A la troisième audience du procès sur la disparition de 4 milliards FCFA à la Direction Générale des Impôts (DGI), Blaise Salanon, Bokonon de l'ex régisseur Carlos Adohouannon a fait des révélations.
Le Bokonon (féticheur) de l'ex régisseur de la Direction Générale des Impôts (DGI), Blaise Salanon, a dit ce qu'il sait de son protégé au juge de la Cour de Répression et des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET). C'est en opérateur économique qu'il s'est présenté. « Je fais la sonorisation et je loue un peu un peu aussi des véhicules », a-t-il déclaré à la barre ce mercredi 22 janvier 2025. Sa flotte constituée de 34 véhicules lui rapportait chaque semaine entre 300.000 et 2.000.000 FCFA.
Blaise Salanon se présente également comme un féticheur qui travaillait aux côtés de son père depuis son enfance. Il dit avoir déjà offert ses services à plusieurs personnalités politiques dont l'ex président ivoirien Laurent Gbagbo, l'ex chef de la junte guinéenne Moussa Dadis Camara et l'ex président Michel Djotodia de la Centrafrique.
Le prévenu dit avoir travaillé dans le domaine des médias de 2006 à 2012.
Interrogé sur ses liens avec l'ex régisseur, Blaise Salanon explique : « Je connais Carlos Adohouannon. En janvier 2018, Carlos Adohouannon m'a appelé et a demandé à me voir pour me présenter des produits. Il m'appelle régulièrement. Je me suis rendu chez lui au service au moins 3 fois. Une fois, il m'a donné des bons d'essence d'une valeur de 100.000 FCFA. En 2019, quand la fête s'approchait, il m'a envoyé des liqueurs. Carlos Adohouannon m'a aussi dit qu'il a une parcelle d'une valeur de 15.000.000 FCFA mais qu'il veut que la parcelle soit désormais en mon nom ».
Un féticheur qui a un patrimoine de plus d'un milliard FCFA !
Sur le rôle qu'il a joué dans l'affaire de disparition des 4 milliards FCFA, Blaise Salanon répond : « En septembre 2019, Carlos Adohouannon m'a appelé et je lui ai dit de venir me voir à la maison à Abomey. Une fois chez moi, le vendredi 20 septembre 2019 aux environs de 20 heures, il m'a dit qu'il a un problème au service. Qu'il n'a pas pu payer un prestataire pour un chèque de plus de 240 millions FCFA. Il a dit est-ce que je peux lui prêter ça. J'ai dit que je n'en ai pas. Il a dit est-ce qu'il peut dormir chez moi pour se rendre demain à Lomé. J'ai dit oui. Le lendemain très tôt, il est parti et a laissé son véhicule chez moi. Lors de la perquisition, les enquêteurs ont retrouvé 63 millions FCFA dans ma chambre et 15 millions FCFA dans ma voiture ».
C'est dans la presse qu'il apprendra que le régisseur aurait détourné 4 milliards FCFA. Blaise Salanon dit avoir contacté Carlos à Lomé pour l'en informer. Celui-ci l'a appelé ensuite depuis la Côte d'ivoire.
Le prévenu a donné des précisions sur son patrimoine. « J'ai un compte dépôt à terme de 300 millions FCFA, un autre de 200 millions FCFA, un troisième de 110 Millions FCFA, un compte société de 230 Millions FCFA, un compte courant de 150 millions. J'ai acheté une maison de 47 millions, un véhicule de 40 millions FCFA et un autre véhicule de 22 millions FCFA », a déclaré le féticheur.
M. M.
Les candidats déclarés admis au concours de la Police municipale au titre de l'année 2023 peuvent intégrer la Police républicaine dans le cadre du recrutement de mille sept cent quatre-vingt-cinq (1785) élèves-agents de police au titre de l'année 2023, après un test. Le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, à travers un communiqué radiodiffusé, a porté l'information à la connaissance du public.
Une possibilité pour les policiers municipaux d'intégrer la Police républicaine. Ceux déclarés définitivement admis au concours de recrutement de 2023 selon le communiqué N°012/MISP/DC/SGM/DGPR/SA du 13 décembre 2024, peuvent intégrer la Police républicaine dans le cadre du recrutement de mille sept cent quatre-vingt-cinq (1785) élèves-agents de police au titre de l'année 2023. Le ministère de l'intérieur et de la sécurité publique leur accorde la possibilité après un test complémentaire de reversement au cours duquel ils composeront en une épreuve de culture générale d'une durée de trois (03) heures.
La liste des candidats concernés selon un communiqué de la Police républicaine, est disponible dans les directions départementales et sur le site internet de la Direction générale de la Police républicaine (DGPR) à l'adresse : https://www.dgpr.bj/wpcontent/uploads/2024/09/RESULTATS-DEFINITIFS-CONCOURS-POLICE-MUNICIPALE1.pdf.
Les dates et lieux de déroulement du test seront communiqués ultérieurement, précise le communiqué.
F. A. A.
Après Doualemn, les autorités françaises ont annoncé l’arrestation d’un autre influenceur algérien. Rafik Meziane, alias « DJ Rafik » a été arrêté ce mercredi matin, dans le […]
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Les décideurs économiques et des personnalités de premier plan se retrouvent à Cotonou les 26 et 27 février prochain, pour l'édition 2025 du Choiseul Africa Summit. La Société d'investissement et de promotion de l'industrie (SIPI-BENIN), structure en charge de l'exploitation de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), et l'Agence de promotion des investissements et des exportations (APIEx), co-organisent l'évènement avec l'institut Choiseul.
Cotonou, la capitale économique du Bénin accueille les 26 et 27 février prochain, l'édition 2025 du Choiseul Africa Summit. Il s'agit d'un grand rendez d'affaires qui réunira environ 350 décideurs économiques et personnalités de premier plan autour de thématiques clés pour la croissance économique et la coopération stratégique en Afrique de l'Ouest.
Le Sommet selon un communiqué de l'Institut Choiseul, s'inscrit dans « une dynamique de transformation portée par le Gouvernement béninois, qui mise sur des infrastructures de classe mondiale et des initiatives économiques innovantes pour redéfinir les paradigmes de croissance ». L'événement, précise le communiqué, s'articulera autour d'un objectif commun à savoir « Accélérer l'intégration économique régionale : mobiliser les compétences et les investissements pour un avenir durable ».
Selon Pascal Lorot, président de Choiseul Africa, « le Bénin incarne aujourd'hui une Afrique ambitieuse et résolument tournée vers l'avenir. « Par sa stabilité, ses infrastructures modernes et son positionnement stratégique, il se présente comme un marché d'opportunités et de savoir-faire, et un carrefour incontournable pour les échanges économiques régionaux », a-t-il précisé. Organiser le Choiseul Africa Summit à Cotonou selon lui, « c'est reconnaître le rôle central que joue le Bénin dans la dynamique de croissance et de coopération en Afrique de l'Ouest. »
Pour le ministre d'État en charge de l'économie et des finances, accueillir le Choiseul Africa Summit « est une formidable opportunité » pour mettre en lumière la vision d'un développement inclusif et durable portée par le gouvernement béninois. « Le Bénin, au cœur des échanges régionaux et internationaux, se positionne comme un moteur de croissance grâce à ses réformes et ses partenariats stratégiques. Ce sommet sera l'occasion de partager notre ambition et d'explorer de nouvelles perspectives de coopération », a déclaré Romuald Wadagni.
Des plénières interactives, des tables rondes stratégiques et des sessions de networking ciblées rythmeront les deux journées de travaux, offrant aux participants un espace privilégié pour développer des collaborations à forte valeur ajoutée.
F. A. A.
Le Directeur Général de la BRVM, Dr Edoh Kossi AMENOUNVE, a eu l'opportunité de sacrifier à la tradition établie de présenter le bilan des activités de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) à la presse ce jeudi 16 janvier 2025 au siège de l'institution à Abidjan.
Le Directeur Général de la BRVM, Dr Edoh Kossi AMENOUNVE a passé en revue les faits marquants de 2024 et partagé avec l'écosystème, la vision 2030 de la BRVM ainsi que les leviers à actionner pour sa mise en œuvre. Au titre des faits saillants, il faut noter (i) l'introduction à la BRVM de la Loterie Nationale du Bénin portant à 47 le nombre de sociétés cotées, (ii) l'augmentation de capital de 5 Banques de l'Union par le marché pour renforcer leurs fonds propres (iii) l'introduction de 29 lignes obligataires (plus de 1600 milliards) dont l'admission pour la première fois d'un instrument de la finance durable, (iv) la progression de 28,89 % de l'indice BRVM Composite (7ème meilleure performance africaine) ; (v) la capitalisation record de 10 078,68 milliards FCFA (plus de 15% du PIB de l'Union) pour le marché des actions, consolidant le positionnement de la BRVM en tant que 5ème bourse africaine.
Quant à la projection de la place boursière de l'UEMOA à l'horizon 2030, Dr AMENOUNVE a indiqué que la BRVM se voulait plus verte, digitale avec de nouveaux marchés, produits et services. A cet effet, il a révélé que la BRVM prévoit un plus fort ancrage sur la durabilité, le lancement de nouveaux produits innovants adaptés à la jeunesse (ETFs, etc.), favoriser une optimisation des rendements et la gestion des risques avec les produits dérivés, avant d'ajouter que l'institution envisage également de proposer une réponse aux besoins croissants de logements dans l'UEMOA, et de renforcer le financement des secteurs stratégiques : agriculture, énergie, et industries extractives et l'intégration des nouvelles technologies et de l'intelligence artificielle pour un marché encore plus performant.
Cette cérémonie a été rehaussée par la présence du Président de l'AMF-UMOA, du Président du Conseil d'Administration de la BRVM ainsi que des représentants d'autres Institutions de l'Union, à savoir, la BCEAO, la Commission de l'UEMOA, le DC/BR et les Associations professionnelles du marché (APSGI, ASGOP, Club des sociétés cotées, APBTCC et AASCOT-BRVM) à qui le Directeur Général de la BRVM a témoigné toute sa gratitude pour le travail abattu au quotidien pour le développement du marché financier régional.
A la session plénière du 21 janvier 2025, les députés à l'Assemblée nationale ont adopté 4 accords de ratification.
L'Assemblée nationale a pris acte de 4 accords ratifiés par le gouvernement. Il s'agit de : l'accord de prêt signé à Cotonou, le 31 juillet 2023, entre la République du Bénin et la Banque Arabe pour le développement économique en Afrique (Badea), dans le cadre du financement du Projet d'augmentation du capital de la Banque ouest africaine de développement (Boad) ; de l'accord de prêt signé à Cotonou, le 14 décembre 2023, entre la République du Bénin et le Fonds africain de développement (Fad), dans le cadre du financement de la première phase du Programme d'appui à la gouvernance économique et au développement du secteur privé (Page-Dsp) I) ; de l'accord-cadre signé à Riyad, le 03 mars 2024, entre la République du Bénin et la Banque islamique de développement (Bid), dans le cadre du financement du Projet de développement des infrastructures agricoles et de désenclavement de la Basse et moyenne vallée de l'ouémé (Pdiab-Bmvo) et de l'accord de financement signé à Cotonou, le 21 février 2024, entre la République du Bénin et le Fonds International de développement agricole (Fida), dans le cadre du Projet d'appui au développement agricole et à l'accès au marché (Padaam).
Ces 4 décrets portant ratification ont été adoptés, mardi 21 janvier 2025 lors de la session plénière des députés.
M. M.
Le Conseil des ministres s'est réuni mercredi 22 janvier 2025, sous la présidence du Chef de l'Etat Patrice Talon. Plusieurs grandes décisions ont été prises au cours de cette séance hebdomadaire.
Des nominations ont été prononcées en Conseil des ministres. Voici les nominations au Ministère de la Défense nationale et au Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la pêche.
■ Au ministère de la Défense nationale
– A l'état-major général
Directeur de l'Organisation et du Personnel des armées
Intendant militaire de 1ère classe Mohamed IDRISSOU
Directeur adjoint de l'Organisation et du Personnel des armées
Colonel Didier DINDIN
Directeur adjoint du Renseignement militaire
Lieutenant-colonel Damien Eudes Patrick MAGNON
Directeur adjoint du Matériel des armées
Colonel Coovi Théophile GBETO
Conseiller technique du Chef d'état-major général des Forces armées béninoises aux Opérations et à la Lutte contre le Terrorisme
Colonel Abdouli Bariou Akin-Ola ALAO SALOU
Conseiller technique du Chef d'état-major général des Forces armées béninoises aux Infrastructures et à la Lutte contre les engins explosifs improvisés
Colonel Gilbert LOSSITODE
Conseiller technique à la Communication du Chef d'état-major général des Forces armées béninoises
Monsieur Manlonhan Rodrigue Landine HODE
– Au cabinet du ministre
Conseiller technique juridique
Madame Boladé Erudite SEDOGBO
■ Au ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche
Conseiller technique aux Organisations professionnelles et à l'Entrepreneuriat agricole
Monsieur Gbénoukpo Arnaud TOGBE
Directeur général de l'Agence béninoise de Sécurité sanitaire des aliments
Monsieur Kinnou Jean Kisito CHABI SIKA
Directeurs départementaux ainsi qu'il suit :
– Ouémé
Monsieur Janvier AMOUSSOU
– Atlantique
Madame Rose Laurenda SOHOU
Lothar Matthäus n’a pas été tendre envers Ramy Bensebaini. La légende du football allemand n’est pas satisfaite des performances du joueur avec Borussia Dortmund et […]
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Les éléphants d'Afrique significatif à la vie de la nature sauvage, avec leur intelligence extraordinaire sont en danger critique d'extinction. Les derniers rapports de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) sont sans appel : les populations d'éléphants de savane ont chuté en moyenne de 70 %, tandis que les effectifs d'éléphants de forêt ont chuté d'un pourcentage encore plus important, de 90 % en moyenne. Dans l'ensemble, les populations d'éléphants ont diminué d'environ 77 %. Ce qui veut dire clairement qu'un éléphant meurt en Afrique toutes les 25 minutes, tué pour ses défenses en ivoire. Pour ne pas se mentir, il est fort probable que les résultats de l'UICN sous-estiment la réalité en raison du manque de données quantitatives sur l'extinction des populations d'éléphants sur le continent africain.
L'Afrique abrite au moins 400 000 éléphants, dont environ 5 500 en Afrique de l'Ouest. L'éléphant de forêt d'Afrique et l'éléphant de la savane font partie des 37 480 espèces menacées. Seules quelques poches dans quelques pays ont permis aux éléphants de se stabiliser ou de croître de façon relative, comme au Gabon ou au Congo. Mais la situation demeure alarmante.
La chute drastique de la population des deux espèces d'éléphants d'Afrique est causée par le braconnage intensif et la destruction de leur habitat à travers l'urbanisation et la conversion des forêts en terres agricoles. Par ailleurs, la pandémie du coronavirus a eu un impact négatif sur les efforts de protection de la biodiversité. Elle avait privé les pays de revenus de l'écotourisme qui servaient à financer en partie la protection des réserves naturelles.
Le braconnage
Les éléphants d'Afrique font partie intégrante de l'écosystème dans lequel ils vivent. Sans eux, cet écosystème aurait du mal à fonctionner correctement. Cependant, la première menace pesant sur l'éléphant reste le braconnage. L'éléphant est braconné pour sa viande mais surtout pour ses défenses contenant la précieuse matière qu'est l'ivoire. Les populations d'éléphants ont donc été décimées par le commerce d'ivoire passant de plusieurs millions d'individus dans les années 1970 à quelques centaines de milliers dans les années 2000.
Le braconnage a atteint son point culminant en 2011 et a depuis connu un ralentissement dans certaines régions, notamment en Afrique de l'Est. Cependant, il persiste encore et s'aggrave dans d'autres régions, comme en Afrique Centrale et de l'Ouest. Depuis 2019, plus de 50% des décès d'éléphants constatés sont dus au braconnage en Afrique. Ce qui entraîne de grandes pertes que ne peut compenser le nombre de naissances d'éléphanteaux. Cela entraîne un déclin de la population d'éléphants de l'ordre de 2 à 3% par an. Pour exemple, la région du nord du Sahel, qui comprend le Mali, le Tchad et le Nigéria, a subi certaines des pertes les plus graves, la pression intense du braconnage et le manque de protection ont contribué à l'extinction de la population locale d'éléphants d'Afrique.
Au-delà de décimer la population, le braconnage et le commerce illégal d'ivoire des éléphants posent d'autres problèmes. Ils alimentent l'insécurité et sapent alors le développement économique, social et politique des Etats africains. Par exemple, le braconnage de l'éléphant en Afrique aurait pour conséquence une perte de 25 millions de dollars de revenus touristiques.
Le braconnage effréné est né à la suite de l'augmentation du prix de l'ivoire, qui a été multiplié par 10 entre 2004 et 2018. En raison de sa position géographique centrale et de son histoire coloniale, la Belgique, selon l'UICN, est une plaque tournante du trafic illégal de l'ivoire. Entre 2007 et 2016, les douaniers belges ont saisi 3 616 produits dérivés de l'ivoire, selon WWF. La plupart de ces produits transitent par l'aéroport de Bruxelles et sont destinés à la Chine, où 79 tonnes d'ivoire ont été saisies depuis 2000. Ce qui équivaut à 10 800 éléphants tués !
La déforestation
Qui parle de la déforestation, parle de la destruction de l'habitat naturel et nourricier des éléphants. En effet, La deuxième grande menace pour les éléphants est la perte de leur habitat. Primo, ce sont les hommes qui empiètent sur les espaces de vie des éléphants. Les hommes utilisent de plus en plus de terres pour l'agriculture et créent de plus en plus d'infrastructures de développement notamment des routes. Cela a pour conséquences une fragmentation voire une destruction des zones d'habitat mais aussi une diminution des ressources alimentaires des éléphants.
Secundo, le changement climatique. De nombreux phénomènes découlent de ce changement comme les incendies naturels de plus en plus fréquents ou la sécheresse de plus en plus intense. Il y a les exemples du cas du bassin du Congo et celui du Gabon, due à l'extraction du bois industriel. Les activités agricoles ont dégradé l'habitat de l'éléphant d'Afrique. En effet, la destruction de l'habitat des éléphants à travers l'urbanisation et la conversion des forêts en terres agricoles, constitue aussi une menace extrême à la survie de l'espèce, déjà sur la liste rouge de la CITES.
La dernière grande menace pour les éléphants est celle des conflits avec les Hommes. Il existe des conflits entre les éléphants et les hommes pour les zones d'habitat. Les zones d'habitat des éléphants sont mitées par les activités humaines conduisant à une dégradation des milieux et à une perte de ressources. Les éléphants errent alors dans les cultures pour se nourrir réduisant parfois à néant les récoltes des paysans. Cela mène à un sentiment de ressentiment chez les hommes et des éléphants sont alors chassés.
Au Togo
Le trafic illicite d'ivoire reste une menace existentielle majeure pour l'éléphant, surtout que le cycle de la reproductivité de l'espèce est lent, comme celui du pangolin ou encore du lamantin. Le parc d'éléphant n'attire plus pour autant, mais le pays constitue une plaque tournante de transit pour le transfert illicite des ivoires.
L'Office Central de Répression du Trafic illicite de Drogue et du Blanchiment (OCTRIDB), la Brigade de Recherche et d'Investigation (BRI) et le Ministère de l'Environnement et des Ressources Forestières (MERF) en collaboration avec EAGLE-Togo ont enregistré depuis 2017, plusieurs cas d'arrestations et de saisies de défenses d'éléphants. Aussi, le code pénal dans son volet environnement, renforce la protection de la faune et de la flore.
Politiques de conservation
Bien que les éléphants d'Afrique soient confrontés à de graves dangers, des efforts de conservation soutenus de l'espèce se font sur le continent. Les stratégies de conservation englobent des efforts de lutte contre le braconnage et le trafic d'ivoire, comme le fait aussi bien le réseau EAGLE qui privilégie la répression et la lutte contre la corruption, afin de dissuader d'éventuel trafiquant d'ivoire. Parmi les pays qui n'ont pas encore mis un terme au commerce domestique de l'ivoire, le Japon dispose du plus grand marché et les sculpteurs japonais ont une préférence pour l'ivoire des éléphants de la forêt.
Il faut aussi prendre en compte concernant les mesures de lutte contre le braconnage, les législations des pays qui sont favorables, dans un premier temps dans l'application stricte de la loi contre les trafiquants d'ivoire et des espèces sauvages protégées en voie d'extinction, et, associer ces mêmes législations à une planification de l'utilisation des terres visant à favoriser la coexistence entre l'homme et les espèces fauniques.
Ces dernières années, plusieurs pays africains, notamment certains pays de l'Afrique Australe, ont montré la voie à suivre, démontrant qu'inverser la tendance du déclin des éléphants est possible. En effet, une législation de plus en plus sévère pour lutter contre le braconnage et la mise en place de parcs et réserves naturelles dans lesquels les éléphants et les autres espèces sauvages protégées peuvent vivre de façon prospère, sera un atout majeur. C'est l'exemple du parc national d'Amboseli au Kenya.
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Nicolas Koffigan E. ADIGBLI
Plusieurs pays de l’Union européenne souffrent d’une pénurie accrue et d’un manque de personnel dans les professions liées au secteur de la santé. D’ailleurs, plusieurs […]
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La Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), a, dans un courrier datant du 16 janvier 2025, adressé une mise en demeure à la radio de diffusion sonore privée commerciale ‘'Peace Fm''.
Pour « diffusion des émissions de publicité en matière de pharmacopée et de médecine traditionnelle », la radio de diffusion sonore privée commerciale ‘'Peace Fm'' a été mise en demeure.
La diffusion de telles émissions, selon un courrier de la HAAC adressé au Directeur de ‘'Peace Fm'', « est en violation de l'article premier du décret N°2018-262 du 28 juin 2018 portant interdiction de la publicité sur les professions médicales, les activités médicales, les médicaments et autres produits médicinaux qui précise que : ‘'Est interdite, la publicité portant sur les professions médicales, les activités médicales, les médicaments et autres produits médicinaux ‘' ».
‘'Peace Fm'' est tenue de « respecter les textes en la matière sous peine de subir des sanctions », a mis en garde François Awoudo, le Secrétaire Général de la HAAC dans le courrier en date du 16 janvier 2025.
M. M.
La Société des Infrastructures Routières et de l'Aménagement du Territoire recrute un(e) chef(fe) de projets en système d'irrigation. Le dossier de candidature doit être constitué d'une lettre de motivation signée du candidat et adressée au Directeur Général de la SIRAT SA ; un curriculum vitae détaillé ; la copie d'une pièce d'identité en cours de validité ; les photocopies des attestations de travail des différents postes occupés ou de toutes pièces justificatives ; et les photocopies des diplômes. Les dossiers de candidature doivent être envoyés par voie électronique à l'adresse recrutement@sirat.bj en un seul fichier au format PDF au plus tard le lundi 03 février 2025 à 12 heures.
De manière inattendue, depuis le début de la semaine, des mouvements de protestation spontanés ont éclaté dans les établissements scolaires algériens, suscitant une vive inquiétude. […]
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Un ressortissant espagnol, enlevé il y a quelques jours dans la zone frontalière algéro-malienne, a été libéré sain et sauf. Cette opération, menée par les […]
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L'Afrique du Sud accueillera un rassemblement transformateur de 1 000 femmes, 16 de chacun des 55 pays africains, plus tard ce mois-ci, dans le cadre d'un dialogue unique de cinq jours axé sur la promotion des contributions des femmes à l'agenda continental et mondial.
« Ce qui distingue ce sommet, c'est l'accent mis sur l'inclusivité́ », déclare Riah Phiyega, PDG de WDB Trust. « 60 % des participants sont des femmes issues des zones locales, des femmes des communautés urbaines et rurales, dont beaucoup n'ont jamais voyagé au-delà̀ de leur pays d'origine. Leurs voix, perspectives et expériences seront au cœur du dialogue, ce qui en fera un forum véritablement transformateur et représentatif », poursuit Phiyega. Des chefs d'entreprise, des responsables gouvernementaux, des membres de la société́ civile, des fonctionnaires, des entrepreneurs, des militants, des universitaires, des étudiants et des femmes au foyer y participeront également.
Organisé́ par le Women Development Trust (WDT), l'African Women in Dialogue (AfWID) rassemble un remarquable mélange de femmes de tous les horizons. Le forum de l'AfWID, d'une durée d'une semaine (27‐31 janvier 2025), crée une plateforme pour les femmes afin qu'elles réfléchissent, se connectent et partagent des stratégies pour relever les défis persistants auxquels sont confrontées les femmes africaines. Mettant l'accent sur le pouvoir collectif, la solidarité́ et la sororité́, le forum vise à̀ élever les femmes des luttes quotidiennes et à inspirer un changement significatif.
Deux dialogues très réussis ont été́ organisés en 2018 et 2019. Après une interruption due à la pandémie de COVID-19, l'AfWID (Femme africaine au dialogue) est ravie de reprendre cette initiative vitale pour la troisième fois. « Alors que le monde est confronté́ à des défis tels que les changements politiques, le changement climatique, les conflits, l'aggravation de la pauvreté́ et du chômage, et les inégalités économiques, AfWID3 exploitera l'énergie, l'innovation et la créativité́ des femmes africaines pour élaborer des solutions en vue d'un avenir meilleur », a expliqué́ Mme Phiyega. L'ordre du jour de l'AfWID3 comprend des discours-programmes stimulants, des ateliers interactifs, des sessions de mise en réseau et des vitrines culturelles, qui déboucheront sur une déclaration visionnaire qui sera présentée lors de forums continentaux et internationaux.
Au-delà̀ de Pékin 1995
Sous le thème « Voix et pouvoir des femmes en tant qu'agents du changement », le rassemblement AfWID3 commémorera notamment le 30e anniversaire de la déclaration de Pékin et de la plate- forme d'action, adoptées à l'unanimité́ par 189 pays. En outre, le forum se penchera sur les progrès réalisés et ceux qui restent à accomplir. « Notre objectif est d'explorer comment les femmes africaines peuvent collectivement contribuer à l'anniversaire de la Déclaration de Pékin, garantissant ainsi un impact significatif sur ce forum mondial. Il s'agit de tirer parti de la puissance des efforts collectifs alors que nous travaillons ensemble pour réimaginer l'avenir que nous souhaitons », a ajouté Phiyega.
L'examen de la déclaration et de la plate-forme d'action de Pékin aura lieu lors de la 69e session de la commission des Nations unies sur le statut des femmes, qui se tiendra du 10 au 21 mars 2025 au siège des Nations unies à New York. « AFWID est pour la femme africaines la plate-forme qui lui permet de s'assumer en tant qu'actrice de paix, d'inclusivité, de cohésion sociale, de développement durable pour une Afrique forte et indivisible. D'autre part, AFWID donne aux femmes Africaines des outils nécessaires pour avoir un impact positif et apporter un changement radical effectif au sein de leurs familles, de leurs communautés, de leurs nations et de leur continent. Enfin, AFWID en tant que plate-forme inclusive, multiculturelle et pluri-ethnique brise les barrières en créant et renforçant les liens, les opportunités entre les femmes Africaines pour de meilleures perspectives en Afrique », comme l'a déclaré l'Ivoirienne, Maimouna Kabran, membre du Comité de pilotage de l'AFWID.