William Burns, directeur général de l'Agence de renseignement américaine (CIA) était au cabinet de Abdellatif Hammouchi, directeur général de la Surveillance du territoire, ce vendredi 07 avril 2023, à Rabat au Maroc. La rencontre s'inscrit dans le cadre des réunions bilatérales entre les deux parties.
Le directeur général de la CIA reçu ce vendredi 07 avril 2023 par le directeur général de la Surveillance du territoire du Maroc. La visite selon un communiqué de la direction générale de la surveillance du territoire (DGST) a été l'occasion pour les deux personnalités, de faire le suivi de la mise en œuvre des résultats de la visite de travail effectuée par M. Hammouchi aux États-Unis les 13 et 14 juin 2022. Une visite au cours de laquelle, il avait rencontré la directrice du renseignement national américain, Avril Haines, le directeur de la CIA, William Burns, ainsi que le directeur du Bureau d'Investigation Fédéral américain, Christopher Wray.
Les deux personnalités se sont entretenues ce vendredi à Rabat, sur l'évaluation de la situation sécuritaire et des risques qui y sont associés au niveau régional, et sur l'examen des menaces et défis sécuritaires découlant de la situation tendue dans certaines régions du monde, outre le suivi et l'anticipation des menaces émanant des organisations terroristes, notamment dans la région sahélo-saharienne, précise le communiqué.
La visite du directeur de la CIA au Maroc, témoigne de la solidité et de la profondeur de la coopération stratégique, et de la coordination dans les domaines sécuritaire et de renseignement entre la DGST et l'Agence centrale du renseignement américaine. Elle vient confirmer la volonté commune des deux parties de renforcer cette coopération, et de consolider la coordination bilatérale dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et les diverses menaces à la sécurité aux niveaux régional et international, indique le communiqué de la DGST.
William Burns était accompagné pour la circonstance, de certains de ses principaux collaborateurs et de l'ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, Puneet Talwar.
F. A. A.
S'assurer de l'effectivité des travaux de dragage du lac Ahémé sur le carrefour stratégique de Djondji-Houncloun, et visiter les zones de refoulement, c'est l'objectif d'une visite effectuée par le ministre du cadre de vie et du développement durable ce vendredi 07 avril 2023. José TONATO s'est rendu sur le chenal Aho, l'avenue des palétuviers, le site de dragage à Mèko, à l'embouchure de la lagune de Grand-Popo, et plusieurs autres sites du projet. L'autorité ministérielle s'est dite satisfaite du respect des normes environnementales dans la mise en œuvre du projet.
La phase pilote du projet de dragage du lac Ahémé et de ses chéneaux lancée il y a plus d'un an, s'achève très bientôt. Afin de s'assurer de l'effectivité du dragage, le ministre du cadre de vie et du développement durable s'est rendu sur le ‘'site critique'' de Djondji-Houncloun vendredi 07 avril 2023. Il a visité à cette occasion, les zones de refoulement. L'objectif selon José TONATO, est d'apprécier l'impact du projet sur l'environnement, si l'environnement a été en péril ou pas, de voir si les zones de refoulement ont été bien identifiées, bien traitées, et si tout se passe selon les études d'impact environnemental et social. L'autorité ministérielle a rencontré à cette occasion, les représentants des populations impactées soit, négativement ou positivement par le projet. « Nous sommes dans un dialogue permanent avec les populations », a confié le ministre du cadre de vie et du développement durable insistant sur l'objectif des travaux de dragage. « C'est d'abord pour améliorer l'écosystème, et ensuite, améliorer les conditions de vie des populations », a-t-il fait savoir avant d'évoquer le volet économique du projet ; « la zone étant une zone de production halieutique ». Il s'agit de « permettre que la vie sociale se développe dans de meilleures conditions », a ajouté le ministre rassurant de la poursuite des discussions avec les populations en ce qui concerne les impacts négatifs. « Je suis très satisfait de la façon dont les choses se sont passées, et nous serons encore plus exigeant dans le repli pour que, en se repliant, les impacts soient consolidés positivement et maintenus », a laissé entendre José TONATO.
Restituer aux populations un écosystème productif et respectueux des normes environnementales
Le projet de dragage du lac Ahémé dira le ministre du cadre de vie, est un projet vieux de plus de 50 ans. Le déclic opéré par le gouvernement du président Patrice TALON, mérite d'après lui, d'être consolidé, amélioré en vue d'autres interventions. Outre le lac Ahémé, plusieurs autres cours d'eau et plans d'eau seront réhabilités. Il a cité à titre illustratif, le lac Nokoué et la lagune de Porto-Novo. « Nos plans d'eau vont être progressivement réhabilités pour restituer aux populations, un écosystème productif et qui respecte les normes environnementales », a fait savoir le ministre. Tout ceci, dans le but d'améliorer l'offre touristique à travers la préservation des mangroves.
Le projet va se poursuivre jusqu'en juillet 2023 avec la réalisation de travaux confortatifs (mise en place des passerelles, des débarcadères pour permettre aux barques d'accoster) pour rendre ce dragage durable et pérenne, a annoncé le ministre du cadre de vie.
Le projet de dragage du lac Ahémé et de ses chéneaux selon le chef d'arrondissement de Djègbadji, est un « projet séculaire » des populations. Convaincu de la prise en compte des désagréments survenus au cours de la phase pilote à Djondji-Houncloun, Victor A. FASSINOU au nom des populations, a exprimé sa reconnaissance au président Patrice TALON, et souhaité la poursuite des travaux de dragage, notamment la phase 2 du projet.
Les travaux de dragage du site stratégique de Djondji-Houncloun ont couvert une superficie de 200 hectares environ sur les 80 Km2 du lac de l'ensemble du lac Ahémé.
F. A. A.
(Par Roger Gbégnonvi)
Un dialogue en demie teinte qui pousse à une enquête informelle. Le dialogue, c'est un sexagénaire respectable, qui vous pose la question inattendue de savoir pourquoi l'Etat s'en prend aux cybercriminels. Choqué, vous vous taisez. L'homme, alors, précise sa pensée : « Les Européens nous volent. Ils nous pillent. Usant d'intelligence et d'Internet, nos fils et filles rapatrient une mince partie du butin. Pourquoi les pourchasser ? » Ayant repris vos esprits, vous répliquez : « Nous devons donc corriger le vol par le vol, le pillage par le pillage ! » L'homme baisse la tête sans se rétracter. Son trouble et sa sincérité vous en imposent et vous conduisent, les jours suivants, à une enquête informelle. Et vous découvrez que votre interlocuteur est le porte-voix de moult Béninois, dans la couche sociale moyenne majoritaire.
1.- Béninois lambda : - Les cybercriminels ramassent l'argent des autres, et c'est parfait. L'autre jour l'un d'eux aurait arnaqué pour des millions de nos francs déposés sur des comptes bizarroïdes. Sur le Net, il a vendu à un riche Européen une jolie villa avec, à l'entrée, notre belle Amazone. A son arrivée, l'heureux acquéreur s'établira dans une Suite de l'un de nos Cinq-Etoiles, d'où il contemplera notre splendide Amazone, toujours à sa place. Où est le problème ?
2.- Propriétaire de maisons louées : - Mes cybercriminels ? Des enfants formidables et de très bons locataires. Tu demandes 3 mois d'avance sur loyer, ils t'en imposent 10 et payent cash. Et ils organisent des fêtes auxquelles ils invitent la famille et les voisins. Et le champagne se substitue à la bière. Le champagne ! Inabordable depuis la terrible dévaluation du CFA. Les cybercriminels vous le font couler à flot lors de fêtes sans motif. Des mafiosi délicieux. Ils t'annoncent parfois : « Papa, on se met à l'abri quelque temps loin d'ici : la police va s'intéresser à votre zone. » Ils payent pour être informés. Déroute morale ? D'accord, mais… !
3.- Maman d'une demoiselle : - Les cybercriminels ont l'argent, la vraie vérité des femmes. Prise par un cyber, adieu la galère. Ma Lydia le sait depuis qu'elle s'est arrimée à l'un d'eux. Seule, je n'aurais pas pu en faire une poupée métisse. J'ai connu ça. Gommer à fond tout le noir demande environ 100.000 f. par trimestre. Sans les lotions quotidiennes pour contrer l'apparition de taches indésirées. Le chéri cyber de Lydia fait aussi le bonheur de Maman-Lydia.
A cette triple couronne, une seule épine : - Les cybercriminels usent de gris-gris forts, qui réclament parfois du sang humain. Ça, pour tous, c'est mauvais. Mais tout le reste est bon.
Tout le reste, c'est ce qu'on a appelé ailleurs « le ruissellement » et que l'adage au Bénin énonce « quand la barbe est imprégnée, le menton l'est ». Et tout le corps en profite. Mais l'adage sous-entend, de façon absolue et non facultative, que l'objet de l'imprégnation est de l'ordre du miel ou du parfum honnêtement acquis, jamais de l'ordre du venin ou du sang criminel. C'est donc en vain que certains Béninois ne veulent retenir que cyber. Non !, c'est cybercriminalité, un crime à combattre avec la dernière rigueur au niveau des trois corps physique, métaphysique et social. Les familles, encore dignes de ce nom, sont en charge du niveau physique individuel. On devrait pouvoir compter sur les instances religieuses pour les niveaux métaphysique et social. Hélas, elles aussi ont mordu à l'hameçon de la déroute morale en ne s'inquiétant jamais de la provenance de l'argent qu'on leur donne en abondance, pour un prétendu amour de Dieu. Il y a fort à parier que Dieu se soit retiré de certains lieux réputés saints : Dieu en fuite, incommodé par le blanchiment d'argent sale sous son nez et à sa barbe.
Reste l'Etat pour combattre aux trois niveaux la cybercriminalité et les cybercriminels. Les combattre par perquisitions, interpellations, auditions, incarcérations. Pour que le Bénin ne redevienne pas ce qu'il fut une fois déjà, trou béant de la corruption et de l'argent facile volé impunément dans un pays déserté par la morale. Nous voulons un Bénin rénové, prospère et accueillant, à force de combat pour la plus grande intégrité possible partagée par tous.
2023 marque le 40e anniversaire des liens diplomatiques entre la Chine et l'Angola. Au cours des 40 dernières années, les entreprises chinoises ont initié de nombreux projets d'approvisionnement en eau et de lutte contre la sécheresse en Angola, apportant des « changements concrets » dans la vie des résidents.
Les sourires étaient sur tous les visages, des adultes portant des seaux sur la tête aux enfants avec des bouteilles en plastique dans les bras, quand ils ont vu pour la première fois de l'eau du robinet propre remplir l'évier de leur village. « Vous avez réalisé notre rêve depuis des générations ! Maintenant, les gens, le bétail et les moutons ont assez d'eau à boire. La sécheresse est chose du passé. J'en suis très, très heureux », a déclaré Mengela, un villageois angolais exprimant sa gratitude pour le projet de lutte contre la sécheresse initié dans la province de Cunene par POWERCHINA, une entreprise d'État qui dirige la construction d'infrastructures dans le monde entier.
Il s'agit de l'un des dix principaux projets de subsistance en Angola, parmi lesquels figurent un canal de 150 kilomètres de long, 30 étangs de 50 000 mètres cubes, et 30 points d'eau potable pour le bétail. Une fois le projet terminé, il répondra aux besoins en eau de 235 000 personnes et de 400 000 animaux et assurera l'irrigation de 5 000 hectares de terres agricoles.
Outre la reconnaissance qu'il a obtenue auprès des résidents, le projet a également été salué par des individus de tous les secteurs, dans le pays et à l'étranger. En janvier de cette année, Manuel Quintino, secrétaire d'État à l'Eau de l'Angola, a visité le site, déclarant que le projet avait largement atténué les conditions de sécheresse dans la région et qu'outre son rôle vital dans la facilitation de la vie personnelle et professionnelle des populations et du développement de l'agriculture et de l'élevage dans la région, il constituait également un modèle de référence pour d'autres projets du même type mis en place dans d'autres provinces du sud de l'Angola, et même dans les pays voisins. Auparavant, Abdullah Shahid, Président de la 76e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, avait déclaré lors d'une visite du projet que le modèle qui y est appliqué devrait être introduit dans d'autres régions touchées par la sécheresse dans le monde entier.
Ce n'est pas seulement l'eau qui permet de lutter contre la sécheresse qui est ainsi transmise en Afrique, mais aussi la cordialité du peuple chinois. Le projet de lutte contre la sécheresse de Cunene est en voie de former un lien d'amitié durable entre la Chine et l'Afrique.
L'évolution de la dynamique du marché, la coopération régionale croissante et le besoin d'énergie durable poussent le Gabon à ouvrir un nouveau chapitre centré sur l'exploration, la production et la monétisation du gaz naturel
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Géant pétrolier de longue date de l'Afrique subsaharienne, le Gabon est en train d'exploiter son potentiel en tant que producteur de gaz naturel et d'émerger avec des plans revitalisés pour une croissance durable et axée sur l'énergie. Jusqu'à présent, la dépendance à l'égard d'importantes réserves de pétrole à faible teneur en soufre, facilement accessibles, a freiné l'enthousiasme pour le développement d'autres sources d'énergie dans le pays. Mais la production de pétrole et les recettes publiques étant en baisse, l'attention se tourne vers le potentiel inexploité du gaz naturel - dont le Gabon détiendrait entre trois et cinq trillions de pieds cubes - et sa capacité à faire progresser la coopération régionale, à soulager l'insécurité énergétique et à réduire les émissions de carbone.
La diversification de l'économie gabonaise a pris plus d'une décennie. Soutenu par le Programme des Nations unies pour le développement et la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique, le Plan stratégique Gabon émergent a été lancé en 2009Il visait à soutenir une croissance économique durable tout en préservant l'environnement, en partie grâce à l'adoption de combustibles propres tels que le gaz naturel. La Banque mondiale a notamment salué le Gabon comme l'un des rares pays de la région à s'être manifestement engagé à préserver la biodiversité et à prendre des mesures pour lutter contre le changement climatique. Le plan identifiait le gaz naturel et les industries à valeur ajoutée qui lui sont associées comme des secteurs stratégiques pour une croissance économique durable, et visait à porter la production à 220 000 pieds cubes par jour d'ici 2020. Bien que cet objectif initial n'ait pas été atteint, l'ampleur de son ambition témoigne de la volonté du pays de transformer son industrie énergétique, avec des implications qui s'étendent bien au-delà de ses frontières.
Le Gabon détient actuellement 1,2 trillion de pieds cubes de réserves prouvées de gaz naturel, dont la majorité est située au large de la côte atlantique du pays. La production nationale de gaz s'est arrêtée à environ 70 milliards de pieds cubes en 2021, en grande partie à cause du gaspillage, de l'insuffisance des infrastructures et du manque d'expertise technique pour travailler dans l'environnement difficile des eaux profondes du Gabon, où se trouve la majorité des gisements de pétrole et de gaz associés du pays. Le plan directeur gazier du pays vise à remédier à ces insuffisances en réduisant le torchage du gaz, en attirant de nouveaux investissements et en améliorant la fiabilité et la portée de l'infrastructure gazière nationale.
En conséquence, un nouveau cadre juridique pour le secteur a été adopté en 2019 dans le but d'attirer les investissements axés sur le gaz, et une autorité de régulation du secteur des hydrocarbures a été créée pour offrir un guichet unique aux investisseurs. La libéralisation des réglementations sectorielles qui en a résulté a été complétée par des cycles d'octroi de licences visant à octroyer des droits d'exploration en mer pour la première fois depuis 2014. Parallèlement, des investissements sont consacrés au développement de l'infrastructure du gaz naturel liquéfié (GNL) et à l'amélioration de la distribution grâce à la construction de nouveaux gazoducs et d'installations de traitement. L'augmentation de la capacité de liquéfaction domestique reste une priorité absolue pour le Gabon, ainsi que l'augmentation de l'utilisation du gaz de pétrole liquéfié au niveau local. Une Task Force présidentielle dédiée au gaz a été mise en place en 2021 afin de superviser le développement du secteur et de sensibiliser les investisseurs.
Tout en mettant l'accent sur l'utilisation du gaz naturel pour la consommation domestique, le plan directeur pour le gaz vise également à tirer parti de la monétisation du gaz comme moyen de commerce régional de l'énergie. À cette fin, les autorités gabonaises sont en liaison avec leurs homologues de Guinée équatoriale pour le développement du Méga Hub régional du gaz. Cependant, de telles aspirations ne sont pas sans poser de problèmes. Le développement de l'infrastructure du gaz naturel nécessite un soutien international considérable, sous forme d'investissements et d'exécution technique. Les plans de développement durable doivent tenir compte des capacités nationales, le cadre politique devant trouver un équilibre délicat entre l'ambition et les limites pratiques. Si elle prospère, l'industrie du gaz naturel pourrait offrir des perspectives économiques généreuses au Gabon et représenter une étape importante dans la réalisation des objectifs internationaux en matière de climat.
Deux ans de prison ferme ont été requis contre quatre personnes ce jeudi 6 avril 2023, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme pour trafic international de cannabis.
Cinq personnes de nationalité étrangère accusées de trafic international de cannabis. Elles sont en détention provisoire depuis le 12 décembre 2022, après interpellation par les douaniers à Semè-Kraké. La douane avait saisi deux carnions contenants du cannabis. Selon "Libre express", à la barre, certains accusés ont soutenu, qu'ils transportaient des sacs d'igname depuis le Ghana et non du cannabis. L'un des prévenus a déclaré « n'avoir jamais vu les sacs d'igname pendant le trajet vers le Bénin ».
Le parquet spécial a requis deux ans de prison ferme contre quatre accusés pour trafic international de cannabis et un million d'amendes chacun. Il a requis à l'encontre du cinquième accusé une relaxe au bénéfice du doute.
A.A.A
Le maire de la commune d'Abomey-Calavi, Angelo Evariste Ahouandjinou a reçu en audience ce vendredi 7 avril 2023, le Directeur Général du Fonds Africain de Garantie et de Coopération Économique (Fagace) Ngueto Tiraïna Yambaye.
Tête-à-tête entre le maire de la commune d'Abomey-Calavi et le directeur général du Fagace. Les deux personnalités ont échangé sur la possibilité de mettre en place un cadre de coopération décentralisée réunissant les 14 pays membres du Fagace. L'objectif est de favoriser la mutualisation des potentialités. Le maire Angelo Ahouandjinou avait déjà rencontré le directeur général du Fagace il y a quelques mois. Selon Ngueto Tiraïna Yambaye, directeur général du Fagace, la commune d'Abomey-Calavi remplit « toutes les conditions pour servir de porte-étendard à cette nouvelle expérience ». « Un maire qui vient vers nous a une vision et cette vision mérite d'être accompagnée », a-t-il confié. Le maire Ahouandjinou n'a pas manqué de remercier le directeur général du Fagace. « Nous prenons à bras ouverts votre proposition qui ne manque pas de pertinence », a-t-il déclaré.
Il est prévu l'organisation d'un séminaire d'échanges entre toutes les parties prenantes. Le directeur général du Fagace était accompagné de Emmanuelle Migan, directrice des opérations et du Marketing et de Ndaw Bassirou, directeur de l'Institut Fagace.
Créé le 10 février 1977 à Kigali au Rwanda, le Fagace est une institution financière internationale qui a pour mission de contribuer au développement économique et social des Etats membres en facilitant l'accès des Pme/Pmi au financement.
A.A.A
L'ancien ministre des finances, Stanislas Yédomon Kpognon n'est plus. Il a rejoint la demeure éternelle le lundi 03 avril 2023 à l'âge de 91 ans.
Le Bénin perd un de ses fils. L'ancien ministre des finances, Stanislas Yédomon Kpognon est décédé le 03 avril dernier. Ses obsèques démarrent le 22 avril prochain.
Stanislas Yédomon Kpognon a été ministre des finances dans le gouvernement de 12 ministres de 1968 sous le régime de l'ancien président, Émile Derlin Zinsou.
La police nigériane a procédé ce vendredi 7 avril 2023, à la saisie de plus 6 millions de dollars americains à la frontière de Sèmè-Kraké, Nigéria-Bénin.
Des Nigérians en possession de millions de dollars ont été interpellés à la frontière Sèmè-Kraké. Selon les informations, la police nigériane a saisi plus de 6 millions de dollars americains. Ils ont quitté le Nigéria à destination de Accra (Ghana).
Coris Bank International Bénin a tenu, le Jeudi 06 Avril 2023, son Assemblée Générale Ordinaire, conformément aux dispositions statutaires et légales. Ce fut l'occasion pour les différents actionnaires de la Banque Autrement au Bénin d'opiner sur les réalisations de l'institution au titre de l'année écoulée. Après l'examen des comptes arrêtés au 31 décembre 2022, les actionnaires ont approuvé le rapport de gestion annuelle du Conseil d'Administration.
En 2022, l'environnement économique national a été marqué par d'importants défis économiques résultant de la guerre russo-ukrainienne, de l'inflation généralisée et de la lutte contre la pandémie du COVID-19. Cette conjoncture économique particulière a favorisé un climat des affaires relativement difficile et laborieux. Coris Bank International Bénin a alors mené ses activités en 2022 avec résilience et efficience. Le Produit Net Bancaire s'est établi à 25 503 millions FCFA contre 17 483 millions FCFA en 2021, soit une croissance de 45.9%. Les activités de la banque en 2022 ont été caractérisées par une maitrise effective des charges avec un coefficient d'exploitation satisfaisant de 38%, de 7 points inférieur à celui de 2021. Ces belles performances ont été possibles grâce à l'engagement des femmes et des hommes de CBI Bénin aux côtés de la direction générale pour une diversification des activités et une relation client entretenue.
Au final, la Banque Autrement affiche des performances bilancielles satisfaisantes avec un Total Bilan de 718 142 millions FCFA et une croissance de 21.4% en glissement annuel. Les emplois clientèle s'établissent à 302 834 millions FCFA contre des ressources Clientèle de 402 074 millions FCFA.
Il convient de préciser que, filiale du CORIS HOLDING, Coris Bank International Bénin profite de l'expertise de sa maison-mère et tire de cet appui une part importante de sa résilience.
Au demeurant, l'Assemble Générale Ordinaire a autorisé la redistribution d'une quote-part de 35% aux actionnaires de CBI Bénin.
Outre les performances financières, l'année 2022 a été marquée par la célébration des 05 ans de présence de la banque au Bénin traduite au premier trimestre par de nombreuses activités éducatives et récréatives à travers les villes de présence. CBI Bénin a davantage étendu son réseau d'agences avec la création de 02 nouveaux points portant à 13 le nombre d'agences ouvertes. Ce déploiement aux allures sociétales permet à des localités comme Nikki et Banikoara de bénéficier des premiers services bancaires et de la proximité d'une institution à l'écoute de sa clientèle.
Première filiale bancaire certifiée à l'ISO 9001 version 2015 dans l'UEMOA en 2020, CBI Bénin s'est re-certifiée à la suite d'un audit du Système de Management de Qualité réussi en décembre 2022. La banque poursuit les efforts de digitalisation de son offre à travers la contractualisation avec l'ensemble des acteurs de téléphonie mobile de la place. Des innovations plus fortes sont envisagées en 2023, notamment le lancement de CORIS MONEY, le portemonnaie électronique inclusif et intégral de la banque.
L'Assemblée Générale Ordinaire a été l'occasion pour Coris Bank International Bénin de rassurer davantage les actionnaires et la clientèle sur l'engagement à faire la Banque Autrement, dans le respect des dispositions légales et réglementaires, l'efficience des opérations, la culture du risque et du capital humain. Le rendez-vous est donc pris pour une année 2023 encore plus performante avec l'enrichissement de l'expérience client et l'innovation continue dans le digital.
Coris Bank International, La Banque Autrement
RÉSULTATS CONCOURS POLICE RÉPUBLICAINE
L'égalité des genres et l'autonomisation des femmes, sont chères à MTN Bénin et sa CEO Uche OFODILE. A l'occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, revenons sur des initiatives qui méritent d'être célébrées et applaudies.
Le groupe MTN est signataire du Women's Empowerment Principles des Nations Unies, qui l'engage à promouvoir l'égalité des genres dans l'ensemble des activités de l'entreprise et MTN met un point d'honneur à faire tenir cette promesse dans ses filiales, notamment celle du Bénin.
MTN Bénin a pris l'engagement de faire de l'égalité des genres une priorité dans ses activités, depuis l'élaboration de politiques jusqu'à la mise en œuvre de programmes, en passant par ses annonces de recrutement... Tout cela se reflète au cœur même des plans d'action, qui insistent à promouvoir la lutte contre les discriminations, l'inclusion et à mettre en avant les opportunités économiques pour les femmes.
MTN a plusieurs initiatives phares en la matière dont des programmes qui visent à autonomiser les jeunes et les femmes à travers la formation et l'accès à des opportunités d'emploi et de développement professionnel et à donner une plateforme qui peut déboucher sur une assistance financière pour les femmes entrepreneures.
Entre autres partenariats, MTN Bénin en a contracté un avec Women In Tech qui promeut des projets de digitalisation pour les femmes, afin de renforcer leur participation à l'innovation et dans l'économie numérique : cela donne des programmes de formation en informatique, des ateliers de codage et des compétitions technologiques dédiées aux femmes.
Uche OFODILE, la Directrice Générale de MTN, est une fervente défenseure de l'égalité des genres et de l'autonomisation des femmes. Elle a pris l'engagement personnel de faire progresser la cause de l'égalité des opportunités pour tou.te.s dans toutes les activités de l'entreprise. Cela se reflète dans sa stratégie de développement qui met l'accent sur la promotion de l'inclusion et de la diversité au sein de la compagnie. Le programme Y'ello Amazone par exemple, est à destination du personnel de MTN et offre des formations en leadership et en compétences techniques.
MTN compte 83 collaboratrices, soit 31% du personnel global et son comité de direction jouit d'une parité rare dans le secteur, sans compter que son département technique a à sa tête, chose rare, la brillante Titilope FAKUADE. Il est important de souligner que les efforts de MTN en faveur de l'égalité des genres vont largement au-delà de ses activités internes, l'entreprise s'engageant dans des initiatives externes, nationales et parfois même continentales pour promouvoir l'égalité d'accès aux opportunités.
En somme, les initiatives de MTN en faveur de l'égalité des genres et de l'autonomisation des femmes sont nombreuses et variées, témoignant d'un véritable engagement en faveur de la cause. Les efforts de MTN ne se limitent pas à la simple sensibilisation, mais sont également axés sur l'action. Les programmes de formation, d'emploi et de développement professionnel offerts aux femmes constituent un exemple clair de cette concrétisation.
En ce mois de mars 2023, MTN a initié le challenge « CEO of the Day » qui invitait des entreprises à choisir une jeune femme prometteuse et à lui donner l'occasion de vivre la vie de CEO pendant 24 heures. Une dizaine d'organisations ont répondu favorablement au challenge lancé par Uche OFODILE pour cette première édition et ont permis à une dizaine de CEOs juniors d'en apprendre davantage sur le monde du travail lorsqu'on est à la tête d'une entreprise. La promotion de l'égalité des genres est clairement une question d'intérêt général, qui profite à toute la société. L'autonomisation des femmes a des retombées positives sur le développement économique et social, la réduction de la pauvreté, la croissance inclusive et la promotion de la paix et de la stabilité.
Dans ce contexte, les initiatives de MTN en faveur de l'autonomisation ont un impact réel et significatif sur la vie des filles, des femmes et par extension, de la société. Elles contribuent à briser les stéréotypes de genre, à promouvoir la diversité et l'inclusion, et à ouvrir des opportunités pour les femmes dans des secteurs traditionnellement dominés par les hommes.
Et vous ? Qu'êtes-vous prêt.e.s à faire pour l'autonomisation des femmes aujourd'hui ?
Les autorités doivent cesser les attaques et menaces contre la liberté de la presse et la liberté d'expression et protéger les journalistes, déclare Amnesty International après la suspension de médias et l'expulsion de journalistes.
« La lutte contre les groupes armés et l'insécurité ne sauraient être un prétexte pour restreindre les libertés de la presse et les droits des citoyens d'accès à l'information. L'expulsion des correspondantes des journaux Libération et Le Monde, et la suspension de la chaîne de télévision France 24 marquent un tournant inquiétant de violation du droit à la liberté d'expression par les autorités » déclare Samira Daoud, Directrice régionale pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre à Amnesty International.
Le vendredi 31 mars, Agnès Faivre et Sophie Douce, respectivement correspondantes des journaux Libération et Le Monde avaient été convoquées à la Sûreté d'État, l'agence chargée du renseignement intérieur pour s'expliquer sur leur travail dans le pays et particulièrement sur un article de Libération pointant la responsabilité des forces armées et des volontaires pour la défense de la partie – force auxiliaire de l'armée, dans l'enlèvement de sept individus du site de déplacés de la Ferme (Ouahigouya) et leurs exécutions extrajudiciaires en février 2023.
Le 1er avril, les deux correspondantes ont été sommées de quitter le pays sous 24 heures sans qu'aucun motif d'expulsion ne leur soit notifié mais sur ordre verbal des agents de la direction de la sureté de l'Etat burkinabè.
« Expulser des journalistes pour avoir fait leur travail d'information et sans document officiel motivant cette mesure est abusif. Nous demandons aux autorités de rétablir les journalistes dans leurs droits et de leur permettre de continuer leur travail sur le sol burkinabè » déclare Samira Daoud.
« Il incombe aux autorités de veiller à ce que les médias puissent faire leur travail librement et de protéger les journalistes. »
Le 27 mars 2023, les autorités avaient décidé de couper la diffusion de France 24 sur son territoire, à la suite d'une interview du chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), un contenu contesté par les autorités taxant la chaîne de télévision de faire l'apologie du terrorisme. En décembre 2022, un autre média du même groupe, Radio France Internationale (RFI), subissait le même sort. RFI était notamment accusée d'avoir relayé "un message d'intimidation" attribué à un "chef terroriste". Amnesty International rappelle que relayer des informations diffusées par un groupe ou un individu considéré comme menaçant la sécurité nationale n'est pas un motif valable de restriction du droit à la liberté d'expression.
Ces expulsions et interdictions abusives sont accompagnées de menaces et d'attaques contre les journalistes perpétrées à la fois par les autorités et d'autres individus.
Au lendemain des expulsions des correspondantes des journaux Libération et Le Monde, une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux accusait trois journalistes burkinabè Lamine Traoré (Radio Omega), Hyacinthe Sanou (Studio Yafa) et Boukary Ouoba (Association des journalistes du Burkina) de complicité avec les correspondantes Douce et Faivre dans une “manipulation déguisée en journalisme pour ternir l'image du pays”. Depuis le début de l'année 2023 et récemment en début mars, Alpha Barry, fondateur du premier média privé du Burkina Faso, Omega Médias, et l'un de ses journalistes Alain Traoré dit “Alain Alain”, ont été victimes de menaces via les réseaux sociaux et d'appels à incendier leurs domiciles. Leur média a déposé une plainte contre X le 26 mars. En décembre 2022, un membre d'un collectif pro-transition a appelé publiquement au meurtre de Lamine Traoré, journaliste du groupe Omega Médias et Newton Ahmed Barry, journaliste indépendant, ancien directeur de publication du journal d'investigation l'Evènement, en réaction à leur indépendance éditoriale.
Ces faits s'ajoutent aux nombreuses convocations de la presse nationale et internationale par le Conseil Supérieur de la Communication pour l'appeler à « ne pas jeter de l'huile sur le feu » selon les termes de son président Aziz Bamogo. Le 23 Mars 2023, le président Ibrahim Traoré a également émis des propos menaçants contre les journalistes : « Tous ceux-là qui pensent qu'ils sont cachés, à l'intérieur ou à l'extérieur, qui continuent d'informer, de communiquer pour l'ennemi, ils vont le payer ».
“Amnesty International rappelle aux autorités du Burkina Faso que le droit à la liberté d'expression et de la presse sont garantis par la Constitution burkinabè en son article 8, par l'article 9 de la Charte africaine des droits de l'Homme et des Peuples et l'article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques que le pays a ratifiés. ” a déclaré Samira Daoud.
Les représentants béninois dans ce championnat Africain de Football Scolaire ont joué ce vendredi 07 Avril 2023 leurs troisièmes matches de poule.
Défait par le CSG Mfilou sur le score de 0-1, le CEG Cobly a amoindri ses chances de qualification pour les demi-finales de la compétition en cour à Durban en Afrique du Sud.
Dans un match où elles ont pourtant tout donné, les Béninoises ont trébuché face au CSG Mfilou qui a su conserver son court avantage jusqu'au coup de sifflet final. Suite à cette défaite, le CEG Cobly n'est plus maître de son destin dans ce championnat. Avec 4 points au compteur en 3 apparitions, les Béninoises devront attendre le résultat du match de 14h (heure du Bénin) entre le Congo et les Seychelles pour savoir si elles seront présentes en demi-finale ou non.
Contrairement aux jeunes filles, les jeunes garçons du CEG Sainte Rita savourent leur qualification pour les demi-finales de la CAN scolaire 2023, acquise ce vendredi matin après la large victoire sur le CEM Belaouche Ouhladji (4-1).
J.S
Le ministre du cadre de vie et du développement durable a visité ce vendredi 07 avril 2023, le site de dragage du lac Ahémé à Djondji-Houncloun. José Tonato est allé s'enquérir du niveau de dragage, plus d'un an après le lancement officiel des travaux.
Le 27 janvier 2022, José Tonato, ministre du cadre de vie et du développement durable procédait au lancement officiel des travaux de dragage du lac Ahémé. Plus d'un an après ce lancement officiel, l'autorité ministérielle fait une visite de terrain vendredi 07 avril 2023. Objectif, apprécier le niveau de dragage du lac. Il a visité au cours de sa visite, le chenal Aho, l'avenue des palétuviers, et quelques endroits stratégiques du projet de dragage.
Les travaux de dragage à Djondji-Houncloun s'inscrivent dans le cadre de la réhabilitation du lac Ahémé et de ses chéneaux. D'un coût global de plus de 21 milliards de francs CFA, entièrement financé par le budget national, les travaux visent le dragage de 208 hectares sur le plan d'eau, avec une profondeur de maximale de 06 mètres.
Plus de détails à venir.
Un homme d'affaires a été enlevé dans la nuit du jeudi au vendredi 7 avril 2023 à Savè commune du département des Collines.
Enlèvement à Savè au quartier Adjégounlè dans l'arrondissement de Boni. Des individus armés de machette non encore identifiés ont enlevé un homme d'affaires à Savè. Les faits se sont déroulés aux environs de 22 heures selon plusieurs sources. Il serait en compagnie de son épouse lors de l'enlèvement. En essayant de sauver son patron, le gardien aurait été charcuté par les malfrats.
A.A.A
Le procès des trois policiers et d'un militaire accusés d'abus de fonction et extorsion de fonds s'est poursuivi ce jeudi 6 avril 2023, à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET).
Deuxième audience dans l'affaire abus de fonction et extorsion de fonds. Trois policiers dont l'ex-commissaire adjoint du commissariat d'Abomey-Calavi et un militaire sont poursuivis pour des faits d'« abus de fonction et extorsion de fonds » pour avoir soutiré dix-sept millions (17 000 000) FCFA à un cybercriminel après son interpellation.
A l'audience de ce jeudi, un agent de police a affirmé avoir posé ses actes sous l'ordre de son chef hiérarchique dans ce dossier. A l'en croire, 4 ordinateurs, des Smartphones, des routeurs et un véhicule ont été retrouvés lors des fouilles chez le présumé cybercriminel. Selon ‘'Banouto'', l'agent de police a déclaré que le sac contenant les ordinateurs et autres a été pris par le commissaire. Sur la route pour aller au commissariat, il a reçu l'ordre du commissaire de remettre la clé du véhicule au propriétaire. Il aurait entendu le commissaire qui reprochait au militaire de l'avoir mis sur une fausse piste. A la barre, le second agent de police a confirmé les dires de son collègue. Le policer soutient qu'il n'a vu aucun billet de banque dans le sac. Le dossier a été renvoyé au 25 mai 2023. En détention depuis le 10 mars 2023, les trois officiers de police et le militaire retournent en prison.
A.A.A
Les éléments de l'Office Central de Répression de la Cybercriminalité ont arrêté jeudi 6 avril 2023, trois présumés cybercriminels à Allada.
Arrestation de trois présumés cybercriminels. Ils ont été interpellés à Allada par l'Office Central de Répression de la Cybercriminalité. Les éléments de l'Ocrc ont saisi trois motos et plusieurs Smartphones ainsi que des objets de connexion internet. Ces présumés cybercriminels seront présentés au Procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme et répondront de leurs actes devant la justice.
A.A.A
Le Ministre d'Etat, chargé de l'économie et des finances Romuald Wadagni et le Représentant résident de la Banque Mondiale Atou Seck ont procédé, ce jeudi 06 avril 2023, à Cotonou, à la signature d'un accord de financement additionnel de plus de 17 milliards FCFA pour le Projet de gestion des forêts classées.
Nouvel appui financier au Benin dans le cadre Projet de gestion des forêts classées. Le Bénin bénéficie d'un financement additionnel de plus de 17 milliards FCFA ; ce qui porte à plus de 52 milliards FCFA (90,100 millions de dollars US), le décaissement total de la Banque mondiale au titre dudit projet. Ce soutien de la Banque Mondiale permettra entre autres de renforcer la lutte contre les changements climatiques, d'entretenir et de développer 14 forêts classées, soit 63% de la superficie totale des forêts classées au Bénin. A cela s'ajoutent la production sur le long terme de bois-énergie et le développement des chaînes de valeur telles que le miel.
Le Projet de gestion des forêts classées prend en compte tous les départements. Ses composantes sont : appui à la gouvernance de forêts, gestion intégrée des forêts classées et développement des chaînes de valeur issues de Produits Forestiers Non Ligneux.
Akpédjé Ayosso
L'un des avantages de la recherche scientifique, c'est que l'élargissement du champ des connaissances dans un domaine ouvre la voie à des avancées dans d'autres. Ainsi, aux États-Unis, la recherche visant à protéger les astronautes de l'exposition aux rayonnements cosmiques contribue à la lutte contre le cancer sur Terre.
Selon la NASA, un astronaute en poste sur la Station spatiale internationale pendant six mois est exposé à une dose de radiation équivalente à 1 000 radiographies du thorax.
Dès lors, l'agence spatiale américaine finance des travaux de recherche visant à mesurer les effets des rayonnements sur les astronautes. Si les radiations ionisantes dans l'espace diffèrent des expositions potentielles sur Terre, il n'en est pas moins vrai qu'elles peuvent toutes deux avoir des effets sur l'organisme et entraîner des risques accrus de cancer et d'autres maladies.
« Nous voulons être en mesure de déterminer le risque de façon plus précoce afin de pouvoir prendre des contre-mesures plus tôt ou de limiter le nombre d'heures de vol », explique Honglu Wu, scientifique principal au Centre spatial Johnson de la NASA à Houston.
En 2002, la NASA a financé une étude montrant comment l'analyse de séquences d'ADN humain peut servir à mesurer l'exposition d'une personne aux rayonnements sur le long terme ainsi qu'à évaluer les dommages potentiels de l'ADN susceptibles d'accroître le risque de maladie.
As part of the President's Cancer Moonshot team, we're using @ISS_Research to help end cancer as we know it. https://t.co/zJwHZP2ZwV https://t.co/HWKQASXdoW
— NASA (@NASA) September 12, 2022
Ces travaux ont débouché sur la mise au point d'un test, appelé OncoMate MSI Dx Analysis System (Système d'analyse OncoMate MSI), approuvé par la Food & Drug Administration des États-Unis, qui :
– aide les médecins à détecter les mutations de l'ADN susceptibles d'accroître les risques pour la santé ;
– identifie les patients à risque ;
– et permet de sélectionner les meilleurs traitements.
« Grâce à ces progrès au niveau de la détection, nous pouvons mieux aider les médecins et les patients à choisir les options de traitement en connaissance de cause », se félicite Annette Burkhouse, responsable des affaires médicales de la société de biotechnologie Promega, basée à Madison (Wisconsin), qui a élaboré ce test.
Le président Biden s'est fixé comme objectif national de réduire le taux de mortalité liée au cancer d'au moins 50 % au cours des 25 prochaines années. Baptisée « Cancer Moonshot », en référence à la promesse de l'administration Kennedy dans les années 1960 d'effectuer un alunissage, l'initiative qu'il a lancée en ce sens vise également à améliorer la vie des personnes atteintes d'un cancer, de leurs proches et des survivants.
Le test des mutations de l'ADN n'est qu'un exemple parmi d'autres des recherches financées par la NASA qui aboutissent à des percées scientifiques dont nous profitons sur Terre. De fait, plus de 2 000 produits et découvertes ont fait leurs preuves dans la lutte contre la COVID-19, la réponse aux défis mondiaux liés à l'eau, les moyens mis à la disposition des sauveteurs et le développement de l'informatique en nuage (cloud computing).
« Des projets de recherche comme celui que la NASA a financé avec Promega il y a des années ont des résultats inattendus », ajoute Mme Burkhouse.
Le laboratoire national de la Station spatiale internationale sollicite des propositions de recherche qui, si elles sont menées dans l'espace, pourraient faire progresser les moyens de dépistage et les traitements du cancer, par exemple sous la forme du développement de modes d'administration de médicaments plus ciblés et plus efficaces, indique la NASA.
Dans la lutte contre le cancer, les technologies de la NASA conçues pour détecter les signaux radioélectriques d'origine humaine dans l'espace et pour affiner les images envoyées par le télescope spatial Hubble ont permis d'améliorer la détection précoce du cancer du sein dans les mammographies, ce qui améliore les chances de guérison.
« Mettre fin au cancer tel que nous le connaissons a le pouvoir de sauver des vies, d'unir notre pays et d'inspirer le reste du monde », a déclaré Bill Nelson, administrateur de la NASA, en juillet 2022.
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