Dans le cadre de la mise en œuvre du programme de renforcement des services de santé en ressources humaines de qualité, le ministère de la santé procède au recrutement de personnels de santé sur financement du projet « Combler les écarts » de la Banque islamique du développement. Le ministre de la santé à travers un communiqué mercredi 02 août 2023 porte l'information à la connaissance du public.
Le registre numérique ouvert à cet effet selon le communiqué du ministre, couvre la période du 31 juillet au 29 août 2023.
Médecins, pharmaciens, infirmiers, sage-femme, techniciens de laboratoires sortis des écoles et facultés, et en situation de chômage ou de sous-emploi sont invités à s'inscrire massivement.
Lire le communiqué du ministre
Enfin, Gernot Rohr et les Guépards du Bénin connaissent la date où ils iront chercher leur ticket pour la Coupe d'Afrique des Nations Côte d'Ivoire 2023 face au Mozambique.
La date du match décisif entre le Mozambique et le Bénin comptant pour la 6e journée des éliminatoires de la CAN Côte d'Ivoire 2023 est fixée au samedi 09 septembre 2023. La rencontre se jouera à l'Estádio Nacional do Zimpeto.
Le Bénin doit obligatoirement s'imposer face au Mozambique pour se qualifier à la 34e édition de la CAN qui se jouera en Côte d'Ivoire l'an prochain.
Le Mozambique occupe actuellement la deuxième place du groupe L avec 7 points, alors que le Bénin est à la troisième place avec 5 points, et le Sénégal 1er avec 13 points.
J.S
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a condamné jeudi 03 août 2023, un jeune homme à une peine de 05 ans de prison ferme. Le mis en cause est reconnu coupable des faits « d'escroquerie via internet ».
Un jeune cybercriminel a été condamné ce jeudi 03 août 2023 par la CRIET. Le prévenu selon le ministère public, a promis des visas à ses victimes pour un voyage en Allemagne. Une promesse qu'il n'a pu réaliser une fois les sous empochés. L'affaire a été portée devant la justice et le jeune cybercriminel a été arrêté.
La CRIET au terme de l'audience de ce jeudi 03 août 2023, a reconnu le jeune homme coupable d'escroquerie via internet, et l'a condamné à une peine de 05 ans de prison ferme. Il devra également payer selon la décision du juge, une amende de 01 million de francs CFA.
Le prévenu selon le président de céans, aurait même tenté d'escroquer des membres du gouvernement, et autres personnalités du pays. Il aurait écrit à deux membres de l'équipe gouvernementale, que leurs fauteuils étaient en jeu, et qu'ils devraient s'apprêter à les céder.
En couple avec l'artiste Sessimè, le fils du pays Nikanor s'est réjoui, mardi 1er août 2023, de la naissance de sa première fille avec la Fana Fana lady.
« Dieu m'a fait grâce, et Dieu a fait grâce aussi à quelqu'un », a déclaré Nikanor sur la scène du festival Vitalor Cotonou Barbecue.
Le fils du pays entretient une relation amoureuse avec la Fana Fana Lady depuis des années.
Traitée de stérile par ses détracteurs sur les réseaux sociaux, Sessimè a accouché d'une fille il y a quelques semaines à l'âge de 39 ans.
« Même si ça prend du temps, l'heure de Dieu sonne toujours. Il y a beaucoup qui se trompent, ce n'est pas un garçon, c'est une fille en plus (…), c'est une fille », a ajouté l'artiste Nikanor.
A.A.A
Démarrée depuis le 20 juillet 2023 en Nouvelle Zélande et en Australie, la Coupe du Monde féminine est maintenant à la phase des huitièmes de finale. Pour la première fois de l'histoire, l'Afrique compte trois sélections qualifiées pour les phases à élimination directe.
L'Afrique du Sud, le Nigeria et le Maroc, voilà les trois sélections africaines qui représentent le continent aux 8es de finale de la Coupe du Monde féminine en cours en Nouvelle Zélande et en Australie.
Les Marocaines, qui pour la première fois de leur histoire arrivent à cette phase de la compétition joueront face aux Bleues de la France. Un choc qui annonce une ambiance de haut niveau avec le sélectionneur de la France, Hervé Renard.
Découvrez les affiches des huitièmes de finale :
Samedi 5 Août
Suisse vs Espagne : (8 h, heure béninoise), Eden Park d'Auckland (Nouvelle-Zélande)
Japon vs Norvège (11 h), au Wellington Regional Stadium de Wellington (Nouvelle-Zélande)
Dimanche 6 Août
Pays-Bas vs Afrique du Sud (4 h), au Sydney Football Stadium de Sydney (Australie)
Suède vs États-Unis (11 h), au Melbourne Rectangular Stadium de Melbourne (Australie)
Lundi 7 Août
Angleterre vs Nigeria (9 h 30), au Brisbane Stadium de Brisbane (Australie)
Australie vs Danemark (12 h 30), au Stadium Australia de Sydney (Australie)
Mardi 8 Août
Colombie vs Jamaïque (10 h), au Melbourne Rectangular Stadium de Melbourne (Australie)
France vs Maroc (13 h), au Hindmarsh Stadium d'Adélaïde (Australie)
J.S
En dépit de l'ultimatum d'une semaine donnée aux putschistes au Niger, la CEDEAO poursuit les missions de médiation. Une mission conduite par l'ancien président nigérian, Abdulsalami Abubakar s'est rendu à Niamey mercredi 02 août 2023. L'objectif selon le ministre béninois des Affaires étrangères, est de libérer l'otage que constitue le président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum.
Sur les ondes de RFI, ce jeudi 03 août 2023, le ministre des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, s'est prononcé sur les missions de médiation et l'intervention militaire annoncée par la CEDEAO au Niger pour un retour à l'ordre constitutionnel.
Dans ce cadre, l'ancien président nigérian, Abdulsalami Abubakar a conduit ce mercredi une mission de médiation dans le pays. Tout ceci correspond selon le ministre, à la vision portée par les chefs d'Etat de la sous-région, qui consiste à « privilégier le dialogue ».
« Jusqu'à la dernière minute, c'est un ultimatum qui a été donné, et tant qu'on n'est pas au terme de cet ultimatum, toutes les voix permettant d'avoir une sortie de solution qui soit acceptable, seront utilisées », a confié le chef de la diplomatie béninoise.
Outre la médiation que conduit l'ancien chef de l'Etat nigérian, l'ex président nigérien, Mohamed Issifou ferait aussi des négociations dans les coulisses.
A en croire le ministre Bakari, le message porté par les chefs d'Etat de la CEDEAO est très clair. « Nous ne sommes pas dans un cas de coup d'Etat. Il s'agit ici d'une prise d'otage, d'un kidnapping, et lorsqu'on est dans le cas d'une prise d'otage ou d'un kidnapping, on n'est pas dans une négociation ou de proposition. L'objectif premier est de pouvoir faire libérer l'otage et que l'otage revienne à une vie normale. L'objectif, c'est de faire en sorte que le président Mohamed Bazoum, président démocratiquement élu par le peuple nigérien reprenne ses fonctions de président du Niger », a expliqué Olushegun Adjadi Bakari.
Le ministre espère par ailleurs une sortie de crise apaisée et sans violence dans le pays. « Dans tous les cas, les valeurs démocratiques, les valeurs de préservation de stabilité politique et de transition démocratique devront prévaloir au sein de l'espace CEDEAO. C'est le message que les chefs d'Etat ont porté, et c'est très intéressant de rester là-dessus », a poursuivi le chef de la diplomatie béninoise.
A la question de savoir ce qui va se passer d'ici dimanche si les militaires refusent de rendre le pouvoir, Olushegun Adjadi Bakari a été clair : « Passé l'ultimatum, toutes les autres pistes seront envisagées, y compris le recours à la force ».
Mais l'objectif premier est de tout faire pour ne pas arriver à cette solution ; mais si cela devrait arriver, des mécanismes y afférents sont mis en place, a expliqué le ministre des Affaires étrangères.
F. A. A.
Les investissements dans les crypto-monnaies exposent les populations à l'escroquerie et la perte de leurs épargnes. A travers un communiqué en date du 31 juillet 2023, le Ministère de l'Economie et des Finances appelle à la vigilance et met en garde contre les risques.
« Des individus se déclarant spécialistes en trading de crypto-monnaies incitent les populations à y investir leur épargne tout en les encourageant à adopter ces actifs virtuels comme moyen de paiement », informe le ministère de l'Economie et des Finances. La même source signale des cas d'escroquerie et de perte de l'épargne de certains citoyens qui consentent d'investir dans les crypto-monnaies contre la promesse de gains exceptionnels.
Le Ministère de l'Economie et des Finances appelle l'attention de tous sur ces crypto-monnaies qui sont des actifs financiers extrêmement volatiles présentant des risques pour tout détenteur. « Son utilisation ne remplit pas toutes les fonctions dévolues à la monnaie et ne saurait donc servir de moyens de paiement », précise le MEF.
Le Bénin fait partie de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) et conformément à l'article 4 du traité de l'UMOA du 20 janvier 2007, la monnaie ayant cours légal dans l'UMOA est le franc de la Communauté Financière Africaine (FCFA).
Le MEF souligne qu' « en incitant les populations à se servir des crypto-monnaies comme moyen de paiement, les auteurs de ces messages s'exposent à la rigueur de l'article 290 de la loi n°2018-16 du 28 décembre 2018 portant code pénal en République du Benin ».
Les investissements dans les crypto-monnaies exposent les populations de nombreux risques dont entre autres l'escroquerie ; la perte de leurs épargnes due à la forte volatilité de ces monnaies virtuelles ; l'utilisation de leurs épargnes à des fins illicites ou criminelles, notamment le financement du terrorisme.
Les populations sont invitées à faire preuve de vigilance pour ne pas succomber aux promesses de gains mirobolants des publicités provenant de diverses origines.
A.A.A
100 localités des communes de Zè, Savè et Nikki seront raccordées au réseau électrique. Le ministre de l'Energie, de l'Eau et des Mines, Samou Seidou Adambi a procédé au lancement des travaux les 27 et 28 juillet 2023.
5000 nouveaux ménages auront désormais accès à l'énergie électrique grâce au projet d'électrification rurale cofinancé par la Banque d'Investissements et de Développement de la CEDEAO (BIDC), le gouvernement du Bénin et l'Inde. « L'exécution de ce projet constitue l'une des phases d'opérationnalisation à grande échelle de la politique d'électrification rurale qui vise à électrifier à l'horizon 2026, plus de 1500 localités », a indiqué Samou Seidou Adambi, ministre de l'Energie, de l'Eau et des Mines, jeudi 27 juillet 2023, au lancement des travaux
Le projet permettra de raccorder 100 localités des communes de Zè, Savè et Nikki seront raccordées au réseau électrique, 443 km de ligne moyenne tension, 210 km de ligne mixte haute tension et basse tension, 340 km à basse tension, 116 transformateurs, 30 à 60 poteaux par localité et environ 1620 lampadaires d'éclairage public seront réalisées dans le cadre du projet.
M. M.
Un employeur poursuit un vigile devenu son homme de main pour détournement d'une somme de 500 millions FCFA. Le vigile a comparu, jeudi 27 juillet 2023, à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET).
Le patron d'une société reproche à son vigile devenu son homme de confiance chargé de faire des dépôts à la banque de n'avoir pas déposé l'intégralité des fonds.
Le vigile aurait volé 300 millions en 2017, 69 millions en 2018 et 75 millions en 2019 soit près de 500 millions en trois ans.
A la barre jeudi 27 juillet 2023 à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) le vigile n'a pas reconnu les faits mis à sa charge.
Le prévenu indique que c'est la femme du patron qui lui remet les fonds après plusieurs contrôles effectués avec le caissier et le magasinier. Il précise que le patron lui demande souvent d'effectuer des dépenses pour le compte de sa maison en construction.
Le vigile explique qu'il ne possède ni voiture, ni maison à l'exception d'une parcelle acquise à 275. 000 FCFA avec son salaire.
La Cour a demandé à l'employeur d'apporter les preuves des opérations bancaires effectuées par le vigile.
Le dossier a été renvoyé au 12 octobre 2023.
M. M.
« Le parti démocratique de Côte d'Ivoire – Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA) a la profonde douleur de porter à la connaissance des militants et militantes du PDCI-RDA, du peuple de Côte d'Ivoire et du monde entier, le décès subit de Son Excellence Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA, ancien président de la République de Côte d'Ivoire, décès survenu, le mardi, 1er août 2023, à Abidjan ». Ce communiqué laconique signé Cowppli-Bony, doyen d'âge des vice-présidents du PDCI-RDA (et donc nouveau président par intérim du parti en attendant la tenue du Congrès extraordinaire pour désigner le successeur de Bédié) a pris tout le monde de court, car personne ne s'attendait à la mort du sphynx alors que les énergies étaient concentrées sur les élections municipales et régionales du 2 septembre prochain.
J'ai connu le président, Henri Konan Bédié, en des circonstances particulières. Avec l'accord du professeur, Saliou Touré, ministre de l'Enseignement supérieur, Afrique Education décide d'organiser un Colloque intitulé « Retour en Afrique des cadres et diplômés africains », en février 1997, à Abidjan. Grâce au financement de l'Agence de la Francophonie que dirige le Canadien, Jean-Louis Roy, et du ministère français de la Coopération de Jacques Godfrain, je décide d'inviter des personnalités africaines, qui ont une influence certaine sur la bonne marche des affaires dans leur pays. C'est ainsi qu'une trentaine de participants de très haut niveau (ministres, anciens ministres, secrétaires généraux de partis politiques au pouvoir et d'opposition, représentants de bailleurs de fonds, directeurs généraux de très grandes entreprises africaines, un ancien secrétaire général de l'OUA) est conviée. Tous sont logés à l'Hôtel Tiama au Plateau (Abidjan) et les travaux eux-mêmes se déroulent au Sofitel Hôtel qui n'est pas loin. Le Colloque se tient sous la Haute Autorité du président de Côte d'Ivoire, Henri Konan Bédié.
Avant de prendre l'avion pour Abidjan, je demande à faire une interview au ministre de la Coopération, Jacques Godfrain, qui me l'accorde très gentiment afin qu'elle paraisse dans le numéro d'Afrique Education, qui sera en circulation pendant le Colloque. En m'invitant à prendre place, le ministre me lance cette phrase en guise de boutade : « Alors, vous avez décidé de nous chasser de l'Afrique » ? Dans ma naïveté suprême, je ne mesure pas la portée de son propos. Mais, une fois arrivé à Abidjan où le ministre, Saliou Touré, me confie, pour m'assister, sa collaboratrice proche, en l'occurrence, Danièle Dona Fologo (l'épouse du ministre d'Etat Laurent Dona Fologo qui est en même temps le secrétaire général du tout puissant PDCI-RDA), je me rends compte des nombreux pièges qu'il faudra déjouer. Très introduite dans les milieux français de Côte d'Ivoire de par sa nationalité d'origine (une Française diplômée de philosophie de la région de Lille), elle sait ce qui se trame, dans la ville, pour saboter le Colloque. C'est ainsi qu'elle m'annonce que le directeur de l'Agence française de développement en Côte d'Ivoire (prévu pour intervenir dans le Colloque pour expliquer les efforts d'insertion des cadres et diplômés ivoiriens rentrés de l'étranger), diffuse la (fausse) nouvelle selon laquelle, le Colloque ne va (plus) avoir lieu. Ce qui, bien entendu, est inexact puisque j'ai acheté les billets d'avion (Business) à tous les participants qui ne pouvaient pas se les offrir, eux-mêmes, et payé leur séjour cash dans un hôtel 4 étoiles (Hôtel Tiama) au Plateau. Le ministre, sa conseillère et moi-même, devons, donc, à l'évidence, conclure qu'il s'agit d'une simple opération de sabotage de ce dirigeant français pour le reste indigne.
Le lendemain, à la fin de notre séance de travail, Danièle Dona Fologo me propose si, par hasard, je ne veux pas rencontrer son époux ? Sans me donner les vraies raisons de cette rencontre. Qui, en Côte d'Ivoire, peut refuser de rencontrer le grand-frère Fologo, aujourd'hui, décédé (paix à son âme) qui est un modèle de journalisme pour tous les journalistes africains : il fut les beaux jours de Fraternité Matin (le quotidien gouvernemental) pendant les années roses de la Côte d'Ivoire triomphante sous le président, Félix Houphouët-Boigny. Il est une référence pour nous tous qui suivons ses pas.
Rendez-vous est, donc, pris, le lendemain, au Cabinet de Laurent Dona Fologo, ministre d'Etat chargé de l'Intégration africaine et secrétaire général du PDCI-RDA. Il est la grande oreille du président Henri Konan Bédié. Sa porte d'entrée par excellence quand on veut le rencontrer.
Dès que je suis introduit, vers midi, dans son très vaste bureau, dans une vieille bâtisse coloniale du Plateau, il me met à l'aise en me félicitant pour l'organisation de ce Colloque. Il ajoute que de mémoire d'Ivoirien, depuis qu'il assiste à la tenue des colloques et conférences en Côte d'Ivoire, c'est la première fois qu'il va assister à la tenue d'un Colloque vraiment intéressant pour l'Afrique. Entre mille choses qu'il me dit, il me conseille de marquer cet important passage dans la capitale économique ivoirienne, par le slogan « L'Appel d'Abidjan » que nous choisissons ensemble. Il me suggère, aussi, de le médiatiser à fond, et prend contact pour moi, à cet effet, avec la ministre de la Communication, Danièle Boni-Claverie. Il explique, aussi, au président de la République, l'intérêt de me recevoir, avec quelques participants, au deuxième jour du Colloque, dans le but de rassurer les Occidentaux qui voient notre Colloque d'un très mauvais œil. Ce que fait le président, Henri Konan Bédié, en me recevant, à sa résidence, en début de soirée, le jour d'après. En venant, je me suis fait accompagner par des personnalités suivantes : l'ancien secrétaire général de l'OUA, le Nigérien, Ide Oumarou (que le président connaît personnellement et très bien), il en est de même pour l'ancien ministre d'Etat du Sénégal, Djibo Kâ (qui est un vieil ami de la Côte d'Ivoire), le directeur général de la Société camerounaise de raffinage (SONARA), Bernard Eding, le sous-directeur Education Formation Culture du ministère français de la Coopération, François Gauthier, pour ne citer que celles-là.
L'échange, très convivial, dure plus d'une heure en l'absence du grand-frère Fologo qui, volontairement, s'est fait excuser. Seul le ministre d'Etat, Timothée Ahoua N'Guetta et son collègue, Saliou Touré, qui coordonne le Colloque, sont présents. Je résume le Colloque au président et lui indique là où nous voulons en venir, à savoir que, avec le soutien des chefs d'Etat africains en collaboration avec la France et les bailleurs de fonds, nous ambitionnons d'établir un fichier de toutes les compétences africaines de par le monde. Dès qu'un pays a besoin d'un profil, il ouvre le fichier et n'a que l'embarras du choix entre ses propres ressortissants partis à l'étranger et d'autres profils africains contenus dans le fichier, qui du reste, devra être remis à jour régulièrement.
Comme je parle au nom de toute la délégation qui m'accompagne à cette audience, je demande, humblement, au président si l'idée lui plaît, et si tel est le cas, s'il accepte d'être notre porte-parole pour la faire valider lors du prochain Sommet de la Francophonie, à Hanoï, au Vietnam, en novembre 1997. Très spontanément, le président répond par l'affirmative. Très content de cette rencontre, je prends congé du président, avec les autres participants, avant, de me faire cuisiner par les journalistes, qui m'attendent dehors.
Car à la demande du grand-frère, Fologo, la ministre de la Communication, Danièle Boni-Claverie, a mis les petits plats dans les grands. Elle n'a pas fait de quartier : je me retrouve face, au bas mot, à une trentaine de micros et caméras, au point où moi-même suis quelque peu effrayé par le nombre. Derrière moi, on note la présence du sous-directeur au ministère de la Coopération, François Gauthier, qui a la mine un peu fermée à cause certainement des réponses que je donne aux journalistes (je ne m'étais pas préparé à l'exercice), et mon autre grand-frère, patron de la SONARA, Bernard Eding, qui, lui, se tient derrière moi, en signe de soutien et de protection de son petit-frère que je suis. Je précise juste que Ide Oumarou, Djibo Kâ et Bernard Eding, ne sont plus de ce monde (paix à leurs âmes).
Le Colloque connaît un succès éclatant. Le Comité de suivi doit mettre les résolutions de « L'Appel d'Abidjan » en œuvre. Les complications que je n'avais pas relevées dans la petite phrase du ministre, Jacques Godfrain, commencent à se manifester, outre le sabotage raté du directeur de l'Agence de développement en Côte d'Ivoire (que personne ne verra au Colloque alors qu'il devait y intervenir). Aussi, il faut dire que le secrétaire général de l'Agence de la Francophonie, Jean-Louis Roy, ne s'est plus déplacé pour intervenir au Colloque alors que la tenue de celui-ci l'enthousiasmait beaucoup. Que s'est-il passé entre temps pour qu'il décide de rester à Paris ? Aucune raison officielle ne m'est donnée. La réservation de sa suite à l'hôtel Ivoire est annulée, quand son directeur de cabinet, le Sénégalais, Marcel Ndione, m'appelle pour m'annoncer avec regret qu'il n'allait plus se venir. Tout est donc fait, à Paris, pour faire échouer notre initiative. Mon grand-frère, Bernard Eding, me dira, pour que je comprenne, que le directeur de l'Agence française de développement en Côte d'Ivoire, a un esprit de colon primaire, qu'il le connaît bien puisqu'il avait occupé le même poste au Cameroun.
Je ne suis pas encore au bout de mes soucis. Alors qu'elle avait été annoncée et confirmée, la participation financière du ministère de la Coopération à la tenue de ce Colloque, est bloquée. Sans explication. Visiblement, personne ne semble être responsable. Quand je pose la question au sous-directeur qui a représenté le ministère au Colloque et dont le budget doit payer une partie de l'organisation du Colloque, il n'est pas inquiet et demande juste d'être patient. Mais, sa collaboratrice, professeure agrégée de lycée, qui travaille avec lui et qui s'occupe de ce dossier et qui me connaît très bien, prend ses distances et me passe un coup de fil pour dire que le retard de paiement n'est pas de son fait. Et qu'à trois reprises, elle a envoyé le dossier pour validation au Cabinet du ministre, et à trois reprises, le dossier est revenu avec des observations qui, pour elles, ne tiennent pas la route. A noter que ce va et vient du dossier, à chaque fois, prend, au moins, deux semaines. Elle tient donc à s'excuser auprès de moi car elle sait que j'ai besoin de cet argent. J'accuse le coup. C'est le changement de majorité à l'Assemblée nationale, en juin 1997, et l'arrivée du premier ministre, Lionel Jospin, et de son secrétaire d'Etat à la Coopération, Charles Josselin, qui met fin au calvaire enduré à Afrique Education. Le ministère paie enfin sa participation. Sans demander son reste. Avec quelques discrètes excuses à la clé. Le magazine avait avancé son propre argent pour couvrir les frais. Je dois préciser que l'Agence de la Francophonie avait joué le jeu, malgré l'absence de son patron, en débloquant sa participation à temps.
En novembre 1997, je me rends au Sommet de la Francophonie à Hanoï, auquel participe, aussi, le président Henri Konan Bédié, pour suivre notre dossier. Bien qu'en contact avec le ministre de l'Enseignement supérieur de Côte d'Ivoire, le professeur, Saliou Touré, et le conseiller en matière de culture du chef de l'Etat, le professeur, Alassane Salif N'Diaye (qui fut aussi dans le passé ministre de l'Enseignement supérieur), je ne parviens pas à rencontrer le président, Henri Konan Bédié. Et lui de son côté, ne fait nullement mention de « L'Appel d'Abidjan », dans son discours, ni dans ses interventions, pour demander l'inscription de ce fichier dans les programmes de la Francophonie. C'est ainsi que le projet est pratiquement abandonné malgré mes efforts pour rentrer en contact avec le président, Bédié, et ce jusqu'au coup d'état qui l'éloigne du pouvoir un 25 décembre 1999. Cela dit, je fais le tout pour le tout pour le sauver : quelque temps avant son éviction du pouvoir, je rencontre son nouveau ministre de l'Enseignement supérieur, le professeur, Francis Wodié, (qui vient aussi de décéder, paix à son âme) pour me plaindre de l'abandon de ce projet et voir comment il peut m'aider auprès du chef de l'Etat afin qu'il le remette au centre de ses préoccupations. Il n'y arrivera pas non plus. Il me dira juste, plus tard, que c'est difficile.
Ne dit-on pas qu'à l'impossible, nul n'est tenu ? Preuve que l'établissement de ce ficher était un dossier difficile à faire aboutir à cause de la volonté de la France de garder, par tous les moyens, la haute main sur ses pays du champ, j'en parle au patriarche, Ondimba, à Libreville, en 2001. Malgré la (très) grande estime qu'il a à mon endroit, il m'écoute, religieusement, gentiment, poliment, sans me couper, mais, sans rien dire. Et puis, nous passons à un autre sujet. Je comprends alors que je dois oublier, définitivement, ce dossier. C'est ce que je fais, la mort dans l'âme.
J'ai, ainsi, la preuve que le président, Henri Konan Bédié, a, finalement, mesuré la difficulté de la tâche. Et sans me le dire, il a abdiqué. La France a fait trop de mal à l'Afrique. Les gens ne s'imaginent pas comment elle a freiné des quatre fers l'avancée de ce continent. Quand on voit les problèmes énormes qu'elle rencontre, aujourd'hui, en Afrique, avec une image qui est complètement par terre (c'est une litote), on peut dire qu'elle les a cherchés. Et c'est très bien qu'elle récolte ce qu'elle a semé. Un adage ne dit-il pas que « Qui cherche trouve » ?
Voilà mon regret que je ne cesserai de nourrir à l'endroit du président, Henri Konan Bédié, dont je salue la mémoire. Chaque fois que je penserai à lui, j'aurai immédiatement en tête, « L'Appel d'Abidjan » que la France, par esprit impérialiste, a faussé. Que le président, Bédié, aille en paix et que le pouvoir divin l'accompagne.
Professeur Paul TEDGA est docteur de l'Université de Paris 9 Dauphine (1988)
Auteur de sept ouvrages
Fondateur en France de la revue Afrique Education (1993)
Par communiqué en date du 24 juillet 2023, l'Agence Territoriale de Développement Agricole du Pôle 7 (ATDA 7) sous l'autorité de la Direction des Statistiques Agricoles du Ministère de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche lance un recensement des producteurs d'ananas.
Du 19 juillet au 15 août, les producteurs d'ananas du plateau d'Allada, et des départements du Plateau, de l'Ouémé, du Mono, du Couffo, du Zou et des Collines sont appelés à se faire enrôler auprès des agents enquêteurs. Ces dernières se rendent dans leurs localités afin de faciliter l'opération.
« Le Bénin a engagé depuis 2016 une autre approche de promotion des filières agricoles. Cette approche nécessite que les acteurs du secteur disposent régulièrement des données/informations fiables nécessaires pour les prises de décisions surtout en ce qui concerne la mise en place des facteurs de production tant au niveau des producteurs, des transformateurs que des commerçants », informe l'Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA) du Pôle 7. L'ATDA 7 est le Chef de file de la promotion de la filière ananas.
Akpédjé Ayosso
Terminant 5e au classement général de la Coupe du Monde scolaire de football au Maroc, l'équipe des jeunes Guépards du CEG Ste Rita a rallié Cotonou tôt ce jeudi matin.
Les jeunes joueurs du CEG Ste Rita qui ont représenté le Bénin à la première édition de la Coupe du Monde scolaire de football au Maroc sont de retour ce jeudi 03 Août 2023. On retient du parcours des Guépardeaux un bilan satisfaisant.
En 5 matchs disputés, le CEG Ste Rita s'est imposé quatre fois. Victoires sur le Mexique (10-0), le Maroc (2-1), l'Angleterre (3-0), défaite face à la France en quarts de finale (0-1) et victoire sur la Guinée (5-2) lors du match de classement de la 5e au 8e place.
Le Bénin a bouclé la compétition en finissant 5e sur 29 équipes participantes de cette première édition. Le CEG Ste Rita sera de ce fait encore présent l'année prochaine en Chine lors de la deuxième édition de la Coupe du Monde scolaire de football. Elle se tiendra du 17 au 27 Mai 2024 à Dalian.
Mondé Maurille et ses poulains ont réalisé un parcours exceptionnel et hissé très haut le drapeau béninois au Maroc.
De retour tôt ce jeudi matin, ils ont reçu un accueil très chaleureux à l'aéroport de Cotonou.
J.S
Au football, c'est le Burkina Faso, l'adversaire des Guépards du Bénin pour les demi finales des Jeux de la Francophonie.
Ce vendredi 04 Août 2023, Mathias Déguénon et ses poulains défieront le Burkina Faso pour une place en finale de la 9e édition des Jeux de la Francophonie.
Le Bénin avait battu cette sélection du Burkina Faso le 17 Mai 2022 sur le score de 2 buts à 1. La rencontre s'inscrivait dans le cadre de la demi-finale de la première édition du tournoi UFOA-B U20 Garçons.
Ce vendredi, les juniors devront répéter le même exploit pour aller chercher leur ticket pour la finale et pourquoi pas, soulever le trophée de la compétition.
J.S
Contrairement aux jeux du Commonwealth, très largement relayés par les médias britanniques, et comme pour leur dernière édition de 2019, les Jeux de la Francophonie 2023 font l'objet d'une censure totale des grands médias hexagonaux destinés à la population française, qui se démarquent ainsi de ceux des autres pays francophones du monde, y compris outre-Atlantique. Au-delà des habituels beaux discours officiels, l'hostilité des milieux politiques et médiatiques français à l'égard de la vaste francophonie ne fait désormais plus aucun doute, et va même en s'aggravant parallèlement à une fuite en avant européiste et atlantiste.
Une censure totale et systématique
Depuis leur lancement il y a presque une semaine, le 28 juillet dernier, dans un stade réunissant près de 80 mille spectateurs à Kinshasa, aujourd'hui plus grande ville francophone du monde avec ses plus de 15 millions d'habitants, les Jeux de la Francophonie 2023 n'ont toujours pas bénéficié de la moindre couverture médiatique de la part de l'ensemble des grands médias nationaux français de la télévision (TF1, France 2, France 3, M6…), de la presse écrite (Le Figaro, Le Monde, Libération, Ouest-France…) et de la radio. Des médias à ne pas confondre avec ceux essentiellement destinés à l'étranger, comme France 24, TV5, RFI ou encore le Monde Afrique, dont le contenu diffère parfois considérablement de celui destiné à la population française, victime de nombreuses censures (Jeux de la Francophonie, sommets de la Francophonie, agression et pillage rwandais de l'est de la RDC, manœuvres militaires russes en Algérie, visite de chefs d'Etats africains en Russie, part écrasante des pays d'Europe de l'Est dans les aides françaises au développement…).
Ainsi, et sur les quelques dizaines d'heures de journaux télévisés accumulés depuis le 28 juillet dernier, et sur les centaines d'articles publiés par les grands quotidiens nationaux, aucune seconde ni aucune ligne n'a été consacrée à ce grand événement sportif francophone international, même pour les médailles remportées par des Français. Et ce, tout comme pour la précédente édition des Jeux de la Francophonie, organisée à Abidjan en 2019. Une censure qui est donc également appliquée par les chaînes de télévision publiques et les nombreuses chaînes de radio du groupe public Radio France. Ainsi, et au lieu de couvrir le lancement des Jeux, le 28 juillet dernier, le journal de 20h00 de France 2 a préféré consacrer un long reportage de 4 minutes et 18 secondes à la très « intéressante » migration des sardines en Afrique du Sud. Incroyable mais vrai. Autre exemple : deux jours plus tard, la très ancienne et célèbre émission hebdomadaire sportive, Stade 2, diffusée sur France 3, n'a daigné accorder aucune seconde à ce grand évènement francophone sur les 52 minutes et 54 secondes d'antenne !
Médias, aides au développement : une incontestable volonté politique de marginaliser le monde francophone
Cette censure totale et systématique des grands événements francophones, y compris par l'ensemble des médias publics, ne peut bien évidemment se faire sans l'approbation et l'encouragement des plus hautes autorités françaises. Une attitude qui s'inscrit dans le cadre d'une volonté politique incontestable de couper le peuple français du monde francophone, menée avec acharnement par les européistes et atlantistes qui dirigent le pays depuis bientôt 20 ans. Et ce, afin de dévaloriser la France aux yeux de la population française, en lui faisant oublier son appartenance à un vaste espace linguistique (qui a d'ailleurs récemment dépassé en population l'espace hispanophone ainsi que l'ensemble Union européenne-Royaume-Uni, avec une population de 555 millions d'habitants début 2023), dans le but de lui faire accepter le maintien du pays au sein de l'Union européenne et de l'alliance Atlantique (l'Otan, que la France avait pleinement réintégrée à l'époque du président Sarkozy, qui avait ainsi effacé l'héritage du général de Gaulle). Deux ensembles présentés alors comme nécessaires et même vitaux pour une pauvre France qui ne pourrait rien faire seule. Une France qui est pourtant, en réalité, globalement bien plus puissante que la Russie, à tous les niveaux… et qui est même 26 fois plus vaste que l'Allemagne, en tenant compte de son gigantesque espace maritime, le deuxième plus vaste au monde.
Ainsi, la population française ne sait pratiquement rien du monde francophone, et en particulier des pays francophones du Sud, au sujet desquels les médias français n'alimentent qu'une image terriblement négative (avec l'appui, au passage, des associations de défense des immigrés et des clandestins…), résumant ce vaste ensemble à une accumulation de misère, de désolation, d'instabilité, ou encore à une espace abritant des animaux sauvages et connaissant parfois des manifestations anti-françaises (menées par une poignée de jeunes, certes patriotes, mais totalement manipulés par des puissances étrangères, et en particulier la Russie). La population française n'a ainsi jamais droit à des images montrant le dynamisme économique de ces pays, la modernité de grandes métropoles francophones africaines, les grandes infrastructures réalisées et celles en cours… Aujourd'hui, la quasi-totalité des Français ignore jusqu'à l'existence même de la Basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro, le plus grand édifice chrétien au monde. Une incroyable ignorance qui concerne même l'écrasante majorité des plus fervents catholiques, et en particulier au sein de la nouvelle génération, constamment tenue à l'écart du monde francophone par les médias et l'Éducation nationale française.
Mais cette hostilité politico-médiatique à l'égard de la francophonie se manifeste également à travers la répartition des aides publiques françaises au développement, qui ne bénéficient que marginalement au Monde francophone, et ce au profit des pays d'Europe de l'Est membres de l'Union européenne, qui récoltent constamment la part du lion, contrairement à toute logique économique et géopolitique. Ainsi, et selon les dernières données disponibles auprès de la Commission européenne et de l'OCDE, la part du monde francophone n'a été que de 15,4 % du total des aides françaises au développement versées en 2021 (soit 3,5 milliards d'euros, aides bilatérales et multilatérales confondues), contre non moins de 43,3 % pour l'Union européenne (9,9 milliards), presque intégralement destinés aux 13 petits pays d'Europe de l'Est et orientale, qui ne totalisent que 114 millions d'habitants, soit quatre fois moins que l'ensemble des 27 pays francophones du Sud (près de 450 millions début de 2021).
La situation est si absurde, qu'il n'y a qu'un seul et unique pays francophone parmi les 10 premiers pays bénéficiaires des aides françaises au développement (la Côte d'Ivoire, 8e). La Pologne, premier pays bénéficiaire, a reçu 9,3 trois fois plus d'aides que le Maroc, à la population quasi égale et grand allié de la France (2,565 milliards d'euros, contre 0,277 milliard). Et la minuscule Estonie, peuplée de seulement 1,3 million d'habitants, a reçu davantage d'aides que la vaste RDC, plus grand pays francophone du monde et qui vient de dépasser les 100 millions d'habitants (156 millions d'euros contre 147 millions). Là aussi, incroyable mais vrai… et totalement occulté par les médias.
Pourtant, cette politique d'aide au développement est contraire à toute logique économique ou géopolitique. D'un point de vue économique, d'abord parce que les pays d'Europe de l'Est et orientale membres de l'Union européenne s'orientent principalement et historiquement vers l'Allemagne, qui arrive très largement en tête des pays fournisseurs de la zone, avec une part de marché d'environ 20 % chaque année (19,5 % en 2019), contre toujours moins de 4 % pour la France, dont les aides massives reviennent donc quasiment à subventionner les exportations allemandes. Une politique que l'on pourrait résumer par la célèbre expression « travailler pour le roi de Prusse »…
Ensuite, parce que toutes les études économiques démontrent que les échanges peuvent être bien plus importants entre pays et peuples partageant une même langue. À ce sujet, un seul exemple suffit à prouver l'impact économique du lien linguistique : les touristes québécois sont proportionnellement quatre fois plus nombreux que les touristes américains à venir chaque année en France… et à y dépenser. En d'autres termes, toute richesse générée dans un pays francophone au profit de l'économie locale finit par être intégrée en bonne partie au circuit économique d'autres pays francophones, et ce, en vertu d'un mécanisme semblable à celui des vases communicants. D'où le concept de « zone de coprospérité », qui est d'ailleurs une des traductions possibles du terme Commonwealth. Ce lien linguistique explique également en bonne partie la position globalement encore assez bonne de la France en Afrique francophone (Maghreb inclus), dont elle demeure le second fournisseur en dépit de son manque d'intérêt, avec une part de marché globale estimée à 11,5 % en 2019, derrière la Chine, 15,6 %. Une part largement supérieure à celle de l'Allemagne, estimée à 3,9 %, et qui arrive même derrière l'Espagne (7,3 % et troisième fournisseur), l'Italie et les États-Unis (5,5 % respectivement).
Enfin, parce que c'est dans cette même Afrique francophone qu'il convient d'investir massivement, afin de tirer pleinement profit des opportunités et du dynamisme que l'on trouve dans ce vaste ensemble de 25 pays, partie globalement la plus dynamique économiquement du continent (l'Afrique subsaharienne francophone, composée de 22 pays, ayant notamment réalisé en 2022 les meilleures performances économiques pour la neuvième année consécutive et la dixième fois en onze ans, affichant ainsi une croissance annuelle de 3,5 % en moyenne sur la décennie 2013-2022 – et même 4,0 % hors cas très particulier de la Guinée équatoriale, contre seulement 2,2 % pour le reste de l'Afrique subsaharienne). Mais aussi la partie la moins endettée, la plus stable et la moins touchée par l'inflation et les violences sociales (criminalité, homicides, conflits inter-ethniques, guerres civiles…).
Et pour ce qui est du niveau géopolitique, justement, le caractère irrationnel de la politique française d'aide au développement s'explique également par le fait que l'écrasante majorité des pays de l'UE, malgré les aides massives versées chaque année par le contribuable français, vote régulièrement contre les positions de la France au sein des grandes instances internationales, au profit des États-Unis (auprès desquelles ils se fournissent d'ailleurs presque exclusivement en matière d'armements lourds, alors que les richissimes pays du Golfe et les grandes puissances émergentes préfèrent souvent acheter du matériel militaire français…).
Ainsi, et à partir du moment que la doctrine de la politique étrangère de la France semble désormais être de travailler et d'épuiser financièrement au service des intérêts économiques allemands et des intérêts géopolitico-militaires des États-Unis, il ne faut donc guère s'étonner de la voir perdre de son prestige et de son influence à l'international, et notamment dans les pays francophones du continent africain, au profit de diverses puissances étrangères, bien heureuses de profiter d'une telle inconscience.
Victimes d'un environnement politico-médiatique incontestablement hostile en France, nos frères francophones du reste du monde, du Québec au Pacifique, et au nom de leurs propres intérêts, gagneraient à se faire davantage entendre, à se décomplexer et à ne plus hésiter à demander de claires explications à leurs confrères et homologues de France, en cas de double discours et d'attitude jugée néfaste au monde francophone, et donc aux intérêts de l'ensemble des pays et peuples francophones (dont le peuple français lui-même…).
Oncle AGBAYA
On vous l'avait bien dit, mon Neveu Patou dirige un pays de pagailleurs avec des pagailleurs partout ! Sinon qu'apparemment, mon Cousin Yabo ne goûte que très modérément l'idylle entre Tinubu et Patou, qui depuis que le premier a pris les rênes de notre géant voisin de l'Est, se font la bise pratiquement tous les matins… Et ayant appris que le grand cousin Nigérian serait l'invité d'honneur à la fête nationale du 1er aout, Yabo se fend d'un pamphlet sur les réseaux sociaux pour rageusement annoncer qu'il ne participera pas aux festivités, et n'irait donc pas au défilé.
La raison serait que ses nombreux concerts gospels, ses séances d'évangélisation, ses démonstrations de football et ses incessantes visites aux rois (n'ayant pas averti celui de Pobè il est allé le manquer dans son palais), n'ont pu libérer ma Nièce Madougou, mon Neveu Aïvo et les autres, et que sa cour est pleine de soja et d'acajou…
Mais vous mes Neveux et Nièces qui croyez savoir que Yabo aurait même interdit à ses députés, eux aussi priés de ne pas mettre pied à la place des Amazones, de regarder le défilé a la télé mardi dernier, vous êtes tous des pagailleurs !
Et vous tous mes Neveux et Nièces pagailleurs, qui vous êtes érigés en censeurs de sa vie,
Votre Oncle AGBAYA
L'Association religieuse ‘'LES TEMOINS DE JEHOVAH DU BENIN'' a été assignée en justice par un cabinet d'expertise qui réclame le paiement de la somme de dix millions quatre cent quarante-neuf mille trois cent vingt-deux (10.449.322) FCFA au titre des frais et honoraires dues dans le cadre de prestations relatives à l'évaluation du patrimoine foncier bâti de ladite Association à Akassato.
Une affaire d'évaluation du patrimoine foncier bâti des ‘'TEMOINS DE JEHOVAH DU BENIN'' à Akassato, commune d'Abomey-Calavi, effectuée à la demande de l'Association religieuse, est portée devant le Tribunal de Commerce de Cotonou.
Le Cabinet d'Expertises, d'Etudes et de Maintenances Industrielles (EXPERTISES & METHODES) expose qu'il : « a exécuté les travaux au jour fixé et établi, le 20 septembre 2021, sa note de frais et honoraire référencée n°0077/R2109F de montant TCC soit, FCFA dix millions quatre cent quarante-neuf mille trois cent vingt-deux (10.449.322) qu'il a transmis ensemble avec le rapport d'expertise à la défenderesse, le 30 novembre 2021 contre décharge ».
L'Association religieuse ‘'LES TEMOINS DE JEHOVAH DU BENIN'' n'a pas payé les frais et honoraires après la réalisation des travaux malgré une mise en demeure en date du 20 mai 2022.
EXPERTISES & METHODES demande alors la condamnation de l'Association au paiement de la somme de dix millions quatre cent quarante-neuf mille trois cent vingt-deux (10.449.322) FCFA au titre des frais et honoraires dues.
‘'LES TEMOINS DE JEHOVAH DU BENIN'' indiquent être une personne de droit privé et non commerçante et demandent au tribunal de « se déclarer incompétent ».
Pour le tribunal, « l'expertise immobilière réalisée par le Cabinet d'Expertises, d'Études et de Maintenances Industrielles (EXPERTISES & METHODES) ne relève pas du champ d'application de la législation commerciale de sorte que le contentieux relatif à cette prestation ne sera porté devant la juridiction commerciale que si le défendeur est commerçant ».
L'action requiert l'application des règles du droit civil à l'égard de l'association religieuse qui a sollicitée l'expertise.
Le tribunal de Commerce de Cotonou se déclare, par conséquent, « incompétent ». « Dit que le présent contentieux appartient au tribunal de droit commun ; Renvoie les parties à mieux se pourvoir ; Condamne le Cabinet d'Expertises, d'Études et de Maintenances Industrielles (EXPERTISES & METHODES) aux dépens », selon le jugement N° 047 /2023/CJ1/S3/TCC du 13 juillet 2023, rendu en premier ressort.
M. M.
Le Bénin a célébré ce mardi 1er août 2023, son 63e anniversaire d'accession à la souveraineté nationale et internationale. Le président de la République, Patrice Talon et son invité d'honneur, le président nigérian Bola Ahmed Tinubu ont assisté au défilé militaire et paramilitaire. Cette séance a été marquée par la parade des hélicoptères, nouvellement acquis par le gouvernement au profit des Forces Armées Béninoises.
Le gouvernement ne tient pas ce mercredi 02 août 2023, la session ordinaire du Conseil des ministres. Et pour cause, les vacances gouvernementales qui ont démarré ce jour.
Pas de Conseil des ministres ce mercredi 02 août. Patrice TALON et ses ministres sont en vacances. L'équipe gouvernementale observe cette année 2023, comme les années précédentes, quelques semaines de repos après plusieurs mois de travail.
Les vacances gouvernementales ont été instaurées par le chef de l'Etat Patrice TALON depuis son arrivée au pouvoir en 2016, et ont souvent cours en août.
La rentrée gouvernementale est prévue pour le 04 septembre prochain.
La star béninoise Angélique Kidjo est à Cotonou depuis ce mardi 1er août 2023. C'est dans le cadre du concert « La saga des Agodjiés » qui aura lieu vendredi 4 août 2023.
Participation de la vedette de renommée internationale Angélique Kidjo au concert ‘' « La saga des Agodjiés''. Elle a été accueillie à l'aéroport de Cotonou dans la nuit du mardi 1er août par une délégation du Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts.
Le Concert ‘' La saga des Agodjiés'' est organisé par le gouvernement béninois à l'occasion des manifestations officielles de la fête de l'indépendance. Le spectacle se tiendra vendredi 04 août 2023 à partir de 21h sur l'esplanade de l'Amazone à Cotonou.
Des artistes dont Fanny Senan, Faty, Les sœurs Tériba, Pépé Oleka, Sessimè, Zeynab seront aussi de la partie.
A.A.A