La flambée des prix des fruits et légumes est bien ancrée dans les mœurs des marchands de fruits et légumes. Presque plus aucune marchandise n’enregistre une baisse. Entre légumes, fruits, produits de saison ou produits de hors saison, le constat est le même : les prix sont élevés. Idem pour le poulet dont le prix fait de la résistance bien que la fête du Mawlid Ennabaoui soit passée.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Hier, jour de repos hebdomadaire, le marché de fruits et légumes de Aïn Benian, à l’ouest d’Alger, était noir de monde. L’occasion pour nombre de ménages, notamment pour les couples qui travaillent, de faire leurs emplettes pour toute la semaine. Seulement, cette mission n’est pas toujours facile à accomplir. Souvent exagérés, les prix des marchandises affichés n’encouragent point à ouvrir son porte-monnaie. Les clients «butinent» ainsi d’un étal à un autre à la recherche de meilleurs produits à des coûts moindres.
Les marchands, eux, se sont apparemment convertis en «spécialistes» pour expliquer la hausse des prix de leurs marchandises. Ils trouvent toujours les meilleurs arguments et justificatifs. Entre la pluie, la grêle, la canicule, le manque de production, la baisse de l’offre, l’approche des fêtes religieuses et autres arguments, les vendeurs s’arrangent, à chaque fois, pour s’en laver les mains de ces flambées.
Sur les étals, le poivron et le piment sont proposés à 150 dinars le kilogramme. La courgette, l’aubergine et la laitue affichent 120 dinars et le concombre est vendu à 100 dinars. La carotte, le navet et la carde sont au prix de 80 dinars alors que le chou-fleur et la betterave sont cédés à 60 dinars. A 50 dinars le kilo, le fenouil et l’oignon sont ainsi les légumes les moins chers du marché. Fraîchement arrivé sur les étals, l’artichaut est vendu à 260 dinars.
Quant à l’indispensable tomate, elle reste toujours chère. Après avoir atteint les 180 dinars le kilogramme la semaine dernière, son prix a légèrement baissé pour afficher 120 dinars. «Bezzaf ghali (c’est trop cher) !», réplique une dame au vendeur de légumes qui venait de lui annoncer le prix.
Rebutée par les prix proposés, la quadragénaire se détache vite de l’étal et se dirige vers la sortie du marché. Elle ira probablement faire ses courses chez les vendeurs informels des camionnettes garées pas loin de ce haut lieu de commerce. Ici, les prix sont moins élevés que ceux du marché officiel.
La pomme de terre toujours chère
La pomme de terre fait toujours de la résistance. Son prix est maintenu à la hausse bien que la période de soudure (période précédent les premières récoltes) soit bien terminée. La preuve : la nouvelle production est déjà arrivée sur le marché comme l’a confirmé, la semaine dernière, le président de la Chambre d’agriculture de la wilaya de Aïn Defla. Selon lui, la première production de pomme de terre d’arrière-saison est disponible et provient de Mostaganem. «Son prix chez l’agriculteur varie entre 30 et 35 dinars», a-t-il précisé. Pourtant, le tubercule continue d’afficher un prix élevé sur le marché de détail. Sur les étals du marché de Aïn Bénian, il ne descendait pas à moins de 70 dinars le kilogramme.
Les fruits ne dérogent pas à la règle
Réputés pour leurs bienfaits contre les coups de froid, les agrumes sont sur le marché depuis maintenant quelques semaines. Leur prix par contre reste toujours élevé. Il ne descend pas à moins de 120 dinars pour la mandarine mais également pour l’orange. Des prix qui semblent pour certains plus ou moins accessibles seulement la qualité de ces marchandises reste à désirer.
Au même prix est vendue la grenade. Quant à la pomme, elle affiche 150 dinars le kilo.
Attendue pour février, la fraise sera cette année précocement prête pour fin novembre. Les premières récoltes de ce fruit sont déjà exposées sur les étals des marchés. Son prix reste tout de même assez élevé puisque une barquette contenant approximativement 800 grammes est proposée à 300 dinars.
Flambée du prix du poulet
Le Mawlid Ennabaoui (naissance du prophète Mohamed) est bien passé mais le poulet, tant prisé durant cette fête, ne voit pas son prix baisser. Il est ainsi cédé entre 360 et 390 dinars le kilogramme. Idem pour les œufs dont un plateau de 30 unités a atteint les 400 dinars.
Une flambée de prix que le Conseil national de la filiale avicole explique par un manque du poussin d’un jour sur le marché mais aussi par l’augmentation de son prix. En attendant de pallier cette pénurie, le consommateur continue à payer le poulet ainsi que les œufs au prix fort.
Ry. N.
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Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale fait part de 1 859 procès-verbaux portant des infractions contre les entreprises et les sociétés qui exercent dans la seule wilaya de Ouargla et ce, jusqu’à la fin du mois d’octobre écoulé, pour défaut de communication des postes vacants aux organismes habilités.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Mourad cc, qui intervenait, jeudi, à l’Assemblée populaire nationale, dans le cadre d’une séance de questions orales, a soutenu qu’il fera montre de fermeté contre les agents de l’administration dont seront prouvées la mauvaise gestion et l’absence de transparence et d’équité dans les opérations de recrutement. Le ministre a annoncé dans la foulée que des sanctions sur la base de preuves et de faits matériels ont été prises à l’encontre de cadres et de fonctionnaires qui n’ont pas respecté les règles de transparence et les instruments juridiques encadrant le marché de l’emploi.
Des sanctions allant de la traduction devant les commissions de discipline au licenciement et enclenchement de procédures judiciaires. Des résultats qui font suite au renforcement et à l’intensification des opérations de contrôle par les services de l’Inspection générale du travail dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de l’instruction du Premier ministre, notamment en ce qui concerne le recrutement direct par les sociétés et les entreprises exerçant au Sud.
Et à Zémali de souligner que l’emploi n’est pas du ressort exclusif de son département ministériel puisque concernant également les autres ministères, faisant part de la mise en place en 2013 d’un dispositif spécial de gestion de l’emploi dans les 10 wilayas du Sud, y compris Ouargla, et ce, en application de l’instruction du Premier ministre du 11 mars 2013 prévoyant plusieurs mesures visant essentiellement à garantir «une gestion transparente et rigoureuse du marché du travail dans les wilayas du Sud, étendue, par la suite, aux wilayas des Hauts-Plateaux.
M. K.
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De fortes pluies, parfois sous forme d’averses, affecteront à partir de samedi plusieurs wilayas du pays, indique un bulletin météorologique spécial (BMS) émis par l’Office national de météorologie.
Les wilayas concernées sont Laghouat, Djelfa, Ghardaïa et le nord de Ouargla.
Les cumuls estimés atteindront ou dépasseront localement 20 mm durant la validité du bulletin qui s’étale jusqu’au samedi à 18h00, précise-t-on de même source.
Ces prévisions concernent, également, les wilayas de Chlef, Tipasa, Alger, Médéa, Blida et Aïn Defla où les cumuls estimés atteindront ou dépasseront localement 25 mm durant la validité qui s’étale samedi de 15h00 à 23h00.
Les pluies toucheront, ensuite, les wilayas de Boumerdès, Tizi-Ouzou, Bejaia, Jijel et Bouira où les cumuls estimés atteindront ou dépasseront localement 25 mm durant la validité qui s’étale du samedi à 18h00 au dimanche à 03h00.
L’Office national de météorologie note que le BMS relatif aux pluies sur les wilayas de Bechar, le nord d’Adrar et El Bayadh reste en vigueur.
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La crise qu’amorce actuellement le marché pétrolier risque de rappeler violemment les failles de l’économie algérienne, prisonnière de la manne des hydrocarbures.
Le coup pourrait être d’autant plus rude pour le pays que la rente pétro-gazière, plutôt florissante depuis l’été jusqu’à ces toutes dernières semaines, a vu les autorités du pays tabler sur un projet de loi de finances 2019 qui rompt désormais, dans une très large mesure, avec l’austérité budgétaire.
Les rédacteurs du projet de loi de finances, adopté la semaine dernière par l’APN, seraient-ils allés un peu trop vite en besogne ? Tout prête à le croire, du moins jusqu’à ces derniers jours marqués par une dégringolade des prix du pétrole du genre à rappeler de mauvais récents souvenirs.
Prises par l’euphorie de la remontée des prix, les autorités du pays ont donc consacré pratiquement un retour à la normale, c’est-à-dire à l’avant-2014, sur le plan budgétaire en évitant surtout l’instauration de nouveaux impôts et taxes qui nuiraient à leurs intentions à peine un peu plus d’un trimestre du rendez-vous électoral le plus incertain. Bien sûr, précaution a été prise dans l’établissement du projet de loi de finances de tabler sur un baril à 50 dollars, mais cela n’empêche pas de rappeler le scénario de la crise née en 2014 lorsque le pétrole s’était déprécié de la moitié de son prix au quatrième trimestre 2014, puis en quelques semaines à peine en 2015 lorsque les cours avaient chuté de 9%, le Brent tombant en dessous des 50 dollars le baril au début de l’année 2015, donnant lieu à un impact terrible, d’une intensité variant selon les pays exportateurs, comme c’était le cas en Algérie où l’on a commencé à prendre la mesure réelle du sens du mot «austérité» jusqu’à l’introduction de la recette miracle : le financement non conventionnel.
Certes, pour le moment, il est un peu tôt pour spéculer sur les contours que prendra le prix du pétrole, mais il convient de rappeler le constat émis, pas plus tard qu’il y a une dizaine de jours, par le FMI dans son étude de conjoncture lorsqu’il avertissait sur l’incertitude globale entourant la trajectoire future des cours ainsi que le risque de pressions baissières engendrées par la montée des tensions commerciales, qui constituent des sources de vulnérabilité importantes pour les économies des pays exportateurs de pétrole de la région dont fait partie l’Algérie. Il n’est un secret pour personne que l’évolution des prix du pétrole est le facteur majeur dont dépend la croissance économique en Algérie ; la hausse des prix des hydrocarbures impacte positivement les recettes d’exportation et les produits de fiscalité pétrolière répartie entre les recettes budgétisées et les recettes affectées au Fonds de régulation des recettes (FRR).
Un impact qui résulte, donc, de la croissance spécifique du secteur des hydrocarbures eu égard à ce que celui-ci représente dans le PIB, et la fiscalité des hydrocarbures grâce à laquelle sont financés les grands programmes publics générateurs de croissance, nonobstant l’usage de la planche à billets. C’est dire donc si lors de la préparation du projet de loi de finances 2019, tout semblait aller dans le meilleur des mondes pour ses rédacteurs qui, grâce à l’embellie, ont décidé de maintenir les transferts sociaux à des niveaux qui feraient des jaloux dans bien des pays, envoyer dans le sens de la hausse le budget de fonctionnement de l’Etat qui ne devrait pas être loin des 5 000 milliards de dinars, alors que les dépenses devraient garder leur niveau de cette année. Le tout à des fins électoralistes, s’écrient encore les mauvaises langues.
Voilà donc le capricieux marché pétrolier qui vient remettre en cause l’optimisme des parrains du projet de loi de finances 2019 et du coup donner encore du sens aux avertissements émis en milieu de semaine par l’International Crisis Group, rapport auquel ne semblent pas accorder trop de crédit les autorités du pays.
Azedine Maktour
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Alger a pris tout son temps pour répondre à «l’offre» de Mohammed VI, mais cette réponse est venue comme porter l’estocade à un projet maintes fois qualifié de manœuvrier.
Dans un communiqué émanant du ministère des Affaires étrangères, l’Algérie annonce avoir officiellement saisi le secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA) afin de lui demander d’organiser «dans les délais les plus rapprochés une réunion du Conseil des ministres des MAE» et informe que cette demande a été portée à la connaissance de ces derniers.
La même source explique que «cette initiative s’inscrit en droite ligne de la conviction maintes fois exprimée par l’Algérie de la nécessité de la relance de l’édification de l’ensemble maghrébin et de la réactivation de ses instances. Elle intervient aussi dans le prolongement des conclusions du dernier sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) sur les réformes institutionnelles de l’organisation continentale». «La relance de la réunion du Conseil des ministres, à l’initiative de l’Algérie, est de nature à introduire un effet catalyseur susceptible de redynamiser les activités des autres organes de l’Union du Maghreb arabe», conclut le texte.
La réponse ne souffre aucune ambiguïté et peut être décryptée comme suit : quel besoin avait le Maroc d’appeler à la mise en place de mécanismes destinés à régler les différends entre les deux pays en vue de laisser la région progresser de manière normale ? Pour Alger, c’est aussi une façon très explicite de dire que les cadres de concertation existent déjà, ce qui ne nécessite pas le besoin de mettre en place des organismes parallèles, mais aussi de rappeler que le cadre principal, à savoir l’UMA, est dans l’incapacité de se redéployer en raison des entraves marocaines.
Créée en 1989, l’organisation maghrébine n’a jamais pu démarrer réellement ses travaux, le Maroc ayant toujours posé le règlement du dossier du Sahara Occidental comme préalable à toute discussion. En 2003, le Président Bouteflika avait même tenté le tout pour le tout en tentant d’organiser à Alger une «rencontre d’Etat et non des chefs d’Etat» mais les MAE arabes, alors en réunion à Alger, avaient décidé de «reporter» une nouvelle fois un sommet de l’UMA.
En 2005, la partie algérienne avait entrepris une nouvelle tentative, mais Mohammed VI avait annulé son déplacement empêchant ainsi une troisième fois (depuis 2002) la tenue de la réunion maghrébine. Cette volte-face avait fait dire au ministre mauritanien des Affaires étrangères de l’époque qu’il était désormais «préférable d’attendre que les idées mûrissent et qu’une réunion sans problème puisse se tenir».
De manière très diplomatique, Alger explique donc dans ce communiqué que «l’offre» faite à l’occasion de l’anniversaire de la marche verte n’est rien de plus qu’une nouvelle manœuvre visant à incriminer l’Algérie et à ternir son image.
La sortie du roi est d’ailleurs intervenue au moment où celui-ci fait preuve d’un déchaînement sans pareil contre l’Algérie qu’il veut pousser à accepter de se transformer en partenaire essentiel dans le dossier du Sahara Occidental. Pour ce, Mohammed VI a adressé une lettre virulente au secrétaire général de l’ONU et instruit son représentant permanent auprès des Nations-Unies de mener une offensive pour inverser les rôles et sensibiliser la communauté internationale. Pour accentuer la pression sur Alger, les pays du Golfe ont immédiatement réagi aux propos de leur allié en saluant la proposition du roi et la présentant comme une chance d’avancer. La France sur laquelle Mohammed VI s’appuie également dans sa politique coloniale a très vite fait montre de son «grand intérêt» manifesté par son MAE Jean-Yves Le Drian.
Evoquant la nécessité de maintenir la stabilité régionale, les Nations-Unies et même les Pays-Bas (en dernier lieu) ont applaudi «l’initiative». Et tous attendaient naturellement la réponse officielle d’Alger. Cette dernière est venue comme ils ne l’attendaient pas. A Rabat de réagir à son tour…
A. C.
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Le Président du groupe Cevital, Issad Rebrab, était invité, aujourd’hui vendredi, sur le plateau de la chaîne TV France 24, où il s’est exprimé sur ses projets industriels en France, mais aussi sur le blocage de ses investissements en Algérie. Issad Rebrab accuse une « main invisible » de bloquer les projets de Cevital, et ne pense pas que « le président Bouteflika puisse être au courant » de ces blocages.
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(Par Roger Gbégnonvi)
Munies de leur licence et de leur master, nos filles (mais aussi nos garçons) vont en quête d'un emploi. Courageuses, elles enfilent les stages non payés. Pressées par l'horloge biologique et par leur mère qui veut porter au dos ses petits-enfants, elles accouchent deux fois en attendant l'emploi. Ce faisant, elles honorent un des péchés rédhibitoires de tout Béninois et qui s'appelle procréation quantitative à tout prix. En général, nous fonctionnons ainsi, au rythme de la nature et des habitudes héritées auxquelles nous n'offrons pas assez le supplément de la culture qui corrige et améliore. Maman et Mémé s'occuperont des enfants faits en attendant un emploi. Dans un contexte où la démographie grimpe tandis que la production stagne ou recule, ils réussiront moins bien que leurs parents. Mais qu'importe. ‘‘Ils sont là, ils ne mangeront pas du sable''. C'est l'essentiel. Si le géniteur daigne se montrer et se comporter en papa, il leur dira peut-être un jour la phrase souvent entendue : ‘‘Je n'ai pas hérité de mes parents, n'attendez donc rien de moi, attendez tout de vous-mêmes.''
Le ci-dessus péché rédhibitoire porte en filigrane un autre, qu'on appellera cantonnement de la vie dans un éternel présent. Dans beaucoup de nos langues d'ailleurs, il n'y a qu'un seul mot, le même, pour dire hier et demain. Ainsi enlacés et confondus, hier et demain ensemble se nomment aujourd'hui. Dans cet aujourd'hui immobile, nous travaillons le moins possible et produisons juste ce qu'il faut car, ‘‘l'on doit manger de son vivant le fruit de son travail''. L'idéal est donc qu'il n'y ait pas de surplus. Ceux qui viendront après nous se suffiront eux aussi à eux-mêmes. Dans cet aujourd'hui figé, nous n'entretenons pas l'ouvrage de nos mains. Des trous dans le toit de la vieille case et des lézardes dans les murs : on bricolera, on ne refera pas. Les rues asphaltées parsemées de nids de poule : le Ministère en charge laissera les automobilistes ‘‘choisir leurs trous'' jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de route.
Les deux ci-dessus péchés rédhibitoires portent en filigrane un troisième qu'on appellera nostalgie du passé immédiat. Nous avons souffert du présent qu'il fut et avons milité pour sa disparition. Nous avions en effet trop de mal à vivre. Or nous le regrettons maintenant, car c'était tout de même un bon présent. Oui, des grèves tout le temps et nos malades à la traîne et nos enfants à la rue ; oui, la police arnaquait les chauffeurs six fois sur 40 km, et ‘‘le Bénin plaque tournante de la drogue'' et des gens hardis arrachaient la vie à d'honnêtes citoyens pour prendre leur argent. C'était mauvais. Oui, mais on vivait bien quand même grâce à l'argent de toutes sortes. Les bars hurlants inondaient nos nuits sans lumière et les filles-mères ne se vendaient pas cher dans la pénombre. Dieu était grand. Tandis que maintenant… On a bougé les lignes. Changer nos habitudes ? L'affaire est grave !
Ainsi parlait aussi le peuple de Yahvé. Confronté à l'âpreté du désert à traverser pour atteindre la terre promise, il se mit à trouver des douceurs à sa servitude et à ses chaînes à peine quittées. ‘‘Que ne sommes-nous morts de la main de Yahvé au pays d'Egypte, quand nous étions assis auprès de la marmite de viande et mangions du pain á satiété ! A coup sûr, vous [Moïse et Aron] nous avez amenés dans le désert pour faire mourir de faim cette multitude'' (Exode, 16/3). Les trois péchés rédhibitoires de tout Béninois placent le Bénin à côté de ce peuple souhaitant le retour au pire à cause de moult difficultés à affronter, qui ne devraient pourtant, en aucun cas, empêcher le progrès de l'homme en bornant son horizon à la viande et au pain mendiés ou mangés à satiété, fût-ce dans le déshonneur et l'indignité.
De peur que les Béninois ne s'en glorifient, oublions ladite proximité entre le peuple de Yahvé et le peuple du Bénin. Observons néanmoins que ce sont deux peuples difficiles à réformer et que, pour y arriver, il faut – il a fallu – toute la détermination de Moïse.
La République du Bénin sera d'ici peu en possession de ses biens culturels en France. Suite à la remise d'un rapport, ce vendredi 23 novembre 2018, sur la restitution d'œuvres culturelles africaines, le président Emmanuel Macron a décidé de restituer 26 œuvres réclamées par le Bénin. Une victoire pour le peuple béninois, mais aussi et surtout pour le Chef de l'Etat, Patrice Talon qui a su entamer ce combat.
Portes sacrées du palais d'Abomey, totems, sceptres, tous exposés dans le musée du Quai Branly à Paris ; voilà entre autres les biens culturels qui ont été confisqués au Dahomey (actuel Bénin) par l'armée française entre 1892 et 1894.
Le président Emmanuel Macron dans sa volonté de restituer aux États demandeurs des milliers d'œuvres d'art africain, s'est engagé en 2017 à étudier la problématique. Au terme du rapport qui lui a été soumis, il a décidé de restituer sans tarder 26 œuvres réclamées par les autorités du Bénin.
Le président français propose également de « réunir à Paris au premier trimestre 2019 l'ensemble des partenaires africains et européens » pour définir le cadre d'une politique d'échanges d'œuvres d'art. Ce retour des œuvres culturelles est une victoire pour le peuple béninois mais aussi et surtout pour le Chef de l'Etat, Patrice Talon.
Le combat historique de Patrice Talon
Dans sa volonté de faire développer le secteur touristique, le président Patrice Talon s'est engagé à lutter pour le retour des biens culturels au Bénin.
Lors de sa visite en France, le 05 mars 2018, Patrice Talon a réaffirmé à son homologue le souhait de la nation béninoise à célébrer le retour de ces trésors.
Le 26 août 2018, le Bénin a officiellement porté devant la République française, une requête visant la restitution des biens culturels issus du patrimoine national se trouvant dans plusieurs musées et collections français. Suite à cette démarche, des échanges ont eu lieu entre autorités au plus haut niveau des deux pays.
Le 28 novembre 2017, lors d'un discours à l'Université de Ouagadougou, le président français, avait souhaité que « d'ici cinq ans les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique ».
A la demande du président français, un rapport a été rédigé par l'historienne de l'art Bénédicte Savoy et l'écrivain sénégalais Felwine Sarr sur la restitution des œuvres d'art Africaines. Ce rapport propose une évolution de la législation afin de restituer aux États demandeurs des milliers d'oeuvres d'art africain arrivées pendant la colonisation, qui se trouvent dans les musées français. Le rapport mentionne aussi les conditions, dans lesquelles ces œuvres, pourront être rapatriées dans leurs pays d'origine.
Les actions menées par l'Etat béninois
En conseil des ministres le mercredi 12 septembre 2018, sous la présidence du Chef de l'Etat Patrice Talon, il a été mis sur pied le Comité chargé de la coopération muséale et patrimoniale entre la France et le Bénin. Le comité mis sur pied à cet effet est composé 10 membres et présidé par Nouréini Tidjani-Serpos, poète et diplomate de grande renommée. Ledit comité a pour mission de définir avec la partie française, le cadre de partenariat et les modalités de circulation et de restitution des œuvres culturelles du Bénin en France et de convenir des modalités de réalisation d'un inventaire exhaustif des œuvres et des biens culturels concernés. L'objectif étant de conduire le processus afin que le Bénin puisse rentrer en possession de ces biens qui sont d'une valeur historique, spirituelle et culturelle inestimable.
Conscient du fait qu'il faut également des structures pour accueillir les œuvres dans de bonnes conditions, le gouvernement Talon a lancé un programme de rénovation et la construction de quatre nouveaux musées. Porto-Novo, Ouidah, Allada et Abomey vont abriter la construction de ces musées aux normes et standards internationaux. Aussi, il y a-t-il la construction du musée Toussaint Louverture de la résistance. La restitution des œuvres béninoise va donc permettre le développement du pays à travers le secteur touristique.
Un rêve pour lequel le Président Patrice Talon s'est battu an posant des actes audacieux. L'histoire retiendra ce nom, puisque le Chef d'Etat béninois a été au devant de la scène dans cette lutte. Son courage a été d'ailleurs salué par ses homologues africains.
Akpédjé AYOSSO
Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Cotonou, Mario Elonm Mètonou a effectué une visite inopinée sur le terrain, ce samedi 24 novembre, pour constater la discipline dans le rang des populations en matière de salubrité.
Depuis le lancement de la répression contre les personnes qui jettent les ordures un peu partout dans la ville, la discipline semble revenir. Et pour constater les faits, le procureur a fait une descente dans certains quartiers de Cotonou. L'objectif est de mieux apprécier l'efficacité de ses actions dans le cadre de la lutte contre la pollution à Cotonou.
Dans la matinée de ce samedi, le procureur Mario Elonm Mètonnou a fait le tour de quelques quartiers notamment les plus insalubres de Cotonou : Zongo, Gbegamey, Tokpa, Akpakpa, etc.
La délégation conduite par le procureur a constaté de visu la discipline qui s'observe désormais sur le terrain.
Les riverains comprennent déjà le bien fondé des actions de Mario Mètonnou qui entre dans la dynamique de l'assainissement de l'environnement que prône le chef de l'État. Les populations promettent d'en faire une habitude afin de rendre la ville plus attrayante.
Le procureur souligne que chacun a le devoir de garder son environnement propre.
Il pense bien continuer avec la sensibilisation suivie de la répression pour que les populations évitent de transformer les domaines publics en dépotoirs d'ordures.
Mario Mètonnou est décidé à rendre Cotonou propre.
G.A.
L'hôtel Marina Bénin de Cotonou a abrité ce vendredi 23 novembre 2018, la cérémonie de lancement du partenariat entre Ecobank et Ethiopian Airlines. Cette association vise entre autres à offrir aux clients, une meilleure expérience en simplifiant le processus de voyage.
La cérémonie a réuni le directeur général de l'Ecobank, Lazare Komi Noulekou, le représentant d'Ethiopian Airlines, Miretab Teklaye, ainsi que d'autres responsables de la Banque panafricaine et de la compagnie aérienne.
Offrir à tous les Africains en général et Béninois en particulier, la meilleure expérience de voyage à Cotonou en fournissant des applications mobiles conviviales avec des agents dédiés à tous les points de contact pour améliorer la qualité de service fournis au Bénin : tel est l'objectif du partenariat entre la plus grande compagnie aérienne en Afrique, Ethiopian Airlines et la Banque Panafricaine Ecobank.
« (...) c'est tout le processus de voyage qui a été révolutionné, depuis la réservation de billet jusqu'à l'embarquement, en passant par le payement, l'enregistrement, les formalités policières. Vous disposez désormais, partout où vous êtes, d'une application mobile qui vous facilite le choix des billets Ethiopian Airlines », a déclaré le directeur général de Ecobank Bénin.
Selon Lazare Komi Noulekou, aucun secteur ne peut échapper à l'ère de la digitalisation.
« C'est une aubaine à saisir surtout dans nos pays au sud du Sahara », a-t-il confié
Pour le représentant de Ethiopian Airlines Miretab Teklaye, la mission de la compagnie est de connecter d'abord les pays d'Afrique entre eux et ensuite au monde entier. Aux dires du représentant de Ethiopian Airlines, il ne suffit pas juste d'acheter des avions et d'opérer des services. La compagnie a mis en place un suivi complet pour faire développer l'industrie à travers la formation au sein d'une académie d'aviation qu'elle dispose. L'académie détient tous les certificats internationaux pour sortir des professionnels de l'aviation, des pilotes en passant par les hôtesses.
Il signale que 12 hôtesses béninoises ont été recrutées et suivent actuellement une formation à Addis-Abeba.
Toujours dans un esprit de panafricanisme explique-t-il, Ethiopian Airlines a mis en œuvre son application mobile qui a pour but de rapprocher les services aériens des passagers, des consommateurs tout en facilitant les options de paiement.
Deux applications distinctes
Selon Loick Allide du service marketing et ventes de Ethiopian Airlines, il s'agit de deux applications distinctes. Un client qui fait sa réservation sur l'application d'Ethiopian Airlines renseigne-t-il, peut décider d'aller payer dans une agence Ecobank. Il choisit ainsi à la fin de la transaction l'option « payer en agence Ecobank » avec un numéro de référence qui est généré lors de l'opération.
Le client peut aussi choisir de ne pas aller en agence Ecobank pour faire son payement et le faire directement via son application Ecobank Mobile, cette fois-ci en choisissant l'option « payer Ecobank Mobile ».
L'application Ethiopian Airlines donne un code de référence grâce auquel, le payement sera fait au niveau de l'application Ecobank.
En faisant une réservation ou en achetant un billet avec l'application de Ethiopian Airlines, le client obtient 15% de réduction sur le prix applicable en agence. Ce qui constitue un avantage non moins négligeable quand le consommateur fait son payement via les applications.
« Vous pouvez ouvrir un compte instantané sans vous rendre à la Banque, sans fournir aucune pièce. C'est ce que nous appelons le compte espèce. Vous pouvez bénéficier de ce partenariat entre Ethiopian Airlines et Ecobank », a signalé Mathias Dékadjévi, chef diffusion et distribution marketing Ecobank.
Les clients peuvent désormais partout où ils sont, procéder aux réservations de billets de la compagnie Ethiopian Airlines, effectuer le payement via l'application Ecobank où dans les agences de la Banque panafricaine. Aussi, l'enregistrement et les formalités policières à l'aéroport sont-ils simplifiés avec une facilitation de l'embarquement électronique grâce au portable.
Les deux applications Mobiles : Ethiopian Airlines et Ecobank sont disponibles sur Play store et sont faciles à utiliser pour tous citoyens.
Akpédjé AYOSSO
Le réseau de téléphonie mobile, MTN Bénin a signé ce vendredi à Cotonou, une convention d'accord de prêt de 75 milliards de francs Cfa avec un consortium de banques, pour l'amélioration de la qualité de ses services. La cérémonie officielle de signature de l'accord s'est déroulée au siège de MTN Bénin en présence du Directeur Général, Stephen Blewett et la Directrice commerciale de la Société Générale Bénin, Mme Yénita Bamba représentant le consortium de banques.
D'un montant de 75 milliards de francs CFA, la facilité de ce prêt a une durée de remboursement de sept ans. MTN Bénin prévoit d'investir une partie de cette somme dans l'amélioration de la qualité de ses services et produits.
Compte tenu du montant significatif de cette levée de fonds, la Société Générale Bénin à travers Structured Finance Group (« SFG »), la plateforme de Financements Structurés Afrique Sub-Saharienne du Groupe Société Générale, a été le principal agent et arrangeur de ce crédit syndiqué auquel un pool de plusieurs banques de la place ont participé en tant que préteurs : Bank Of Africa Bénin - Diamond Bank S.A - Orabank Bénin (Obbe) - Ecobank Bénin - Banque Africaine pour l'Industrie et le Commerce (Baic) - Banque Populaire pour l'Epargne et le Crédit (Bpec) - Bsic Benin Sa.
Pour le Directeur Général de MTN Bénin, Stephen Blewett « c'est un jour important pour nous parce que c'est le plus grand prêt dans le secteur au Bénin. Cela montre que nous pouvons faire de grande chose dans le futur. Mais cela nécessite de gros investissement. Ce crédit obtenu, témoigne de la crédibilité financière auprès des banques. », a-t-il indiqué.
« L'objectif est de permettre à MTN d'avoir les moyens de développer son réseau, de faire des investissements qui lui permettront d'offrir un meilleur service de téléphonie à ses clients », a précisé Mme Yénita Bamba.
M. Alassane Arouna, le responsable financier et comptable de MTN Bénin a ajouté que « C'est une action salutaire pour laquelle nous remercions à SGB et les autres banques pour nous avoir renouvelé leur confiance. Parce que ce n'est pas la première fois que nous faisons ça. C'est la troisième fois que nous levons ce type de prêt au Bénin et toujours auprès des mêmes banques ».
Marcel HOUETO
Le conseil des ministres présidé vendredi par le président de la République, Béji Caid Essebsi, a adopté vendredi, le projet de loi sur l’égalité successorale.
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Un centre de recherche en environnement (CRE) a été créé par un décret exécutif publié au journal officiel n 63.
Placé sous la tutelle du ministre chargé de la Recherche scientifique, ce centre (siège à Annaba) est chargé de réaliser les programmes de recherche scientifique et de développement technologique dans le domaine de l’environnement.
Il vise la résolution des problématiques liées à la préservation, au développement et à la valorisation des ressources naturelles, à l’évaluation et à la modélisation des changements climatiques et leur impact sur l’environnement, à la prévention des risques liés aux pollutions et aux technologies de dépollution, au développement de l’économie verte, à la gestion et à la valorisation des déchets, précise le décret exécutif.
Le conseil d’administration de ce centre comprend les représentants des ministres, respectivement, de la Défense nationale, de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire, de l’Environnement et des énergies renouvelables, de l’Industrie et des mines, de l’Energie, des Ressources en eau, de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière.
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La sélection algérienne de football (dames) s’est inclinée face à son homologue malienne sur le score de 2-3, mi-temps (1-0) vendredi à Cape Coast (Ghana) en match comptant pour la troisième et dernière journée du groupe A, de la Coupe d’Afrique des nations CAN2018.
Les buts de la rencontre ont été inscrits par Fatouma Diarra (58′, 90+4 sp), Aissatou Diadhiou (83′) pour le Mali. Lydia Balkecemi (37′) et Imen Merrouche (53 sp) pour l’Algérie.
C’est la troisième défaite de suite des Algériennes en autant de rencontres après celles essuyées devant le Ghana (1-0) et le Cameroun (3-0).
Avec cette nouvelle défaite, la sélection algérienne termine à la dernière place du groupe A avec 0 point. Le Cameroun, auteur d’un nul contre le Ghana (1-1) dans l’autre match termine en tête avec 7 points et valide son billet pour les demi-finales en compagnie du Mali (6 points). Le Ghana, pays hôte de la compétition (4 pts) est éliminé dès la phase de poules.
Les deux qualifiés du groupe B seront connus samedi à l’issue des matchs de la troisième journée: Afrique du Sud (6 pts)- Zambie (3 pts), et Guinée Equatoriale (0 pt) – Nigeria (3 pts).
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Les six escrimeuses algériennes engagées dans l’étape d’Alger de la Coupe du monde de fleuret féminin (seniors), qui a débuté vendredi à la salle Harcha-Hacene (Alger), ont été éliminées dès la phase de poules qui s’est déroulée avec la participation de 156 fleurettistes.
Les Algériennes Meriem Mebarki (69e mondial), Sonia Zeboudj (72e), Inès Jad Fellah (108e), Yasmine Tantast (493e), El Houari Narimène (501e) et Chaïma Nihal Guemmar (506e), n’ont pas réussi à franchir le premier tour qui a regroupé 140 fleurettistes, réparties en 20 groupes, avec des matchs joués en système de 5 touches en 3 minutes de temps et un rajout d’une minute en cas d’égalité.
Le président de la Fédération algérienne d’escrime (FAE), Abderaouf Salim Bernaoui, a indiqué que cette étape de la Coupe du monde va servir de « test » pour les fleurettistes algériennes.
« Cette compétition va leur permettre également de grignoter des points supplémentaires dans le classement mondial, mais aussi de préparer les prochaines échéances », a-t-il ajouté.
Ce premier tour a permis la qualification de 112 escrimeuses auxquels s’ajoutent les 16 exemptées du 1er tour pour constituer le tableau des 128 qui se disputent actuellement, avec élimination directe en 15 touches, pour atteindre en fin de journée le tour des 64.
Lacompétition reprendra samedi à partir de 9h00, avec le tableau 64 qui se poursuivra jusqu’à la finale, programmée en fin d’après-midi (18h00).
Une fois les épreuves individuelles terminées, la compétition par équipes prendra le relais, dimanche (9h00) avec les éliminations directes, à partir du tableau des 16.
Pour l’épreuve par équipes, l’Algérie sera représentée par le quatuor El Houari, Fellah, Mebarki et Zeboudj.
Cette compétition mondiale qui enregistre la participation de 36 pays, est rehaussée par la présence des meilleures fleurettistes de la planète, à l’instar de la championne olympique en titre, la Russe Inna Deriglazova, la vice-championne du Monde l’Italienne Alice Volpi, sa compatriote Arianna Errigo, vice-championne olympique en titre ou encore l’Américaine Lee Kiefer (3e mondiale).
L’étape d’Alger de la Coupe du monde de fleuret féminin (seniors), l’unique en Afrique, en est à sa 6e édition consécutive.
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Un concert de chants « Habaneras », genre musical catalan et latino-américain, a été animé jeudi soir à Alger par le groupe espagnol « Port Bo » dans une ambiance empreinte de solennité.
Devant le public recueilli de la Basilique Notre Dame d’Afrique, l’ensemble catalan « Port Bo », formé d’un quatuor dirigé par le guitariste Carles Casanovas Rigall, a interprété une quinzaine de pièces dans le genre populaire « Habanera ».
Générique artistique, désignant d’abord une danse apparue en 1830 à Cuba, « Habaneras » est aussi l’appellation d’un genre musical populaire et de plusieurs chants traditionnels marins, répandus le long de la côte qui s’étend de la Havane à Cuba, à la Catalogne en Espagne.
Soutenus au piano par Antonio Mas Bou, les vocalistes ténors et chanteurs libres, José Nadal Puig et Irineo Ferrer Serras, ont, avec Carles Casanovas Rigall à la voix basse, orné le silence religieux de la Basilique, dont l’espace constitue une parfaite caisse de résonnance, avec une interprétation en accords, déployée dans une polyphonie vocale à trois voix, tonique, tierce et quinte.
De grands auteurs et compositeurs espagnols ou latino-américains qui ont animé, l’élan du chant Habanera à travers les siècles, ont été restitués, durant une heure, par le quatuor, à l’instar des Espagnols, Carlos Cano et Manuel Massotti ou le Mexicain, Luis Rosado.
Le groupe a rendu entre autres chants Habaneras, « Rosina », « Golondrinas yucatecas », « La nave », « Alla en la Habana », « Los palmarès de Cuba », « La cana dolce », « La hamaca », « El seductor » et « La bella Lola ».
Trois pièces étaient au programme du groupe, « Habaneras de Cadiz », « Aquellos ojos verdes » et « La flor de la canela », entonnées en hommage à la chanteuse et comédienne espagnole, Maria Dolores, disparue en mai 2018 à l’âge de 94 ans, pour permettre ensuite au public d’apprécier « Lola la Tabernera », composée par C. Casanovas et J. Bastons.
Dansdes atmosphères conviviales, Carles Casanovas Rigall, présentant chaque chant au public, a fait part, au nom de l’ensemble du groupe, de « son bonheur d’être à Alger » pour jouer dans un endroit « aussi serein », à l’acoustique « magique », où les chanteurs n’ont même pas besoin « d’être sonorisés ».
Livrant une prestation pleine, empreinte de maîtrise technique et de précision pointue dans l’interprétation des textes aux différentes nuances et intonations, les quatre musiciens ont fait montre de toute l’étendue de leurs talents respectifs, dans les pièces, « Ven y ven » et « La nave », interprétées en a capella notamment.
En présence des représentants des missions diplomatiques accréditées à Alger de, l’Espagne, du Chili, de la Finlande et du Mexique, le public a savouré tous les instants du concert dans l’allégresse et la volupté.
« Un spectacle magnifique, avec de belles passerelles d’échanges entre la Catalogne et l’Amérique latine », a fait remarquer une dame, venue avec ses enfants. Pour la première fois en Algérie, le groupe catalan « Port Bo », fondé en 1966, compte à son actif 26 CD, dont le dernier sorti en 2018 sous le titre de « Quadern de Viatge ».
Le concert du groupe catalan « Port Bo » entre, selon le recteur de la basilique Notre-Dame d’Afrique, père José Maria Cantal Rivas, dans le cadre du « programme régulier, initié par l’église ».
Organisé sous l’égide du ministère de la Culture, par l’Institut Cervantès d’Alger, le concert de chants Habaneras du groupe catalan « Port Bo » est reconduit vendredi à la salle Ibn Zeydoun de l’Office Riadh El Feth pour une deuxième représentation.
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