Nouvel entraineur des Guépards du Bénin, Gernot Rohr, va publier, ce 10 mars 2023, sa liste des joueurs convoqués pour la double confrontation face au Rwanda, comptant pour les 3e et 4e journées des éliminatoires de la CAN Côte d'Ivoire 2023.
Dans le cadre les éliminatoires de la CAN 2023 en Côte d'Ivoire, les Guépards du Bénin affronteront le Rwanda en double confrontation, comptant pour les 3e et 4e journées. Le Bénin sera à la réception le 22 mars au stade Général Mathieu Kérékou de Cotonou, avant de se déplacer cinq jours plus tard à Huye stadium pour y défier les Rwandais.
Avant la double confrontation, Gernot Rohr, sera face à la presse, le 10 mars prochain. Il dévoilera à l'occasion la liste des joueurs retenus pour ces échéances.
J.S
En séjour en France, le président béninois Patrice Talon, accompagné de quelques ministres ont visité Gobelins, l'école de création visuelle où la délégation a rencontré des étudiants béninois.
Une délégation béninoise avec à sa tête le président Patrice Talon a rencontré les étudiants Béninois en création visuelle de Gobelins Paris en France. La délégation composée du Ministre d'Etat, ministre de l'Economie et des Finances Romuald Wadagni ; du Ministre du Cadre de vie et du développement durable José Didier Tonato ; de la Directrice générale de Sèmè City Claude Borna a été reçue par Erik Anspach, Directeur général de Gobelins et du Président de la Chambre de commerce et d'industrie de région Paris Ile-de-France Dominique Restino.
Les étudiants Béninois en fin d'études en Master of Arts en Animation ont présenté leur projet à la délégation béninoise.
L'école a rappelé, à l'occasion, « son engagement en faveur de l'émergence de jeunes talents africains, qui représentent 19% d'étudiants de son Master of Arts en #Animation, une stratégie soutenue par son partenaire Netflix ».
Gobelins est une école de référence qui forme dans les domaines du Cinéma d'animation, du Design graphique/Motion design, de la Photographie, du Design interactif, de la Communication imprimée et plurimédia, et du Jeu vidéo.
M. M.
Le ministère du Cadre de vie et du Développement durable à travers la Direction Générale de l'Environnement et du Climat (DGEC), lance un avis de recrutement d'un(e) Chargé de Communication. C'est pour le compte du Projet d'Adaptation Basée sur les Écosystèmes (PABE).Selon le communiqué de Martin Pépin Aïna, DG de la DGEC, en date du 1er mars 2023, le dossier de candidature doit être envoyé par courrier électronique à l'adresse : dgec.recrutement@gouv.bj au plus tard le mercredi 15 mars 2023 à 18H 00, avec comme objet : Recrutement au poste de chargé de communication. « Seuls les candidats dont les dossiers auront été présélectionnés seront informés de la suite du processus », précise le communiqué. Lire les pièces à fournir.
Pour la neuvième année consécutive et la dixième fois en onze ans, l'Afrique subsaharienne francophone a globalement affiché, en 2022, la croissance économique la plus élevée d'Afrique subsaharienne, tout en demeurant la partie la moins touchée par l'inflation, ainsi que la partie la moins endettée. Cette triple performance devrait à nouveau se répéter en 2023.
Selon les données fournies par la Banque mondiale dans son rapport « Perspectives économiques mondiales », publié en janvier dernier, l'Afrique subsaharienne francophone a réalisé en 2022 les meilleures performances d'Afrique subsaharienne en matière de croissance pour la neuvième année consécutive et la dixième fois en onze ans. Cet ensemble de 22 pays a ainsi enregistré une croissance globale de 4,4 %, tandis que le reste de l'Afrique subsaharienne enregistrait un taux de 2,9 % *. Dans le même temps, et à partir des estimations du FMI, l'Afrique subsaharienne francophone a continué à afficher le niveau d'inflation le plus faible, avec un taux de seulement 7,2 %, compte tenu du contexte international, contre 24,4 % pour l'Afrique subsaharienne non francophone. Enfin, et toujours selon les données du FMI, l'Afrique subsaharienne francophone continue à maîtriser son niveau d'endettement, avec une dette publique s'établissant à 49,7 % du PIB, fin 2022, soit 10,9 points de pourcentage de moins que le reste de l'Afrique subsaharienne (60,6 %).
Une croissance globale de 4,4 % en 2022
La croissance économique en Afrique subsaharienne francophone a donc connu une accélération par rapport à 2021, lorsqu'elle s'était établie à 4,1 %. De son côté, l'Afrique subsaharienne non francophone a donc observé une importante baisse de son rythme de croissance, qui était de 4,0 % en 2021. Cet ensemble avait alors connu un niveau relativement élevé suite à la forte dégradation de l'activité économique enregistrée l'année précédente, marquée par le Covid (-3,1 %). Cependant, ce rebond avait été légèrement plus faible qu'en Afrique subsaharienne francophone, qui n'avait pourtant connu qu'une légère contraction de son activité un an plus tôt (-0,6 % seulement).
En zone CFA, qui regroupe 13 des 22 pays francophones (dont la Guinée équatoriale, ancienne colonie espagnole et partiellement francophone), ainsi que la Guinée Bissau (lusophone et ancienne colonie portugaise), et qui rassemble 54 % de la population de l'Afrique francophone subsaharienne (et 43 % de celle de l'Afrique francophone), la croissance est passée de 3,8 % en 2021 à 4,1 % en 2022. Au sein de cette zone, et bien qu'affecté par la hausse du cours des hydrocarbures et des denrées alimentaires importées, l'espace UEMOA a continué à se distinguer avec une évolution globale de 4,8 % en 2022, confirmant ainsi son statut de plus vaste zone de forte croissance du continent, alors même qu'il n'en est pas la partie la plus pauvre (l'Afrique de l'Est étant la partie la moins développée du continent). Pour sa part, l'espace CEMAC, qui compte notamment trois importants producteurs d'hydrocarbures, a de nouveau fait baisser la moyenne globale de la zone CFA, avec un taux de croissance de 3,1 %.
Les quatre premières économies de l'Afrique subsaharienne francophone ont continué à enregistrer une croissance économique assez vigoureuse. La Côte d'Ivoire, la RDC, le Cameroun et le Sénégal, ont ainsi affiché, respectivement, un taux de 5,7 %, 6,1 %, 3,8 % et 4,8 %. De leur côté, les quatre premières économies d'Afrique subsaharienne non francophone, à savoir le Nigeria, l'Afrique du Sud, l'Éthiopie et le Kenya, ont observé une croissance assez modeste, à l'exception du Kenya (respectivement 3,1 %, 1,9 %, 3,5 % et 5,5 %).
Sur la décennie 2013-2022, la croissance annuelle de l'Afrique subsaharienne francophone s'est donc établie à 3,5 % en moyenne (et à 4,0 % hors cas très particulier de la Guinée équatoriale). Ce taux a été de 3,3 % pour la zone CFA (et 4,0 % également hors Guinée équatoriale), et de 2,2 % pour l'Afrique subsaharienne non francophone. La Côte d'Ivoire, la RDC, le Cameroun et le Sénégal ont respectivement enregistré une croissance annuelle de 7,0 %, 5,5 %, 4,0 % et 5,2 %. Pour leur part, le Nigeria, l'Afrique du Sud, l'Éthiopie et le Kenya, ont respectivement connu une progression annuelle de 2,3 %, 0,9 %, 8,1 % et 4,5 %. Quant à l'Angola, qui faisait partie de ces quatre premières économies avant d'être remplacée par l'Éthiopie en 2019, et de rétrograder ensuite à la septième place, celle-ci a enregistré une croissance annuelle de seulement 0,4 % sur cette même décennie.
Le Nigeria et l'Afrique du Sud, gros producteurs de matières premières, continuent de souffrir de graves problèmes structurels, aggravés par un niveau élevé de corruption, de détournements de fonds et d'insécurité. Leur manque de dynamisme semble durablement installé selon les prévisions de la Banque mondiale, qui continue de tabler sur de faibles croissances au cours des quelques prochaines années, au moins. Ces deux pays se sont même appauvris au cours de la dernière décennie, puisqu'ils ont affiché des taux de croissance régulièrement inférieurs à leur croissance démographique (2,3 % contre 2,5 % en moyenne annuelle pour le Nigéria, et 0,9 % contre 1,4 % pour l'Afrique du Sud). Cette mauvaise santé économique s'est donc naturellement répercutée sur la valeur de leur monnaie, qui a connu une très forte dépréciation face au dollar au cours des dix dernières années, avec une baisse de 65,2 % et 50,3 %, respectivement.
Bien que le Nigeria soit le premier producteur africain de pétrole depuis plusieurs décennies, le pays souffre d'une baisse continue de sa production en la matière, alors même qu'il n'est toujours pas parvenu à diversifier son économie, dont les exportations reposent encore à plus de 90 % sur les hydrocarbures. Aujourd'hui, et malgré de colossaux revenus pétroliers accumulés depuis son indépendance, le Nigeria affiche le deuxième plus faible niveau d'espérance de vie au monde (estimée à 52,9 ans en 2020, selon les dernières données de la Banque mondiale), et le quatrième taux le plus élevé au monde en matière de mortalité infantile, juste après la Somalie. Enfin, il est également à noter que le pays demeure également très en retard en matière d'électrification, avec un taux d'accès à l'électricité de seulement 55,4 % de la population fin 2020.
De son côté l'Afrique du Sud souffre de la baisse de son activité minière, dont elle est encore fortement dépendante, ainsi que de l'effondrement de ses capacités de production d'électricité. Outre la multiplication des délestages, qui dépassent parfois les 10 heures par jour, le pays serait même, selon les dernières données de la Banque mondiale, l'un des deux seuls pays africains à connaître une baisse du taux d'accès à l'électricité, alors même qu'une partie non négligeable de la population n'est toujours pas connectée au réseau électrique (15,6 % fin 2020, contre, par exemple, moins de 1 % dans chacun des pays du Maghreb).
Quant à l'Éthiopie, le pays a récemment été fragilisé par une terrible guerre civile ayant provoqué la mort de plus de 600 000 personnes en seulement deux ans, entre novembre 2020 et novembre 2022 (selon l'Union africaine).
En Afrique de l'Ouest francophone
Bien que touchée par la hausse du prix des produits alimentaires importés, ainsi que par la hausse du cours des hydrocarbures, l'Afrique de l'Ouest francophone a néanmoins affiché une croissance de 4,7 % en 2022, après une hausse de 5,6 % en 2021. Pour sa part, la zone UEMOA, qui en recouvre la majeure partie (et qui est composée de huit pays, dont la lusophone, mais très francophonophile et faiblement peuplée, Guinée-Bissau) a vu son PIB augmenter de 4,8 %, après une évolution de 5,8 % en 2021. Avec une croissance annuelle de 5,6 % en moyenne sur la décennie 2013-2022, l'espace UEMOA confirme ainsi son statut de plus vaste zone de forte croissance du continent, en dépit des problèmes sécuritaires connus par certains pays de la zone sahélienne, mais n'affectant principalement que des zones semi-arides et très faiblement peuplées (et qui demeurent moins graves que ce qui a récemment été observé dans certains pays d'Afrique de l'Est). Toutefois, il convient de noter l'importante baisse du rythme de croissance observée l'année dernière au Mali, avec un taux de seulement 1,8 %, soit de loin le plus faible de l'ensemble de la zone monétaire. En dehors de l'UEMOA, la Guinée et la Mauritanie ont respectivement affiché une croissance de 4,6 % et 4,0 %.
Il convient de souligner que le statut de zone la plus dynamique du continent constitue une très bonne performance pour l'UEMOA, vu que la région la plus pauvre du continent, et qui devrait donc connaître la croissance la plus élevée, est l'Afrique de l'Est. Ainsi, à titre d'exemple, et en dehors de la francophone Djibouti, seul un pays d'Afrique de l'Est continentale affichait début 2022 un PIB par habitant dépassant clairement la barre des 1 000 dollars, à savoir le Kenya (2 082 dollars, suivi loin derrière par la Tanzanie, 1 099 dollars, selon les dernières données disponibles auprès de la Banque mondiale). À la même date, trois pays francophones de l'espace UEMOA dépassaient clairement ce seuil symbolique, en l'occurrence la Côte d'Ivoire (2 549 dollars), le Sénégal (1 637) et le Bénin (1 319). Et même quatre pays pour l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest francophone, en tenant compte de la Mauritanie, aux importantes richesses minières (et auxquels s'ajoutent, pour toute l'Afrique de l'Ouest continentale, le Nigeria pétrolier et le Ghana, important producteur de pétrole et premier producteur africain d'or). Par ailleurs, l'Afrique de l'Est est également la partie la plus instable du continent, puisque l'on y trouve notamment les trois pays ayant connu les conflits les plus meurtriers de la dernière décennie, proportionnellement à leur population (le Soudan du Sud, la Somalie et l'Éthiopie). Des conflits auxquels s'ajoutent un certain nombre de problèmes sécuritaires (terrorisme islamique dans le nord du Mozambique, en Ouganda…), et de tensions interethniques, comme en Éthiopie où elles avaient déjà provoqué la mort de nombreuses personnes avant même le début de la guerre civile, fin 2020 (ce qui en fait l'un des pays africains souffrant des plus fortes tensions sociales, avec, en particulier, l'Afrique du Sud et ses plus de 20 000 homicides par an).
Par ailleurs, et grâce à une croissance de 7,0 % en moyenne sur la décennie 2013-2022, soit la deuxième plus forte progression au monde de ces dix dernières années (et la plus forte pour la catégorie des pays ayant un PIB par habitant supérieur à 1 000 dollars début 2013), la Côte-d'Ivoire est récemment devenue le premier - et encore le seul - pays africain disposant d'une production globalement assez modeste en matières premières non renouvelables, à dépasser en richesse un pays d'Amérique hispanique, à savoir le Nicaragua dont le PIB par habitant atteignait 2 045 dollars début 2022 (hors très petits pays africains de moins de 1,5 million d'habitants, majoritairement insulaires et ne pouvant être pris en compte pour de pertinentes comparaisons). La Côte d'Ivoire devrait d'ailleurs très prochainement devancer également le Honduras, dont le PIB par habitant s'établissait à 2 772 dollars début 2022. Ce dynamisme a également permis au pays de dépasser le Kenya, et de réussir l'exploit de devancer le Ghana et le Nigeria (2 363 et 2 066 dollars, respectivement), pays voisins regorgeant de richesses naturelles, avec des niveaux de production considérablement supérieures (le Nigeria a produit ces dernières années entre 40 et 60 fois plus de pétrole que la Côte d'Ivoire, et le Ghana a extrait six fois plus de pétrole et trois à quatre fois plus d'or). Le Nigeria dernier devrait d'ailleurs être assez bientôt dépassé par le Sénégal, qui réalise régulièrement des taux de croissance deux fois plus élevés (et au PIB par habitant de 1 637 dollars, loin de pays comme l'Éthiopie ou le Rwanda, où il s'établit à 925 et 822 dollars, respectivement).
Quant au Niger, ce pays enclavé n'est désormais plus le pays le plus pauvre d'Afrique de l'Ouest, ayant récemment dépassé la Sierra Leone (591 dollars par habitant début 2022, contre 480 dollars). De plus, le pays devrait très prochainement dépasser le Liberia, autre pays anglophone côtier (676 dollars). Le Niger est d'ailleurs sur le point de quitter la liste des dix pays les plus pauvres du continent, et dépasse désormais non moins de neuf pays africains en matière de développement humain, selon le dernier classement de la fondation Mo Ibrahim, publié en janvier 2023. Un classement plus fiable que celui de l'ONU, qui comporte de nombreuses incohérences, et qui a longtemps et étrangement placé systématiquement le Niger, au taux de fécondité le plus élevé au monde, à la dernière position du classement (même derrière un pays comme le Soudan du Sud, qui est pourtant réputé être le moins développé du continent - avec la Somalie, non classée…). Il est d'ailleurs à noter que le taux de fécondité en Sierra Leone et au Liberia est environ 40 % inférieur à celui du Niger (environ 4 enfants par femme, contre 6,7).
Les bonnes performances de l'Afrique de l'Ouest francophone s'expliquent principalement par les nombreuses réformes entreprises par les pays de la région, aussi bien sur le plan économique qu'en matière de bonne gouvernance. Des plans de diversification ont ainsi été mis en place, comme le « Plan Sénégal émergent » (PSE), ou encore la « Stratégie de croissance accélérée et de développement durable » (SCADD) au Burkina Faso, dont la croissance a été de 5,2 % en moyenne annuelle sur la décennie 2013-2022. Pour ce qui du climat des affaires, certains pays ont réalisé un bon considérable entre les classements 2012 et 2020 de la Banque mondiale (dernier classement publié par l'institution), et notamment le Togo (passé de la 162e à la 97e place), la Côte d'Ivoire (de la 167e place à la 110e place), le Sénégal (de la 154e à la 123e) ou encore le Niger (passé de la 173e à la 132e place, talonnant ainsi le Nigeria, 131e). Pays francophone le moins bien classé d'Afrique de l'Ouest, la Guinée est toutefois passée de la 179e à la 156e place sur la même période.
À titre de comparaison, il convient de savoir, par exemple, que la Nigeria, l'Éthiopie et l'Angola, respectivement première, troisième et huitième économie d'Afrique subsaharienne selon la Banque mondiale (du fait de leur très importante production pétrolière et/ou population), se classent à la 131e, 159e et 177e place, respectivement. Par ailleurs, il est à noter que plus aucun pays francophone ne figure aux six dernières places de ce classement international, désormais majoritairement occupées par des pays anglophones.
Dans un autre registre, et mis à part l'année 2020, particulièrement marquée par la pandémie, il est utile de souligner que la croissance économique de l'Afrique de l'Ouest francophone est globalement et régulièrement deux fois supérieure à sa croissance démographique, contredisant ainsi certaines théories assez médiatisées. Grâce au cadre favorable instauré par les différentes réformes en matière d'économie et de bonne gouvernance, cet essor démographique contribue donc à son tour au dynamisme économique, en permettant notamment au marché intérieur de ces pays d'atteindre une masse critique nécessaire au développement de nombreuses activités. Il convient d'ailleurs de rappeler que la plupart des pays francophones de la région demeurent encore assez faiblement peuplés. À titre d'exemple, la Guinée et le Burkina Faso, légèrement plus étendus que le Royaume-Uni (et non deux à trois fois plus petits comme l'indique la majorité, bien trompeuse, des cartes en circulation dans les médias et établissements publics ou privés), ne comptent respectivement que 14 et 23 millions d'habitants, contre près de 68 millions pour le Royaume-Uni. Quant à la Côte d'Ivoire, un tiers plus étendue mais ne comptant que 28 millions d'habitants, elle abriterait aujourd'hui une population de 90 millions d'habitants si elle était proportionnellement aussi peuplée que le Royaume-Uni.
En Afrique centrale francophone
En Afrique centrale francophone, la croissance globale a atteint 4,0 % en 2022, en hausse significative par rapport au taux de 2,5 % enregistré l'année précédente. Une évolution qui résulte en bonne partie du regain d'activité en Guinée équatoriale, dont le PIB a augmenté de 3,2 % après une baisse de 1,6 % en 2021.
Au Cameroun, qui dispose de l'économie la plus diversifiée de la région, la croissance s'est établie à 3,8%, en légère hausse par rapport à 2021 (3,6 %). Avec une progression annuelle du PIB qui devrait continuer à être assez largement supérieure à celle du Nigeria voisin, le Cameroun devrait lui aussi, assez prochainement, dépasser ce pays en termes de richesse par habitant, rejoignant ainsi la Côte d'Ivoire et très probablement le Sénégal (le PIB par habitant du pays étant de 1 667 dollars début 2022).
Pour sa part, la République démocratique du Congo (RDC), première économie d'Afrique centrale francophone, a enregistré une croissance de 6,1 %, aussi robuste qu'un an plus tôt (6,2 %). Après une longue période de stagnation, il est à noter que la RDC est désormais engagée dans un vaste processus de réformes administratives, fiscales et juridiques, entamé en 2020 et qui est le plus sérieux et ambitieux en la matière depuis la chute de Mobutu en 1997, et même, en réalité, depuis les premières années de l'indépendance du pays. Ces réformes, qui commencent à porter leurs fruits (avec, par exemple, l'augmentation de 130 % du montant de la TVA collectée rien qu'en 2021, grâce à l'informatisation de la procédure), devraient aider ce pays, où l'État est encore presque absent d'une bonne partie du territoire, à continuer d'enregistrer une croissance robuste dans les prochaines années.
En zone CEMAC (dont ne fait pas partie la RDC), la hausse du PIB s'est établie à 3,1 % en 2022, en forte hausse par rapport à 2021 (1,1 %). Au Gabon, le taux de croissance a presque doublé pour atteindre 2,7 %, contre 1,5 % un an plus tôt (et une baisse de seulement 1,8 % au plus fort de la pandémie, en 2020). Grâce aux grandes avancées réalisées au cours de la dernière décennie en matière de diversification et de bonne gouvernance (et plus récemment en matière de facilitation des affaires), ce pays d'Afrique centrale a consolidé son statut de pays le plus riche d'Afrique continentale, avec un PIB de 8 635 dollars par habitant début 2022, creusant ainsi de nouveau l'écart avec le Botswana, deuxième producteur mondial de diamants, après la Russie (6 805 dollars).
Si le Gabon et le Cameroun s'emploient à réformer et à diversifier leur économie, force est de constater que pareils efforts n'ont pas encore été réellement entrepris au Congo voisin, qui n'a enregistré qu'une faible évolution de son PIB en 2022 (1,9 %), après plusieurs années consécutives de baisse. Les mauvaises performances économiques du pays traduisent l'absence de profondes et courageuses réformes, comme l'atteste le fait qu'il continue à occuper l'une des dernières places du classement Doing Business de la Banque mondiale, en arrivant 180e sur un total de 190 pays étudiés (et se classant donc, à peu près, au même niveau que l'Angola, 177e).
Autre conséquence de ce manque de réformes, le Congo est aujourd'hui le pays le plus endetté d'Afrique subsaharienne francophone continentale, en termes de dette publique, et arrive à la neuvième position des pays les plus endettés d'Afrique subsaharienne (même s'il convient de noter les importants efforts réalisés en matière d'assainissement des finances publiques, et qui ont permis de réduire considérablement le niveau d'endettement du pays, qui devrait d'ailleurs quitter ce top 10 d'ici à la fin de l'année 2023). Le Congo-Brazzaville gagnerait donc à s'inspirer de certains de ses voisins, et notamment du Gabon avec lequel il partage nombre de points communs (caractéristiques géographiques et climatiques, production pétrolière significative, faible population…).
Par ailleurs, il est à noter que les performances économiques globales de la zone Cemac ne devraient plus être considérablement affectées par les performances de la Guinée équatoriale, dont le PIB ne devrait plus connaître de trop importantes baisses au cours des prochaines années. Une amélioration qui s'ajoute à la chute du poids économique du pays au sein de zone monétaire, suite à la forte baisse de son PIB par rapport au début de la dernière décennie. En effet, ce pays constitue un cas très particulier qu'il convient régulièrement de rappeler afin d'éviter toute fausse interprétation des statistiques régionales pour la période de six années allant de 2015 à 2020. Peuplé de près d'un million et demi d'habitants, seulement, ce petit territoire, partiellement francophone et ancienne colonie espagnole, était subitement devenu l'un des principaux producteurs africains de pétrole à la fin des années 1990, avant de voir rapidement sa production commencer à décliner, au début des années 2010. N'étant pas encore parvenu à diversifier suffisamment son économie, il avait donc connu une forte chute de son PIB pendant six années consécutives, de 2015 à 2020, avec une croissance négative annuelle de -6,7 % en moyenne sur la période !
En Afrique de l'Est francophone
La croissance globale de cette partie du continent s'est établie à 4,2 % en 2021, contre 4,0 % l'année précédente. Le rebond s'est poursuivi à Maurice et aux Seychelles (deux pays considérés à la fois comme francophones et anglophones, pour avoir connu une double présence française et britannique, successivement), où le secteur touristique occupe une place particulièrement importante, a bénéficié de la levée de la grande majorité des restrictions qui avaient été mises en place à la suite de la pandémie.
De leur côté, Madagascar, les Comores et le Burundi, voisin de la RDC, ont enregistré d'assez décevantes performances, avec des taux de croissance de 2,6 %, 1,4 % et 2,1 %. À Madagascar, pays le plus peuplé de la zone, l'activité économique devrait cependant rebondir à partir de l'année 2023, avec une croissance attendue à plus de 4 %. Ces trois pays, qui ne manquent pas d'atouts, gagneraient toutefois à s'inspirer des nombreux pays francophones du continent ayant réalisé de très importantes avancées en matière de bonne gouvernance, de diversification et d'amélioration du climat des affaires. Des avancées qui permettent notamment à l'Afrique subsaharienne francophone d'être, année après année, le moteur de la croissance africaine.
Quant à Djibouti, la croissance s'y est établie à 3,6 %, et devrait repasser au-dessus des 5 % à partir de cette année. Ce pays de la corne de l'Afrique avait réalisé une progression annuelle de 6,3 % en moyenne sur la période de six années allant de 2014 à 2019, et ce, en tirant profit de sa situation géographique stratégique qui lui permet de devenir progressivement une plaque tournante du commerce international, grâce notamment à des investissements massifs en provenance de Chine. Pourtant, seule une quinzaine d'entreprises françaises sont implantées dans ce pays, avec lequel la compagnie aérienne Air France n'assure qu'un seul et unique vol hebdomadaire direct avec Paris. Contraste saisissant avec les sept vols directs assurés par Turkish Airlines en direction d'Istanbul, ou encore avec les trois liaisons assurées par le groupe Emirates vers Dubaï.
Cette faible présence économique de la France à Djibouti, tout comme en RDC, premier pays francophone du monde et pour lequel l'Hexagone n'a représenté que 0,5 % du commerce extérieur en 2020 (contre environ 36,0 % pour la Chine, importations et exportations confondues), en dit long sur la méconnaissance dont souffrent nombre d'acteurs économiques tricolores au sujet du monde francophone, et ce, … au plus grand bénéfice d'autres puissances.
Une inflation globalement maîtrisée en Afrique subsaharienne francophone
En dépit d'une hausse plus importante que par le passé des prix à la consommation, en raison des conséquences de la guerre en Ukraine, l'Afrique subsaharienne francophone à de nouveau affiché en 2022, et de loin, le niveau d'inflation le plus faible d'Afrique subsaharienne. Ainsi, et selon les dernières données du FMI, le taux d'inflation y a été de 7,2 % (en hausse par rapport au taux de 4,2 % en 2021), tandis que le reste de l'Afrique subsaharienne a connu une inflation de 24,4 % (contre 31,8 % un an plus tôt). De son côté, la zone CFA a enregistré une hausse de 6,2 %, contre 2,7 % l'année précédente. Pour rappel, la détermination du taux d'inflation global d'un groupe de pays s'obtient par la prise en compte du PIB de chaque pays calculé sur la base de la parité de pouvoir d'achat (PPA).
Par ailleurs, il convient de préciser que les taux obtenus tiennent compte de la Mauritanie, du Soudan, de la Somalie et de Djibouti. En effet, et contrairement à la Banque mondiale, ces quatre pays ne sont pas considérés par le FMI comme faisant partie de l'Afrique subsaharienne, alors qu'ils sont bel et bien subsahariens (une « exclusion » qui s'explique pour des raisons « culturelles », et en particulier linguistiques…). L'intégration pleinement justifiée du Soudan dans le calcul du taux d'inflation global de l'Afrique subsaharienne non francophone explique d'ailleurs en partie le niveau globalement élevé de l'inflation pour cette partie du continent en 2021, et qui avait même été supérieur à celui observé en 2022. En effet, le Soudan, qui traverse une très grave crise économique, avait alors enregistré une hausse des prix à la consommation de non moins de 382,8 % ! (avant de redescendre à 154,9 % en 2022…).
Les quatre premières économies de l'Afrique subsaharienne francophone, à savoir la Côte d'Ivoire, la RDC, le Cameroun et le Sénégal, ont connu en 2022 une inflation de 5,5 %, 8,4 %, 4,6 % et 7,5 %, respectivement. De leur côté, les quatre premières économies du reste de l'Afrique subsaharienne, à savoir le Nigeria, l'Afrique du Sud, l'Éthiopie et le Kenya, ont enregistré un taux de 18,9 %, 6,7 %, 33,6 % et 7,4 %.
Sur la décennie 2013-2022, le taux d'inflation annuel s'est établi à 3,6 % en moyenne pour l'Afrique subsaharienne francophone (et seulement 2,0 % en zone CFA), alors qu'il a atteint un niveau de 15,5 % pour le reste de l'Afrique subsaharienne. La Côte d'Ivoire, la RDC, le Cameroun et le Sénégal ont respectivement enregistré un taux annuel de 1,7 %, 9,9 %, 2,1 % et 1,6 %. Quant au Nigeria, à l'Afrique du Sud, à l'Éthiopie et au Kenya, ceux-ci ont observé une inflation de 13,0 %, 5,1 %, 14,9 % et 6,2 %.
Au cours des dix dernières années, l'Afrique francophone subsaharienne a donc réussi à afficher le niveau d'inflation le plus faible tout au long de la période, tout en ayant le taux de croissance économique le plus élevé neuf années sur dix (de 2014 à 2022). En réalisant cette double performance, l'Afrique francophone subsaharienne est ainsi parvenue à donner clairement tort à certains commentateurs qui considèrent que la faible inflation qui caractérise cet ensemble constitue un frein à sa croissance économique.
Un endettement globalement maîtrisé en Afrique subsaharienne francophone
Selon les dernières estimations du FMI, la dette publique continue à être globalement maîtrisée en Afrique subsaharienne francophone, qui demeure la partie la moins endettée du continent. Parmi les 10 pays subsahariens les plus endettés, le premier des deux seuls pays francophones subsahariens, à savoir Maurice, n'arrive en septième position, avec un niveau de dette publique estimé à 90,9 % du PIB, fin 2022 (derrière le Soudan - 189,5 %, l'Érythrée, le Cap-Vert, la Zambie, le Mozambique et le Zimbabwe). Et pour l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest, aucun des cinq pays les plus endettés n'est francophone. En effet, et avec un taux d'endettement de 77,3 % du PIB, le Sénégal n'arrive en sixième position, derrière le Cap-Vert (154,5 %), le Ghana (90,7 %), la Guinée Bissau (82,0), la Sierra Leone (81,8 %), et la Gambie (80,6 %).
Cette situation est semblable à celle des années précédentes, au cours desquelles seuls deux pays francophones se trouvaient parmi les dix pays les plus endettés d'Afrique subsaharienne, et toujours dans la seconde moitié de la liste. Globalement, le taux d'endettement de l'Afrique subsaharienne francophone est estimé par le FMI à 49,7 % du PIB, fin 2022, tandis qu'il est estimé à 60,6 % pour le reste de l'Afrique subsaharienne. Au cours de la dernière décennie, l'Afrique subsaharienne francophone a ainsi affiché le plus faible niveau d'endettement tout au long des dix années de la période.
Cette assez bonne maîtrise de la dette, globalement, résulte notamment du dynamisme économique que connaissent la plupart des pays francophones subsahariens, et découlant lui-même des importantes avancées réalisées ces dernières années en matière d'amélioration du climat des affaires, de diversification et de de bonne gouvernance. Globalement, l'Afrique francophone a donc été mieux armée pour faire face aux crises majeures ayant secoué le monde durant ces trois dernières années, et financer le redémarrage de l'activité économique.
Des perspectives globalement encourageantes pour 2023
Même s'il convient de toujours faire preuve de prudence au sujet des prévisions établies en début d'année pour les pays en développement, l'Afrique subsaharienne francophone devrait une nouvelle fois être le moteur de la croissance africaine en 2023, tout en demeurant la partie la moins touchée par l'inflation et la partie la moins endettée du continent.
En plus du retour à la normale du contexte sanitaire international, les pays francophones importateurs nets d'hydrocarbures (soit la majorité des pays francophones subsahariens) devraient également bénéficier du retour à la normale du cours des hydrocarbures, ainsi que de celui, plus progressif, des produits alimentaires. Quant aux problèmes sécuritaires affectant certains pays de la zone sahélienne, ceux-ci ne concernent, du moins à ce stade, qu'essentiellement des zones semi-arides et très faiblement peuplées. La gravité de ces troubles y est d'ailleurs encore sans commune mesure avec le désordre récemment observé dans certains pays d'Afrique de l'Est (Soudan du Sud, Éthiopie et Somalie).
Par ailleurs, et parallèlement à l'évolution du contexte international, le continent africain devrait voir la poursuite de la mise en place progressive de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), entamée le 1er janvier 2021 et qui constitue un élément favorable à la croissance. Du moins d'un point de vue théorique, puisque qu'il convient de rappeler que la hausse des échanges entre pays ne dépend pas seulement de la réduction significative des barrières douanières entre ces mêmes pays, mais également et surtout de la capacité de ces derniers à produire des biens, grâce à la mise en place préalable d'un environnement national favorable à l'investissement (cadres juridique, réglementaire et fiscal, infrastructures et formation, devant permettre à la fois de produire des biens et d'en assurer la compétitivité). L'évolution assez faible des échanges au sein des ensembles régionaux ayant déjà abaissé ou supprimé les taxes douanières est là pour le démontrer.
Il en va d'ailleurs de même pour ce qui est de la question d'une monnaie unique, à l'instar de l'Eco que les pays d'Afrique de l'Ouest, membres de la CEDEAO, semblent souhaiter mettre en place. Ainsi, force est de constater que les pays de la zone UEMOA, qui bénéficient déjà, et depuis longtemps, d'une vaste zone de libre-échange doublée d'une monnaie unique, ont toujours d'assez faibles échanges avec les autres pays membres. Autre exemple intéressant, la part de la zone euro dans le commerce extérieur de la France a baissé depuis la mise en place de cette monnaie unique, suite à une augmentation plus importante des échanges entre la France et le reste du monde qu'avec les pays de la zone euro. Ce qui permet, d'ailleurs, de constater que les flux commerciaux entre la France et les autres pays de la zone monétaire étaient déjà très importants avant l'adoption d'une monnaie unique…
Dans ce cadre, il est à noter que le report à 2027 de la création d'une monnaie unique ouest-africaine constitue une nouvelle rassurante pour les pays de la région, en dehors du Nigeria. En effet, l'économie de ces pays connaîtrait de grandes difficultés avec l'adhésion à une zone monétaire incluant le Nigeria, dont le déclin économique constant, combiné au poids démographique, tirerait vers le bas l'ensemble des pays de la région, qu'ils soient francophones, anglophones ou lusophones. Un problème qui ne se poserait d'ailleurs pas autant avec l'intégration d'autres pays en crise comme le Ghana, dont les graves difficultés économiques sont absorbables, compte tenu du poids démographique « raisonnable » du pays par rapport à ses voisins.
Il convient, en effet, de rappeler que le Nigeria connaît de graves problèmes structurels depuis plusieurs années, et qui se traduisent notamment par une très faible croissance économique (et de surcroît, régulièrement inférieure à sa croissance démographique), une inflation à deux chiffres, et une monnaie ayant perdu les deux tiers de sa valeur face au dollar sur la dernière décennie (et plus de 99 % de sa valeur depuis sa création en 1973). La mauvaise gouvernance, le niveau élevé de corruption et de détournements de fonds, les problèmes sécuritaires que subissent de nombreuses parties du territoire et la baisse progressive de la production en hydrocarbures (qui représentent encore plus de 90 % des exportations de biens, faute de réelle diversification), sont à l'origine de ce déclin économique.
Ainsi, et tant que le Nigeria n'aura pas résolu ses lourds problèmes structurels, l'adhésion du pays à une monnaie ouest-africaine est de nature à déstabiliser profondément les économies de tous les autres pays qui partageraient cette même monnaie, à travers une importante perte de valeur de celle-ci, accompagnée, de surcroît, d'une politique monétaire plus adaptée à un pays en crise, et ne correspondant pas aux besoins des pays dynamiques de la région (le Nigeria, par son poids démographique et donc économique, déterminant probablement en grande partie cette politique). Les pays de l'UEMOA, qui sont largement en avance en matière de discipline budgétaire et de bonne gouvernance sur les autres pays de la région, et qui forment la zone la plus dynamique d'Afrique de l'Ouest et la plus vaste zone de forte croissance du continent, verraient ainsi leur croissance baisser significativement, tout en voyant leur niveau d'inflation fortement augmenter.
Par ailleurs, le déclin économique du Nigeria est de nature, à terme, à accroître considérablement l'émigration de Nigérians, en quête d'une vie meilleure, vers des pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale, et en particulier vers la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Bénin, le Cameroun, le Gabon et le Sénégal. Compte tenu de la population du Nigeria, ces pays devront alors faire face à ce qui pourrait être un véritable choc migratoire, et notamment ceux d'Afrique de l'Ouest, où les règles de la CEDEAO prévoient la liberté de circulation et de résidence pour les ressortissants des pays membres.
http://www.cermf.org/lafrique-subsaharienne-francophone-continue-a-tirer-leconomie-africaine
* Ayant la particularité d'être à la fois francophones et anglophones (pour avoir connu une double présence française et britannique, successivement), Maurice et les Seychelles sont comptabilisés deux fois, aussi bien pour le calcul de la croissance globale de l'Afrique subsaharienne francophone que pour le calcul de la croissance de l'Afrique subsaharienne non francophone. Ce qui n'a, toutefois, aucune incidence sur ces mêmes taux de croissance (arrondis à une décimale), compte tenu du faible poids économique de ces deux pays par rapport aux deux ensembles cités. Il en va de même pour le calcul des taux d'endettement globaux, pour lequel ils sont également doublement comptabilisés.
L'essence frelatée a fait des dégâts ce lundi 6 mars 2023 à Glogbo, Sèmè Kraké.
Incendie causé par l'essence de contrebande communément appelée Kpayo. Un site de vente d'essence frelatée a pris feu ce lundi à Sèmè Kraké. D'énormes dégâts matériels ont été enregistrés. Il n'y a pas eu de perte en vie humaine. Le feu a été maitrisé par les sapeurs-pompiers.
Akpédjé Ayosso
Le Directeur général de la télévision privée Canal 3 a procédé à de nouvelles nominations après le départ du journaliste André Dossa au poste de Directeur du Service de l'Information et de la Communication (DSIC) de l'Assemblée nationale.
Le député Malick Seïbou Gomina, Directeur général de la télévision privée Canal 3 a procédé à de nouvelles nominations à la télévision et à la tête du quotidien Fraternité. Voici les personnes nommées pour un essai de 6 mois.
Directeur Éditorial de Canal 3 télévision et du journal Fraternité : Michel Tchanou
– Assistants du Directeur Éditorial : Wahab Alikpara et Adrien Tchomakou
– Rédacteur en chef de Canal 3 télévision : Franck Ahounou
– Rédacteur en chef adjoint de Canal 3 télévision : Érick Guédénon
– Chef service production de Canal 3 télévision : Tanghy Agoï
– Directeur de Publication du journal Fraternité : Moïse Dossoumou
– Rédacteur en chef du journal Fraternité : Angelo Dossoumou.
M. M.
Au titre de l'année 2023, il est ouvert le concours d'entrée à l'École Africaine de la Météorologie et de l'Aviation Civile (EAMAC), session de 2023.
Inscription au Concours EAMAC 2023. Il y a les cycles ingénieur, EAC (Exploitation en Aéronautique Civile) et Technicien. L'inscription en ligne sur le site web de l'EAMAC- www.eamac.ne à la rubrique « Concours EAMAC 2023 » est prévue du 6 au 24 mars 2023. Une pré-validation des candidats sera effectuée par l'EAMAC sur la base des renseignements indiqués dans le formulaire d'inscription. La deuxième étape, celle du dépôt des dossiers est fixée du 05 au 21 avril 2023. Elle concerne les candidats qui auront reçu un email de l'EAMAC à partir du 3 avril. Après vérification des dossiers, les candidats autorisés vont prendre part aux différentes épreuves.
Sous la conduite de sa présidente, madame CHakira Salami, l'association Argenteuil- Bénin Coopération Solidarité ‘'ARBECOS'' vient encore d'inscrire son nom dans l'anale des bienfaiteurs de la ville de Porto-Novo avec un don d'équipements médicaux d'une valeur de plus de 40 Millions au profit du Centre Hospitalier Départemental de l'Ouémé-Plateau.
Le don est composé de Scanner, kits de maternité, kits d'oxygène , laser urologique, microscope leica avec micromanipulateur, X2 Cases stations d'épreuves d'effort GE, X2 Automates d'hémostases ACL top 500 et 300 GCS et table réfrigérée.
La remise officielle de cet important lot d'équipements médicaux a lieu ce vendredi 03 Mars 2023 à la Mairie de Porto-Novo devant autorités de la municipalité, responsables et personnels de l'administration municipale de la capitale , de même que les bénéficiaires qui n'ont pas manqué de manifester leur joie.
‘'Nous prenons avec une joie immense ces équipements offerts dont nous avons grand besoin. Nous vous en remercions et prenons l'engagement d'en prendre grand soin et d'en faire bon usage'' dira le représentant du CHD de l'ouémé- plateau.
Le maire de la ville de Porto-Novo, Monsieur Charlemagne Yankoty a à son tour remercié les donateurs au nom de toute la communauté et souhaite vivement que ces équipements répondent véritablement aux exigences requises dans notre Pays. Il ajoute que les besoins existent toujours dans les centres de santé de la ville et invite ARBECOS à ne pas s'arrêter en si bon chemin.
Dans son intervention, Chakira Salami lance , ‘'C'est avec joie que nous venus faire ce don ''. Elle ajoute qu'il y a beaucoup de malades qui ont besoin d'appareils respiratoires pour leur soulagement. ‘'Ces appareils pourront les aider''. Conclut-elle.
Rappelons que les dits équipements sont passés au scanner du contrôle du ministère de la santé qui a jugé de leurs fiabilité, fiabilité et de leur performance pour nos hôpitaux avant d'être autorisés pour faire office de don.
On doit aussi souligner que l'Association ARBECOS n'est pas à son premier coup. En effet, en septembre 2021, elle avait été au chevet des patients du même centre hospitalier départemental de l'ouémé-plateau avec des équipements sanitaires évalués à plus de 20 Millions de francs cfa.
Cette association française représentée au Bénin par Evelyne Koumassou, présidente de l'ONG ‘'Nouvelle Famille'' est créée en juin 2013 en France. Elle est présidée par la compatriote Chakira Salami surnommée Mère Theresa et compte à ce jour une trentaine d'adhérents volontaires. Elle procède par les demandes de dons et la cotisation par ses membres pour aller au secours de sa cible. Son objectif de départ était d'aider les enfants et étudiants orphelins à avoir de la joie. Elle est toujours présente quand on parle d'œuvre sociale surtout envers les personnes vulnérables. Des œuvres sociales de cette battante dame au cœur doux sont légion. On n'en prend pour preuve que la distribution de mobiliers scolaires dans plusieurs communes du Bénin avec la Fondation « Cœur à Cœur » en 2015, les différents dons en direction de l'orphelinat Arbre de vie
Mais elle a élargi son champ d'actions dans le domaine d'équipements médicaux parce que dans sa quête pour venir en aide aux enfants en situation difficile et orphelins, Chakira Salami est tombée sur des donateurs de matériels médicaux et a saisi l'opportunité pour élargir son champ d'action. En l'espace de deux ans, elle est à son deuxième don de matériels médicaux au CHD.OP.
Tous les regards sont tournés vers ARBECOS pour ses actions futures au regard de l'allure et du sérieux qui caractérisent cette association dont la présidente, Chakira Salami, assistante pédagogique à l'université de Paris, devra tout faire pour continuer de mériter l'espoir que nourrissent ses admirateurs à son endroit.
• Moody's a confirmé la notation A3 de la solidité financière de l'ACA (IFSR) pour la cinquième année consécutive et a revu la perspective de « stable » à « positive ».
• Moody's a noté que les perspectives positives reflètent la forte croissance de base des membres de l'ACA, ce qui a entraîné une meilleure diversification du portefeuille, un renforcement concordant du capital ainsi qu'une rentabilité continue malgré l'environnement opérationnel difficile.
• Moody's a déclaré que la démonstration continue d'une solide performance de souscription et de la capacité à recouvrer les sinistres au regard des accords avec les créanciers privilégiés, d'une forte adéquation du capital, ainsi que la capacité à conserver un solide soutien en réassurance pourraient accroître la notation de l'ACA.
Nairobi, le 7 mars 2023 – L'agence de notation Moody's Investors Service (‘‘Moody's'') a confirmé la notation de solidité financière de l'assurance (IFSR) A3 de l'Agence pour l'Assurance du Commerce en Afrique (ACA) pour la cinquième année consécutive et a revu la perspective « stable » à « positive ».
Selon Moody's, cette révision de perspective reflète la forte croissance de base des pays membres de l'ACA, qui a entraîné une meilleure diversification du portefeuille, une meilleure adéquation du capital et une bonne rentabilité malgré l'environnement opérationnel difficile. En outre, l'ACA bénéficie de son statut de créancier privilégié (PCS) de ses États souverains membres, ce qui la protège contre le risque de défaillance des États souverains membres en garantissant les recouvrements des créances payées sur les garanties.
Grâce à la forte augmentation du nombre de ses Etats membres et de ses capitaux propres, l'ACA a vu sa notation A/Stable rétablie par les agences de notations Standard & Poor's et Moody's au fil des ans. L'amélioration constante de la performance financière, l'engagement de ses actionnaires qui continuent à maintenir le statut de créancier privilégié, son portefeuille d'investissement conservateur et de haute qualité ainsi que les relations solides avec un certain nombre de réassureurs mondiaux qui fournissent une capacité de risque importante, sont autant d'éléments qui soutiennent la confirmation de la notation de l'ACA.
La perspective « positive » permettra non seulement à l'ACA d'être mieux placée pour appuyer davantage ses pays membres, mais aussi d'attirer de nouveaux actionnaires et accroître son portefeuille. En outre, la perspective positive est un indicateur favorable pour le relèvement de la notation de crédit, à condition que l'ACA continue à démontrer ses solides performances en matière de souscription et sa capacité à recouvrer les créances au regard des accords avec les créanciers privilégiés, et entre autres facteurs, une certaine pression ascendante en vue d'une mise à niveau pourrait survenir. Le communiqué de presse de Moody's est accessible ici.
Commentant la notation, Manuel Moses, directeur général d'Africa Trade Insurance, a déclaré : « Cette révision positive est conforme à nos objectifs stratégiques pour la période 2023-2027, dans lesquels nous nous sommes fixés d'améliorer la perspective de notre notation pour la rendre positive dès la première année de la stratégie, et d'obtenir un relèvement de la notation d'au moins "AA"/stable par Moody's et S&P au cours de la présente stratégie. Nous entendons y arriver en doublant nos expositions et en augmentant notre capital à plus de 1 milliard USD ».
Le mandat de l'ACA consiste à fournir une assurance contre les risques politiques et de crédit commercial, ainsi que d'autres produits d'atténuation des risques à ses Etats membres et aux acteurs des secteurs public et privé concernés. Ces produits d'assurance, non seulement encouragent et facilitent directement l'investissement direct étranger ainsi que l'investissement du secteur privé local dans nos pays membres, mais aussi contribuent au commerce intra- et extra-africain.
À propos de l'Agence africaine d'assurance commerciale
L'ATI a été fondée en 2001 par des États africains pour couvrir les risques liés au commerce et à l'investissement des entreprises faisant des affaires en Afrique. L'ATI fournit principalement des assurances contre le risque politique, l'assurance-crédit et l'assurance-caution. Depuis sa création, l'ATI a soutenu des investissements et des échanges commerciaux d'une valeur de 78 milliards de dollars US en Afrique. Depuis plus d'une décennie, l'ATI a maintenu une notation "A/Stable" pour la solidité financière et le crédit de contrepartie par Standard & Poor's, et en 2019, l'ATI a obtenu une notation A3/Stable de Moody's, qui a maintenant été révisée à A3/Positif.
A Xwlacodji, quartier situé dans le 5e arrondissement de Cotonou, un agent de sécurité a été poignardé dimanche 05 mars 2023. L'incident s'est produit au cours d'une bagarre autour d'une somme d'argent avec son ami.
Pour une affaire de sous, deux amis se sont bagarrés dimanche 05 mars 2023 non loin du Centre de promotion sociale de Xwlacodji, dans le 5e arrondissement de Cotonou. Au cours de cette bagarre, lz victime, qui réclamait son argent, a été poignardé dans le cou par son ami. Conduit au Centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou, il a succombé à ses blessures.
La barrage entre les deux amis a commencé vendredi 03 mars non loin de la direction générale de la Loterie nationale du Bénin (LNB). Une seconde altercation s'est produit au petit matin du dimanche.
F. A. A.
L'opération « Zéro moto non immatriculée en circulation en République du Bénin », sera lancée sous peu. C'est ce qui ressort d'un communiqué du Directeur général de l'Agence Nationale de Transport Terrestre (ANaTT ).
En prélude au démarrage de l'opération « Zéro moto non immatriculée en circulation en République du Bénin », le Directeur général de l'Agence Nationale de Transport Terrestre (ANaTT ), Richard Dada invite tous les usagers ayant déposé des dossiers d'immatriculation de véhicules à deux roues, tricycles et quadricycles à moteur à se rapprocher des annexes départementales de dépôt pour le retrait de leurs cartes grises et la fixation des plaques minéralogiques.
M. M.
La phase écrite du concours de recrutement de 700 éleves agents de Police au titre de l'année 2022 (deuxième vague), aura lieu le 18 mars 2023. L'annonce a été faite à travers un communiqué du ministère de l'Intérieur de la Sécurité publique.
Phase écrite du concours de recrutement de 700 éleves agents de Police au titre de l'année 2022 (deuxième vague), après celle sportive. Les candidats seront soumis à une épreuve unique de culture générale le 18 mars 2023. Ils doivent se présenter dans les différents centres de composition à partir de 06h, munis de leur carte nationale d'identité ou biométrique ou de leur passeport valide.
Au terme de cette épreuve écrite, sept cent (700) candidats seront retenus par ordre de mérite sur l'ensemble du territoire national.
Selon le communiqué du ministère de l'intérieur et de la sécurité publique, « tout candidat, examinateur ou tierce personne, auteur, coauteur ou complice de tricherie ou tout autre acte de fraude sera, selon le cas, disqualifié et poursuivi conformément aux textes en vigueur ».
Les centres de composition par département
– Département de l'Alibori : CEG 1 de Kandi
– Département de l'Atacora : CEG 1 de Natitingou
– Département de l'Atlantique : CEG 1 d'Allada
– Département du Borgou : CEG Hubert K. Maga de Parakou
– Département des Collines : CEG 1 de Dassa- Zoumè
– Département du Couffo : CEG 1 d'Aplahoué
– Département de la Donga : CEG 1 de Djougou
– Département du Littoral : CEG Sainte Rita de Cotonou
– Département du Mono : CEG 1 de Lokossa
– Département de l'Ouémé : Lycée Béhanzin de Porto-Novo
– Département du Plateau : CEG 1 de Pobè
– Département du Zou : CEG 1 d'Abomey
Un jeune homme est placé en garde à vue lundi 06 mars 2023 au commissariat du 12e arrondissement de Cotonou. Le mis en cause a agressé 02 militaires à l'arme blanche à l'annexe du ministère de la communication.
Des militaires de garde à l'annexe du ministère de la communication victimes d'une agression. Lundi 06 mars 2023, deux d'entre eux ont été agressés par un jeune homme qui a fait usage d'une arme blanche.
Le mis en cause selon nos sources, rôdait dans les environs de l'annexe du ministère de la communication, à l'endroit où sont stockés des matériels sensibles. Les deux soldats l'interpellent. Il s'oppose aux injonctions des forces de défense, et les agresse avec un couteau.
L'un des deux fonctionnaires de l'armée serait blessé au cou, et le second au mollet. Une équipe de patrouille du 12e arrondissement s'est dépêchée sur les lieux de l'agression.
Le jeune homme âgé de 25 ans a été maîtrisé par les agents de la police républicaine. Blessé à la tête, il a été conduit au centre medico social de l'armée pour les soins.
Placé en garde à vue au commissariat du 12e arrondissement, il sera présenté au procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou pour répondre de ses actes.
F. A. A.
La Super Ligue Pro était à l'honneur ce weekend avec les rencontres de la troisième journée de cette saison 2022-2023. Huit matchs étaient au programme.
Après deux journées infructueuses, Coton FC, accueillait, samedi 4 mars 2023 à Ouidah, le promu Bani Gansé. Les deux équipes se sont séparées sur le score de 2 buts à 1 en faveur des hôtes.
Tous les résultats de la 3ème journée :
AYEMA FC 3-2 AS TAKUNNIN
CAVALIERS FC 1-1 JAK
COTON FC 2-1 BANI GANSÉ
DADJÈ FC 1-0 ASPAC
DRAGONS FC 1-1 DAMISSA FC
BUFFLES FC 0-0 ASVO
LOTO-POPO 1-0 AS COTONOU
REQUINS FC 1-1 DYNAMO D'ABOMEY
Le classement de la Super Ligue Pro après la 3e journée :
1 – Loto-Popo 09 points +6
2 – Ayema FC 06 points +3
3 – US Cavaliers 05 points +3
4 – ASVO 05 points +1
5 – AS Takunnin 04 points +1
6 – ASPAC 04 points 0
7 – Coton FC 04 points 0
8 – Requins FC 04 points 0
9 – Dadjè FC 04 points -1
10 – JA Kétou 04 points -2
11 – Dragons FC 03 points 0
12 – Dynamo Ab. 03 points 0
13 – Bani Gansè FC 03 points -3
14 – Buffles FC 02 points -1
15 – Damissa FC 01 points -3
16 – AS Cotonou 01 points -4
J.S
La Gambie s'offre une première finale de son histoire à la CAN U20. Ceci, après ses échecs au même stade de la compétition en 2007 et en 2021.
Ce lundi 06 mars, les Scorpions de la Gambie ont écarté le Nigeria, sélection la plus titrée dans l'histoire du tournoi (7 sacres), lors du deuxième demi-finale de la CAN U20 au Caire grâce à une réalisation de Bojang.
Dès la 7e minute, Ebrima Singhateh interceptait un ballon de la tête et Adama Bojang se montrait plus prompt que la défense centrale adverse pour s'en saisir et s'en aller ajuster le gardien Chijioke Aniagboso pour inscrire un but plein de sang-froid, son 4e du tournoi.
Le Nigeria avait l'ultime occasion de revenir au score après le recours à la VAR de l'arbitre de la rencontre qui a sifflé un penalty pour une faute du gardien Pa Ebou Dampha. Il avait accroché le pied d'Abdullahi avec sa main. Malheureusement, l'attaquant de La Gantoise a envoyé sa tentative sur le poteau à la 85e minute.
Samedi, la grande finale opposera la Gambie au Sénégal, bourreau un peu plus tôt de la Tunisie (3-0).
J.S
En prélude à la Journée internationale des droits des femmes célébrée mercredi 8 mars 2023 sous le thème : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l'égalité des sexes », la ministre des affaires sociale a adressé un message aux populations béninoises.
Béninoises et béninois,
Chers compatriotes,
Demain, mercredi 8 mars 2023, nous célébrons une fois encore les droits des femmes !
Cette année 2023, le thème de la Journée internationale des droits des femmes est, je cite : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l'égalité des sexes ».
Innovation, technologies et numérique !
Cette trilogie sonne le glas de l'inculture et des discriminations qui tendent à maintenir les filles et les femmes dans des rôles de seconde zone. Elle traduit parfaitement l'engagement mondial inscrit dans l'objectif de développement durable (ODD) 5 qui n'est pas seulement un droit fondamental de la personne, mais aussi un fondement nécessaire pour l'instauration d'un monde pacifique, prospère et durable.
Chers compatriotes,
Le Gouvernement du Bénin, à travers sa Politique nationale de développement (PND 2018-2025) s'est engagé pour la promotion du capital humain au service du développement durable inclusif. Ce postulat appelle la diversité et l'égalité des chances, la prévention et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, l'égalité professionnelle et l'autonomie économique des femmes, l'accès à la santé, aux droits sociaux et politiques, la promotion d'une culture de l'égalité pour la jeunesse, la place des femmes dans les médias, la culture et le sport, etc.
Notre département veille ainsi à ce que chaque secteur de développement intègre les actions nécessaires à l'atteinte de l'objectif d'un vivre ensemble qui favorise l'éclosion du génie féminin dans tous les domaines de la vie sociale et économique.
Ainsi, après avoir renforcé le cadre légal et institutionnel pour réduire les violences basées sur le genre en général et les violences faites aux femmes en particulier, après les actions multiples au profit de la scolarisation et du maintien des filles à l'école ainsi que l'autonomisation des femmes, le Gouvernement a entrepris de mettre en place des facilitations pour assurer et protéger les droits des femmes et des filles dans les espaces numériques puis de s'attaquer à la violence basée sur le genre en ligne et facilitée par les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC).
C'est donc à juste titre que notre département ministériel met en évidence, en ces jours, la nécessité des technologies inclusives et transformatrices et d'une éducation numérique qui met en lumière la contribution des femmes et des filles aux avancées de la technologie et de l'éducation numérique.
Mesdames et messieurs,
Au Bénin, il y a quelques semaines nous avons célébré les filles et les femmes de sciences. Aujourd'hui, nous vous présentons toutes les innovations mises en place par le Gouvernement pour que chaque fille et chaque femme du Bénin utilise à bon escient les technologies et le numérique afin d'obtenir de l'information, faire connaître leurs compétences, promouvoir leurs activités génératrices de revenus, dynamiser leur commerce, etc.
En effet, les travaux soutenus en cours dans l'économie numérique, la promotion des starts up, la couverture nationale intégrale de l'accès à internet, le développement de produits facilement accessibles par le canal digital comme le microcrédit Alafia sont autant d'initiatives pour libéraliser l'accès de tous et notamment des femmes béninoises aux opportunités économiques.
Nous voudrions nous féliciter de l'augmentation substantielle des jeunes filles qui se trouvent dans nos établissements et lycées de formations professionnelle et technique ou qui sont en formation dans plusieurs domaines des technologies et du numérique grâce à l'offre de bourses par notre département ministériel. Nous saluons aussi l'explosion du nombre des bénéficiaires à nos produits de microcrédits et l'engouement des femmes bénéficiaires.
Mesdames et messieurs, chers compatriotes,
Cette profusion d'initiatives intra et intersectorielles justifie la collaboration et la synergie d'actions de trois départements ministériels pour la célébration du 8 mars 2023. En cette veille du 08 Mars, notre collègue en charge du numérique et nous-même, étions aux côtés des vaillantes femmes béninoises pour les sensibiliser et les former sur les opportunités que leur offrent les plateformes numériques dans la promotion de leurs activités économiques. Nous avons profité pour également les prévenir des dangers qui les guettent dans l'utilisation erronée et abusive des réseaux sociaux et/ou des supports numériques. Ces risques liés au numérique sont déjà déclinés dans nos programmes de sensibilisation dans les lycées et collèges pour permettre à la jeunesse de connaitre les dangers de certaines utilisations néfastes pour s'en préserver. Cette prévention des dangers de l'internet est d'ailleurs un rôle citoyen qui revient à tous les adultes avertis de notre société.
Nonobstant ce revers que la bonne information et les bonnes attitudes peuvent prévenir, le numérique demeure l'avenir dans bien des domaines d'activités et de progrès. Demain, notre collègue de l'industrie et du commerce nous rejoindra pour présenter elle-même les facilités présentées par le e-commerce.
Mesdames et messieurs, chers compatriotes,
Convaincue des avantages comparatifs des technologies et du numérique pour les générations présentes et à venir de femmes, je voudrais finir mon message de ce 8 mars 2023 par cette pensée de Kat Borlongan, Directrice de La French Tech, je cite : « Je ne veux pas être réduite aux hashtags … ». Mais « Si nous voulons être une nation forte dans la Tech, nous ne pouvons pas nous passer de la moitié des talents. »
Cette moitié des talents, ce sont plus de 52% de filles et de femmes à engager dans l'innovation, les technologies et le numérique au Bénin !
PROMOUVONS ENSEMBLE L'INNOVATION ET LES TECHNOLOGIES AU SERVICE DE L'ÉGALITÉ DES SEXES !
Le gouvernement béninois s'y engage.
Je vous remercie !
Un groupe de six hommes armés non encore identifiés ont fait irruption dans le village de Nouari à Matéri dans la nuit du dimanche 5 au petit matin du lundi 6 mars 2023. Les assaillants ont blessé un cultivateur à l'épaule et volé une moto dans une autre maison mais les forces armées ont riposté à temps.
Six hommes armés ont fait incursion à Nouari, un village de la commune de Matéri dans la nuit de dimanche à lundi. Les assaillants se sont introduits ensuite dans la concession d'un cultivateur.
Ce dernier a pris la fuite mais les assaillants ont tiré en sa direction. La victime de 34 ans a été blessé à l'épaule gauche.
Les hommes armés se sont introduits dans une autre maison où ils ont emporté une moto.
Les forces de défense ont fait des tirs de sommation.
Les hommes armés ont pris la clé des champs.
M. M.
Oncle AGBAYA
On vous l'avait bien dit, mon Neveu Patou dirige un pays de pagailleurs avec des pagailleurs partout ! Sinon que de son passage sur la chaine française LCI dimanche dernier, ce qui fait jaser nombre de ses cousins au pays, c'est son affaire de limitation des naissances dans nos pays où, la première richesse du père de famille est la taille de sa nombreuse progéniture, avec des enfants malnutris, le ventre ballonné, morve un nez, qui pullulent comme des rats dans à peine parfois, quelques mètres carrés de toits …
Ce père de famille qui ne se sent pas de fierté en parlant du nombre de ses enfants, n'a souvent, il est vrai, après une dure journée de production, d'autres loisirs ou occupations, que de "produire" ses femmes, qui du reste entre elles, se livrent à une féroce concurrence de qui fabriquera le plus de gosses pour lui.
Mais vous mes Neveux et nièces qui trouvez que le planning familial a beaucoup de travail depuis que les enfants sont assurés d'un bon repas chaud presque gratuit par jour à l'école , et que quantités de mesures genrées font que les élèves filles ne couteront plus grand chose aux parents, vous êtes tous des pagailleurs !
Votre Oncle AGBAYA
La mauvaise nouvelle vient d'être confirmée pour Neymar.
Blessé face à Lille le 19 février dernier, Neymar souffre d'une grosse entorse de la cheville suite à un tacle appuyé de Benjamin André.
Sur les réseaux sociaux, le PSG a annoncé ce lundi 06 mars 2023 que Neymar allait devoir passer par une « opération de réparation ligamentaire afin d'éviter un risque majeur de récidive ». Par conséquent, ce dernier ne fera pas son retour à l'entraînement avant 3 à 4 mois.
Et donc, fin de saison pour le Brésilien.
« Découvrez le point médical concernant Neymar Jr.
Neymar a présenté plusieurs épisodes d'instabilité de la cheville droite ces dernières années. Suite à sa dernière entorse contractée le 20 février dernier, le staff médical du Paris Saint-Germain a recommandé une opération de réparation ligamentaire, afin d'éviter un risque majeur de récidive. L'ensemble des experts consultés ont confirmé cette nécessité.
Cette chirurgie sera réalisée dans les prochains jours à l'hôpital ASPETAR de Doha.
Un délai de 3 à 4 mois est prévu avant son retour à l'entraînement collectif », a communiqué le PSG.
Communiqué médical. @Aspetar
— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) March 6, 2023
J.S
La Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE) annonce des perturbations dans la fourniture de l'énergie électrique ce mardi 07 mars 2023 dans plusieurs localités d'Abomey-Calavi et de Ouidah. C'est à travers un communiqué rendu public ce lundi 6 mars 2023.
Des travaux d'entretien du réseau électrique dans le département de l'Atlantique entre 11 heures et 15 heures ce mardi 7 mars 2023. Des localités des communes d'Abomey-Calavi et de Ouidah pourraient connaître des perturbations dans la fourniture de l'énergie électrique.
A Abomey-Calavi, les zones concernées sont : Womey, Tankpé, Maria-Gléta, Alégléta, Yemandjro ; Womey-Sodo et environs.
Dans la commune de Ouidah, il y a les localités Ahozon, Péage, Ouèssè, Kpovié, Pahou, Soglocodji et environs.
« Nous mettons tout en œuvre pour limiter la durée de ces perturbations », rassure la direction de la SBEE.
Akpédjé Ayosso