Les obsèques du pape Benoît XVI se sont déroulées jeudi 5 janvier 2023 sur la place Saint-Pierre au Vatican.
Cérémonie d'enterrement du pape émérite Benoît XVI. Elle a été présidée par le pape François, successeur de Benoît XVI. Ce dernier a renoncé à son pontificat en 2013. C'est la première fois dans l'histoire moderne de l'Eglise catholique qu'un pape en fonction préside les funérailles d'un pape ayant renoncé à la charge pontificale. Des milliers de fidèles ont assisté à la cérémonie.
Le cercueil de Benoît XVI a été transféré dans une crypte sous la basilique Saint-Pierre.
Le pape Benoît XVI né Joseph Ratzinger est décédé, samedi 31 décembre 2022, à l'âge de 95 ans au Monastère Mater Ecclesiae, au Vatican. La santé du théologien allemand s'était dégradée. Benoît XVI a été pape durant huit ans (2005-2013).
Akpédjé Ayosso
Le Secrétaire exécutif national du Bloc Républicain (BR) s'est rendu dans les 13e et 14e circonscriptions électorales (CE) à quelques heures de la fin de la campagne électorale pour l'élection législative du dimanche 08 janvier 2023. C'est dans la ferveur et la liesse populaire que les populations sont sorties accueillir Abdoulaye Bio Tchané.
Après un long périple dans plusieurs régions du Nord-Bénin, Abdoulaye Bio Tchané, Secrétaire exécutif national du BR s'est rendu dans les communes des 13e et 14e circonscriptions électorales. Aux populations venues massivement à sa rencontre, le Secrétaire exécutif national du BR a indiqué la méthode pour une victoire du parti du cheval blanc cabré au soir du 08 janvier prochain.
La campagne de proximité, c'est ce à quoi les populations ont été conviées.
Au cours des échanges, les populations ont exprimé des besoins liés à l'approvisionnement en eau potable, électricité, et extension de réseau internet dans certaines localités.
Les producteurs de soja ont évoqué à la situation de pénurie d'engrais dans certaines localités, la construction de modules de classes supplémentaires.
A toutes ces doléances, Bio Tchané s'est voulu rassurant. Le Bloc Républicain qu'il dirige est un parti qui soutient les actions du gouvernement qui, souligne-t-il, a fait ses preuves en matière de développement. « Un travail titanesque se fait déjà et vous bénéficierez de tout ceci. Des projets pour améliorer vos conditions de vie et de travail existent déjà et ça se fera de façon méthodique. Mais le gouvernement Talon que nous soutenons peut mieux faire si vous donnez le pouvoir et la force au Bloc Républicain de mieux agir en votant massivement pour le BR le 8 janvier prochain », a rassuré le Secrétaire exécutif du Bloc Républicain.
La 13e circonscription électorale prend en compte la commune de Djougou avec 04 sièges de députés à l'Assemblée nationale.
La 14e quant à elle regroupe les communes de Bassila, Ouaké et Copargo où M. Bio Tchané est candidat tête de liste.
Après ces deux circonscriptions électorales, le ministre d'Etat va se rendre avant la fin de la campagne, dans plusieurs autres localités.
F. A. A.
Ce mercredi 04 Janvier 2023, la FIFA, instance dirigeante du football internationale a publié la liste des arbitres internationaux pour le compte de l'année 2023. Ils sont 18 officiels béninois à y figurer. On compte 11 hommes et 07 femmes qui porteront en cette nouvelle année le drapeau du Bénin à travers le sifflet sous le commandement de la FIFA.
Découvrez les 18 arbitres béninois sélectionnés par la FIFA
Josué SOSSOU
20 agents de la Police républicaine ont été affectés au Poste de Sécurité la nouvelle Cité Ouèdo dans la commune d'Abomey-Calavi. La note d'affectation en date du 4 janvier 2023 est signée par le Directeur général de la Police républicaine Soumaïla Yaya.
Les agents (20) de police affectés au Poste de Sécurité la nouvelle Cité Ouèdo dans la commune d'Abomey-Calavi le 4 janvier 2023 sont appelés à prendre service au plus tard le 11 janvier 2023, selon une note du Directeur général de la Police républicaine Soumaïla Yaya.
LES 20 AGENTS AFFECTES AU PS CITE OUEDO
Plusieurs personnes ont été sauvées grâce à une opération menée par Interpol contre des groupes criminels responsables de la traite d'êtres humains et de l'exploitation d'enfants au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire et au Togo. Les suspects auteurs de ces trafics ont été également arrêtés.
Grand soulagement pour 90 personnes victimes de traite des êtres humains et de l'exploitation d'enfants. Elles ont eu la vie sauve grâce à l'opération Priscas de Interpol menée au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire et au Togo. Selon une publication de l'organisation internationale de la police criminelle, 56 étaient des mineurs victimes d'exploitation sexuelle et de travail forcé dans des mines d'or, sur des marchés en plein air ou chez des particuliers.
Dans le cadre de cette opération, les autorités au Bénin ont concentré leurs efforts sur le marché Dantokpa à Cotonou où elles ont délivré 04 enfants du travail forcé.
« Afin qu'un suivi adéquat soit assuré, des services sociaux et des organisations non gouvernementales ont été désignés et intégrés dans le plan opérationnel de chaque pays. Les victimes ont ainsi été prises en charge afin d'être entendues et de recevoir un soutien à la suite de l'opération », renseigne un communiqué publié sur le site de Interpol.
https://www.interpol.int/fr/Actualites-et-evenements/Actualites/2022/Afrique-de-l-Ouest-56-mineurs-victimes-d-exploitation-secourus
F. A. A.
Les inondations catastrophiques qui surviennent une fois tous les 100 ans, risquent de se produire fréquemment au Bénin. Un nouveau rapport du Centre africain d'études stratégiques tire sur la sonnette d'alarme.
A cause de l'élévation du niveau de la mer et des changements climatiques, les inondations catastrophiques qui se produisaient tous les 100 ans seront de plus en plus fréquentes. Un nouveau rapport du Centre africain d'études stratégiques porte le délai de ces inondations à 40 ans environ.
Selon les experts, les perturbations subies par les villes côtières et portuaires d'Afrique auront aussi un « impact dévastateur » sur la croissance économique. « Les communautés situées le long de la côte autour des estuaires et des lagunes côtières comme Ganvié seront les premières à subir les effets du changement climatique. Les inondations et l'érosion côtières vont affecter également les ports africains », renseigne le document « en cours de réflexion », et rapporté par la Voix de l'Amérique (VOA).
Les mesures prises pour faire face aux catastrophes selon certains économistes, seraient « insuffisantes ».
Depuis 2016, le gouvernement béninois s'est employé à protéger les côtes. D'importantes ressources ont été investies pour la construction d'épis (Siafato, Akpakpa, etc), et à la réalisation de travaux confortatifs réalisés.
F. A. A.
La revalorisation des salaires des travailleurs opérée par le gouvernement du président Talon nécessite certes un coût additionnel mais il ne sera pas procéder à une quelconque pression fiscale pour financer ce surcoût. C'est l'assurance donnée, mercredi 04 janvier 2022, par le secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernent, Wilfried Houngbédji dans un entretien télévisé.
Le salaire des travailleurs béninois a connu une augmentation de 30%. Pour Wilfried Houngbédji, secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement, « cette mesure représente 60 milliards FCFA et plus sur la masse salariale » annuelle soit plus de « 5 milliards de francs supplémentaires que le gouvernement injecte dans les poches des travailleurs » chaque mois.
Cet effort financier supplémentaire du gouvernement est de nature à dynamiser le marché national, relancer le pouvoir d'achat ; toutes choses qui ne font que du bien à l'économie nationale, selon le porte-parole du gouvernement.
« Il ne s'agit pas de rechercher par des voies d'imposition nouvelles de quoi financer ce surcoût de la masse salariale (…) à partir du moment où c'est fait, cela entre dans la rubrique des charges pérennes (...) le budget est en mesure de faire face à ces nouvelles charges », a rassuré le porte-parole du gouvernent, mercredi dernier, dans un entretien télévisé.
M. M.
Le Ministre d'Etat, Ministre de l'économie et des finances, Romuald Wadagni a procédé au lancement du budget 2023 de l'Etat le mercredi 04 janvier 2023 à Cotonou.
Cette cérémonie marque la deuxième année consécutive de la mise en œuvre en mode réel du budget programme et a permis de procéder à la revue de l'exécution du budget de l'Etat gestion 2022, de présenter les caractéristiques du budget de l'Etat pour la gestion 2023 et enfin d'exposer quelques instructions et modalités d'exécution du budget de l'Etat, gestion 2023.
En 2022, il ressort que les résultats ont été largement atteints avec des dépassements de recettes notamment à la Direction générale des impôts. En témoigne également le collectif budgétaire d'environ 3000 milliards.
La nouvelle loi de finances tire son essence du Programme global de développement du Bénin et du PAG 2021-2026 ainsi que les engagements financiers et économique pris avec le FMI (IMF) et d'autres PTF avec une forte inclinaison au social et maintient le cap sur les investissements structurants.
Les politiques budgétaires ciblent les secteurs à fort potentiel à savoir : l'agriculture, le tourisme, l'économie numérique, l'économie du savoir (enseignement technique et formation professionnelle), la poursuite des grands chantiers, la promotion du secteur industriel sans oublier l'approche civile de la sécurité nationale et la consolidation du volet social de l'action publique, l'amélioration des soins de santé, la densification de l'extension des filets sociaux, la poursuite de la mise en œuvre de la réforme de l'administration territoriale, le renforcement de l'Etat droit et de paix…
En hausse de 19,63% par rapport à l'exercice passé, le budget 2023 a atteint plus de 3000 milliards, soit 3033,337 milliards de FCFA, une première au Bénin.
Au terme de la cérémonie Romuald Wadagni a invité les acteurs de la chaîne des finances au respect des recommandations, mesures et directives insérées dans la documentation budgétaire.
Présenté au procureur du Tribunal de Djougou dans le département de la Donga, mardi 3 janvier 2023, un homme de 50 ans a été déposé en prison pour viol et abus sexuels sur mineure.
Viol et abus sexuels sur une mineure de 13 ans à Angaradébou, un quartier de la commune Djougou. L'accusé est un homme de 50 ans. Il aurait eu des relations sexuelles avec la fillette pendant au moins 6 mois. La mineure s'est confiée à ses parents après avoir reçu des soins intensifs à l'hôpital des suites d'une maladie.
L'homme a été interpellé et placé en garde à vue. Il a été présenté au procureur du Tribunal de Djougou. C'est finalement le juge d'instruction qui a décerné contre l'accusé un mandat de dépôt. Il a été déposé à la maison d'arrêt de Natitingou.
A.Ayosso
Ce mercredi, le Brésil a rendu les derniers hommages au Roi Pelé lors d'une cérémonie d'adieux qui a drainé plus de 230 000 personnes. Âgé de 82 ans, Pelé est mort des suites d'un cancer. Une veillée funèbre a eu lieu dans le stade du club de Santos ce mardi. Ses obsèques, avec une cérémonie catholique, ont eu lieu dans la stricte intimité familiale.
Quelques images de la cérémonie d'adieux
Josué SOSSOU
On vous l'avait bien dit, mon Neveu Patou dirige un pays de pagailleurs avec des pagailleurs partout ! Sinon que parmi les sept partis en lice pour ces Législatives, il y en a trois à quatre, qui ont quand même du mérite...
Ils ont beau dépenser pour que des électeurs mettent du beurre dans les épinards pour les fêtes de fin d'année, ils savent qu'ils ne seront pas à la fête dimanche soir, que les électeurs leur feront la fête et pourtant depuis près de deux semaines ils ont la tête à la fête. Les responsables de ces formations politiques, ces braves Barons de Coubertin, que mes Neveux et Nièces à Porto-Novo qualifieraient de MTOYEMIN, savent ne pouvoir atteindre le seuil miraculeux des 10% pour être à la table de partage ...
Et puis vous êtes des pagailleurs, vous tous mes Neveux qui rappelez qu'au moins ils ont permis à quantité de leurs militants de pouvoir faire figurer sur leurs cartes de visite ou leurs profils Facebook, la mention "ancien candidat à la députation "
Votre Oncle AGBAYA
Moele-Bénin veut donner un nouveau visage à la politique au Bénin. À l'Assemblée nationale, le parti dirigé par Jacques Ayadji s'engage à revoir les pratiques afin que la politique, dans sa définition première, retrouve tout son sens. Vérité, responsabilité et service du peuple sont les engagements du parti.
Avec Moele-Bénin, plus rien ne sera comme avant. En se mettant dans la course pour les élections législatives du 08 janvier 2023, Moele-Bénin veut redorer le blason de la politique au Bénin. Une participation placée sous le signe de la vérité et du respect de la fonction de représentation du peuple. Pour le parti, il s'agit, par l'exemple, de travailler à retrouver la confiance des Béninoises et Béninois dans les institutions, notamment celle de l'Assemblée nationale.
Ainsi, Moele-Bénin s'engage pour que la représentation des concitoyens à l'Assemblée nationale ne soit plus un leurre, de la fiction ou un jeu de dupe avec le peuple. Le parti s'engage également pour que la voix du peuple trouve désormais et constamment dans la vérité, un écho juste et approprié au niveau de la représentation nationale.
Par ailleurs, la vague bleue au parlement va contribuer efficacement au mieux-être des Béninois et leur garantir en tout temps la démocratie, la bonne gouvernance, la sécurité, la justice et la solidarité nationale. Les députés de Moele-Bénin entendent aussi mieux informer et mobiliser à temps et à contre-temps, les populations en vue de leur meilleure contribution à l'effort national.
Le parti s'engage dans le scrutin du dimanche 8 janvier 2023 pour prouver au peuple qu'il existe encore un espoir. L'espoir d'être valablement représenté au sein d'un parlement dont les décisions concernent chaque Béninoise et chaque Béninois, quelle que soit son statut dans la société.
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Nécessité de Sécuriser le Développement dans un Monde Instable :
le Rapport sur le Développement dans le Monde 2000-2001 intitulé « Attacking Poverty » privilégiait trois domaines clés pour l'action :
les opportunités, la prise de pouvoir et la sécurité. Si les deux premiers domaines interdépendants correspondent à améliorer le climat d'investissement pour dynamiser la croissance d'un côté, et donner du pouvoir aux individus à travers des investissements en capital humain et en améliorant la gouvernance de l'autre côté, le troisième en constitue la garantie préalable et déterminante.
En d'autres termes, la Sécurité est le socle du développement durable.
Conscient de cet enjeu de développement, dans un contexte de recrudescences des attaques terroristes dans certains espaces frontaliers du pays, le BR entend apporter une réponse holistique à la problématique sus évoquée.
Dès lors, s'appuyant sur ses valeurs de Parti politique de type libéral et conformément à ses engagements, le BR soutiendra le vote de tout projet ou proposition de loi visant à garantir la stabilité et la sécurité des biens et des personnes, à renforcer la cohésion nationale et à affermir notre capacité résilience à l'effet d'accroitre l'investissement privé et de stimuler le développement de l'économie locale.
A cet effet, les actions ci-après vont être déclinées :
Action 1 :
Encadrement et renforcement du système d'alerte précoce national (climatique, sécuritaire, sanitaire et économique)
Action 2 :
Appui législatif à la gestion efficace des chocs.
Action 3 :
Renforcement des dépenses militaires (loi de programmation militaire)
Action 4 :
Prise d'un package de lois de programmation pour la cohésion sociale (emploi, soutiens aux entreprises, logements sociaux, cantine scolaire, développement des espaces frontaliers, égalité de chance, etc.)
Ainsi se présentent brièvement quelques unes des actions parlementaires que vous propose le BLOC RÉPUBLICAIN une fois massivement présent au Parlement.
Distel Luc C. Kanlinsou AMOUSSOU,
CM-SGN/BR.
Mot du Secrétaire Exécutif National
Militantes et militants chers compatriotes,
Comme une promesse faite, notre parti a choisi résolument de rester dans l'arène politique et de jouer son rôle en éliminant de notre méthode le recours à la violence sous toute ses formes et de privilégier le dialogue et la recherche du consensus. Le contexte actuel de notre pays oblige à tenir compte de ces valeurs, d'ailleurs érigées en valeurs constitutionnelles par l'historique Conférence des Forces de la Nation de février 1990.
Il est donc clair qu'en vue de préserver l'essentiel des acquis, nous avons un rôle éminemment historique à jouer non seulement au cours de ces élections mais surtout au cours de la mandature à venir. C'est pourquoi nous venons partager avec vous ce programme non exhaustif mais qui servira de boussole à nos parlementaires de la 9ème législature. Je reste convaincu que son contenu sera mis en application en vue d'assurer la plénitude de la représentation du peuple et de rétablir notre démocratie.
Il s'agira de légiférer en tenant compte de l'opinion du peuple et de faire en sorte que les lois à voter soit en faveur du peuple d'où la vision de ce programme de législature : FCBE, un parlement du peuple pour le peuple.
Fort de ceci nous exhortons à la sérénité au respect de soi et de l'autre et surtout à la paix.
Vive la démocratie !
Vive le Benin !
Vive la FCBE !
Je vous remercie.
Diagnostic et état des lieux
La Conférence des Forces Vives de la Nation de Février 1990 a permis d'asseoir dans notre pays le multipartisme intégral et la gouvernance démocratique ayant pour socle des institutions de contre-pouvoirs. Les deux principes normatifs qui ont rendu ceci possible sont le pluralisme démocratique et le consensus. Pendant environ trente ans, jusqu'en 2016, le respect de ces deux principes à valeur constitutionnelle a conduit à faire du Bénin un modèle démocratique en Afrique, admiré partout, avec des élections inclusives et festives, et une alternance pacifique régulière au sommet de l'État.
À partir de 2016, notre pays est entré dans une période caractérisée par des réformes. La mise en œuvre unilatérale de celles-ci a bouleversé le système démocratique, en quoi pourtant le peuple se reconnaissait et qui faisait la fierté de tous. Le scrutin législatif de 2019, auquel aucun parti de l'opposition n'a pu participer, a été le point d'orgue de cette décadence démocratique. Un parlement monocolore en est ressorti, jamais connu depuis l'historique conférence nationale et décrié par l'opinion nationale et internationale. La conséquence majeure s'est observée à deux niveaux. D'une part, le vote de nombreuses lois de faveur, liberticides et porteuses de crises. Par exemple, les lois portant réformes politiques et institutionnelles, la loi régissant le système partisan et la loi sur l'embauche. D'autre part, toutes les institutions de contre-pouvoirs ont perdu leur indépendance, ce qui a fortement ébranlé la solidité de l'édifice démocratique.
En effet, la 8ème législature a brillé par moult insuffisances :
● tous les membres du parlement sont issus des deux partis de la majorité présidentielle,
● aucun contrôle réel de l'action gouvernementale,
● vote massif de lois à polémique,
● très peu de questions au gouvernement sur la gestion du pays,
● alignement systématique du Législatif sur les choix de l'Exécutif,
● révision non consensuelle de notre loi fondamentale, etc.
Pour réussir cette non-performance démocratique jamais égalée dans notre pays, le parlement de la 8ème législature s'est souvent coupé du peuple, renfermé sur lui-même. Les lois sont votées dans une opacité qui ne permet pas aujourd'hui aux citoyens de se sentir parties prenantes dans la construction méthodique de la nation. Il en a découlé un désintéressement croissant de la grande majorité de ces citoyens. Pour y remédier, le parti FCBE s'est convaincu que la présence de l'opposition dans le prochain parlement changera les choses, redorera le blason du pays dont la réputation a beaucoup souffert des quatre années de la législature finissante. À l'issue des élections législatives de janvier 2023, les députés FCBE travailleront à corriger la méthodologie parlementaire qui exclut les différentes composantes des forces vives de la nation des réflexions a priori sur les lois en gestation et confine le peuple mandant dans un rôle de vil spectateur.
Pour le bien du peuple et pour la démocratie chez nous, les députés FCBE s‘imposent le devoir patriotique de contribuer au rétablissement de l'ordre normal des choses en garantissant, par leur travail au parlement, la séparation des pouvoirs, le bannissement de la vassalisation des institutions, le rétablissement des droits fondamentaux de l'homme béninois.
Les députés du parti FCBE s'engagent à faire du parlement de la 9ème législature un Parlement du Peuple pour le Peuple. C'est la vision parlementaire qui servira de guide et de boussole à toutes les actions des députés Cauris tout au long de ladite législature. Cette vision prend appui sur le slogan du parti : « le Peuple d'abord, le Peuple toujours, le Peuple debout ».
Le présent programme de législature, que le parti Force Cauri pour un Bénin Émergent (FCBE) offre à tous les citoyens qui le soutiennent, est un ensemble d'engagements de ses députés. Il est fondé sur les valeurs et les convictions des membres du parti.
Par leurs actions parlementaires concertées avec leurs pairs, les députés Cauris veulent participer à la construction responsable de notre pays, convaincus qu'ils le feront en légiférant autrement.
Compte tenu de tout ce qui précède, le parti FCBE juge nécessaire et indispensable de rédiger le programme de législature que voici, programme à soumettre à l'appréciation du peuple béninois.
Le présent programme de législature s'articulera autour de (05) cinq grandes thématiques et se caractérise par une méthode de travail parlementaire particulière.
Notre méthode de travail parlementaire
Au terme de l'article 79 alinéa 2 de la Constitution, le parlement « exerce le pouvoir législatif et contrôle l'action du gouvernement ». Cet exercice du pouvoir législatif passe par le vote des lois (article 96). En effet, l'article 105 alinéa 1er précise que « l'initiative des lois appartient concurremment au président de la République et aux membres de l'assemblée nationale ».
Pour accomplir leur mission au service du peuple souverain dont ils seront les représentants à l'assemblée nationale, les députés FCBE s'engagent à mettre en place une méthode de travail parlementaire qui impliquera les forces vives de la nation. Cette méthode se déploiera en deux volets : à l'intérieur du parlement et à l'extérieur de l'hémicycle.
Au sein du parlement, la méthode de travail parlementaire des députés Cauris reposera sur la négociation et le consensus pour que les propositions de lois qu'ils initieront soient portées par un grand nombre de parlementaires afin de garantir l'aboutissement du processus de leur adoption.
À l'extérieur du parlement, la méthode du travail parlementaire des députés FCBE reposera sur les trois piliers suivants : la concertation, la consultation et le compte-rendu. Elle consistera à mettre en synergie de réflexions les forces essentielles du pays, à savoir les syndicats, la société civile, les confessions religieuses, les intellectuels et autres personnes ressources, autour des propositions de lois en instance d'être initiées. Un tel cadre permettra d'une part de procéder à l'analyse prospective et à l'étude de faisabilité des propositions de lois par des sachants de divers horizons avant leur introduction au parlement et d'autres part d'amender les projets et propositions de lois provenant des autres. Ainsi, progressivement, le peuple souverain se sentira de plus en plus concerné par le travail parlementaire pour l'enracinement de la démocratie.
Dans la première phase il s'agira d'installer un creuset technique de réflexion de formulation des propositions de lois et des techniques de contrôle de l'action gouvernementale. Il sera composé d'intellectuels et de cadres du parti ainsi que de compétences extérieures nécessaires afin d'enrichir les réflexions et de garantir la qualité des propositions. Ce creuset aura la responsabilité :
– De réfléchir sur les idées de lois proposées par les parlementaires du parti
– Analyser et apporter des amendement et appréciations sur les projets de lois initié par le gouvernement et autre député des autres formations politique
– Faire des propositions concrètes et argumentées aux parlementaires
Sur la base des documents issu de ce creuset les députés FCBE entreront en discussion et négociations avec leurs pairs de l'assemblée dans le processus d'adoption et de votes des lois a l'assemblée
Apres vote, la deuxième phase constituera pour les députés à aller rendre compte à la population de la teneur des lois votées afin d'échanger et d'expliquer pour faciliter l'application sur le terrain.
Les thématiques phares
I- Indépendance des institutions
Les parlementaires FCBE travailleront à une stricte séparation des pouvoirs qui est un principe fondamental de la démocratie.
1. Le Parlement
Les élections législatives doivent impérativement être inclusives, libres et transparentes pour éviter l'avènement dorénavant en république du Bénin un parlement composé uniquement de députés issus d'un seul camp. Il s'agira essentiellement au besoin de remettre en cause le processus électoral quand on se retrouve dans l'impasse d'une présence de candidats ou partis issus d'un seul camp. Apres dépôt officiel et études des dossiers de candidature, et si au moins un parti de l'opposition ne se retrouve pas en lice, le processus sera déclaré infructueux et devra être relancé jusqu'à ce qu'au moins un parti déclaré de l'opposition soit officiellement retenu. En tout état de cause aucun processus de vote ne devra se tenir sans l'opposition.
Relecture du règlement intérieur de l'assemblé nationale.
2- Système judiciaire
Il faudra légiférer sur le conseil supérieur de la magistrature afin de le dépolitiser. Dans le cadre du contrôle des actions du gouvernement, mettre sur pied un système de contrôle du fonctionnement des agences pénitentiaires afin d'améliorer les conditions de vie de nos compatriotes dans les maisons d'arrêts.
3- HAAC
Œuvrer pour que la HAAC devienne une institution apolitique dans la pratique.
II- le Social
1. Éducation
Travailler à :
● Introduire les langues nationales dans notre système éducatif.
● Revoir le mode de recrutement des enseignants. A notre avis le terme AME doit être banni du vocabulaire.
● Améliorer les œuvres universitaires (moyens de transports, construction des résidences universitaires, mettre fin à la privatisation des structures sociales universitaires)
● Prendre une loi qui revoit les conditions d'attribution des bourses et secours universitaire
2-Emploi
Militer pour :
● Réviser la loi sur l'embauche afin de à la fois sécuriser l'employé et l'employeur.
● Prioriser les nationaux dans les recrutements aussi bien dans le secteur public que dans le secteur public que dans le secteur privé.
3- Secteur Santé
Travailler à :
● Moderniser le plateau technique dans nos hôpitaux.
● Palier à l'insuffisance du personnel en procédant à des recrutements massifs.
● Rendre effective l'assurance maladie universelle en mettant l'accent sur la prise en charge des indigents
● Améliorer l'accueil des patients dans nos formations sanitaires.
● Travailler à la gratuité de la césarienne, des soins de santé primaire et la dialyse.
● Définir un ratio population/centre de santé puis un ratio population/médecin afin d'assurer une couverture sanitaire de qualité sur toute l'étendue du territoire national.
● Recruter du personnel qualifié pour animer les centres de santé.
● Faire doter tous les centres d'ambulance.
● Faire ravitailler nos centres de santé de médicaments en quantité suffisante.
● Uniformiser les prix des médicaments dans les pharmacies à travers tout le pays.
4- Micro-crédits aux plus pauvres
Améliorer le secteur des micro- crédits et dépolitiser le système d'octroi du crédit aux couches les plus démunies en confiant la gestion à des structures indépendante.
III- Economie
1- Fiscalité
Il faut d'abords faciliter la création de richesse avant de l'imposer et non l'inverse.
Il faut adopter une fiscalité réaliste basée sur la justice fiscale avec un taux de pression fiscal en adéquation avec le niveau de vie et de développement de la population.
Procéder à la relecture du code général des impôts surtout dans les domaines du foncier, des impôts sur le revenu …
2- Infrastructures et transports
Œuvrer à :
● Faire rétablir la voie ferrée afin de réduire la pression sur nos voies bitumées
● Rendre fonctionnel l'aéroport de Tourou.
● Construire des ports secs et les rendre fonctionnels.
● Promouvoir le transport en commun dans nos villes à commencer par la ville de Cotonou.
3- Agriculture
Notre pays doit tout faire pour assurer son autosuffisance alimentaire.
● Pour parer à l'insécurité foncière, il faut une politique pour rendre disponibles des terres cultivables afin d'assurer le retour des jeunes à l'agriculture et pour une sédentarisation des éleveurs.
● Initier des lois pour sécuriser nos semences et proscrire la culture des OGM.
● Légiférer pour l'utilisation de pesticides et herbicides organophosphorés au détriment des organochlorés comme le glyphosate.
● Étudier les prix pour assurer une commercialisation judicieuse des produits tropicaux dans notre pays.
● Initier aussi des lois qui protègent nos paysans à travers les fixations des prix rémunérateurs des produits d'exportation
4- le commerce et l'industrie
● Prioriser les nationaux dans l'attribution des marchés publics. De façon plus technique affecter par exemple plus de ressources et de surface aux collectivités locales par exemple afin de prendre en compte les entreprises locales moins grande.
● Veiller au contrôle des prix des denrées de première nécessité après fixations par le gouvernement
5- Énergies
Promouvoir les énergies renouvelables.
6- Environnement
Légiférer pour :
● Assurer la protection de la nature et des espèces animales et végétales en voie de disparition.
● Assurer le reboisement du territoire national en réinstaurant la journée de l'arbre et les journées de salubrité publique.
IV- Technologies de l'information et de la communication
● Faire poursuivre le développement de la digitalisation dans la délivrance des pièces d'état civil.
● Travailler à dématérialiser l'Administration publique
● Proposer une loi pour assurer l'efficacité dans la gestion des structures de régulation.
● Rendre obligatoire la représentation de l'opposition dans toutes les structures de régulation.
● Procéder à une relecture du code de la communication et du numérique.
V- Sécurité et défense du territoire national,
L'actualité dans le secteur de la sécurité oblige les futurs élus du peuple à l'Assemblée nationale de prendre des initiatives en vue de lutter contre le phénomène terrorisme et la criminalité à l'intérieur du pays et dans les zones transfrontalières car la législation béninoise est très pauvre en la matière.
Les députés cauris travailleront lors des votes du budget à une allocation de moyens financiers conséquent aux agents des forces de défense et sécurité pour l'équipement afin de faciliter cette lutte
L'arrondissement de Tchoumi Tchoumi dans la commune de Natitingou est réputé faire carton plein au profit du candidat de son choix. En campagne électorale ce 1er janvier 2023 dans la commune de Kpomassè, les électeurs ont promis à Eric Houndété, tête de liste du parti Les Démocrates dans la 5e circonscription électorale, de ne pas émietter leurs voix. En effet, analysant les positionnements des candidats sur les différentes listes en compétition, la foule enthousiaste qui a accueilli le Président du parti Les Démocrates en grande pompe a promis au natif de la localité de voter en faveur du fils du terroir. Ce faisant, les électeurs de l'arrondissement d'Agonkanmey envisagent de faire une déferlante pour convoyer à l'Assemblée nationale tous les candidats du parti Les Démocrates de la 5e circonscription électorale. Le pari est pris pour le 8 janvier avec l'organisation d'une brigade anti-fraudes pour sécuriser le vote des électeurs afin que la CENA et la Cour constitutionnelle n'aient autres possibilités que de livrer la vérité des urnes.
Le sujet est toujours d'actualité. Il refait surface en ces périodes de grandes campagnes électorales dans le cadre des élections législatives de 2023. Et c'est bien le Mouvement Populaire de Libération (MPL) qui en fait son combat. Depuis des années, le contrôle de l'action gouvernementale est mis sous éteignoir à l'Assemblée nationale. L'une des prérogatives constitutionnelles dévolues aux députés est ainsi vouée aux gémonies et arrachée de gré au représentant du peuple. Le vote des lois devient alors la seule raison d'être du député, désormais contraint à lever sa main contre sa volonté. Le phénomène a assez duré et arrache à l'institution parlementaire, son prestige. Il y a lieu de marquer une rupture. C'est bien l'une des motivations de la participation du parti MPL aux élections législatives du 08 janvier 2023. Une décision qui participe de la volonté d'engager une nouvelle campagne en matière d'interpellations du gouvernement, à travers l'instauration d'une Motion de censure des acteurs gouvernementaux. Il s'agira, à travers la présente démarche, de mettre à la disposition du parlement des mesures coercitives pour démettre un acteur gouvernemental de son poste en cas de manquement ou de faits graves contraires aux normes établies ou aux standards. Une démarche judicieuse qui participe de la gestion axée sur les résultats (GAR).
En proposant une telle approche, le MPL entend mettre fin aux combines politiques suicidaires à la gouvernance orthodoxe. Face à la soif démocratique exprimée par les populations depuis la transition politique d'avril 2016, le MPL se porte garant et en vrai bouclier de l'avènement d'un Parlement nouveau, source tangible de l'expression populaire. Un Parlement libre, démocratique, inclusif reflétant la diversité politique nationale qui assure véritablement ses missions et offre des garanties de protection aux citoyens pour leur plein épanouissement. C'est pour cette raison que le MPL prend le ferme engagement de mener aux côtés du peuple souverain, la lutte pour le renouvellement urgent et pressant du Parlement béninois mais également de la classe politique parlementaire. Ce nouveau contrat social qui se veut celui de la Restauration est l'occasion pour le président Expérience TEBE et toute sa jeune et dynamique équipe, d'asseoir un parlement de développement et surtout de démocratie participative, pour restaurer la confiance perdue des populations vis-à-vis de l'institution. Il sera question, après les nombreux diagnostics posés, de travailler à la diversité politique nationale et en finir avec l'institution d'une Assemblée nationale monocolore ; susciter une prise de conscience générale auprès des jeunes et leur inculquer des valeurs positives, œuvrer à la séparation rigide des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire ; relever le niveau du débat politique national ; impliquer le peuple au vote des lois qui impactent leur vie et conditions de vie ; en finir avec le vote des lois crisogènes et liberticides ; etc.
« Cette couche essentielle de notre société, celle à laquelle s'intéressent les acteurs politiques à chaque veille d'élection, je veux parler, vous l'avez compris, de la jeunesse. J'aimerais vous dire, peuple électeur, d'être vigilant et d'ouvrir les yeux pour distinguer entre ceux qui parlent de la jeunesse de ceux qui sont préparés véritablement pour protéger et promouvoir la jeunesse, et en la matière, c'est l'UDBN »
Serein, posé, persuasif, le verbe alerte, il s'adressa, le cœur palpitant, au peuple électeur droit dans les yeux, avec vérité, sincérité. La saison où les semeurs de songes et de mensonges font leur apparition est encore là. Ils défilent déjà, charmeurs, et font la cours sans pudeur à une jeunesse longtemps abandonnée à son désespoir, devenue subitement la cible de toutes les attentions, de toutes les séductions.
Jules Léandre Kiti dans un message empreint de clarté et de vérité appelle les jeunes à ouvrir les yeux et à prendre leurs responsabilités devant cette mythomanie politique. Le message d'un jeune aux jeunes pour faire de la jeunesse, son employabilité, sa place et son rôle dans l'archétype politique de notre pays, un thème majeur et un enjeu de ces élections législatives. Il les appelle à choisir et à bien choisir entre ceux pour qui la jeunesse n'est qu'un fond de commerce politique et l'UDBN qui a positionné 67% de jeunes sur sa liste, entre ceux qui tout le temps de leur mandat n'ont jamais légiféré véritablement pour sortir les jeunes du piège du chômage dans lequel ils sont embourbés depuis longtemps et l'UDBN qui s'est préparée à légiférer autrement avec les jeunes et pour les jeunes dans le sens de leur bien être.
Message poignant qui remet sur la table les débats souvent expédiés par une classe politique sclérosée et recyclée. Il est temps selon le porte parole de l'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau, Jules Léandre Kiti qu'on cesse de parler au nom des jeunes en prétendant savoir plus qu'eux, ce dont ils ont besoin pour leur épanouissement. Le temps est venu de laisser les jeunes décider par eux-mêmes et pour eux-mêmes. C'est le choix clair et audacieux fait par l'UDBN en positionnant plus que tous les autres partis en lice à ces législatives des jeunes pour aller siéger au parlement. Un tel choix épouse les dynamiques en cours dans le monde. Non, les jeunes n'attendront plus comme des spectateurs pour qu'on décide à leur place. Jeunes, prenez vos responsabilités peut-on entendre et comprendre dans cette adresse au peuple électeur.
Au cours d'une rencontre mercredi 4 janvier 2023, avec le président de la Fondation Zul-Kifl Salami pour la Solidarité, les prédicateurs ont reçu pour mission de propager les messages de paix et de concorde en cette veille des élections législatives.
Des messages de paix et de concorde nationale pour la bonne tenue des élections législatives. C'est la mission que confie la Fondation Zul-Kifl Salami pour la Solidarité aux prédicateurs à quelques jours du scrutin du 8 janvier 2023. « À partir de ce jour, propagez partout la paix et la concorde dans vos lieux de culte, vos communes, vos villages et dans les lointains hameaux de nos campagnes. Soyez les pédagogues et messagers de la paix et de la concorde », a indiqué le président Zul-Kifl Salami. Les prédicateurs vont s'appuyer sur le saint Coran et la Sunna pour livrer le message de paix et de concorde prescrit par Allah.
Selon l'ex-ministre d'Etat, la paix c'est « tout un comportement, le comportement du croyant dans tous les corridors de la vie ». La paix est également un prérequis fondamental du développement. « Le développement dans son doctrinal n'est nullement concevable sans la paix. De même, le développement induit-il, la paix, la concorde sociale », a relevé le président de la Fondation. Une illustration palpable de cette dualité poursuit-il, est la mobilisation des ressources financières pour le développement socio-économique.
Zul-Kifl Salami a remercié tous les Béninois pour avoir par leur attachement indéfectible aux idéaux de paix, permis au Chef de l'Etat Patrice Talon de réaliser des progrès dans tous les domaines (eau, électricité, infrastructures, éducation, santé etc). « Le point d'orgue est, en ce début d'année, la revalorisation des salaires devenue tangible sur les feuilles de paye des travailleurs », s'est-il réjoui. A l'en croire, le plus beau reste à venir. Il est important, souligne Zul-Kifl Salami, de poursuivre sans relâche notre attachement à la paix, la stabilité et la concorde et de rechercher l'excellence.
La Fondation Zul-Kifl Salami pour la Solidarité lance un appel à tous les fils et toutes les filles du Bénin pour célébrer la paix le 8 janvier prochain en créant les conditions devant permettre au président Patrice Talon de poursuivre son chef-d'œuvre messianique. « Ceci à travers l'émergence d'une majorité présidentielle confortable et stable composée de parlementaires attachés à la paix, à l'issue du scrutin du 8 janvier », a affirmé le chargé de mission du chef d'Etat béninois. Les prédicateurs sont aussi invités à prier pour la santé du président Patrice Talon. « La journée du vendredi 6 janvier est une date cruciale, un jalon incontournable dans vos lieux de culte. Puisse Allah, le tout-puissant guider vos pas et bénir notre chère patrie », a conclu Zul-Kifl Salami. Les prédicateurs Amoussa Gafarou, El Hadj Ibrahim Ganhounouto et Badarou Gafary ont salué cette noble initiative de la Fondation Zul-Kifl Salami pour la Solidarité qui sensibilise la communauté à la culture de la paix, de la tolérance pour un monde meilleur et en l'occurrence pour un Bénin uni et prospère.
Akpédjé Ayosso
Ce mardi, le Brésil a débuter les obsèques du Roi Pelé. Âgé de 82 ans, Pelé est mort des suites d'un cancer. Une veillée funèbre a eu lieu dans le stade du club de Santos ce mardi. Ses obsèques, avec une cérémonie catholique, ont eu lieu dans la stricte intimité familiale.
Josué SOSSOU