Six (06) membres de Lions Clubs international ont perdu la vie lors du drame survenu à Dassa-Zoumè dimanche 29 janvier 2023.
Des membres de Lions clubs international décédés. Au nombre de 6, ils ont perdu la vie dans l'accident de circulation enregistré à Dassa-Zoumè dimanche dernier. Selon le communiqué du gouverneur du district 403 A4, cinq des disparus sont membres du cabinet du gouverneur. Ils ont participé à la troisième réunion de cabinet tenue à Parakou samedi 28 janvier 2023. Il s'agit de Ruffine Akpakoun de Cotonou les Palmiers, Frida Hazoumè (présidente commission logistique et manifestations), Adéchokan Moubachirou, Adéchokan Mylène et Ouendo Olivier.
Zohra Barry, femme de Mohamed Youla, membre du Lions Cotonou Phare Doré est aussi décédée dans cet accident de circulation. Le gouverneur exprime sa compassion à l'endroit de toute la famille Lions et présente ses vives condoléances à toutes les familles éplorées.
Akpédjé Ayosso
Alors que commencent aujourd'hui à Mombasa (Kenya) deux réunions cruciales qui pourraient signer le début d'une nette amélioration de l'état de santé des populations de thon et d'autres espèces de l'océan Indien, nous appelons l'Union européenne à changer radicalement de position en adoptant les mesures urgentes proposées par l'Inde pour protéger l'environnement marin. Les diverses espèces de thon étant en déclin, des mesures drastiques sont nécessaires pour mettre un terme aux dommages causés par les flottes industrielles étrangères, notamment les thoniers senneurs français et espagnols. Dans cette optique, l'Inde a, pour la première fois, présenté une proposition très attendue visant à éliminer l'utilisation de radeaux artificiels (les "dispositifs de concentration de poissons", ou "DCP" dérivants)(1) qui permettent aux pêcheries de haute technologie de faire main basse sur toute la vie marine en ne laissant aucune chance aux animaux de s'échapper.
Jusqu'au 5 février, les réunions intergouvernementales qui se tiendront sous l'égide de la Commission thonière de l'océan Indien (CTOI) rassembleront 30 États ayant un intérêt direct dans la pêche au thon. Les enjeux sont importants pour les écosystèmes marins mais aussi pour le développement des pays côtiers, puisque les "critères d'allocation" des futurs quotas y seront discutés. Sur ces deux sujets (utilisation de DCP et quotas de pêche), les propositions respectives des pays côtiers de l'océan Indien et des pays de pêche lointaine (comme l'Union européenne) sont radicalement opposées. Les négociations promettent donc d'être intenses.
Une position néocoloniale
La première réunion de la CTOI, qui se tiendra du 30 janvier au 2 février, portera sur les critères d'allocation des quotas(2), c'est-à-dire sur la manière dont le "gâteau" sera partagé entre les États. Sur ce point, une récente étude scientifique co-écrite par BLOOM(3) met en lumière les différentes forces en présence : alors que les pays côtiers veulent se réapproprier ces ressources marines, l'Union européenne pousse le principe du "précédent historique".
En d'autres termes, les pays de l'océan Indien soutiennent que ce qui est pêché dans leurs eaux leur appartient, tandis que l'UE affirme que ce que les flottes européennes ont pêché historiquement dans la zone leur appartient. La position de l'UE garantirait que les flottes européennes (c'est-à-dire françaises et espagnoles) se taillent la part du lion dans les futurs quotas. Le même principe de "d'antériorité historique" pour l'attribution des quotas de pêche a été largement appliqué dans l'UE et a entraîné la disparition progressive des petites communautés de pêcheurs côtiers, les entreprises industrielles s'étant accaparées de la grande majorité des quotas.
Nous demandons donc à l'UE de revoir complètement sa position néocoloniale concernant les critères d'attribution des futurs quotas. Le principe de la préséance historique est un échec social et environnemental majeur en Europe. L'UE ne peut pas laisser l'Histoire se répéter dans l'océan Indien étant donné l'urgence actuelle à protéger les écosystèmes marins et les communautés côtières locales face aux changements rapides induits par l'extinction des espèces et le changement climatique. En l'état, la position européenne est aussi totalement incompatible avec les objectifs déclarés de son programme d'aide au développement, à savoir "réduire la pauvreté" et "atténuer le changement climatique".(4)
Un engin de pêche destructeur largement utilisé
La deuxième réunion de la CTOI, qui se tiendra du 3 au 5 février, portera sur la gestion des DCP dérivants, c'est-à-dire des objets flottants constitués de divers matériaux (plastique, bambou, etc.) auxquels sont attachés des bâches, des rubans et d'autres matériaux. Les DCP dérivants ont été développés au début des années 1980 et ont depuis gagné en popularité, les pêcheurs ayant commencé à imiter le phénomène naturel de l'attraction des poissons par des objets flottants tels que des troncs d'arbres ou des carcasses de baleines. L'utilisation des DCP dérivants a connu une croissance exponentielle : les thoniers européens ont réalisé 96 % de leurs captures sous DCP en 2018 dans l'océan Indien. Depuis plusieurs années, les DCP sont fortement critiqués par les scientifiques, les ONG et les pêcheurs en raison de leur ultra-efficacité et de leurs impacts négatifs sur les écosystèmes marins. En particulier, les prises accessoires – c'est-à-dire les juvéniles et les espèces non ciblées rejetés morts ou endommagés en mer – sont importantes. Par exemple, 97 % des thons albacores (une espèce surpêchée) capturés sous DCP par des entreprises européennes dans l'océan Indien entre 2015 et 2019 étaient des juvéniles(5).
À l'approche de la réunion de la CTOI, l'Inde a présenté une proposition qui tient enfin tête aux puissantes flottes de senneurs français et espagnols qui utilisent des DCP : l'Inde a en effet proposé d'interdire totalement les DCP dérivants à partir du 1er janvier 2024(6).
Bien que la position de l'Inde au sein de la CTOI soit parfois très discutable, par exemple lorsque le pays s'est opposé au plan de reconstitution du thon albacore en 2022, BLOOM demande à l'UE de soutenir cette proposition visant à abolir rapidement les DCP dans l'océan Indien. Cela permettrait à l'UE d'aligner ses objectifs de pêche durable sur ses actes, au lieu de soutenir les intérêts privés d'une poignée d'entreprises dont les impacts négatifs sont amplement documentés. De surcroît, ce serait une mesure particulièrement efficace pour reconstituer la population de thons Albacore.
La proposition de l'UE en contradiction avec l'urgence environnementale
C'est un signe des temps : le Kenya a également présenté une proposition d'une importance capitale(7) qui traite de l'impact dramatique des DCP sur la santé de l'océan. Au lieu d'une interdiction totale, le Kenya propose de limiter le nombre de DCP dérivants à 150 unités par navire de pêche et d'éliminer progressivement les "navires de soutien", c'est-à-dire les navires qui ne capturent pas de poisson mais qui gèrent et disséminent des DCP pour d'autres navires de pêche, augmentant ainsi le nombre de DCP utilisés par chacun d'eux. Ce chiffre très élevé de 150 DCP donne une idée du déploiement incontrôlé des radeaux artificiels dans tout l'océan. Actuellement, chaque navire peut avoir jusqu'à 300 DCP opérationnels à tout moment(8), mais il est impossible de savoir précisément combien de DCP sont utilisés, car aucune donnée sur leur nombre, leur emplacement ou leur propriété n'est disponible.
Cette question critique de l'opacité est également abordée par la proposition kenyane qui suggère la création d'un registre des DCP, contenant notamment un identifiant unique pour chaque DCP dérivant, l'identité de son propriétaire et le navire qui lui est affecté. Le Kenya demande également la mise en place d'un système de surveillance des DCP dérivants, qui permettrait la transmission en temps réel des données de géolocalisation. De telles mesures constitueraient une avancée considérable pour accroître la transparence de la pêche au thon.
La proposition de l'UE en contradiction avec l'urgence environnementale
Au lieu d'assumer ses responsabilités et commencer à se détourner de l'assistance technologique pour capturer des populations de poissons en déclin, l'UE a présenté une proposition soulignant la nécessité de mettre en place des DCP "biodégradables"(9), qui n'auraient donc aucun impact sur la plupart des effets délétères que les DCP ont sur les écosystèmes marins, par exemple les prises accessoires et la capture élevée de juvéniles.
L'UE prétend avoir une vision pour une pêche durable et un partenariat équitable avec les pays en développement, mais elle n'a pas encore joint le geste à la parole. Au contraire, BLOOM a récemment montré que les lobbies français et espagnols de la pêche à la senne coulissante l'emportent désormais sur le nombre de représentants publics au sein des délégations officielles de l'UE dans l'océan Indien(10).
Aujourd'hui, BLOOM appelle l'UE à prendre position en faveur d'une pêche durable et de la justice sociale par le biais d'accords de partenariat réellement équitables avec les pays en développement et en soutenant la proposition de l'Inde sur les DCP, la proposition du Kenya sur la transparence et les revendications des pays côtiers au lieu d'obéir à son industrie de la pêche.
C'est le jour J. Le Mondial des Clubs démarre, ce mercredi 01 Février 2023, à Rabat au Maroc.
Le match d'ouverture prévu pour ce soir au Grand Stade de Tanger va opposer le club égyptien Al Ahly au club néo-zélandais Auckland City. Le coup d'envoi de la rencontre sera donné à 20h, heures béninoise.
Le vainqueur de cette confrontation affrontera Seattle Souders FC des USA le 04 février prochain. Ce sera le premier quart de finale de la compétition.
Josué SOSSOU
Des responsables de la compagnie de transport en commun Baobab Express dont l'un des bus est impliqué dans le drame survenu à Dassa-Zoumè, dimanche 29 janvier dernier sont placés en garde-à vue, ce mardi 31 janvier 2023, au commissariat de Dassa.
Le Directeur Général de Baobab Express, Paguiel Shalom Houémavo et certains de ses collaborateurs ont été interpellés et placés en garde-à-vue au commissariat de Dassa depuis mardi 31 janvier 2023.
Leur interpellation fait suite à la collision survenue, dimanche 29 janvier 2023, entre le bus de la compagnie Baobab Express et un camion-citerne à Dassa-Zoumè non loin du Sos Village d'enfants et du Commissariat.
Le bus aurait percuté le camion à la suite d'une crevaison. 26 personnes ont perdu la vie et de nombreux blessés graves ont été enregistrés.
Dans le cadre de l'enquête ouverte à la suite du drame le Directeur Général de Baobab Express, Paguiel Shalom Houémavo et certains de ses collaborateurs ont été interpellés et gardés à vue au commissariat de Dassa. Ils seront présentés au procureur de la République.
M. M.
L'Union Islamique du Bénin (UIB) compatit à la douleur des familles endeuillées après le drame survenu dimanche 29 janvier dernier à Dassa-Zoumè. C'est à travers un communiqué en date du 31 janvier 2023.
L'Union Islamique du Bénin (UIB) « adresse ses condoléances émues aux familles éplorées ainsi qu'à toute la nation béninoise ».
L'UIB exprime également « sa proximité priante aux hospitalisés, aux rescapés de cet accident et à toutes les personnes sous le choc ».
Tout en saluant les efforts du gouvernement notamment le « renforcement des actions tendant à réduire considérablement les accidents sur les axes routiers », l'UIB « invite les fidèles musulmans ainsi que les frères et sœurs en humanité à la prière et au jeûne, surtout en ce mois sacré de Rajab, afin qu'Allah protège davantage le Bénin, l'Afrique et le monde ».
COMMUNIQUE DE L'UIB AU SUJET DU DRAME DE DASSA-ZOUME
Au nom d'Allah de Pardon et de Miséricorde !
« C'est à Allah que nous appartenons et c'est vers Lui que nous retournerons », Sourate 2 Verset 156
C'est avec grande douleur mais avec foi que l'Union Islamique du Bénin (UIB) a appris l'accident de circulation survenu, le dimanche 29 janvier 2023, à hauteur de la Commune de Dassa-Zoumè, occasionnant plusieurs blessés actuellement en soins intensifs mais aussi des nombreuses pertes en vies humaines.
En cette douloureuse circonstance, l'UIB implore la Miséricorde d'Allah en faveur de ces hommes et femmes de foi ainsi que les enfants arrachés à l'affection de leurs familles et proches. Elle adresse ses condoléances émues aux familles éplorées ainsi qu'à toute la nation béninoise. L'UIB saisit cette occasion pour exprimer toute sa proximité priante aux hospitalisés, aux rescapés de cet accident et à toutes les personnes sous le choc.
Par ailleurs, l'Union Islamique du Bénin invite les fidèles musulmans ainsi que les frères et sœurs en humanité à la prière et au jeûne, surtout en ce mois sacré de Rajab, afin qu'Allah protège davantage le Bénin, l'Afrique et le monde.
A l'endroit du Gouvernement et de toutes les structures en charge de la sécurité des personnes et des biens, l'UIB reste solidaire du renforcement des actions tendant à réduire considérablement les accidents sur les axes routiers.
Enfin, face à cette dure épreuve, l'UIB invite les uns et les autres à faire preuve de patience en acceptant le verdict divin. Puissions-nous nous inspirer de la foi des pieux prédécesseurs qui, quand un malheur les frappe disent : « C'est à Allah que nous appartenons et c'est vers Lui que nous retournerons »
De tout cœur, demeurons dans la foi !
Pr le Président et Po,
Le Secrétaire Général,
Son Éminence Imam Abdoul Jalili YESSOUFOU
51 stades sont retenus par la CAF dans le cadre des prochaines journées FIFA comptant pour les éliminatoires de la CAN Côte d'Ivoire 2023.
La Confédération Africaine de Football (CAF) a rendu publique la liste des stades retenus pour abriter les différentes rencontres de la 3e et 4e journée des éliminatoires de la CAN Côte d'Ivoire 2023. Le Bénin est bien représenté avec le Stade Général Mathieu Kérékou de Cotonou.
Toutefois, les stades de plusieurs nations ont été écartés par la CAF pour non-conformité. Il s'agit entre autres, de la Gambie, du Mozambique, du Lesotho, de la Namibie, du Niger, du Soudan, du Cap-Vert, du Burkina Faso, du Burundi, de la RD Congo, du Soudan du Sud, de l'Ouganda, du Zimbabwe, du Liberia.
Voici la liste des stades retenus par la CAF :
Josué SOSSOU
Après la Côte d'Ivoire et le Sénégal, le Bénin vient une nouvelle fois d'être frappé au cœur. Au même moment, quasiment à la même heure, notre pays apprenait avec stupeur l'accident entre un véhicule en dotation à la prison de Natitingou et un camion, qui a fait plusieurs blessés à hauteur de Dan, et la tragédie de Dassa-Zoumé qui restera dans notre mémoire collective comme celle du Joola est restée dans celle de tous les Sénégalais.
A l'heure où j'écris ces lignes, il est trop tôt pour tirer un bilan précis du nombre de victimes et par victimes je veux dire aussi bien les personnes décédées que celles qui vont rester handicapées ou traumatisées par l'horreur dont elles ont été témoins. Et je ne parle même pas des proches qui vont devoir vivre avec l'absence ou les corps parfois brisés des survivants. Chaque famille béninoise connaissait quelqu'un dans ce bus fatal. Nous sommes tous en deuil.
Il est également trop tôt semble-t-il pour connaître les responsabilités exactes dans ces deux drames mais si des manquement, probables, aux obligations réglementaires sont constatés, une main de fer doit s'abattre non pas sur les chauffeurs mais sur leurs commanditaires, qui lancent sur les routes des personnes non formées au volant de véhicules non homologués ou disposant d'homologations de complaisance.
Je suis en colère et je suis écœuré.
En colère et écœuré car ces accidents étaient prévisibles et ils étaient évitables.
En colère et écœuré car nous sommes un certain nombre à avoir alerté l'opinion et les autorités sur cette anomalie africaine qui consiste à totalement délaisser LA cause majeure de morts prématurées que sont les accidents de la route, devant les pandémies.
En colère et écœuré car, comme je le rappelais dans une tribune publiée en décembre 2020, dans nos pays, l'insécurité routière est la première cause de mortalité chez les 5-29 ans.
En colère et écœuré car nous savons ce qu'il faut faire et nous ne le faisons pas.
Le deuil appartient aux personnes privées, nous attendons de l'État non pas qu'il dise « plus jamais ça » mais qu'il prenne des mesures immédiates – comme il l'a fait avec l'article de la loi de finances 2022 reconduit en 2023 exemptant l'achat de véhicules neufs de TVA - pour qu'enfin la peur change de camp. Ceux qui ont déjà pris un transport collectif reliant deux villes du Bénin et roulant à tombeau ouvert savent de quoi je parle. Ceux qui ont vu un enfant écrasé sous leurs yeux à la sortie de l'école savent de quoi je parle. Ceux qui ont perdu un père, une mère, une tante, un frère et dont l'enfance est à jamais broyée savent de quoi je parle.
Au Bénin, les permis de conduire peuvent s'acheter.
Au Bénin, il est possible, moyennant 2500 CFA, d'obtenir un justificatif de contrôle technique sans apporter son véhicule au garage.
Au Bénin, il est possible de conduire sous l'emprise de stupéfiants ou de l'alcool et de s'en sortir avec une simple amende.
Au Bénin, lorsque vous êtes en excès de vitesse de 5 km/h vous payez le même prix (10.000 francs) que le conducteur criminel qui se croit sur un circuit de formule 1.
Notre seule – et maigre – consolation est que nos voisins ne font guère mieux, voire pire.
Les grigris et autres amulettes n'empêchent pas un accident. Écrire le nom de Jésus sur le capot n'empêche pas un accident. Prier Allah, Vishnou, Jéhovah, n'empêche pas un accident.
Nous devons sans délai :
– Rendre la sécurité routière une matière obligatoire à l'école, avec un coefficient suffisamment important au Brevet des Collèges pour que son enseignement soit enfin pris au sérieux. Ceux qui y dénonceraient une mesure inutile imitant l'école des Blancs sont des irresponsables.
– Donner un grand coup de balai dans les auto-écoles et les sociétés opérant les contrôles techniques. Les brebis galeuses doivent être sanctionnées et interdites d'exercice sans pitié. Cela vaut également pour les agents de l'État se rendant coupables d'agissement délictueux (retrait de pièces de véhicules interceptés par exemple).
– Revoir le fonctionnement et les responsabilités du Centre National de la Sécurité Routière dont le site internet n'est pas accessible au moment où cette tribune est écrite et dont le dernier post sur Facebook remonte au 5 août 2021 ! La sécurité routière doit devenir une grande cause nationale et être placée sous l'autorité directe du Chef de l'Etat.
– Former les formateurs en adoptant les meilleures pratiques internationales en la matière.
– Interdire la mise en circulation des véhicules-poubelles qui envahissent nos routes au fur et à mesure où celles-ci se développent.
– Créer et doter une véritable police de la route.
– Utiliser beaucoup plus les radars mobiles pour contrôler la vitesse et retirer sans délai le permis à tous ceux qui se rendent coupables d'excès.
– Créer des aires de repos sur toutes les routes pour les chauffeurs de bus et de camions. ?
– Expliquer et faire appliquer la réglementation relative au code de la route béninois qui comporte 150 articles
– Mettre en place des mesures immédiates de sécurité (ralentisseurs de vitesse, personnels de surveillance) à proximité de toutes les écoles et autres lieux fréquentés par les enfants.
Entre 2002 et 2007, l'action résolue et la volonté inébranlable sur ce sujet du Président Chirac a permis de faire chuter le nombre de morts sur les routes de France, jusque-là la mauvaise élève de l'Europe, de 40 %. Cela montre, si besoin était, que là où il y a une volonté politique, des moyens et de la détermination, les résultats suivent.
Nous avons assez délégué à autrui la responsabilité de la réflexion sur nos problèmes.
Il est aujourd'hui de notre responsabilité collective d'agir. Parler ne suffit plus.
Edgard Kpatindé
Edgard KpatindéObservateur avisé de la vie politique, sécuritaire et économique de notre pays et de la sous-région, Edgard Kpatindé préside i3s, un cabinet de conseil stratégique au service des gouvernements et des entreprises.
Le Général de Brigade Fructueux Gbaguidi, Chef d'Etat-Major Général des Forces armées béninoises a été reçu, mardi 31 janvier 2023, à Rabat, au Maroc, par le Général de Corps d'Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, Belkhir El Farouk. La coopération bilatérale entre les Forces Armées Royales et les Forces Armées Béninoises était le principal sujet de discussion.
Le Général de Corps d'Armée, Inspecteur Général des FAR et le Chef d'Etat-Major Général des Forces armées béninoises s'engagent à élargir la coopération militaire entre le Bénin et le Maroc. Ils ont réitéré au cours d'une rencontre, mardi 31 janvier 2023, à Rabat, leur volonté à continuer d'œuvrer pour promouvoir cette coopération datant depuis les années 1980.
Au cours de la rencontre marquée par la présence des Chefs de Bureaux concernés de l'EMG des FAR, les deux personnalités se sont félicités des liens d'amitié, de solidarité agissante et de confiance mutuelle qui lient le Royaume du Maroc et la République du Bénin.
La coopération militaire entre les deux armées est axée principalement sur la formation du personnel militaire béninois au sein des écoles et centres d'instruction des FAR, aussi bien pour les formations initiale et continue que pour l'enseignement militaire supérieur. A cet effet, les deux chefs d'Armée ont exprimé leur satisfaction quant à l'élargissement de la coopération militaire à d'autres domaines, et réitéré leur volonté de continuer à œuvrer pour promouvoir davantage cette coopération bilatérale.
F. A. A.
Ce 01 Février 2023 démarre la Coupe du Monde des Clubs au Maroc. Compétition organisée par la FIFA chaque année, la Coupe du monde des Clubs vise à désigner le club Champion du monde.
Cette année, le Maroc accueille la compétition pour la troisième fois. Et la quasi-totalité des 07 clubs participants détiennent un record ou viennent d'en faire tomber un.
En première position, le Real Madrid est le club le plus prestigieux et le plus suivi sur les réseaux sociaux dans le monde avec 320 millions de fans en cumulé. Club le plus riche, il est évalué à 5,1 milliards de dollars. C'est enfin et surtout le club qui a le plus souvent remporté des trophées. Le Real Madrid a été 14 fois champion d'Europe, un record absolu.
Le deuxième club participant, Al Ahly du Caire, a été fondé le 24 avril 1907 par des nationalistes égyptiens. Il est très vite devenu le porte-drapeau de l'anticolonialisme égyptien en lutte contre les Britanniques. C'est le club le plus pharamineux d'Egypte et le plus connu hors du pays des pharaons. Club le plus titré du continent, Al Ahly a remporté 10 fois la Ligue des Champions d'Afrique.
Al-Hilal Football Club de Riyad représente le continent asiatique, dont il détient le record des titres. Il a gagné 4 fois la Ligue des Champions d'Asie et détient le record de titres du Championnat d'Arabie Saoudite avec 18 trophées.
Représentant de l'Océanie, Auckland détient le record de participation à la Coupe du monde des clubs de la FIFA. Le club néo-zélandais détient aussi le record de Ligues des Champions de la Confédération d'Océanie qu'il a remportées 10 fois.
L'Amérique du Sud sera représentée cette année par un club brésilien, le Flamengo. C'est le club phare de Rio de Janeiro, considéré comme le plus populaire du Brésil. C'est le club brésilien qui a le plus souvent été couronné du titre de Champion de la Copa Liberatores, la Ligue des Champions sud-américaine, avec 3 titres.
Représentant de la CONCACAF (Confédération des États d'Amérique du Nord), Seattle Sounders participe pour la première fois à cette compétition. Son titre de gloire est d'avoir privé les clubs mexicains d'une Ligue des Champions qu'ils obtenaient régulièrement depuis 2005.
Et le meilleur pour la fin, le WAC, champion en titre, a remporté la Botola et la Ligue des Champions d'Afrique. C'est le club le plus titré du Royaume. Il a gagné 22 fois le championnat du Maroc. Créé par feu Mohamed Benjelloun le 8 mai 1937, ce club représente le patriotisme marocain. Club des records et des exceptions, il est le seul club marocain à avoir remporté la Coupe Mohammed V.
La compétition démarre ce 1er février entre ces grands clubs du monde.
Mais qui pour succéder à Chelsea en tant que Club Champion du monde ? Réponse le 11 février prochain.
Josué SOSSOU
L'ancien président de la République, Boni YAYI a reçu à son domicile lundi 30 janvier 2023, l'ambassadeur des États-Unis près le Bénin. Plusieurs sujets d'intérêts étaient au cœur des échanges entre les deux personnalités.
Brian SHUKAN au domicile de Boni YAYI à Cadjehoun, un quartier situé dans le 12e arrondissement de Cotonou. Le diplomate américain a été reçu lundi 30 janvier 2023 par l'ex chef d'État. La démocratie en Afrique, la méditation en Guinée, apprend-on de sources concordantes, étaient les principaux sujets au cœur des échanges entre les deux hommes.
L'ancien président béninois assure depuis quelques mois, la médiation de la Communauté des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) en Guinée, pays dirigé depuis 2021 par un gouvernement de transition.
F. A. A.
Fin des demi-finales du CHAN 2023 en Algérie dans la soirée de ce mardi 31 janvier. Après le pays hôte, c'est le Sénégal qui vient de se qualifier pour la finale de la compétition.
Pour la première fois de leur histoire, les Lions de la Teranga participeront à la finale du CHAN. Ils ont validé leur billet en écartant logiquement le Madagascar sur le score de 1-0 ce mardi au Stade Nelson Mandela de Baraki.
Les joueurs de Pape Thiaw n'ont mis que 5 minutes en début de rencontre pour inscrire le seul but de la qualification. Le temps pour Mamadou Sané de centrer pour la tête de Pape Diallo qui prenait le meilleur sur Razafindraibeharimihanta Nirina pour ouvrir le score.
C'est donc le Sénégal qui défiera, l'Algérie, pays-hôte, dimanche en finale du CHAN.
Josué SOSSOU
Le magistrat béninois Jules Chabi Mouka fait partie des nouveaux juges de la Cour de Justice de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) qui prêteront serment ce mercredi 1er février 2023 à Ouagadougou.
C'est Jules Chabi Mouka qui représentera le Bénin à la Cour de Justice de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine pour un mandat de six ans renouvelable.
L'ancien conseiller à la Cour d'Appel de Cotonou sera parmi les huit nouveaux juges qui prêteront serment ce mercredi 1er février 2023 à Ouagadougou (Burkina-Faso)
Jules Chabi Mouka a été juge d'instruction et procureur du Tribunal de Première Instance de première classe de Parakou.
La Cour arbitre les conflits entre les Etats membres ou entre l'Union et ses agents. Elle veille à l'interprétation uniforme du droit communautaire et à son application et juge, notamment, les manquements des Etats en lien avec leurs obligations communautaires. Elle exerce ses fonctions en Assemblée Plénière, en Chambre du Conseil, en Assemblée générale consultative et en Assemblée intérieure.
M. M.
Le tribunal de commerce de Cotonou a rendu, jeudi 26 janvier 2023, son jugement dans l'affaire de conception et de confection de tissu personnalisé opposant la Société SIGNALETIQUE BENIN SARL à la paroisse NOTRE DAME DE L'ATLANTIQUE de Djrègbé.
La paroisse NOTRE DAME DE L'ATLANTIQUE de Djrègbé sise dans la commune de Sèmè-Podji, département de l'Ouémé a commandé vingt (20) balles de tissu personnalisé pour un montant de dix millions cinq cent mille (10.500.000) francs CFA pour marquer la consécration de son église .
La Société SIGNALETIQUE BENIN SARL a reçu des mains du curé de la paroisse NOTRE DAME DE L'ATLANTIQUE de Djrègbé, la somme de huit millions (8.000.000) francs CFA francs CFA correspondant à un acompte pour la commande du tissu personnalisé.
La paroisse n'a reçu qu'une livraison partielle de cinq (05) balles de tissus après avoir fait un complément de deux millions (2.000.000) francs CFA de dépôt à titre de caution à la douane.
La communauté paroissiale dit avoir perdu beaucoup de dons et de bénéfices en ce sens que la Société SIGNALETIQUE BENIN SARL et ses gérants n'ont pas respecté leur engagement. La paroisse a saisi le tribunal de commerce de Cotonou le 7 décembre 2022 pour obtenir la condamnation de la Société au paiement des sommes de : sept millions six cent vingt-cinq mille (7.625.000) francs CFA en principal ; dix millions (10.000.000) francs CFA à titre de dommages-intérêts ; un million (1.000.000) francs CFA correspondant aux frais irrépétibles.
Pour appuyer son action, la paroisse a versé au dossier, la décharge du 10 novembre 2021 par laquelle le chef de brigade douane Porto-Novo a reconnu avoir reçu du curé de la paroisse « Notre dame de l'Atlantique » de Djrègbé, la somme de deux millions (2.000.000) francs CFA représentant la caution déposée pour les formalités douanières de cinq (05) balles de tissus.
La Société SIGNALETIQUE BENIN SARL n'a élevé la moindre contestation sur les faits allégués et les réclamations formulées part la paroisse. Mais elle et ses gérants n'ont pas comparu.
Le tribunal a condamné la société SIGNALETIQUE BENIN SARL à payer à la paroisse « NOTRE DAME DE L'ATLANTIQUE » de Djrègbé sept millions six cent vingt-cinq mille (7.625.000) francs CFA en principal ; un million (1.000.000) francs CFA à titre de dommages-intérêts et deux cent mille (200.000) francs CFA à titre de frais irrépétibles.
Marc MENSAH
Pays hôte de cette 7e Édition du CHAN 2023, l'Algérie va bel et bien jouer la finale. Ce mardi 31 Janvier, l'Algérie et le Niger s'affrontaient au stade Miloud Hadefi d'Oran lors de la première demi-finale du CHAN. Les Fennecs n'ont au terme des 90 minutes de jeu, laissé aucune chance aux Nigériens.
A la fin de la première période, l'Algérie menait déjà 4-0. Ayoub Abdellaoui (15è), Aimen Mahious (23è, 34è) et un CSC de Boureima Katakoré (45è) ont permis aux hommes de Madjib Bougherra de prendre le devant.
En deuxième période, Sofiane Bayazif participe au festival offensif en inscrivant le 5e but des Fennecs. Et le score finale est de 5-0.
L'Algérie va donc jouer la finale du CHAN 2022 le 4 février 2023 au stade Nelson Mandela de Baraki. Elle va affronter soit le Sénégal soit Madagascar.
Josué SOSSOU
Les membres de la Cour de Justice de l'Union économique et monétaire Ouest-africaine prêtent serment ce mercredi 1er février 2023 au siège de l'institution à Ouagadougou Burkina-Faso).
Audience publique de prestation de serment des membres de la Cour de justice de l'Uemoa. Elle aura lieu le mercredi 1er février 2023 à partir de 10 heures dans la salle d'audience de la Cour de justice de l'Uemoa.
La Cour de Justice de l'Union veille à « l'interprétation uniforme du droit communautaire et à son application et juge, notamment, les manquements des Etats à leurs ‘'obligations communautaires" ». Elle arbitre les conflits entre les Etats membres ou entre l'Union et ses agents. L'institution régionale est composée de juges, un par État, nommés pour un mandat de six ans renouvelable.
Akpédjé Ayosso
Dans le cadre de leur reprise de service, les 113 enseignants du primaire et 792 du secondaire réhabilités le 18 janvier 2023 en Conseil des ministres, sont invités à accomplir au plus tard le vendredi 24 février 2023 les formalités de réintégration dans la fonction publique.
Radiés de la Fonction publique en 2019 pour boycott de l'évaluation des connaissances intellectuelles et professionnelles puis réintégrés en janvier 2023, les trois cent (305) enseignants « sont invités à se rapprocher de la Direction de la Planification, de l'Administration et des Finances de leur ministère de tutelle, notamment le Ministère des Enseignements Maternel et Primaire ou le Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle pour leur reprise de service au plus tard le vendredi 24 février 2023 ».
« Passé ce délai, ceux qui n'auront pas repris service auraient choisi délibérément de refuser leur réintégration dans la Fonction publique Ministre du Travail et de la Fonction Publique », a rappelé la Ministre du Travail et de la Fonction Publique, Adidjatou Mathys dans un communiqué en date du 31 janvier 2023.
M. M.
L'ancien président de la République, Boni YAYI a visité mardi 31 janvier 2023 au Centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou, les survivants de l'accident survenu à Dassa dimanche 29 janvier. Il est allé leur exprimer son soutien et sa compassion.
Boni YAYI au chevet des blessés de l'accident de Dassa dimanche dernier. L'ancien chef d'Etat s'est rendu au Centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou mardi 31 janvier 2023. Il est allé exprimer son soutien et sa compassion aux personnes hospitalisées dans cet hôpital. L'ancien président de la République a présenté par la même occasion, ses condoléances aux familles éplorées. Il était accompagné pour la circonstance, des personnes déclarées élus à la dernière législative sur la liste du parti Les Démocrates.
Le bilan provisoire de cet accident mortel est de 20 morts.
F. A. A.
Des individus armés non identifiés ont attaqué une école primaire publique de Gimbagou dans l'arrondissement de Toura, commune de Banikoara dans la nuit du lundi 30 au mardi 31 janvier 2023.
L'école primaire publique de Gimbagou a été incendiée par des individus armés non identifiés dans la nuit du lundi 30 au mardi 31 janvier 2023.
« Ils ont incendié l'école, brûlé la moto d'un enseignant dont le téléphone portable a été arraché avant le forfait. Le chef village de la localité, qui venait secourir l'enseignant en alerte a été tué », a indiqué la radio locale Banigansè Fm.
Le chef de village tué est celui de Guimbagou.
Une enquête est ouverte.
Des forces de défense et de sécurité ont été déployées renfort dans la localité.
M. M.
Un avocat stagiaire, un faux chargé de protocole de la Cour suprême et trois autres personnes ont été déposés en prison vendredi 27 janvier 2023.
Détention provisoire pour cinq accusés. Ils sont poursuivis pour escroquerie, trafic d'influence et corruption passive. Les cinq accusés ont été tous présentés au procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme Mario Mètonou. Un avocat stagiaire et un faux chargé de protocole de la Cour suprême sont impliqués dans ce dossier.
Selon les informations, les accusés ont pris des millions de FCFA chez un chinois. Ils devraient mener des démarches pour la libération de l'épouse du chinois. Elle est poursuivie devant la chambre de jugement de la CRIET pour une affaire de « trafic international de drogue à haut risque ». L'avocat stagiaire aurait reçu trois millions de FCFA du chinois.
Le chauffeur du chinois a aussi fait appel à une de ses connaissances. C'est cette dernière qui s'est fait passer pour un chargé de protocole de la Cour suprême. Ils auraient pris à leur tour cinq millions de FCFA chez le chinois. L'affaire a éclaté puisque son épouse n'a pas été libérée. Une enquête a été ouverte. Les accusés ont été interpellés. Ils seront jugés le lundi 27 février 2023.
Akpédjé Ayosso