© Ministère de la Défense
Au sein de la Combined Task Force 150, sous mandat français depuis près d’un mois, l’interception de 2 boutres suspects par la frégate Surcouf au large de l’Afrique de l’Est permet de réaliser une saisie de près de 400 kg d’héroïne. Rendue possible après un travail minutieux de coopération et de coordination, cette interception marque la détermination et l’engagement de la TF150 pour lutter contre ces trafics illicites.
Dans la matinée du 28 avril, un boutre suspect est repéré par un avion de patrouille maritime. Le recoupement d’indices et l’étroite collaboration au sein de la coalition confirme les suspicions de trafic illicite. En application des lois internationales, le Surcouf intercepte alors le boutre et envoie son équipe de visite à bord pour procéder à une fouille approfondie. Après plusieurs jours de recherche méthodique, près de 200 kg d’héroïne sont découverts, saisis puis détruits par les équipes du Surcouf, sur ordre de l’amiral français commandant la zone maritime océan Indien (Alindien).
Le 3 mai, grâce aux informations fournies par la coalition, le Surcouf intercepte un second boutre suspect et procède à des fouilles, lesquelles permettent de réaliser une nouvelle saisie de près de 200 kg d’héroïne.
Le Surcouf signe ici les premiers succès de ce mandat français au sein de la CTF 150, après seulement trois semaines de déploiement. Pour le contre-amiral Olivier Lebas, commandant de la CTF150, « le Surcouf et son équipe de visite ont su conduire des fouilles méthodiques et rigoureuses dans des conditions difficiles, aboutissant à ces succès contre le trafic de drogue ».
Avec un total de 400 kg d’héroïne, c’est l’équivalent de 4 millions de doses qui a été détruit pour une valeur commerciale estimée à plus d’une centaine de millions d’euros. Le commandant de la CTF 150 souligne que ces saisies « démontrent, une fois encore, l’importance de l’action des unités de la CTF 150 qui permettent de réduire l’introduction sur les marchés africain et européen de quantités importantes de drogue, privant ainsi les réseaux de crime organisé et terroristes de source de financement importante».
Mise en place à la suite des attentats du 11 septembre 2001, la CTF150, placée sous commandement des Combined Maritime Forces (CMF), rassemble une coalition de 18 nations qui fournissent des moyens navals et aériens pour assurer la permanence de la mission. Dans une zone regroupant la mer Rouge, le golfe d’Aden, l’océan Indien et la corne de l’Afrique, la CTF 150 a pour mission principale le combat contre les trafics illicites qui financent le terrorisme mondial.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense
© Ministère de la Défense
Au sein de la Combined Task Force 150, sous mandat français depuis près d’un mois, l’interception de 2 boutres suspects par la frégate Surcouf au large de l’Afrique de l’Est permet de réaliser une saisie de près de 400 kg d’héroïne. Rendue possible après un travail minutieux de coopération et de coordination, cette interception marque la détermination et l’engagement de la TF150 pour lutter contre ces trafics illicites.
Dans la matinée du 28 avril, un boutre suspect est repéré par un avion de patrouille maritime. Le recoupement d’indices et l’étroite collaboration au sein de la coalition confirme les suspicions de trafic illicite. En application des lois internationales, le Surcouf intercepte alors le boutre et envoie son équipe de visite à bord pour procéder à une fouille approfondie. Après plusieurs jours de recherche méthodique, près de 200 kg d’héroïne sont découverts, saisis puis détruits par les équipes du Surcouf, sur ordre de l’amiral français commandant la zone maritime océan Indien (Alindien).
Le 3 mai, grâce aux informations fournies par la coalition, le Surcouf intercepte un second boutre suspect et procède à des fouilles, lesquelles permettent de réaliser une nouvelle saisie de près de 200 kg d’héroïne.
Le Surcouf signe ici les premiers succès de ce mandat français au sein de la CTF 150, après seulement trois semaines de déploiement. Pour le contre-amiral Olivier Lebas, commandant de la CTF150, « le Surcouf et son équipe de visite ont su conduire des fouilles méthodiques et rigoureuses dans des conditions difficiles, aboutissant à ces succès contre le trafic de drogue ».
Avec un total de 400 kg d’héroïne, c’est l’équivalent de 4 millions de doses qui a été détruit pour une valeur commerciale estimée à plus d’une centaine de millions d’euros. Le commandant de la CTF 150 souligne que ces saisies « démontrent, une fois encore, l’importance de l’action des unités de la CTF 150 qui permettent de réduire l’introduction sur les marchés africain et européen de quantités importantes de drogue, privant ainsi les réseaux de crime organisé et terroristes de source de financement importante».
Mise en place à la suite des attentats du 11 septembre 2001, la CTF150, placée sous commandement des Combined Maritime Forces (CMF), rassemble une coalition de 18 nations qui fournissent des moyens navals et aériens pour assurer la permanence de la mission. Dans une zone regroupant la mer Rouge, le golfe d’Aden, l’océan Indien et la corne de l’Afrique, la CTF 150 a pour mission principale le combat contre les trafics illicites qui financent le terrorisme mondial.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense
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Suite à une conférence qui s’est tenue à Varsovie le 23 mars 2017 intitulée „Intégration européenne - nouvelle ouverture” organisée par l’Institut des Affaires Internationales de la Pologne (PISM) et la Chancellerie de Premier Ministre de la Pologne (Kancelaria Prezesa Rady Ministrów) l’auteur souhaite présenter la voix de la Pologne dans la discussion autour de l’Europe.
La conférence était organisée à l’occasion de célébrer la soixante anniversaire de la signature des Traités de Rome.
Selon Beata Szydło, la Première ministre polonaise l’Europe d’aujourd’hui se trouve devant les quatre questions majeurs:
1. l’avenir de l’Europe est mise en question;
2. les crises en UE - la crise en zone euro et le Brexit ;
3. la crise migratoire;
4. le terrorisme (les nombreux attaques terroristes dans les capitales européennes).
Face à ces problèmes qui mettent en doute l’idée de l’intégration européenne celle de Jean Monnet et de Robert Schuman il faut souligner deux règles qui sont des fondements de l’UE: l’unité et la solidarité.
Par ailleurs, le gouvernement polonais se prononce contre „une Europe à multiples vitesses” on y voyant une force qui désintègre l’Europe de l’intérieur. La Pologne est pour plus de compétences attribuées aux parlementaires nationaux, pour une „solidarité élastique” et pour „une Union des Nations”.
„D’ores et déjà la Pologne constitue une partie intégrale de l’Union européenne” constate Beata Szydło.
Comment les dirigeants polonais voient la sortie de l’Union européenne de la crise actuelle?
Le 1er mars 2017 la Commission européenne publie un Livre Blanc qui désigne le besoin des réformes.
Les dangers les plus importants qui touchent actuellement la coopération européenne sont:
- les migrations;
- le marché commun est en crise;
- les dangers extérieurs.
Cette besoin de changements\réformes devrait venir de la volonté des citoyens européens. Ceux derniers démontrent de plus en plus souvent le manque de confiance aux élites politiques au pouvoir (et réciproquement - d’où la peur devant les électeurs). Les citoyens européens ont peur de perdre leurs sécurité:
- la sécurité économique (face à la crise économique montante de la zone euro);
- la sécurité vitale, celle de tous les jours (face à la crise migratoire et au terrorisme montant sur leur territoire).
Ici, il convient de souligner qu’une renaissance de partage Est/Ouest revient en Europe. Malheureusement, l’idée d’une Europe à plusieurs vitesses peut mener à des nouveaux partages stéréotypes en Europe, à la création des cercles intérieures d’intégration et à la création une „avant-garde d’intégration où les pays les plus forts domineront. Ainsi, une sorte de frustration est dirigée vers les pays de l’Est et leurs voisins. D’où vient encore une fois cette besoin de réformes qui est sans doute dans l’intérêt de toute l’Europe.
Andrzej Duda, le président polonais postule les priorités suivants:
- l’unité : les quatre unités européens - le droit, les institutions, le budget, le marché commun;
- la liberté : les quatre libertés : la libre circulation des biens, des capitaux, des services et des personnes.
En conclusion, les priorités de la Pologne dans le cadre de l’intégration européenne future sont suivants:
• plus de réactivité de L’UE (L’Union doit être plus réactive car souvent elle semble n’est pas prête de faire face aux problèmes qui apparaissent. Pourtant, elle est soumise aux processus globaux.);
• l’intégration élastique (pas de création de l’hiérarchie des forums d’intégration;
• question de libertés;
• l’intégration euro-atlantique;
• l’idée de „Trois-Mers” (Trójmorza) les mers: Adriatique, Baltique et Noire;
• plus de démocratie;
• une communauté des valeurs;
• l’élargissement de l’intégration européenne.
L’Europe face aux défis de la sécurité globale. L’Europe une forteresse ou un empire?
L’Europe d’aujourd’hui se retrouve confrontée aux défis suivants:
- le terrorisme;
- les conflits militaires;
- les empires extérieurs;
- le progrès technologique;
- l’impérialisme russe;
- la pression démographique - les migrations.
Aujourd’hui dans l’époque postatlantique, les dangers sont perçus des différentes manières - car les intérêts des États membres sont différents. Pourtant, face aux défis du monde de la globalisation, il est nécessaire qu’UE devient plus réactionnelle. Elle perds son attractivité et devient une institution qui se retire, se défend. De plus, elle constitue un obstacle pour elle même en approfondissant ses crises. La crise touche non seulement le continent européen mais aussi d’autres régions dans le monde entier. Tandis que l’Amérique mène une politique d’influences à l’extérieur, l’Europe prend une position défensive.
Pourtant, comme soulignait Fernand Braudel l’Europe constitue une Civilisation et les européens possèdent une Histoire plus longue.
écrit par dr Kinga Torbicka, chercheuse associée de l`Institut Europa Varietas
Tag: VarsovieKinga TorbickaLa politique européenne de sécurité et de défense commune : "Parce que l'Europe vaut bien une défense"
par André Dumoulin et Nicolas Gros-Verheyde
Editions du Villard (3 avril 2017)
Pour tout comprendre à l’Europe de la défense, il y a enfin une solution. Un manuel complet sur la « politique européenne de sécurité et de défense commune », le premier d’une longue série, publié aux éditions du Villard.
Une vraie « bible » sur l’Europe de la défense
C’est une première car il n’existe aujourd’hui, aucun ouvrage en français, à jour, faisant le tour de toutes les questions que pose l’Europe de la Défense, de façon claire et pédagogique. Ce qu’on appelle la « Politique européenne de sécurité et de défense commune » (PSDC) reste encore un no man’s land, bourré de fantasmes et largement méconnu.
Une politique encore méconnue
Née dans les Balkans, cette politique européenne devenue commune a évolué par à-coups. Certains la rêvent comme une « armée européenne » ou une alternative à l’OTAN. D’autres vilipendent sa faiblesse ou sa lenteur. La PESD devenue PSDC n’a ni ces ambitions ni ces tares. Au contraire ! Et elle recèle des avantages, mal connus. C’est tout l’enjeu de cet ouvrage : savoir comment fonctionne réellement l’Europe de la Défense.
Un ouvrage à quatre mains
Cet ouvrage est rédigé à quatre mains, par un universitaire et un journaliste, qui ont allié leur commune expertise : André Dumoulin (chargé de cours à l’université de Liège et professeur à l’Institut royal militaire – belge) et Nicolas Gros-Verheyde (rédacteur en chef de B2, ancien auditeur à l’IHEDN, correspondant de Sud-Ouest auprès de l’UE et de l’OTAN). Le premier apporte le recul historique pour comprendre, le second donne une mise en relief de l’actualité.
Tag: PSDCAndré DumoulinNicolas Gros-VerheydeFrom 3 to 14 April 2017 in the Western Mediterranean, 1 000 French soldiers participate in SKRENVIL operational training. This joint exercise between the French Army and the Navy is designed to ensure amphibious deployment procedures. As part of this operational training, an amphibious group is deployed in the Mediterranean. It is composed of the Dixmude (Projection and Command Ship,BPC), Cassard (Antiaircraft Frigate, FAA), Montcalm (Anti-submarine Frigate, FASM) and the Mediterranean demining group (GPD Med). Command Landing Group / CLG is provided at the 2nd Foreign Infantry Regiment (2nd REI).
A Joint Battle Group (GTIA) of the 6th Light Armored Brigade composed of different units of the 2th REI, 1st REG (Foreign Regiment of Engineers), 1st REC (Foreign Cavalry Regiment), 3rd RAMa (Marine Artillery Regiment) of the 5th RHC (Combat Helicopter Regiment), is created for the occasion. The major equipment involved is 15 VBCI (Armored Infantry Combat Vehicle) and a dozen VAB (Front Armored Vehicle), as well as 4 Puma and Gazelle helicopters.
The amphibious detachment boarded the Diksmuide with its 2 Equipment Chalands (CTM) and a Rapid Amphibious Landing Craft (EDAR).
This training consists of two phases:
- evacuation of nationals,
- followed by a grounding of the GTIA.
In total, some 20 vehicles, maneuver helicopters and attack helicopters will have to land in a coordinated way to make a progression of about 30 kilometers.
This training is characterized by a suitable training ground, the realism of the scenario, the means and the military capabilities. These are all specific features that allow the Army and the Navy to maneuver jointly and to be sufficiently reactive in the event of an amphibious operation.
CERPESC European Solutions for Defence & Crisis Management //--> Tag: SKRENVIL-2017