MASCARA- L’’enseignant d’histoire des écoles islamiques à l’université de Bursa (Turquie), Mohamed Chalenc a estimé, mardi à Mascara, que le monde arabo-musulman gagnerait à s’inspirer de la pensée modérée de l’Emir Abdelkader prônant la paix et la coexistence.
Chalenc a souligné, en marge du premier colloque international sur « l’Emir Abdelkader El Djazairi entre deux rives », que l’émir Abdelkader qui a consacré sa vie à la lutte pour son pays et pour la paix est un grand maître qui guide à la bonne voie, notamment en cette conjoncture que vit le monde arabo-musulman.
Cet académicien a soutenu que la personnalité de l’Emir Abdelkader est riche nécessite davantage d’étude de ses aspects politique, diplomatique, militaire, savant et théologien et ses principes basés sur le droit, la justice, l’équité et le respect de l’humanité qui peuvent inspirer les arabes et les musulmans traversant aujourd’hui une situation difficile marquée par les guerres, les conflits et autres.
Le monde reconnaît à l’Emir Abdelkader une grandeur d’esprit et des qualités faisant de lui un leader des Algériens et des Musulmans, a-t-il affirmé, rappelant qu’il était poète guerrier, pacifiste, soufi et
philosophe. Un modèle de la foi, un homme d’Etat, un chef militaire et un messager de la paix. Un homme complet.
Au passage, Mohamed Chalenc a déploré le manque d’écrits sur l’Emir Abdelkader en Turquie en dépit de certaines tentatives d’universitaires pour comprendre sa personnalité, tout en appelant à réfléchir sur un réseau d’études consacrées à l’Emir Abdelkader et mobilisant des équipes pluridisciplinaires nationales et internationales.
Les citoyens de Bursa en Turquie retiennent toujours en mémoire le séjour de l’Emir de deux années dans leur ville avant son exil à Damas
The post Le monde arabo-musulman gagnerait à s’inspirer de la pensée modérée de l’Emir Abdelkader appeared first on .
Trois (3) éléments de soutien aux groupes terroristes ont été arrêtés mardi à Mila par un détachement combiné de l’Armée nationale populaire (ANP), indique mercredi le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l’exploitation de renseignements, un détachement combiné de l’Armée nationale populaire a arrêté, le 27 novembre 2018 à Mila (5e Région militaire), trois (3) éléments de soutien aux groupes terroristes », précise la même source.
Dans le même contexte, un autre détachement de l’ANP « a découvert et détruit, lors d’une opération de fouille et de ratissage menée dans la localité de Taghda, commune de Larbaa, wilaya de Batna (5e RM), dix (10) casemates pour terroristes et un atelier de préparation d’explosifs contenant (36) bombes de confection artisanale, deux (2) grenades, (465) capsules, (20) kg de produits chimiques explosifs, (800) grammes de TNT, (4) kg de poudre noire, ainsi que différents outils de confection d’explosifs, des médicaments et divers objets ».
Par ailleurs et dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, des éléments de la Gendarmerie nationale « ont arrêté un narcotrafiquant à bord d’un véhicule touristique chargé de (99,1) kg de kif traité à Mascara (2e RM), tandis que (2.764) comprimés psychotropes, détenus par deux narcotrafiquants, ont été saisis à Béchar (3e RM) ».
En outre, des éléments de la Gendarmerie nationale « ont appréhendé à M’sila (1e RM), Sétif et Souk Ahras (5e RM), quatre individus en possession de (3) fusils de chasse sans papiers, alors que (4) immigrants clandestins de nationalité africaine ont été interceptés à In Amenas (4e RM) », rapporte le communiqué .
The post 03 éléments de soutien aux groupes terroristes arrêtés à Mila appeared first on .
L’Organisation mondiale du travail (OIT) a publié, lundi soir, son rapport annuel 2018-2019 sur les salaires. L’Organisation note une croissance faible des revenus dans le monde, alors que le chômage et la croissance se sont améliorés sur le dernier exercice. Les Algériens ne sont pas non plus bien lotis en termes de revenus ; la croissance et la productivité ne suivent pas, alors que le chômage risque de rebondir sous l’effet de la baisse des budgets dédiés à l’investissement.
En termes réels, c’est-à-dire corrigée par l’inflation, la croissance salariale en Algérie a ralenti de 1,0% 2015 et de 4,4% en 2016. Sur la période 2017-2018, elle a bondi de 1,7%, meilleure performance en Afrique du Nord, mais loin derrière la performance constatée en Egypte, où les salaires ont progressé de 3,3% sur la même période. Au Maroc, la progression du salaire réel nominal était de 1,6% en glissement annuel 2017-2018, alors qu’en Tunisie, pays ravagé par le chômage, l’évolution était d’à peine 1,4%. Dans ces pays, la croissance réelle des salaires était très faible, selon l’OIT.
Dans notre pays, il s’agit néanmoins d’un retour au vert après deux exercices difficiles où les salaires réels sont passés carrément dans le rouge, soit à un niveau au-dessous de 0%. Ce recul constaté durant les deux années 2015 et 2016 s’explique en partie par l’aggravation des signaux de crise née de la dépression du marché pétrolier dès le second semestre de 2014. Le moral des investisseurs décrochait, la productivité était presque nulle, l’investissement accusait le coup avec, au tableau des budgets, une contraction importante des dépenses d’équipements dès 2016.
Cette faible évolution des salaires dans le pays, classé dans la catégorie des Etats à revenus intermédiaires, tient à la faible progression du PIB sur les années 2015-2016-2017 et 2018, alors que le chômage évoluait en dents de scie sur la même période avec, comme perspective, une hausse attendue pour 2019 sous l’effet du retour à la politique des coupes budgétaires dans l’investissement. Le ralentissement de la productivité sur la période 2015 à 2018, qui tient aux difficultés constatées dans de nombreux secteurs d’activité, affectés par les restrictions à l’importation, était en partie à l’origine de cette faible progression des salaires. Au plan des négociations salariales, l’Organisation internationale du travail dit constater un affaiblissement au niveau mondial du pouvoir de négociation des salariés.
Au plan national, toujours, la question ne figure même plus dans les différentes rencontres gouvernement-partenaires sociaux ; la dernière augmentation du Salaire national minimum garanti (SNMG) en date a été acquise lors de la tripartite de 2011. Depuis, elle n’a plus figuré dans le menu des différentes tripartites organisées les années suivantes. Pis, le gouvernement a décidé même de geler les recrutements et l’évolution des carrières dans la fonction publique sur la période 2017-2019 ; une décision contenu dans sa codification budgétaire des années 2017, 2018 et 2019. La situation n’a pas évolué d’un iota au plan des finances publiques et la décision pourrait être reconduite dès 2020. D’autant plus que, dans son dernier rapport pour la région Moanap (Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan), présenté récemment à Dubaï, le Fonds monétaire international (FMI) prévoit un « retour à un rééquilibrage budgétaire rigoureux prévu à partir de 2019 », ce qui signifie que le gouvernement pourrait recourir davantage à des mesures d’austérité.
Dans le même rapport, les experts du « Fonds» estiment que « la contraction budgétaire prévue pour les années à venir va probablement se traduire par un ralentissement marqué de la croissance non pétrolière sur le moyen terme », ce qui se traduirait par l’aggravation du coût social de la crise avec, comme éléments palpables, la hausse du chômage, la baisse des embauches et la stagnation des salaires.
The post Rapport de l’OIT sur les salaires : Très faible progression en Algérie appeared first on .
BATNA- Une conférence internationale sur le genévrier thurifère et les conifères menacés d’extinction en Méditerranée, la première à traiter de ce sujet, s’est ouverte mardi à l’université Batna-1.
La sixième édition de cette manifestation du Sud de la méditerranée s’articulant autour de ces arbres menacés et connus pour leur longévité, réunit des experts et chercheurs de France, de Tunisie, du Maroc et de diverses universités du territoire national.
Pour le Pr. Yacine Baghami, président de la conférence et doyen de la faculté des sciences vétérinaires et des sciences agronomiques, cette conférence de trois jours vise à rassembler et actualiser les informations sur cet arbre et certains conifères menacés d’extinction dont le pin noir, le cyprès du Tassili et l’if et déterminer leur répartition géographique, les mesures de préservation et leur importance sociale.
La conférence de Batna intervient après deux rencontres similaires tenues à partir de 1997 en France, en Espagne et au Maroc et ce, tous les 4 ans dans les pays qui disposent de cet arbre qu’on retrouve dans la région Sud de la Méditerranée notamment dans les Aurès, dans les Alpes (France) et en Espagne, a souligné le même universitaire.
Selon le directeur de l’Ecole nationale des forêts, Othmane Briki, le genévrier thurifère a été classé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) comme espèce à valeur patrimoniale à protéger.
La wilaya de Batna compte environ 10.000 hectares de genévriers thurifère ou genévrier à encens localement appelé « Hezenzana » ou « Aywal », répartis dans les localités de Theniet El Abed, T’kout, Arris et Ichemoul, a indiqué M. Briki qui relève qu’une auto-régénération de cette espèce en Algérie et qui existe uniquement dans les Aurès, a été observée au cours de ces derrières années, laissant paraître une lueur d’espoir d’une extension de ce patrimoine naturel à d’autres régions.
The post Première conférence internationale dédiée au genévrier thurifère appeared first on .
PARIS- Les savoirs et savoir-faire des mesureurs d’eau des foggaras ou aiguadiers (kiyaline el-ma) du Touat et du Tidikelt ont été inscrits, sur demande de l’Algérie, sur la Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, a-t-on appris mercredi auprès de l’Unesco.
Cette décision a été prise au cours des travaux, à Port-Louis (Maurice), de la treizième session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui ont débuté lundi et devront être clos samedi prochain.
Le dossier algérien figurait parmi les sept demandes d’inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente qui recense les éléments du patrimoine vivant dont la pérennité est menacée.
Elle compte, avant le rajout d’autres patrimoines, 52 éléments inscrits et permet aux Etats parties à la Convention de mobiliser la coopération et l’assistance internationales nécessaires pour renforcer la transmission de ces pratiques culturelles en accord avec les communautés concernées.
Avec cette inscription, l’Algérie devra soumettre régulièrement un rapport de suivi sur la sauvegarde de ce métier ancestral.
Le système des mesureurs d’eau (kiyaline el-ma), répandu dans les wilaya d’Adrar et de Tamanrasset, date de plusieurs siècles montre aujourd’hui des signes de recul dû essentiellement à l’abaissement du niveau de la nappe obligeant à recourir à des sondages et pompages profonds.
Dans une correspondance datée du 31 mars 2016, adressée au DG du Centre nationale de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques d’Alger (CNRPAH), le directeur de la culture de la wilaya d’Adrar a indiqué que ce système « ingénieux et pluriséculaire » qui fait partie de l’identité des populations sahariennes en général et de celles de la wilaya d’Adrar en particulier, est composé de « savoirs, de savoir-faire et de rituels enfermant de nombreux éléments du patrimoine immatériel transmis de génération en génération et allant dans le sens d’une gestion écologique des ressources de la nature et d’une exploitation rationnelle de la rareté de l’eau ».
Il est recommandé, à cet effet, de sauvegarder, protéger et revivifier ce système qui comprend le creusement des foggara avec des puits et des galeries les reliant, le partage de l’eau selon des modes de calculs connus et maîtrisés par la corporation des mesureurs d’eau (kiyalin el-ma) et l’irrigation des multiples jardins des palmeraies du sud de l’Algérie.
Actuellement, un manque de communication entre les jeunes et leurs aînés est observé. Ce qui laisse supposer que la disparition de ce métier est illustrée par l’âge avancé des mesureurs d’eau qui met en évidence une absence de renouvellement des praticiens.
Plusieurs autres facteurs sont venus ont contribué à la nécessité urgente de sauvegarde de ce savoir-faire, dont notamment ceux qui ont modifié le bon fonctionnement des foggaras, (nouveaux rapports de propriété), les effets de l’urbanisation et de la modernisation et une absence de prise en considération des mesures à mettre en oeuvre pour assurer la transmission du savoir.
Le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco est composé des représentants de 24 Etats parties à la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (2003).
Il se réunit une fois par an et assure le suivi de la mise en oeuvre de cet instrument juridique ratifié par 178 Etats.
The post Mesureurs d’eau des foggaras, un savoir-faire inscrit au patrimoine mondial immatériel appeared first on .
ALGER- La diversification des domaines de coopération entre l’Algérie et l’UE a été, mardi au centre d’une rencontre au siège de l’Assemblée populaire nationale (APN), entre le président de la Commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté nationale à l’étranger, Abdelhamid Si Afif, et une délégation du groupe de travail (est-ouest) au Conseil de l’Union européenne (UE), a indiqué un communiqué de l’APN.
M.Si Afif a évoqué lors des entretiens avec la délégation européenne le « rôle de l’APN et les étapes de son évolution », mettant en exergue son apport au processus démocratique parachevé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, par une série de réformes sanctionnées par le dernier amendement constitutionnel qui a consacré davantage de droits et de libertés.
Sur le plan de la coopération, M. Si Afif a salué les relation privilégiées qui unissent l’Algérie et l’UE dans différents domaines », soulignant la nécessité de « diversifier ces domaines dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant ».
S’agissant de la migration clandestine, le président de la commission a mis l’accent sur l’importance de coordonner les efforts pour faire face à ce phénomène », appelant à l’adoption d’une « approche globale qui repose sur le développement des pays exportateurs de migrants ». Il a dans ce cadre réitéré le « rejet de l’Algérie à devenir un centre de rassemblement pour migrants ».
Pour ce qui est de la situation dans la région, M. Si Afif a souligné que « l’espace maghrébin représentait une option stratégique pour l’Algérie qui estime que l’activation de l’UMA doit se faire sur des fondements objectifs qui prennent en charge les intérêts de tous ».
Par ailleurs, le responsable a préconisé la recherche d’une solution juste au conflit sahraoui, déplorant le fait que certains pays européens n’aient pas respecté les décision de la Cours de justice européenne (CJUE) portant sur « l’exploitation illégale des richesses du Sahara Occidental ».
Pour sa part, la délégation du groupe de travail (est-ouest) au Conseil de l’UE s’est dite satisfaite d’être en Algérie, saluant les efforts de l’Algérie dans la promotion de ses relations avec l’UE.
La délégation européenne a saisi cette occasion pour exprimer son souhait de voir la « coopération bilatérale se renforcer davantage », soulignant que l’UE était « disposée à dialoguer avec l’Algérie en toute transparence pour sortir avec des décision fructueuses concernant la coopération commune ».
The post Parlement: nécessité de diversifier les domaines de coopération entre l’Algérie et l’UE appeared first on .
La salle de conférence de l'Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEX) a servi de cadre d'anglais s la soirée du mardi 27 novembre 2018, pour la signature du protocole d'accord entre le "Groupement de sociétés chinoises spécialisé dans la production d'équipements pour la pêche au Bénin" et l'APIEX. Avant la signature de ce protocole d'accord, les deux parties ont donné une conférence de presse face aux hommes des médias.
Pour le Directeur Général de APIEX, Monsieur Laurent GANGBES, « les différentes réformes du gouvernement ont vraiment un effet d'accélération des installations d'entreprises », car elles commencent par porter des fruits aujourd'hui. Après le protocole d'accord signé entre l'APIEX et la société française ENGIE FENIX BÉNIN la semaine dernière, « aujourd'hui, nous en avons une nouvelle illustration avec ce protocole que l'APIEX signe avec ce groupement de sociétés chinoises spécialisé dans la production d'équipements pour la pêche qui opère dans le domaine des équipements de pêche avec à la clé, la création de près de 500 emplois directs et 200 emplois environ liés à la sous-traitance », s'est-il exprimé. Ce qui a conduit le Directeur Général de APIEX à dire « qu'il est évident que sans les réformes du Gouvernement aucune de ces entreprises ne seraient venue au Bénin ».
Le porte-parole du groupement de sociétés chinoises, Monsieur Zhong Yi CHENG s'est réjoui de l'accueil qui leur a été réservé au Bénin et aussi à l'APIEX. À l'origine, ils étaient venus en mission de prospection dans certains pays d'Afrique pour l'installation de leurs usines. « Mais, nous avons trouvé que le Bénin est différent en terme de réformes, en terme de loi d'investissement, d'environnement pour les investisseurs. Notre idée initiale a été de voir les conditions d'investissement ici au Bénin et la possibilité de construire une usine de production et d'équipements » a-t-il laissé entendre. Ils se sont réjouis de la signature du protocole d'accord avec APIEX et la construction de l'usine de production et d'équipements pour la pêche va démarrer dans les semaines à venir.
Il faut noter que ce groupement de sociétés chinoises est composé de 11 entreprises chinoises opérant dans le même secteur qui ont décidé de se mettre ensemble et investir plus de 20 millions de dollars US pour construire une usine et implanter une unité de commercialisation. Tout ceci a été rendu possible grâce aux conditions avantageuses que le Gouvernement a mis en place pour attirer ces entreprises.
« C'est une opportunité pour les jeunes que j'invite à se porter candidat lorsque le groupe engagera son processus de recrutement » a dit le Directeur Général de APIEX, Monsieur Laurent GANGBES pour finir.
Direction de la Communication / Présidence de la République du Bénin
ALGER- Le secrétaire général du Conseil national économique et social (CNES), Lakhdar Guenoune, qui se trouve actuellement à Tunis pour participer à la cérémonie d’installation du Conseil national tunisien du dialogue social, a appelé « à la création d’une union maghrébine des Conseils économiques et sociaux et des instances similaires », a indiqué mardi un communiqué du CNES.
Sur invitation du ministre tunisien des affaires sociales, Mohamed Trabelsi, une délégation du CNES, conduite par son Secrétaire général, Lakhdar Guenoune, participe à la cérémonie d’installation du Conseil national tunisien du dialogue social qui a été présidée par le Chef du Gouvernement tunisien Youssef Chahad.
Reçu en marge de cette cérémonie par le ministre tunisien des Affaires Sociales qui a été élu président du Conseil tunisien du Dialogue social lors d’une séance qui s’est déroulée à huis clos, M. Guenoune a exprimé « sa satisfaction » quant à cette élection et s’est félicité de la création de cette instance semblable et similaire au Conseil économique et social algérien. Il s’est dit disposé à soutenir le Conseil tunisien, a ajouté la même source.
Il a affirmé, en outre, la disponibilité du CNES à échanger les vues sur les questions d’intérêt commun notamment dans les domaines économique et social.
De son côté, le ministre tunisien a manifesté un intérêt pour les propositions algériennes, exprimant son souhait de les évoquer de manière plus approfondie lors des prochaines rencontres.
The post Appel à la création de l’Union maghrébine des Conseils économiques et sociaux appeared first on .
MASCARA- Le Prix Emir Abdelkader de la paix, décerné par l’association « Ala khouta El Emir » (Sur les traces de l’Emir), a été attribué mardi à Mascara à l’ancien évêque d’Alger, Henri Teissier.
Le ministre de la Culture, Azzeddine Mihoubi, qui a remis ce prix à Charles Raymond, directeur du centre « El Amel » de la ville de Mascara, a souligné que le prix Emir Abdelkader de la paix décerné à l’évêque Teissier à l’occasion du 186e anniversaire de l’allégeance à l’Emir Abdelkader est une reconnaissance du rôle de cet homme et de son action en Algérie, contribuant à la compréhension entre les peuples et à l’amitié.
Azzeddine Mihoubi a rappelé, lors de cette cérémonie organisée au site de Derdara (le frêne) dans la commune de Ghriss, théâtre de l’allégeance des tribus à l’Emir Abdelkader le 27 novembre 1832, les qualités du chef de la résistance populaire et fondateur de l’Etat algérien moderne, qui fut « un homme de tolérance par excellence, un homme d’Etat et un homme militaire ayant conduit et remporté des batailles avec des tactiques encore enseignées dans les facultés de guerre ».
Pour sa part, Charles Raymond a indiqué qu’Henry Teissier, qui a vécu une soixantaine d’années en Algérie au service des Algériens les soutenant dans leur revendication d’indépendance, était un admirateur de l’Emir Abdelkader auquel il a dédié un ouvrage où il loue ses qualités d’homme de tolérance et de paix.
Le prix décerné à l’évêque Teissier est un burnous traditionnel et une effigie frappée aux motifs de célébration de la moubayaâa (allégeance) à l’Emir Abdelkader.
Le maire de la ville d’El Kader (Etats unies d’Amérique), Josh Bob, qui conduit une délégation américaine dans la célébration de l’anniversaire de l’allégeance à l’Emir Abdelkader a appelé à la consolidation des relations algéro-américaines dans tous les domaines, saluant le grand effort déployé dans ce sens au niveau de sa mairie et des Etats unies d’Amérique.
La chef du « Projet El Kader d’éducation et d’enseignement » aux Etats unies d’Amérique, Katy Gramms, a valorisé « la coopération fructueuse » entre l’association qu’elle préside et l’association « Sur les traces de l’Emir El Djazairi » en matière d’échanges culturelle et éducative, ainsi que l’oeuvre visant, dans le cadre de ce projet, un rapprochement entre musulmans et non musulmans aux USA s’inspirant des valeurs prônées et défendues par l’Emir Abdelkader.
Pour rappel, le « Prix Emir Abdelkader de la paix » a été créé il y a quatre années par l’association « Sur les traces de l’Emir ». La première édition a été décernée au¿Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, la deuxième au regretté Boualem Bessayah et la troisième au diplomate algérien, Lakhdar El Ibrahimi en 2017.
Le ministre de la Culture a visité, mardi dans la wilaya de Mascara, plusieurs structures dont le siège du commandement de l’Emir Abdelkader et sa Mahkama (tribunal) à Mascara et deux nouveaux sièges de la maison de la culture et de la Direction de la culture qu’il a instruit de les ouvrir devant le public en janvier prochain en attendant leur équipement.
Azzeddine Mihoubi avait présidé auparavant l’ouverture des travaux du premier congrès international sur « L’Emir Abdelkader El Djazairi entre deux rives », organisé deux jours durant par l’université « Mustapha Stambouli » de Mascara.
The post Attribution du « Prix Emir Abdelkader de la paix » à l’ancien évêque d’Alger Henri Teissier appeared first on .
ALGER- Le secteur de l’énergie oeuvre à travers le groupe national des hydrocarbures (Sonatrach) à investir à l’étranger pour garantir des ressources financières additionnelles en devise et réduire davantage la facture d’importation en produits énergétiques finis, a indiqué mardi à Alger le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni.
« Un grand travail est attendu en matière d’exploration des hydrocarbures. L’Algérie est un pays pétrolier par excellence et renferme de grandes ressources conventionnelles et non conventionnelles, ce qui requiert l’intensification des investissements et la révision des textes législatifs », a précisé le ministre.
M.Guitouni a présenté la situation de son secteur lors d’une séance tenue à l’Assemblée populaire nationale (APN) par la commission des affaires économiques, du développement, de l’industrie, du commerce et de la planification en présence du ministre des Relations avec le Parlement, Mahdjoub Bedda.
Le ministre a expliqué dans ce sens que les projets énergétiques nécessitaient la mobilisation d’importantes ressources financières et la révision des textes législatifs, faisant remarquer que la loi sur les hydrocarbures, en cours de préparation, permettra d’organiser l’activité de l’investissement et d’attirer les investisseurs étrangers.
Ainsi, 59 milliards de dollars ont été affectés à l’investissement dans les hydrocarbures durant la période allant de 2018 à 2022, dont 75 % ont été destinés à l’activité en amont, 16 % à l’activité en aval et 4 % au transport par canalisations et à la distribution des produits pétroliers.
« Nous devrons oeuvrer à orienter l’activité de Sonatrach vers l’étranger pour obtenir de la devise à travers l’acquisition de d’avantage de raffineries à l’étranger (…) Nous sommes en retard dans ce domaine », a martelé le premier responsable du secteur.
Dans le cadre du développement de l’activité de raffinage des hydrocarbures, Sonatrach a acquis une raffinerie à l’étranger (Italie) pour limiter l’importation des produits pétroliers. D’autres projets ont été réceptionnés pour élever les capacités de production du gaz de pétrole liquéfier (GPL) et des produits pétrochimiques dont les unités de production de l’ammoniaque et de l’urée à Arzew.
Le premier responsable du secteur a insisté sur l’importance de développer les opérations de transformation ainsi que le secteur de la pétrochimie pour valoriser le gaz brut et vendre directement le produit algérien fini.
De ce fait, la période allant de 2018 à 2022 connaîtra, selon le ministre, une légère hausse en exportation des hydrocarbures en parallèle à une réduction des importations suite au lancement, en février dernier, du raffinage du pétrole brut algérien à l’étranger et le renforcement des capacités de raffinage à partir de 2021.
M.Guitouni a estimé que ces mesures sont importantes eu égard à la rude concurrence marquée par le développement rapide des opérations d’exploration dans plusieurs pays.
Le ministre prévoit une augmentation globale de la production des hydrocarbures atteignant 199 millions de tonnes équivalent pétrole d’ici à 2022.
Le Secteur s’emploie au développement des activités de transformation par la réalisation de deux (2) nouvelles raffineries afin de répondre aux besoins du marché national en produits pétroliers et pétrochimiques.
Dans l’objectif d’élargissement du tissu industriel et de la diminution de la facture d’importation, les deux compagnies, Sonatrach et Sonelgaz, ont conclu plusieurs partenariats avec des sociétés étrangères mondiales pour la fabrication de pièces de rechange et d’équipements spécifiques aux deux secteurs, les hydrocarbures et l’électricité.
Pour ce qui est de l’activité du transport et du stockage, un réseau de transport du pétrole et du gaz a été développé et s’étend sur une longueur de 21.000 km et est doté d’une capacité de stockage atteignant 4,2 millions de tonnes.
Il convient de rappeler qu’un montant s’élevant à 140 milliards USD a été investi dans les différents projets du secteur des hydrocarbures, durant la période 1999-2017, à raison de 7 mds USD par an, dont environ 80 % destinés à l’activité d’exploration et de développement.
D’après le ministre, la situation économique du pays a sensiblement impacté l’activité de l’investissement dans le secteur des hydrocarbures et a entraîné l’annulation de plusieurs projets.
Pour ce qui est des exportations, le ministre a mis l’accent sur la consolidation des capacités nationales, par la réception du gazoduc Medgaz qui relie l’Algérie directement à l’Espagne et de deux (2) complexes de liquéfaction de gaz naturel (GNL), l’un à Skikda et l’autre à Arzew.
Les efforts déployés dans les activités d’exploration et de développement ont abouti, ces dernières années, au renforcement de la base des réserves du pays en hydrocarbures, d’autant que 256 puits ont été découverts depuis 1999, soit 20 puits par an.
Ces efforts ont permis augmentation de la production des hydrocarbures, au cours des trois dernières années, pour atteindre 166 millions de tonnes équivalent pétrole.
Il est attendu, à moyen terme, la réalisation de deux (2) stations de dessalement de l’eau de mer, d’une capacité de 300.000 m3/jour chacune.
Il sera également procédé, dans le cadre de la mise en oeuvre de l’infrastructure d’accompagnement du projet » Phosphates », à la réalisation d’une station de dessalement de l’eau de mer dans la région de Guerbes (w. Skikda), d’une capacité de traitement de 70.000 m3/jour, moyennant un coût s’élevant à 12 mds DA, par l’entreprise IIC.
La stratégie du secteur vise également le renouvellement et le confortement des réserves du pays en hydrocarbures, par la valorisation de toutes les ressources, y compris les richesses non-conventionnelles et marines.
» Le succès de la mise en oeuvre du Plan de Sonatrach de 2030, lui permet d’être à la tête des sociétés nationales pétrolières et de contribuer au développement et à la diversification de l’économie nationale », a soutenu le ministre.
Dans le domaine de l’emploi et de la formation, le ministre a mis en avant l’importance de la modernisation des opérations de formation, à travers l’ouverture de nouvelles écoles et de nouveaux instituts ,dont les compétences diplômées seront orientées vers le travail au sein des groupements relevant du secteur de l’énergie.
Le nombre des travailleurs du secteur atteint actuellement plus de 258.000, contre 182.000 travailleurs en 1999, soit une moyenne de 4.000 postes d’emploi crées annuellement.
Dans les wilayas du Sud, les entreprises du secteur de l’énergie ont créé, lors des cinq (5) dernières années, 51.000 postes d’emploi, a indiqué le ministre.
The post Energie: l’investissement à l’étranger, des ressources additionnels en devise appeared first on .
ALGER- La Compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach procédera dans un futur très proche à la signature d’un contrat avec le partenaire turc pour la réalisation d’une unité de propylène en Turquie, a indiqué mardi à Alger son P-dg, Abdelmoumene Ould Kaddour.
« Nous sommes bien avancés dans nos discussions avec le partenaire turc et je crois que nous allons signer, incessamment avec le partenaire turc pour la réalisation d’une unité de propylène en Turquie », a précisé M. Ould Kaddour dans un point de presse tenu à l’issue de la cérémonie de signature d’un contrat entre une filiale de Sonatrach et le britannique Petrofac pour l’augmentation des capacités de production du gaz des champs de Tinhert.
Le projet algéro-turc permettra ainsi de développer les activités de Sonatrach à l’international, alors que pour la Turquie, il permettra de réduire ses importations des produits propylènes en provenance notamment de la Chine.
Il s’agit, faut-il le rappeler, du second projet que réalisera Sonatrach à l’étranger en plus de l’achat de la raffinerie d’Augusta en Italie.
Sonatrach sera actionnaire dans ce projet avec 30% et fournira la charge qui est de 450.000 tonnes de propane pour l’unité, a avancé M. Ould Kaddour.
Pour rappel, le groupe Sonatrach avait signé en août 2017 un mémorandum d’entente avec deux sociétés turques: Ronesans Endustri Tesisleri lnoaat Sanayi ve Ticaret et Bayegan pour la réalisation d’une étude de faisabilité sur un projet d’installation de déshydrogénation du propane en Turquie.
Selon M. Ould Kaddour, Sonatrach misera beaucoup sur la pétrochimie.
En outre, le P-dg de Sonatrach a souligné lors de ce point de presse que le groupe s’était fixé l’objectif d’augmenter entre 50 milliards de m3 et 70 milliards de m3 par an sa production gazière, au titre de la SH 2030.
Interrogé sur le projet intégré de transformation du phosphate de la région de Bled El-Hadba, (wilaya de Tébessa), M. Ould Kaddour a souligné l’engagement de Sonatrach à réaliser le projet dans les délais.
« Sonatrach est la mieux placée pour réaliser ce projet et elle le fera dans les délais », a-t-il indiqué.
M.Ould Kaddour qui reconnaît que la concrétisation de ce projet pourrait être confrontée à plusieurs risques, il a, toutefois tenu à souligner que Sonatrach avait « toutes les capacités pour les minimiser. »
« Il n’y a pas de projets sans risques. Dans ce projet, le rôle de Sonatrach est de minimiser les risques qui pourraient paraître », a-t-il ajouté.
Pour rappel, un accord de partenariat entre les groupes Sonatrach et Asmidal-Manal, et les groupes chinois dirigés par la Société Citic pour la réalisation d’un projet intégré d’exploitation et de transformation du phosphate et du gaz naturel des gisements de la région de Bled El-Hadba a été signé lundi à Tébessa, lors d’une cérémonie présidée par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia.
Ce projet dont la partie algérienne détient 51%, contre 49% pour la partie chinoise, est réparti entre le gisement de Bled El-Hadba à Tebessa, sur 2. 045 hectares, la plateforme de Oued Kebrit à Souk Ahras s’étendant sur 1 484 ha , celle de Hadjar Essoud à Skikda, sur 149 ha et le port de Annaba sur 42 ha.
Mobilisant un volume d’investissement de six (6) milliards de dollars dont 10 à15 % du financement (services) assuré par Sonatrach, le complexe de phosphate dont la mise en exploitation est prévue en 2022, garantira des revenus annuelle en devises à hauteur de 1,9 milliard de dollars.
The post Sonatrach: le contrat de réalisation d’une unité de propylène en Turquie bientôt signé appeared first on .
Le Théâtre communal d’Alger-centre abritera du 1er au 6 décembre prochain les Journées théâtrales oranaises en partenariat avec le Théâtre régional d’Oran. Huit spectacles récents sont au programme de cette manifestation qui promet de s’étendre à d’autres régions du pays.
Huit spectacles produits par le Théâtre régional d’Oran seront à l’affiche du Théâtre municipal d’Alger-centre la semaine prochaine, ont annoncé les organisateurs lors d’un point de presse. C’est une première expérience qui ouvre le champ à des collaborations futures entre cet édifice culturel géré par la commune et d’autres théâtres régionaux et compagnies indépendantes. «Parce qu’il ne sert à rien de produire sans diffuser», le dramaturge Mourad Senouci, directeur du TRO, a tenu à saluer cette collaboration comme un premier pas pour un large réseau d’échanges entre les villes algériennes.
Au programme de cette manifestation, diverses productions récentes (2016-2018) proposées à tous types de public : deux pièces pour enfants (Ennahla qui est la première pièce professionnelle proposée aux tout-petits sous la direction de Abdelkader Alloula, ainsi que Pinocchio adaptée et mis en scène par Kada Ben Smicha) ; un spectacle de rue à la place Emir Abdelkader (El Harraz adapté du répertoire populaire et mis en scène par Leila Touchi) ; un spectacle d’improvisation (El Partiya, conçu et mis en scène par la compagnie les Drôles Madaires), une pièce chorégraphique (Dada de Khadidja Guemiri) ainsi que trois pièces classiques (Maâroudh lehwa de Mohamed Bekhti, El ghelta de Mohamed Moulay Miliani et El Fahla de Azeddine Abbar). Ces journées abriteront également une table-ronde sur l’expérience du Théâtre régional d’Oran ainsi qu’une rencontre-débat autour du théâtre d’improvisation. Le comité artistique du Théâtre municipal d’Alger-centre, composé du journaliste et auteur Hmida Ayachi, les comédiens Mustapha Laribi et Youcef Sehaïri et l’écrivain Sadek Bakhouche, a tenu par ailleurs à annoncer que cette institution se lancera bientôt dans la production avec un intérêt particulier pour le théâtre pour enfants «victime de marginalisation ou de mauvaise qualité».
Il est également prévu d’accueillir chaque mois des journées dédiées aux productions récentes des Théâtres régionaux et des compagnies et troupes indépendantes. Sur un autre volet, l’établissement qui, rappelle-t-on, est l’unique théâtre en Algérie géré et financé par les collectivités locales, compte abriter un ciné-club. La mairie d’Alger-Centre réitère à ce propos sa volonté de récupérer et de réhabiliter les salles de cinéma délabrées relevant de son territoire.
Sarah Haider
The post Journées théâtrales d’Oran à Alger: Huit pièces récentes au programme appeared first on .
Une nouvelle pièce théâtrale pour enfants intitulée «Tahouissa» (balade) est en montage à Oran, a-t-on appris dimanche auprès de l’association culturelle locale El-Amel, productrice de cette œuvre.
Ce spectacle, dont la première présentation est prévue vers la fin décembre prochain, se veut «une invitation au voyage dans l’imaginaire des petits», a indiqué à l’APS Mohamed Mihoubi, président de l’association indiquée.
L’histoire a pour trame «un regroupement d’enfants autour de la diligence d’une troupe artistique itinérante qui se voit contrainte à l’arrêt suite au déboîtement d’une roue», a expliqué Mihoubi, également auteur et metteur en scène de la pièce.
Neuf jeunes comédiens sont distribués dans cette nouvelle création, qui met à l’honneur les contes du terroir, la chanson du patrimoine et la musique traditionnelle, a-t-il souligné.
Les artistes choisis dans ce cadre sont issus des deux dernières promotions diplômées de l’école de formation de l’association El-Amel, qui abrite actuellement une session au profit de 15 jeunes amateurs.
Cette école, dédiée à l’apprentissage des techniques théâtrales de base, est implantée au siège de l’association, basée au centre culturel M’barek El-Mili, qui s’est dotée, en 2015, d’un «petit théâtre», structure légère composée d’une scène et d’une salle de 70 places.
La création du «petit théâtre» a permis d’améliorer les conditions de déroulement des stages de formation et des répétitions pour le montage de nouvelles productions à l’instar de Tahouissa.
Plus de 900 amateurs ont été déjà formés par cette même association, qui a à son actif près de 42 années d’activité également marquées par le montage de plusieurs pièces théâtrales, dont la récente Rijal Ethaoura jouée avec succès lors de la fête du 1er Novembre.
The post Théâtre: Tahouissa, nouvelle pièce en montage à Oran appeared first on .
Précédé par son odeur de soufre et ses chairs dénudées, le film de Rayhana Obermeyer A mon âge je me cache pour fumer n’a toujours pas été projeté en Algérie. Désormais disponible sur internet, ce long métrage adapté de la pièce de théâtre éponyme s’avère plus stéréotypé que politiquement dérangeant.
Un huis clos dans un hammam durant les années 1990 à Alger ? L’idée paraît séduisante et promet d’infinies possibilités cinématographiques. Fatima, campée par la charismatique actrice palestinienne Hyam Abbas, gère un hammam où elle fuit également les viols conjugaux de son mari et la servitude d’un quotidien sans aspérités. Elle y reçoit des femmes de tout âge et de divers horizons qui, paradoxalement, viennent respirer un peu de liberté dans ce lieu confiné.
Nadia Kaci, Biyouna, Fadila Belkebla, Sarah Layssac, Nassima Benchicou, Maymouna… portent des personnages que l’on a voulu «emblématiques» d’une certaine sociologie féminine algérienne : la jeune fille, obsédée par l’idée du mariage et convaincue qu’elle comblera n’importe quel homme avec la recette du ventre et du bas-ventre ; la vieille dame qu’on a mariée alors qu’elle était encore une enfant ; la traditionaliste qui conforte et consolide l’ordre patriarcal ; la moderniste qui a eu la chance de faire un mariage heureux ; l’étudiante de gauche vitriolée par les islamistes à cause de ses tenues et, enfin, l’islamiste convaincue de la justesse du combat des groupes terroristes… Pendant que ces femmes archétypales mènent des discussions plus ou moins prévisibles, voire caricaturales et sans reliefs, en se languissant dans les vapeurs sensuelles du hammam, une jeune fille enceinte est cachée à l’étage supérieur, fuyant son frère émigré venu de France pour l’égorger ! Entre deux bouffées de cigarette, parole et gestuelle affluent pour forcer les traits de ces personnages déjà assez (trop) surlignés.
Si ces corps dénudés, ces boutades hédonistes et cette atmosphère langoureuse jurant avec l’enfer extérieur semblent brandies comme un défi à l’oppression patriarcale et religieuse, et un joyeux sabotage de l’énorme édifice moral bâti sur l’entrejambe des femmes, elles finissent par tomber dans ce même piège qu’elles dénoncent : une iconographie excessivement orientaliste et une représentation tellement sexualisée qu’elle en devient presque misogyne. D’autre part, le discours par trop appuyé et démonstratif ne laisse pas ce film respirer d’autant plus que les dialogues, plats et pauvres, ne font qu’accentuer cette impression générale de superficialité, voire d’artifice.
Enfin, le dispositif théâtral originel ne semble avoir subi que de très légères retouches en vue de son adaptation au grand écran : l’écriture et la mise en scène restent en effet imprégnées d’un pesant langage scénique, soutenu par un pathos à toute épreuve, ce qui finit par vider le film de tout intérêt cinématographique.
S. H.
The post À mon âge je me cache pour fumer de Rayhana: Archétypes et théâtralité appeared first on .
Pâte feuilletée, 30 g de raisins secs, 3 cuillerées à soupe d’eau de fleur d’oranger, 4 pommes, 3 cuillerées à soupe de sucre en poudre, 150 g de confiture d’abricots, 50 g de beurre (thermostat 7 – 210°C) Macération : 30 minutes
Mettre les raisins secs dans un bol avec 1 cuillerée à soupe d’eau de fleur d’oranger.
Laisser gonfler 30 minutes. Préchauffer le four (thermostat 7 – 210°C). Etaler du papier sulfurisé sur la plaque du four. Abaisser la pâte sur 2 millimètres d’épaisseur en un rectangle pouvant loger sur la plaque du four et l’y installer. Peler les pommes, les couper en quartiers en éliminant les parties dures du centre et les pépins, puis les recouper en tranches fines. Disposer les pommes sur la pâte en les alternant harmonieusement et en laissant une bordure de 2 centimètres sur tout le pourtour. Parsemer les raisins secs et leur jus et saupoudrer de sucre. Replier le pourtour de la croûte feuilletée en cordon. Verser la confiture d’abricots dans une casserole, ajouter l’eau de fleur d’oranger restante, le beurre et une cuillerée à soupe d’eau. Porter sur feu doux pour liquéfier, puis verser régulièrement sur les fruits. Enfourner à mi-hauteur et laisser cuire 25 à 30 minutes.
The post Recette: Croûte feuilletée aux pommes appeared first on .