La Banque Sahélo-Saharienne pour l'Investissement et le Commerce (BSIC-BENIN) SA est condamnée à rembourser à un client débiteur, la somme de cinq millions (5.000.000) francs CFA, pour toutes causes de préjudices confondues dans une affaire de remboursements par anticipation sur les indemnités de licenciement du client. C'est à travers une décision du Tribunal de Commerce de Cotonou en date du 13 juillet 2023.
Un client a saisi le tribunal de commerce de Cotonou pour réclamer le paiement de plus de cent millions FCFA à la Banque Sahélo-Saharienne pour l'Investissement et le Commerce (BSIC-BENIN).
Le client a obtenu en décembre 2019, en effet, un prêt de 4 millions FCFA d'une échéance de 42 mois. Mais il a été licencié quelques mois après l'obtention du prêt. Des indemnités et autres droits évalués à sept millions cent cinquante-neuf mille sept cent quarante-six (7 159 746) francs CFA ont été versés sur les comptes du client à BSIC-BENIN.
BSIC-BENIN a opéré des remboursements par anticipation sur les indemnités de licenciement versés au client par son employeur.
Le client a adressé une sommation à la banque pour la restitution des fonds prélevés unilatéralement. Il a suggéré à la Banque de prélever 40% et de lui reverser le montant restant.
BSIC-BENIN s'y oppose et entend conserver 55% de la somme due et restituer 45%. La Banque n'a plus fait droit aux réclamations du client.
Pour le client, le silence lui a fait perdre un bénéfice net de 44.742.060 francs CFA sur ses activités et l'ont plongé dans la précarité en ce qu'il n'a pu mettre en place son plan business établi depuis 2020.
Le Tribunal de Commerce de Cotonou a condamné la BSIC-BENIN SA à rembourser, au client, à la somme de cinq millions (5.000.000) francs CFA pour toutes causes de préjudices confondues. Les remboursements par anticipation opérés par la BSIC-BENIN SA sur les indemnités de licenciement sont constitutifs de voie de fait, selon le tribunal.
M. M.
Le président Umaro Sissoco Embaló dément les propos tenus par le correspondant de France 24 au Ghana au sujet de l'absence de la Guinée-Bissau à la réunion des chefs d'état-major des armées ouest-africaines. C'est à travers un tweet ce vendredi 18 août 2023.
« Je démens formellement les propos tenus ce jour par le correspondant de France 24 au Ghana, Francois Hume Ferkatadi, au sujet de la Guinée-Bissau », a écrit le président Umaro Sissoco Embaló sur sa page Twitter.
Ce jeudi 17 août 2023, les chefs d'état-major des armées ouest-africaines ont entamé leur réunion à Accra, au Ghana pour discuter d'une éventuelle intervention militaire après le coup d'État au Niger. Le correspondant de France 24 au Ghana, François Hume Ferkatadi a posté des photos sur Twitter à l'ouverture des travaux avec pour légende « les sièges vides du Cap-Vert et de la Guinée-Bissau » aux assises.
Le président Umaro Sissoco Embaló assure de la parfaite concordance de la Guinée Bissau avec les décisions de la CEDEAO prises à la réunion des chefs d'Etat-Major. A cette réunion, informe-t-il, la Guinée-Bissau a été représentée par son Chef d'Etat-Major de l'Armée de terre.
Je démens formellement les propos tenus ce jour par le Correspondant de France 24 au Ghana, Francois Hume Ferkatadi, au sujet de la Guinée-Bissau. Je voudrais assurer de la parfaite concordance de mon pays avec les décisions de la @ecowas_cedeao prises à la réunion des chefs…
— Umaro Sissoco Embaló (@USEmbalo) August 18, 2023
Akpédjé Ayosso
Le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité Abdel-Fatau Musah a expliqué la décision d'intervention militaire au Niger de la CEDEAO dans un entretien accordé à Jeune Afrique.
La CEDEAO lors de son sommet a ordonné le déploiement de la ‘'force en attente'' pour rétablir l'ordre constitutionnel au Niger. Selon le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité Abdel-Fatau Musah, il ne s'agit pas d'utiliser immédiatement la force militaire. « Nous avons ouvert toutes les voies de résolution du conflit, en commençant par des offres de médiation, qui ont été rejetées par la junte », a-t-il souligné. Le coup d'Etat au Niger a été enregistré le 26 juillet 2023. Début août, une mission conjointe devrait se rendre sur place au Niger. « Nous étions sur le chemin de l'aéroport et nous avons dû faire demi-tour parce que les putschistes ne voulaient pas nous recevoir. (…)Ils ont repoussé les efforts de médiation de la Cedeao, mais ils se disent maintenant prêts à discuter. Bien sûr, la population souffrira des sanctions et c'est donc à elle de faire pression sur la junte pour qu'elle rétablisse l'ordre constitutionnel », a ajouté Abdel-Fatau Musah.
Les Chefs d'état-major des armées des pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest tiennent ce jeudi 17 août à Accra, au Ghana une réunion afin de finaliser le plan d'une éventuelle intervention militaire pour rétablir l'ordre constitutionnel au Niger. « L'option militaire est sur la table, mais ce n'est pas celle que nous préférons. Nous l'envisageons comme une mesure de dernier recours », a expliqué le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité. La CEDEAO reste ouverte au dialogue. « Le Premier ministre du Niger nous a tendu la main et nous a dit qu'il était prêt à discuter, mais si vous l'écoutez attentivement, vous verrez qu'il tient un double langage. Les putschistes sont prêts à discuter, mais poursuivent leurs actions provocatrices en accusant le président de trahison. En quoi cela favorise-t-il les pourparlers ? », relève Abdel-Fatau Musah.
A la question de Jeune Afrique de savoir si la CEDEAO n'a-t-elle pas besoin de l'approbation du Conseil de sécurité des Nations unies avant toute intervention militaire, il répond : « Les puissances qui jouent un rôle en Ukraine ont-elles au préalable demandé l'avis du Conseil de sécurité ? Pourquoi la Cedeao devrait-elle le faire ? (…) lorsque les pays africains disent qu'ils vont au Conseil de sécurité, la bénédiction internationale n'est que secondaire. Ce qu'ils veulent vraiment, c'est obtenir une contribution à l'effort, un soutien financier et matériel ».
Le Commissaire s'est aussi prononcé sur la position du Burkina-Faso et du Mali en ce qui concerne tout acte d'agression contre le Niger. « Nous savons de quoi le Burkina Faso est capable. Nous savons ce dont le Mali est capable et ce dont il est incapable. Il est naturel que les pays qui font l'objet de sanctions de la part de la CEDEAO se regroupent. Mais qu'ils soient en mesure de mettre leur menace à exécution, c'est une autre affaire », a-t-il indiqué.
Akpédjé Ayosso
Situation d'insécurité dont le terrorisme, impérialisme français, déficit de gouvernance… Quels sont les mobiles qui pourraient justifier le coup de force, condamnable, perpétré au Niger le 26 août dernier contre le président Mohamed Bazoum ? Abdel-Fatau Musah, le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la CEDEAO, en a donné les causes dans un entretien publié, jeudi 17 août 2023, dans Jeune Afrique.
Les putschistes, que ce soit au Burkina Faso, au Mali, qu'au Niger, mettent en avant la situation d'insécurité qui prévaut dans la région du Sahel notamment le terrorisme pour justifier leur coup de force. « Mais à qui incombe la responsabilité première de lutter contre les terroristes ? N'est-ce pas le rôle de l'armée ? », s'est interrogé Abdel-Fatau Musah, commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), jeudi 17 août 2023 dans Jeune Afrique.
A la question de savoir si ces coups d'Etat ne sont pas les conséquences du refus de l'impérialisme français, le commissaire de la CEDEAO indique que la « situation est plus complexe ».
Le « coup d'État au Niger, (…) n'est pas fondé sur des sentiments anti-français. Il s'agit d'un coup d'État de palais. Des personnes payées pour protéger le président l'ont pris en otage, se sont emparées du pouvoir et ont commencé à chercher des justifications et à mobiliser les gens contre les Français. L'histoire vous dira que le coup d'État n'avait rien à voir avec un éventuel sentiment anti-français au sein de l'armée », a martelé Abdel-Fatau Musah.
A en croire le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), « il faut tenir compte du fait que les pays du Sahel sont confrontés à de graves problèmes climatiques, entre précipitations irrégulières et sécheresses, ce qui génère des conflits intercommunautaires ».
M. M.
En mission au Bénin il y a quelques jours dans le cadre d'une mission d'inspection liée à l'organisation de la Coupe d'Afrique de Maracana à Grand Popo en septembre prochain, la FIMAA réitère son satisfecit.
Une mission de la Fédération Internationale de Maracana Associations (FIMAA) avec à sa tête le Docteur Herbert KAMGANG DOUMBISSI, président de la commission des compétitions de la FIMAA a effectué une mission d'inspection au Bénin du 8 au 11 août dernier. C'était une mission qui avait pour objet de voir le niveau d'avancement des travaux entrant dans le cadre de l'organisation de la dixième édition de la coupe d'Afrique des Nations Mara'can Grand-Popo 2023.
Et suite au rapport reçu, le président de l'instance internationale de Maracana, Bleu Charlemagne a adressé une lettre de félicitation au comité d'organisation et à son superviseur général pour les innovations mises dans le cadre de cette compétition. Par ce biais, il a notamment profité pour demander à ces derniers de prendre les dispositions nécessaires afin que l'esprit (CFA) Convivialité Fraternité Amitié soit au rendez-vous lors de cette belle fête continentale du Maracana au Bénin.
La compétition se tiendra à Grand Popo du 24 au 30 septembre 2023.
Voici a lettre du président Bleu Charlemagne adressée au Comité d'organisation :
J.S
L'association Art thérapie dirigée par Sabine Courte lance les inscriptions pour la rentrée scolaire 2023-2024.
La rentrée scolaire à Art thérapie sis à Cadjéhoun démarre le lundi 4 septembre 2023. Les parents peuvent déjà inscrire leurs enfants en situation de handicap ou en difficultés scolaires. L'inscription est de 5000 FCFA par enfant. Dirigée par Sabina Courte, Art thérapie est le lieu idéal pour avoir une meilleure connaissance de soi-même. L'enseignement de la discipline de l'art thérapie permet aux enfants en situation de handicap de s'exprimer, de se découvrir et de se surpasser. Et ce, à travers les techniques artistiques telles que le dessin, la peinture, la poésie, les jeux etc. Les enfants prennent aussi part à plusieurs autres activités notamment le sport, la danse et la natation. Ils reçoivent aussi des cours de français, de mathématiques, histoire etc.
Les cours sont dispensés les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 8h à 17h et le mercredi de 8h à 12h. Le programme scolaire est basé sur le système français ou béninois. L'association bénéficie d'une assurance scolaire et extrascolaire. 59 02 89 63 pour tous renseignements.
A.A.A
La 3e édition du Festival international Zogben s'est achevée, dimanche 13 août 2023, à Oké-Owo, village chef-lieu de l'arrondissement de l'Okpara, dans la commune de Savè. « Patrimoine culturel immatériel, source intarissable de richesse », c'est le thème retenu pour cette édition qui a connu la participation des festivaliers venus du Bénin et d'ailleurs dans le monde.
Pari gagné pour Imelda Bada, présidente de l'Association Partage Diaspora béninoise, basée en France. Elle aura relevé le défi de déplacer les festivaliers de l'extérieur et surtout de l'intérieur du Bénin vers Oké-Owo à la 3e édition du Festival international Zogben.
Ce grand événement culturel de valorisation du patrimoine culturel immatériel béninois démarré le vendredi 11 août, s'est achevé dimanche 13 août 2023.
C'était l'occasion pour les participants de mettre en valeur quelques danses du Bénin et la gastronomie locale. Plusieurs mets typiquement béninois ont été offerts aux festivaliers. Il s'agit de Agbeli, Atachichi, Bèhoudji, Avoumi, Kouklui, Ataklê, Kleke, Konkada, Coco râpée,Talé-talé, Ata, Tévi, Abla, Abloyoki, Akandji, Bokoun, Andou, et autres plats. Des jeux concours, des animations culturelles et plusieurs randonnées ont meublé les trois jours de ce festival qui vise à donner une meilleure visibilité à la culture béninoise.
Cette 3e édition du Festival international Zogben célébrée avec faste à Oké-Owo selon la présidente de l'Association Partage Diaspora béninoise, est un moyen de révéler le patrimoine culturel immatériel du Bénin en général et celui d'Oké-owo en particulier. « Nous devons commencer à afficher notre identité culturelle. C'est ce que nous sommes, c'est ce que nous avons et nous devrions être fiers de l'exprimer », a souligné Imelda Bada avant d'exhorter les fils et filles du pays à « assumer leur identité ».
Selon le maire de la commune de Savè, le Festival international Zogben est « une aubaine » qui apporte une plus value à la terre hospitalière de Savè. C'est un « évènement grandiose » qui révèle les potentialités culturelles immatérielles de Savè en général, et celles de Oké-Owo en particulier, s'est réjoui Dénis Oba Chabi.
Fier du succès éclatant de cette 3e édition, le maire a réitéré son soutien et celui du conseil communal aux organisateurs pour la pérennisation de l'évènement.
Ce festival selon le directeur département de la culture et des arts des Collines, représentant le ministre de la culture, cadre fortement avec la volonté du chef de l'Etat de renforcer l'unité nationale autour des repères historiques de la nation, et de mettre la richesse culturelle au service du développement touristique. Jacob Affola a souhaité que la lumière, "Zogben" luise éternellement pour révéler davantage le Bénin, tant au plan national qu'international. Il n'a pas manqué de rassurer du soutien et de l'accompagnement du ministère de la culture.
Cette 3e édition du Festival international Zogben est parrainée par Jacques Ayadji, président du parti Moele-Bénin.
F. A. A.
A Kika, une localité de la commune de Tchaourou, le corps sans vie d'un étudiant de l'Université de Parakou (UP) a été repêché sur le fleuve Okpara le mercredi 16 août 2023. Le jeune homme se serait noyé dans la journée du lundi 14 août.
Découverte macabre à Tchaourou. Le corps d'un étudiant de l'Université de Parakou a été retrouvé flottant à la surface de l'eau à Kika le mercredi 16 août 2023. Le corps ainsi découvert selon les témoins, était dans un état de décomposition.
Selon un élu local, le jeune homme et l'un de ses amis voulant apprécier le niveau de l'eau, se sont jetés dans le fleuve dans la journée du lundi 14 août. Sous la pression des vagues, la victime contrairement à son ami, n'a pas pu se sauver.
Les recherches effectuées par les secours avec l'appui des éléments de la police pour retrouver la retrouver furent vaines. Ce n'est que mercredi 16 août que le corps sans vie a été retrouvé flottant à la surface de l'eau, et remis aux parents pour inhumation.
Les populations de Kika après ce drame ont été invitées à la prudence en cette période de montée de crue.
La Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) a renouvelé son engagement à accompagner la zone industrielle de Glo-Djigbé Zè.
La vision du gouvernement de transformer de façon structurelle l'économie béninoise à travers notamment la création de la zone industrielle de Glo-Djigbé Zè est soutenue par plusieurs partenaires dont la BADEA.« Je renouvelle l'engagement de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique à accompagner ce projet en étant l'un de ses bailleurs de fonds pour contribuer à la réalisation de toute la vision que son excellence le président de la République porte, pas seulement pour le Bénin mais pour toute l'Afrique », affirmé le président de la BADEA, Sidi Ould Taha au terme de sa visite à la GDIZ le 2 août 2023.
En créant la zone industrielle de Glo-Djigbé Zè, l'objectif du gouvernement de faire du Bénin un hub industriel et d'assurer la transformation des produits agricoles notamment le cajou, le coton, le karité, l'ananas, le soja, etc. Véritable pôle économique, la zone se développe à une vitesse impressionnante. « Nous avons pu voir comment, en quelques mois ce projet est parti du concept pour aboutir à une réalité sur le terrain. Déjà des milliers de travailleurs sont employés », s'est-il réjoui.
Nous, indique Sidi Ould Taha, avons aussi été renseignés sur les grandes perspectives de ce projet non seulement pour le Bénin mais aussi pour toute l'Afrique. Il a salué la vision stratégique du président Patrice Talon ‘'pas seulement pour le Bénin mais pour toute l'Afrique''. « L'exemple de GDIZ est un bel exemple qui montre à quel point cette vision est de nature à transformer le pays, à créer des emplois pour la jeunesse et les femmes et aussi à créer de la valeur ajoutée et à améliorer les conditions de vie des populations », a ajouté le président de la BADEA.
Pour le Chargé de mission du Chef de l'Etat, Dr Zul-Kifl Salami, la visite du président de la BADEA sur le site de la GDIZ est un facteur déterminant pour accompagner les réalisations déjà remarquables à Glo-Djigbé. « Nous sommes au cœur de la réalisation emblématique de la vision du chef de l'Etat (…) Votre visite est significative à plus d'un titre. Vous êtes président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique et cela vous porte au cœur de la philosophie de la zone économique de Glo-Djigbé à savoir créer des conditions infrastructurelles et des politiques qui permettent d'attirer les investissements directs étrangers », a-t-il déclaré.
A.A.A
Le bulletin d'alerte aux inondations de la Cellule Interinstitutionnelle de Prévision et d'Alerte (CIPA) du Bénin signale des risques d'inondation dans cinq communes du Bénin dans la période du 17 au 20 août 2023. Voici la cause et les communes concernées.
Le niveau des eaux des fleuves Niger et Ouémé est monté. Ce qui laisse planer un risque d'inondation dans plusieurs communes du Bénin dans la période du 17 au 20 août 2023.
Selon Le bulletin d'alerte aux inondations de la Cellule Interinstitutionnelle de Prévision et d'Alerte (CIPA), le fleuve Ouémé a atteint un niveau de 924 cm à Zagnanado et 675 cm à Bonou.
Les populations des communes sous menace sont Zagnanado, Bonou, Adjohoun, Malanville et Karimama.
M. M.
Le corps sans vie d'une fillette a été repêché d'un puits de 57 mètres de profondeur, jeudi 17 août 2023 à Lokogba, commune de Dogbo dans le département du Couffo.
En voulant puiser de l'eau le jeudi 17 août 2023, les habitants de Lokogba ont retrouvé le corps d'un enfant. Il s'agit d'une fillette qui a été jeté dans le puits d'une profondeur de 57 mètres mercredi 16 août 2023 par la coépouse de sa mère, selon des faits rapportés par Bip Fm. La coépouse aurait agi par jalousie.
La coépouse a éveillé les soupçons de l'entourage parce qu'étant la dernière personne à avoir vu la fillette avant sa mort. Elle a reconnu les faits après un interrogatoire musclé de son entourage.
La mère de la victime avait été répudiée par son mari avant d'être réintégrée à nouveau dans le foyer.
M. M.
Une barque transportant des passagers de Malanville vers la ville de Gaya a chaviré sur le fleuve Niger dans la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 août 2023. On estime le nombre de victimes à plusieurs dizaines.
Vendredi noir à Malanville, ville frontalière entre le Bénin et le Niger. Le chavirement d'une barque sur le fleuve Niger a occasionné la disparition de plusieurs personnes. Les victimes, estimées à une cinquantaine, voulaient se rendre à Gaya au Niger, sur l'autre rive du fleuve, lorsque leur embarcation a chaviré. Cette barque selon l'information rapportée par Sota FM, a été retrouvée au petit matin de vendredi 18 août 2023 flottant à la surface de l'eau sans les passagers.
Les plongeurs n'ont encore retrouvé aucune victime, selon les informations.
Ce drame intervient dans un contexte de fermeture de frontière avec le Niger où, les populations voulant contourner la frontière terrestre, transitent par le fleuve Niger.
F. A. A.
La création, les attributions et le fonctionnement des conseils des établissements publics et privés des enseignements secondaire général, technique et de la formation professionnelle sont régies par de nouvelles conditions. Un arrêté du ministre de l'enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle, Yves Chabi Kouaro, en date du 14 juillet 2023, définit les nouvelles conditions.
VOICI L'ARRETE
Plus de 400 structures de collecte de l'épargne et d'octroi de fonds non en règle avec la réglementation régissant le secteur de la microfinance au Bénin ont été fermées entre 2011 et 2019, selon un point fait jeudi 17 août 2023 par l'Agence Nationale de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés (ANSSFD).
Au Bénin, le secteur de la microfinance est « confronté à une difficulté majeure, celle de la cohabitation sur le même marché, des initiatives informelles exerçant l'activité de collecte de l'épargne et d'octroi de crédit par des promoteurs indélicats qui utilisent des manœuvres frauduleuses pour spolier nos populations », a déploré Alice Affo , Directrice Adjointe de cabinet du Ministère de l'Economie et des Finances (MEF), jeudi 17 août 2023, lors d'un atelier de sensibilisation des maires sur l'assainissement du secteur de la microfinance dans un contexte de développement de nouveaux mécanismes visant à spolier les populations.
« Le recensement national des structures de collecte de l'épargne et d'octroi de crédit réalisé en 2019 a dénombré 38 initiatives exerçant l'activité de microfinance en marge de la règlementation contre 495 identifiés en 2011 », a ajouté Abdou Rafiou Bello, Directeur général de l'Agence Nationale de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés (ANSSFD).
On déduit des chiffres ainsi présentés que 457 structures illégales de microfinance ont été fermées au cours de la période (2011-2019). Mais pour arriver à un tel résultat, il a fallu des actions.
Des actions hardies…
Pour faire face à l' « épineuse problématique de la collecte illégale de l'épargne publique révélée par la survenance de la crise ICC services de 2010, plusieurs actions ont été engagées pour assainir le secteur de la microfinance l'avec la création du Comité d'Assainissement du Secteur de la Microfinance (CSFASM) et l'élaboration d'un plan stratégique d'assainissement en 2013. Ces mesures ont été renforcées depuis 2016 grâce à la vision du Gouvernement de doter les populations d'un secteur financier professionnel et assaini au service du développement », selon le DG ANSSFD.
Le Gouvernement a inscrit dans son programme d'actions 2021-2026 au titre du pilier 3, le renforcement du cadre macroéconomique et le maintien de la stabilité. Le Ministère de l'Economie et des Finances a élaboré le programme ‘'gestion du cadre macroéconomique et du secteur financier'' qui intègre les actions de l'ANSSFD et du CSFASM en matière de stabilité du secteur financier et d'assainissement du secteur de la microfinance, a indiqué Alice Affo, Directrice Adjointe de cabinet du Ministère de l'Economie et des Finances (MEF).
L'ANSSFD et le CSFASM organisent périodiquement des sessions d'information et de sensibilisation à l'endroit de plusieurs couches de la société béninoise afin de « maintenir une veille permanente sur l'ensemble du secteur financier ». Ainsi, au cours de l'année 2023, « deux séries de sessions délocalisées de sensibilisation ont été réalisées dans huit (08) Communes de notre pays à savoir Aplahoué, Lokossa, Come, Ouidah, Save, Dassa, Abomey et Bohicon ».
Des actions qui visent à renforcer la prévention contre les structures illégales.
M. MENSAH
Le gouvernement béninois devrait penser à la mise en place d'un mécanisme de compensation au profit des producteurs agricoles des départements de l'Alibori et du Borgou. Ces producteurs manquent de débouchés depuis que le Bénin conformément aux décisions de la CEDEAO, a fermé la frontière avec le Niger à Malanville.
Les producteurs agricoles dans l'Alibori et le Borgou pâtissent de la fermeture de frontière avec le Niger. Et pour cause, le manque de débouchés pour écouler leurs produits. Les nigériens, gros acheteurs de céréales, et majoritaires dans les échanges commerciaux au marché de Malanville, 2e plus grand marché du Bénin, n'arrivent plus à traverser la frontière pour venir s'approvisionner. Une situation qui désole les producteurs agricoles de cette région du Bénin qui lancent un appel aux autorités.
« C'est un calvaire total. On ne fait rien. Les autorités du haut jusqu'en bas n'ont qu'à se revoir et voir quelle voie prendre pour ouvrir ces frontières là pour que les activités continuent », a suggéré Toafic Tiniwala, grossiste de maïs dans un entretien à France24. Comme lui, Mohamed Ali de l'association de développement du marché de Malanville plaide pour un accompagnement au profit des usagers qui, d'après lui, ont connu beaucoup de perturbations. « Si cette sanction de fermeture de frontière continue, il faut vraiment que le gouvernement réfléchisse à accompagner ces usagers », a-t-il confié à la Télévision française.
Outre les producteurs agricoles béninois qui peinent à écouler leurs produits, à Gaya de l'autre côté au Niger, des tonnes d'oignons à destination du Bénin seraient en train de pourrir. Les frontaliers unis par des liens économiques et familiaux, traversent toutefois la frontière par le fleuve Niger.
Selon les derniers chiffres, les transactions annuelles sur les produits vivriers à Malanville, sont estimées à environ 10 milliards de francs CFA, rapporte le média français.
F. A. A.
A travers un communiqué officiel ce jeudi 17 Août 2023, l'UEFA a officiellement dévoilé les trois nominés pour le titre de meilleur joueur de la saison 2022-20223.
Les trois joueurs ont été désignés à la suite d'un vote effectué par les entraîneurs des clubs en lice la saison dernière dans les phases de groupes des trois coupes d'Europe (Ligue des champions, Ligue Europa, Ligue Europa Conference), par les sélectionneurs des 55 pays affiliés à l'UEFA ainsi que par un panel de journalistes européens. Chaque votant devait choisir trois joueurs parmi une liste de 10.
Les trois élus sont évidemment Lionel Messi, Haaland et Kevin De Bruyne. Erling Haaland, Norvégien et évoluant à Manchester City de même que le Belge De Bruyne ont brillé cette année en C1 en permettant à leur club de soulever pour la première fois de son histoire la Ligue des champions. Quant à Messi, parti cet été du PSG à l'Inter Miami, il a décroché le titre mondial avec l'Argentine, le seul grand trophée qui manquait à son immense palmarès.
Côte entraîneurs, ce sont l'Espagnol Pep Guardiola, qui dirige Manchester City, l'Italien Simone Inzaghi, finaliste de la Ligue des champions avec l'Inter Milan, et son compatriote Luciano Spalletti, champion d'Italie avec Naples et quart de finaliste de la C1, qui ont été nommés.
Les vainqueurs seront révélés le 31 août à Monaco en marge du tirage au sort de la phase de groupes de la Ligue des champions.
J.S
Dans un contexte de multiplication des initiatives informelles et illégales de collecte de l'épargne et d'octroi de crédit, il est primordial de maintenir les actions de veille et de protection du secteur de la microfinance au Bénin. En lien avec cet objectif du gouvernement, l'Agence Nationale de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés (ANSSFD) du Ministère de l'Economie et des Finances et le Comité d'Assainissement du Secteur de la Microfinance (CSFASM) organisent un atelier de deux journées à Cotonou à l'endroit des maires des soixante-dix-sept (77) communes du Bénin et des autorités administratives.
L'atelier de sensibilisation des maires sur l'assainissement du secteur de la microfinance décentralisée s'est ouvert, jeudi 17 août 2023 à la salle bleue du Palais des Congrès de Cotonou. Durant deux jours, les maires et autorités administratives suivront 4 communications. Il s'agit de : Présentation du cadre légal et règlementaire régissant l'activité de la microfinance ; Éducation financière, importance et nécessité à l'assainissement du secteur de la microfinance ; Présentation du dispositif de lutte contre le blanchiment des de capitaux et du financement du terrorisme ; Les nouveaux mécanismes de spoliation et leur impact socio- économique au Bénin. C'est la représentante du Ministre d'Etat, Ministre de l'Economie et des Finances, Romuald Wadagni qui a lancé les travaux en présence du vice-président de l'Association Nationale des Maires des Communes du Bénin (ANCB) et du Directeur de l'Agence Nationale de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés (ANSSFD).
L'organisation de l'atelier fait suite aux recommandations formulées lors des sessions périodiques d'information et de sensibilisation organisées à l'endroit des couches de la société béninoise notamment les confessions religieuses, chefferies traditionnelles, les Préfectures et certaines Communes. « L'atelier s'inscrit donc dans le cadre de la poursuite des activités de prévention et de communication autour du phénomène des structures illégales de collecte et placement d'argent qui en dépit des efforts, continuent d'exister sous des formes plus complexes », a indiqué Abdou Rafiou Bello, Directeur de l'Agence Nationale de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés (ANSSFD).
« Le Gouvernement a inscrit dans son programme d'actions 2021-2026 au titre du pilier 3, le renforcement du cadre macroéconomique et le maintien de la stabilité. Dans le cadre de la mise en œuvre de cette vision, le Ministère de l'Economie et des Finances a élaboré un programme intitulé : ‘'gestion du cadre macroéconomique et du secteur financier ‘' qui intègre les actions de l'ANSSFD et du CSFASM en matière de stabilité du secteur financier et d'assainissement du secteur de la microfinance. Le présent atelier vise à sensibiliser les Maires des 77 communes du Bénin sur la problématique d'assainissement du secteur de la microfinance dans un contexte de développement de nouveaux mécanismes pour spolier les populations », a indiqué Alice Affo, Directrice Adjointe de cabinet du Ministère de l'Economie et des Finances, représentant le Ministre d'Etat, Ministre de l'Economie et des Finances, Romuald Wadagni.
La Directrice Adjointe de cabinet a souhaité que l'atelier permette à chaque acteur de renforcer son rôle dans cette lutte implacable contre les structures illégales de collecte et de placement d'argent. Elle n'a pas manqué d'appeler au soutien sans faille des élus locaux pour l'atteinte des objectifs.
L'Association Nationale des Maires des Communes du Bénin (ANCB) a remercié le Ministère de l'Economie et des Finances pour avoir organisé la séance d'échanges. « Je voudrais saluer cette séance qui va nous permettre de comprendre les différents textes qui régissent la collecte des fonds (…) et également les rôles et responsabilités (…) au niveau de nos territoires pour permettre que nos populations ne soient pas grugées », a indiqué Bio Sarko Tamou, vice-président de l'Association Nationale des Maires des Communes du Bénin (ANCB).
Au terme des travaux, il sera mis sur pied un creuset d'échanges entre les Autorités du Ministère chargé des Finances et les Maires à travers le Réseau des Maires pour l'Assainissement du secteur de la Microfinance (RM/ASM) afin que les échanges d'informations soient plus dynamiques et pratiques.
M. M.
Nous nous sommes récemment offusqués, soulevés contre ces coups d'Etat incessants sur le continent africain. Et un terme à ces inconduites est voulu par tous les progressistes, notamment, les panafricains du MEPUS, de l'université de St Louis du Sénégal. Toutefois, une intervention militaire au Niger contre une armée entière, solidaire a tout l'air d'un forcing. En effet, l'armée nigérienne est une miniature du peuple, de la société nigérien, d'où on ne saurait contraindre tout un peuple même s'il s'agissait de rentrer au paradis, pour son propre bien.
La démocratie ne s'impose pas on y adhère librement. Il en va de même pour les Etats Unis d'Afrique, il faut avancer avec les avancés et attirer les attardés.
Maintenant, si la menace d'une intervention faisait des dissidents, au sein de forces nigériennes, nous reverrions notre position. Aussi, nous appelons vivement à l'érection concrète d'une armée africaine qui sera dissuasive à cet égard.
P B Moussa Kanté, chercheur en développement rural et en science Po
Mouvement des étudiants panafricains de l'université de St Louis du Sénégal (MEPUS)
La capitale économique du Bénin sera bientôt dotée d'une cité financière. Elle abritera les sièges de certaines institutions financières.
Le gouvernement béninois poursuit avec la mise en œuvre de son programme d'Actions. Dans les prochaines semaines, les travaux de construction de la cité financière de Cotonou (Phase 1) seront lancés. Cette première phase du projet comprend un bâtiment R+5 + sous-sol à usage de bureaux ; deux bâtiments R+7 + sous-sol à usage de bureaux ; la VRD du site de construction de la phase 1 du projet et l'aménagement des espaces verts et de parkings. Les travaux de construction de la cité financière de Cotonou phase 1 vont durer 24 mois. Le coût objectif est de 30.000.000.000 FCFA hors taxes.
La cité financière abritera les sièges de plusieurs institutions financières. Il s'agit de la Banque Internationale pour l'Industrie et le Commerce, la Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin, la Caisse Autonome d'Amortissement, la Banque Ouest Africaine de Développement, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières ainsi que de la Société Immobilière et de l'Aménagement Urbain, des institutions de régulation, de la Société Béninoise d'Energie Electrique, de la Société Nationale des Eaux du Bénin et de la POSTE du Bénin SA.
Akpédjé Ayosso