulu savoir et ça m’a plutôt plu. Au fil des ans, les demandes se sont multipliées pour mon grand plaisir.»

Vous ne dirigez que vos propres compositions. N’avez-vous jamais voulu en profiter pour jouer d’autres ?
«Non, ça ne m’a jamais intéressé. Je ne peux pas connaître aussi bien les compositions des autres, même si je les admire.»

Comment s’est faite votre éducation musicale ?
«Un exemple m’a servi: lorsque j’étais au conservatoire, un étudiant que je connaissais était admiratif, à la limite de l’obsession, de l’oeuvre de Giovanni Pierluigi da Palestrina, un compositeur de la Renaissance. Cette passion ne lui a pas permis d’avancer dans sa propre formation, de grandir en tant que compositeur. J’ai voulu éviter cela. J’ai pourtant étudié tous les courants classiques, du Moyen-âge aux contemporains. Et j’ai bien sûr adoré de nombreuses choses, mais je me suis prémuni de tomber amoureux. Si bien que personne n’a eu une influence particulière sur moi.»

Enfant, vous étiez dans la même école primaire que Sergio Leone. Comment se sont passées vos retrouvailles pour le cinéma ?
«On a été dans la même classe pendant un an, puis on s’est perdus de vue de longues années. Je ne savais pas ce qu’il était devenu. C’est lui qui a retrouvé ma trace en voyant mon nom dans les crédits d’un film dont j’avais fait la musique. Il est venu chez moi et m’a parlé de son projet. C’était “Pour une poignée de dollars.»

Comment fonctionniez-vous ensemble ?
«On parlait beaucoup en amont. Mais si Leone m’expliquait ce qu’allait être son film, il ne me donnait pas de consignes. C’est plutôt moi qui lui disais ce que j’avais en tête, selon ce qu’il me décrivait. Rares sont les fois où il m’a dit “non, je voudrais plutôt ci, plutôt ça”. Après cette première musique, il m’a demandé quelque chose de similaire pour “Et pour quelques dollars de plus”.
J’ai accepté. En revanche pour le troisième film, “Le bon, la brute et le truand”, j’ai refusé. Je lui ai dit: “je ne veux pas qu’on travaille comme ça, je ne veux pas me répéter, laisse moi faire ce que je veux”. Et j’ai eu raison, je crois…»

S’appuyant sur votre musique, que vous lui livriez avant même le tournage, Leone en venait parfois à réécrire certaines scènes…
«C’est arrivé plusieurs fois. Pour la séquence d’ouverture d’Il était une fois dans l’ouest, où l’homme à l’harmonica (Charles Bronson) est attendu par ceux qui veulent l’éliminer, Leone a par exemple modifié ses plans et placements de caméra en fonction de ma musique.»

Vous innoviez beaucoup pour l’époque en incluant des sons inhabituels dans les musiques de films (sifflements, tintements de cloches, guitare électrique). Aviez-vous toute latitude ?
«Ce n’était pas tellement compliqué de convaincre les réalisateurs. Ils savaient que je n’étais pas intéressé par l’écriture de compositions traditionnelles, donc ils venaient vers moi aussi pour cela. Il me plaisait de travailler le son du réel, celui qu’on entend tous les jours.
Ces bruits qui nous entourent ont leur propre musique et pouvaient en devenir une autre avec moi.»

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