Les impacts de la pandémie de Covid-19 sur les Petites et Moyennes Entreprises (PME) n'ont pas laissé le gouvernement de marbre. Une subvention d'environ 20 milliards FCFA a été débloquée et est en cours de distribution ce mois de décembre 2021 aux PME béninoises.
20 milliards de FCFA environs sont en cours de répartition à un grand nombre des Petites et Moyennes Entreprises (PME) formelles et informelles ainsi qu'à leur personnel pour atténuer les impacts économiques de la pandémie de la Covid-19, a annoncé le président de la République Patrice Talon, vendredi 31 décembre 2021, lors de son message de vœux à la population.
M. M.
Les impacts de la pandémie de Covid-19 sur les Petites et Moyennes Entreprises (PME) n'ont pas laissé le gouvernement de marbre. Une subvention d'environ 20 milliards FCFA a été débloquée et est en cours de distribution ce mois de décembre 2021 aux PME béninoises.
20 milliards de FCFA environs sont en cours de répartition à un grand nombre des Petites et Moyennes Entreprises (PME) formelles et informelles ainsi qu'à leur personnel pour atténuer les impacts économiques de la pandémie de la Covid-19, a annoncé le président de la République Patrice Talon, vendredi 31 décembre 2021, lors de son message de vœux à la population.
M. M.
L'Association Bénin Enfance Education Santé (BEF) a organisé, jeudi 16 décembre 2021, son 2ème cocktail caritatif au profit des 293 enfants scolarisés à l'École Primaire Publique de Hougangbé dans la commune de Djakotomey. Ce fut l'occasion pour les responsables de l'association de faire le bilan des actions en cours.
L'Association BEST continue ses œuvres au profit de couches défavorisées. En collaboration avec les autorités communales et villageoises, l'Association BEST mène des actions pour que les enfants aillent à l'école dans des conditions optimales.
Après la dotation d'une bibliothèque, l'Ecole Primaire Publique de Hougangbé commune de Djakotomey bénéficie de la part de l'Association BEST d'une cantine gratuite. Elle est mise à disposition des écoliers depuis la rentrée scolaire 2019-2020. Les apprenants mangent le repas de midi préparé et servi par les employés de l'Association. Mieux, elle prévoit la création d'un potager et un petit élevage afin d'approvisionner directement la cantine.
L'Association BEST accorde aussi chaque année une bourse aux trois premiers de chaque promotion au CEP. Six (06) enfants issus de l'Ecole Primaire Publique de Hougangbé et désormais au collège bénéficient d'une prise en charge complète de l'Association. Cette initiative sera dupliquée dans d'autres écoles de communes rurales du Bénin.
A propos de l'Association BEST
L'Association BEST a entre autres pour objectifs l'accès à l'éducation pour tous et surtout des filles, mettre fin à la faim notamment en milieu scolaire et promouvoir l'égalité Homme/Femme.
Les financements proviennent essentiellement des dons de PME et de particuliers en France.
L'Association BEST est lauréate 2021 du Programme d'Appui aux Organisations de Solidarité des Migrants sous l'égide de l'Agence Française de Développement.
Désiré Djaito est le président de l' Association BEST en France ; Mona Boulmedias, Responsable des projets et Prospective ; Francesca Borgese, Responsable des Relations Publiques et du Développement ; Cécile Martin-Djaito, Trésorière et Bertin Djaito, Coordinateur des activités et Président BEST au Bénin.
Le Bénin vient de perdre une des grandes figures de la musique traditionnelle. Emile Aligbè n'est plus. Il a rejoint la demeure éternelle ces derniers jours.
Le corps du chanteur du rythme ‘'Zinli'', selon les informations, repose à la morgue de Saclo, à Bohicon. Le regretté aura passé une riche carrière de 60 ans environ, avec à son actif, 32 albums, pour 16 morceaux chacun.
Emile Aligbè est natif de Kui, une localité de la commune de Zogbodomey, département du Zou. Pour l'heure, aucune précision sur la cause de son décès.
F. A. A.
Pour l'établissement et/ou le renouvellement du passeport ordinaire biométrique, la prise de rendez-vous est obligatoire à compter du 1er janvier 2022 pour les Béninois de la diaspora Europe. L'information a été donnée, jeudi 30 décembre 2021, par l'ambassade du Bénin en France.
L'ambassade du Bénin en France informe les Béninois et Béninoises de la diaspora Europe qu'elle a procédé à un réaménagement de son site web : www.benin-ambassade.fr pour l'amélioration des prestations. L'ambassade invite, pour compter du 1er janvier 2022, les compatriotes béninois qui auraient pris rendez-vous sur son site web pour l'établissement et/ou le renouvellement du passeport ordinaire biométrique, sans « avoir obtenu un mail ou un SMS de confirmation », à bien vouloir reprendre le processus. « Il est rappelé à nouveau que la prise de rendez-vous pour l'établissement et/ou le renouvellement du passeport ordinaire biométrique est obligatoire », indique un communiqué de l'ambassade du Bénin près la France en date du jeudi 30 décembre 2021. Selon le communiqué, c'est après la confirmation du rendez-vous que les usagers pourront se présenter à la Section consulaire de l'Ambassade, sise au 89 rue Cherche Midi 75006 Paris ; munis de la preuve de paiement et de leur dossier constitué dans l'ordre des pièces à fournir.
« Par ailleurs, il a été mis en place sur le site de l'Ambassade un système de paiement en ligne des différentes prestations de la Section consulaire, toujours pour faciliter les démarches des requérants », précise SEM. Eusèbe Agbangla, ambassadeur du Bénin à Paris.
M. M.
Le rideau est tombé, mercredi 29 décembre 2021, à l'édition 2021 du championnat national masculin de lutte africaine après deux journées de combat à l'école Primaire Publique de Mènontin à Cotonou.
Les ‘' Lions Lutte Club de Natitingou ‘' (1er) suivis respectivement de ‘' Dindi Lutte club de Karimama'' (2è) et ‘' Buffles Lutte club de Parakou ‘' (3è) sont les meilleures équipes à l'issue de la saison sportive 2021 de lutte africaine. En ce qui concerne les résultats des combats individuels, Ayamoudou Nafiou (Buffles Lutte Club) est premier dans la catégorie 66 kg ; Zibo Abou (Dadé Dindi Lutte Club) chez les 86 kg Guidani Zika Adamou (Dindi Lutte Club) chez les 100 kg. A l'issue du Championnat national masculin de lutte africaine tenu les 28 et 29 décembre 2021 à l'école Primaire Publique de Mènontin à Cotonou, les meilleurs lutteurs sont repartis avec différents lots. Selon Yves Azifan, président de la Fédération béninoise de Lutte (Fébélutte), les talents détectés lors du Championnat bénéficieront d'une série de formations dans le cadre des compétitions au niveau régional. « Le niveau des athlètes montre qu'un travail de qualité se fait dans les clubs », a indiqué Fernando Hessou, secrétaire général du Comité national olympique et sportif béninois (Cnos-Ben) qui a salué une organisation réussie. Au total, 42 lutteurs venus de sept clubs affiliés et de sept clubs en attente d'affiliation à la Fébélutte ont pris part à l'édition 2021 du championnat national masculin de lutte africaine.
M. M.
Des ressortissants camerounais ont été également écroués dans l'affaire de délivrance de passeports béninois à des étrangers.
Six (06) Camerounais ont été déposés en prison dans la soirée du jeudi 30 décembre 2021 dans l'affaire de délivrance de passeports pour laquelle le Directeur de l'émigration et l'immigration (DEI), Florent Edgard Agbo, est en détention provisoire depuis lundi 27 décembre 2021.
Les ressortissants camerounais sont arrêtés pour avoir bénéficié de services frauduleux de délivrance de passeports béninois. Sept (07) autres agents en service à la Direction de l'Emigration et l'Immigration ont été arrêtés pour « faux et usage de faux ». Le DEI est poursuivi pour « abus de fonction ». Les mis en cause ont été auditionnés, jeudi 30 décembre dernier par le procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet) qui a décidé de les placer sous mandat de dépôt. L'audience est fixée au 24 janvier 2022.
M. M.
Plus rien à payer dès le 1er janvier 2022 pour se faire délivrer un document fiscal, en application du nouveau Code Général des Impôts (CGI) adopté par l'Assemblée le 08 décembre 2021 sur initiative du gouvernement.
Le Directeur général des impôts, Nicolas Yènoussi, informe les contribuables que « la redevance de cinq mille (5000) francs CFA requise pour la délivrance des documents fiscaux, entre autres, attestation fiscale, situation fiscale et quitus fiscal, qu'ils soient en papier ou en version dématérialisée, est désormais proscrite à compter du 1er janvier 2022 ». « Par conséquent, les contribuables ne payeront plus cette redevance pour se faire délivrer un document fiscal », précise le communiqué du DGI en date du 30 décembre 2021.
M. M.
A compter du 1er janvier 2021, tous les revenus locatifs d'immeubles meublés ou non seront désormais imposés au taux unique de 12%.
Nouvelle disposition pour les promoteurs immobiliers. Désormais les revenus locatifs d'immeubles meublés ou non seront imposés au taux unique de 12%. Selon la direction générale des Impôts, cette disposition du nouveau Code général des impôts est une mesure du Gouvernement visant à corriger fondamentalement deux choses. « Nous avons assisté jusque-là à la disparité de taux de l'Impôt sur les Revenus Fonciers (IRF). Une disparité qui favorise le fractionnement des revenus, entraînant du coup la fraude au profit des plus habiles », informe la direction générale des Impôts.
Le deuxième constat est relatif aux immeubles meublés classés dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC). Ce fait « entraînait un système à double vitesse compliqué à gérer aussi bien pour les promoteurs immobiliers qui ont toujours pensé être soumis à l'IRPP-revenu foncier, que pour les services des impôts ».
Dans le but d'assurer l'égalité de tous devant la loi, la même source informe que les revenus locatifs des sociétés seront traités suivant le même régime d'imposition.
A.A.A
A l'orée du nouvel an, le maire de la ville de Cotonou, Luc Atrokpo a adressé ses vœux de bonne santé, de réussite, de progrès et de paix aux cotonois. A travers un message, il a remercié le chef de l'Etat Patrice Talon et son gouvernement pour les « investissements colossaux passés et à venir pour la modernisation de la ville de Cotonou ».
2021 a été l'année où Luc Atrokpo et son conseil, ont pris leurs marques face aux nombreux défis qui seront les leurs pour ce mandat. Grâce aux « appréciables concours et soutiens » des uns et des autres, le conseil qu'il préside a commencé à les relever.
« Aujourd'hui, nous avons avec une audacieuse réforme, réussi à non seulement assainir, mais également à sécuriser les finances locales. Nous avons presque triplé le taux de mobilisation en un an. L'espoir est donc permis », a confié l'édile de Cotonou, rassurant que cette dynamique sera maintenue pour faire de 2022, une année de bonheur avec la finalisation des chantiers en cours, et la mise en œuvre d'autres actions pertinentes susceptibles d'améliorer les conditions de vie dans la cité. « Un vivre ensemble plus chaleureux, un cadre de vie plus sain, une gouvernance davantage inclusive seront les leviers phares qui vont garantir, un Cotonou uni et fort », a souhaité le maire.
F. A. A.
Après le message sur l'état de la nation, le président de la République, Son Excellence Patrice Talon sera face au peuple béninois dans la soirée de ce vendredi 31 décembre 2021, veille du nouvel an.
Au cours de cette nouvelle sortie, le chef de l'Etat va adresser ses vœux à la nation béninoise. La présentation de vœux est prévue pour 20h, et sera diffusée sur les canaux digitaux du gouvernement, Facebook => https://web.facebook.com/Presidencebenin, Youtube => https://www.youtube.com/presidencebenin, sur la télévision nationale ORTB en synchronisation avec la Radio nationale, Canal 3 Bénin, Golfe Télévision, E-Télé et les radios.
F. A. A.
A l'occasion de la nouvelle année 2022, la présidente de l'Institut National de la Femme Claudine Afiavi Prudencio a présenté ses vœux au chef de l'État, au gouvernement Talon, aux femmes et à tous les Béninois.
Dans son message, Claudine Prudencio souhaite avant tout une bonne santé à tous. Après avoir rendu gloire à Dieu, la présidente de l'Institut national de la Femme a adressé ses vœux à Patrice Talon. « Protection et bénédictions divines sur lui, sur la Première Dame et sur sa progéniture », a écrit Claudine Prudencio.
Elle a également souhaité une bonne et heureuse année à tous les membres du gouvernement et aux responsables de toutes les institutions de la République et à la femme béninoise. « Chères Sœurs, vous avez été braves en 2021 ; Surtout avec les effets de la pandémie de la Covid-19 qui ont particulièrement frappé la gent féminine », a ajouté Claudine Prudencio. Pour elle, 2022 s'annonce comme une nouvelle année de défis, à toutes les femmes sans distinction. L'un des défis souligne-t-elle, c'est de repousser considérablement les frontières des violences faites aux femmes et aux filles. La présidente de l'INF n'a pas oublié ses collaborateurs, toutes les amazones, tous les soldats avec qui le combat politique et social a été mené jusque-là.
« Les succès obtenus constituent le fruit de nos efforts communs. Que la main protectrice de Dieu soit sur la vie de chacun et sur nos familles respectives », prie-t-elle.
L'intégralité de son message
Chers Compatriotes,
2021 s'est écoulé. Nous traçons les premiers sillons de 2022. Une nouvelle année, de nouveaux défis à relever !
Avant tout, il faut être en bonne santé. C'est ce que je souhaite de plus cher à toutes et à tous.
Je voudrais rendre gloire et honneurs à Dieu qui veille sur ce pays et ses dirigeants. J'adresse mes vœux, les meilleurs au Chef de l'Etat, le Président Patrice TALON. Que Dieu et les mânes de nos ancêtres le bénissent et l'inspirent davantage pour tenir le gouvernail de notre pays.
Protection et bénédictions divines sur lui, sur la Première Dame et sur sa progéniture.
Bonne et heureuse année à tous les membres du gouvernement et aux responsables de toutes les Institutions de la République.
Mes meilleurs vœux vont également à la femme béninoise.
La femme béninoise active en politique !
La femme entreprenante, actrice importante de la vie économique !
La femme béninoise, fonctionnaire du service public comme du privé !
La femme béninoise opérant, avec efforts acharnés, dans de petites activités génératrices de revenus ! Cette femme en quête légitime d'autonomisation économique.
La femme béninoise de la ville comme du milieu rural !
A toutes les Amazones du Bénin et de notre diaspora, je voudrais dire toute mon admiration pour leur sens du labeur dans leurs secteurs respectifs durant les 365 jours de l'année 2021 qui viennent de s'écouler !
Chères Sœurs, vous avez été braves en 2021 ; Surtout avec les effets de la pandémie de la COVID-19 qui ont, particulièrement, frappé la gent féminine. Il est de notoriété publique que c'est la femme qui tient le panier de la ménagère.
Je me réjouis, dans ce sens, de la haute préoccupation que le Président de la République a encore réaffirmée, lors de son discours sur l'état de la Nation, par rapport à la cherté de la vie. Au nom de toutes les femmes, j'émets le vœu que Dieu l'inspire davantage pour renforcer, au cours de l'année 2022, les mesures d'atténuation du choc.
2022 s'annonce comme une nouvelle année de défis, de gros défis. Je souhaite à toutes les femmes, sans distinction, plus de bravoure pour réussir le challenge ; le challenge d'une bonne contribution à la vie socioéconomique ; le challenge d'une plus grande affirmation du leadership féminin dans l'animation de l'espace public et politique.
L'autre gros défi pour nous, c'est de repousser considérablement, en 2022, les frontières des violences faites aux femmes et aux filles.
Et comme vous le savez, sur ce chantier aussi, nous avons le soutien très fort du Président de la République. L'essentiel est fait pour que 2022 soit une année de bonne moisson pour nous, dans ce combat.
En ma qualité de Présidente de l'Institut National de la Femme, je souhaite la bonne santé, le sens élevé de l'action d'utilité publique à tous les acteurs de la chaine de protection et de promotion de la femme. Je tiens à souhaiter une excellente année 2022 à tous mes collaborateurs, à toutes les amazones et tous les soldats avec qui nous avons fait le combat politique et social jusque-là. Les succès obtenus constituent le fruit de nos efforts communs. Que la main protectrice de Dieu soit sur la vie de chacun et sur nos familles respectives.
Que Dieu bénisse la femme béninoise !
Que Dieu bénisse le Bénin !
Paix, Union et Prospérité sur notre Nation !
Bonne et fructueuse année 2022 !
Claudine Afiavi Omonlara Prudencio
"Le slogan plus haut, plus fort, plus grand, décidément leur colle bien à la peau !" se chuchotent nombre d'acteurs du landerneau politique du Bénin après le double exploit réalisé, en l'espace de cinquante jours, par le Parti du Renouveau démocratique (PRD).
Le 30 octobre 2021, en effet, le PRD célébrait l'édition 2021 de son université de vacances dans la pure tradition de son génie en matière d'organisation d'événements politiques. Le thème de cette activité avait un intérêt certain pour toutes les couches la nation, en particulier pour les plus vulnérables qui faisaient, depuis un moment, grise mine.
L'objectif principal était d'extraire le volet social du nouveau programme d'actions du gouvernement, d'en analyser le contenu sous le prisme des Objectifs du développement durable des Nations unies (ODD), et d'étudier les opportunités du projet ARCH pour nos concitoyens. Le PRD avait spécifiquement expliqué à l'opinion publique que si le chef de l'État avait fait la déclaration, le jour de l'investiture, de placer son deuxième mandat sous le signe du social, c'est sans doute parce qu'il sait que l'opinion publique nationale s'était méprise sur la dimension sociale de sa politique au cours du premier mandat.
Ce faisant, le PRD a justifié qu'il ne méconnait pas, le fait que la politique du président Patrice Talon, depuis son avènement, s'est inscrite dans la dynamique des réformes structurelles qui favorisent à la fois la croissance et réduisent l'exclusion sociale. L'accès de tous à l'eau potable, la généralisation progressive des cantines scolaires et l'Assurance pour le renforcement du capital humain (ARCH) participent, pour lui, de cette vision, tant le paquet de services que constitue le projet ARCH est, sans conteste, de nature à sortir une couche importante de la population de la précarité. Aussi faudrait-il, selon le PRD, d'abord produire pour faire du social avec le fruit de la production.
Le président de la République l'aurait envoyée en mission de vulgarisation du volet social de son deuxième programme d'action du gouvernement que la plus vieille et la plus percutante des formations politiques du pays ne s'y prendrait pas autrement. L'éclat de l'événement aurait été encore plus retentissant si le chef de l'État avait pu ajouter la cerise sur le gâteau en intervenant directement lui-même, depuis le Palais de la Présidence par une ou deux précisions importantes. Il le pourrait d'autant que l'activité se déroulait sur plusieurs sites à l'intérieur et à l'extérieur du pays par visioconférence.
Comme si le gouvernement devait se dépêcher de corroborer la pertinence du thème de cette université de vacances du PRD et montrer l'intérêt que l'activité politique revêtait pour lui, le Conseil des ministres avait approuvé, le mercredi 15 décembre 2021, le programme d'action gouvernemental 2021-2026 dont 32% du coût global sont réservés pour les actions sociales, soit la somme de trois mille sept cent soixante-dix-neuf (3779) milliards de nos francs. Concomitamment, la mise en œuvre de la réforme structurelle du secteur de la décentralisation devrait améliorer le pouvoir d'achat au Bénin et, ainsi, y relancer la consommation.
Le 19 décembre 2021, soit cinquante jours après la tenue de l'édition 2021 de son université de vacances, le PRD tenait son cinquième congrès ordinaire par visioconférence avec pour site central son temple qui trône sur l'artère principale de la ville capitale, Porto-Novo. Là aussi, les tchoco-tchoco avaient mis les petits plats dans les grands, comme pour montrer que l'adversité agit en eux comme un roboratif. Rien n'avait en effet été négligé. Le point des activités des quatre années du mandat des dirigeants de ce parti avait été passé au peigne fin par la deuxième personnalité du parti, le secrétaire général.
Ce congrès du Parti du Renouveau démocratique se tient dans un contexte difficile mais ouvrant de véritables défis, notamment celui de jeter les bases de la consolidation après les soubresauts et assauts qu'il a subis. Un an en effet avant les législatives, il lui faudra mettre à profit ce temps de réflexion collective pour analyser au mieux le contexte, le sens des mutations à l'œuvre dans le pays, en déduire la stratégie la plus efficace pour retrouver sa place sur l'échiquier politique national et, ainsi, être éligible au financement des partis politiques.
Le clou de la journée fut, sans conteste, le discours d'orientation du président du parti, Maître Adrien Houngbédji. Comme pour annoncer son départ de la tête du parti, il avait tressé des lauriers à la formation politique qu'il dirige depuis trente-deux ans, dérogeant ainsi, pour une fois, à l'humilité et à la modestie qui le caractérisent. L'on pouvait l'entendre dire, à juste raison : "Au regard des expériences réunies dans cette salle, et dans d'autres salles reliées à celle-ci par visioconférence ; au regard de notre diversité générationnelle, de nos diversités professionnelles, et au regard de notre dénominateur commun qu'est le PRD, c'est un moment d'échange extraordinaire qui nous attend, et qui se prolongera bien au delà de cette seule journée, dans un combat quotidien, courageux, obstiné pour la réalisation concrète de notre idéal, c'est-à-dire l'enracinement de la démocratie, le triomphe de l'état de droit dans notre pays, le respect des libertés fondamentales d'opinion, de pensée, de croire ou ne pas croire, etc…"
Le combat que cette formation politique a mené a plu et continue de plaire à beaucoup de nos concitoyens. La meilleure preuve est que seuls contre tous, il avait fait élire des députés dans cinq des six départements que comptait notre pays en 1995. Seuls et sans détenir le moindre pouvoir, il avait été faiseur de roi à la présidentielle de 1996, puis finaliste aux élections présidentielles de 2006 et 2011.
Et comme si cela ne suffisait pas, le président du PRD avait été hissé trois fois à la présidence de l'Assemblée nationale, non pas par la force d'une majorité mécanique qu'il n'avait jamais eue, mais grâce au consensus qu'il réussissait à réaliser avec d'autres forces qui l'appuyaient. Aucun parti du pays n'a eu un palmarès aussi reluisant !
Eraciné désormais dans la mouvance présidentielle depuis le 6 février 2021 à son dernier congrès extraordinaire, et à la dernière élection présidentielle du 11 avril 2021, puis fort de sa représentation au gouvernement avec le portefeuille de la Décentralisation et de la Gouvernance locale, le PRD semble avoir en main une belle carte pour jouer la diplomatie politique afin de gommer la part d'iniquité révélée par la mise en oeuvre de la réforme du système partisan qu'il avait fortement souhaitée, appuyée, mais finalement dévoyée à des fins politiciennes. C'est l'un des préalables à accomplir pour briller à nouveau de mille feux sur l'échiquier politique national, et dans les institutions républicaines. C'est ce qu'il faut comprendre, lorsque le vieux sage déclamait, dans son discours iaugural :
"En démocratie, chacun doit occuper la place que lui accorde le suffrage des électeurs.
…Oui, pour réussir le pari de la remontada, le PRD doit cesser d'être regardé comme une enclave, mais plutôt comme la vitrine et l'expression de la diversité de notre peuple.
Il nous en coûtera certainement. Mais cette mutation est nécessaire pour sceller le retour du débat démocratique sain ; pour sceller le respect plein et entier des expressions contradictoires de notre peuple qui, dans sa diversité et ses différences, doit rester uni et continuer de travailler au renforcement de son unité.
…Je mesure combien vous êtes jaloux des marques que nous laissons dans la conscience politique de notre pays. Au-delà des passions, la marque que nous laissons est la marque de la tolérance, de la magnanimité, de la paix.
Soyez donc sans crainte… Un jour viendra. Ne baissez pas les bras… Un jour viendra. Gardons la ligne !
Ce jour viendra parce que nous constituons une chance pour le Bénin.
Ces exhortations du président du PRD aux militants devraient être entendues par l'ensemble de la classe politique comme le tocsin de la raison. En effet, l'affaiblissement du PRD pourrait engendrer la vacuité du débat politique dans l'arène politique national.
Le passage du témoin du président Houngbédji à la tête du parti ne relève pas de sa volonté propre, mais de celle des militants pour qui l'heure n'est pas encore venue. Il a, selon eux, une portée spirituelle, car il s'agit de tuteuriser l'arc-en-ciel. Et, là aussi, un jour viendra !
Ismaël Kaffo
essayiste sociopolitique
Un avis de recherche en date du 28 décembre 2021 a été lancé pour retrouver sept (07) militaires qui ont abandonné les casernes.
Le Directeur Général de la Police Républicaine, Soumaïla Yaya, a ordonné à toutes les unités de la police républicaine de rechercher sept (07) soldats déserteurs sur toute l'étendue du territoire voire au-delà des frontières béninoises.
Selon l'avis de recherche émis par le 28 décembre 2021, les militaires ont quitté leur caserne et sont introuvables depuis lors. De sources sécuritaires, les déserteurs sont des éléments de l'Etat-Major de l'Armée de Terre et ont pour identité : Dokpo Edipe, Ahouangbo V. Emile, Dramane Mouhamadou, Abliba Hospice, Sabi Pascal, Akin Armand et de Dahoue C.
M. M.
Les rideaux sont tombés sur l'année boursière 2021. Malgré la persistance de la pandémie de la Covid-19, la BRVM a établi de nouveaux records cette année. En effet, la bourse des 8 pays de l'UEMOA a franchi à nouveau, le 30 décembre 2021, le seuil des 6000 milliards de FCFA de capitalisation du marché des actions.
Au 31 décembre 2021, cette capitalisation s'est établie à 6085,4 milliards de FCFA tandis que celle du marché des obligations a atteint 7247 milliards , soit des hausses annuelles respectives de 39,33 % et de 19, 76 %.
L'indice BRVM 10 clôture l'année en hausse de 17,29 % et le BRVM Composite de 39,15 % par rapport à l'année 2020 confirmant le cycle haussier entamé depuis les premiers mois de 2021 en rupture par rapport à la tendance baissière observée depuis 2016.
La valeur des transactions s'est quant à elle, établie ce 31 décembre 2021 à 722 milliards FCFA soit une hausse de 293 % par rapport à l'année 2020.
A l'instar de la BRVM, le DC/BR a également connu une hausse significative de ses activités avec 13 830 milliards d'actifs sous conservation, en hausse de 26 % par rapport à 2020. Les paiements de dividendes, d'intérêts et les remboursements d'obligations se sont élevés à 1477 milliards de FCFA, soit une progression de 40 % tandis que les règlements/livraisons (R/L) ont atteint 1463 milliards de FCFA, soit le triple du niveau de l'année dernière.
Ces performances témoignent du moral solide des investisseurs et de la résistance de la BRVM dont l'attractivité reste intacte malgré la crise sanitaire. En 2021, la BRVM se classerait dans le trio de tête des grandes bourses africaines en matière de performance des indices.
À propos de la BRVM
La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) est une bourse électronique parfaitement intégrée commune à 8 pays de l'Afrique de l'Ouest : Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. Outre les titres de participations (actions), la BRVM propose l'émission et la négociation des titres de créance (obligations). La BRVM ore aux investisseurs un environnement boursier de classe mondiale avec des systèmes de cotation et de règlement des transactions à la fine pointe de la technologie.
La BRVM est membre de l'African Securities Exchanges Association (ASEA). Elle est désormais classée dans la catégorie des marchés frontières.
À Propos du DC/BR
Le Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) est le Dépositaire Central des titres sur le Marché Financier Régional de l'UEMOA.
Il assure la centralisation de la conservation des valeurs mobilières pour ses adhérents, la bonne fin des opérations de règlement/livraison à la suite des opérations en bourse ainsi que le paiement des évènements sur valeur. En tant que membre à part entière de l'Association of National Numbering Agency (ANNA), il assure la codification des valeurs mobilières dans l'UEMOA.
S'il y a un procès qui a retenu les attentions au Bénin cette année 2021, c'est bien celui de Reckya Madougou, femme politique, ministre de la justice de l'ancien président Boni Yayi. Reconnue coupable de « financement du terrorisme » à l'approche de la présidentielle d'avril dernier, elle a été condamnée au terme d'un procès à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à une peine de 20 ans de prison ferme, et une amende de 50 millions de francs CFA. Cette sentence des juges de la juridiction spéciale, sauf changement, semble mettre fin aux ambitions politiques de la candidate disqualifiée à dernière élection présidentielle au Bénin.
Au Togo, en tant que conseillère spéciale du président Faure Gnansingbé, Reckya Madougou nourrit l'ambition de relever les défis de développement de son cher, et beau pays le Bénin. L'élection présidentielle d'avril 2021 aura été pour elle, l'ultime occasion de briguer pour la première fois, la magistrature suprême. Contre vente et marrée, elle essaie de se conformer aux nouvelles lois de la République : le Code électoral et la Charte des partis politiques. Deux lois fondamentales qui recadrent toute compétition électorale au Bénin.
Dans la course pour la Marina, Reckya Madougou sera très vite rattrapée par la justice béninoise dans une affaire de financement de terrorisme. Ce qui lui a valu au terme du procès à la CRIET, la peine de 20 ans de réclusion criminelle. Agée de 47 ans au moment de sa condamnation, elle ne pourra sortir de prison qu'à l'âge de 67 ans, si les choses en restaient là. A cet âge, elle pourra toujours se présenter aux élections, si entre temps, les lois n'avaient pas été modifiées. La seule question reste de savoir si le contexte va toujours s'y prêter.
Quelques mots de Reckya Madougou avant sa condamnation
« Une femme qui se bat pour gagner dignement sa vie a été traînée dans la boue et présentée comme une femme aux mœurs légères », avait déploré Reckya Madougou. Citant Eric Zemmour, elle fait savoir que le Bénin dans le dossier « financement de terrorisme » dans lequel elle est poursuivie, n'a pas encore dit « son dernier mot ». « Dans la vie des Nations comme dans la vie des individus, on passe par des phases d'abattement qui précèdent aux redressements par des phases de déclins qui annoncent une renaissance », avait ajouté la candidate du parti Les Démocrates à l'élection présidentielle.
Trente minutes avant son arrestation, elle a rappelé avoir dit à tous les fils et à toutes les filles du Bénin, qu'elle s'offrait pour la démocratie. « Je m'offre pour la démocratie. Si mon sacrifice peut vous permettre, à vous monsieur le Président et à vos collègues de retrouver votre indépendance face au pouvoir exécutif, alors je n'aurai pas souffert inutilement ce calvaire et cette terreur », a déclaré Reckya Madougou.
Les possibilités de sortie de prison
Seul le président de la République, Son Excellence Patrice Talon détient la clé pour une sortie de prison de l'opposante à son régime. Selon les explications du porte-parole du gouvernement lors d'une rencontre avec la presse, le chef de l'Etat, conformément à la constitution, peut accorder une grâce présidentielle aux ‘'détenus politiques'', et leur permettre de recouvrer la liberté. L'autre possibilité est l'amnistie. Celle-ci, selon Wilfried L. Houngbédji, a la particularité « d'effacer le fait incriminé. L'infraction est sensée n'avoir plus jamais existé même si l'accusé a été condamné ou non ». Et pour y parvenir, il faut que l'Assemblée nationale vote une loi d'amnistie. La grâce, fait savoir le porte-parole du gouvernement, permet de sortir, mais elle n'efface pas l'infraction. « S'il y a des mentions qui sont portées au casier judiciaire du fait d'une infraction commise, ces mentions resteront malgré une grâce présidentielle », a précisé le secrétaire général adjoint du gouvernement.
Le chef de l'Etat conformément aux lois de la République, a la possibilité d'accorder la grâce présidentielle à un détenu, quelle que soit la nature des faits. Mais cette grâce, souligne le porte-parole du gouvernement, obéit à des critères, et à des principes. Elle est accordée généralement le 31 juillet de chaque année, veille de la fête de l'indépendance.
A en croire Wilfried L. Houngbédji, si à l'avenir, Reckya Madougou ou Joël Aïvo, comme tout autre détenu, quel que soit le fait pour lequel il aura été condamné, remplit les conditions pour bénéficier de la grâce présidentielle, et qu'il plait au chef de l'Etat de l'inscrire sur la liste des prisonniers devant en bénéficier de cette grâce, il pourrait recouvrer sa liberté. Il a aussi précisé que la grâce présidentielle ou l'amnistie n'intervient que dans le cadre d'une condamnation définitive.
L'ancien président Boni Yayi, au cours de la rencontre avec son successeur avait plaidé pour la libération des détenus politiques (Reckya Madougou, et Joël Aïvo), ainsi que le retour au pays des exilés politiques. Il avait affirmé à l'occasion, « moi je demande, et c'est à lui de décider ». Tous les regards se trouvent ainsi tournés vers le président de la République.
Entre la grâce présidentielle et l'amnistie, quelle sera l'option de Patrice Talon ?
Fabrice A. AHÉHÉHINNOU
S'il y a un procès qui a retenu les attentions au Bénin cette année 2021, c'est bien celui de Reckya Madougou, femme politique, ministre de la justice de l'ancien président Boni Yayi. Reconnue coupable de « financement du terrorisme » à l'approche de la présidentielle d'avril dernier, elle a été condamnée au terme d'un procès à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à une peine de 20 ans de prison ferme, et une amende de 50 millions de francs CFA. Cette sentence des juges de la juridiction spéciale, sauf changement, semble mettre fin aux ambitions politiques de la candidate disqualifiée à dernière élection présidentielle au Bénin.
Au Togo, en tant que conseillère spéciale du président Faure Gnansingbé, Reckya Madougou nourrit l'ambition de relever les défis de développement de son cher, et beau pays le Bénin. L'élection présidentielle d'avril 2021 aura été pour elle, l'ultime occasion de briguer pour la première fois, la magistrature suprême. Contre vente et marrée, elle essaie de se conformer aux nouvelles lois de la République : le Code électoral et la Charte des partis politiques. Deux lois fondamentales qui recadrent toute compétition électorale au Bénin.
Dans la course pour la Marina, Reckya Madougou sera très vite rattrapée par la justice béninoise dans une affaire de financement de terrorisme. Ce qui lui a valu au terme du procès à la CRIET, la peine de 20 ans de réclusion criminelle. Agée de 47 ans au moment de sa condamnation, elle ne pourra sortir de prison qu'à l'âge de 67 ans, si les choses en restaient là. A cet âge, elle pourra toujours se présenter aux élections, si entre temps, les lois n'avaient pas été modifiées. La seule question reste de savoir si le contexte va toujours s'y prêter.
Quelques mots de Reckya Madougou avant sa condamnation
« Une femme qui se bat pour gagner dignement sa vie a été traînée dans la boue et présentée comme une femme aux mœurs légères », avait déploré Reckya Madougou. Citant Eric Zemmour, elle fait savoir que le Bénin dans le dossier « financement de terrorisme » dans lequel elle est poursuivie, n'a pas encore dit « son dernier mot ». « Dans la vie des Nations comme dans la vie des individus, on passe par des phases d'abattement qui précèdent aux redressements par des phases de déclins qui annoncent une renaissance », avait ajouté la candidate du parti Les Démocrates à l'élection présidentielle.
Trente minutes avant son arrestation, elle a rappelé avoir dit à tous les fils et à toutes les filles du Bénin, qu'elle s'offrait pour la démocratie. « Je m'offre pour la démocratie. Si mon sacrifice peut vous permettre, à vous monsieur le Président et à vos collègues de retrouver votre indépendance face au pouvoir exécutif, alors je n'aurai pas souffert inutilement ce calvaire et cette terreur », a déclaré Reckya Madougou.
Les possibilités de sortie de prison
Seul le président de la République, Son Excellence Patrice Talon détient la clé pour une sortie de prison de l'opposante à son régime. Selon les explications du porte-parole du gouvernement lors d'une rencontre avec la presse, le chef de l'Etat, conformément à la constitution, peut accorder une grâce présidentielle aux ‘'détenus politiques'', et leur permettre de recouvrer la liberté. L'autre possibilité est l'amnistie. Celle-ci, selon Wilfried L. Houngbédji, a la particularité « d'effacer le fait incriminé. L'infraction est sensée n'avoir plus jamais existé même si l'accusé a été condamné ou non ». Et pour y parvenir, il faut que l'Assemblée nationale vote une loi d'amnistie. La grâce, fait savoir le porte-parole du gouvernement, permet de sortir, mais elle n'efface pas l'infraction. « S'il y a des mentions qui sont portées au casier judiciaire du fait d'une infraction commise, ces mentions resteront malgré une grâce présidentielle », a précisé le secrétaire général adjoint du gouvernement.
Le chef de l'Etat conformément aux lois de la République, a la possibilité d'accorder la grâce présidentielle à un détenu, quelle que soit la nature des faits. Mais cette grâce, souligne le porte-parole du gouvernement, obéit à des critères, et à des principes. Elle est accordée généralement le 31 juillet de chaque année, veille de la fête de l'indépendance.
A en croire Wilfried L. Houngbédji, si à l'avenir, Reckya Madougou ou Joël Aïvo, comme tout autre détenu, quel que soit le fait pour lequel il aura été condamné, remplit les conditions pour bénéficier de la grâce présidentielle, et qu'il plait au chef de l'Etat de l'inscrire sur la liste des prisonniers devant en bénéficier de cette grâce, il pourrait recouvrer sa liberté. Il a aussi précisé que la grâce présidentielle ou l'amnistie n'intervient que dans le cadre d'une condamnation définitive.
L'ancien président Boni Yayi, au cours de la rencontre avec son successeur avait plaidé pour la libération des détenus politiques (Reckya Madougou, et Joël Aïvo), ainsi que le retour au pays des exilés politiques. Il avait affirmé à l'occasion, « moi je demande, et c'est à lui de décider ». Tous les regards se trouvent ainsi tournés vers le président de la République.
Entre la grâce présidentielle et l'amnistie, quelle sera l'option de Patrice Talon ?
F. A. A.
Le professeur titulaire des universités CAMES en physique de l'atmosphère à l'Université d'Abomey-Calavi a mis au point une invention importante dans un contexte sanitaire marqué par la pandémie de la Covid-19. L'universitaire fait partie des hommes qui ont marqué l'année pour son invention, qui lui a valu une distinction de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Lors de la 60e session ordinaire de la Conférence des chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO, tenue dimanche 12 décembre 2021, à Abuja (République Fédérale du Nigéria), le professeur Basile Bruno Kounouhewa a obtenu le prix de Science et Technologie pour la fabrication d'une cabine de désinfection contre la Covid-19.
Le prix d'Excellence 2020 de la CEDEAO a été remis à l'universitaire béninois en présence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) notamment du président en exercice de la CEDEAO le président ghanéen Nana Dankwa Akufo-Addo.
Le professeur Basile Bruno Kounouhewa en décrochant le prix d'Excellence 2020 de la CEDEAO dans la catégorie Science et Technologie a hissé le Bénin sur la plus haute marche au niveau communautaire en matière d'innovation.
Le lauréat a reçu un diplôme, un trophée et un chèque de 25.000 dollars (environ 13,5 millions francs CFA) des mains de Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président en exercice de la CEDEAO.
Le Bénin a rendu hommage au professeur par le biais de la vice-présidente Mariam Talata et du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurelien Agbénonci.
La cabine conçue grâce à la collaboration entre les chercheurs du Laboratoire de Physique de Rayonnement (LPR) de la Faculté des sciences et Techniques (FAST) de l'Université d'Abomey-Calavi (UAC) et le Laboratoire d'accélération du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) est équipée d'un compartiment pour une désinfection sans contact, à jet de vapeur « chlorée » et d'un thermomètre infra-rouge pour activer l'ouverture automatique des portes d'entrée. Fonctionnant à l'énergie solaire ou au courant conventionnel, la cabine sera posée à l'entrée des lieux publics (marchés, hôpitaux, ministères) pour protéger la population contre la propagation de la Covid-19.
« Le Prix d'excellence de la CEDEAO a pour but de promouvoir l'excellence et le mérite de personnes physiques ou morales qui, à travers leurs actions, initiatives, créativité, services, ont immensément contribué à promouvoir l'intégration régionale, la paix et le développement socio-économique de la Région CEDEAO ».
M. M.