Depuis plusieurs mois, de nombreux travaux de réhabilitation de voies sont en cours sur des axes stratégiques à Cotonou afin de moderniser la ville et de fluidifier la circulation. L'ouverture simultanée de ces chantiers complique le quotidien des usagers, mettant leurs activités à rude épreuve.
Aux heures de pointe, les automobilistes, motocyclistes et autres conducteurs de taxis-motos doivent jongler entre les déviations, les voies réduites et les ralentissements. Et ce, en raison des travaux en cours sur des axes stratégiques à Cotonou dans le cadre de plusieurs projets. Il s'agit notamment du projet de réhabilitation des voies d'accès et de traversées de Cotonou, du Programme d'Assainissement Pluvial de Cotonou ou encore de la phase B d'Asphaltage.
Les travaux consistent entre autres à la construction de collecteurs d'assainissement pluvial et d'aménagement ; au renforcement de la structure de la chaussée ; à la reprise de chaussée dont l'état de praticabilité n'offre plus le confort nécessaire et ne favorise pas une bonne mobilité des usagers etc. Les travaux entamés depuis plusieurs semaines et simultanément entraînent des perturbations allant du rétrécissement à la fermeture partielle des chaussées. L'axe carrefour Toyota-Carrefour Etoile ; l'axe carrefour Godomey magasin-carrefour Adjaha ; l'axe église Saint Louis de Gbèdégbé-pharmacie Fidjrossè ; l'axe église Saint Michel-carrefour bourse du travail ; carrefour Air France-Place du souvenir sont entre autres concernés par les travaux. « On perd trop de temps dans les embouteillages. Il faut parfois 30 minutes pour parcourir une distance qui prenait 15 minutes auparavant », témoigne Albert, conducteur de taxi-moto. Les clients, poursuit-il, se plaignent et refusent de payer plus, alors que nous consommons plus de carburant.
Pour Serge, un autre conducteur de taxi-moto, les sociétés doivent accélérer les travaux. « Ce que moi je déplore, c'est que les travaux n'évoluent pas. On veut que les travaux terminent vite », a-t-il ajouté.
Des dispositions prises pour faciliter la circulation
Pour minimiser la gêne occasionnée aux usagers, des voies de déviation ont été mise en place par les sociétés en charge des travaux. Ce qui implique que les usagers doivent respecter les limitations de vitesse, les consignes de sécurité, les indications des panneaux de signalement de chantier et les couloirs de circulation provisoires. « Certains ne sont pas du tout patients. Ils cherchent même à faire des dépassements alors que la voie est déjà restreinte. On reste beaucoup vigilant sinon c'est très rapide d'occasionner un accident », a confié Ludovic Gbosa, agent de l'Etat.
Les commerçants qui ont des boutiques sur les axes fermés ne vendent plus. « Avec les travaux nos clients viennent moins puisque la voie ne passe plus devant nos boutiques. Nos ventes ont baissé », a déclaré Solange, revendeuse de divers produits.
Malgré les désagréments actuels, ces travaux sont perçus comme une nécessité pour l'avenir. « C'est pénible maintenant, mais si les routes sont bien faites, ça va améliorer la circulation », a indiqué Nobert Adjé, entrepreneur. À en croire un conducteur de bus Tokpa-Tokpa, une fois les chantiers terminés, on gagnera du temps et les trajets seront plus fluides.
Selon un responsable rencontré sur un chantier à Cotonou, les travaux lancés sont indispensables pour un meilleur cadre de vie. « Nous comprenons les frustrations des usagers, mais ce sont des sacrifices temporaires. Il faut juste patienter. Avec de meilleures routes, les déplacements seront plus rapides et on pourra mieux circuler », a-t-il ajouté.
En attendant l'achèvement des chantiers, les usagers de la route doivent adopter des solutions alternatives, comme l'utilisation de voies secondaires ou l'anticipation des déplacements aux heures creuses. Ces réhabilitations dans la ville de Cotonou vont non seulement améliorer la circulation mais aussi faciliter la mobilité des usagers.
Akpédjé Ayosso
Un conducteur de taxi-moto est décédé dans un accident survenu dans la matinée de ce vendredi 14 février 2025 au carrefour Dèkoungbé, commune d'Abomey-Calavi. Le client du ‘'zémidjan'' est blessé au bras.
En tentant un dépassement, un conducteur de taxi-moto a perdu l'équilibre et est tombé. La victime s'est retrouvée sous les pneus d'un camion roulant dans le sens inverse.
Le conducteur est mort sur-le-champ.
Le client que transportait le ‘'zémidjan'' est blessé au bras, selon Banouto.
L'accident est survenu dans la matinée de ce vendredi 14 février 2025 au carrefour Dèkoungbé dans la commune d'Abomey-Calavi.
M. M.
Le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, a annoncé ce mardi le lancement imminent de la production de l’usine de raffinage de sucre Tafadis, filiale du […]
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Bishkek, 31 January 2025 – 31 experts from the Border Service of the State Committee for National Security of the Kyrgyz Republic enhanced their skills and knowledge to handle explosive ordnance at a specialized training on Explosive Ordnance Disposal (EOD) conducted by the OSCE Programme Office in Bishkek, in collaboration with the U.S. Embassy. The training enhanced the operational capacity of EOD teams enabling them to perform their duties safely and effectively in accordance with international best practices.
Moreover, the training focused on the use of a newly procured EOD equipment, which was formally handed over to the Border Service to strengthen its ability to assess, neutralize, and mitigate explosive threats in high-risk environments.
The programme was structured into theoretical and practical components, ensuring a comprehensive learning experience. The theoretical sessions covered key topics such as:
Through simulated scenarios, EOD teams applied their theoretical knowledge in real-life operational settings, strengthening their ability to safely and efficiently neutralize explosive threats.
As part of a broader effort to support Kyrgyzstan in strengthening border security and countering threats posed by illicit trafficking and explosive hazards the training ensures that the Border Service’s EOD personnel are well-prepared to handle explosive threats with adherence to international safety protocols. The initiative was conducted under the OSCE’s ExB Borders SALW Project, which supports border security efforts through capacity-building and the provision of specialized equipment.