La mise en place d’une «zone démilitarisée» à Idlib avait fait l’objet d’un accord le 17 septembre entre Moscou et Ankara pour éviter une offensive de grande ampleur du régime contre la région.
Des émissaires de l’Iran, de la Russie et de la Turquie ont entamé hier à Astana un nouveau round de pourparlers sur la Syrie, centré sur la situation à Idlib (nord-ouest), a annoncé le ministère kazakh des Affaires étrangères. Des délégations du gouvernement et de l’opposition syriennes participent également aux pourparlers, prévus sur deux jours, selon un communiqué du ministère. Outre la situation dans la province d’Idlib, les discussions doivent porter sur les conditions du retour des réfugiés et déplacés ainsi que la reconstruction après le conflit, a ajouté le ministère.
Les Nations unies doivent être représentées par l’envoyé spécial pour la Syrie, Staffan de Mistura, qui doit quitter ses fonctions fin novembre. La province d’Idlib, ultime grand bastion insurgé et terroriste confondus, en Syrie, fait l’objet depuis septembre d’une trêve négociée entre Moscou, allié du régime de Damas, et Ankara, parrain traditionnel des rebelles. Mais dimanche la Russie a mené dans la région d’Idlib des frappes aériennes -les premières en plus de deux mois- contre des positions «terroristes» en représailles à une attaque chimique présumée menée selon Damas à Alep, dans la province voisine.
La mise en place d’une «zone démilitarisée» à Idlib avait fait l’objet d’un accord le 17 septembre entre Moscou et Ankara pour éviter une offensive de grande ampleur du régime contre la région. L’accord devait entrer en vigueur mi-octobre mais sa mise en oeuvre a buté sur le refus des terroristes de déserter cette zone tampon. La région est depuis plusieurs semaines le théâtre de bombardements et d’affrontements sporadiques entre forces du régime et terroristes.
Dominés par le groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTS), émanation de l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda, les terroristes contrôlent environ 70% de cette future «zone démilitarisée», selon l’OSDH (Observatoire syrien des droits de l’homme). Le nouveau round de pourparlers, qui doit s’achever jeudi, est le onzième depuis le début en janvier 2017 du processus d’Astana parrainé par la Russie, l’Iran -autre allié du régime de Damas- et la Turquie..
Le processus d’Astana a illustré le rôle incontournable de Moscou dont l’intervention militaire en septembre 2015 a permis au régime du président syrien Bachar al-Assad alors en mauvaise posture d’inverser la donne. Il a éclipsé les négociations parrainées par l’ONU, incapable de trouver une solution à la guerre qui a fait plus de 350.000 morts depuis mars 2011. Les Etats-Unis y ont parfois assisté comme observateur mais le représentant spécial de Washington pour le conflit syrien, James Jeffrey, a précisé la semaine dernière qu’ils ne participeraient pas à ce round.
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Ce choc des titans, entre le leader qui reçoit le 5e, sera le dernier de la phase-aller, dont la 15e et ultime journée a été disputée la semaine dernière.
L’USM Alger, solide leader de la Ligue 1, avec déjà sept points d’avance sur son premier poursuivant au classement, la JS Kabylie, accueille l’Entente de Sétif aujourd’hui à 17h45, au stade Omar-Hamadi de Bologhine, en match en retard comptant pour la mise à jour de la 11e journée. Les autres matchs de cette 11e journée ont tous été joués, et ce choc des titans, entre le leader qui reçoit le 5e, sera donc le dernier de la phase-aller, dont la 15e et ultime journée a été disputée la semaine passée. Forts de leur confortable avance, les Rouge et Noir se sont assuré le titre honorifique de Champions d’automne il y a plusieurs semaines déjà, mais cette consécration n’altère en rien leur ambition de dominer l’ESS, afin de creuser un peu plus l’écart et d’avancer ainsi vers le huitième titre de champion d’Algérie de leur histoire. «Certes, c’est une bonne chose d’avoir décroché ce titre honorifique de champions d’automne, mais cela ne nous satisfait pas.
Ce que nous voulons surtout, c’est d’être champions à la fin de la saison», ont tenu à faire savoir les Usmistes. Une ambition qui laisse présager un match de très haute facture contre l’ESS, surtout que cette dernière aussi est à la recherche d’un bon résultat pour se relancer en championnat, et dans cette perspective, quoi de mieux qu’un match à six points face au leader. Les Sétifiens seront à cette occasion dirigés par leur nouvel entraîneur Noureddine Zekri qui a succédé au Marocain Rachid Taoussi. Le fait que les deux antagonistes aient beaucoup à se faire pardonner envers, leurs supporters devrait pimenter un peu plus ce chaud duel, car l’ESS reste sur une défaite en championnat chez le MO Béjaïa (1-0), alors que l’USMA a pris une sérieuse raclée en Coupe arabe, en sinclinant (4-1) chez les Soudanais d’Al-Mereikh.
La reprise différée aux 4 et 5 janvier 2019
Par ailleurs, le début de la phase-retour du championnat de Ligue 1 et 2 initialement prévu le 28 décembre 2018 est repoussé aux 4 et 5 janvier 2019, a indiqué la Ligue de football professionnel (LFP). Ce report s’explique, selon la LFP, par les changements opérés dans le calendrier de la coupe d’Algérie, dont les 32es de finale auront lieu les 17 et 18 décembre.
Les clubs qualifiés sont appelés à disputer les 16es de finale les 27-28 et 29 décembre prochain, précise la même source. La trêve de cette saison a commencé pour la Ligue 1 le 23 novembre et débutera le samedi 1er décembre pour la Ligue 2 à l’issue de la 15e et dernière journée prévue ce week-end.
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Une belle pièce qui met en scène l’histoire de deux généraux qui complotent contre leur roi «dictateur» Duncan pour le renverser et s’emparer du trône.
La pièce théâtrale «Macbeth» (de William Shakespeare, réécrite par le dramaturge roumain Eugène Ionesco), mise en scène par Ahmed Khoudi, a été présentée, samedi, dimanche et lundi derniers au théâtre régional Kateb Yacine de Tizi-Ouzou, devant un public qui l’a fortement appréciée, a-t-on constaté. Cette pièce produite par le Théâtre national algérien Mehieddine Bachtarzi, et qui traite de la soif de pouvoir et des moyens mis en branle par l’homme pour s’emparer du pouvoir allant jusqu’à tuer les personnes qui lui sont les plus proches, a été jouée par neuf comédiens de l’Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l’audio visuel de Bordj El Kiffan, issus de plusieurs wilayas du pays.
Elle met en scène l’histoire de deux généraux qui complotent contre leur roi «dictateur» Duncan pour le renverser et s’emparer du trône. Deux généraux fidèles au roi, Banco et Macbeth, réussiront à faire échouer ce complot, mais finissent eux aussi par convoiter le trône et parviennent à tuer le roi. Dans cette folle course au pouvoir, Macbeth tue son très proche ami Banco, qu’il soupçonne de comploter contre lui, mais Macbeth sera lui aussi assassiné par le fils de Banco. Pour cette tragicomédie d’environ deux heures, jouée en arabe dialectal, le metteur en scène a fait le choix d’une scénographie très légère faisant l’économie du décor.
Nous avons essayé de passer un message, mais aussi de divertir, d’où le choix de la dérision et du grotesque un peu caricatural, car c’est ce qui fonctionne le mieux avec le public algérien qu’une tragédie noire» a indiqué, Ahmed Khoudi à la fin du spectacle. Pour «tirer des comédiens le maximum de ce qu’ils peuvent donner» le metteur en scène a laissé une grande liberté «contrôlée» aux comédiens «pour leur donner du plaisir à jouer afin qu’à leur tour ils puissent offrir beaucoup de plaisir au public», a souligné Khoudi. Macbeth, dont la scénographie est signée Slimane Bedri, est un spectacle riche et diversifié, où la danse, la simulation de batailles, le jeu parfois très physique des comédiens ainsi que leurs mimes et gestuelles très expressives, font de cette pièce, un spectacle à voir et à revoir. Cette pièce a été jouée au théâtre de Tizi Ouzou, puis présentée à Béjaïa, avant d’être jouée dans les villes d’El Eulma, Constantine et Annaba.
En outre, elle participera au Festival national du théâtre professionnel, a indiqué M. Khoudi.
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Par Abdelhakim MEZIANI
Un mois après la clôture de la 23ème édition du Salon international du livre, le commissaire du Sila revient sur les objectifs d’un tel évènement, les tenants et aboutissants de cette édition, sans parler des résultats concrets retenus à l’issue de cet évènement littéraire.
L’Expression: Est-il possible de dire que vous êtes heureux à l’issue de la 23ème édition du Salon international du livre d’Alger?
Hamidou Messaoudi: Très heureux même, compte tenu des résultats remarquables réalisés cette année. En effet, la fréquentation record du public et la participation sans égale des exposants ont fait que la 23ème édition du Sila a été exceptionnelle. Depuis quelques années, le Sila est devenu une espèce de phénomène de société, je dirai, tant il représente, par la force des choses, un rendez-vous annuel très attendu tant par le public que par les professionnels du livre, qu’ils soient nationaux ou étrangers. C’est aussi et il faut le dire, le fruit d’une gestion laborieuse, requérant des efforts considérables et soutenus pendant des mois durant. Pour celle-ci, huit mois, précisément, et une pléthore d’effectifs ont été nécessaires à même d’assurer une édition de cette envergure et dans la qualité des standards internationaux.
Au-delà de la participation massive des citoyens, avez-vous le sentiment d’avoir atteint vos objectifs, tous vos objectifs?
Nos objectifs ont été atteints, en effet, dans la mesure où, en termes de fréquentation, nous avons dépassé la barre des deux millions de visiteurs fixée pour atteindre les 2300.000 entrées, cette année. De même que pour la participation, sachant qu’on a enregistré 1018 exposants issus de quatre coins du globe, contre 973 participants l’an dernier. En marge de l’exposition-vente de livres s’étalant sur une surface de plus de 20.000 m², un programme d’animation culturelle riche et divers a été mis en place et a connu un franc succès en drainant un public fort nombreux et ce, pendant dix jours durant.
Ces chiffres confirment-ils pour autant le positionnement revendiqué par le Sila?
Ces chiffres record confirment, une fois de plus, le positionnement du Sila en le classant comme le premier évènement national tous secteurs confondus et le plus grand Salon du livre en Méditerranée, en Afrique et dans le Monde arabe, mais aussi l’un des plus importants au monde, de par la fréquentation et la participation des professionnels. C’est vous dire l’envergure de cet événement, désormais inscrit dans l’agenda international des Salons du livre et qui est devenu à présent une véritable vitrine ouverte de notre pays sur le monde et qui gagnerait à être consolidé et soutenu davantage par les pouvoirs publics.
Quel bilan faites-vous de la participation des maisons d’édition?
Un bilan positif et de bon augure pour l’édition nationale. Pour illustrer cela, j’évoquerai les efforts consentis, cette année, par les éditeurs nationaux qui ont fait preuve d’une certaine dynamique en créant de l’animation dans leurs stands sous forme de séances -dédicaces et rencontres, contribuant ainsi à enrichir le programme d’animation officielle. De même, en construisant et aménageant des stands personnalisés en boostant leurs images de marque et maximisant leur visibilité, mais également en participant à consolider l’image d’un salon orienté vers la créativité et la modernité. Cela dénote si preuve en est, que les éditeurs nationaux gagnent ainsi en professionnalisme et compétence et ce, d’année en année.
Ont-elles été à la hauteur de l’événement?
L’édition nationale, en général, gagne en qualité et professionnalisme et, certains éditeurs n’ont franchement rien à envier à ce qui se fait ailleurs, notamment en Occident. Ces derniers, par la qualité et la pertinence de leurs publications ont fini par asseoir une notoriété désormais bien établie. A l’image de leurs stands accueillant une forte fréquentation durant toute la période du salon, ceux-là témoignent, en effet, d’une participation fort réussie au Sila.
Que dire alors de l’événement créé par la remarquable participation de la Chine?
Sans aucun doute, la participation de la Chine en qualité d’invité d’honneur, cette année, a donné une ampleur considérable à la 23ème édition. Ce pays «Empire des lettres» a suscité la curiosité des Algériens qui sont venus fort nombreux pour visiter le stand de cette puissance éditoriale. De par son design, son achalandage et la qualité de son agencement, le stand a accueilli des milliers d’admirateurs et des curieux toutes tranches d’âges et catégories socioculturelles confondues. Par la présence chinoise, le Sila a accueilli un des plus grands écrivains actuels du nom de Mo Yan – prix Nobel de littérature en 2012. Pour la première fois de son histoire, le Sila reçoit un écrivain de cette distinction et ce n’est pas rien. Ainsi, la remarquable participation de la Chine, cette année, a fait de cet évènement une édition exceptionnelle.
Par ailleurs, il y a lieu de noter que la demande de participation étrangère sans cesse croissante et la limite d’espaces disponibles au niveau du Palais des expositions nous contraint, hélas, à limiter la participation aux éditeurs portant l’intérêt de nos concitoyens et de nos lecteurs. La priorité du salon étant la littérature, la création littéraire, le livre scientifique, technique et universitaire, nous exhortons les exposants étrangers à favoriser ces genres littéraires dans leurs étals pour répondre ainsi aux besoins accrus de nos étudiants, chercheurs et universitaires en général.
Des accords collaboratifs ont-ils vu le jour à l’issue des travaux ayant réuni Chinois et Algériens autour d’une coopération en matière d’édition et d’industries graphiques?
En effet, et comme attendu, les rencontres ayant réuni les professionnels chinois et algériens ont vu les signatures de plusieurs contrats en matière d’édition et de distribution du livre à l’occasion du Sila. Nous espérons avoir ainsi contribué à la mise en lien d’affaires de nos compatriotes professionnels du livre (éditeur, libraire, distributeur ou imprimeur) avec leurs homologues chinois dont le potentiel en matière d’édition et d’industrie du livre est plus qu’avéré quand on sait que plus de 257.000 titres sont édités et 8 milliards de livres vendus, annuellement, dans ce pays.
Avez-vous tiré quelques enseignements de la participation de qualité du prix Nobel chinois de littérature?
C’est certain que l’accueil d’un prix Nobel à un Salon du livre requiert des mesures particulières et des moyens pour y parvenir. A cet égard, l’accompagnement du ministère de la Culture a été d’un appoint nécessaire et efficient à la réussite de cet évènement. A l’ensemble des cadres de la tutelle et au ministre en tête, nous adressons nos vifs remerciements. Qu’ils trouvent ici l’expression de notre profonde reconnaissance. Les enseignements de cette participation de qualité sont nombreux et appellent à des appoints de manière à consolider les acquis et améliorer ce qui devait l’être de façon à maintenir ce niveau de qualité et de prestige.
Que pensez-vous de sa rencontre avec Kaddour M’Hamsadji, une rencontre qui ne figurait pourtant pas au programme officiel?
La rencontre de Kaddour M’Hamsadji avec Mo Yan à la séance d’ouverture des activités culturelles a été bel et bien programmée. C’était le fruit de la décision prise par le comité d’organisation en toute sérénité et pendant la programmation. La rencontre entre ces deux grands écrivains a été un moment fort et de découverte pour l’un comme pour l’autre, à mon sens. Le premier accueillant dans son pays un prix Nobel avec lequel il procède, symboliquement, à l’ouverture du programme culturel du salon en compagnie des ministres de la Culture algérien et chinois, a été un moment intense et mémorable, je pense. Pour le deuxième, ému des honneurs qui lui ont été faits, ajoutée à cela la rencontre du doyen des écrivains algériens et le premier auteur algérien à avoir été traduit en chinois en 1976, M.Mo Yan nous a confié qu’il en a été subjugué et sa visite de l’Algérie en sera inoubliable.
N’avez-vous pas l’impression que ce salon manque quelque peu de dimension humaine?
Pas le moins du monde. Au contraire, la dimension humaine était au coeur de l’évènement et la chaleur y était de manière palpable. Et pour cause, les innombrables regrets qu’émettent les exposants, le public et le personnel organisateur à l’approche de la clôture du Sila. C’est extraordinaire ce que les gens prêtent comme affectivité à cet évènement. D’aucuns disaient qu’ils ne voulaient pas que le salon se termine tant la chaleur humaine y était présente. Cela démontre que cette manifestation est un espace synonyme de liens, de rencontres et d’échanges entre les individus qu’ils soient professionnels du livre ou autres. Ces affirmations ainsi que d’autres éléments d’appréciation ont été recueillis par une société de sondage engagée à l’occasion.
Entendez-vous normaliser les rapports quelque peu tendus caractérisant les relations entre le Syndical national des éditeurs de livres et le Sila?
Je tiens à préciser qu’il n’y a jamais eu d’animosité entre le commissariat du Sila et le Snel. Au contraire, les rapports ont toujours été cordiaux entre les deux entités. Il en est de même avec l’Onel, d’ailleurs. Par votre question, je pense que vous faites allusion aux deux sorties médiatiques précédent l’ouverture du Sila par lesquelles le Snel fustigeait d’une part, l’augmentation (de 1000 DA) du prix du m² par rapport à l’an dernier et d’autre part, l’application par la Safex d’une certaine taxe appelée «droits d’intervention» sur les exposants. Pour rappel, nous étions les premiers à récuser cela en le criant haut et fort devant les instances dirigeantes de l’entreprise suscitée et ce, en invoquant la précarité du secteur de l’édition d’un côté et la pénalisation des exposants désireux de construire et personnaliser leurs stands, de l’autre. Mais, en vain.
Comptez-vous opter pour une nouvelle stratégie en relation avec la construction de l’image de l’auteur consacré comme faisant ses premiers pas dans ce monde fascinant de l’écriture et des rencontres avec le public?
Une considération et une part non négligeable ont toujours été réservées aux nouvelles plumes et cela à chaque édition du Sila. A titre d’exemple, cette année, nous avons consacré à ces jeunes talents une rencontre intitulée «prix littéraires, tremplins ou consécrations?», l’après-midi du mardi 6 novembre. En réunissant quelques-uns et quelques-unes de ces jeunes écrivain(e)s, parfois, lauréat(e)s de prix nationaux et internationaux, cette rencontre se voulait une mise en valeur de cette avancée et une occasion d’aborder leurs expériences en matière d’écriture.
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Le président de la Fédération béninoise de football (Fbf), Mathurin de Chacus vient de mettre à la disposition des clubs béninois une subvention de 100 millions de francs CFA en guise de sponsoring en attendant celle de Vitalor et de l'Etat. Par ce geste, le N°1 du football béninois vient ainsi joindre l'acte à la parole.
Mathurin de Chacus avait promis à la famille du football béninois qu'après la 3ème journée de la Ligue 1, même si les subventions n'étaient pas encore disponibles, qu'il avancerait d'abord aux clubs quelques "billes", ne serait-ce que pour les aider en attendant la manne financière. Il vient ainsi honorer sa promesse vis-à-vis de la famille du football béninois et donner l'exemple qu'une nouvelle ère a effectivement sonné pour le sport-roi au Bénin.
Les arbitres, les clubs et les acteurs concernés rentreront en possession de ces sous, apprend-on, avant les matchs de la 5eme journée prévue ce week-end.
Pour ce qui concerne les nominations dans les commissions, de façon progressive et méthodique, après un premier test, elles ont été officialisées à quelques exceptions près.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les sénateurs ont adopté à une large majorité l’intégralité des propositions de PLF 2019, dernière activité du Conseil de la nation. Des élections pour le renouvellement du tiers du Sénat étant prévues dans un mois (28 décembre). Le texte a été adopté dans sa version originale par la majorité des 123 sénateurs (94 présents et 29 ont voté par procuration). Peu de sénateurs ont voté contre et aucune abstention. Lors des débats sur le budget, les sénateurs ont salué des prévisions budgétaires «les plus justes» présentées par l’Exécutif, sur instructions du président de la République.
À l’unanimité, les sénateurs ont salué les dispositions contenuesdans le PLF 2019, comme l’optimisation du recouvrement des revenus fiscaux, l’encouragement à l’économie productive et de l’épargne, la lutte contre l’évasion fiscale et l’octroi de plus d’importance au rôle d’agent d’impôt. Parmi les nombreuses propositions de la Commission budget du Sénat, les sénateurs ont préconisé et insisté sur «la nécessité de créer un ministère pour les impôts», dont le rôle est d’améliorer les moyens permettant un meilleur recouvrement de la fiscalité.
Il ont insisté aussi sur «l’implication des laboratoires de recherches aux universités pour aider à établir des plans et visions prospectives de fiscalité et budget. Les sénateurs ont plaidé par ailleurs pour faire des collectivités locales un outil pour encourager l’investissement et non pas uniquement des entités budgétivores. Ils ont appelé aussi à ce que tous les projets d’investissements soient étudiés et traités équitablement par les pouvoirs publics et aussi à notifier dans des délais raisonnables les causes du refus. Se réjouissant de l’adoption du PLF 2019, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya a estimé dans son intervention que les dispositions adoptées «visent à maintenir le soutien de l’État pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens, assurer leur dignité et protéger spécialement les droits des générations futures».
Le texte de budget va permettre également, soutient Raouya, de continuer à «booster la dynamique des investissements prioritaires et les activités productives» pour donner un coup de pouce aux «projets économiques à valeur ajoutée» pour servir de locomotive à l’économie et au développement, en s’appuyant aussi sur l’ouverture sur les expériences réussies mondialement en se basant sur l’utilisation des TIC ». Le ministre a exprimé les ambitions du budget qui sont de retrouver les grands équilibres budgétaires et continuer la dynamique des programmes économiques et sociaux en se basant sur la rationalisation de l’utilisation des ressources financières pour concrétiser les orientations du président de la République, de bâtir une économie forte et ouverte sur le monde».
Hamid Mecheri
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Le gouvernement, en conseil des ministres de ce mercredi 28 novembre 2018, a annoncé l'octroi de la garantie de l'Etat à la Société béninoise d'Energie électrique (SBEE) dans le cadre d'un concours bancaire de 27 milliards FCFA auprès des banques de la place. Ceci lui permettra d'apurer ses dettes vis-vis à de la CEB et de ses fournisseurs.
« La SBEE est confrontée, depuis plusieurs années, à des difficultés structurelles avec des conséquences néfastes sur sa trésorerie. De ce fait, la société ne parvient pas à honorer ses engagements financiers vis-à-vis de ses partenaires que sont la Communauté électrique du Bénin (CEB) et autres fournisseurs », a indiqué le Conseil des ministres.
La société a sollicité du gouvernement, l'autorisation de réaliser un concours bancaire de 27 milliards de FCFA auprès de banques de la place. Le Conseil des ministres de ce mercredi 28 novembre a donc marqué son accord pour l'octroi de la garantie de l'Etat.
La somme permettra à la société d'apurer ses dettes vis-à-vis de le la CEB, pour un montant de 16 milliards de FCFA et au paiement intégral des dettes de la SBEE vis-à-vis de ses autres fournisseurs, pour un montant de 11 milliards de FCFA. Ce qui permettra au Bénin de se mettre « totalement à jour l'égard de la CEB, conformément aux conclusions de la séance de travail tenue à Lomé, le 27 novembre 2018, où les Chefs d'Etat du Bénin et du Togo invitaient nos deux pays à mettre en place leurs garanties respectives au plus tard le 31 décembre 2018 ».
Pour le remboursement à bonne date de ces dettes, indique le Conseil des ministres, la SBEE ouvrira un compte séquestre alimenté mensuellement à concurrence de 500 millions de FCFA.
La capacité de la société à supporter le poids de l'endettement ne sera donc pas affectée par le concours bancaire sollicité.
Akpédjé AYOSSO
Dans le cadre du lancement prochain des travaux de construction de la cité ministérielle, le conseil des ministres a approuvé la démolition des bâtiments ayant abrité les ministères de l'Intérieur et de la Défense nationale, du bâtiment principal de la « Maison de l'Avocat » en chantier, et le dédommagement de l'Ordre des Avocats.
Les ministres concernés sont invités à mener les diligences nécessaires, en liaison en vue du dédommagement de l'Ordre des Avocats et de la réalisation des équipements prévus.
Le conseil des ministres rappelle que " Le bâtiment ayant précédemment abrité le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique et le ministère de la Défense nationale a été construit dans les années 60, pour servir de logement". Mais il s'est fait que " Sa transformation en bâtiment administratif a entraîné des modifications successives de la structure initiale allant de la suppression de murs intérieurs à la création de salles d'eau".
Malheureusement, il a été constaté que " les différents aménagements ainsi effectués au fil des années ont affaibli la structure de l'ouvrage déjà vétuste au point où, à ce jour, il menace de tomber en ruine et a dû être évacué pour préserver la sécurité du personnel ".
C'est donc en raison du coût important que génèrerait la réhabilitation de cet immeuble souligne le conseil des ministres et qui ne répond d'ailleurs pas aux normes d'un bâtiment administratif qu'il urge de le démolir.
Dans cette même vision, le conseil souligne que " l'Ordre des Avocats du Bénin a entamé depuis une vingtaine d'années, la construction d'un immeuble dans l'enceinte du Tribunal de Cotonou dénommé « Maison de l'Avocat » ". Un bâtiment qui, " au regard de la position et de l'état du bâtiment principal, tenant compte des aménagements imminents projetés sur l'axe Champs de Foire/Place de la Réconciliation, ainsi que de la nécessité d'intégrer une partie du site abritant ce projet au site de la Cité ministérielle, il est envisagé de procéder également à sa démolition en relation avec l'Ordre des Avocats qui y a marqué son accord ".
C'est donc après avoir approuvé ladite communication conjointe des Ministres chargés du Cadre de Vie et des Infrastructures, que le Conseil a demandé de mener les diligences nécessaires, en liaison avec les autres ministres concernés, en vue du dédommagement de l'Ordre des Avocats et de la réalisation des équipements prévus.
L'année 2019 s'annonce ainsi le démarrage des grands travaux pour l'attractivité de la ville économique.
G.A.
Toutes les personnes qui ont souscrit à une activité de tontine ou qui ont épargné de l'argent auprès de l'établissement Africa's Corporate Negociation and Investment Group (ACNI GROUP) sis à Zongo sont priés d'aller se faire recenser à la Brigarde Economique et Financière (Bef). C'est ce qu'a signalé le procureur spécial Gilbert Ulrich Togbonon, dans un communiqué en date du mercredi 28 novembre 2018.
Les citoyens concernés sont conviés à se faire recenser à la Bef en produisant les pièces justifiant leurs dépôts au plus tard le mercredi 05 décembre 2018.
Akpédjé AYOSSO
Un protocole d'accord a été signé, ce mardi 27 novembre 2018 entre l'Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEX) et un groupement de 11 entreprises chinoises qui veut s'implanter au Bénin. La cérémonie s'est déroulée dans les locaux de l'Agence en présence de son directeur général, Laurent Gangbes, et du porte-parole du groupement de sociétés chinoises, Zhong Yi Cheng, ainsi que d'autres responsables.
« Les différentes réformes du gouvernement ont vraiment un effet d'accélération des installations d'entreprises », a affirmé le directeur général de l'APIEX, Laurent Gangbes, lors de la signature du protocole d'accord.
A la suite du protocole d'accord signé entre l'APIEX et la société française ENGIE FENIX BÉNIN, la semaine dernière, Laurent Gangbes a annoncé qu' « aujourd'hui, nous en avons une nouvelle illustration avec ce protocole que l'APIEX signe avec ce groupement de sociétés chinoises, spécialisé dans la production d'équipements pour la pêche qui opère dans le domaine des équipements de pêche avec à la clé, la création de près de 500 emplois directs et 200 emplois environ liés à la sous-traitance ».
Pour le directeur général de l'APIEX, « il est évident que sans les réformes du Gouvernement, aucune de ces entreprises ne seraient venue au Bénin ».
Se réjouissant de l'accueil qui leur a été réservé au Bénin, le porte-parole du groupement de sociétés chinoises, Zhong Yi Cheng, a confié que leur mission à l'origine est d'examiner le terrain dans certains pays d'Afrique pour l'installation de leurs usines.
« Mais, nous avons trouvé que le Bénin est différent en terme de réformes, en terme de lois d'investissement, d'environnement pour les investisseurs. Notre idée initiale a été de voir les conditions d'investissement ici au Bénin et la possibilité de construire une usine de production et d'équipements », a-t-il déclaré.
La construction de l'usine de production et d'équipements pour la pêche est prévue pour démarrer dans les prochaines semaines.
« C'est une opportunité pour les jeunes que j'invite à se porter candidat lorsque le groupe engagera son processus de recrutement », a souligné le directeur général de l'APIEX, Laurent Gangbes.
Ce groupement de sociétés chinoises est composé de 11 entreprises qui opèrent dans le même secteur. Elles envisagent d'investir plus de 20 millions de dollars US (plus de 10 milliards FCFA) dans la construction d'une usine et l'implantation d'une unité de commercialisation.
Akpédjé AYOSSO
Le MC Alger s’est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe arabe des clubs champions de football en battant les Saoudiens d’Al-Nasr 2-1 (mi-temps : 1-0), mercredi soir au stade 5-Juillet d’Alger.
Déjà vainqueur au match aller des huitièmes de finale à Ryadh (1-0), le « doyen » a récidivé au retour grâce à des réalisations de Mebarakou (31e) et Hamad Allah contre son camp (66e). L’adversaire a sauvé l’honneur dans le temps additionnel par l’entremise d’Al-Shehri (90e+6).
L’Algérie compte deux autres représentants dans cette compétition qui ont cependant hypothéqué sérieusement leurs chances de qualification au prochain tour : l’ES Sétif en s’inclinant à domicile face aux Saoudiens d’Al-Ahly (1-0) et l’USM Alger en se faisant battre lourdement à Omdurman par les Soudanais d’El-Merrikh (4-1), lors de la manche aller des huitièmes de finale
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Selon The National Interest cinq pays sont prêts à acheter le blindé Armata : l’Inde, l’Égypte, la Chine, l’Algérie et les Émirats arabes unis.
Le char de combat russe Armata ne fait encore que «ses premiers pas», mais l’intérêt pour l’engin est d’ores et déjà énorme dans le monde. Concernant l’Algérie qui entretient depuis longtemps des relations de partenariat avec la Russie dans le domaine militaire et exploite entre autres des chars T-90 et des avions Su-30MKA. La Russie ayant déclaré d’ores et déjà son intention d’exporter en Algérie des avions PAK FA (Su-57), elle ne refusera sans doute pas au pays l’Armata, estime la revue.
Le T-14 Armata est construit sur une plateforme universelle lourde de nouvelle génération qui permet notamment de fabriquer des chars, des véhicules de combat d’infanterie, des véhicules du génie et des véhicules blindés de transport de troupes. La première génération du char de combat T-14 Armata a été présentée au public pour la première fois en 2015, lors du défilé militaire du 9 mai à Moscou.
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