La nouvelle version du certificat de résidence est désormais disponible au prix de 2000 FCFA. Cette pièce administrative a une validité d'un an.
Certificat de résidence, nouvelle version. Il est établi sous un format sécurisé à partir du Registre national des personnes physiques (Rnpp) en liaison avec les autorités. Le certificat de résidence est basé sur le principe d'une identification unique de la personne par appui au référentiel du Numéro Personnel d'Identification (NIP). Il est doté d'un Qr Code chiffré et renferme des informations authentiqueS.
Pour obtenir la fiche de résidence, le demandeur doit se rendre chez le chef quartier de ville ou de village de sa résidence muni de la preuve de son NPI. La fiche dûment renseignée est signée par le chef de quartier de ville ou de village. Cette obtention est gratuite. Le demandeur dépose ensuite son dossier à la Mairie au niveau de l'Unité communale pour l'identification des personnes (Ucip). Il paie les frais d'établissement qui s'élèvent à 2000 FCFA (1000 FCFA pour le droit de timbre et 1000 FCFA pour droit d'établissement sous forme de la rubrique "droit de prestation à l'usager).
Au nom du principe de subsidiarité, l'Agence nationale d'identification des personnes (Anip) peut délivrer un certificat de résidence à toute personne vivant sur le territoire national. Le certificat de résidence a une validité d'un an. Au cas où, le demandeur dispose du CIP (Certificat d'identification personnelle) dans son dossier, le certificat de résidence n'est pas utile. Selon l'Anip, les Ucip, secrétaires exécutifs des mairies et les chefs quartier ou de village ont été formés sur la nouvelle méthode de délivrance du certificat de résidence.
Akpédjé Ayosso
Mauvaise nouvelle pour le Football marocain. Hakim Ziyech qui semblait bien parti pour rejoindre le PSG, restera à Chelsea.
L'international marocain Hakim Ziyech s'était rendu à la Factory, le siège du PSG, pour signer son contrat de prêt avec le club parisien Malheureusement, selon les premiers éléments, les Blues auraient envoyé à trois reprises les mauvais éléments pour boucler le deal avec leurs homologues du PSG.
Le Paris Saint-Germain a alors décidé de contre attaquer en portant réclamation devant la Ligue de Football Professionnel. Mais réunie dans la matinée de ce mercredi 01 février 2023 pour étudier l'homologation du prêt d'Hakim Ziyech au PSG, la commission juridique de la LFP n'en est pas favorable.
Le prêt d'Hakim Ziyech au PSG a donc été refusé par la LFP, selon les informations de Telefoot.
Josué SOSSOU
Le président de la Cour suprême, Victor Dassi ADOSSOU était au domicile de Pascal DOHOUNGBO mardi 31 janvier 2023. Il est allé présenter les condoléances à la famille du conseiller décédé après le drame survenu à Dassa dans le département des Collines dimanche 29 janvier dernier.
Le décès de Pascal DOHOUNGBO, conseiller à la Cour suprême est une grosse perte pour sa famille, la magistrature béninoise et surtout pour la Cour suprême du Bénin. Le président Victor Dassi ADOSSOU était au chevet de la famille de l'illustre disparu mardi 31 janvier 2023. Il a salué la mémoire d'un magistrat très effacé, calme, humble, attentif, et qui s'acquittait de ses obligations professionnelles à la Chambre administrative avec beaucoup de professionnalisme. Au nom de tout le personnel de la Cour, le président après avoir présenté ses condoléances, a rassuré la famille de son soutien.
Victime du drame de Dassa, le conseiller Pascal DOHOUNGBO a succombé à ses blessures au petit matin du lundi 30 janvier 2023 à l'âge de 61 ans. Ce décès survenu 48 heures seulement après la cérémonie de présentation de vœux à laquelle il a pris part dans une ambiance très conviviale et festive selon le président, a affecté tout le personnel de la Cour.
F. A. A.
Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 1er février 2023 sous la présidence du Chef de l'Etat Patrice Talon. Plusieurs grandes décisions ont ete prises lors de cette séance hebdomadaire.
Un cultivateur a été charcuté, mardi 31 janvier 2023, à Dévé, une localité de la commune de Dogbo, département du Couffo. Le drame est survenu après une altercation avec des éleveurs dans le champ de la victime.
Résurgence de conflits entre agriculteurs et éleveurs. Ce mardi 31 janvier 2023, un cultivateur a été charcuté dans son champ.
Selon nos sources, la victime travaillait dans sa plantation de manioc quand des troupeaux de bœufs y ont fait irruption. Mécontente de la présence des animaux qui dévastaient le champ, il demande aux éleveurs de quitter les lieux. Une altercation survient. Dans la foulée, les éleveurs armés d'armes blanches lui assènent des coups sur la tête, et plusieurs autres parties du corps. Le cultivateur sera conduit plus tard au CHD Mono pour des soins intensifs. Les éleveurs après leur forfait ont pris la fuite. La police a ouvert une enquête.
Très préoccupées par la situation, les populations appellent le chef de l'Etat au secours. Une concertation est annoncée vendredi 03 février prochain entre acteurs de la transhumance, agriculteurs et autorités à divers niveaux pour examen de la situation.
F. A. A.
Le gouvernement offre un soutien psychologique personnalisé aux victimes du drame de Dassa-Zoumè ainsi qu'à leurs parents. C'est l'une des quatre mesures prises après le drame de dimanche dernier.
Il est mise en place ‹‹ une cellule de crise pour informations et soutien psychologique personnalisé, à Cotonou (palais des congrès) et à Parakou (Centre d'alphabétisation situé en face du stade) », selon le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin.
D'autres mesures ont été prises en faveur des victimes. Il s'agit notamment de l'offre de premiers soins ; la prise en charge gratuite de tous les patients survivants référés soit au CNHU-HKM soit au Centre de traitement des épidémies (CTE) d'Abomey-Calavi.
Le ministre de la Santé a annoncé l'activation de la ligne verte d'appel gratuit du Ministère de la santé au numéro 136 et de la mise en service de numéros mobiles d'appel payant 60 05 99 99 et 52 42 77 77 pour répondre aux préoccupations des familles les jours ouvrables de 8 heures à 18 heures.
Le drame est causé par un bus de la compagnie Baobab Express reliant Parakou-Cotonou, qui est entré en collision avec un camion le dimanche 29 janvier 2023 à Dassa-Zoumè. Le bus accidenté a fait plus de 20 morts calcinés et des blessés présentant des lésions.
Une enquête a est ouverte.
Les responsables de la compagnie de voyage dont le Directeur général ont été placés en garde-à-vue le 31 janvier 2023.
M. M.
A quelques heures du coup d'envoi de la Coupe du monde des Clubs au Maroc, le Real Madrid, champion d'Europe en titre enregistre un gros forfait.
Blessé à la jambe gauche lors du derby de la Coupe du Roi contre l'Atlético Madrid, la semaine dernière, Ferland Mendy manquera officiellement le Mondial des clubs. Une compétition que le Real disputera au Maroc du 7 au 11 février prochain.
Des examens médicaux ont révélé "une blessure au muscle semi-membraneux de la jambe gauche" pour l'international français, a expliqué dans un communiqué le Real Madrid.
La presse espagnole estime que Mendy pourrait être absent environ deux mois.
Le match d'ouverture aura lieu au stade Ibn Batouta de Tanger, devant des milliers de spectateurs. Il opposera Al Ahly, finaliste malheureux de la Ligue des champions de la CAF, à Auckland City, lauréat de la Ligue des champions de l'OFC.
Josué SOSSOU
Les Jeux Universitaires continuent à Savalou. Dans le cadre de la deuxième journée, plusieurs rencontres ont été disputés.
La Haute Ecole de Commerce et de Management (HECM) d'Abomey-Calavi et l'Institut Universitaire des Sciences et Techniques Adjavon Sébastien (IUST-AS), tous équipes du Groupe A, se sont neutralisés tandis qu'au niveau de la Casserole B, la Faculté des Lettres Arts et Sciences humaines de Parakou enregistre son deuxième succès devant l'Institut National d' Education Physique et Sportives.
Le Centre Universitaire d'Adjarra s'incline devant l'Ecole Supérieure d'administration Économiques de Parakou dans la Poule D. Par contre au niveau de la Poule C, les Cours Sonou de Parakou s'impose face à leur homologue de l'Université Africaine de Technologies et de Management (UATM GASA) de Cotonou.
Voici les résultats des matchs de la 2e Journée
HECM Calavi 2-2 IUST – AS
UATM GASA Cotonou 0-2 Les Cours Sonou Parakou
CU Adjarra 0-2 ESAE Parakou
FLASH Parakou 4-3 INEPS
Rappel des résultats de la 1e Journée
HECM Calavi 4-1 ESAE Cotonou
UATM GASA Cotonou 2-2 FAST UAC
Les Cours Sonou Bohicon 0-1 CU Adjarra
INSTI Lokossa 1-2 FLASH Parakou
À l'issue de cette 2e Journée, les classements par Groupe se présentent comme suit :
Groupe A :
1- HECM Calavi 4 pts +3
2- IUST – AS 1 pt +0 (-1match)
3- ESAE Cotonou 0 pt -3 (-1match)
Groupe B :
1- FLASH Parakou 6 pts +2
2- INEPS 0 pt -1 (-1match)
3- INSTI Lokossa 0 pt -1 (-1match)
Groupe C :
1- Les Cours Sonou Parakou 3 pts +2(-1match)
2- FAST UAC 1 pt +0(-1match)
3- UATM GASA Cotonou 1 pt -2
Groupe D :
1- ESAE Parakou 3 pts +2(-1match)
2- CU Adjarra 3 pts -1
3- Les Cours Sonou Bohicon 0 pt -1(-1match)
Josué SOSSOU
A la suite de la batterie de mesures prises par le gouvernement après le drame de Dassa-Zoumè, le ministre de la Santé annonce l'activation de la ligne verte d'appel gratuit du Ministère de la santé au numéro 136 et de la mise en service de numéros mobiles d'appel payant 60 05 99 99 et 52 42 77 77 pour répondre aux préoccupations des familles des victimes.
COMMUNIQUE DU MINISTRE DE LA SANTE
Dans la journée du dimanche 29 janvier 2023, un accident de la voie publique occasionnant plusieurs victimes, est survenu à hauteur de Dassa-Zoumé à la suite de la collision entre un bus de la compagnie Baobab faisant la liaison Parakou-Cotonou et un camion transport. Le Ministre de la Santé passe par ce canal pour présenter sa compassion aux familles parentes et alliées de nos concitoyens victimes de ce drame et les informe des dispositions suivantes prises par le gouvernement du Bénin :
– offre de premiers soins à tous les passagers survivants présentant des lésions de gravité variable à l'hôpital de Zone de Dassa ;
– prise en charge gratuite de tous les patients survivants qui ont été référés soit au Cnhu-Hkm soit au Centre de traitement des épidémies (Cte) d'Abomey-Calavi dépendamment du niveau de gravité de leur état de santé ;
– mise en place d'une cellule de crise pour informations et soutien psychologique personnalisé, à Cotonou au palais des congrès et à Parakou au Centre d'alphabétisation situé en face du stade ;
– activation de la ligne verte d'appel gratuit du Ministère de la santé au numéro 136 et mise en service de numéros mobiles d'appel payant 60 05 99 99 et 52 42 77 77 pour répondre aux préoccupations des familles.
Nous réitérons nos sincères condoléances aux familles des personnes décédées et restons mobilisés pour apporter aux survivants les soins les plus optimaux que requiert leur état de santé.
Benjamin I. B. Hounkpatin
Ministre de la Santé
Une maison a pris feu dans la nuit du mardi au mercredi 1er février 2023 à Godomey, un arrondissement de la commune d'Abomey-Calavi. Des dégâts matériels ont été enregistrés.
Incendie à Godomey dans la nuit du mardi au mercredi 1er février 2023. Une maison située non loin du Parc des Princes a pris feu. Les causes réelles de l'incendie ne sont pas encore connues. On évoque l'hypothèse d'un court-circuit. Les flammes ont causés des dégâts matériels.
Depuis le weekend écoulé, plusieurs accidents de circulation et des cas d'incendie ont été enregistrés dans plusieurs localités du pays.
F. A. A.
Six (06) membres de Lions Clubs international ont perdu la vie lors du drame survenu à Dassa-Zoumè dimanche 29 janvier 2023.
Des membres de Lions clubs international décédés. Au nombre de 6, ils ont perdu la vie dans l'accident de circulation enregistré à Dassa-Zoumè dimanche dernier. Selon le communiqué du gouverneur du district 403 A4, cinq des disparus sont membres du cabinet du gouverneur. Ils ont participé à la troisième réunion de cabinet tenue à Parakou samedi 28 janvier 2023. Il s'agit de Ruffine Akpakoun de Cotonou les Palmiers, Frida Hazoumè (présidente commission logistique et manifestations), Adéchokan Moubachirou, Adéchokan Mylène et Ouendo Olivier.
Zohra Barry, femme de Mohamed Youla, membre du Lions Cotonou Phare Doré est aussi décédée dans cet accident de circulation. Le gouverneur exprime sa compassion à l'endroit de toute la famille Lions et présente ses vives condoléances à toutes les familles éplorées.
Akpédjé Ayosso
Alors que commencent aujourd'hui à Mombasa (Kenya) deux réunions cruciales qui pourraient signer le début d'une nette amélioration de l'état de santé des populations de thon et d'autres espèces de l'océan Indien, nous appelons l'Union européenne à changer radicalement de position en adoptant les mesures urgentes proposées par l'Inde pour protéger l'environnement marin. Les diverses espèces de thon étant en déclin, des mesures drastiques sont nécessaires pour mettre un terme aux dommages causés par les flottes industrielles étrangères, notamment les thoniers senneurs français et espagnols. Dans cette optique, l'Inde a, pour la première fois, présenté une proposition très attendue visant à éliminer l'utilisation de radeaux artificiels (les "dispositifs de concentration de poissons", ou "DCP" dérivants)(1) qui permettent aux pêcheries de haute technologie de faire main basse sur toute la vie marine en ne laissant aucune chance aux animaux de s'échapper.
Jusqu'au 5 février, les réunions intergouvernementales qui se tiendront sous l'égide de la Commission thonière de l'océan Indien (CTOI) rassembleront 30 États ayant un intérêt direct dans la pêche au thon. Les enjeux sont importants pour les écosystèmes marins mais aussi pour le développement des pays côtiers, puisque les "critères d'allocation" des futurs quotas y seront discutés. Sur ces deux sujets (utilisation de DCP et quotas de pêche), les propositions respectives des pays côtiers de l'océan Indien et des pays de pêche lointaine (comme l'Union européenne) sont radicalement opposées. Les négociations promettent donc d'être intenses.
Une position néocoloniale
La première réunion de la CTOI, qui se tiendra du 30 janvier au 2 février, portera sur les critères d'allocation des quotas(2), c'est-à-dire sur la manière dont le "gâteau" sera partagé entre les États. Sur ce point, une récente étude scientifique co-écrite par BLOOM(3) met en lumière les différentes forces en présence : alors que les pays côtiers veulent se réapproprier ces ressources marines, l'Union européenne pousse le principe du "précédent historique".
En d'autres termes, les pays de l'océan Indien soutiennent que ce qui est pêché dans leurs eaux leur appartient, tandis que l'UE affirme que ce que les flottes européennes ont pêché historiquement dans la zone leur appartient. La position de l'UE garantirait que les flottes européennes (c'est-à-dire françaises et espagnoles) se taillent la part du lion dans les futurs quotas. Le même principe de "d'antériorité historique" pour l'attribution des quotas de pêche a été largement appliqué dans l'UE et a entraîné la disparition progressive des petites communautés de pêcheurs côtiers, les entreprises industrielles s'étant accaparées de la grande majorité des quotas.
Nous demandons donc à l'UE de revoir complètement sa position néocoloniale concernant les critères d'attribution des futurs quotas. Le principe de la préséance historique est un échec social et environnemental majeur en Europe. L'UE ne peut pas laisser l'Histoire se répéter dans l'océan Indien étant donné l'urgence actuelle à protéger les écosystèmes marins et les communautés côtières locales face aux changements rapides induits par l'extinction des espèces et le changement climatique. En l'état, la position européenne est aussi totalement incompatible avec les objectifs déclarés de son programme d'aide au développement, à savoir "réduire la pauvreté" et "atténuer le changement climatique".(4)
Un engin de pêche destructeur largement utilisé
La deuxième réunion de la CTOI, qui se tiendra du 3 au 5 février, portera sur la gestion des DCP dérivants, c'est-à-dire des objets flottants constitués de divers matériaux (plastique, bambou, etc.) auxquels sont attachés des bâches, des rubans et d'autres matériaux. Les DCP dérivants ont été développés au début des années 1980 et ont depuis gagné en popularité, les pêcheurs ayant commencé à imiter le phénomène naturel de l'attraction des poissons par des objets flottants tels que des troncs d'arbres ou des carcasses de baleines. L'utilisation des DCP dérivants a connu une croissance exponentielle : les thoniers européens ont réalisé 96 % de leurs captures sous DCP en 2018 dans l'océan Indien. Depuis plusieurs années, les DCP sont fortement critiqués par les scientifiques, les ONG et les pêcheurs en raison de leur ultra-efficacité et de leurs impacts négatifs sur les écosystèmes marins. En particulier, les prises accessoires – c'est-à-dire les juvéniles et les espèces non ciblées rejetés morts ou endommagés en mer – sont importantes. Par exemple, 97 % des thons albacores (une espèce surpêchée) capturés sous DCP par des entreprises européennes dans l'océan Indien entre 2015 et 2019 étaient des juvéniles(5).
À l'approche de la réunion de la CTOI, l'Inde a présenté une proposition qui tient enfin tête aux puissantes flottes de senneurs français et espagnols qui utilisent des DCP : l'Inde a en effet proposé d'interdire totalement les DCP dérivants à partir du 1er janvier 2024(6).
Bien que la position de l'Inde au sein de la CTOI soit parfois très discutable, par exemple lorsque le pays s'est opposé au plan de reconstitution du thon albacore en 2022, BLOOM demande à l'UE de soutenir cette proposition visant à abolir rapidement les DCP dans l'océan Indien. Cela permettrait à l'UE d'aligner ses objectifs de pêche durable sur ses actes, au lieu de soutenir les intérêts privés d'une poignée d'entreprises dont les impacts négatifs sont amplement documentés. De surcroît, ce serait une mesure particulièrement efficace pour reconstituer la population de thons Albacore.
La proposition de l'UE en contradiction avec l'urgence environnementale
C'est un signe des temps : le Kenya a également présenté une proposition d'une importance capitale(7) qui traite de l'impact dramatique des DCP sur la santé de l'océan. Au lieu d'une interdiction totale, le Kenya propose de limiter le nombre de DCP dérivants à 150 unités par navire de pêche et d'éliminer progressivement les "navires de soutien", c'est-à-dire les navires qui ne capturent pas de poisson mais qui gèrent et disséminent des DCP pour d'autres navires de pêche, augmentant ainsi le nombre de DCP utilisés par chacun d'eux. Ce chiffre très élevé de 150 DCP donne une idée du déploiement incontrôlé des radeaux artificiels dans tout l'océan. Actuellement, chaque navire peut avoir jusqu'à 300 DCP opérationnels à tout moment(8), mais il est impossible de savoir précisément combien de DCP sont utilisés, car aucune donnée sur leur nombre, leur emplacement ou leur propriété n'est disponible.
Cette question critique de l'opacité est également abordée par la proposition kenyane qui suggère la création d'un registre des DCP, contenant notamment un identifiant unique pour chaque DCP dérivant, l'identité de son propriétaire et le navire qui lui est affecté. Le Kenya demande également la mise en place d'un système de surveillance des DCP dérivants, qui permettrait la transmission en temps réel des données de géolocalisation. De telles mesures constitueraient une avancée considérable pour accroître la transparence de la pêche au thon.
La proposition de l'UE en contradiction avec l'urgence environnementale
Au lieu d'assumer ses responsabilités et commencer à se détourner de l'assistance technologique pour capturer des populations de poissons en déclin, l'UE a présenté une proposition soulignant la nécessité de mettre en place des DCP "biodégradables"(9), qui n'auraient donc aucun impact sur la plupart des effets délétères que les DCP ont sur les écosystèmes marins, par exemple les prises accessoires et la capture élevée de juvéniles.
L'UE prétend avoir une vision pour une pêche durable et un partenariat équitable avec les pays en développement, mais elle n'a pas encore joint le geste à la parole. Au contraire, BLOOM a récemment montré que les lobbies français et espagnols de la pêche à la senne coulissante l'emportent désormais sur le nombre de représentants publics au sein des délégations officielles de l'UE dans l'océan Indien(10).
Aujourd'hui, BLOOM appelle l'UE à prendre position en faveur d'une pêche durable et de la justice sociale par le biais d'accords de partenariat réellement équitables avec les pays en développement et en soutenant la proposition de l'Inde sur les DCP, la proposition du Kenya sur la transparence et les revendications des pays côtiers au lieu d'obéir à son industrie de la pêche.
C'est le jour J. Le Mondial des Clubs démarre, ce mercredi 01 Février 2023, à Rabat au Maroc.
Le match d'ouverture prévu pour ce soir au Grand Stade de Tanger va opposer le club égyptien Al Ahly au club néo-zélandais Auckland City. Le coup d'envoi de la rencontre sera donné à 20h, heures béninoise.
Le vainqueur de cette confrontation affrontera Seattle Souders FC des USA le 04 février prochain. Ce sera le premier quart de finale de la compétition.
Josué SOSSOU
Des responsables de la compagnie de transport en commun Baobab Express dont l'un des bus est impliqué dans le drame survenu à Dassa-Zoumè, dimanche 29 janvier dernier sont placés en garde-à vue, ce mardi 31 janvier 2023, au commissariat de Dassa.
Le Directeur Général de Baobab Express, Paguiel Shalom Houémavo et certains de ses collaborateurs ont été interpellés et placés en garde-à-vue au commissariat de Dassa depuis mardi 31 janvier 2023.
Leur interpellation fait suite à la collision survenue, dimanche 29 janvier 2023, entre le bus de la compagnie Baobab Express et un camion-citerne à Dassa-Zoumè non loin du Sos Village d'enfants et du Commissariat.
Le bus aurait percuté le camion à la suite d'une crevaison. 26 personnes ont perdu la vie et de nombreux blessés graves ont été enregistrés.
Dans le cadre de l'enquête ouverte à la suite du drame le Directeur Général de Baobab Express, Paguiel Shalom Houémavo et certains de ses collaborateurs ont été interpellés et gardés à vue au commissariat de Dassa. Ils seront présentés au procureur de la République.
M. M.
L'Union Islamique du Bénin (UIB) compatit à la douleur des familles endeuillées après le drame survenu dimanche 29 janvier dernier à Dassa-Zoumè. C'est à travers un communiqué en date du 31 janvier 2023.
L'Union Islamique du Bénin (UIB) « adresse ses condoléances émues aux familles éplorées ainsi qu'à toute la nation béninoise ».
L'UIB exprime également « sa proximité priante aux hospitalisés, aux rescapés de cet accident et à toutes les personnes sous le choc ».
Tout en saluant les efforts du gouvernement notamment le « renforcement des actions tendant à réduire considérablement les accidents sur les axes routiers », l'UIB « invite les fidèles musulmans ainsi que les frères et sœurs en humanité à la prière et au jeûne, surtout en ce mois sacré de Rajab, afin qu'Allah protège davantage le Bénin, l'Afrique et le monde ».
COMMUNIQUE DE L'UIB AU SUJET DU DRAME DE DASSA-ZOUME
Au nom d'Allah de Pardon et de Miséricorde !
« C'est à Allah que nous appartenons et c'est vers Lui que nous retournerons », Sourate 2 Verset 156
C'est avec grande douleur mais avec foi que l'Union Islamique du Bénin (UIB) a appris l'accident de circulation survenu, le dimanche 29 janvier 2023, à hauteur de la Commune de Dassa-Zoumè, occasionnant plusieurs blessés actuellement en soins intensifs mais aussi des nombreuses pertes en vies humaines.
En cette douloureuse circonstance, l'UIB implore la Miséricorde d'Allah en faveur de ces hommes et femmes de foi ainsi que les enfants arrachés à l'affection de leurs familles et proches. Elle adresse ses condoléances émues aux familles éplorées ainsi qu'à toute la nation béninoise. L'UIB saisit cette occasion pour exprimer toute sa proximité priante aux hospitalisés, aux rescapés de cet accident et à toutes les personnes sous le choc.
Par ailleurs, l'Union Islamique du Bénin invite les fidèles musulmans ainsi que les frères et sœurs en humanité à la prière et au jeûne, surtout en ce mois sacré de Rajab, afin qu'Allah protège davantage le Bénin, l'Afrique et le monde.
A l'endroit du Gouvernement et de toutes les structures en charge de la sécurité des personnes et des biens, l'UIB reste solidaire du renforcement des actions tendant à réduire considérablement les accidents sur les axes routiers.
Enfin, face à cette dure épreuve, l'UIB invite les uns et les autres à faire preuve de patience en acceptant le verdict divin. Puissions-nous nous inspirer de la foi des pieux prédécesseurs qui, quand un malheur les frappe disent : « C'est à Allah que nous appartenons et c'est vers Lui que nous retournerons »
De tout cœur, demeurons dans la foi !
Pr le Président et Po,
Le Secrétaire Général,
Son Éminence Imam Abdoul Jalili YESSOUFOU
51 stades sont retenus par la CAF dans le cadre des prochaines journées FIFA comptant pour les éliminatoires de la CAN Côte d'Ivoire 2023.
La Confédération Africaine de Football (CAF) a rendu publique la liste des stades retenus pour abriter les différentes rencontres de la 3e et 4e journée des éliminatoires de la CAN Côte d'Ivoire 2023. Le Bénin est bien représenté avec le Stade Général Mathieu Kérékou de Cotonou.
Toutefois, les stades de plusieurs nations ont été écartés par la CAF pour non-conformité. Il s'agit entre autres, de la Gambie, du Mozambique, du Lesotho, de la Namibie, du Niger, du Soudan, du Cap-Vert, du Burkina Faso, du Burundi, de la RD Congo, du Soudan du Sud, de l'Ouganda, du Zimbabwe, du Liberia.
Voici la liste des stades retenus par la CAF :
Josué SOSSOU
Après la Côte d'Ivoire et le Sénégal, le Bénin vient une nouvelle fois d'être frappé au cœur. Au même moment, quasiment à la même heure, notre pays apprenait avec stupeur l'accident entre un véhicule en dotation à la prison de Natitingou et un camion, qui a fait plusieurs blessés à hauteur de Dan, et la tragédie de Dassa-Zoumé qui restera dans notre mémoire collective comme celle du Joola est restée dans celle de tous les Sénégalais.
A l'heure où j'écris ces lignes, il est trop tôt pour tirer un bilan précis du nombre de victimes et par victimes je veux dire aussi bien les personnes décédées que celles qui vont rester handicapées ou traumatisées par l'horreur dont elles ont été témoins. Et je ne parle même pas des proches qui vont devoir vivre avec l'absence ou les corps parfois brisés des survivants. Chaque famille béninoise connaissait quelqu'un dans ce bus fatal. Nous sommes tous en deuil.
Il est également trop tôt semble-t-il pour connaître les responsabilités exactes dans ces deux drames mais si des manquement, probables, aux obligations réglementaires sont constatés, une main de fer doit s'abattre non pas sur les chauffeurs mais sur leurs commanditaires, qui lancent sur les routes des personnes non formées au volant de véhicules non homologués ou disposant d'homologations de complaisance.
Je suis en colère et je suis écœuré.
En colère et écœuré car ces accidents étaient prévisibles et ils étaient évitables.
En colère et écœuré car nous sommes un certain nombre à avoir alerté l'opinion et les autorités sur cette anomalie africaine qui consiste à totalement délaisser LA cause majeure de morts prématurées que sont les accidents de la route, devant les pandémies.
En colère et écœuré car, comme je le rappelais dans une tribune publiée en décembre 2020, dans nos pays, l'insécurité routière est la première cause de mortalité chez les 5-29 ans.
En colère et écœuré car nous savons ce qu'il faut faire et nous ne le faisons pas.
Le deuil appartient aux personnes privées, nous attendons de l'État non pas qu'il dise « plus jamais ça » mais qu'il prenne des mesures immédiates – comme il l'a fait avec l'article de la loi de finances 2022 reconduit en 2023 exemptant l'achat de véhicules neufs de TVA - pour qu'enfin la peur change de camp. Ceux qui ont déjà pris un transport collectif reliant deux villes du Bénin et roulant à tombeau ouvert savent de quoi je parle. Ceux qui ont vu un enfant écrasé sous leurs yeux à la sortie de l'école savent de quoi je parle. Ceux qui ont perdu un père, une mère, une tante, un frère et dont l'enfance est à jamais broyée savent de quoi je parle.
Au Bénin, les permis de conduire peuvent s'acheter.
Au Bénin, il est possible, moyennant 2500 CFA, d'obtenir un justificatif de contrôle technique sans apporter son véhicule au garage.
Au Bénin, il est possible de conduire sous l'emprise de stupéfiants ou de l'alcool et de s'en sortir avec une simple amende.
Au Bénin, lorsque vous êtes en excès de vitesse de 5 km/h vous payez le même prix (10.000 francs) que le conducteur criminel qui se croit sur un circuit de formule 1.
Notre seule – et maigre – consolation est que nos voisins ne font guère mieux, voire pire.
Les grigris et autres amulettes n'empêchent pas un accident. Écrire le nom de Jésus sur le capot n'empêche pas un accident. Prier Allah, Vishnou, Jéhovah, n'empêche pas un accident.
Nous devons sans délai :
– Rendre la sécurité routière une matière obligatoire à l'école, avec un coefficient suffisamment important au Brevet des Collèges pour que son enseignement soit enfin pris au sérieux. Ceux qui y dénonceraient une mesure inutile imitant l'école des Blancs sont des irresponsables.
– Donner un grand coup de balai dans les auto-écoles et les sociétés opérant les contrôles techniques. Les brebis galeuses doivent être sanctionnées et interdites d'exercice sans pitié. Cela vaut également pour les agents de l'État se rendant coupables d'agissement délictueux (retrait de pièces de véhicules interceptés par exemple).
– Revoir le fonctionnement et les responsabilités du Centre National de la Sécurité Routière dont le site internet n'est pas accessible au moment où cette tribune est écrite et dont le dernier post sur Facebook remonte au 5 août 2021 ! La sécurité routière doit devenir une grande cause nationale et être placée sous l'autorité directe du Chef de l'Etat.
– Former les formateurs en adoptant les meilleures pratiques internationales en la matière.
– Interdire la mise en circulation des véhicules-poubelles qui envahissent nos routes au fur et à mesure où celles-ci se développent.
– Créer et doter une véritable police de la route.
– Utiliser beaucoup plus les radars mobiles pour contrôler la vitesse et retirer sans délai le permis à tous ceux qui se rendent coupables d'excès.
– Créer des aires de repos sur toutes les routes pour les chauffeurs de bus et de camions. ?
– Expliquer et faire appliquer la réglementation relative au code de la route béninois qui comporte 150 articles
– Mettre en place des mesures immédiates de sécurité (ralentisseurs de vitesse, personnels de surveillance) à proximité de toutes les écoles et autres lieux fréquentés par les enfants.
Entre 2002 et 2007, l'action résolue et la volonté inébranlable sur ce sujet du Président Chirac a permis de faire chuter le nombre de morts sur les routes de France, jusque-là la mauvaise élève de l'Europe, de 40 %. Cela montre, si besoin était, que là où il y a une volonté politique, des moyens et de la détermination, les résultats suivent.
Nous avons assez délégué à autrui la responsabilité de la réflexion sur nos problèmes.
Il est aujourd'hui de notre responsabilité collective d'agir. Parler ne suffit plus.
Edgard Kpatindé
Edgard KpatindéObservateur avisé de la vie politique, sécuritaire et économique de notre pays et de la sous-région, Edgard Kpatindé préside i3s, un cabinet de conseil stratégique au service des gouvernements et des entreprises.
Le Général de Brigade Fructueux Gbaguidi, Chef d'Etat-Major Général des Forces armées béninoises a été reçu, mardi 31 janvier 2023, à Rabat, au Maroc, par le Général de Corps d'Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, Belkhir El Farouk. La coopération bilatérale entre les Forces Armées Royales et les Forces Armées Béninoises était le principal sujet de discussion.
Le Général de Corps d'Armée, Inspecteur Général des FAR et le Chef d'Etat-Major Général des Forces armées béninoises s'engagent à élargir la coopération militaire entre le Bénin et le Maroc. Ils ont réitéré au cours d'une rencontre, mardi 31 janvier 2023, à Rabat, leur volonté à continuer d'œuvrer pour promouvoir cette coopération datant depuis les années 1980.
Au cours de la rencontre marquée par la présence des Chefs de Bureaux concernés de l'EMG des FAR, les deux personnalités se sont félicités des liens d'amitié, de solidarité agissante et de confiance mutuelle qui lient le Royaume du Maroc et la République du Bénin.
La coopération militaire entre les deux armées est axée principalement sur la formation du personnel militaire béninois au sein des écoles et centres d'instruction des FAR, aussi bien pour les formations initiale et continue que pour l'enseignement militaire supérieur. A cet effet, les deux chefs d'Armée ont exprimé leur satisfaction quant à l'élargissement de la coopération militaire à d'autres domaines, et réitéré leur volonté de continuer à œuvrer pour promouvoir davantage cette coopération bilatérale.
F. A. A.
Ce 01 Février 2023 démarre la Coupe du Monde des Clubs au Maroc. Compétition organisée par la FIFA chaque année, la Coupe du monde des Clubs vise à désigner le club Champion du monde.
Cette année, le Maroc accueille la compétition pour la troisième fois. Et la quasi-totalité des 07 clubs participants détiennent un record ou viennent d'en faire tomber un.
En première position, le Real Madrid est le club le plus prestigieux et le plus suivi sur les réseaux sociaux dans le monde avec 320 millions de fans en cumulé. Club le plus riche, il est évalué à 5,1 milliards de dollars. C'est enfin et surtout le club qui a le plus souvent remporté des trophées. Le Real Madrid a été 14 fois champion d'Europe, un record absolu.
Le deuxième club participant, Al Ahly du Caire, a été fondé le 24 avril 1907 par des nationalistes égyptiens. Il est très vite devenu le porte-drapeau de l'anticolonialisme égyptien en lutte contre les Britanniques. C'est le club le plus pharamineux d'Egypte et le plus connu hors du pays des pharaons. Club le plus titré du continent, Al Ahly a remporté 10 fois la Ligue des Champions d'Afrique.
Al-Hilal Football Club de Riyad représente le continent asiatique, dont il détient le record des titres. Il a gagné 4 fois la Ligue des Champions d'Asie et détient le record de titres du Championnat d'Arabie Saoudite avec 18 trophées.
Représentant de l'Océanie, Auckland détient le record de participation à la Coupe du monde des clubs de la FIFA. Le club néo-zélandais détient aussi le record de Ligues des Champions de la Confédération d'Océanie qu'il a remportées 10 fois.
L'Amérique du Sud sera représentée cette année par un club brésilien, le Flamengo. C'est le club phare de Rio de Janeiro, considéré comme le plus populaire du Brésil. C'est le club brésilien qui a le plus souvent été couronné du titre de Champion de la Copa Liberatores, la Ligue des Champions sud-américaine, avec 3 titres.
Représentant de la CONCACAF (Confédération des États d'Amérique du Nord), Seattle Sounders participe pour la première fois à cette compétition. Son titre de gloire est d'avoir privé les clubs mexicains d'une Ligue des Champions qu'ils obtenaient régulièrement depuis 2005.
Et le meilleur pour la fin, le WAC, champion en titre, a remporté la Botola et la Ligue des Champions d'Afrique. C'est le club le plus titré du Royaume. Il a gagné 22 fois le championnat du Maroc. Créé par feu Mohamed Benjelloun le 8 mai 1937, ce club représente le patriotisme marocain. Club des records et des exceptions, il est le seul club marocain à avoir remporté la Coupe Mohammed V.
La compétition démarre ce 1er février entre ces grands clubs du monde.
Mais qui pour succéder à Chelsea en tant que Club Champion du monde ? Réponse le 11 février prochain.
Josué SOSSOU
L'ancien président de la République, Boni YAYI a reçu à son domicile lundi 30 janvier 2023, l'ambassadeur des États-Unis près le Bénin. Plusieurs sujets d'intérêts étaient au cœur des échanges entre les deux personnalités.
Brian SHUKAN au domicile de Boni YAYI à Cadjehoun, un quartier situé dans le 12e arrondissement de Cotonou. Le diplomate américain a été reçu lundi 30 janvier 2023 par l'ex chef d'État. La démocratie en Afrique, la méditation en Guinée, apprend-on de sources concordantes, étaient les principaux sujets au cœur des échanges entre les deux hommes.
L'ancien président béninois assure depuis quelques mois, la médiation de la Communauté des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) en Guinée, pays dirigé depuis 2021 par un gouvernement de transition.
F. A. A.