La CAF a porté son choix sur la ville économique du Bénin pour abriter la 45e Assemblée Générale Ordinaire (AGO).
Elle se tiendra le 13 juillet 2023. Une décision confirmée par la CAF. C'est la première fois que le Bénin accueillera une telle assemblée.
Cette Assemblée générale annuelle est une occasion importante pour la CAF de prendre des décisions stratégiques concernant l'avenir du football africain. Elle réunit des représentants de toutes les associations membres de la CAF pour discuter des affaires de l'organisation, y compris l'élection du président de la CAF.
L'organisation de l'AGO de la CAF à Cotonou est une opportunité pour le Bénin de renforcer sa position en tant que destination sportive importante sur le continent africain. C'est également une occasion pour les autorités béninoises de promouvoir leur engagement envers le développement du football et de promouvoir le tourisme dans le pays.
Et la CAF a exprimé sa satisfaction de travailler en étroite collaboration avec l'Association béninoise de football, le gouvernement et les différentes parties concernées pour accueillir les membres de l'organisation à Cotonou.
J.S
Un troupeau d'éléphants a envahi Boïffo, un village de l'arrondissement de Guéné, commune de Malanville dans la nuit du vendredi au samedi 18 mars 2023. Ces pachydermes créent des dégâts et sèment la terreur dans la localité.
Panique à Boïffo, dans la commune de Malanville. Un groupe d'éléphants a envahi le village. Ces animaux d'après plusieurs sources, ont détruit des greniers. Au nombre de 05, ils auraient quitté le parc W pour se retrouver dans le village. De sources proches des responsables du parc, des dispositions seraient en train d'être prises pour assurer aussi bien la sécurité des populations, que celle des animaux.
F. A. A.
Ajay Banga, le candidat proposé par le président Biden pour diriger la Banque mondiale, est un homme d'affaires chevronné qui s'efforce depuis longtemps d'apporter des investissements et des emplois aux pays en développement.
En annonçant sa nomination à la présidence du groupe de la Banque mondiale, le locataire de la Maison-Blanche a salué l'expérience de M. Banga à la tête d'entreprises qui ont élargi l'accès aux services financiers, ainsi que son aptitude à forger des partenariats fructueux.
« Ajay est particulièrement bien placé pour présider la Banque mondiale à ce moment critique de l'histoire », a déclaré Joe Biden le 23 février*. « Il a fait ses preuves en matière de gestion des personnes et des systèmes, et pour ce qui est d'agir en partenariat avec des dirigeants du monde entier de façon à produire des résultats. »
Composée de 189 pays membres, la Banque mondiale accorde des prêts, des subventions et une assistance technique aux pays en développement afin de réduire la pauvreté et d'améliorer les conditions de vie. L'institution financière internationale conseille également les gouvernements, les entreprises et les communautés en matière de développement économique. La nomination de M. Banga est sujette à l'approbation de son Conseil des gouverneurs.
Ajay Banga assiste à une réunion à Washington, en mai 2021, pour le Partenariat pour l'Amérique centrale qui soutient le développement économique dans le Triangle du Nord. (© Kent Nishimura/Los Angeles Times/Getty Images)
Aujourd'hui vice-président de la société d'investissement General Atlantic*, M. Banga est l'un des nombreux Américains d'origine indienne qui se sont hissés à la tête de grandes entreprises américaines. En tant que chef d'entreprise, il s'est efforcé d'élargir l'accès à l'économie numérique et de lutter contre la crise climatique.
En sa qualité de président-directeur général de Mastercard, M. Banga a piloté les efforts de la société visant à intégrer 500 millions de personnes dans l'économie numérique. Lors d'une conférence TED* en 2020, il a expliqué que l'accès aux outils financiers numériques permettait aux gens de bénéficier de crédits, d'assurances et de possibilités d'épargne qui leur étaient auparavant inaccessibles. Mais élargir l'accès au numérique est complexe. Il faut que « plein de gens poussent à la roue », a-t-il souligné. « Il faut des partenariats entre les secteurs public et privé. »
Sous son mandat, Mastercard a lancé la plateforme numérique 2KUZE qui met en relation les agriculteurs d'Afrique de l'Est avec des acheteurs. De même, le partenariat de la société américaine avec l'agence sud-africaine de Sécurité sociale a permis d'améliorer les prestations et de réduire les déchets. Et grâce à celui qu'elle a conclu avec le Programme alimentaire mondial, les réfugiés syriens ont pu avoir accès à des bons alimentaires numériques.
La lutte contre le changement climatique et la déforestation a été un autre de ses domaines d'action durant son mandat chez Mastercard. C'est en effet lui qui a mis sur rails la Priceless Planet Coalition, une initiative visant à encourager la plantation de 100 millions d'arbres d'ici 2025 et à laquelle plus de 120 entreprises se sont ralliées.
En 2021, après son mandat chez Mastercard, M. Banga a rejoint la vice-présidente Kamala Harris en tant que coprésident du Partenariat pour l'Amérique centrale, une initiative publique-privée qui s'est engagée à investir 4 milliards de dollars dans le secteur privé au Salvador, au Guatemala et au Honduras.
Le partenariat a déjà investi plus de 650 millions de dollars* dans la fabrication de textiles, l'agriculture et l'emploi, en misant également sur la formation de plus de 160 000 travailleurs et sur l'élargissement de l'accès à l'économie numérique.
M. Banga « possède une expérience cruciale dans la mobilisation des ressources publiques et privées pour relever les défis les plus urgents de notre époque » a déclaré le président de réduction de la pauvreté et d'accroissement de la prospérité ».
Herbert Mensah prendra les rênes de l'instance dirigeante du rugby africain pendant les quatre prochaines années
Le Ghanéen Herbert Mensah a été élu nouveau président de Rugby Afrique (www.RugbyAfrique.com), l'organisation responsable de la gestion du rugby en Afrique, à l'issue des élections organisées le 18 mars 2023 par le comité exécutif de Rugby Afrique. Bien connu pour sa passion pour le sport, Herbert Mensah possède une vaste expérience de l'administration des sports et prendra les rênes de l'instance dirigeante du rugby africain pendant les quatre prochaines années.
Une vidéo de qualité TV est disponible ici : https://apo-opa.info/42k9meq
Dans son discours d'investiture, Herbert Mensah a réitéré sa volonté d'œuvrer au développement du rugby africain, soulignant sa priorité de poursuivre le travail qu'il a déjà commencé, en aidant le rugby à progresser et à prendre de l'ampleur non seulement en Afrique, mais aussi dans le monde entier. M. Mensah a rappelé son expérience commerciale et déclaré qu'il l'appliquerait à Rugby Afrique afin de générer des revenus et de créer des opportunités de développement pour toutes les associations membres.
M. Mensah déclare : « Au moment de nous engager dans ce parcours, nos principales priorités à tous devront être de considérer le rugby comme un sport d'équipe alternatif, d'acquérir notre indépendance financière et d'améliorer le programme World Rugby Elite. Mon objectif est de faire de Rugby Afrique la référence en matière d'administration sportive sur le continent africain. »
Les passionnés de rugby de tout le continent ne pourront qu'adhérer à la vision d'Herbert Mensah : élever le rugby africain au niveau international. Le nouveau président ajoute : « Ma vision pour les quatre prochaines années consiste à promouvoir un cadre de compétition complet qui offrira à tous les membres les mêmes opportunités de croissance et de développement. Je suis également déterminé à construire une image de marque forte et positive pour Rugby Afrique, à développer le programme du rugby féminin et à faire en sorte que chaque association membre dispose d'un stade national. »
Personnalité reconnue de l'administration sportive ghanéenne et internationale, Herbert Mensah a été la force motrice du développement et de la croissance du rugby au Ghana, et a largement contribué au progrès du sport dans la région subsaharienne.
Couplée à sa passion pour le rugby, la vaste expérience de M. Mensah en matière de gestion et de leadership sportifs constitue un atout pour diriger Rugby Afrique pendant sa prochaine phase de croissance et de développement. Sous sa direction, nous pouvons nous attendre à voir davantage d'investissements dans les programmes de développement du rugby, une participation en hausse des nations africaines aux tournois internationaux et une plus grande visibilité du rugby dans les médias grand public.
Avec Herbert Mensah à la barre, Rugby Afrique est destinée à croître et à se développer, et l'expérience et la vision communes de son équipe pour le rugby africain sont de bon augure pour le continent.
À propos de Rugby Afrique :
Fondée en 1986, Rugby Afrique (www.RugbyAfrique.com), anciennement la Confédération Africaine de Rugby (CAR), est l'une des six associations régionales qui composent World Rugby (www.WorldRugby.org), l'organisation internationale responsable de la gestion du rugby à XV et du rugby à VII. Rugby Afrique réunit tous les pays africains dans lesquels sont pratiqués le rugby à XV, le rugby à VII et le rugby féminin. Rugby Afrique organise les éliminatoires de la Coupe du monde de rugby, et Africa Sevens, les éliminatoires des Jeux olympiques. Rugby Afrique compte 39 membres.
Le corps sans vie d'un homme a été retrouvé vendredi 17 mars 2023 à Gnadjazoun, une localité de la commune de Bohicon. L'homme aurait été assassiné par des individus non encore identifiés.
Découverte macabre ce vendredi 17 mars 2023 à Gnadjazoun, dans la commune de Bohicon. Un cadavre a été découvert dans le caniveau à ciel ouvert qui longe la clôture du séminaire Saint Paul de Djimé. L'homme, un Vanier de profession, et âgé de 55 ans environ, aurait été assassiné par des individus non encore identifiés. Ces derniers auraient tiré à bout portant sur lui, avant de l'égorger. Le crime d'après certains témoins, a été commis derrière le CEG de Gnadjazoun. Sur le lieu de la découverte macabre, une machette et une cartouche ont été retrouvées. La victime qui serait sortie pour acquérir du matériel de travail aux environs de 22 heures dans la nuit du jeudi, serait tombé dans un get-apens.
Une enquête est ouverte à l'effet de retrouver les auteurs de ce crime.
F. A. A.
Les propriétaires et ou présumés propriétaires de parcelles situés dans le périmètre devant abriter les projets d'aménagement le long de la route des pêches sont invités à consulter les plans et répertoires et à déposer les dossiers de dédommagement. L'annonce a été faite à travers un communiqué du Président de la Commission d'Expropriation en date du 17 mars 2023.
« Dans le cadre de la libération et de l'aménagement de la partie Sud de la Route des Pêches (partie comprise entre fin domaine public maritime et la nouvelle voie bitumée), les propriétaires et ou présumés propriétaires de parcelles situés dans ledit périmètre sont invités à consulter les plans et répertoires du périmètre concerné ; constituer et déposer les dossiers de dédommagement », informe le communiqué.
Les dossiers de dédommagement sont constitués de titres de propriétés (Titre Foncier TF) ; convention de vente ; attestation de recasement ; certificat administratif ; permis d'habiter ; deux (02) photos d'identité ; copie légalisée de la pièce d'identité ; relevé d'identité Bancaire (RIB).
La consultation des plans et répertoires et le dépôt des dossiers se feront dans les bureaux des Mairies d'Abomey-Calavi et ainsi que dans l'Arrondissement de Godomey du Mercredi 22 mars au Vendredi 21 avril 2023.
A.A.A
Les membres de l'Observatoire de la Déontologie et de l'Ethique dans les Médias (ODEM) ont été officiellement dans leurs fonctions dans l'après-midi du vendredi 17 mars 2023, à la Maison des médias Thomas Mégnassan à Cotonou. La prestation de serment des nouveaux membres a été suivie de l'élection du bureau de la 9è mandature de l'ODEM.
Composition du bureau de la 9e mandature de l'ODEM
Président : Ulrich Vital AHOTONDJI
Vice-président : Firmin GBEKAN
SG : Thanguy AGOI
TG : Pulchérie GBEMENOU
Rapporteur : Adrien TCHOMAKOU
Les présidents des commissions
Presse Ecrite : Soubérou MOUDACHIROU
Télévision : Patrick DJOSSOU
Technologies de l'Information et de la Communication : Germain AKOUETE
Radio : Ulrich GARBA
Richard SEGNON
Lorsque Shahed Amanullah a créé un site web qui répertorie les commerces halal*, il a recensé 200 restaurants aux États-Unis qui servaient des plats préparés conformément à la loi islamique. Aujourd'hui, 25 ans plus tard, la liste s'est allongée à près de 13 000 établissements, aux menus variés puisqu'ils proposent des plats de divers pays, de la Malaisie au Mexique.
Bien qu'ils soient relativement peu nombreux, les musulmans américains représentent une part de plus en plus importante de la population des États-Unis : le Pew Research Center prévoit même qu'elle doublera largement* (en passant de 0,9 % à 2,1 %) entre 2010 et 2050. Par contre, le nombre de restaurants halal qui se sont ouverts récemment a augmenté nettement plus vite, signe de la participation accrue des musulmans à l'économie américaine.
De la cuisine ethnique à la cuisine tout court
Yvonne Maffei, auteure du livre de cuisine My Halal Kitchen, affirme que la nourriture halal fait aujourd'hui partie de la cuisine américaine, une évolution qu'elle compare à celle de la nourriture mexicaine au cours de la seconde moitié du XXe siècle.
« C'est quelque chose dont la communauté [musulmane] était la seule à parler il a une quinzaine d'années, confie-t-elle, mais aujourd'hui, j'ai des amis qui n'ont jamais mis les pieds au Moyen-Orient ou qui ne savent pas ce qu'est la nourriture halal, mais qui savent parfaitement ce que sont le houmous, les falafels et le chawarma. Et ils adorent ! ». (Les plats typiques du Moyen-Orient ne sont pas tous préparés avec des ingrédients autorisés par la loi coranique, mais des organismes de certification proposent aux fabricants de produits alimentaires des étiquettes portant des symboles de conformité.)
À gauche : Un wrap pita chawarma agneau et bœuf. À droite : du kunafe (Les deux photos : © Yvonne Maffei)
Jusqu'au début des années 2000, explique Shahed Amanullah, les restaurants halal, relativement peu nombreux, étaient principalement de petits établissements familiaux proposant une « cuisine réconfortante » à une clientèle immigrée majoritairement arabe ou sud-asiatique.
« Maintenant, on trouve de la nourriture halal typique de n'importe quelle culture ou ethnie dans cette région », fait observer Sarrah Abbasi (@NotYourAverageHalal*), une Instagrammeuse dans la banlieue de Washington. Sur son compte, elle parle aussi bien de la cuisine péruvienne que de la cuisine coréenne.
Augmentation de la clientèle, baisse des coûts
Shahed Amanullah attribue à deux facteurs économiques l'expansion rapide des restaurants halal : la croissance du marché musulman et la réduction de l'écart de coût pour les restaurants qui achètent des produits halal.
Graphique montrant l'augmentation du nombre de restaurants halal aux États-Unis (Département d'État/S. Wilkinson)
Comme le fait remarquer Shahed Amanullah, « les musulmans représentent 1 % de la population du pays, mais dans les grandes zones métropolitaines, ce chiffre passe à 5, 6, voire 10 % ».
La réduction du prix de la viande halal a également facilité le virage vers l'alimentation conforme aux rites musulmans.
L'un des principaux facteurs de la baisse des coûts de cette viande tient à l'augmentation de sa production dans les États du Midwest, comme au Kansas, note-t-il.
Halal par accident
Dave's Hot Chicken et Elevation Burger sont deux exemples parmi d'autres de ce que Shahed Amanullah appelle des restaurants « halal par accident ». Elevation Burger a choisi un fournisseur de viande halal sur la base de ses normes de qualité, et la chaîne a été surprise de voir affluer un grand nombre de clients musulmans après avoir été inscrite sur le site web de Shahed Amanullah. Cela a retenu l'attention des propriétaires. Du coup, « c'est devenu officiel, et ils ont apposé des autocollants halal sur leurs vitrines », explique Shahed Amanullah.
Un cheminement qui a été aussi celui de La Tingeria, à Falls Church, en Virginie. Au départ un restaurant mexicain traditionnel, l'établissement a délibérément adopté un modèle halal après l'expérience tentée par son propriétaire, David Andres Peña : quand il a proposé un menu halal les week-ends, il a vu sa clientèle augmenter.
« Opter pour le halal nous a permis de nous démarquer de la plupart de nos concurrents. Aucun autre restaurant mexicain ne s'adressait à la communauté musulmane. Ils vendaient encore du porc et servaient encore de l'alcool, et nous avons vraiment changé la donne en proposant un menu halal et en ouvrant ces portes à un autre groupe de personnes », explique Andres Peña.
Des clients quittant un restaurant avec des sacs de nourriture à emporter
En 2022, le restaurant halal Dave's Hot Chicken a été désigné par un cabinet d'études de marché comme le restaurant à la croissance la plus forte aux États-Unis. (Alexi Rosenfeld/Getty Images)
Au-delà des facteurs économiques, Shahed Amanullah souligne également la plus grande intégration des musulmans dans la société américaine. « Le mot “halal” n'est pas un gros mot en Amérique, affirme-t-il. On a The Halal Guys [une chaîne new-yorkaise], et personne n'en fait tout un plat. »
Paul Wulfsberg
Dès le déclenchement de l'opération militaire russe sur le territoire de l'Ukraine, le 24 février 2022, les institutions occidentales - non pas internationales comme aiment se dire les fonctionnaires occidentaux en ayant la prétention d'une représentativité mondiale, mais qu'occidentales - se soulèvent d'une manière particulièrement prompte et se rappellent, tout à coup, de l'importance et de la pertinence du droit pénal international.
Ils se rappellent l'importance et la pertinence du droit pénal international qui régit la poursuite des personnes responsables de crimes internationaux, en particulier des crimes d'agression, crimes de guerre et des crimes contre l'humanité qui restait dans les oubliettes et dont l'existence même paraissait discutable lors des guerres d'agression menées par les pays occidentaux et largement accompagnées de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.
Ce droit est, enfin, mis sous les projecteurs bienveillants des administrateurs du « joli petit jardin entouré de hauts murs pour empêcher la jungle de l'envahir », selon l'expression tant poétique du responsable de la politique étrangère du « joli petit jardin ».
Les doubles standards
Dès le moment qu'un conflit armé ne fait pas partie de ceux lancés par un pays ou une coalition occidentale - une mobilisation des acteurs régionaux et internationaux totalement inédite, selon les déclarations mêmes des acteurs occidentaux, est entreprise dès les premiers jours de la campagne militaire de Russie.
Une initiative dont l'ampleur est sans précédent dans l'histoire contemporaine, et ceci sans aucune préoccupation des voix d'indignation qui se lèvent de par le monde exigeant de savoir pourquoi lors d'agressions étatiques répétées de grandes ampleurs des dernières décennies commises par l'occident, strictement aucune mobilisation au niveau des institutions judiciaires dites internationales n'a eu lieu ou, plus exactement, a été étouffée à chaque fois par les puissances dominatrices.
Le silence en guise de réponse est parfaitement placé, car on ne répond pas à des questions rhétoriques : les agresseurs, quand ce sont les pays occidentaux avec les Etats-Unis en tête, ne sont pas particulièrement motivés ni pour se trainer devant la justice internationale, ni pour y être condamné.
La toute récente déclaration de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dans le cadre du soi-disant examen par la Commission de la version de l'implication des États-Unis dans les explosions du Nord Stream : « …au cours de toutes les années d'existence de l'Amérique, pas un seul fait de violation du droit international ou d'actions hors du cadre du droit international n'a été établi et confirmé. La réputation irréprochable de l'État américain nous permet de ne pas envisager cette version » atteint des sommets inégalés de cynisme.
Dès février 2022, les pays du monde non occidental, observant la flagrance des doubles standards appliqués d'une manière systématique par la communauté politico-militaire occidentale, s'éloignent d'une manière accélérée de cette dernière, constatant, à juste titre, qu'ils peuvent être les prochaines victimes du réveil du zèle occidental vis-à-vis du droit international.
Le futur vote de l'Assemblé générale de l'ONU en faveur d'un « tribunal » contre la Russie
A l'instar des Etats-Unis qui utilisent l'extraterritorialité du droit américain contre leurs concurrents en tant qu'arme de guerre économique - ce qui est totalement illégal selon le droit international, mais parfaitement légal et commode du point de vue de la législation américaine - le bloc atlantiste se penche sur la question de la création d'une structure judiciaire extraterritoriale.
Une telle structure serait totalement illicite selon le droit international et ne représenterait qu'une faible minorité en terme de la population de la terre étant constitué que du bloc occidental et des pays se situant sous la domination politico-économique de ce dernier.
Lors du futur vote qui ne peut être que consultatif de l'Assemblée générale de l'ONU à l'initiative du bloc occidental sur la création d'un tribunal contre la Russie, le score plus que médiocre vis-à-vis de la représentativité de la population mondiale est connu d'avance.
Alors, c'est le nombre de pays qui l'approuveront qui sera mis en avant. Le nombre qui serait dû, notamment, à l'approbation par les Etats nains tels que San Marino, Kiribati, Luxembourg, Vanuatu, Monténégro, Antigua et Barbuda, Liechtenstein, Bahamas, Islande, Nauru, Andorre, Comores, Barbade, Fiji, Malte, Iles Marshall, Micronésie, Monaco, Monténégro, Palau, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Samoa, Lituanie, São Tomé-et-Príncipe, Tonga, Tuvalu, Estonie, Chypre, Djibouti, Lettonie et Trinité-et-Tobago. L'ensemble des votes de ces 33 pays mentionnés dont la population en commun ne représente, à titre d'exemple, même pas 10% de la population d'un seul pays tel que le Brésil, seront présentés par le bloc « atlantiste » en tant que « majorité » faisant partie du monde « libre et démocratique ».
Les pays non occidentaux qui voteront contre la Russie seront uniquement ceux qui se trouvent sous la domination politico-économique partielle ou totale de l'occident. Comme exemple, la République Islamique des Comores - pays que je connais assez bien, étant, depuis plus de quinze ans, conseiller spécial d'un ancien ministre de l'Intérieur, ancien candidat à la présidence des Comores et président d'un parti politique de l'opposition. Un pays qui votera fort probablement en faveur de la création d'une Cour pour l'Ukraine, de plus que les Comores ont une bonne expérience dans le domaine : ils ont déjà créé par le passé une Cour spéciale permanente qui s'appelle Cour de la Sureté d'Etat - outil de la répression de l'opposition dans les mains de la dictature installée au pouvoir avec l'aide bienveillante de ses superviseurs occidentaux dans le cadre de leur politique néocoloniale.
Les fondements « légaux » du tribunal contre la Russie ou un exercice de la démagogie hors la loi.
Dans cette page, mon attention n'est ni de démontrer les éléments tant nombreux et indiscutables de la sélectivité toute particulière du camp occidental « atlantiste » vis-à-vis du choix des pays visés par leur indignation dit des « civilisés » face à la barbarie, ni de d'étaler leurs propres et nombreux crimes d'agressions, crimes de guerre et crimes contre l'humanités perpétrés par le monde d'une manière quasi discontinue durant les dernières décennies et restés totalement impunis, ni de commenter les preuves matérielles plus que discutable et les mises en scènes présumées entreprises par le pouvoir ukrainien sur le théâtre de guerre en Ukraine, ni même de pointer du doigt le refus général et silencieux de l'occident collectif à admettre et à prendre en considération non pas des dizaines, mais plus d'un millier de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité commis par les représentants de l'état ukrainien contre une partie de son propre peuple - crimes parfaitement documentés et répertoriés par les institutions judiciaires du Donbass.
Mon intention présente n'est que de commenter sur le plan légal les fondements du futur tribunal international hypothétique contre la Russie.
Le 20 et 21 octobre 2022, le Conseil Européen avait invité la Commission Européenne à étudier les options qui permettront « de faire en sorte que les responsables répondent pleinement de leurs actes ».
Le 30 novembre 2022, la Commission Européenne propose la création d'un tribunal spécial soutenu par les Nations unies pour juger la Russie pour les « atrocités et crimes commis pendant la guerre en Ukraine ». La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen annonce : « Tout en continuant à soutenir la Cour pénale internationale, nous proposons de mettre en place un tribunal spécial, soutenu par les Nations unies, pour enquêter et poursuivre le crime d'agression de la Russie ».
Le 9 décembre 2022, le Conseil de l'Europe adopte ces propositions et invite tous les États membres à permettre l'exercice d'un tribunal ayant une compétence universelle ou une compétence nationale, afin de « garantir le succès des enquêtes et des poursuites sur les crimes de guerre commis par la Russie en Ukraine ».
Les déclarations du Conseil de l'Europe et de la Commission européenne ne sont que purement démagogiques.
Car, d'une part,
l'expression affirmative prémonitoire et l'ignorance flagrante du Conseil de l'Europe du principe de base de la jurisprudence en matière pénale qui est la présomption d'innocence, inscrite, aussi étonnant que cela peut paraitre dans le cas présent, dans l'article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme et qui se fonde sur l'article 11 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de l'ONU - est un élément plus que parlant sur le fonctionnement et l'objectivité du prétendu futur « tribunal ».
En ce qui concerne les garanties du « succès des enquêtes » - c'est déjà de l'acquis. Nulle importance s'il y aura des enquêtes sérieuses ou non : ceci est factuellement prouvé par les déclarations affirmatives contre la Russie avant même le commencement de l'étude des preuves. En vue de la spécificité du « tribunal » que le bloc occidental est en train d'envisager de mettre en place, il est totalement inconcevable que les « preuves » présentées puissent être irrecevables et classées sans suite.
Le résultat d'un « procès » contre la Russie dans le cadre d'un tel « tribunal » est connu d'avance. Nul besoin ni de preuves, ni de juges, ni d'avocats : le verdict est déjà prononcé.
D'autre part,
unique possibilité de garantir le succès des poursuites sur « les crimes de guerre commis par la Russie en Ukraine » est la bonne volonté du système judiciaire de la Fédération de Russie à participer dans la mascarade politique de la chasse aux sorcières qui est en train d'être organisée par les institutions européennes qui n'ont aucune légitimité ni juridique, ni morale auprès de la Russie. Le futur verdict ne sera, bien évidemment, jamais appliqué en conséquence de l'illégitimité en termes de compétences juridiques de son émetteur aux yeux, tout au moins, de la justice de la Fédération de Russie.
Il est important de noter que si tenir des discours accusatoires et des discours sur la création d'un nouveau « tribunal » de la part d'hommes politiques représentant le pouvoir « atlantiste » est parfaitement compréhensible et logique, vu la stratégie politique qu'ils représentent et les intérêts personnels dans la pérennisation des sièges qu'ils occupent, les entendre en écho de la part de nombreux prétendus experts, juristes et, surtout, universitaires et chercheurs occidentaux est déconcertant. Le déshonneur dans leur incapacité à surpasser la myopie analytique, l'incapacité de remonter aux véritables origines des faits et dans leurs tentatives maladroites de procurer un semblant de légalité à des démarches parfaitement illégales est flagrant.
Techniquement, l'option la plus souvent évoquée pour la création d'une Cour pour juger la Russie consisterait en l'adoption d'une résolution par l'Assemblée générale des Nations unies, à la plus large majorité possible.
Les « grands spécialistes » du droit international, qui ne sont pas dignes d'être mentionnés par leurs noms, mais qui se reconnaitront aisément dans ces lignes, affirment : même avec le véto de la Russie au Conseil de Sécurité pour la création d'un tribunal international contre elle, la solution pourrait être une résolution par l'Assemblée générale de l'ONU qui autoriserait les autorités ukrainiennes à travailler avec le Secrétaire général des Nations unies à l'élaboration d'un accord international qui établirait la future Cour, en fixerait le domaine de compétence et les règles de fonctionnement.
Une telle incompétence professionnelle de la part de « spécialistes » connus et reconnus en droit international ne peut que laisser perplexe.
Je ne peux que leur rappeler la réalité : même si les autorités ukrainiennes auront la possibilité de travailler avec le Secrétaire général des Nations unies à l'élaboration d'un accord international pour l'établissement d'un hypothétique futur tribunal, de telles actions n'auront jamais aucune valeur juridique au vu du droit international en vigueur et ne resteront que purement consultatives, symboliques et nullement exécutoires.
D'autres illustres professionnels du droit se lancent dans des spéculations : « quelles difficultés la future Cour pourrait-elle rencontrer dans l'exercice de ses pouvoirs ? » et affirment que les obstacles sont hypothétiquement nombreux, mais surmontables.
Ils trouvent la solution sur le principal problème consistant dans le principe nullum crimen sine lege, qui signifie qu'aucune incrimination, aucune peine ne peut exister, ni être prononcée sans avoir été prévue par un texte du droit déjà existant au moment de la réalisation d'un fait incriminé. La solution qu'ils présentent au futur non-lieu juridique est dans les modifications apportées au Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale à l'issue de la conférence de Kampala en 2010, et, notamment, l'insertion de l'article 8bis qui fixe la définition du crime d'agression et, donc, selon laquelle la Russie peut en être jugée.
Sans avoir à rappeler aux illustres adeptes du droit sélectif que sont les porteurs de cette « solution », à titre d'exemple, que l'agression de la Syrie dès 2017 par la coalition occidentale sans la résolution du conseil de sécurité de l'ONU à cet égard constituait directement un crime d'agression, selon les points « a », « b », « c » et « d » du paragraphe « 2 » de l'article 8bis du Statut de Rome qu'ils mentionnent et dont les auteurs de ce crime - les USA, la France, le Royaume-Uni et le Canada - n'ont jamais été poursuivis en justice,
je tiens à leur rappeler les 4 faits de la réalité qui leur échappent :
1.
Dans le cas du conflit armé non conventionnel qui a actuellement lieu en Ukraine, la définition « crime d'agression », ou une similaire, ne sera jamais agréée par une très grande majorité d'Etats dans le monde et ne disposera donc nullement d'une nature coutumière - ce qui est une condition sine qua non, considération faite, du principe de légalité.
2.
Le droit international pénal retient comme principe la nécessité de comparution de l'accusé devant son juge. Et il est connu d'avance qu'aucun des futurs accusés ne se présentera jamais devant un tel simulacre de tribunal.
Nul besoin de commentaire sur la signification même d'un tel procès et sur l'équité du jugement in abstentia - en absence de l'accusé - qui aura lieu.
3.
Dans la grande volonté de la coalition occidentale de faire comparaitre le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine devant le « Tribunal pour l'Ukraine », les partisans de cette idée oublient ou, plus exactement, font l'effort de ne pas mettre en avant un obstacle juridique majeur : le droit international procure l'immunité absolue aux chefs d'Etat en exercice.
Tout mandat d'arrêt émanant de quelque organe judiciaire que ce soit serait totalement illégal.
4.Et, surtout : la Fédération de Russie ne fait pas partie des pays signataires du Statut de Rome. Ce statut n'a donc aucune valeur juridique vis-à-vis de la Russie et, de facto, inapplicable sous quelque forme que cela soit.
De ce fait, d'une part, la Cour Pénale Internationale (CPI) gérée par ce statut est incompétente dans le domaine et, d'autre part, le nouveau hypothétique « Tribunal pour l'Ukraine » ne peut ni utiliser le statut de Rome qui n'est pas le sien, ni être compétent vis-à-vis de la Russie, exactement au même titre et pour les même raisons juridiques que la CPI.
Dans le cadre du droit international un tribunal contre la Russie n'aura aucune légitimité juridique.
Néanmoins, ses préconisateurs défendent l'idée que dans le cas de la création d'une telle structure la participation et l'approbation de la Russie ne seront pas requise, au même titre que l'approbation de l'Allemagne n'a pas été requise lors du procès de Nuremberg en 1945-46, ni celle du Japon, lors du procès de Tokyo en 1948.
De ce point de vue, l'ignorance et le ridicule contradictoire des auteurs de l'initiative d'un « Tribunal pour l'Ukraine » sont d'une profondeur abyssale.
D'une part,
l'idée de juger le président russe à l'instar du tribunal de Nuremberg est totalement farfelue : il a été possible de juger les fonctionnaires allemands en 1945-1946 qu'à la suite de la perte de leur immunité individuelle. Et cela n'a été dû uniquement au fait que le Conseil de contrôle allié était le gouvernement de l'Allemagne. C'est en tant que gouvernement de l'Allemagne, qu'il a levé l'immunité de ses fonctionnaires. Une procédure inimaginable, bien évidemment, de part du gouvernement de la Fédération de Russie vis-à-vis de son président.
Ceci est sans même rappeler aux ignorant un autre fait : celons la législation russe, le chef de l'état est le bénéficiaire de l'immunité personnelle non seulement durant le délai de son mandat, mais à vie.
D'autre part,
si la participation et l'approbation de la Russie ne sont pas requises dans le cadre de la création d'une telle nouvelle institution judiciaire internationale, alors, nul besoin de la créer. Il suffit d'utiliser la structure déjà existante de la CPI, dont, comme mentionné précédemment, la Russie n'est ni signataire, ni participante. Si même les défenseurs de l'idée de la création d'un « Tribunal pour l'Ukraine » reconnaissent que la CPI est incompétente dans le cas de l'Ukraine, en quoi la nouvelle institution à créer en serait davantage ?
La réponse à cette question est illégale du point de vue du droit international, mais très simple est parfaitement pragmatique : les États parties au Statut de Rome et donc à la CPI sont en nombre de 123, dont la majorité n'est certainement pas favorable à des agitations du camp occidental face à la Russie. Il est donc nécessaire pour ce dernier de créer un nouveau « club » en comité plus restreint qui exclura les pays-participants pro-russes auprès de la Cour Pénale Internationale, tels que le Brésil, l'Afrique du Sud, la Croatie, le Venezuela et tant d'autres.
La bonne volonté de la Fédération de Russie
Néanmoins, je crois à la bonne volonté de la Fédération de Russie de trouver un consensus avec l'occident collectif au niveau du jugement des événements en Ukraine.
Dès le moment que les pays occidentaux - auteurs des crimes d'agression, crimes de guerre et des massacres de masse des populations civiles, les Etats-Unis d'Amérique et le Royaume-Uni en tête de liste, seront traduits en justice, jugés et condamnés ne serait-ce que pour les derniers sur la longue liste, dont on peut mentionner ceux de l'Irak en 1990-2022, de la Serbie en 1999, de la Libye en 2011, de l'Afghanistan en 2014-2022 et de la Syrie en 2014-2022 - je crois très sincèrement que la Fédération de Russie sera parfaitement disposée à participer à un Tribunal International pour juger les événements en Ukraine et pourra même y apporter une contribution considérable en y amenant plus de 1300 dossiers d'instructions accumulés sur les crimes de guerre et crimes contre l'humanité perpétrés par les représentants du régime de Kiev contre le peuple ukrainien depuis le déclenchement en 2014 de la guerre en cours.
Oleg Nesterenko
Président du Centre de Commerce et d'Industrie Européen,
Ancien professeur auprès des masters des Grandes Ecoles de Commerce de Paris
Après le tirage au sort, l'UEFA a communiqué la programmation des matches des quarts de finale de la Ligue des Champions.
Les affiches Real Madrid – Chelsea et Manchester City – Bayern Munich qui sont les deux gros chocs de ses quarts ne se disputeront pas le même jour. Ceci, en raison des chaînes de télévision.
Le programme des quarts de la C1 :
Manche aller
Mardi 11 avril, 21h
Benfica vs Inter Milan
Manchester City vs Bayern Munich
Mercredi 12 avril, 21h
AC Milan vs Naples
Real Madrid vs Chelsea
Manche retour
Mardi 18 avril, 21h
Naples vs AC Milan
Chelsea vs Real Madrid
Mercredi 19 avril, 21h
Inter Milan vs Benfica
Bayern Munich vs Manchester City
J.S
(Par Roger Gbégnonvi)
Le 5 mars 2023, au cours d'une interview sur la chaîne de télévision LCI, parlant de la démographie en Afrique, le Président Patrice Talon déclare : « Nous sommes confrontés aujourd'hui à un drame. Le taux de croissance de la démographie est trop élevé […] Il faut impérativement contrôler ce taux de progression de la démographie, donc contrôler les naissances […], sinon l'Afrique se portera très mal. » A ces mots, fébrilité angoissée dans le Landerneau béninois où, privés des lumières de l'histoire et de la sociologie, nombreuses gens vivent encore dans l'ombre ancestrale et empirique du tout quantitatif qui s'énonce en matière de natalité : « La progéniture est tout bénéfice » ou « Quand la femme n'en a pas sur les genoux, elle doit en avoir dans le ventre ». Et le mâle, aux commandes, est plutôt d'avis que la femme, jusqu'á sa ménopause, soit chargée sans arrêt aux deux endroits à la fois. Le regard fixé sur le tout quantitatif, le Béninois et la Béninoise ne voient pas les dégâts engendrés contre eux par le non contrôle des naissances, dégâts qui s'expriment du seul mot de RÉDUCTION.
Réduction d'abord de l'espace humain vital. La population en croissance détruit forêts et brousses pour occuper la place, s'en va jusqu'à squatter marais et marécages. Et ce sont des terres cultivables perdues. Demeurée stable, la fertilité des rivières et des mers ne satisfait plus en ressources halieutiques la population en croissance. Pas assez et pas bien nourrie, la population en croissance se rabat sur des expédients alimentaires, succédanés pour faire quantité et qui, dévitalisés, sont vecteurs de maladies inconnues. La réduction écologique engendrée par la démographie non maîtrisée porte en soi moult détériorations dont l'une des plus graves est la médiocrité de la prise en charge de la génération montante. Une jeunesse pas assez et pas bien éduquée et formée annonce le désastre et non l'avenir radieux de la nation. L'Etat chinois l'a compris. Totalitaire et autoritaire, il a d'abord imposé un enfant par couple, puis a toléré le seuil de deux à ne pas dépasser. C'est afin de pouvoir jouer au mieux, aujourd'hui et demain, son rôle de garant de tous les besoins matériels du citoyen chinois.
Mais la réduction qui met l'humanité sur la pente la plus dangereuse est la réduction de la femme humiliée par « notre société [qui] n'est pas humaine, mais masculine » selon Ibsen. Tous les livres-phares de l'humanité disent la femme servante de l'homme et la chargent de tous les fardeaux dont celui des réductions engendrées par une natalité effrénée. De 1933 à 2004, le Dahomey-Bénin a vécu sous le régime matrimonial du Coutumier du Dahomey, promulgué en 1931 par le législateur sur la base des coutumes des ethnies de la colonie. Ce compendium vibre de la même ardeur réductrice de la femme que tous les livres-phares. Son article 127 stipule : « La femme n'a aucun pouvoir juridique […] Elle fait partie des biens de l'homme et de son héritage. » Femme-objet attestée par l'article 162 : « La femme, après la mort de son mari, est généralement héritée. Elle épouse l'héritier naturel de son mari… » Femme-marchandise attestée par la langue quotidienne au sud du Bénin, où la jeune fille nubile est dite « diovi », « enfant à échanger ». Sur ces brisées, en 2004, le projet du Code des personnes et de la famille a intégré le droit pour l'homme d'être polygame. Il aura fallu la belle résistance des Béninoises de lumière pour que soit retirée de ce code voulu de progrès l'ombre ancestrale et empirique de la femme-objet-marchandise disponible en quantité pour le mâle.
Patrice Talon a surpris sur LCI parce qu'on n'a pas compris que le monde va vers le tout quantitatif et y va à vive allure poussé par le mâle qui ne respecte pas l'autre moitié de l'humanité (un peu plus !) Ayant chargé la femme de tout le poids, utile et inutile, de l'hirsute démographie, il la méprise de surcroît au point qu'aujourd'hui on parle de féminicide : réduite et détruite, la femme meurt du fait du mâle. Hommes et femmes doivent donc s'ouvrir, partout où c'est nécessaire, à une rationalisation des naissances pour le meilleur de l'humanité.
L'OIF ouvre ses portes au public ce lundi 20 mars, à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la Francophonie. Cet événement donnera, à travers la présentation d'une sélection d'artistes et d'acteurs culturels, un aperçu de la diversité de la création francophone.
Placée sous le thème de « 321 millions de francophones, des milliards de contenus culturels », la Journée internationale de la Francophonie, célèbre, non seulement la créativité, mais entend également valoriser sa visibilité sur la toile : « découvrabilité ».
Le principe de diversité culturelle et linguistique, cher à l'espace francophone, est aujourd'hui questionné par l'impact du numérique. Pourtant, des millions de francophones peuplent le monde : ce sont autant de personnes en quête de contenus sur internet et, en particulier de contenus en langue française.
A l'occasion de cette journée, l'OIF mobilise ses partenaires et toutes les forces vives de l'espace francophone pour rappeler cet enjeu crucial pour la promotion des productions culturelles francophone et pour l'avenir de notre langue.
Chaque année, à la date du 20 mars, la Journée internationale de la Francophonie est célébrée dans le monde entier, dans les pays francophones mais aussi dans ceux où la langue française est moins répandue.
Cette date fait référence à la naissance, le 20 mars 1970 à Niamey, au Niger, de l'Agence de coopération culturelle et technique, qui allait devenir ensuite l'Organisation internationale de la Francophonie.
L'OIF compte 88 États et gouvernements : 54 membres, 7 membres associés et 27 observateurs.
La campagne ‘'Zem électrique Zem choco'' lancée depuis quelques jours par la Société M AUTO continue de susciter l'engouement. Cinquante conducteurs de taxis-motos sont venus échanger gratuitement leurs engins thermiques contre des motos électriques neuves de marque ‘'Commando'', ce vendredi 17 mars 2023, à l'Agence M AUTO de Vodjè à Cotonou.
A la suite des vagues de 25 et 60, 50 autres conducteurs de taxi-motos communément appelés ‘'Zémidjans'' ont échangé gratuitement leurs vieilles motos thermiques contre les motos électriques ‘'Commando'' neuves de la Société M AUTO. C'est dans le cadre de l'offre ‘'Zem électrique Zem choco'' lancée depuis quelques jours par la Société M AUTO.
Les bénéficiaires paieront un forfait journalier de 3200 FCFA couvrant les frais de maintenance, d'assurance, d'immatriculation, et deux recharges de batteries gratuites par jour.
« Nos motos sont dotées d'un système d'anti vol qui permet de les localiser et les récupérer en cas de vol. En plus de ces avantages, l'offre prend en compte les rechargements de batterie illimités jusqu'au 31 mars », a expliqué aux bénéficiaires Hervé Hountondji, Directeur des ventes de M AUTO.
« Nous nous assurons au départ de pouvoir leur remettre des motos qui fonctionnent bien. Nos motos électriques permettent la protection de la couche d'ozone et la limitation des gaz à effets de serre. Elles répondent aux normes internationales en la matière », a rassuré Franck Adjou-Moumouni, Directeur Marketing de M AUTO.
Pour Pierre Hossou, conducteur de taxi-moto, « fini l'achat d'essence dont les coûts ne cessent de monter en flèche ». « Je pourrai rouler désormais sans crainte. J'invite tous mes collègues Zémidjans à vite passer échanger leurs vieilles motos contre des motos électriques neuves de M AUTO », a exhorté ce bénéficiaire de moto ''Commando''.
Apollinaire Voïtan, conducteur de taxi-moto depuis sept ans, estime avoir mis un terme à plusieurs difficultés grâce à l'acquisition de sa moto électrique M AUTO. « C'est une grande joie pour moi aujourd'hui de faire partie des bénéficiaires de l'offre ‘'Zem électrique Zem Choco". Une nouvelle ère s'ouvre pour moi aujourd'hui », se rejouit-t-il.
Tenant compte de l'intérêt des utilisateurs pour les motos électriques, M AUTO, leader en Afrique en matière de mobilité électrique, entend passer à la vitesse supérieure. « Nous sommes très satisfaits de l'engouement qu'il y a sur le marché par rapport à cette offre et nous ambitionnons les jours à venir, d'augmenter le rythme et le nombre de personnes qui vont recevoir la moto puisque tous les jours, nous recevons des personnes qui viennent spontanément déjà nous féliciter pour l'initiative », a indiqué le Directeur Marketing de M AUTO.
Marc MENSAH
A Zogbodomey dans le département du Zou, un homme a été brûlé vif dans la nuit du jeudi 16 mars 2023 par une population en courroux.
Enième acte de vindicte populaire ! Un homme surnommé ‘'Yovo'' a été brûlé vif dans la nuit du jeudi 16 mars 2023 à Zogbodomey dans le département diu Zou.
L'individu a été interpellé par une foule surexcitée avant d'être tué. Plusieurs cas de vol de cabris enregistrés dans la localité seraient commis par le présumé voleur ‘'Yovo''.
M. M.
Les femmes de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ont célébré, vendredi 17 mars 2023, à Majestic Cadjèhoun (Cotonou), la Journée internationale des droits des femmes (JIF). Réunies au sein de leur amicale, elles ont célébré l'évènement au cours d'une cérémonie riche en couleurs et rehaussée par la présence de Lucien LANGANFIN, président du Conseil d'administration de la CNSS, de Apollinaire TCHINTCHIN, Directeur Général de la CNSS, et de plusieurs autres responsables.
Sans la contribution de la femme, aucun pays, aucune économie, aucune politique, aucune entreprise ne peut réaliser son potentiel, encore moins, relever les défis du 21e siècle. Raïssatou AMI-TOURE, présidente de l'Amicale des femmes de la CNSS (AFCNSS) l'a rappelé, vendredi 17 mars, à l'occasion de la célébration de l'édition 2023 de la Journée internationale des droits des femmes. Pour bâtir des sociétés plus inclusives, plus productives, plus respectueuses des normes et valeurs de l'entreprise, il est indispensable de mieux protéger, d'investir et de « valoriser de façon grandiose », la couche féminine, et de combattre fermement les discriminations liées au genre, a-t-elle ajouté.
Evoquant les discriminations à l'égard de la femme, la présidente de l'AFCNSS informe que depuis 1960, seulement 03 femmes ont occupé le poste de Directrice Générale de la CNSS, sur une vingtaine. A la date d'aujourd'hui, toutes les directions techniques sont dirigées par des hommes ; 03 femmes sont nommées chef cellules, et 05 autres occupent des postes de cheffes service. Cette discrimination pour elle, crée « un grand manque à gagner pour le progrès efficient de la CNSS ».
Au nom de toutes les femmes, Raïssatou AMI-TOURE a exhorté les responsables de la CNSS à « une reproduction des approches systémiques et galantes à promouvoir durablement une efficacité prospère dans un engagement ambitieux impliquant les valeurs féminines pour une Caisse nationale de sécurité sociale développée ». « Nous avons beaucoup à gagner et beaucoup à donner pour le meilleur du développement de nos peuples », a-t-elle insisté.
Relever les défis dans le domaine du numérique
Pour la marraine de l'édition 2023 de la JIF de l'AFCNSS, la date du 08 mars permet de célébrer non seulement les avancées dans le domaine des droits des femmes, mais aussi de réfléchir aux stratégies afin de pouvoir prendre des engagements pour relever les défis existants.
Se référant au thème retenu cette année, le grand défi auquel font face les femmes et les filles selon Françoise SOSSOU AGBAHOLOU, est celui de relever leur niveau dans le domaine du numérique.
L'objectif selon la présidente de WILDAF BENIN, étant de leur permettre d'avoir des emplois dans le domaine, de faciliter l'accès à l'internet en vue de leur permettre d'être « Rendez-vous du numérique ».
Pour le secrétaire général du SYNASS, le thème retenu cette année répond « parfaitement » aux enjeux actuels des technologies et innovations. C'est un thème qui appelle non pas la société à faire une place à la femme, mais l'exhorte plutôt à s'imposer dans l'univers du numérique, a fait observer Julien FADONOUGBO avant d'inviter les femmes de la CNSS à saisir toutes les opportunités, à faire preuve de courage et de détermination, et surtout à prendre conscience que « leur lutte est une arme puissante pour barrer la voie à toutes les injustices dont elles sont victimes afin d'enterrer les germes de la discrimination basée sur le genre ».
En réponse aux doléances des femmes, le Directeur Général a donné l'assurance que la direction générale travaille à ce que les femmes soient représentées à tous les postes de commandement. Apollinaire TCHINTCHIN a évoqué à l'occasion, le choix d'une femme pour diriger le projet de réorganisation du système d'information à la base de la CNSS.
Au nom de la direction générale, il a pris l'engagement de travailler aux côtés des femmes pour enrichir tous les débats, toutes les actions qui vont dans le sens de la promotion de leurs droits.
Réduire la fracture numérique
Plusieurs communications ont été présentées pour marquer la Journée Internationale des Femmes célébrée par
l'AFCNSS. Elles ont porté sur les thèmes : Pour un monde digital inclusif : innovation et technologie pour l'égalité des sexes ; Le numérique et genre : du renforcement des inégalités professionnelles du genre ; et Les pratiques managériales pour réduire les inégalités professionnelles du genre.
« Pour un monde digital inclusif : Innovation et technologie pour l'égalité des sexes », c'est le thème retenu cette année pour la JIF.
Le Président du Conseil d'Administration de la CNSS a invité les femmes à poursuivre les réflexions au-delà de la célébration afin que le problème à l'origine de ce thème, soit résolu à la CNSS. « Si ce thème a été choisi, c'est pour régler un problème fondamental, celui de la fracture numérique entre les hommes et les femmes, surtout en milieu professionnel », a fait savoir Lucien LANGANFIN. Pour lui, les questions d'innovation technologiques, de digitalisation mises aux côtés des préoccupations d'égalité des sexes, rappellent qu'il y a « une fracture profonde entre l'homme et la femme en milieu professionnel, en ce qui concerne l'accès aux outils technologiques innovants ».
Pour lui, c'est le moment pour les femmes de la CNSS de profiter de cette célébration pour prendre un engagement aux côtés des hommes pour maîtriser ces outils, de pouvoir les utiliser et développer une employabilité en ce qui concerne les grandes mutations technologiques, considérées aujourd'hui comme un défi pour la gente féminine.
Cette célébration a été également l'occasion de lancer le Bureau d'écoute et d'assistance de l'AFCNSS. Le logo de l'Amicale ainsi que son site web ont été présentés à cette occasion.
La célébration s'est déroulée dans une ambiance festive.
F. A. A.
Une question orale sans débat a été adressée au gouvernement par le député Kamel Ouassagari du parti d'opposition Les Démocrates.
Le gouvernement du président Patrice Talon a été interpellé sur la création et la gestion des postes de péage et pesage en République du Bénin notamment celui de Tigninti mis en service entre Natitingou et Perma au Nord. La question orale sans débat en dix points émane du député Kamel Ouasangari du parti d'opposition Les Démocrates.
LIRE L'INTEGRALITE DE LA QUESTION ORALE SANS DEBAT AU GOUVERNEMENT
Les péages et pesages sont un dispositif présent sur les routes du Bénin. Le Directeur Général de la Société des Infrastructures Routières et de l'Aménagement du Territoire (SIRAT SA) par communiqué radio-télévisé N° 0787/2023/SIRAT/DG/DEpi du 06 mars 2023, a informé le public qu'à partir du lundi 13 mars 2023 à 8h précises qu'en application des dispositions de l'arrêté N° 025/MIT-MEF-MISP/DC/SGM/CTJ/SIRAT/SA 023SGG22 du 24/11/2022 qu'il sera ouvert à la circulation le poste de péage de TIGNINTI (entre Perma et Natitingou) dans le département de l'Atacora. Le tarif de passage pour les véhicules légers est de 1000 FCFA au niveau de ce poste.
En vertu des dispositions du règlement intérieur de l'Assemblée Nationale en son article 109 et ses différents alinéas, le gouvernement est invité à répondre à la représentation nationale sur les préoccupations qui suivent :
1) Quels sont les critères qui permettent de choisir le site d'implantation d'un poste de péage ?
2) Pourquoi implanter un péage à Tigninti ?
3) Quels sont les critères de base qui permettent de fixer le montant à payer au niveau de chaque poste de péage et pesage ?
4) Pourquoi au poste de péage de Tigninti le montant à payer est de 1000 F CFA ?
5) A-t-on impliqué les élus de la commune ou du département dans la fixation du montant à payer à ce poste de péage et pesage ?
6) Quels sont les spécificités de ce péage et pesage qui le rend si cher comparativement aux péages d'Ekpè, AHOZON et Grand-Popo ? Pourquoi ce traitement différentiel des populations de l'Atacora ?
7) Pourquoi ne pas envisager la gratuité pour le passage de véhicules légers comme au niveau du poste de péage et pesage de HOUEGBO ?
8) Y a-t-il des mesures spéciales pour les populations riveraines ?
9) Quels sont les bénéfices de ce péage pour chacune des localités de l'Atacora en général et de Natitingou en particulier ?
10) Pourquoi tous les péages dans la zone septentrionale sont à 1000 F CFA le passage pour les véhicules légers et moins de 500 F CFA pour la plupart des postes de péage dans la partie méridionale ?
Le Bénin était au rendez-vous à Marrakech au Maroc à l'occasion du 7e Meeting international de Para-Athlétisme. La compétition s'est tenue du 09 au 11 mars 2023.
A l'issue de cette compétition, deux athlètes béninois ont porté haut le drapeau national. Fayssal Atchiba a décroché la médaille d'or au 100m, la médaille d'or au 200m et la médaille de bronze en saut en longueur. Il est ainsi qualifié pour le championnat du monde de Paris 2023 et pour les jeux paralympiques de Paris 2024.
Marina Houndalowan a elle, décroché la médaille d'argent au lancer de poids.
Des performances qui classent le Bénin 14ème sur 41 pays qui ont participé à la compétition.
J.S
Le gouvernement béninois mène des efforts pour la protection des droits des filles et des femmes. Dans son nouveau rapport, le Réseau des Femmes Leaders pour le Développement présente le cadre législatif des droits des filles et des femmes au Bénin et dans 14 autres pays.
"Cadre législatif des droits des filles et des femmes en Afrique de l'Ouest', c'est l'intitulé du nouveau rapport du Réseau des Femmes Leaders pour le Développement. Dans son rapport, l'organisation régionale basée en Afrique de l'Ouest met à jour le cadre législatif avec focus sur les femmes au Bénin mais aussi dans 14 pays. Le réseau présente les lois pour lutter contre les violences basées sur le genre, les textes sur les droits et santé sexuels et reproductifs, les textes sur le harcèlement sexuel. À cela s'ajoutent les problématiques sur les Mutilations Génitales Féminines, le droit des femmes au foncier, les mécanismes institutionnels, et le cadre juridique pour la promotion des femmes dans les instances décisionnaires.
De grands tuyaux installés sur la voie dans le cadre d'un projet à Ifangni ont occasionné la mort d'un jeune homme. L'accident a eu lieu mardi 14 mars 2023 dans l'arrondissement de Ko-Koumonlou.
Mort d'un jeune homme et un blessé. C'est le bilan d'un accident survenu dans la nuit du mardi 14 mars à Ko-Koumonlou, commune d'Ifangni. En rentrant à la maison vers 21h, un motocycliste ayant remorqué un passager
a percuté les grands tuyaux du projet Pipeline installés sur la voie. Il n'y avait aucun panneau de signalisation de danger. Le motocycliste, jeune homme âgé de 29 ans est passé de vie à trépas. Il laisse derrière lui trois femmes et 7 enfants. L'une de ses femmes serait enceinte. Le jeune homme a été inhumé ce mercredi 15 mars 2023. Selon les informations, les responsables du projet Pipeline se sont rendus dans la maison de la victime pour présenter les condoléances à la famille. La seconde victime de l'accident s'en est sortie avec des blessures sur le corps.
A.A.A
Le Bureau d'Union d'Entité (BUE) de la Faculté des Lettres, Langues Arts et Communication (FLLAC) de l'Université d'Abomey Calavi (UAC) ne « reconnaît pas » qu'un « consensus » a été trouvé sur les revendications des étudiants de la FLLAC avec les autorités décanales tel qu'indiqué dans le communiqué du recteur. Le BUE a réagi à travers un communiqué de presse rendu public le 16 mars 2023.
Les étudiants de la Faculté des Lettres, Langues Arts et Communication (FLLAC) de l'Université d'Abomey Calavi (UAC) ne sont pas satisfaits des réponses apportées à leurs revendications par les autorités de l'Université. Ils l'ont fait savoir à travers un communiqué en date du 16 mars 2023 et signé de David Jésutin Bonou, président du Bureau d'Union d'Entité (BUE) FLLAC.
Il n'y a pas eu de « consensus » sur les propositions faites par l'équipe rectorale et l'équipe décanale en ce qui concerne les revendications des étudiants.
Le BUE FLAAC a fait savoir que « les étudiants n'ont jamais affirmé que la suppression des dispositions relatives à la soutenance était de leur ressort ».
Le BUE précise que l'article 48 du règlement pédagogique dont l'application fait objet du troisième point de revendication n'a jamais été respecté à la FLLAC. « Il s'agit donc d'un mensonge (…) d'affirmer que cette disposition est déjà en application à la FLLAC », indique le communiqué.
Le BUE dénonce des « contre-vérités » dans le communiqué du Recteur de l'UAC.
M. M.
COMMUNIQUE DU BUE FLLAC