En 2024, le Groupe Inter-gouvernemental d'Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA), a franchi un cap important dans son action régionale contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Malgré des avancées notables, plusieurs défis persistent dans l'espace CEDEAO.
Le Rapport Annuel 2024 du Groupe Inter-gouvernemental d'Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA), publié le 28 août à Dakar, met en lumière les actions menées par l'institution. Des progrès notables ont été enregistrés notamment l'achèvement du second cycle des évaluations mutuelles des Etats membres du GIABA ; la sortie du Sénégal de la liste grise du GAFI, et l'amélioration des cadres juridiques et institutionnels de plusieurs États membres. « Sur la base de leurs notes de conformité technique et d'efficacité, tous les États membres du GIABA évalués, à l'exception du Ghana et du Sénégal qui ont quitté le processus de suivi en février et en août, respectivement, restent dans le Processus de Suivi Renforcé, et soumettront leurs RdS (rapports de suivi) respectifs au GIABA aux fins d'examen et d'adoption par les réunions Plénières pertinentes en 2025 », indique le rapport.
Ces évaluations mutuelles sont essentielles à la mise en œuvre d'un dispositif robuste de LBC/FT dans un pays. Le GIABA se prépare pour le prochain Cycle des Évaluations Mutuelles qui mettra davantage l'accent sur l'efficacité des dispositifs de LBC/FT. « Les États membres sont invités à entamer les préparatifs en mettant en place des équipes d'évaluation mutuelle efficaces et dévouées à l'échelle nationale, composées de responsables possédant les connaissances requises pour le processus », souligne le rapport 2024 de la GIABA. Pour l'institution spécialisée de la CEDEAO, la formation continue de l'ensemble des parties prenantes et la sensibilisation sont primordiales. La collecte et la compilation de statistiques pertinentes en matière de LBC/FT/FP restent essentielles pour démontrer l'efficacité du dispositif.
Soutien aux Etats membres
En 2024, le GIABA a aussi fourni une assistance technique pour soutenir les États membres dans la mise en œuvre des mesures de LBC/FT. 2 607 personnes ont bénéficié de programmes d'assistance technique, avec une augmentation de 21 % de la participation féminine.
Sur le plan du plaidoyer, le GIABA a intensifié sa stratégie de communication et de sensibilisation, en multipliant les actions à l'endroit des médias, des organisations de la société civile et parties prenantes. Ces initiatives visent à vulgariser les enjeux liés au blanchiment d'argent et au financement du terrorisme, et à encourager l'adhésion de tous à cette lutte régionale.
Le rapport 2024 du GIABA mentionne des vulnérabilités persistantes dans la LBC/FT. Il s'agit entre autres de l'utilisation abusive des actifs virtuels, la faible supervision des EPNFD (Entreprises et Professions Non-Financières Désignées) et les risques accrus dans les zones frontalières peu régulées.
Sur un total de 139 activités prévues pour être réalisées au titre de l'année 2024, dans le cadre de son plan d'action stratégique 2023-2027, le GIABA a exécuté 87 d'entre elles, soit un taux de réalisation de 63 %, en hause de 7 % par rapport à l'année précédente. « Les objectifs et étapes importants fixés ont été atteints », informe le rapport annuel 2024 du GIABA.
Akpédjé Ayosso
The European Defence Agency (EDA) and the EU Military Staff (EUMS) have begun consultations with Member States for the next Coordinated Annual Review on Defence (CARD), the EU’s ‘State of the Union’ in defence. The report, due next year, will provide a detailed overview of Member States’ goals, plans and projects. It will highlight trends in spending and planning, and identify gaps and collaborative defence initiatives with the greatest potential impact. It aims to inform decision-making at both national and EU levels.
Europe’s defence posture relies on striking a careful balance: meeting urgent operational needs while pursuing long-term strategic objectives.
Belgium was the first of the 27 Member States to be consulted. During the discussions, EDA analysed Belgium’s plans and priorities and discussed the Belgian perspective within the wider European context. These consultations offer first-hand insights into how national strategies contribute to EU defence and provide a platform to explore collaboration that avoids duplication and strengthens interoperability – the ability of armed forces, systems, equipment and technologies to work together.
Ultimately, CARD helps Member States bring coherence to the EU defence landscape and improve the efficiency of defence spending.
The next consultation will take place this week in Ireland, and with all other Member States over the coming months.
Once complete, the findings will be compiled by next May. Political recommendations will serve as a reference for current and future defence initiatives and inform decisions on joint investment priorities, including Permanent Structured Cooperation (PESCO) projects.
This is the fourth CARD cycle, building on previous reviews to track trends and propose concrete measures for cooperation. Updated assessment criteria will help identify opportunities for joint initiatives addressing short-, mid- and long-term military needs. Final recommendations will be submitted in the CARD report to the EDA Steering Board in November 2026.
EDA supports its 27 Member States in improving their defence capabilities through European cooperation. Acting as an enabler and facilitator for Ministries of Defence willing to engage in collaborative capability projects, the Agency serves as the hub for European defence cooperation with expertise and networks covering the whole spectrum of defence capabilities.
Member States use EDA as an intergovernmental expert platform where their collaborative projects are supported, facilitated, and implemented. For more details, please see www.eda.europa.eu
Les prévisions météo de ce mercredi 17 septembre 2025 annoncent un temps contrasté à travers le pays. Tandis que les régions côtières profiteront d’un ciel […]
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Le Lycée international Pierre Manoël de Cotonou fait désormais partie des établissements privés d'enseignement de ‘'renommée internationale''. Une liste d'établissements habilités à accueillir les meilleurs lauréats au CEP et au BEPC, aux frais de l'Etat.
Le 30 juillet 2025, le président Patrice Talon a signé un décret qui place officiellement le Lycée international Pierre Manoël de Cotonou parmi les établissements privés d'enseignement secondaire de ‘'renommée internationale''.
L'établissement est ainsi autorisé à accueillir, pour le compte de l'État, les meilleurs lauréats du CEP et du BEPC, dans le cadre du programme national de ‘'Bourses de vie''.
Cette inscription n'est pas une simple formalité. Elle est le résultat d'un processus exigeant défini par le décret n° 2025-483, qui fixe les conditions strictes pour intégrer cette liste sélective d'établissements partenaires de l'État.
Un cercle restreint
Pour être éligible, un établissement doit notamment : offrir un internat de qualité ; proposer des programmes exigeants et performants ; accorder chaque année des bourses d'études aux meilleurs élèves
Le décret prévoit également la signature d'une convention de partenariat entre l'État et le Lycée Pierre Manoël. Celle-ci encadrera l'accueil des élèves boursiers et précisera les engagements mutuels.
Concrètement, l'établissement formera les élèves sélectionnés parmi les meilleurs des départements, tandis que l'État prendra en charge leur bourse de vie : hébergement, alimentation, transport, santé, etc.
M. M.
LIRE LE DECRET
Le décret présidentiel n°2025-483 du 30 juillet 2025 fixe les conditions d'accès à une liste exclusive : celle des établissements privés d'enseignement secondaire de renommée internationale habilités à accueillir les meilleurs lauréats du CEP et du BEPC, avec le soutien de l'État.
Des établissements privés d'enseignement secondaire seront désormais de " renommée internationale". Une reconnaissance de l'Etat béninois pour la qualité de leurs programmes et de leurs résultats. C'est ce qui ressort du décret présidentiel n°2025-483 du 30 juillet 2025.
Pour figurer sur cette liste d'établissements habilités à accueillir les meilleurs lauréats à l'examen du Certificat d'Etudes Primaires (CEP) et du Brevet d'Enseignement du Premier Cycle (BEPC), ces écoles doivent remplir des conditions. Il s'agit de : offrir un cadre de vie et de formation de qualité élevée ; disposer obligatoirement d'un internat
L'inscription ne se fait pas sur simple demande. Elle est décidée par décret en Conseil des ministres, sur rapport motivé du ministre de l'Enseignement secondaire. Ce rapport doit démontrer les atouts et les performances de l'établissement candidat.
M. M.
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