Le Pr Fatiha Razik, chef du service des Maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital El-Hadi Flici (ex-El-Kettar) à Alger, a souligné samedi la nécessité de renforcer le dépistage du VIH Sida pour la population, tout en ciblant les personnes à risque.
Intervenant à l’ouverture des travaux d’une journée de sensibilisation sur la maladie, le Pr Razik a considéré que la soixantaine de centres institutionnels de dépistage répartis sur le territoire national était « insuffisante » comparativement aux besoins nationaux.
Elle a appelé au renforcement de ces structures, tout en déplorant la « mauvaise répartition » géographique de celles existantes, citant l’exemple de l’Est du pays où la prévalence de la maladie est « plus faible » qu’ailleurs.
Le Pr Razik, également vice-présidente de l’Association nationale de la protection contre le Sida, a également mis en avant la nécessité de sensibiliser la population sur l’existence de ces centres et de leur fonction, dans la mesure où, a-t-elle précisé, il y a une méconnaissance à ce sujet.
L’intérêt de cette démarche, a-t-elle expliqué, étant d’encourager les citoyens à recourir au dépistage volontaire, « même si cette pathologie chronique ne tue plus et le séropositif peut mener une vie normale ».
« Sur les 4000 à 5000 dépistages effectués annuellement au niveau de notre hôpital, seuls 17% sont volontaires », a-t-elle relevé, tout en se félicitant de « l’efficacité du traitement mis gratuitement par les pouvoirs publics à la disposition des patients ».
Sur un autre aspect, elle a recommandé aux pouvoirs publics de favoriser le « dépistage ciblé » s’agissant de la population vulnérable.
Dans le même sens, le Pr Christine Katlama, de l’hôpital la Pitié-Salpêtrière (France) a présenté l’expérience française en matière de prise en charge du VIH Sida à travers son exposé sur « Les nouvelles armes thérapeutiques antirétrovirales ».
A l’adresse des malades, elle a notamment recommandé le « suivi rigoureux » de leur protocole de traitement, tout en appelant leur entourage familial ainsi que leur environnement sociétal à éviter la « stigmatisation ».
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La situation à laquelle sont confrontés les non-voyants à travers le territoire national « est de plus en plus précaire et préoccupante », a déploré le président de l’Association nationale des non-voyants « El-Irada », Abdelkrim Akkouche, appelant, samedi dans une déclaration à la presse à Bouira, les pouvoirs publics à apporter plus de soutien et être plus solidaire envers cette frange vulnérable.
« Notre situation est de plus en plus précaire, et elle s’aggrave davantage en raison de la cherté de la vie et du chômage dans lequel se débattent les jeunes non-voyants à travers le pays, surtout ceux ayant des diplômes universitaires », s’est plaint le président de l’Association El-Irada devant la presse.
Les handicapés visuels à Bouira ainsi que dans plusieurs wilayas du pays se plaignent de l’insuffisance de la pension sociale qu’ils perçoivent chaque mois qui est de l’ordre de 3000 dinars seulement. « Avec la cherté de la vie et le chômage, les non-voyants vivent dans la précarité la plus totale. Je lance un appel aux pouvoirs publics pour qu’ils interviennent afin de nous aider de façon à vivre dans la dignité en nous fournissant du travail », a souligné M. Akkouche.
« Nous demandons aussi l’augmentation de la pension sociale de 3000 DA actuellement à 10 000 DA au moins pour permettre de réduire un tant soit peu les souffrances des non voyants, notamment vu la conjoncture actuelle difficile », a-t-il insisté
L’Algérie compte plus de 220 000 personnes atteintes de cécité, dont près de 10 000 d’entre eux sont des jeunes, qui cherchent du travail afin de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles, a souligné le président de l’Association nationale « El-Irada ». « Nous voulons que l’Etat œuvre pour faire travailler ces quelque 10 000 jeunes non-voyants, dont plusieurs d’entre eux ont des compétences et de la volonté pour travailler, afin de les insérer dans la société », a-t-il soutenu.
A Bouira, « nous comptons une quinzaine de jeunes non-voyants diplômés de l’université. Ils travaillent et ils ont pu réussir à améliorer leur situation, mais, il y’en a plusieurs autres qui n’arrivent pas à le faire et qui chôment », a indiqué M. Akkouche.
Ce dernier a déploré, entre autre, le fait de voir « certains handicapés visuels âgés mendier dans les rues de nos villes à travers le pays, c’est très touchant et accablant », appelant « le ministère de la Solidarité nationale et les pouvoirs publics à prendre urgemment en charge nos doléances ».
Le président de l’Association El-Irada a saisi cette occasion pour appeler les responsables d’entreprises privés à œuvrer de façon à aider les non-voyants et à leur fournir notamment un emploi « dans certains postes où ils sont capables d’assurer le travail en toute responsabilité ».
« Nous demandons un travail décent pour ces jeunes non-voyants afin de leur éviter d’aller quémander de quoi vivre et de se rallier au nombre déjà important des mendiants », a expliqué M. Akkouche, qui a appelé à la révision de la loi relative à l’obligation faite aux employeurs de compter au sein de leur personnel 1% des personnes handicapées et rehausser ce pourcentage pour donner plus de chance aux personnes non voyantes de trouver un emploi.
« Cette loi n’est pas appliquée, ce qui rend très difficile aux demandeurs d’emploi de trouver du travail. Plusieurs entreprises privés refusent de recruter des non-voyants, et c’est très décevant pour nous », a déploré le même responsable.
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Une session de formation sur le renforcement de la protection des droits de l’Homme dans les missions de sécurité « comme impératif juridique et éthique » a débuté, samedi à Alger, au profit des éléments de la Police judiciaire.
Dans une allocution à l’ouverture de cette session, organisée sous le thème « les concepts fondamentaux et l’approche basée sur les droits de l’Homme », en collaboration avec l’Organisation internationale pour la réforme pénale dans la région MENA, la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Mme Benzerrouki Fafa Sid Lakhdar a indiqué que cette formation, qui vient en continuité du programme de partenariat lancé depuis 2009, visait à « renforcer la confiance entre les corps de sécurité et la société », et à « appréhender ces corps comme partie intégrante de la société, ayant pour mission de veiller à l’application de la loi ».
« Les corps de sécurité étant souvent aux premières lignes face aux individus, aussi bien lors des manifestations et des marches pacifiques qu’à titre individuel, l’Etat et ses organes sécuritaires sont dans l’obligation de garantir le respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales », a-t-elle affirmé soulignant que « c’est là, l’objectif escompté sur le plan opérationnel lors de l’application de la loi, comme impératif juridique et éthique ».
Précisant que cette formation sera focalisée sur nombre d’axes principaux, dont « la couverture judiciaire et les droits de l’Homme » et « l’enquête et le mécanisme de garde à vue », la présidente du CNDH a rappelé que la Constitution, révisée en 2016, a défini explicitement les principes fondamentaux sur lesquels se repose cette mesure, en stipulant que la garde à vue ne peut excéder 48 heures, que la personne gardée à vue a le droit d’entrer immédiatement en contact avec sa famille et qu’elle doit être informée de son droit à entrer en contact avec avocat, outre le droit de bénéficier, à sa demande, de l’examen médical, en sus d’autres garanties.
De son côté, le Directeur des programmes de l’Organisation internationale pour la réforme pénale dans la région MENA, Mohamed Chabana, a évoqué l’importance de ce type de formation pour les corps sécuritaires, affirmant que « la Sûreté nationale est partie prenante dans le système de protection des droits de l’Homme », néanmoins, a-t-il ajouté, « il demeure nécessaire de veiller à l’équilibre du pouvoir dont elle jouit en vertu des lois en vigueur et le degré de protection des libertés et la relation aux individus ».
Estimant que la création d’un Bureau des droits de l’Homme au sein de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), était « une initiative à valoriser et à prendre en exemple par les autres pays », il a affirmé que, « le travail sécuritaire dépasse la lutte contre la criminalité et constitue, en premier lieu, un travail humanitaire et social basé sur le professionnalisme et sur la confiance avec les tous les membres de la société « .
Cette session de formation de 5 jours, destinée aux formateurs dans les milieux de la Police judiciaire portera sur des programmes pratiques sur notamment les mécanismes internationaux de protection des droits de l’Homme, les droits de la femme, les droits de l’enfant et lu droit à exprimer son opinion.
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Un terroriste s’est rendu samedi aux autorités militaires à Tamanrasset, en possession d’un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce aux efforts des Forces de l’Armée nationale populaire, un terroriste s’est rendu, ce jour 1er décembre 2018, aux Autorités Militaires à Tamanrasset (6ème Région militaire), en possession d’un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et de deux (2) chargeurs garnis de munitions. Il s’agit en l’occurrence du dénommé ‘Berbouchi Ouennani’ dit ‘Abou Hamza’, qui avait rallié les groupes terroristes en 2012 », précise le communiqué.
Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, des détachements combinés de l’ANP « ont arrêté, à Tamanrasset et In Guezzam (6e RM), trois (3) orpailleurs et saisi un véhicule tout-terrain, huit (8) motocycles, des outils de détonation, cinq (5) groupes électrogènes, sept (7) marteaux piqueurs, cinq (5) détecteurs de métaux et 0,5 tonne de denrées alimentaires », note la même source.
Par ailleurs, des éléments de la Gendarmerie nationale « ont intercepté, à Tamanrasset, vingt-six (26) immigrants clandestins de différentes nationalités », ajoute le communiqué.
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Une convention a été signée, samedi à Alger, entre le Centre national du registre de commerce (CNRC) et Algérie Poste portant sur le paiement des droits du registre de commerce par voie électronique.
Les Directeurs généraux du CNRC et d’Algérie Poste, respectivement MM. Mohamed Slimani et Abdelkrim Dahmani, ont signé cette convention, en présence du ministre du Commerce, Said Djellab et de la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Iman Houda Feraoun, en marge d’une journée d’information placée sous le thème « le registre de commerce électronique (RCE), un instrument efficace pour la modernisation du contrôle économique ».
Lors d’une conférence de presse au terme de cette rencontre, Mme Feraoun a indiqué que « le CNRC, en tant que client d’Algérie Poste en vertu de cette convention, bénéficiera des services du paiement électronique ».
Rappelant que « la loi régissant le commerce électronique en Algérie impose à tous les commerçants de signer avec Algérie Poste, ou toute autre établissement bancaire, une convention permettant le paiement par voie électronique », elle a précisé que « la convention signée aujourd’hui entre les deux parties s’inscrit dans le cadre de cette nouvelle réglementation ».
De son côté, le ministre du Commerce a mis l’accent sur la nécessité pour les commerçants de passer du registre de commerce classique au RCE, et ce, avant la date du 11 avril prochain, soulignant que plus de 50% des affiliés au Registre de commerce national n’ont pas encore entrepris d’être immatriculés au RCE.
Les procédures de contrôle, classiques et manuelles, seront effectuées désormais par voie électronique puisque les agents de contrôle se déplaceront chez les commerçants équipés de tablettes donnant accès à une base de données permettant de détecter rapidement les falsifications touchant les registres de commerce, a fait savoir M. Djellab.
Le ministre a indiqué qu’après la généralisation du contrôle électronique à l’ensemble du territoire national, les services spécialisés se pencheront sur la numérisation de l’opération de communication du procès verbal aux juridictions, en cas de falsification.
Dans un bilan, le CNRC a fait état de l’enregistrement de 282.654 nouveaux inscrits, dont 235.919 personnes physiques et 46.735 personnes morales (entreprises).
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Une opération d’assainissement du fichier des chômeurs de la wilaya d’Ouargla sera effectuée « prochainement », a -t- on appris samedi du directeur de l’Agence d’emploi de la wilaya (AEW) .
Intervenant lors d’un point de presse animé au niveau de l’office des établissements des jeunes (ODEJ), en présence des représentants des organes de presse, Mohamed Rayek a indiqué que des préparatifs sont entrepris pour le lancement « prochain » d’une opération d’assainissement du fichier des chômeurs dans la wilaya d’Ouargla pour bien déterminer le nombre exact des véritables chômeurs et veiller si possible à leur embauche.
Faisant le point sur les mesures mises en œuvre pour le traitement du volet emploi dans la wilaya, il a signalé que les Agences locales de l’emploi à travers la wilaya ont été invitées, dans le cadre de la consécration de la priorité d’emploi aux jeunes de la région, à opter, durant l’inscription et l’orientation, à obliger les postulants de présenter la carte d’identité nationale (CIN) délivrée uniquement par les services de la wilaya d’Ouargla.
Selon Mohamed Rayek, il sera également procédé, dans le cadre de ces mesures, à coordonner avec l’inspection du travail pour le contrôle des entreprises sous-traitantes et des compagnies étrangères pour s’assurer de l’application juste, par les employeurs des jeunes, des honoraires dus aux personnels, mais aussi de la formation et de l’embauche .
La même source a indiqué que les entreprises employeuses seront assignées à répondre aux demandes d’emploi dans les délais fixés, ajoutant que celles contrevenantes seront soumises à la suspension du registre du commerce ou à la résiliation des contrats.
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Le ministre du Commerce, Said Djellab a annoncé, samedi à Alger, que le dernier délai pour l’obtention du Registre de commerce électronique (RCE) est fixé au 11 avril 2019, invitant les opérateurs économiques à se rapprocher des services locaux du Centre national du Registre de commerce (CNRC).
M. Djellab a appelé les organisations et associations du patronat ainsi que l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) à inciter les opérateurs économiques à se rapprocher des services territorialement compétents du CNRC pour l’obtention du nouvel extrait du registre de commerce, doté du code électronique, et ce avant le 11 avril 2019, date butoir.
Intervenant lors d’une journée d’information placée sous le thème « Le RCE, un instrument efficace pour la modernisation du contrôle économique », en présence de la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda Imane Feraoun et de cadres des deux ministères, M. Djellab a déclaré que « le recours au RCE permettra inéluctablement, à nos services, de mieux maitriser l’encadrement et la modernisation du contrôle économique et le suivi et la régulation du marché afin de conférer transparence et efficience aux opérations de contrôle ».
Le secteur du Commerce, à l’instar des autres secteurs, mesure l’importance d’améliorer la performance de l’administration, d’où la nécessité de consentir des efforts énormes et continus pour hisser le Service à la lumière de la mondialisation, a poursuivi le ministre.
L’immatriculation au registre du commerce vise, en plus de la modernisation de l’organisation du registre du commerce, le remplacement des anciens modèles des extraits du registre du commerce par de nouveaux modèles, dotés du code électronique, en sus de l’assainissement et de la sécurisation de ce document contre la falsification, a-t-il précisé.
L’immatriculation au registre du commerce électronique permet d’obtenir des informations actualisées du CNRC sur la situation de l’opérateur, qu’il s’agit d’une personne morale ou physique, a fait savoir M. Djellab, soulignant qu’il s’agit de faciliter de développer et de moderniser le contrôle de l’activité commerciale, et de permettre l’identification du détenteur du registre du commerce et de l’activité effectivement exercée.
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Les éléments de la Sûreté nationale ont saisi, lors de différentes opérations dans les wilayas de Chlef, Batna et Annaba, plus de 18 kilogrammes de kif traité destinés au trafic, et arrêté 7 mis en cause, a indiqué samedi un communiqué de la Direction général de la sûreté nationale (DGSN).
Agissant sur informations, les services de la police judiciaire de Chlef ont arrêté trois (03) individus s’addonnant au trafic de drogue dans leur cité et saisi 12,350 kg de kif traité, précise lé même source.
Les services de la sûreté de Daïra de Ras El Aioun (Batna) ont procédé à l’arrestation de deux (02) mis en cause et à la saisie de 2,189 kg de kif traité, auxquels s’ajoutent 3,525 kg récupérés lors d’une opération d’arrestation de deux (02) autres mis en cause par les éléments de police à Annaba.
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L’année 2017 a battu de « funestes » records sur le front du changement climatique, a alerté la Banque mondiale (BM) dans un nouveau rapport publié sur son site web.
Diffusé à quelques jours de la 24e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP24) qui se tiendra du 3 au 15 décembre à Katowice (Pologne), le rapport prévient contre les conséquences dramatiques des changements climatiques sur le développement.
Chiffres à l’appui, les auteurs du rapport affirment que pour la seule année 2017, les catastrophes d’origine météorologique et climatique ont amputé l’économie mondiale de 320 milliards de dollars.
« Ces pertes économiques sont appelées à augmenter, et ce sont les conditions de vie et les moyens de subsistance des populations les plus pauvres et vulnérables qui en pâtiront le plus », ont-ils averti.
Pire, « les effets des dérèglements climatiques pourraient faire plonger dans la pauvreté 100 millions de personnes supplémentaires d’ici à 2030, mettant en péril les acquis du développement », lit-on sur le rapport.
L’évolution du climat va également contraindre beaucoup d’individus, des familles voire des communautés entières à migrer vers des régions moins exposées aux changements climatiques, indique la même source qui prévoit que le nombre de ces migrants climatiques internes pourrait atteindre 143 millions à l’horizon 2050 (en ne tenant compte que de trois régions du monde (l’Afrique subsaharienne, l’Asie du Sud et l’Amérique latine).
La lutte contre le changement climatique est une source d’opportunités économiques
Le tableau est sombre, mais il y a des signes encourageants qui appellent à l’optimisme, ont toutefois assuré les auteurs du rapport.
« L’essor de l’économie climatique oriente de plus en plus la finance et les marchés vers le vivier que constituent les options sobres en carbone, tandis que le coût des énergies renouvelables et des batteries continue de chuter » ont-ils fait valoir.
Par ailleurs, « les arguments économiques plaident aujourd’hui, clairement en faveur d’un développement climato-intelligent », ont-ils estimé.
Pour étayer ses propos, la BM cite le dernier rapport « New Climate Economy », selon lequel la lutte contre le changement climatique recèle un potentiel considérable sur le plan du développement et de l’économie, avec des gains chiffrés à 26.000 milliards de dollars et la création de 67 millions d’emplois d’ici à 2030.
» Source de nouveaux emplois et débouchés, l’action climatique permet aussi de réduire la congestion du trafic routier et d’améliorer la qualité de l’air », a-t-elle encore souligné.
Concernant l’engagement financier de cette institution financière dans la lutte contre le changement climatique, le rapport rappelle qu’un montant de 20,5 milliards de dollars a été alloué à l’action climatique en 2018, en multipliant par deux le volume de financements pour le climat par rapport au montant engagé avant l’accord de Paris.
Par ailleurs, l’institution de Bretton woods a assuré avoir réalisé, avec deux ans d’avance, l’objectif qu’elle s’était fixé pour 2020 qui consiste à intégrer les enjeux climatiques dans l’ensemble de ses projets, conformément à son Plan d’action sur le changement climatique.
« En outre, la proportion des projets de développement qui engendrent des bénéfices climatiques en plus de leurs activités principales a presque doublé, pour passer de 37 % en 2016 à 70 % en 2018 », s’est-elle félicitée.
« Les financements du Groupe de la BM ont permis d’obtenir des avancées considérables, lit-on sans le rapport qui a cité à ce titre la production ou l’intégration de 18 gigawatts d’énergie renouvelable dans les réseaux électriques et la mobilisation de plus de 10 milliards de dollars de financements dans les énergies propres.
Egalement, l’élaboration de 22 plans d’investissement en faveur de l’agriculture climato-intelligente dans 20 pays.
Et enfin, l’accès de 38 millions d’habitants dans 18 pays à des informations météorologiques et des systèmes d’alerte rapide fiables afin de faire face à des catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes et violentes.
« Les choses bougent aussi du côté des marchés du carbone », ont encore assuré les auteurs du rapport, en affirmant que « les initiatives de tarification du carbone, essentielles pour donner le signal-prix qui incitera les acteurs du marché à investir dans la transition vers une économie décartonnée, ont triplé en dix ans.
Trois ans après la signature de l’accord de Paris, les représentants de plus de 200 pays se retrouveront à Katowice, en Pologne, pour la 24e conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP24).
« Le Groupe de la BM qui sera présent à la (COP24), annoncera de nouveaux objectifs pour 2025, dont notamment une intensification de ses efforts en matière d’adaptation, et présentera ses travaux de recherche dans les domaines de la mobilité, du transport, de l’énergie et des enjeux sociaux de la transition, avec en fil rouge la promotion de trajectoires de développement sobres en carbone », a conclu le rapport.
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Un hommage appuyé a été rendu samedi au comédien Bachir Benmohamed, plus connu sous le sobriquet de « Ammi Bachir », lors de la cérémonie d’ouverture de la troisième édition des Journées nationales universitaires du One man-woman show, « Cirta show », tenues à la faculté des arts et de la culture de l’université Salah Boubnider, (Constantine 3)
L’hommage se veut une reconnaissance au parcours de cet homme de théâtre, connu par le grand public pour ses rôles dans les série télévisées « Rih tour » et « Mani Mani » où encore « Aâssab oua aoutar » .
Affaibli par la maladie et n’ayant pas pu faire le déplacement, Bachir Benmohamed ou »Ammi Bachir » comme aiment à l’appeler ses fans, a été longuement applaudi au travers de ses œuvres au cours d’une cérémonie haute en couleurs, où plusieurs scènes de la série »Aâssab oua aoutar » ont été présentées, mais également des témoignages apportés par ses compères de toujours Anter Hellal et Nouredine Bechkri.
Organisée par les œuvres universitaires de Constantine-Ain El Bey sous la tutelle de l’Office national des œuvres universitaires et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la 3ème édition de »Cirta Show », ouverte en présence de plusieurs membres des assemblées élues de Constantine et figures connues du théâtre local et national, verra la participation de plus de 50 jeunes talents, venus de plusieurs universités du pays pour se disputer les cinq prix de cette compétition artistique.
Le président des œuvres universitaires de Constantine , Mohamed Laaiour a indiqué que les lauréats seront désignés par un jury composé de professionnels et présidé par le comédien Djamel Dekkar, ajoutant que tous les spectacles prévus pour cette édition auront pour thème « la citoyenneté ».
Devant se poursuivre jusqu’au 4 décembre prochain, »Cirta show » donnera également lieu à des ateliers de dessin, de poésie, d’écriture scénique et de comédie.
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Les abords de l’une des plus belles avenues du monde, les Champs-Elysées, sont le théâtre samedi des scènes de heurts violents entre les manifestants et les forces de l’ordre qui ont fait 65 blessés et plus de 158 personnes interpellées.
Dans les rues adjacentes à la place Etoile-Charles-de-Gaulle, plusieurs voitures de particuliers ont été renversées et brulées par des manifestants en colère, en marge de la manifestation des « gilets jaunes » qui contestent la hausse des prix du carburant et l’érosion du pouvoir d’achat des Français.
Le ministère de l’Intérieur a indiqué qu’environ 1500 casseurs se trouvent parmi les manifestants pacifiques, venus en famille, retraités, travailleurs, jeunes et moins jeunes, pour exprimer leur ras-le-bol fiscal qui se nourrit davantage du fossé entre les citoyens français et le pouvoir incarné par le président Emmanuel Macron qui refuse de changer le cap de sa politique décriée par les Français.
Paris donne l’image d’une « révolte en marche » : voitures incendiées, banques brûlées et vandalisées, barrières arrachées, chantiers démantelés, pavés enlevés de la chaussée et lancés contre les forces de l’ordre, alors que dans les autres villes les manifestations se déroulent généralement sans incidents, sauf à Toulouse où des échauffourées ont éclaté.
En dépit de cette situation chaotique à Paris, où l’emblématique Arc-de-Triomphe a été pris d’assaut et tagué, les « gilets jaunes » sont décidés à maintenir la pression sur le gouvernement, même si un nombre d’entre eux se disent contre les violences. Mais ils restent solidaires et dénoncent les tentatives de discréditer leur mouvement qui est d’essence pacifique, a-syndical et apolitique.
Ce qui n’a pas empêché des observateurs a pensé que, face à la sourde oreille du pouvoir, le mouvement « se radicalise ».
Le Premier ministre Edouard Philippe a dénoncé les scènes d’une « violence rarement atteinte », se disant « choqué » des images vues. « Au risque de paraître vieux jeu, je veux dire combien j’ai été choqué par la mise en cause de symboles qui sont les symboles de la France », a-t-il affirmé, avertissant que le gouvernement « va faire en sorte que rien ne soit excusé a ceux qui viennent pour casser, provoquer les forces de l’ordre ».
Il faut rappeler que le mouvement des « gilets jaunes », d’essence pacifique, est soutenu par plus de 70 % des Français, selon les sondages, et ne semblent pas abdiquer tant que le gouvernement n’abandonne pas sa politique de « surtaxation » qui a conduit à l’augmentation des prix du carburants que les Français, dans leur totalité, rejettent.
Une première tentative de dialogue entre les « gilets jaunes » et le gouvernement a connu vendredi un échec, ce qui laisse indiquer, selon des observateurs, que le mouvement des « gilets jaunes » est en train de prospérer sur le fossé qui s’est creusé davantage entre les citoyens et le pouvoir.
L’échec de la réunion de vendredi, initiée par le Premier ministre Edouard Philippe, montre bien que le premier concerné dans ce bras-de-fer, qui est loin de s’estomper, reste le président Emmanuel Macron qui a réitéré, mardi dans un discours, sa volonté de maintenir le cap dans sa politique tout en faisant un geste, jugé « irrecevable » par les manifestants, pour apaiser la tension.
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Les présidents des clubs de volley-ball qui animent le Championnat d’Algérie de Super-Division (messieurs) et de Nationale Une (dames), ont décidé, samedi à Blida, de poursuivre le boycott de la compétition, jusqu’au règlement de leurs problèmes, au plan financier notamment.
En effet, en dépit des appels du président de la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB), Mustapha Lemouchi, lancés à leur intention, pour reprendre les compétitions, les présidents des clubs ont maintenu le choix de boycott du championnat national, dont le début a été reporté à maintes reprises depuis le 1er novembre écoulé.
Dans leurs interventions à cette rencontre les ayant réunis avec le président de la FAVB, au Centre de loisirs scientifiques de Blida, les présidents de club ont soutenu que la décision d’entamer les compétitions était tributaire de l’examen des différents problèmes posés.
Ils ont notamment exigé du président de la FAVB de soumettre le problème de manque de finances, qui est, selon eux, « un problème commun à la majorité des clubs », au ministre de la Jeunesse et des Sports, tout en appelant ce dernier à la « prise de toutes les mesures susceptibles d’améliorer leur situation, qui impacte négativement sur les résultats de leurs clubs sur le terrain », estiment-ils.
Selon Djamel Kharissat, président du NR Bordj Bou Arréridj, multiple champion d’Algérie chez les messieurs, les « subventions étatiques accordées aux clubs ne couvrent pas tous les frais des clubs de volley-ball ».
Une vision corroborée par le président du WA Tlemcen, Hakim Ben Abdellah, qui a critiqué le « soutien considérable » accordé par l’Etat aux clubs de football et au développement de ce sport « aux dépens d’autres disciplines sportives, dont le volley-ball » qui est, selon lui, « insuffisamment soutenu en dépit de ses bons résultats sur le terrain ».
Outre le manque de soutien financier, les intervenants ont, également, abordé le manque de formation et d’encadrement accusés par les clubs, tout en appelant au soutien des structures dédiées à ce sport.
Après avoir insisté auprès des présidents de club sur le fait que la décision de boycott n’est pas la « meilleure solution pour venir à bout de ce blocage préjudiciable pour l’avenir du volley-ball national », a-t-il dit, Mustapha Lemouchi s’est engagé à transmettre leurs doléances au ministère de tutelle, tout en les appelant à privilégier la « sagesse et le dialogue et à assumer leurs responsabilités ».
A noter que sur les 22 clubs animant le championnat national de volley-ball messieurs et dames, seul le GS Pétroliers, sous la coupe de Sonatrach, s’est présenté sur le terrain à l’occasion de la première journée.
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La Russie a remis à l’Algérie un nouveau sous-marin à propulsion diesel-électrique de classe Kilo qui a été construit aux chantiers navals de Saint-Pétersbourg, a annoncé le groupe média russe Mil.Press.
Selon Sputnik,ce sous marin est conçu pour plonger à 300 mètres de profondeur. Il appartient à la 3e génération de Sous-marins, avec une vitesse de 17 à 20 nœuds, détaille Sputnik. ce submersible peut être doté de quatre missiles Kalibr, de 18 torpilles de 533 mm (six tubes) et de 24 mines. Son équipage comprend 52 Sous-mariniers.
ce sixième sous-marin commandé par l’Algérie a quitté le 25 novembre dernier les chantiers navals de Saint-Pétersbourg où il a été construit pour l’armée algérienne. Le navire algérien Al-Mounjid, stationné dans le port russe de Kronstadt depuis le 19 novembre s’est mis en route pour accompagner le submersible, ajoute la même source.
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Les partis et mouvements ayant marqué leur adhésion au ‘'Bloc Progressiste'' étaient en congrès extraordinaire, ce samedi 1er décembre 2018, au stade de l'amitié Général Mathieu Kérékou de Cotonou.
A cette occasion, le leader du bloc, Bruno Amoussou, a souligné qu'il revient aux progressistes de mettre en pratique tout ce qui a été convenu et affirmé dans le projet de société et dans les statuts. Il s'agit entre autres, d'aimer le peuple et le servir, promouvoir une gouvernance éthique assise sur des valeurs humaines, aider les femmes et les jeunes à sortir de la misère par le travail et la solidarité, œuvrer sans relâche pour le progrès économique et social, privilégier le producteur dans la répartition des revenus, vivre et défendre la démocratie et l'État de droit, participer à la renaissance de l'Afrique au profit de ses filles et de ses fils et enfin participer à la coopération internationale. L'Union Progressiste, poursuit Bruno Amoussou, offre à ses membres de réelles possibilités de valorisation pour mieux contribuer au progrès de tous.
La ligue des jeunes progressistes, la ligue des enseignants progressistes, la ligue des femmes progressistes, l'association des élus progressistes sont, selon lui, autant de cadres d'échanges et autant d'écoles pour le développement personnel et collectif.
Pour Bruno Amoussou, le Bénin doit savoir tirer leçons des expériences des autres peuples sans les copier puisque « nous sommes, nous aussi les fruits d'une histoire », a-t-il souligné.
Au Ghana, indique le leader des progressistes, après les élections, les grands partis recueillent au moins 90% des suffrages. Mais au Bénin, le candidat venu en tête au premier tour recueille moins de 30% des suffrages. Cela dénote d'un problème qui rejaillit sur la gouvernance du pays et il faut y remédier.
« Parce que nous voulons bâtir une société nouvelle, par le dialogue et la persuasion, rien ne pourra nous arrêter sur le chemin des réformes », a-t-il indiqué avant d'ajouter que « nous voulons nous réformer nous-mêmes, membres de l'Union Progressiste par l'apprentissage de nouveaux comportements ».
Ce qui sera selon Bruno Amoussou, le principal atout pour attirer d'autres militants. « Nous voulons apprendre à servir, à remonter ceux qui sont en difficulté, à partager l'effort et la récompense, à ouvrir de réelles perspectives à notre jeunesse. Nous voulons combattre la corruption, l'injustice sociale, les brimades, le gaspillage et l'argent public, les braquages et autres formes d'insécurité », a-t-insisté.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le Prince héritier, vice-président du Conseil des ministres et ministre de la Défense d’Arabie Saoudite, Mohammed Ben Salmane, entamera, à partir de dimanche, une visite officielle de deux jours en Algérie, à la tête d’une délégation de haut niveau, indique samedi un communiqué de la Présidence de la République.
« Dans le cadre des relations fraternelles solides liant l’Algérie et le Royaume d’Arabie Saoudite, son Altesse royale, le prince héritier, vice-président du Conseil des ministres et ministre de la Défense d’Arabie Saoudite, Mohammed Ben Salmane Ben Abdelaziz Al-Saoud, entamera une visite officielle en Algérie, les 24 et 25 Rabie al Awal 1440 de l’Hégire correspondants aux 2 et 3 décembre 2018, à la tête d’une délégation de haut niveau qui compte des membres du gouvernement, des hommes d’affaires et des personnalités saoudiennes éminentes », précise le communiqué.
Cette visite s’inscrit, releve-t-on, dans le cadre de « la consolidation des relations privilégiées entre les deux pays et peuples frères et permettra de donner un nouvel élan à la coopération bilatérale et de concrétiser des projets de partenariat et d’investissement, en ouvrant de nouvelles perspectives aux hommes d’affaires, en vue d’augmenter le volume d’échange commercial et d’élargir le partenariat économique entre les deux pays ».
Elle permettra également de « relancer les différents ateliers bilatéraux issus de la 13ème session de la réunion de la commission mixte algéro-saoudienne, tenue à Riyad en avril dernier et qui a été sanctionnée par la signature de plusieurs accords de coopération », ajoute la même source.
« La visite de son Altesse royale, le Prince héritier saoudien sera l’opportunité d’examiner et d’échanger les points de vue sur les questions politiques et économiques arabes et internationales d’intérêt commun, et à leur tête la question palestinienne et les situations dans certains pays frères, outre les évolutions du marché pétrolier », conclut le communiqué.
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La salle de conférence du ministère de l'économie et des finances a servi de cadre, vendredi 30 novembre 2018, au lancement des activités du Comité technique de supervision de la réalisation du cadastre national.
A cette occasion, le directeur général de l'agence nationale du domaine et du foncier, Victorien KOUGBLENOU, rapporteur dudit comité, a souligné qu'il s'agit d'une session au cours de laquelle le président de la République apportera des éléments de précision par rapport à ce que le gouvernement souhaite à travers la mise en place d'un comité technique pour superviser les travaux de réalisation du cadastre national.
Il s'agira selon Victorien KOUGBLENOU, d'échanger sur la manière dont les activités vont se dérouler au sein de ce comité technique, des attentes et de la démarche à suivre. A cet effet, il procédera à la lecture des textes fondamentaux qui régissent le comité technique et de sa mission de manière plus détaillée, a-t-il précisé.
Selon le secrétaire général du ministère de l'économie et des finances, Joël Darius ZODJIHOUE, président du Comité technique de supervision de la réalisation du cadastre national, cette première session permet de rendre opérationnel l'ensemble des actions à mener dans le cadre du cadastre national.
Le conseil des ministres du 17 octobre 2018, rappelle le secrétaire général du ministère, a mis en place le comité technique et l'a doté d'un AOF dans lequel il est précisé son rôle et son mandat. « Nous allons nous en tenir à notre mandat et orientations pour permettre à notre pays d'avoir un cadastre bien cadré parce que le cadastre est un vecteur de développement », a-t-il précisé. Pour lui, sans cadastre, le pays n'a pas de boussole, d'où la mise en place de ce comité qui permettra, après les travaux sur le terrain, de disposer d'une boussole sur l'ensemble du territoire national.
F. A. A.