Au Bénin, le procès de l'homme d'affaires Olivier Boko, de l'ex-ministre Oswald Homeky ainsi reprend ce mardi 28 janvier 2025 devant la CRIET
Les accusés sont arrivés dans la salle d'audience de la CRIET à 08 heure 10 minutes. Olivier Boko, Oswald Homeky, Ganiou Sanoussi et Hugues Adjigbékoun ont porté chacun un gilet pare-balles et un casque. Ils sont arrivés sous une forte escorte policière.
Les juges ont fait leur entrée dans la salle d'audience à 09 heures 14 minutes. La composition de la Cour n'a pas changé. Les accusés sont convoqués à la barre. Ont-ils pu constituer de nouveaux avocats ?
À cette question, Olivier Boko explique à la Cour sa situation. « J'ai reconstitué les mêmes avocats. Ils sont venus à la prison mais l'administration pénitentiaire leur a refusé de me voir », a déclaré l'homme d'affaires qui évoque ensuite les difficultés pour échanger avec sa défense depuis la prison civile de Missérété.
À son tour, Oswald Homeky qu'il a contacté l'avocat Me Baba Body Zacharie pour sa défense, mais qu'il a été impossible pour l'homme de droit de le voir. Les autres accusés dans le dossier ont également indiqué à la Cour qu'ils n'ont pas pu se constituer des avocats
Le procureur monte à la charge
Après les accusés, le procureur spécial près la CRIET, Mario Mètonou affirme que les avocats de l'homme d'affaires Olivier Boko ne lui ont pas fait part de leur reconstitution dans le dossier et qu'ils devraient avoir de nouveaux permis de communiqué pour lui rendre visite à la prison civile de Missérété. Les anciens permis de communiqué, apprend le procureur, ne sont plus valables. « Je n'ai reçu ni lettre de constitution ni demande de permis de visite », a souligné le magistrat.
Le procureur cite ensuite l'Article 321 du Code de procédure pénale qui souligne l'assistance obligatoire des accusés et la possibilité pour la Cour siégeant en matière criminelle de poursuivre les malgré l'absence d'avocats pour les accusés.
Mario Mètonou rappelle les différentes démarches menées par la Cour ainsi que le parquet spécial pour que les prévenus aient des avocats. Il confie que le bâtonnier saisi pour la constitution d'avocats d'office pour les accusés n'a pas donné de suite. Le procureur évoque aussi la décision avant dire droit qui accorde un délai supplémentaire de cinq jours aux accusés pour se constituer de nouveaux avocats. « Ces incidents ne sont inédits », a-t-il ajouté.
Le procureur évoque ensuite une jurisprudence de la chambre criminelle de la Cour de cassation française de mars 2017 qui énumère deux principes. Il s'agit de l'assistance obligatoire des avocats pour les avocats et la continuité du service de la justice.
Le procureur évoque alors deux conditions pour que la Cour puisse ordonner la poursuite des débats. La première condition, souligne le procureur, est que la juridiction a permis aux accusés de se constituer des avocats avec un délai supplémentaire. La deuxième condition est que le ministère public n'a pas empêché les accusés de se constituer des avocats.
Le procureur spécial près la CRIET a alors demandé à la Cour de constater par décision avant dire droit constater que l'absence d'avocats ne peut constituer un obstacle aux débats et d'ordonner les poursuites des débats.
Olivier Boko et Homeky
« Le procureur spécial n'a pas dit exactement ce qui s'est passé. Je n'ai pas refusé de me constituer de nouveaux », a déclaré Olivier Boko. « Jusqu'à hier soir, je n'ai pas reçu la visite de Maître Baba Body », a déclaré Homeky. Selon les informations, Me Baba Body i aurait essayé de lui rendre visite sans y parvenir
09 heures 37 minutes, l'audience a été suspendue pour dix minutes
10 heures 12 minutes : Les juges sont de retour dans la salle d'audience. La magistrate Christelle Adonon procède à la lecture de la décision avant dire droit. La Cour a constaté que les accusés ont disposé du temps nécessaire pour la constitution de leur défense. Selon la juge, le droit à la défense doit être concilié avec le droit à l'administration de la justice dans un délai raisonnable en matière criminelle. Elle a ordonné onne la poursuite des débats nonobstant l'absence des avocats de la défense, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
10 heures 18 minutes : lecture
Le chef de la diplomatie américaine apprécie le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur de la promotion de la paix et de la sécurité régionales et internationales. Lors d'un entretien téléphonique, lundi dernier, avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, M. Nasser Bourita, le secrétaire d'Etat US, Marco Rubio, a souligné aussi l'importance du partenariat stratégique maroco-américain dans ce domaine.
Dans un communiqué diffusé lundi à Washington à la suite d'un entretien téléphonique avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, M. Nasser Bourita, le secrétaire d'Etat US a souligné l'importance du partenariat stratégique maroco-américain en faveur de la paix et de la sécurité régionales et internationales, saluant le leadership de Sa Majesté le Roi dans ce contexte.
M. Nasser Bourita et son homologue américain Marco Rubio ont aussi discuté de la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu à Gaza, la libération des otages ainsi que le leadership du Royaume du Maroc dans l'acheminement de l'aide humanitaire aux Palestiniens, a indiqué le communiqué de la porte-parole du département d'Etat
Le chef de la diplomatie américaine a mis l'accent sur la volonté des Etats-Unis d'intensifier la coopération avec le Maroc pour faire progresser les intérêts communs dans la région et mettre fin aux conflits, notamment dans le cadre des Accords d'Abraham.
Les deux chefs de diplomatie n'ont pas manqué d'insister sur l'importance du renforcement des échanges commerciaux et des investissements entre le Maroc et les Etats-Unis au bénéfice des deux peuples.
Quelques heures après la cérémonie du tirage au sort de la Coupe d'Afrique des Nations Maroc 2025, le capitaine des Guépards du Bénin a réagi. Steve Mounié pense que le Bénin peut s'en sortir dans le Groupe D même en présence du Sénégal.
Le Bénin est logé dans le Groupe D de la 35e édition de la CAN. Les Guépards sont en compagnie du Sénégal, de la RDC et du Bostwana. Voici la réaction complète de Steve Mounié juste après la cérémonie du tirage au sort à Rabat :
J.S
Au Bénin, le procès de l'ex-DGPN de la police nationale, Louis Philippe Houndégnon s'est ouvert dans la soirée de ce lundi 27 janvier 2025. Au cours de sa déposition devant les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), Louis Philippe Houndégnon a cité le nom de trois personnalités lui ayant proposé de renverser le président Patrice Talon.
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Une deuxième audience dans le procès de Houndégnon. À l'ouverture de l'audience un peu avant 19 heures, le juge s'est prononcé sur les exceptions de nullité soulevées par ses avocats lors de l'audience du lundi 16 décembre 2024. La Cour a joint au fond les exceptions et a ordonné la poursuite des débats.
C'est le ministère public qui a la parole. Le procureur interroge Louis Philippe Houndégnon sur la nature de sa personne après sa mise à la retraite d'office. Est-il citoyen lambda ? À cette question, Louis Philippe Sessi Houndégnon se décrit désormais comme une personne ordinaire. Il rappelle ensuite sa carrière de près de 30 ans au sein de la police nationale devenue aujourd'hui police républicaine.
Le ministère public lui indique qu'il ne peut pas se décrit comme une personne ordinaire pour avoir occupé de grandes fonctions au sein de l'appareil sécuritaire béninois. « Je me considère désormais comme une personne ordinaire à qui s'applique les lois de la République », a répondu Houndégnon. L'ancien patron des flics rappelle que les interdictions qui lui sont opposables sont celles classées sous le sceau du secret-défense. « Je ne suis pas allé à la télé parler des armes acquises par l'armée béninoise », renchérit l'ex-DGPN.
« Pensez-vous que vous avez un statut ordinaire ? », lui demande le ministère public représenté par le magistrat Amand Donald Reagan Hounguè. Face à cette insistance du parquetier, Louis Philippe Sessi Houndégnon indique à la Cour qu'il a été radié des effectifs de la police républicaine après avoir été mis au garage pendant près de huit (8) ans. Il précise qu'il n'est plus sous le drapeau et que la loi ne lui interdit pas d'évoquer des sujets qui ne relèvent pas du secret-défense. « Le sens de la responsabilité vous empêche de vous voir comme un simple citoyen », lui souligne le ministère public.
Un débat s'engage ensuite entre le juge et le prévenu Houndégnon au sujet de sa mise à la retraite d'office. Houndégnon décrit en effet sa mise à la retraite comme une radiation. Le général de police souligne qu'il n'y a pas décrets d'application et que dans la fonction publique sa mise à la retraite d'office s'assimile à de la radiation. « Une radiation porte d'abord sur une sanction. Votre mise à la retraite d'office n'est pas une sanction », va lui souligner le juge.
Des cartouches et des tenues militaires retrouvées chez Houndégnon
Lors de la perquisition de sa maison par la police républicaine, il a été retrouvé des munitions, des treillis militaires, des gilets par balle ainsi que des étuis vide de pistolet automatique. Interrogé au sujet des munitions, Louis Philippe Houndégnon reconnaît qu'en principe il ne devrait pas laisser traîner chez lui des munitions. Mais, il indique que ce sont des munitions de test de validation d'une arme italienne que la police nationale devrait acquérir alors qu'il était encore en fonction. Ces munitions, a-t-il expliqué, ont été retrouvées dans de vielles valises. Il précise qu'il ne savait même pas que ces valises contenaient encore des munitions de test de validation.
Quant aux treillis militaires, Houndégnon signale au juge qu'il s'agit de treillis des Marines américains qui lui ont été donnés lors de formation avec l'armée américaine notamment au Pakistan.
Qui a fait des propositions de tentative de Coup d'État à Houndégnon ?
Les déclarations tonitruant de Louis Philippe Houndégnon sur des propositions de coup d'État contre Patrice Talon sont revenues au cœur des débats devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Louis Philippe Houndégnon, l'ancien directeur général de la police, a été interpellé concernant une éventuelle implication dans un projet de coup d'État. Lors de son audition devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), il a déclaré que cette question soulevait en lui les notions grammaticales de "sujet apparent" et de "sujet réel". Il a ajouté qu'il n'était en aucun cas mêlé, de près ou de loin, à un tel projet de Coup d'État.
Pourquoi a-t-il senti le besoin de déclarer dans l'opinion publique qu'il a reçu des propositions de coup d'État contre le président Patrice Talon ?. « Quand il y a eu l'affaire Boko-Homéky, des informations persistantes font état de mon arrestation imminente. Je suis monté au créneau pour alerter », a déclaré Houndegnon. « J'ai été approché pour un coup d'État mais ma posture d'homme de culture m'empêche », a-t-il ajouté.
Quant à ceux qui lui auraient fait des propositions de coup d'État contre, Louis Philippe Houndégnon cite les noms d'un actuel député de la mouvance présidentielle de Patrice Talon et de deux ex-officiers de l'armée béninoise. L'ex-directeur général de la police nationale affirme avoir dénoncé ces faits au directeur du cabinet militaire du président de la République. « Je ne voudrais pas qu'au Bénin mon nom soit associé à un Coup d'État. Un policier ne sait pas faire un coup d'État et ne fait pas de coup d'État », a-t-il ajouté.
Au cours de sa déposition, Louis Philippe Houndégnon a réaffirmé haut et fort que trois choses n'ont pas marché pour le gouvernement du président Patrice Talon. Il s'agit de la réforme de la police nationale, de la mise à la retraite d'office et de la lutte contre le terrorisme. Accusé de harcèlement par le biais d'un système électronique, Louis Philippe Houndégnon a déclaré qu'il ne maîtrise pas les outils numériques pour prétendre harceler les autorités publiques. Le juge a renvoyé son procès au lundi 24 février 2025 pour continuation, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Le président Mathurin de Chacus et les membres du Comité exécutif de la Fédération Béninoise de Football (FBF) étaient dans la matinée de ce jeudi 23 janvier 2025, sur le chantier de construction du Centre d'excellence de football des jeunes filles de Lokossa.
La raison derrière cette descente est de constater l'évolution des travaux et mettre les entreprises devant leurs responsabilités. En présence du maire de Lokossa, Mathurin de Chacus a rappelé aux entreprises la nécessité de respecter les délais et de les raccourcir au mieux afin que la commune de Lokossa puisse disposer de l'infrastructure. Le Président de la FBF a également rappelé la nécessité de livrer des travaux de qualité.
Quant à la mission de contrôle, elle a rassuré la délégation en annonçant qu'elle mettra en place un planning hebdomadaire d'exécution pour suivre les progrès des travaux. Les entreprises elles, ont rassuré le président qu'elles mettront tout en œuvre pour finir les travaux avant même le délai fixé.
J.S
Par communiqué en date du 22 janvier, l'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC) rappelle que l'occupation de l'Esplanade de l'Amazone est soumise préalablement à une autorisation. L'obtention de cette autorisation est subordonnée à une requête formulée en ligne sur la plateforme https://tourisme.gouv.bj/services/59/show.