Le Directeur général de l'Ecole supérieure de Journalisme et des Sciences de la Communication (ESJSC) du Mali, fait partie des experts, qui ont participé à la Rencontre internationale des journalistes organisée par le Conseil national de la Presse du Maroc, en juin dernier, à Dakhla. Dans cet entretien, M. Aboubacar Abdoulwahidou MAIGA donne son appréciation de la réunion et de cette région des Province du sud du Maroc en plein essor.
Monsieur Maïga, vous venez de participer à Dakhla à une rencontre internationale sur le journalisme de qualité et l'éducation aux médias. Que peut-on retenir de ce forum qui a rassemblé des journalistes et des experts venus de tous les continents ?
C'est une rencontre qui nous a émerveillés par la qualité et la diversité à la fois des participants et des thèmes abordés au cours de nos échanges. A écouter les uns et les autres, je constate que les défis du secteur médiatique sont les mêmes partout sur notre planète, aussi bien dans les pays riches que pauvres : leurs noms sont désinformation, surinformation, fakenews ou fausses nouvelles, propagande, journalisme face à l'IA ou cette concurrence disproportionnée imposée à la Presse conventionnelle par l'apparition de nouveaux acteurs comme les influenceurs et les videomen. Je suis tout de même réconforté de découvrir que nos recommandations s'alignent aussi, en dépit de nos réalités sociopolitiques et culturelles. Au-delà des initiatives d'autorégulation qui ont fait leur preuve chez certains d'entre nous, il importe aux yeux de la majorité d'entre nous ici à Dakhla d'ajuster nos textes à l'évolution actuelle de la pratique journalistique. Il ressort de nos présentations que la caducité des textes dans certains pays – à l'image du Mali par exemple – pourrait expliquer le boulevard qui s'offre aux influenceurs et aux videomen dans la gouvernance de l'information sur internet. Il urge dès lors de légiférer afin de restructurer le secteur pour réserver l'exercice du métier aux seuls initiés tant dans la Presse classique que dans les médias dits numériques. Il faut des textes permettant d'encadrer la pratique journalistique et de protéger le journaliste dans l'exercice de sa profession. Je pense qu'il conviendrait également d'accroître le financement destiné à la Presse pour pallier la pauvreté des contenus et favoriser un journalisme plus conquérant, notamment en Afrique subsaharienne, où le journalisme se fait essentiellement « assis » par des couvertures médiatiques sur commande : assises, assemblées générales, foras, conférences, réunions, conseils d'Administration, ateliers, matchs, inaugurations, visites d'officiels, foires, symposia, fora, lancements de livres, vernissages, etc.. Les médias africains ont intérêt à innover leurs approches de circulation de l'info, en tentant d'informer à l'instant T sur la toile en dans les langues majoritairement parlées par leurs concitoyens. C'est là que les autres acteurs non professionnels les surclassent, car ces derniers tirent leur succès de ces deux facteurs fondamentaux. Par ailleurs, à mon avis, la Presse africaine joue sa survie dans sa capacité ou non de monétiser l'information. Il faudrait travailler à introduire dans les habitudes des Africains la culture de l'abonnement aux médias et de l'achat des articles de presse. Sans quoi, la Presse nourrirait difficilement son homme. Enfin, la conviction, que j'ai été ravi de partager ici avec d'autres participants, reste la nécessité de former sans cesse nos journalistes aux logiciels et outils de vérification des données et des sources d'information, surtout face aux nouvelles menaces apparues à la faveur de l'avènement de l'IA (intelligence artificielle).
En tant que professionnel des médias et responsable d'une école de journalisme, quels conseils avez-vous à donner aux confrères en général et à ceux exerçant dans les zones à risque comme le Sahel en proie au terrorisme ?
Peut-être que ce serait trop prétentieux de ma part ; toutefois, vous conviendriez avec moi que le journalisme ne peut plus se pratiquer comme quelques années auparavant. Aujourd'hui, nous avons besoin d'un journaliste polyvalent, omniscient et très audacieux dans la prise de risques. La longue période de paix et d'insouciance à laquelle nous étions habitués naguère est terminée. Nous sommes entrés dans un monde d'instabilité, des grands déséquilibres et de la loi du plus fort. Dans un tel univers, l'exercice du métier de journaliste requiert non seulement une capacité d'analyse critique et de réflexion indépendante, mais surtout une connaissance du droit, des relations internationales, des langues africaines et étrangères, de l'histoire, de la géopolitique, des sensibilités interculturelles, de la sociologie, de la psychologie et des enjeux écologiques. C'est en tout cas la philosophie avec laquelle nous préparons nos journalistes de demain à l'Ecole supérieure de Journalisme et des Sciences de la Communication (ESJSC) de Bamako, à savoir faire de nos étudiants des journalistes polyglottes, entrepreneurs, blogueurs, réalisateurs, caméramans et monteurs, trimédialistes (télé, radio et presse écrite-numérique), polyvalents, des journalistes historiens et socio-anthropologues, des journalistes hommes de droit et respectueux des autres cultures et de l'environnement. Ce sont les réalités de notre ère qui nous y commandent, nous n'avons pas le choix.
Qu'est-ce qui vous a marqué pendant votre séjour à Dakhla, cette ville des Provinces du Sud du Maroc en plein essor ?
D'abord, la similarité de son écosystème avec celui des régions du septentrion malien, surtout de Gao d'où je viens. Je trouve qu'il y a beaucoup de ressemblances culturelles aussi au niveau musical, artistique et en matière de style vestimentaire. J'ai même entendu avec beaucoup d'émerveillement chez un groupe musical d'ici des sonorités empruntées à Ali Farka Touré et à Tinariwen. J'ai aimé aussi le silence de la mer de Dakhla, les attractions touristiques sur les sables de cette mer, l'odeur du poisson frais dans son ancien port et l'ambiance qui domine aux alentours de son nouveau port en construction. Enfin, je pars d'ici avec le souvenir agréable de l'accueil chaleureux qui nous a été réservé par nos amis marocains de Casablanca à Dakhla. C'était en un mot une rencontre mémorable.
« L'ère des réductions du nombre d'armes nucléaires dans le monde, qui a commencé à la fin de la guerre froide, touche à sa fin », diagnostique Hans M. Kristensen, maître de recherche associé au programme de l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI). Il prévoit que cet arsenal va au contraire se renforcer dans les années à venir. Il y a de quoi se faire peur…
- Défense en ligne / Traité de non-prolifération , Armement nucléaire, ArméeLe groupe souhaite également repousser toute tentative de réaffectation du Fonds social européen à d'autres priorités, telles que la défense.
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Le Conseil des ministres a annoncé, mercredi 2 juillet 2025, des travaux de reconstruction du stade René Pleven, à Cotonou.
Le gouvernement béninois a prévu la reconstruction du stade René Pleven de Cotonou. Plusieurs aménagements sont donc prévus. Selon le Conseil des ministres, le terrain principal de football sera refait en gazon synthétique de 45 mm de qualité FIFA Quality Pro, ainsi que le terrain d'entraînement en terre et les terrains de handball, basketball, volleyball et tennis, tous avec un revêtement du sol sportif en polyuréthane. Il est également prévu des tribunes, une clôture une guérite, des bâtiments connexes, une canopée avec lettrage, une piscine, des VRD, un aménagement paysager, un château d'eau et un forage.
« Les diligences appropriées devront être accomplies par les ministres impliqués en vue de la signature du contrat de marché avec l'entreprise retenue et du suivi des travaux à réaliser dans les délais prescrits », précise le Conseil des ministres.
A.A.A.
Une Agence de Développement de l'Élevage des Ruminants a été créée. L'annonce a été faite ce mercredi 02 juillet 2025 en Conseil des ministres.
Le gouvernement entend renforcer la production locale de viande à travers la création de l'Agence de Développement de l'Élevage des Ruminants. Selon les chiffres officiels, « le taux de couverture des besoins en viande par la production nationale est estimé à 49,3 % » — Un niveau encore insuffisant malgré une croissance ces dernières années.
Le déficit s'explique par plusieurs facteurs. Parmi eux, « la persistance de pratiques traditionnelles d'élevage, la dominance de géniteurs à faible performance » ou encore « une alimentation non adaptée », souligne le gouvernement. À cela s'ajoute le besoin d'investissements lourds dans les outils de production.
Conscient de ces limites, le gouvernement a fait de la filière viande une priorité pour « assurer la couverture sur le plan national en produits carnés à travers divers projets et programmes destinés à accroître la production locale ».
Mais les efforts actuels souffrent d'un manque de coordination. « La faible synergie dans la conduite des diverses actions entreprises » et « l'inadaptation des procédures de passation des marchés » freinent les résultats.
L'Agence nouvellement créée aura pour mission d'organiser la filière, d'optimiser les ressources et de maximiser l'impact des interventions. Elle disposera de règles de gestion et de passation de marchés assouplies pour plus d'efficacité.
Le Conseil des ministres précise que « le ministre de l'Économie et des Finances et le ministre de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche prendront les dispositions nécessaires pour en assurer l'opérationnalisation ».
M. M.
Le gouvernement béninois a adopté, mercredi 2 juillet 2025, en Conseil des ministres, des décrets relatifs au cadre institutionnel de Sèmè City et à la mise en œuvre de sa restructuration.
En décembre 2024, le Conseil des ministres avait acté la restructuration organisationnelle et fonctionnelle de Sèmè City. L'objectif est de renforcer son soutien à l'excellence pédagogique et à l'innovation au service du développement socio-économique. Dans le but favoriser la bonne implémentation, le Conseil des ministres vient d'instituer un cadre réglementaire.
Les textes adoptés concernent : le cadre institutionnel précisant l'existence des quatre (04) entités telles que la Fondation en tant qu'organe de pilotage du développement de Sèmè City et de coordination de sa gouvernance, l'Agence de développement, la Commission académique et les établissements publics et privés ; la Commission académique qui est l'organe définissant la stratégie académique et qui implémente l'évaluation des dossiers de demande de création et d'ouverture de programmes, l'agrément et homologation des établissements du site de Sèmè City et en assure le contrôle qualité, l'évaluation périodique et l'accréditation des programmes. Elle est rattachée administrativement à la Fondation Sèmè City mais dotée d'une autonomie administrative et de gestion. Sans oublier les conditions générales de création et de fonctionnement des établissements d'enseignement supérieur de Sèmè City dont les missions portent principalement sur la formation, la recherche et l'entrepreneuriat ; les statuts-types des Etablissements publics d'Enseignement supérieur de Sèmè City ; les statuts de Sèmè City Institute of Technology and Innovation (SCITI) qui est un établissement public à caractère scientifique, technique, professionnel et culturel, doté de la personnalité morale et bénéficiant de l'autonomie pédagogique, scientifique, administrative et financière.
Au titre d'autres mesures normatives, le Conseil a adopté les décrets portant : création de la Société de Développement des Fermes avicoles et approbation de ses statuts ; intégration dans le corps de la magistrature de quatre-vingt (80) auditeurs de justice ; nomination de commissaires aux comptes près de certaines entreprises publiques ; puis celui fixant les modalités d'obtention de la nationalité béninoise par reconnaissance.
Le gouvernement béninois a transmis à l'Assemblée nationale un projet de loi sur l'environnement.
À l'issue du conseil des ministres de ce 2 juillet 2025, un nouveau projet de loi sur l'environnement a été transmis à l'Assemblée nationale, 9è législature. Le texte vise à remplacer la loi-cadre en vigueur depuis plus de vingt ans.
Selon le Conseil des ministres, une évaluation de l'ancienne loi a révélé des limites. Elle est jugée trop restrictive, notamment sur la gestion des pollutions.
La nouvelle loi-cadre prévoit une optimisation de la gestion environnementale. Il renforce aussi les sanctions contre les contrevenants. « L'évidence de la relecture de cette loi tient également du fait qu'après plus de deux décennies d'application, les préoccupations environnementales ont largement évolué, suggérant une actualisation du socle législatif (...) », précise le gouvernement.
Le texte est le fruit d'un processus participatif. Il a impliqué les acteurs du secteur, les collectivités, la société civile et le privé.
Plusieurs innovations sont introduites, selon le Conseil des ministres. Il s'agit de : la définition de nouveaux concepts environnementaux ; la prise en compte de l'économie verte et du changement climatique ; la gestion des produits chimiques, comme le mercure ; la régulation des déchets dangereux, y compris électroniques ; la création d'un système d'évaluation des gaz à effet de serre ; la responsabilité sociétale des entreprises.
Le projet de loi renforce aussi le rôle des collectivités locales dans la gestion environnementale. L'objectif est de mettre en place un cadre légal plus adapté aux défis écologiques contemporains, précise le Conseil des ministres.
M. M.
En Conseil des ministres, mercredi 2 juillet 2025, le gouvernement béninois a adopté huit (8) textes d'application de la loi portant Code du numérique.
Adoption de 8 textes dont les prescriptions complètent le cadre règlementaire du Code du numérique et renforcent le développement des initiatives par les acteurs du secteur. Ce sont les décrets fixant : les conditions d'exercice de l'activité de prestataire de service d'archivage électronique ; les spécifications techniques, normes et procédures minimales relatives aux niveaux de garantie des schémas d'identification électronique et leur cadre d'interopérabilité ; les modalités de gestion et de traitement des déchets électroniques en République du Bénin. Sans oublier les obligations des exploitants d'infrastructures alternatives dans les secteurs de l'énergie, des transports ou de l'eau ; les règles et procédures applicables en matière de concurrence dans le secteur des communications électroniques ; et les règles applicables aux installations de l'Etat utilisant certaines fréquences radioélectriques.
Il y a également les décrets portant : modalités de déclaration, d'autorisation et d'agrément des moyens et services de cryptologie ainsi que les modalités des règlements transactionnels ; et règles d'interception et d'accès aux données, définissant les autorités habilitées et fixant les modalités de mise en œuvre des opérations et les dispositions particulières en matière de cryptologie.
A.A.A
La « flotte fantôme » utilisée par la Russie, mais aussi par l’Iran et la Corée du Nord, pour transporter du pétrole en contournant les sanctions pourrait compter « environ 900 navires », a affirmé mercredi 2 juillet un amiral français.
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Bruxelles se penche actuellement sur une récente étude montrant que le glyphosate peut être lié à une augmentation du taux de tumeurs chez les rats, et ce même à des doses considérées comme sûres selon les normes européennes actuelles.
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L'Agence américaine pour le développement international (USAID) a officiellement fermé, ce mardi 1er juillet 2025. L'annonce a été faite par le secrétaire d'État américain Marco Rubio.
L'USAID cesse officiellement de mettre en œuvre l'aide étrangère. Cette décision est entrée en vigueur depuis le 1er juillet 2025. L'administration Trump dispose désormais d'une mission de financement étranger en Amérique qui privilégie les intérêts nationaux. Selon le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, les programmes d'aide étrangère conformes aux politiques de l'administration (et qui servent les intérêts américains) seront administrés par le Département d'État. Ils seront mis en œuvre avec plus de responsabilité, de stratégie et d'efficacité.
A en croire, Marco Rubio « au-delà de la création d'un complexe industriel d'ONG d'envergure mondiale aux frais des contribuables, l'USAID n'a guère de résultats à montrer depuis la fin de la Guerre froide ». « Ses objectifs de développement ont rarement été atteints, l'instabilité s'est souvent aggravée et le sentiment anti-américain n'a fait que croître », a-t-il ajouté.
In Nairobi's Kibera, the largest urban informal settlement in Africa, girls and women wait their turn for the scarce water supply. Credit: Manipadma Jena/IPS
By Manipadma Jena
SEVILLE & BHUBANESWAR, Jul 2 2025 (IPS)
While droughts creep in stealthily, their impacts are often more devastating and far-reaching than any other disaster. Inter-community conflict, extremist violence, and violence and injustice against vulnerable girls and women happen at the intersection of climate-induced droughts and drought-impoverished communities.
Five consecutive years of failed rain in Ethiopia, Somalia, and Kenya brought the worst drought in seventy years to the Horn of Africa by 2023. In Somalia, the government estimated 43,000 excess deaths in 2022 alone due to drought-linked hunger.
As of early current year, 4.4 million people, or a quarter of Somalia’s population, face crisis-level food insecurity, including 784,000 people expected to reach emergency levels. Together, over 90 million people across Eastern and Southern Africa face acute hunger. Some areas have been enduring their worst ever recorded drought, finds a United Nations-backed study, Drought Hotspots Around the World 2023-2025 released today at the 4th International Conference on Financing for Development (FfD4).
UNCCD Executive Secretary Ibrahim Thiaw noted that while drought is here and escalating, it demands urgent global cooperation. Photo courtesy: UNCCD
High temperatures and a lack of precipitation in 2023 and 2024 resulted in water supply shortages, low food supplies, and power rationing. In parts of Africa, tens of millions faced drought-induced food shortages, malnutrition, and displacement, finds the new 2025 drought analysis, Drought Hotspots Around the World 2023-2025, by the UN Convention to Combat Desertification (UNCCD) and the U.S. National Drought Mitigation Center (NDMC).
It not just comprehensively synthesizes impacts on humans but also on biodiversity and wildlife within the most acute drought hotspots in Africa (Somalia, Ethiopia, Zimbabwe, Zambia, Malawi, Botswana, and Namibia), the Mediterranean (Spain, Morocco, and Türkiye), Latin America (Panama and the Amazon Basin) and Southeast Asia.
Desperate to Cope but Pulled Into a Spiral of Violence and Conflict
“The coping mechanisms we saw during this drought grew increasingly desperate,” says lead author Paula Guastello, NDMC drought impacts researcher. “Girls pulled from school and forced into marriage, hospitals going dark, and families digging holes in dry riverbeds just to find contaminated water. These are signs of severe crisis.”
Over one million Somalis in 2022 were forced to move in search of food, water for families and cattle, and alternative livelihoods. Migration is a major coping mechanism mostly for subsistence farmers and pastoralists. However, mass migration strains resources in host areas, often leading to conflict. Of this large number of displaced Somalis, many crossed into territory held by Islamic extremists.
Drought in a Sub-Saharan district leads to 8.1 percent lower economic activity and 29.0 percent higher extremist violence, an earlier study found. Districts with more months of drought in a given year and more years in a row with drought experienced more severe violence.
Drought expert and editor of the UNCCD study Daniel Tsegai told IPS at the online pre-release press briefing from the Saville conference that drought can turn into an extremist violence multiplier in regions and among communities rendered vulnerable by multi-year drought.
Climate change-driven drought does not directly cause extremist conflict or civil wars; it overlaps and exacerbates existing social and economic tensions, contributing to the conditions that lead to conflict and potentially influencing the rise of extremist violence, added Tsegai.
Extracting water from a traditional well using a manual pulley system. Credit: Abdallah Khalili / UNCCD
Though the effects of climate change on conflict are indirect, they have been seen to be quite severe and far-reaching. An example is the 2006-2011 drought in Syria, seen as the worst in 900 years. It led to crop failures, livestock deaths and mass rural displacement into cities, creating social and political stress. Economic disparities and authoritarian repression gave rise to extremist groups that exploited individuals facing unbearable hardships.
The UN study cites entire school districts in Zimbabwe that saw mass dropouts due to hunger and school costs. Rural families were no longer able to afford uniforms and tuition, which cost USD 25. Some children left school to migrate with family and work.
Drought-related hunger impact on children
Hungry and clueless about their dark futures, children become prime targets for extremists’ recruitment.
A further example of exploitation of vulnerable communities by extremists is cited in the UNCCD drought study. The UN World Food Programme in May 2023 estimated that over 213,000 more Somalis were at “imminent risk” of dying of starvation. Little aid had reached Somalia, as multiple crises across the globe spread resources thin.
However, al-Shabab, an Islamic extremist group tied to al-Qaida, allegedly prevented aid from reaching the parts of Somalia under its control and refused to let people leave in search of food.
Violent clashes for scarce resources among nomadic herders in the Africa region during droughts are well documented. Between 2021 and January 2023 in eastern Africa alone, over 4.5 million livestock had died due to droughts, and 30 million additional animals were at risk. Facing starvation of both their families and their livestock, by February 2025, tens of thousands of pastoralists had moved with their livestock in search of food and water, potentially into violent confrontations with host regions.
Tsegai said, “Drought knows no geographical boundaries. Violence and conflict spill over into economically healthy communities this way.”
Earlier drought researchers have emphasized to policymakers that “building resilience to drought is a security imperative.”
Women and Girls Worst Victims of Drought Violence
“Today, around 85 percent of people affected by drought live in low- and middle-income countries, with women and girls being the hardest hit,” UNCCD Deputy Executive Secretary Andrea Meza said.
“Drought might not know boundaries, but it knows gender,” Tsegai said. Women and girls in low-income countries are the worst victims of drought-induced societal instability.
Traditional gender-based societal inequalities are what make women and girl children particularly vulnerable.
During the 2023-2024 drought, forced child marriages in sub-Saharan Africa more than doubled in frequency in the four regions hit hardest by the drought. Young girls who married brought their family income in the form of a dowry that could be as high as 3,000 Ethiopian birr (USD 56). It lessened the financial burden on girls’ parental families.
Forced child marriages, however, bring substantial risks to the girls. A hospital clinic in Ethiopia (which, though, it has outlawed child marriage) specifically opened to help victims of sexual and physical abuse that is common in such marriages.
Girls generally leave school when they marry, further stifling their opportunities for financial independence.
Reports have found desperate women exchanging sex for food or water or money during acute water scarcities. Higher incidence of sexual violence happens when hydropower-dependent regions are confronted with 18 to 20 hours without electricity and women and girls are compelled to walk miles to fetch household water.
“Proactive drought management is a matter of climate justice,” UNCCD Meza said.
Drought Hotspots Need to Be Ready for This ‘New’ Normal
“Drought is no longer a distant threat,” said UNCCD Executive Secretary Ibrahim Thiaw, adding, “It is here, escalating, and demands urgent global cooperation. When energy, food, and water all go at once, societies start to unravel. That’s the new normal we need to be ready for.”
“This is a slow-moving global catastrophe, the worst I’ve ever seen. This report underscores the need for systematic monitoring of how drought affects lives, livelihoods, and the health of the ecosystems that we all depend on,” said Mark Svoboda, report co-author and NDMC Founding Director.
“The struggles experienced by Spain, Morocco and Türkiye to secure water, food, and energy under persistent drought offer a preview of water futures under unchecked global warming. No country, regardless of wealth or capacity, can afford to be complacent,” he added.
Global Drought Outlook 2025 estimates the economic impacts of an average drought today can be up to six times higher than in 2000, and costs are projected to rise by at least 35% by 2035.
“It is calculated that $1 of investment in drought prevention results in bringing back $7 into the GDP lost to droughts. Awareness of the economics of drought is important for policymaking,” Tsegai said.
The report released during the International Drought Resilience Alliance (IDRA) event at the Saville conference aims to get public policies and international cooperation frameworks to urgently prioritize drought resilience and bolster funding.
IPS UN Bureau Report
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