En 2021, le programme French-African Young Leaders, a élargi pour la première fois son vivier de recrutement au secteur sportif. Ahmed Taofik, ancien basketteur professionnel béninois devenu acteur engagé du monde sportif, figure parmi les cent lauréats sélectionnés cette année. Portrait.
Tout est parti d'une paire de chaussures que sa mère lui a achetée dans son enfance. Des chaussures de basket, qui l'ont démarqué des autres enfants et l'ont poussé à s'essayer à ce sport marginal dans son environnement. Une révélation qui lui a permis de gravir rapidement les échelons, jusqu'à devenir basketteur international. Grandi entre Libreville et Cotonou, ce Béninois titulaire d'un MBA à l'Institut franco-américain de management à Paris a rapidement décidé de mettre sa passion au service de l'inclusion des jeunes. Un credo qui l'a poussé à fonder dès 2012 l'association Enfants du Bénin Debout– référence directe au premier vers de l'hymne national –, au service du développement des jeunes à partir de trois leviers : le sport, l'éducation et la culture.
« Notre idée est d'utiliser le sport pour permettre l'éducation des enfants. Nous touchons maintenant plus de 5 000 enfants en Afrique avec des activités au Bénin, au Gabon, en République centrafricaine et en France. Nous avons des partenaires au Togo, au Ghana, au Nigeria et au Burkina Faso. Les enfants issus de notre programme sont aujourd'hui les prochaines générations de leaders en Afrique », résume-t-il. Un positionnement parfaitement en phase avec celui du programme Young Leaders, qui consiste à identifier, rassembler et valoriser les talents les plus prometteurs en Afrique et en France afin de développer leurs compétences et leur leadership.
Camps de basket
Concrètement, en partenariat avec la Fédération nationale de basket, il s'agit de permettre à une sélection paritaire d'une vingtaine de mineurs de partager une semaine autour de la pratique du basketball et de sessions de leadership et de sensibilisation à différents aspects de la vie tels que l'entrepreneuriat, la nutrition, la santé ou l'art. Tous les jeunes peuvent tenter leur chance pour être sélectionnés. À l'issue de la semaine, deux finalistes sont retenus – un garçon et une fille – afin de représenter le Bénin lors du grand tournoi international de basketball Inclusif United Basketball Africa (UBA), que l'association organise chaque année à Porto-Novo depuis 2019 et qui inclut des basketteurs à mobilité réduite. Cette année, sur fond de crise sanitaire, le tournoi a réuni des jeunes des différentes régions du Bénin et a mis l'accent sur l'autonomisation des filles par le basketball.
ONE ST, le sportswear à impact
Fort de ses huit ans d'expérience pour des grandes marques sportives, ce trentenaire a lancé en janvier 2021 ONE ST– prononcer « on est », pour « On est ensemble » –, afin d'appuyer et assurer la pérennité économique de son association. Plus globalement, cette entreprise sociale fournit une ligne sportswear de haute qualité aux athlètes du monde entier, finance des terrains de basket en Afrique, lutte pour l'égalité des sexes, la culture et l'éducation grâce aux fonds reversés à l'association, qu'il pilote depuis la France, de même que son entreprise. « L'Afrique m'a donné le contexte et la culture, tandis que la France m'a donné les outils pour devenir la personne que je suis aujourd'hui. Notre génération peut écrire un meilleur chapitre et je veux faire partie de ce changement », souligne ce consultant en sport, marketing et développement de projets internationaux. Nul doute que le programme Young Leaders contribuera à cet objectif.
LA REDACTION
Un apprenti électricien âgé de 15 ans et son cousin de 17 ans ont été placés en détention à la prison civile d'Abomey-Calavi, mardi 07 septembre 2021, pour des faits de viol collectif sur une fille de 15 ans.
Un jeune de 15 ans, apprenti électricien, et son cousin âgé de 17 ans sont en prison depuis mardi 7 septembre 2021 pour des faits qui remontent au 23 août 2021 au quartier Agori (commune d'Abomey-Calavi).
Le lundi 23 août 2021, le jeune électricien intercepte une jeune fille de 15 ans et la fait entrer de force dans une maison avec l'aide de son cousin. Ils enferment la jeune fille dans une chambre et l'électricien abuse d'elle. La jeune fille a des saignements à la suite de ces rapports forcés. Ce qui oblige le violeur à se lever.
Le jeune électricien cède la place à son cousin de 17 ans qui passe également à l'acte pendant qu'un autre cousin gardait solidement les pieds de la jeune fille.
Alerté par les cris de la victime, l'un des frères des violeurs vient ouvrir la porte et délivre la jeune fille des mains de ses bourreaux.
Pas peur de réprimande, la jeune fille n'informe pas ses parents.
Mais trois jours après le viol collectif, les violeurs passent devant la maison de leur victime et se moquent de la jeune fille en présence d'un colocataire. Intrigué par le comportement railleur des jeunes garçons, le colocataire interroge la jeune fille qui dénonce ses violeurs.
Les parents de la victime sont informés et déposent une plainte au commissariat.
La police interpelle les deux présumés violeurs vendredi 03 septembre 2021. Le troisième est introuvable.
Lors des interrogatoires, les deux jeunes garçons reconnaissent les faits. L'examen médical révèle que la fille a perdu son hymen.
Les deux inculpés ont été placés en détention à la prison civile d'Abomey-Calavi, mardi 07 septembre 2021, après leur présentation au procureur pour viol collectif sur mineure.
M. M.
Le secrétaire général adjoint du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a rassuré du démarrage effectif du calendrier scolaire le 20 septembre 2021 face aux inquiétudes soulevées en raison de la recrudescence de la pandémie de Covid-19.
La rentrée est pour lundi 20 septembre 2021.
« Il n'y a pas de nouvelles dates (…) », a martelé le secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement.
Face aux inquiétudes soulevées en raison de l'augmentation des cas de contamination et de décès liés à la Covid-19, Wilfried Léandre Houngbédji rappelle que le Bénin a une approche méthodique de gestion de la pandémie qui est saluée de par le monde. « C'est vrai que ces derniers jours, nous avons parlé d'une inflation, mais qui est actuellement en train d'être maîtrisée. Il n'y a pas de raisons objectives qui nécessitent un report de la rentrée. », a ajouté le porte-parole du gouvernement.
Selon Wilfried Léandre Houngbédji, le gouvernement a pris toutes les dispositions normales pour assurer une rentrée scolaire normale. « Ceux qui doivent être vaccinés sont invités à le faire. Les conditions didactiques, matérielles, financières pour assurer la rentrée des classes sont en train d'être implémentées. Et donc, on peut rassurer (…) de ce que la rentrée aura lieu le 20 septembre sauf décision contraire liée à des éventualités qu'on ne maîtrise pas encore aujourd'hui », a précisé le secrétaire général adjoint du gouvernement.
M. M.
La mort a encore frappé ce jeudi 09 septembre 2021 le secteur des médias.
Comlan William Gnihatin, journaliste et promoteur de la chaîne web Soleil d'Afrique TV a rendu l'âme dans la matinée de ce jeudi 09 septembre 2021.
Le journaliste-réalisateur Tv est mort des suites d'une crise d'asthme, selon les informations.
William Gnihatin est un journaliste spécialisé des questions environnementales. Il a officié dans plusieurs chaînes dont Golfe TV, Sodjo TV, BB24 et la radio privée Alliance FM.
William Gnihatin a œuvré aux côtés de l'Organisation non gouvernementale Nature Tropicale, à la préservation des espèces protégées ou menacées.
Comlan William Gnihatin est décédé dans sa 45è année. Il est père de quatre enfants.
M. M.
Les résultats définitifs du concours d'entrée au Prytanée Militaire de Bémbèrèkè et au Lycée Militaire des Jeunes Filles-Général Mathieu Kérékou ont été rendus publics le 02 septembre 2021.
L'un des agents de la police républicaine blessé, mercredi 08 septembre 2021, lors de l'opération sécuritaire menée à Guinkomey dans le 5è arrondissement de Cotonou, a rendu l'âme dans la matinée de ce jeudi 09 septembre 2021.
De sources policières, l'agent a succombé à ses blessures à l'hôpital.
L'opération menée par la police républicaine a permis de neutraliser dix braqueurs et de saisir des armes avec des munitions.
M. M.
Le gouvernement béninois grâce à l'appui de la Banque mondiale met un fonds de soutien d'un montant de 19 milliards FCFA à la disposition des entreprises formelles et du secteur informel touchées par les impacts de la pandémie de Covid-19. Un coin de voile a été levé, mardi 7 septembre 2021, sur le fonds de résilience des entreprises et les conditions d'obtention.
Aider les unités de production, les acteurs économiques à faire face aux affres de la pandémie afin d'être compétitives et viables. C'est à cela qu'est destiné le fonds de résilience Covid-19 d'un montant de 19 milliards FCFA débloqués par le gouvernement béninois. Ce fonds mis à la disposition des entreprises du secteur formel et informel sous l'appui de la Banque mondiale permettra de soutenir les entreprises sur une période de quatre mois, selon les explications du directeur général de la Caisse autonome d'amortissement (Caa), Arsène Dansou, lors d'une conférence de presse tenue, mardi 7 septembre 2021.
La subvention est destinée aux entreprises de tous les secteurs et aux artisans. Elle est répartie ainsi que suit : un soutien fixe de 56 000 FCFA et une part variable de 25 000 FCFA par employé pour chaque entreprise du secteur formel employant 3 à 9 personnes ; un soutien fixe de 279 000 FCFA et une part variable de 25 000 FCFA pour les entreprises du secteur formel de 10 à 49 employés. Quant aux entreprises du secteur informel, elles bénéficieront chacune d'un soutien forfaitaire fixe de 67 000 FCFA.
Lors de la conférence de presse, le directeur général du Fonds national de micro finance (Fnm), Abdou Rafiou Bello, a rappelé les conditions à remplir par les entreprises dont les patrons désirent bénéficier de ce soutien financier.
Il s'agit pour les entreprises du secteur formel d'avoir été créées avant le 1er janvier 2021, de disposer d'un registre de commerce ou un identifiant fiscal unique (Ifu) ; remplir le formulaire prévu et y ajouter les pièces requises.
En ce qui concerne les entreprises informelles, elles doivent être reconnues par une faîtière, une préfecture ou une chambre de métier ; le promoteur doit avoir les papiers d'identité et remplir un formulaire à faire signer à des personnes de référence qui ne sont pas des avaliseurs mais qui vont attester de l'existence effective de l'entreprise.
« L'objectif du gouvernement, ce n'est pas de fiscaliser plus tard les entreprises de l'informel », a rappelé Abdou Rafiou Bello, directeur général du Fonds national de micro finance (Fnm).
L'enregistrement des entreprises a démarré le 26 août et se poursuit jusqu'au 16 septembre 2021 sur tout le territoire national.
Les inscriptions se font sur www.mesurescovid.finances.bj ou directement dans les centres de promotion sociale (Cps).
M. M.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l'Organisation du Monde Islamique pour l'Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu mercredi 08 septembre 2021, M. Mahamat Abdelrassoul Mahamat Lamine, Ambassadeur de la République du Tchad auprès du Royaume du Maroc. Ils ont examiné les perspectives de coopération entre l'ICESCO et le Tchad dans les domaines d'action de l'Organisation.
L'entretien a porté sur l'évolution de la coopération entre l'Organisation et le Tchad, notamment les performances exceptionnelles du Centre Pédagogique Régional de l'ICESCO à N'Djamena et la construction de l'école primaire pilote qui en dépend. Le but est de faciliter l'accès à l'apprentissage de la langue arabe et à un enseignement de qualité, d'assurer l'égalité des chances pour les deux sexes, et de soutenir le système éducatif tchadien visant à appliquer le bilinguisme arabo-français.
Les deux parties ont réitéré la poursuite de la coopération entre l'ICESCO et le Tchad dans les domaines de l'éducation, des sciences et de la culture, à travers davantage de communication avec les autorités compétentes au Tchad et l'identification de leurs priorités dans ces domaines en vue de concevoir des programmes appropriés.
Le Directeur général de l'ICESCO a lors de cet entretien félicité l'Ambassadeur Lamine pour le projet intitulé « Enseignement bilingue de la langue arabe au Tchad ». Il s'agit d'un projet élaboré par le Centre Pédagogique Régional du Tchad avec le concours de la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique. Ledit projet figure parmi les trois projets pédagogiques et éducatifs distingués dans le monde islamique à avoir remporté l'un des prix de la 2e Edition du Prix ICESCO-Hamdan Bin Rashid Al Maktoum pour le bénévolat pour le développement des infrastructures éducatives dans le monde islamique.
L'ambassadeur tchadien a remercié l'ICESCO et son Directeur général d'avoir organisé ce prestigieux prix, se déclarant ainsi fier du triomphe d'un projet mis en œuvre au Tchad parmi les dizaines de projets nominés de partout dans le monde islamique.
AAA
Le directeur général de l'Organisation du Monde Islamique pour l'Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) Dr Salim M. AlMalik s'est entretenu, mercredi 8 septembre 2021, au siège de l'Organisation à Rabat, avec M. Sylver Aboubakar Minko-Mi-Nseme, ambassadeur de la République du Gabon auprès du Royaume du Maroc. Les deux personnalités ont examiné le développement de la coopération dans les domaines de l'éducation, des sciences et de la culture.
La séance a permis aux deux personnalités d'examiner plusieurs questions qui constitueront le début d'un nouveau partenariat entre l'Organisation et le Gabon. Ces questions feront également l'objet d'entretiens entre le Directeur général de l'ICESCO et les hauts responsables gabonais lors de sa prochaine visite officielle qui aura lieu en octobre 2021.
Par ailleurs, les deux responsables ont traité nombre de propositions, à savoir la création d'une chaire ICESCO au sein d'une université gabonaise, l'examen de la création d'un centre d'enseignement de la langue arabe pour les non arabophones, et l'organisation de conférences et d'activités conjointes au Gabon, dont une caravane médicale et éducative.
Aussi ont-ils abordé l'importance d'inscrire les sites historiques du Gabon sur la Liste du patrimoine dans le monde islamique, la coopération dans le domaine du dialogue civilisationnel, auquel l'Organisation attache une attention particulière à travers la création du Centre de l'ICESCO pour le dialogue civilisationnel, étant donné que le Gabon constitue un modèle distingué de coexistence et de paix.
L'ambassadeur gabonais a précisé que son pays se félicite de la prochaine visite du Directeur général. Il a souligné la disposition du Gabon à renforcer la coopération avec l'ICESCO dans ses domaines de compétence.
AAA
Un arrêté interministériel fixe désormais la nature des travaux et les catégories d'entreprises interdites aux femmes enceintes, aux femmes allaitantes et aux jeunes gens ainsi que l'âge limite auquel s'applique l'interdiction.
Le ministre des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l'emploi Modeste Tihounté Kérékou, la ministre de la fonction publique Adidjatou Mathys ainsi que le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin ont pris un arrêté conjoint, le 26 août 2021, fixant la nature des travaux et les catégories d'entreprises interdites aux femmes enceintes, aux femmes allaitantes et aux jeunes gens ainsi que l'âge limite auquel s 'applique l'interdiction.
Constitué de 24 articles répartis en 4 chapitres (limitation des charges, travaux interdits aux femmes et aux femmes allaitantes, travaux interdits aux jeunes travailleurs, dispositions diverses et pénalités), l'arrêté interministériel « est applicable à tout établissement et entreprise soumis au code du travail ainsi qu'aux services publics dont les agents sont régis par leurs statuts respectifs ».
LIRE L'ARRETE INTERMINISTERIEL
La Secrétaire générale de la Francophonie, Mme Louise Mushikiwabo, suit avec préoccupation, depuis dimanche, la situation en Guinée. Le jour même, elle avait condamné fermement toute prise de pouvoir par la force et demandé la libération et le respect de l'intégrité physique du Président Alpha Condé.
L'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) se coordonnera étroitement avec ses partenaires, notamment la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et l'Union africaine (UA) en vue de contribuer au rétablissement dans les meilleurs délais d'un ordre constitutionnel et démocratique en République de Guinée.
« Au cours des 18 derniers mois, l'espace francophone a connu plusieurs coups d'Etat, un Chef d'Etat tombé sur le champ de bataille et un Président en exercice assassiné. Ces situations récurrentes de violence extrême, de non-respect des principes démocratiques, et d'atteintes aux droits de l'Homme et à la vie humaine sont contraires aux engagements pris par nos Etats et gouvernements dans la Déclaration de Bamako, texte politique fondateur de notre Organisation. Elles ne sont tout simplement plus acceptables », a déclaré la Secrétaire générale Louise Mushikiwabo.
Elle appelle les classes dirigeantes de l'espace francophone à tout mettre en œuvre pour servir leurs citoyens, en particulier la jeunesse, et, avec l'ensemble des partis politiques, à veiller à la préservation de la vie et de la dignité humaine.
L'OIF compte 88 États et gouvernements : 54 membres, 7 membres associés et 27 observateurs.
AAA
Noyade d'une fillette à Kalalé. La découverte macabre a été faite par sa mère, mercredi 8 septembre 2021.
Une jeune fille de 13 ans s'est noyée à Bawarou, un village de l'arrondissement de Dérassi, commune de Kalalé. La victime était partie faire sa lessive au bord du marigot.
Le corps sans vie de Dabo Memounatou a été repêché, mercredi 8 septembre 2021, dans un marigot non loin de la maison de la victime. C'est la mère de la jeune fille qui a découvert le corps. Après avoir constaté la longue absence de sa fille, elle est allée à sa recherche.
M. M.
Recrudescence des cas de vol de compteurs de la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb) à Natitingou. Plus de dix compteurs ont été volés dans plusieurs quartiers de la ville la semaine dernière.
Selon le directeur départemental de la SONEB des départements de l'Atacora et de la Donga, Marcel da Silva, dans une interview accordée à l'ABP, plus de dix compteurs ont été volés dans différents quartiers de la ville dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 2 septembre. Les voleurs opèrent lorsqu'il y a une grande pluie.
« Il y a des cas avérés où ces individus à défaut d'arracher les compteurs ont saboté les caisses à coups de marteau. C'est des gens qui ne sont pas trop loin de nous et qui opèrent parfois de jour. Il y a des cas où on a mis la main sur certains qui sont actuellement en prison », a confié Marcel da Silva.
D'après les voleurs interpellés, ils vendent les butins à ceux qui achètent des ferrailles. Ces derniers ont rejeté les affirmations des voleurs. Mais ils s'intéressent à la matière qui ressemble un peu au cuivre sur le compteur.
Pour Marcel da Silva, la meilleure façon de sauvegarder les installations, c'est de les protéger à travers la confession des caisses métalliques renforcées. Il invite les populations à sécuriser les installations.
Le directeur départemental de la Soneb propose l'utilisation des compteurs en plastique comme au Burkina-Faso afin de réduire les cas de vol.
A.A.A
L'Union Africaine des télécommunications (UAT) a accueilli son 49ème État membre après l'admission officielle de la République du Soudan du Sud dans l'Union. La signature de l'Accord d'adhésion s'est déroulée en présence du Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Soudan du Sud, l'ambassadeur BeaKhamis Khamisa et du Directeur général de l'Autorité nationale des communications du Soudan du Sud, Ing., Napoléon Adok Gai.
Le Soudan du Sud rejoint 48 autres pays africains et 54 entreprises de TIC sous l'égide de l'UAT. En tant qu'agence spécialisée de l'Union Africaine dans le domaine des
télécommunications/TIC, l'UAT défend les intérêts de ses membres lors des conférences mondiales sur les TIC et fournit un cadre aux parties prenantes impliquées dans les TIC visant à formuler des stratégies efficaces en vue d'améliorer l'accès à l'infrastructure et aux services d'information sur le continent.
Le Secrétaire Général de l'UAT John Omo a félicité cet État de l'Afrique de l'Est pour sa décision d'adhérer à l'Union, et a en outre réaffirmé l'importance des partenariats. « La collaboration entre les pays africains et les organisations régionales accélère le développement des TIC sur le continent et fournit une plateforme d'échange d'informations, d'expertise et de technologies relatives aux infocommunications, dans l'intérêt de tous », a-t-il déclaré.
Les membres de l'UAT dont le Soudan du Sud fait désormais partie devraient voir leur position renforcée, notamment en ce qui concerne le déploiement d'initiatives visant à intégrer les marchés régionaux, à mettre en œuvre des projets TIC, à attirer des investissements dans l'infrastructure TIC et à renforcer les capacités institutionnelles et humaines. Au moment stratégique où l'Afrique se prépare à accueillir pour la première fois, la Conférence mondiale de développement des télécommunications de l'UIT (CMDT-21) prévue en novembre 2021 à Addis-Abeba, en Éthiopie, l'admission du Soudan du Sud à l'UAT constitue l'occasion de renforcer les positions communes africaines dans le cadre de cette conférence et d'autres évènements à venir.
Dans son allocution, l'ambassadrice Beatrice Khamisa, la diplomate la plus gradée du Soudan du Sud, a exprimé la volonté d'ouverture de son pays aux partenariats, aux investissements et aux innovations dans les TIC, qui permettront de créer des opportunités d'emploi et d'accélérer le développement de la jeune nation.
« Le Soudan du Sud a attendu longtemps pour franchir cette importante étape dans ses efforts pour s'établir comme un pays dont le modèle est axé sur les TIC », a-t-elle affirmé.
Avec 49 pays membres, l'UAT espère conduire le continent vers un avenir où la connectivité sera accrue et tous les avantages qu'offrent des TIC mis en valeur. Et ce, d'autant plus que Internet World Stats a constaté qu'en 2019, l'Afrique affichait un taux de pénétration d'Internet supérieur à la moyenne de 39,8% de sa population contre la moyenne mondiale de 57,3 %. Malgré ce fait, le développement des TIC en Afrique en est encore à ses balbutiements par rapport à d'autres régions, ce qui nécessite donc des collaborations pour donner au continent une longueur d'avance. « La collaboration est la voie la plus efficace pour promouvoir le développement rapide des télécommunications/TIC en Afrique et pour permettre au continent de relier tous ses pays les uns aux autres », a conclu M. Omo.
A propos de l'UAT
L'Union Africaine des Télécommunications (UAT) a été créée en 1977 en tant qu'institution spécialisée de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), aujourd'hui l'Union Africaine (UA), dans le domaine des télécommunications, et comprend des États membres.
L'UAT a pris son nom actuel en 1999 via une transformation qui a en partie vu l'incorporation du secteur privé parmi ses membres en tant que membres associés.
L'UAT fournit aux parties prenantes du secteur des TIC, un cadre approprié pour formuler des politiques et des stratégies efficaces, visant à améliorer l'accès aux infrastructures et aux services d'information.
En outre, l'Union défend les intérêts de ses membres dans les conférences mondiales de prises de décisions et assure la promotion d'initiatives visant l'intégration des marchés régionaux, l'investissement dans l'infrastructure des TIC et le développement des capacités institutionnelle et humaine. La mission de l'Union est d'accélérer le développement des télécommunications/TIC en Afrique afin de parvenir à des économies numériques. L'Union envisage une Afrique autonome, en tant que société de l'information inclusive dotée d'économies numériques fortes pour un développement social, économique et environnemental durable en Afrique.
AAA
Un malfrat a été interpelé par la population mercredi 08 septembre 2021 après le vol d'une moto à Fifadji, 9e arrondissement de Cotonou.
Des présumés malfrats ont attaqué un motocycliste un peu après le pont de Fifadji. Selon BWTV, ils ont réussi à emporter sa moto. Pas de coups de feu. La population a pu mettre la main sur l'un des présumés auteurs. Il a été confié aux éléments de la police républicaine.
A.A.A
Les scientifiques se livrent une rude bataille sur l'opportunité d'utiliser des infusions à base de feuilles d'artemisia pour traiter le paludisme
Lecture rapide
« Un bon médicament s'impose de lui-même sans publicité ; c'est le cas de l'Artemisia ». Ces propos optimistes d'Ibrahim Diop se veulent une réponse à la polémique actuelle en ce qui concerne l'utilisation de la plante Artemisia dans la prévention et le traitement du paludisme.
Malgré les inquiétudes soulevées par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et certains chercheurs quant à l'uitilisation de cette plante, le responsable de La Maison de l'Artemisia pour le Sénégal indique que ces paquets de 50g de feuilles séchées d'Artemisia s'écoulent dans tout le Sénégal « comme des petits pains ».
Depuis 2013, quarante-quatre centres affiliés à l'association internationale La Maison de l'Artemisia ont ouvert leurs portes dans vingt-et-un pays africains, pour vulgariser l'usage de l'Artemisia.
L'artémisinine extraite de cette plante est la molécule active de base des antipaludiques actuellement en vente sur le marché.
Selon Lucile Cornet-Vernet, la fondatrice de La Maison de l'Artemisia, environ 3 millions de traitement à base des feuilles séchées de cette plante ont été administrés pendant ces trois dernières années « sans cas de décès répertoriés ».
Et pourtant, ce mode de traitement du paludisme est dénoncé par des groupes de chercheurs, dont ceux de l'Académie nationale de médecine de France. Dans un communiqué publié en février, ces experts ont mis en garde les populations et la communauté scientifique contre l'utilisation de cette phytothérapie qu'ils jugent dangereuse pour l'avenir de la lutte contre le paludisme.
Craintes
« Cette monothérapie favorise l'émergence de souches de Plasmodium résistantes, alors qu'aucune molécule n'est actuellement disponible pour remplacer l'artémisinine dans les CTA[ 1] », peut-on lire dans le communiqué.
Daouda Ndiaye, chef du département de Parasitologie et Mycologie à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a expliqué à SciDev.Net que le risque dans l'utilisation de l'Artemisia est que le parasite vecteur du paludisme finira par développer une résistance à la molécule active et la rendre inefficace contre le paludisme.
« Lorsqu'un parasite est soumis à une dose répétée de molécule, il parvient à comprendre le mécanisme d'action et crée une mutation qui fait perdre à la molécule son efficacité », a indiqué Daouda Ndiaye.
« Aujourd'hui, l'Artémisinine et ses dérivés sont les dernières molécules auxquels nous avons recours pour le traitement du paludisme. Si nous perdons cette molécule, nous sommes condamnés », prévient-il.
Le chercheur souligne que c'est d'ailleurs dans la logique de protéger la molécule que l'OMS a décidé en 2007 de retirer du marché tous les antipaludiques à base de la seule artémisinine.
Pour Lucile Cornet-Vernet, ces craintes vis-à-vis de l'Artemisia sont « non-fondées ». La chercheure explique en effet que l'Artemisia Afra, qui est l'espèce de l'Artemisia la plus répandue en Afrique, ne contient pas de l'Artémisinine.
« Pour l'Artemisia annua [plus répandue en Chine, NDLR], ses nombreux constituants qui entrent en synergie pour soigner les accès palustres doivent être étudiés pour permettre de lever les réserves sur la possible induction de résistance à l'artémisinine », confie-t-elle à SciDev.Net.
Combinaisons
En attendant, Lucile Cornet-Vernet brandit les nombreuses études déjà réalisées sur l'efficacité de l'Artemisia. La plus récente de ces études a été effectuée sur un échantillon de 957 patients à Kalima, une ville située au nord-est de la République Démocratique du Congo.
Les résultats publiés en avril 2019 dans la revue médicale Phytomedicine révèlent un taux de guérison de 99,5% des patients sous tisanes d'Artemisia annua ou afra contre 79,5% pour les patients sous CTA.
Selon Daouda Ndiaye, ces études menées à l'échelle d'un pays ne peuvent pas être considérées comme une loi scientifique. Ce qui est dangereux avec les parasites, souligne-t-il, c'est de penser qu'une étude qui a donné des résultats positifs dans un milieu bien défini peut être appliquée au niveau mondial.
« Les parasites ont des interactions avec les milieux dans lesquels ils se développent. Leurs caractéristiques peuvent varier en fonction des aléas climatiques auxquels ils sont soumis », souligne le chercheur.
Même s'il ne réfute pas l'efficacité de l'Artemisia, l'expert estime que la combinaison de sa molécule active avec une autre molécule est le seul moyen efficace et durable de prise en charge du paludisme. Et de proposer que des recherches supplémentaires soient faites sur l'association de la molécule active de l'Artemisia avec une molécule de la même plante ou d'une autre.
Lucile Cornet-Vernet pour sa part préconise la réalisation d'une étude clinique multicentrique aux normes internationales, ainsi que des études pharmacocinétique et pharmacodynamique]2] des différents constituants actifs des tisanes pour lever toute équivoque sur l'usage de la plante.
Mais en attendant, Daouda Ndiaye invite les États africains à s'aligner derrière la position de l'OMS qui déconseille l'utilisation de feuilles séchées d'Artemisia dans la prise en charge du paludisme.
« Nous avons une police du monde en matière de santé et c'est l'OMS. Nous devons tous comprendre que ce n'est pas une affaire de gros sous, mais de principe de science », conclut le chercheur.
Références
[1] : CTA c'est l'acronyme de Combinaisons Thérapeutiques à base d'Artémisinine
[2] : La pharmacocinétique désigne l'étude du devenir des médicaments dans l'organisme tandis que la pharmacodynamique fait référence à l'action des médicaments sur l'organisme
Dans le cadre des préliminaires de la Coupe CAF 2021-2022, Buffles Fc du Bénin joue contre l'Asfar à Rabat (Maroc) le 12 septembre 2021. Une délégation du club vice-champion du Bénin a rencontré, mercredi 08 septembre 2021, le ministre des sports Oswald Homéky avant le voyage.
Le match Buffles Fc du Bénin contre ASFAR du Maroc se jouera, dimanche 12 septembre 2021, dans la capitale du Maroc (Rabat). Avant de prendre départ pour cette rencontre, les Buffles ont rencontré le ministre béninois des sports Oswald Homéky ce mercredi 08 septembre 2021. Occasion pour le ministre de doper le moral aux représentants du Bénin à la Coupe CAF 2021-2022.
« Le Bénin n'est plus derrière en matière de sports », a déclaré Oswald Homéky.
Les joueurs de Buffles Fc ont pris le départ pour Lagos (Nigéria) d'où ils prendront leur vol, jeudi 10 septembre, pour rallier Rabat.
Le match s'inscrit dans le cadre des préliminaires de la Coupe CAF 2021-2022.
M. M.
Des expériences de terrain ont permis à un groupe de chercheurs d'utiliser les propriétés entomopathogènes d'un champignon pour éliminer des populations de moustiques.
Lecture rapide
-Un champignon GM a la propriété de tuer en masse les moustiques porteurs du paludismePar : Abdel Aziz Nabaloum , Fo-Koffi Djamessi
Une étude menée au Burkina Faso par des chercheurs de l'université du Maryland (UMD), aux Etats-Unis, en collaboration avec leurs homologues de l'Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), au Burkina Faso, a permis d'éradiquer 99% des populations de moustiques de la zone témoin en 45 jours.
Ces résultats ont été obtenus grâce à l'introduction d'un champignon, le Metarhizium pingshaense, dont les propriétés ont été modifiées en laboratoire pour le rendre encore plus dangereux pour les moustiques.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le paludisme affecte 219 millions de personnes chaque année et a entraîné 435.000 décès en 2017, dont la plupart ont été enregistrés en Afrique.
|“Ce champignon a fait l'objet d'une modification génétique visant à renforcer sa virulence vis-à-vis des moustiques vecteurs du paludisme.”|Abdoulaye Diabaté, responsable du département d'entomologie médicale de l'IRSS
Mais en dépit des efforts soutenus de la communauté internationale pour faire reculer la maladie, plusieurs rapports ont mis en garde contre une résurgence, au cours des dernières années.
D'où l'impérieuse nécessité de mettre en avant de nouvelles approches de prévention et de traitement.
L'équipe du professeur Brian Lovett a opté pour une approche transgénique.
Les chercheurs ont d'abord identifié un champignon, le Metarhizium pingshaense, qui présente par nature des propriétés entomopathogènes capables d'infecter l'anophèle, responsable de la transmission du paludisme.
« Ce champignon a fait l'objet d'une modification génétique visant à renforcer sa virulence vis-à-vis des moustiques vecteurs du paludisme », explique Abdoulaye Diabaté, responsable du département d'entomologie médicale de l'IRSS.
Le chercheur explique que du fait de cette modification, le champignon produit une puissante neurotoxine d'une araignée d'Australie fatale aux moustiques.
« Le champignon libère cette neurotoxine dans l'hémolymphe du moustique, conduisant à une mort certaine et relativement plus rapide que le champignon non modifié. »
À titre comparatif, précise Abdoulaye Diabaté, le champignon modifié tue 99% des moustiques en moins de cinq jours au laboratoire, alors que le champignon non-modifié ne tue qu'à peine 50% des moustiques, au-delà de deux semaines, d'où l'intérêt des modifications génétiques.
Mondjonnesso Gomina, chercheur au laboratoire d'Entomologie appliquée à l'Université de Lomé, précise pour sa part que « lorsqu'il touche un insecte, un champignon de l'espèce Metarhizium pingsheaense germe et traverse ses téguments jusqu'à entraîner sa mort, de façon mécanique. »
En le dotant, par modification génétique, de la capacité de sécréter de la toxine, on accélère juste son action sur le moustique, poursuit-il, avant de noter que la même méthode est utilisée pour réduire la population de certains ravageurs comme les mouches de fruits.
La phase suivante a consisté à mener des expériences se rapprochant le plus possible des conditions réelles.
“Aucun moyen de lutte transgénique contre le paludisme n'a été aussi avancé sur la voie des essais sur le terrain. Ce document marque un grand pas en avant et crée un précédent pour cette méthode et d'autres méthodes transgéniques.”
Brian Lovett, chercheur principal
L'étude s'est déroulée en milieu semi-naturel, dans un environnement que les chercheurs décrivent comme une « mosquito-sphère », situé dans la localité de Soumousso, à environ 40 km de Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du pays.
La « mosquito-sphère » est composée de quatre cases expérimentales inspirées du style architectural du Burkina rural. Ces cases disposent de plafonds en chaume, ce qui permet de réduire la température à l'intérieur d'environ 4°C par rapport à la température ambiante.
La mosquitosphère, lieu d'expérimentation des champignons Metarhizium pingsheaense sur les moustiques - Crédit Photo : IRSS.
Des leurres, comme des sources de jus sucré (notamment des plantes) et des gîtes larvaires artificiels y étaient également posés.
L'étude, à proprement parler, a été réalisée sur des populations d'Anopheles gambiae collectés sur le terrain et élevés en laboratoire.
Différents tissus en coton ont été utilisés pour l'imprégnation avec la souche de Metarhizium pingshaense génétiquement modifiée et la souche Metarhizium pingshaense non-modifiée (sauvage).
Ensuite les différents tissus imprégnés ont été testés dans les cases expérimentales. Les moustiques ont conséquemment été lâchés dans les cases chaque jour, au coucher du soleil et recapturés le lendemain matin après contact avec les tissus imprégnés.
Les moustiques sont ensuite mis en observation pour le suivi de la mortalité.
Différentes souches de moustiques exprimant différents niveaux de résistance aux insecticides ont ainsi été testées et le Metarhizium pingshaense modifié, comparé au Metarhizium pingshaense conventionnel non-modifié.
Le temps de rémanence du Metarhizium pingshaense modifié a aussi été évalué.
Les résultats, publiés dans la revue Science, ont montré que les chiffres montaient en flèche lorsque les insectes étaient laissés à eux-mêmes.
Mais lorsque le champignon entrait en jeu, il ne restait plus que 13 moustiques après 45 jours d'expériences…
Commentant les premiers résultats, Raymond St. Leger, professeur d'entomologie à l'UMD et co-auteur de l'étude, a déclaré : « Vous pouvez considérer le champignon comme une aiguille hypodermique que nous utilisons pour introduire une puissante toxine spécifique chez le moustique. »
« Ces champignons sont très sélectifs », a-t-il ajouté. « Ils savent où ils se trouvent grâce aux signaux chimiques et à la forme des caractéristiques du corps d'un insecte. La souche avec laquelle nous travaillons aime les moustiques. »
Les chercheurs ont commencé les expériences avec 1.500 moustiques
.« Grand pas »
Décrivant la portée de la recherche dans la revue Science, Brian Lovett a déclaré : « Aucun moyen de lutte transgénique contre le paludisme n'a été aussi avancé sur la voie des essais sur le terrain. Ce document marque un grand pas en avant et crée un précédent pour cette méthode et d'autres méthodes transgéniques. »
Pour sa part, Colin Sutherland, codirecteur du Malaria Center de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, basée au Royaume-Uni, déclare que les résultats étaient « très prometteurs ».
« Les méthodes principales actuellement utilisées pour le traitement des anophèles permettent de contrôler les moustiques ciblés qui se reposent ou se piquent à l'intérieur et utilisent des insecticides chimiques synthétiques », poursuit-il.
« Cette nouvelle approche biocide cible les moustiques qui piquent et se reposent à l'extérieur comme à l'intérieur, et pourrait être moins vulnérable au problème de la résistance aux insecticides », a-t-il déclaré dans un communiqué de presse.
De son côté, Mondjonnesso Gomina considère qu'il s'agit d'une avancée considérable dans la lutte contre le paludisme.
« Mais je suis curieux de voir comment cette méthode pourra être mise en œuvre sur le terrain », ajoute l'entomologiste, insistant sur le fait que la méthode implique de faire ingérer le champignon à l'insecte pour qu'il pousse dans l'organisme de ce dernier et y sécrète la toxine.
Il serait intéressant de voir si l'opération se fera par pulvérisation, auquel cas, il faudra s'assurer que cela n'ait aucun effet sur l'environnement ou sur d'autres organismes, conclut-il.
Abdoulaye Diabaté tient à préciser que l'intégration de la nouvelle technologie dans l'arsenal d'outils de lutte antivectorielle pour la lutte contre le paludisme nécessitera encore une évaluation de l'efficacité en milieu ouvert, à petite et grande échelle ; l'examen des questions de biosécurité, l'analyse et la gestion de risques éventuels, ainsi que les approbations réglementaires auprès des autorités compétentes et l'acceptation sociale par les populations.
https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/actualites/burkina-paludisme-champignon-04062019.html
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M. M.