Jeudi noir à la Cour royale de Thio dans la commune de Glazoué !
Le roi Toï de Thio (commune de Glazoué) a rejoint ses ancêtres aux environs de 3h ce jeudi 21 juillet 2022 à l'âge de 103 ans.
Le décès survient après plus de deux décennies de règne. Le roi Toï de Thio a été intronisé en juillet 1996.
Paix à l'âme de l'illustre défunt.
M. M.
Le Bénin vient de mettre en place un Comité de 18 membres pour coordonner les activités de lutte contre le blanchiment de capitaux, les financements du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.
Par décret en date du 22 juin 2022, le président de la République Patrice Talon a mis en place le Comité national de coordination des activités de lutte contre le blanchiment de capitaux et les financements du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive.
Le Comité présidé par le ministre des finances ou son représentant est composé de 18 membres nommés par arrêté du ministre des finances après leur désignation. Il est composé, entre autres, du procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET), des présidents respectifs de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (Centif), de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin), de l'Ordre des Experts Comptables et Comptables agréés (Oecca Bénin), de la Chambre des Notaires, de l'Association professionnelle des banques et établissements financiers (Apbef-Bénin), du Directeur national de la BCEAO, du directeur du Trésor, du Directeur de la Police républicaine ; du Haut-Commissaire à la Prévention de la corruption , etc.
Le comité national de coordination des activités de lutte contre le blanchiment de capitaux et les financements du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive est chargé, selon le décret 2022-350, « d'assurer la coordination, de favoriser la coopération, l'échange et le partage d'informations et de renseignements au plan national, entre la Cellule nationale de Traitement des Informations financières, les autorités d'enquête et de poursuite, les autorités de contrôle et les autres autorités compétentes concernées, qui participent à la lutte contre le blanchiment de capitaux, les financements du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive ; d'œuvrer, par le biais de ses membres et du réseau des correspondants de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières, pour la collecte et la disponibilité des données et statistiques relatives à la lutte contre le blanchiment de capitaux, les financements du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive en vue de faciliter en cette matière, les travaux d'évaluation nationale des risques, les études stratégiques et de typologie, les auto-évaluations et les évaluations mutuelles ; de prendre les mesures appropriées pour identifier, comprendre et évaluer de façon continue, les risques de blanchiment de capitaux, des financements du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive auxquels le Bénin est exposé et tenir à jour cette évaluation ; de coordonner, selon l'approche fondée sur les risques, la réponse nationale ainsi que les mesures d'atténuation des menaces et vulnérabilités de blanchiment de capitaux, des financements du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive identifiées dans les évaluations tant nationales que sectorielles ; d'assurer à travers des mécanismes appropriés, la diffusion des résultats des évaluations nationales des risques et la sensibilisation de toutes les parties prenantes ainsi que des populations sur les enjeux de la lutte contre le blanchiment de capitaux, les financements du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive ; d'assurer la prise en compte des conclusions des évaluations nationales des risques dans les programmes internes de prévention des risques de blanchiment de capitaux, des financements du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive mis en place par les institutions financières et les entreprises et professions non financières désignées ;d'assurer le suivi de la mise en œuvre des recommandations issues des évaluations mutuelles du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux, les financements du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive ;d'édicter conjointement avec les autorités de contrôle et les organismes d'auto-régulation, des lignes directrices pour renforcer la compréhension et le respect des obligations de lutte contre le blanchiment de capitaux, les financements du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive par les entités déclarantes, d'assurer les retours d'informations qui aideront les entités déclarantes dans l'application des mesures nationales de lutte contre le blanchiment de capitaux, les financements du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, et en particulier, à détecter et déclarer les opérations suspectes ;de formuler aux pouvoirs publics, toute proposition de réforme en vue de renforcer le cadre juridique et institutionnel ainsi que les mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux, les financements du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, conformément aux normes internationales, en particulier les recommandations du Groupe d'Action Financière ».
M. M.
La United Bank for Africa (UBA), la banque africaine de renommée mondiale, est en activité depuis plus de sept décennies. Aujourd'hui, le groupe bancaire est présent dans 20 pays africains, au Royaume-Uni, aux États-Unis d'Amérique et en France. La banque a étendu ses activités aux Émirats arabes unis avec le lancement officiel de sa nouvelle filiale au Dubai International Financial Centre (DIFC)
United Bank for Africa Plc (DIFC Branch) exercera ses activités sous une licence de catégorie 4 et sera réglementée par la Dubai Financial Services Authority (DFSA), le régulateur financier de la zone économique spéciale, le Dubai International Financial Centre.
La filiale UBA de la DIFC desservira les institutions financières et commerciales ainsi que les clients du Moyen-Orient en mettant l'accent sur les services de correspondance bancaire, de gestion des relations et de conseil.
Grâce à cette nouvelle expansion, le Groupe UBA sera en mesure de tirer parti des opportunités au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie du Sud (MOAAS), qui comprend 72 pays avec une population approximative de 3 milliards d'habitants et un PIB nominal de 7,7 milliards de dollars américains, renforçant ainsi sa solide franchise en tant que Banque africaine de renommée mondiale, facilitant les échanges commerciaux et les flux de capitaux entre l'Afrique et le reste du monde.
S'exprimant lors du lancement de la nouvelle filiale à Dubaï jeudi, le Président du Groupe UBA, M. Tony O. Elumelu, a expliqué qu'avec l'incursion du Groupe dans la région du Golfe, UBA continue de se concentrer sur son intention stratégique de montrer la voie lorsqu'il s'agit de faire des affaires en Afrique. « En collaborant avec nos franchises dans 20 pays africains et les principaux centres financiers de Londres, New York et Paris, UBA (DIFC Branch) facilitera le financement des transactions commerciales entre le Moyen-Orient et l'Afrique, permettant ainsi le financement du commerce et les investissements », a déclaré M Elumelu.
« Nous attendions ce jour avec impatience, car c'est la première fois que nous sommes présents dans cette partie du monde », a t-il ajouté. « Nous savons que notre expansion internationale serait incomplète si nous n'etions pas présents dans le golfe », a-t-il poursuivi
Le Directeur général du groupe UBA, M. Kennedy Uzoka, qui a également pris la parole lors de l'événement, a déclaré : « Aujourd'hui, nous sommes officiellement sur quatre continents à travers le monde, opérant dans 24 pays, desservant plus de 35 millions de clients et sommes toujours en croissance.
« Nous sommes la seule banque d'origine nigériane qui s'est étendue depuis le Nigeria jusqu'aux Émirats arabes unis. Ceux qui nous ont précédé ont traversé d'autres lieux, ce qui montre la force et le respect des autorités de Dubaï pour UBA. Notre présence à Dubaï est une illustration que UBA est une franchise forte, élargissant sa portée à travers le monde », a déclaré Uzoka.
« Les autorités et l'environnement commercial ici au DIFC, c' est phénoménal et UBA voit Dubaï comme la porte d'entrée pour l'Afrique et c'est pourquoi nous sommes ici, pour être plus proches de nos clients, pour être en partenariat avec eux et faciliter les affaires et les flux commerciaux vers l'Afrique à travers la marque UBA. C'est pourquoi, nous sommes hyper enthousiastes », s'est exclamé M Uzoka.
Pour sa part, le DG de UBA(DFIC), M. Vikrant Bhansali, a déclaré : « Le commerce et les investissements en Afrique se développent aujourd'hui dans la région du Golfe et en Asie. Tirant parti de la présence du Groupe UBA dans les centres financiers mondiaux, UBA (DFIC) augmentera la capacité du groupe à faciliter l'accès des investisseurs et des banques du Golfe aux marchés africains. Nous financerons le commerce, faciliterons les échanges et contribuerons à la croissance des investissements en Afrique, dans tous les secteurs. »
Prenant la parole à son tour, Arif Amiri, le Directeur Général de l'Autorité du Centre Financier International de Dubaï (DIFC), a déclaré lors de la cérémonie de lancement que « UBA (DFIC) est la preuve de la relation étroite entre Dubaï et l'Afrique. C'est un beau début, car nous sommes impatients de parvenir à plus d'interaction, en orientant plus de commerce et d'investissements vers l'Afrique, et avec UBA DIFC, nous sommes davantage près d'atteindre nos objectifs » a-t-il renchéri. « DIFC continuera à rechercher des partenariats qui permettront d'établir des relations gagnantes, comme nous venons de le constater avec UBA Group ».
G-D : Directeur exécutif, Trésorerie et Services bancaires internationaux, du Groupe UBA, M. Ndubisi Chiugo ; Directeur general et Autorité du Centre financier international de Dubaï (DIFC), Prince Arif Amiri ; Président du Groupe UBA , M. Tony O. Elumelu ; le gouverneur du Centre financier international de Dubaï (DIFC), Son Excellence Essa Kazim ; le Directeur Général du Groupe UBA, M. Kennedy Uzoka ; et le Directeur Général de UBA (DIFC), M. Vikrant Bhansali, lors du lancement officiel de UBA (DIFC), à Dubaï, aux Émirats arabes unis (EAU),
United Bank for Africa Plc est une institution financière panafricaine de premier plan, offrant des services bancaires à plus de vingt-cinq millions de clients, dans plus de 1 000 bureaux d'affaires et points de contact client, dans 20 pays africains. Avec une présence à New York, Londres et Paris et maintenant aux Émirats arabes unis. UBA connecte les gens et les entreprises à travers l'Afrique à travers la banque de détail, commerciale et d'entreprise, les paiements transfrontaliers innovants et les envois de fonds, le financement du commerce et les services bancaires auxiliaires.
La compagnie gabonaise confirme son choix d'ATR de dernière génération afin de renouveler et d'élargir son réseau, avec des turbopropulseurs efficaces et responsables.
ATR finalise actuellement la vente d'un nouvel ATR 72-600 à la compagnie aérienne d'Afrique centrale, Afrijet. Celui-ci sera livré avant la fin de l'année 2022. Cette commande portera à six ATR la capacité totale de la flotte d'ici 2023, ce qui permettra dès lors d'ouvrir de nouvelles lignes et d'augmenter les fréquences des vols.
En ayant opté pour des ATR d'occasion dans un premier temps, puis pour des ATR 72-600 loués en 2020, Afrijet bénéficie désormais de l'efficacité d'ATR dans le développement de réseaux régionaux, offrant ainsi une connectivité plus responsable et plus inclusive aux communautés et aux économies africaines.
Marc Gaffajoli, Administrateur d'Afrijet, a ainsi déclaré : « La connectivité régionale a un impact significatif sur les économies locales et l'intégration régionale. Pour être efficace en Afrique, un avion doit être rentable, fiable et polyvalent. De plus, le territoire spécifique sur lequel Afrijet opère, comprenant notamment la forêt équatoriale - la deuxième plus grande forêt tropicale du monde après l'Amazonie - constitue une raison d'autant plus forte de choisir l'avion le plus responsable du marché pour ces connexions essentielles. »
Fabrice Vautier, Senior Vice-président commercial d'ATR, a quant à lui souligné : « La grande majorité du trafic en Afrique est concentré sur quelques routes bien desservies. Il existe donc un réel besoin de relier les villes dites secondaires. Afrijet est en mesure de le faire en proposant un service fiable et de qualité aux communautés locales. L'accélération de la transition de sa flotte vers l'achat d'ATR de dernière génération est une démonstration manifeste de la solide stratégie commerciale d'Afrijet et de son engagement en faveur d'une aviation durable. »
A propos d'Afrijet :
Entreprise gabonaise née en 2005 à Libreville, Afrijet est devenue en 2019 la première compagnie aérienne de la zone CEMAC. Acteur historique du charter, la compagnie a développé́ un réseau de transport aérien régulier régional depuis Octobre 2016. Certifiée IOSA depuis Février 2020, Afrijet emploie 250 salariés au Gabon, au Congo, au Cameroun, au Tchad, à Sao Tomé, en Guinée Équatoriale et au Bénin et opère une flotte de 6 turbopropulseurs du constructeur européen ATR. Afrijet attache un prix important aux valeurs de sécurité́, de fiabilité́ et de ponctualité́, qui en ont fait sa marque de fabrique dans le monde du transport aérien africain.
A propos d'ATR :
ATR est le premier constructeur mondial d'avions régionaux. Ses avions ATR 42 et 72 sont les plus vendus sur le segment du marché des avions de moins de 90 sièges. La vision unificatrice des employés de l'entreprise est d'aider chacun, où qu'il soit dans le monde, à se connecter et à se développer de manière responsable. Grâce à l'efficacité de la technologie des turbopropulseurs et à l'accent mis par l'entreprise sur l'innovation continue, les avions ATR ouvrent plus de 100 nouvelles routes en moyenne chaque année. Ils consomment jusqu'à 40 % de carburant en moins et émettent jusqu'à 40 % de CO2 de moins que les jets régionaux. Au regard de l'ensemble de ces raisons, les avions ATR ont été choisis par près de 200 entreprises dans 100 pays du monde entier. ATR est une joint-venture entre Airbus et Leonardo.
Le président de la Fédération béninoise de football (FBF), Mathurin de Chacus, candidat à sa propre succession à l'élection du comité exécutif de la FBF a déposé sa candidature ce mercredi 20 juillet 2022. « Allons plus loin », c'est la dénomination de la liste de candidature que conduit le président sortant. On note deux entrées. Il s'agit de Bruno Didavi et Gilles Gbaguidi. Ils ont remplacé Guy d'Almeida et Justin Saïzonou.
L'élection du comité exécutif de la FBF est prévue pour le 20 août prochain. Mais avant, le dépouillement a lieu ce jeudi 21 juillet à la commission électorale.
Composition de la liste « Allons plus loin »
La loi assigne aux communes la tenue de deux registres des personnes physiques établies sur leur territoire, l'un pour les nationaux et l'autre pour les ressortissants étrangers, selon le Conseil des ministres du mercredi 20 juillet 2022. Wilfried Léandre Houngbédji Secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement a donné des clarifications sur la mise en œuvre.
« Il ne s'agira pas de faire une nouvelle opération de recensement d'envergure sur le territoire national » en ce qui concerne l'obligation faite aux communes de tenir deux registres des personnes physiques établies sur leur territoire, l'un pour les nationaux et l'autre pour les ressortissants étrangers. Mais il s'agira de prendre les informations qui figurent dans la base de données du Recensement Administratif à Vocation d'Identification Personnelle (RAVIP).
« (…) Les données substantielles existent déjà, ce que doit faire l'ANIP, c'est de les séquencer et de les mettre à la disposition de chaque commune. Il appartiendra ensuite à chaque citoyen déjà inscrit de vérifier sa position, son rattachement à telle ou telle commune et au besoin de faire la démarche pour y être fixé », a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji Secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, en marge du conseil des ministres.
Selon le porte-parole du gouvernement, il y a déjà 12 millions de Béninois dans la base de données du RAVIP mais les personnes qui ne sont pas encore inscrites doivent se faire enregistrer pour figurer au registre communal des personnes physiques.
« L'ANIP a déjà des structures déconcentrées et cela est prévu dans la loi que chaque commune et plus tard au fil de l'évolution, peut-être même dans chaque arrondissement, qu'il y ait une représentation de l'ANIP », a précisé Wilfried Léandre Houngbédji.
M. MENSAH
Un immeuble a pris feu, ce jeudi 21 juillet 2022, à IITA carrefour, dans la commune d'Abomey-Calavi. Les causes de l'incendie ne sont pas encore élucidées mais les sapeurs-pompiers présents sur les lieux s'activent pour maîtriser les flammes.
Incendie à IITA carrefour ce jeudi. Les flammes se sont déclarées sur un immeuble. D'importants dégâts matériels auraient été enregistrés. Aucune perte en vie humaine et de blessé n'est signalée.
F. A. A.
Deux commerçantes de faux médicaments ont été arrêtées, mercredi 20 juillet 2022, dans la commune de Pèrèrè, département du Borgou.
Les policiers du commissariat de l'arrondissement de Gninsy sis dans la commune de Pèrèrè ont arrêté commerçantes de faux médicaments.
Selon les dépositions des deux femmes, elles mènent le business de médicaments avec un ancien élu local et un pharmacien et un fonctionnaire de police.
Le mode opératoire consistait à verser chaque mois une somme de 100.000 CFA à l'élu local qui le remettait ensuite au policier par le biais du pharmacien. Le système ainsi huilé, les deux dames se donnaient librement à leur activité prohibée.
En attendant leur présentation au procureur, les deux inculpées ont été déposées en prison.
Pour l'heure, l'ex élu local et le pharmacien sont introuvables.
M. M.
La République du Togo a ouvert, ce jeudi 21 juillet 2022, un consulat général à Dakhla. Le pays marque ainsi son soutien ferme à la souveraineté du Maroc sur son Sahara et à son intégrité territoriale.
La coopération bilatérale entre le Togo et le Maroc se renforce. Les autorités togolaises ont ouvert, ce jeudi, un consulat général à Dakhla. La cérémonie d'inauguration a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, de l'intégration africaine et des togolais de l'extérieur, Robert Dussey et le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita.
L'ouverture par le Togo de ce consulat général porte à 26 le nombre de consulats dans les provinces du Sud (14 à Dakhla et 12 à Laâyoune), précise un communiqué de l'Agence marocaine de presse.
F. A. A.
Le nouveau Bureau politique mis en place à l'Union Progressiste (UP), parti de la mouvance présidentielle est composé de 99 membres dont 10 ministres du président Talon.
Dix (10) ministres du président Patrice Talon figurent parmi les membres du Bureau politique du parti politique Union Progressiste (UP), qui a été réaménagé le 16 juillet 2022.
Il s'agit de Véronique Tognifodé, ministre des affaires sociales et la microfinance ; Aurélien Agbénonci, ministre des Affaires étrangères et de la coopération ; Allassane Seidou, ministre de l'intérieur et de la sécurité publique ; Didier José Tonato, ministre du cadre de vie et du développement durable ; Kouaro Yves Chabi, ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle ; Oswald Homéky, ministre des sports ; Séverin Quenum, ministre de la justice et de la législation, Fortunet Nouatin, ministre chargé de la défense et Gaston Dossouhoui, ministre de l'agriculture de l'élevage et de la pêche.
Pascal Irénée Koupaki, ministre d'Etat, secrétaire général de la présidence de la République fait également partie des 99 membres du Bureau politique de l'UP, présidé par l'ex président de la Cour constitutionnelle Joseph Djogbénou.
M. MENSAH
Le tribunal de première instance de première classe de Cotonou a condamné, mercredi 20 juillet 2022, un mécanicien à une peine de 24 mois de prison dont 08 fermes. Le mis en cause aurait mordu la lèvre inférieure d'un conducteur de taxi-moto communément appelé ‘'zemidjan'' au cours d'une bagarre en mai 2007.
Le tribunal de Cotonou au cours de la session criminelle a condamné par défaut, ce mercredi 20 juillet, un mécanicien. Le prévenu est poursuivi devant le tribunal pour coups et blessures volontaires.
Selon les faits, le mécanicien sollicite en mai 2007, les services du conducteur de zemidjan pour une course. Les deux se sont entendus sur 75 FCFA comme coût de la course. Arrivés à destination, le client remet une pièce de 100 F au conducteur. Un problème de monnaie de 25F se pose. Les deux protagonistes n'ont pu s'entendre, et une bagarre éclate. Le mécanicien mord la bouche le conducteur de taxi-moto et lui arrache la lèvre inférieure.
Au cours du procès de mercredi dernier, le ministère public requiert contre l'accusé, une peine de 24 mois de prison dont 8 fermes.
Dans son verdict, le président de céans accède à la réquisition du ministère public, et le condamne par défaut à 24 mois de prison dont 8 fermes, et une amende de 100.000 FCFA.
Placé en détention provisoire en mai 2007, le mécanicien avait bénéficié d'une libération provisoire après 09 mois. Il n'était pas à l'audience ce mercredi.
F. A. A.
L'Agence pénitentiaire du Bénin (APB) a présenté pour le compte des prisons et maisons d'arrêt du Bénin, 07 candidats à l'examen du Baccalauréat session de juin 2022. Au terme de la première délibération, 06 détenus sont déclarés admis, soit un pourcentage de 86%.
La réinsertion sociale des détenus est une priorité pour l'Agence pénitentiaire du Bénin. La structure en charge de l'administration des prisons et maisons d'arrêt au Bénin a réalisé un bon résultat pour le Bac session de juin 2022. 06 détenus sur 07 ont été déclarés admis, soit un pourcentage de 85,71%, contre 30% l'année dernière.
Selon les statistiques, à la maison d'arrêt de Natitingou dans le département de l'Atacora, 03 détenus candidats au Bac série B ont pu tirer leur épingle du jeu. Il en est de même pour le seul candidat au Bac série B à la maison d'arrêt de Cotonou, dans le Littoral. En dehors du candidat au Bac série B à Cotonou, 02 autres détenus ont été déclarés admis dans les séries D et A2, sur les 03 autres candidats présentés.
Ces résultats témoignent de la volonté de l'APB à œuvrer pour la réinsertion sociale des détenus après leur séjour carcéral.
F. A. A.
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Légende : Les cheveux concentrent de nombreuses croyances
L'être humain est un animal un peu différent des autres, et un des propres de l'homme et de la femme est d'être capable de changer ses actes en fonction de croyances jamais prouvées mais admises par le plus grand nombre. C'est que l'on appelle la superstition, et il en existe de nombreux exemples à travers le monde et ceux-ci changent beaucoup en fonction des différentes cultures du monde entier. Certains sont généraux, comme la peur du chiffre 13 qui porterait malchance, ou plus locaux et spécifiques, comme la croyance en Suède qu'il serait dangereux de marcher sur les plaques d'égout affichant la lettre A.
Il n'est pas un domaine où les superstitions n'existent pas, que ce soit dans le sport, où tous les sportifs ont leur rituel d'avant-match comme Zidane dans sa fameuse pub pour Volvic, ou au poker, où les superstitions sont nombreuses, mais aussi donc pour tout ce qui touche aux cheveux. En fonction du pays où vous vous trouvez, certaines superstitions étonnantes persistent au fil des siècles et, si elles ont toutes leurs spécificités, elles tendent toutes plus ou moins vers une idée commune : celle que couper ses cheveux ne peut se faire n'importe quand.
Du bon moment de se couper les cheveux
En France tout d'abord, beaucoup de croyances associent la Lune avec toute chose qui pousse (tous les jardiniers le savent). Les cheveux, comme les légumes, poussant, leur coupe ou leur entretien est lié aux phases de la Lune. Ainsi, le meilleur moment pour se couper les cheveux serait lors de la pleine Lune, afin de leur donner plus de volume. Si c'est plus de longueur que vous recherchez, ce serait alors lors de la phase montante de la Lune qu'il faudrait aller chez le coiffeur. A l'inverse, se couper les cheveux lors de la Lune descendante entraînerait un ralentissement de la pousse voire une chute des cheveux. Bien que jamais prouvés scientifiquement, ces faits sont véridiques pour la plupart des gens.
Mais les cheveux ont aussi une importance dans bien d'autres cultures. Les mèches de cheveux ne sont-elles d'ailleurs pas un ingrédient indispensable de la magie noire ou blanche ? Au Japon, les gens ne se prêtent jamais leur peigne, car ils estiment que leur chance partira avec lui. Dans de nombreux pays africains, il est déconseillé de se faire couper les cheveux par une femme enceinte car on risque alors de perdre ses cheveux. En Russie, on évite de se laver les cheveux avant un examen car ce serait prendre le risque de voir toutes ses connaissances partir avec le shampoing. En Inde, on ne se coupe pas les cheveux un jeudi ou un samedi, pour des raisons religieuses. En Chine, c'est le jour du Nouvel An qu'il ne faut pas se couper les cheveux, car on éloignerait alors les ondes positives de ce changement d'année. De par leur proximité avec le cerveau et donc l'esprit, les cheveux ont attiré sur eux toutes ces superstitions, jusqu'à la légende de Samson et Dalila où Samson perdit toute sa force après s'être fait couper les cheveux par Dalila.
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Légende : Les cheveux représentent la force et la mémoire
Coupe franche
Si se couper ou se laver les cheveux est donc prohibé à certains moments de l'existence, cet acte peut aussi avoir un symbole fort de régénérescence après un moment difficile. Ainsi, en Argentine, nombre de femmes se coupent radicalement les cheveux après une rupture compliquée, avant un déménagement ou quelconque changement drastique. Le but est ici de laisser son passé derrière soi et de repartir sur des bases saines, tout ça étant représenté par la chevelure.
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Légende : Se raccourcir les cheveux pour un nouveau départ
Enfin, si toutes ces superstitions s'expliquent et se complètent plus ou moins, d'autres sont franchement opposées. Ainsi, certaines cultures préconisent de ne jamais couper les cheveux d'un nouveau-né avant ses 40 jours, alors que d'autres au contraire disent qu'il faut obligatoirement le faire au 7ème jour après sa naissance. Sans véritable logique, on a aussi souvent tendance à penser qu'un nourrisson naissant avec très peu de cheveux aura ensuite une chevelure fournie.
En résumé, les cheveux sont attachés à de nombreuses superstitions différentes en différents endroits du globe mais la base de toutes celles-ci reste la même : celle qu'il existe un moment spécifique pour se couper les cheveux et d'autres moments où il faut éviter de le faire, que ce soit à cause de la Lune, d'un évènement important le jour d'après ou pour initier un nouveau cycle. Ainsi, savoir prendre soin de ses cheveux, c'est d'abord prendre soin de sa vie et de son futur.
On vous l'avait bien dit, mon Neveu Patou dirige un pays de pagailleurs avec des pagailleurs partout ! Depuis quelque semaines , par l'odeur des prochaines législatives appâtés, nombre de mes jeunes Neveux et même quelques Nièces, jusque-là peu connus voire illustres inconnus, font pourtant chaque matin, la manchette de certains canards, avec de modestes titrailles qui vont de "Jeune leader incontournable" à " Guide éclairé" en passant par " Le sauveur bien aimé" de telle ou telle circonscription électorale, pour avoir offert trois bidons d'huile et cinq sacs de riz , si ce n'est trois maigres moutons pour la dernière tabaski ou pour avoir payé les frais de Zem pour les épreuves de Bac à de candidats ...
On raconte aussi que les appétits sont décuplés par le fait que mes cousins NAGO , ZINZINDOHOUE , IDJI, à la suite de DADJE, se sont retrouvés volontairement à l'insu de leur plein gré à la retraite partisane ; et voilà ces jeunes allumer des cierges à toutes les vierges, arroser d'huile rouge toutes les divinités et reciter tous les sourates et versets, pour que Mon Neveu Patou, décrète une retraite politique générale pour tous les vieux, et la retraite parlementaire de tous ceux qui se sont déjà fait traiter trois fois d'honorables ...
Seulement, vous mes Neveux et Nièces qui rappelez que mes cousins BIO TCHANE, GBIAN et GBENOU et mes Neveux GBADAMASSI, AHOUANVOEBLA, SADO et autres YAHOUEDEHOU ont les mêmes bougies, les mêmes bouteilles d'huiles rouge et les mêmes Coran et Bible que les autres, vous êtes tous de véritables pagailleurs !
Votre Oncle AGBAYA
L'usine de fabrication de câbles à fibres optiques, la première dans l'espace CEDEAO a vu le jour. La firme Coleman Wire and Cable Fibre Optic Company a été inaugurée, jeudi 14 juillet 2022, dans l'État de Ogun, dans le sud-ouest du Nigéria.
L'usine de fabrication de câbles à fibres optiques est le fruit d'un partenariat entre le fabricant de câbles Coleman Technical Industries Limited (CTIL) et la société américaine, Corning Inc, répondant au souhait du gouvernement nigérian pour l'accélération de la numérisation de l'économie nationale.
Devenir la plus grande usine de câbles à fibres optiques du continent d'ici septembre 2023, c'est l'ambition qu'affiche la société. Elle va servir non seulement le Nigéria, mais aussi toute l'Afrique de l'Ouest et du Centre.
En Afrique, l'un des principaux obstacles à une transformation numérique réelle et durable, c'est le manque d'infrastructures appropriées.
L'implantation de Coleman Wire and Cable Fibre Optic Company vient satisfaire l'un des obstacles à une transformation numérique réelle de l'Afrique en général, et l'Afrique de l'ouest en particulier.
F. A. A.
Les candidats déclarés définitivement admis à l'examen du Baccalauréat, session de juin 2022 au Bénin sont connus. Ceux-ci connaissent également leur mention audit examen à l'issue de la seconde délibération effectuée ce mercredi 20 juillet 2022.
Les admissibles qui ne se sont pas toujours sorti d'affaire passeront les phases orales prévues pour se dérouler, vendredi 22 juillet 2022, selon le chronogramme publié par la Direction de l'Office du Baccalauréat. Après cette phase, suivra la troisième et dernière délibération le 23 juillet prochain.
Du lundi 25 au mardi 26 juillet 2022, il sera procédé à la distribution des relevés de notes dans chaque centre de délibération.
Les résultats sont consultables sur la plateforme https://www.eresultats.bj/
M. MENSAH
Réaménagement au sein des instances du parti politique Union Progressiste (UP) depuis le weekend dernier.
Le Bureau politique national et la Direction Exécutive Nationale (DEN) de l'Union Progressiste (UP), bloc membre de la majorité présidentielle ont de nouveaux membres.
Liste des nouveaux membres du Bureau politique de l'UP
Des informations compromettantes circulent depuis quelque temps sur les activités criminelles dans les camps Tindouf. Le directoire du Polisario est dénoncé comme un vaste réseau de mafieux dont les tentacules s'étendent dans d'autres pays.
De graves scandales orchestrés par les responsables du Polisario préoccupent les citoyens dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf. Outre l'affaire relative au détournement de fonds pour ouvrir des cliniques médicales au Panama et en Équateur, avec de l'argent provenant des camps, impliquant le ministre des Affaires étrangères, d'autres scandales auraient surgi mettant en cause l'ambassadeur du Polisario à Cuba. Ce dernier est considéré comme l'un des trafiquants et blanchisseurs de fonds les plus dangereux. Il aurait dirigé et contrôlé des réseaux durant ses fonctions à Las Palmas.
La fondation du Croissant-Rouge du front polisario serait transformé en une entreprise de blanchiment d'argent à l'intérieur des camps. Elle est accusée d'être responsable du détournement et de la vente des aides humanitaires et de matériaux médicaux.
L'institution aurait créé des sociétés fictives au Panama, à travers d'autres sociétés fictives, dirigées par les fils des dirigeants et les fidèles partisans du directoire du Polisario. Il s'agirait d'un vaste réseau qui permet aux dirigeants d'acheter des maisons et de vivre une vie luxueuse à l'étranger, de posséder des biens immobiliers, et d'avoir des parts dans de grandes sociétés.
Ledit réseau serait spécialisé dans la spéculation sur les bourses internationales, se charge du versement d'argent aux partisans de la proposition séparatiste. Il agit sous les directives de fonctionnaires algériens qui suivent tous les détails, et reçoivent des rapports sur les listes concernées par le soutien, sa nature et le nombre de fonds accordés.
Par ailleurs, les scandales financiers divulgués sur le polisario concernent le ministère des Affaires étrangères. Le ministre selon les informations, recevrait de l'État algérien un salaire mensuel et possèderait des fonds en Espagne, au Panama et en Équateur.
Le scandale éclabousse aussi le commandant de la septième région militaire et un ancien ministre de l'intérieur impliqué dans des trafics de drogue et autres trafics.
Autant d'affaires qui révèlent le vrai visage des dirigeants du Polisario et leurs activités illicites dans le Sahara marocain.
Le Conseil des Ministres s'est réuni ce mercredi 20 juillet 2022, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République.
Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES.
I-1. Modalités de mise en œuvre de l'auto-assurance de l'Etat pour la couverture des biens culturels publics.
Le présent décret vise une protection efficace des biens culturels en vue de l'émergence d'une économie touristique, culturelle et artistique. Elle s'étend aux activités de promotion et de circulation des œuvres. Le texte qui l'organise intervient en application de la loi n°2021-09 du 22 octobre 2021 portant protection du patrimoine culturel en République du Bénin.
Ainsi, l'auto-assurance porte sur la perte, le vol et les dommages que pourraient subir ces biens publics, les détériorations diverses dont ils peuvent être l'objet à la suite d'un vol, d'un incendie, d'une explosion, d'une grève, d'un acte de vandalisme, les dégâts causés par les eaux, etc.
I-2. Mise en œuvre des registres communaux des personnes physiques.
La loi assigne aux communes la tenue de deux registres des personnes physiques établies sur leur territoire, l'un pour les nationaux et l'autre pour les ressortissants étrangers.
La mise en œuvre de ces registres répond au besoin de recueillir les données des résidents communaux, lesquelles servent notamment à consolider ou mettre à jour le registre national des personnes physiques, attribuer le numéro personnel d'identification, reconstituer l'état civil des personnes.
Tous les citoyens inscrits sur le registre communal sont pris en compte lors du recensement de la population.
Au terme du présent décret, cette inscription est effectuée soit à la naissance, soit lors de l'installation sur le territoire national, par une déclaration à la mairie du lieu où la personne a choisi de fixer sa résidence principale ; et cette déclaration concerne l'ensemble des personnes composant le foyer.
De même, tout changement de résidence principale doit faire l'objet d'une déclaration auprès de la mairie de la commune du nouveau domicile. Elle est obligatoire, même s'il n'y a pas de changement de commune et devra intervenir dans les huit jours ouvrables suivant le déménagement.
Les ministres concernés veilleront à l'application diligente de ces dispositions réglementaires.
Par ailleurs, d'autres mesures normatives ont été adoptées. Il s'agit notamment des décrets portant :
régime spécial de l'évaluation environnementale et sociale applicable dans la zone économique spéciale de Glo-Djigbé ;
création, attributions, organisation et fonctionnement du cadre institutionnel de mise en œuvre du processus de formulation de la vision nationale de développement 2060 de la République du Bénin ;
approbation des statuts de la Société « Dépôts pétroliers du Bénin S.A. » et nomination des membres de son conseil d‘administration ;
approbation des statuts du Bureau béninois du droit d'auteur et des droits voisins, puis nomination des membres de son conseil d'administration ;
modalités pratiques et opérationnelles de la reconstitution générale des actes d'état civil.
II- COMMUNICATIONS.
II-1. Formulation de la vision nationale de développement 2060.
Un tel exercice, de par sa portée, nécessite l'adhésion de tous les acteurs de développement et la prise en compte de leurs aspirations. Qu'il s'agisse des institutions publiques, du secteur privé, des élus locaux, de la société civile, des leaders religieux, des partenaires sociaux ou encore de la diaspora.
Pour faciliter l'implication de toutes les compétences aux fins d'une mise en œuvre harmonieuse du processus, il sied que soit institué le cadre opérationnel chargé de coordonner et de suivre la formulation de la vision 2060, de valider les documents élaborés et d'assurer la mobilisation des différentes couches de la population.
Le précédent document de cette nature arrive à terme en 2025. D'ici à cette échéance, il convient de doter notre pays d'une nouvelle vision prospective. A cet effet, il est envisagé de retenir l'année 2060 comme horizon afin de projeter l'image souhaitée du Bénin, 100 ans après son indépendance.
Cette action aura pour base l'évaluation de l'opérationnalisation du document Bénin Alafia 2025, la capitalisation des bonnes pratiques issues des Programmes d'Action du Gouvernement 2016-2021 et 2021-2026 ; et consistera à définir les grandes orientations de développement.
La feuille de route subséquente a été adoptée et prévoit que le processus s'implémente du second semestre 2022 au second semestre 2026.
Le ministre du Développement et de la Coordination de l'Action Gouvernementale, assurera la conduite efficiente de cette opération majeure.
II-2. Approbation du document de politique nationale de la recherche et de l'innovation.
En raison de leur faible valorisation, les résultats de recherche n'ont pas d'impact avéré notamment aux plan économique et social, de même que s'agissant de l'accroissement de la production industrielle et du développement de l'entreprenariat.
Pour inverser cette tendance, le Gouvernement a prescrit la restructuration et le repositionnement du secteur de la recherche en lien avec les besoins réels et les contraintes de l'économie.
C'est ainsi que par un processus participatif, les acteurs du sous-secteur de la recherche ont élaboré le document de « Politique nationale de Recherche et de l'Innovation ».
La vision qui le sous-tend est de faire de la recherche et de l'innovation, des vecteurs de progrès et d'équité sociale en tenant compte de la dimension spatiale de développement, aux fins d'améliorer la qualité de vie de l'ensemble des populations à l'horizon 2030 à travers :
la diversification de la production agricole ;
la transformation agro-industrielle et la participation accrue aux échanges internationaux ;
l'exportation des connaissances par les innovations et les biotechnologies.
L'objectif est qu'à l'échéance fixée, notre pays connaisse un renouveau scientifique et technologique qui fera de lui une référence aux plans régional et continental.
En adoptant ce document de politique, le Conseil a instruit le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique d'œuvrer à son application efficiente.
III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Sous cette rubrique, le Conseil a autorisé :
la participation du Bénin à la session de présentation de son rapport national sur la mise en œuvre de la convention des Nations unies sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale à Genève, en Suisse du 6 au 12 août 2022 ; puis
la participation aux réunions statutaires et autres rencontres à l'extérieur de plusieurs ministères, au titre de l'année 2022.
IV- MESURES INDIVIDUELLES.
Le Conseil a procédé à une 3ème vague de nominations des responsables des Unités de Formation et de Recherche dans les universités publiques, ainsi qu'il suit :
A l'Université d'Abomey-Calavi
Directeur adjoint de l'Ecole nationale d'économie appliquée et de management : Monsieur Jean Théophile A. AGADAME
Directeur de l'Ecole nationale d'administration : Monsieur Eric A. MONTCHO
Directeur de l'Institut national médico-sanitaire : Madame Lisette ODOULAMI YEHOUESSI
Directeur-Adjoint de l'Ecole des infirmiers/infirmières de l'Institut national médico-sanitaire : Monsieur Constant ADJIEN
Directeur adjoint de l'Ecole nationale des sciences et techniques de l'information et de la communication : Monsieur Raphaël YEBOU
Directeur de l'Institut national des métiers d'art, d'archéologie et de la culture : Monsieur Romuald TCHIBOZO
Directeur adjoint de l'Institut national des métiers d'art, d'archéologie et de la culture : Monsieur Didier N'DAH
Directeur adjoint de l'Institut national d'éducation physique et sportive : Monsieur Albert TITO
Directeur adjoint de l'Ecole normale supérieure : Monsieur David M. BALOUBI
Doyen de la Faculté des sciences de la santé : Monsieur Josué AVAKOUDJO
Vice-doyen des Ecoles de la faculté des sciences de la santé : Madame Angèle AZON KOUANOU
Vice-doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion : Monsieur Maxime Jean-Claude HOUNYOVI
Vice-doyen de la Faculté des sciences et techniques : Madame Alice KPOTA
A l'Université de Parakou
Directeur adjoint de l'Ecole nationale de formation des techniciens supérieurs en santé publique et surveillance épidémiologique : Madame Nouéssèwa Fanny Maryline HOUNKPONOU AHOUIGNAN
Directeur de l'Institut universitaire de technologie : Monsieur Aboubacar KISSIRA
Directeur adjoint de l'Institut universitaire de technologie : Monsieur Boris LOKONON
Vice-doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion : Monsieur Alexis ABODOHOUI
Vice-doyen de la Faculté de droit et de sciences politiques : Monsieur Clautaire AGOSSOU
Directeur de l'Ecole nationale de la statistique, de la planification et de la démographie : Monsieur Epiphane SODJINOU
A l'Université Nationale d'Agriculture
Directeur de l'Ecole de génie rural : Monsieur Hyppolite AGADJIHOUEDE
Directeur de l'Ecole d'horticulture et d'aménagement des espaces verts : Madame Martine ZANDJANANKOU TACHIN
Directeur adjoint de l'Ecole de gestion et d'exploitation des systèmes d'élevage : Monsieur Razak OSSE
Directeur de l'Ecole des sciences et techniques de conservation et de transformation des produits agricoles : Monsieur Wilfried PADONOU
Directeur de l'Ecole de foresterie tropicale : Monsieur Belarmain FANDOHAN
Directeur de l'Ecole d'agrobusiness et de politiques agricoles : Monsieur Emile HOUNGBO
A l'Université Nationale des Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques
Directeur de l'Ecole normale supérieure de l'enseignement technique de Lokossa : Monsieur Lambert Gustave DJEDATIN
Directeur adjoint de l'Ecole normale supérieure de l'enseignement technique de Lokossa : Monsieur Bernardin Jean Robert KLOETOE
Directeur de l'Ecole nationale supérieure de génie énergétique et procédés : Monsieur Danvidé Antonin KANFON
Directeur adjoint de l'Ecole normale supérieure de Natitingou : Monsieur Kwési Attindékoun Nikita TOPANOU
Vice-doyen de la Faculté des sciences et techniques de Natitingou : Monsieur Houssou Raymond FATONDJI.
Fait à Cotonou, le 20 juillet 2022,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.