Le Roi Mohammed VI du Maroc et le président des Emirats Arabes Unis, Cheikh Mohammed Ben Zayed Al-Nahyane, ont signé, ce lundi 4 décembre 2023, à Abou Dhabi, un partenariat visant à renforcer les relations entre les deux pays et la coopération bilatérale.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a entamé ce lundi 4 décembre une visite aux Emirats arabes unis. Le Royaume du Maroc et l'Etat des Emirats Arabes Unis ont décidé de mettre en place un partenariat novateur, renouvelé et enraciné.
Selon la déclaration officielle rendue publique, « les deux Chefs d'Etat ont insisté sur l'ambition des deux pays frères à mettre en place des partenariats économiques stratégiques communs et pionniers au niveau des marchés régionaux et internationaux, notamment dans l'espace africain ».
Il s'agit de capitaliser « sur les relations bilatérales et les succès des investissements émiratis au Maroc, en appui au programme du développement économique et social au titre des années 2024-2029 et en accompagnement de l'évolution de l'arsenal législatif et réglementaire garantissant des opportunités d'investissement prometteuses et un climat d'affaires attractif ».
Ce partenariat vise entre autres à « instaurer un modèle de coopération économique et d'investissement global et équilibré, ouvert sur le secteur privé et générateur de bienfaits et de développement pour tous ».
Il est également question « d'activer une coopération pragmatique et concrète par le biais de projets structurants répondant aux intérêts des deux parties notamment dans les secteurs sociaux économiques et des infrastructures, des transports, de l'eau potable, de l'agriculture, de l'énergie, du tourisme, de l'immobilier ainsi que dans les domaines de la formation et de l'emploi ».
Le partenariat entre le Maroc et les Emirats Arabes Unis permet la mise en œuvre de plusieurs projets. Dans le secteur des infrastructures, la priorité sera donnée à l'extension des chemins de fer (particulièrement au Train à Grande Vitesse Kénitra-Marrakech) ; au développement des aéroports, dont ceux de Casablanca, Marrakech, Dakhla (Dakhla Hub) et Nador ; l'aménagement des ports tout en investissant dans leur gestion, particulièrement le port Nador West Med et le Port de Dakhla Atlantique.
Des opportunités d'investissement seront aussi explorées dans les secteurs de l'eau, de l'énergie et du développement durable. A cala s'ajoutent l'identification des opportunités de coopération stratégique dans le domaine de la sécurité alimentaire, à travers l'exploration des opportunités de partenariat avec l'Office Chérifien des Phosphates dans le domaine des fertilisants ; le développement de projets communs dans les domaines du tourisme et de l'immobilier, en particulier sur la côte méditerranéenne et dans les régions de Dakhla et de Tarfaya.
Le partenariat concerne également les domaines de l'industrie, de l'agriculture et l'agro-alimentaire et l'encouragement de ces secteurs à contribuer à la promotion des relations économiques et commerciales. Sans oublier le domaine financier et des marchés des capitaux ; les partenariats économiques et de développement des infrastructures énergétiques avec les pays africains, conformément aux systèmes juridiques et législatifs.
Les financements d'investissements seront sous forme de capitaux ; de prêts concessionnels ; de prêts commerciaux compétitifs ; de mécanismes de financement innovants ; et dons.
C'est un partenariat historique que SM. le Roi Mohammed VI du Maroc vient de conclure avec le président des Emirats Arabes Unis, Cheikh Mohammed Ben Zayed Al-Nahyane.
A.A.A
Le célèbre artiste béninois Théophile do Rego connu sous le nom de scène El Rego sera inhumé le samedi 09 décembre 2023.
Décédé dans la nuit du 10 au 11 octobre 2023 à l'âge de 85 ans, l'artiste musicien El Rego, Théophile do Rego à l'état civil sera inhumé le samedi 09 décembre 2023.
Des cérémonies d'hommage au célèbre artiste sont prévus, selon les informations.
El Rego est l'un des inspirateurs du mythique Orchestre Poly Rythmo de Cotonou. Il a enregistré la plupart de ses chansons sur des disques 45 tours. Plusieurs de ses chansons (E nan mian nuku, Feeling you got, Vimado wingnan et Djobimé) ont été ré-éditées par le label Analog Africa en 2009, dans la compilation Legends of Benin.
M. M.
La société Imprimerie Tundé Sa a été condamnée le 30 octobre 2023 par le Tribunal de commerce de Cotonou dans un dossier de non-paiement de prestation.
Un ex collaborateur de l'Imprimerie Tundé Sa a attrait la société en justice le 1er juillet 2023. Celui-ci réclame le paiement de la somme de trois millions cent soixante-quatorze mille (3.174.000) francs CFA pour des prestations réalisées courant juin et novembre 2022 dans le cadre de l'édition d'ouvrages illustrés des classes de CI et CP.
L'ex collaborateur précise avoir adressé une correspondance le 9 février et une sommation de payer le 23 mai 2023 à l'Imprimerie mais celles-ci sont restées sans suite.
En réplique, la Société imprimerie Tundé Sa demande au tribunal de déclarer irrecevable l'action du demandeur pour autorité de chose jugée et de rejeter les demandes du demandeur. Elle ajoute ne rien devoir au demandeur car la présente procédure porte sur la même affaire qui avait fait l'objet du jugement par le même tribunal et que c'est sur la base d'une même pièce que la présente procédure a été initiée.
Pour le Tribunal de commerce de Cotonou dans son jugement en date du 30 octobre 2023, il ressort des pièces du dossier et des débats notamment de la correspondance adressée au collaborateur que la société imprimerie Tundé Sa reste devoir la somme de 3.174.000 FCFA.
En déclarant dans sa correspondance du 23 mai 2023 : « (…) nous lui restons devoir la somme de trois cent cinquante mille (350.000) francs CFA et nous nous sommes entretenus sur le montant des 2 millions de francs CFA correspondants aux jours supplémentaires pour le mois d'octobre 2022. Mais pour ceux du mois novembre 2022 nous n'avons rien retenu », la société Imprimerie Tundé Sa ne conteste pas l'existence de la créance, selon le Tribunal.
Le Tribunal a condamné la société Imprimerie Tundé Sa à payer à son collaborateur la somme de trois millions cent soixante-quatorze mille (3.174.000) francs CFA.
La demande de condamnation au paiement de 375.000 FCFA au titre des frais irrépétibles du collaborateur a été rejetée.
L'imprimerie est également condamnée au dépens.
M. M.
Ecobank Bénin, filiale du premier groupe bancaire panafricain, le Groupe Ecobank, a été désignée Banque de l'année 2023 pour la deuxième année consécutive au Bénin lors des prestigieux Trophées de la Banque de l'année 2023 décernés par le magazine The Banker. The Banker est le plus ancien magazine bancaire international.
Lazare NOULEKOU, Directeur Général de Ecobank Bénin, a précisé : “Ce prix est une reconnaissance officielle de la qualité de notre gamme complète de produits, de services et de solutions. Il témoigne de notre capacité à répondre à l'évolution des besoins et des attentes de nos clients des secteurs de la Banque des Particuliers, de la Banque commerciale, et de la Banque des Grandes Entreprises et d'Investissement au Bénin. Il reflète également l'importance que nous attachons à proposer la meilleure expérience possible à nos clients dans tous les contacts qu'ils ont avec nous, que ce soit en personne, au téléphone, par voie numérique ou par l'intermédiaire de nos agents. Nous continuerons à tirer parti de la technologie pour leur offrir des solutions pratiques, abordables, innovantes et toujours disponibles qui répondent à leurs besoins en constante évolution”.
Le jury des Trophées The Banker a tenu compte de nombreux critères dans son choix, qui visait à récompenser et à promouvoir l'excellence dans le secteur bancaire. Ces critères sont, notamment, la capacité de la banque à produire des rendements, à obtenir un avantage stratégique et à servir ses marchés.
Ecobank Bénin a reçu son prix lors de la cérémonie des Trophées de la Banque de l'année 2023 décernés par The Banker, qui s'est déroulée le 30 novembre 2023 au Sheraton Grand Hotel, Park Lane, à Londres, au Royaume-Uni.
À propos de Ecobank Bénin
Créée en 1989, Ecobank Bénin est soumise aux exigences règlementaires de la Commission Bancaire de l'UEMOA et sous la tutelle du Ministère des Finances du Bénin qui lui a octroyé un agrément bancaire. Son siège social se situe au Cotonou, Rue du Gouverneur Bayol. La Banque compte 22 agences, 62 GAB et plus de 1100 Points Xpress. Elle offre ses services à de nombreux particuliers, écoles, églises, entrepreneurs individuels, PME, entreprises locales, entreprises régionales, ONG, institutions financières, organisations internationales, multinationales, entités du secteur public, gouvernements et organismes publics à travers la Banque des Particuliers, la Banque Commerciale et la Banque de Grande Clientèle et d'Investissement. La Banque est détenue à 78,7% par Ecobank Transnational Incorporated (ETI), le conglomérat financier panafricain dont le siège se situe à Lomé, au Togo, et qui opère dans 35 pays d'Afrique subsaharienne.
Un musée sera construit à Abomey-Calavi en hommage au feu Jean Pliya. Le projet porté par l'Association des amis de Jean Pliya a été exposé le samedi 02 décembre 2023.
Agamadin, un quartier de la commune d'Abomey Calavi va abriter le musée Jean Pliya. C'est en hommage au professeur Jean Pliya décédé en mai 2015. Selon le président de l'Association des amis de Jean Pliya, le Professeur Adrien Wannou, le musée va accueillir des visiteurs béninois et étrangers. Les travaux seront lancés en mai 2024. La mairie d'Abomey Calavi s'est engagée à accompagner le projet. Selon le directeur de Cabinet du maire d'Abomey Calavi, il s'agit d'un projet qui contribuera aussi à la promotion de l'économie locale et au développement de la commune.« La direction technique de la mairie sera à vos côtés pour sa réalisation », a-t-il affirmé.
Le projet comprend la construction d'un parking, d'une salle de conférence, d'une salle des fêtes, d'un restaurant, d'une salle Agora, d'une boite noire pour les œuvres du professeur Jean Pliya. Il y a aura un accès payant et un autre gratuit. Le Professeur Jean Pliya est un écrivain béninois, enseignant et homme politique.
A.A.A
Une femme sur trois dans le monde a déjà subi, ou subira, des violences basées sur le genre (VBG) au cours de sa vie, estime l'Organisation mondiale de la santé.
D'après une étude de l'Economist Intelligence Unit, 38 % des femmes ont été victimes de violence en ligne. En outre, 85 % des femmes connaissent une personne ayant été prise pour cible en ligne.
La prévention et la lutte contre la violence basée sur le genre sont au cœur des efforts mis en œuvre par le gouvernement américain pour faire progresser les droits de la personne et l'égalité des sexes dans le monde, a indiqué Geeta Rao Gupta, l'ambassadrice itinérante des États-Unis pour les questions relatives aux femmes dans le monde, lors de la conférence « Les femmes donnent la vie », qui s'est tenue à Kigali au mois de juillet.
« La violence sexiste n'est pas seulement un frein pour les femmes et les jeunes filles, porteur de graves conséquences pour leur santé, leur bien-être et leurs perspectives économiques », a déclaré Mme Rao Gupta, précisant que la violence basée sur le genre sévit dans tous les pays et à tous les niveaux de la société. « C'est aussi un frein pour notre économie mondiale et notre société. »
Qu'est-ce que la violence basée sur le genre ?
Selon les Nations unies, la violence basée sur le genre peut être sexuelle, physique, mentale et économique, et être infligée en public ou en privé. Elle comprend également la coercition, la manipulation et les menaces de violence.
La violence de la part d'un partenaire intime ; le mariage d'enfants, le mariage précoce et le mariage forcé ; la mutilation génitale féminine ou l'excision ; la traite aux fins d'exploitation sexuelle ; l'infanticide des filles ; et le crime d'honneur sont tous des formes de violence basée sur le genre.
L'OMS signale dans un rapport de mars 2021 qu'en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne, la violence sexiste est infligée le plus souvent par un partenaire intime, mais ajoute que cette forme de violence demeure élevée dans toutes les régions du monde.
En outre, « les personnes qui font face à plusieurs types de discrimination en même temps courent un risque accru de subir de la VBG ; c'est pourquoi nous essayons vraiment d'adopter une approche intersectionnelle dans notre travail », explique à ShareAmerica la principale directrice adjointe du Bureau des questions relatives aux femmes dans le monde, Katrina Fotovat. « Par exemple, les femmes en situation de handicap sont quatre fois plus susceptibles que les autres femmes d'être victimes de violences sexuelles. »
S'attaquer aux causes profondes de la VBG
En plus de mettre à jour la Stratégie des États-Unis pour prévenir et répondre à la violence basée sur le genre dans le monde, le département d'État œuvre également avec d'autres organismes du gouvernement américain ainsi qu'avec le secteur privé afin d'appliquer une approche de la lutte contre la VBG qui soit axée sur les survivantes. Il s'agit, notamment, de :
– fournir des ressources juridiques aux personnes ayant survécu à la violence sexiste à l'étranger ;
– coordonner avec des experts l'allocation de ressources aux survivantes au niveau local ;
– fournir (conjointement avec l'Agence des États-Unis pour le développement international – USAID), entre le 1er octobre 2022 et le 30 septembre 2023, 250 millions de dollars pour prévenir et lutter contre la VBG.
Par ailleurs, le département d'État soutient des efforts visant à montrer aux leaders communautaires comment ils peuvent plaider en faveur de l'élimination de la violence sexiste.
« Une partie essentielle de notre politique étrangère et de nos efforts d'aide à l'étranger est de s'attaquer aux inégalités structurelles et aux normes sociales, fait remarquer Katrina Fotovat. Notre approche consiste à impliquer les hommes et les garçons dans les efforts de prévention à court et à long terme, et à outiller les jeunes gens pour qu'ils s'engagent au sein de leurs communautés, de façon à contester les normes de genre malsaines et à créer une société plus juste et plus pacifique. »
Et dans le cadre de la campagne 16 Jours d'activisme contre la violence basée sur le genre ( un événement international organisé chaque année pour informer le public sur cette question), le Bureau des questions relatives aux femmes dans le monde encourage tout le monde à œuvrer pour cette cause au quotidien et à faire des recherches sur les organisations locales à soutenir.
« Nous avons besoin de personnes de tous les milieux et de toutes les appartenances pour défendre l'égalité des sexes, affirme Katrina Fotovat. La VBG est vraiment une question de droits humains qui nous concerne tous. »
Charjah a conclu les célébrations du 52ème anniversaire de la fête de l'union, (fête nationale de Charjah), qui ont duré 12 jours, avec une large participation de toutes les catégories de la société, y compris des entités gouvernementales, des institutions du secteur privé, des Émiratis, des résidents internationaux et des visiteurs de l'émirat.
Plus de 200 activités et évènements organisés par le Comité des célébrations de la fête nationale de Charjah se sont déroulées dans les villes de Charjah, Mleiha, Dibba Al Hosn, Khorfakkan, Kalba, Al Bataeh, Al Mudam, Al Dhaid et Al Hamriyah. Les célébrations ont également eu lieu dans les principales destinations culturelles et touristiques comme le fort d'Al Dhaid et les villages du patrimoine Al Hamriyah, Mleiha et Kalba. D'autres endroits comprenaient Wadi Al Hilo, le parc national de Charjah, le canal de l'île d'Al Hosn, l'amphithéâtre de Khorfakkan, le lac de Kalba et le parc public d'Al Bataeh.
Son Excellence Khalid Jasim Al Midfa, Président du comité des célébrations de la fête nationale de Charjah, a déclaré : « Les activités de Charjah pour célébrer la 52ème Journée de l'Union combinent fierté, culture et patrimoine de la société émiratie et de son identité nationale. Depuis plus de 52 ans, les Émirats arabes unis ont accordé la priorité au développement, à la croissance et aux prévisions futures, ce qui en fait un modèle régional et mondial pionnier en matière de développement humain, de tolérance et de coexistence. La nation, guidée par la vision avisée de nos dirigeants, aspire à bâtir un avenir meilleur et durable pour les générations actuelles et futures ».
« Les activités organisées dans le cadre des célébrations de la Fête de l'Union découlent de la foi sincère de chacun d'entre nous, dans la grandeur de ce que notre cher pays nous a offert depuis l'annonce de son union par les pères fondateurs, jusqu'à la sage direction actuelle, qui façonne toujours l'avenir et fait des réalisations remarquables qui dépassent nos attentes. Cette foi et cet amour sont fermement ancrés dans le cœur de tous ceux qui vivent dans cette nation. Preuve en est la participation des résidents de Charjah et ses visiteurs de diverses nationalités aux différentes activités. »
Les célébrations de cette année ont été caractérisées par la diversité des événements et des activités lancés dans 9 régions de Charjah. Ces célébrations avaient pour but de mettre en valeur les exploits, l'histoire et le patrimoine des Émirats arabes unis, comprenant un large éventail de marchés populaires, de spectacles patrimoniaux et culturels qui reflètent l'identité de la société émiratie et arabe, l'importance de maintenir un mode de vie durable, des ateliers éducatifs pour enfants et adultes, des expositions familiales productives, et plus.
Le texte du communiqué issu d'une traduction ne doit d'aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d'origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.
Grégoire D. GBAGOU, ancien journaliste à la Radio Couffo FM, et correspondant de la Radio nationale dans le département du Couffo n'est plus. Il a tiré sa révérence ce dimanche 03 décembre 2023.
La presse béninoise en deuil. Une grande voix de la radio s'est éteinte ce dimanche 03 décembre 2023. Il s'agit de celle de Grégoire D. GBAGOU de la Radio Couffo FM. Selon l'information rapportée par nos sources, l'homme du micro est décédé des suites d'une maladie.
Le regretté est un correspondant de la Radio nationale dans le département du Couffo. Outre la presse, il a également exercé le métier d'enseignant dans les lycées et collèges.
Le championnat local était à sa neuvième journée ce week-end. Sur 16 rencontres, cinq ont pris fin sur score nul.
En déplacement chez les Aïnonvi, le champion en titre, Coton FC, a perdu deux points. Le club de Lionel Talon n'a pu trouver le cadre et se contente d'un nul de zéro but partout avec Aïnonvi FC.
Voici les résultats de la 9e journée :
CAVALIERS FC 0-0 BUFFLES
DYNAMO P 0-0 BANI GANSÉ
AS TONNERRE 0-0 ESPOIR SAVALOU
HODIO FC 0-1 DYNAMO A
AÏNONVI FC 0-0 COTON FC
ADJIDJA FC 1-0 ÉTOILES FILANTES
SOBEMAP FC 1-0 DRAGONS
JSP 1-2 AVRANKOU OMN
BÉKÉ FC 0-2 DAMISSA FC
TAKUNNIN 0-1 PANTHÈRES
LOTO-POPO 3-0 ABEILLES
RÉAL SS 0-1 DADJÈ FC
AZIZA FC 0-1 AS COTONOU
AS POLICE 0-1 ASPAC
JAK 1-1 ASVO
DJEFFA FC 0-1 AYEMA FC
J.S
A quelques jours du coup d'envoi de la CAN 2023 en Cote d'Ivoire, la Confédération Africaine de Football (CAF) a conclu un accord avec le diffuseur panafricain New World TV. C'est du moins ce qu'a annoncé l'instance faîtière du football africain ce dimanche 03 Décembre 2023 sur son site officiel.
Il y est écrit que la Confédération Africaine de Football (CAF) a conclu un accord historique avec le diffuseur panafricain New World TV pour les droits médias de la CAF en anglais et en langues locales, en clair et à péage, pour les territoires d'Afrique subsaharienne. L'accord est relatif aux compétitions et événements de la CAF entre 2023 et 2025. Il comprend les droits de la prochaine Coupe d'Afrique des Nations Côte d'Ivoire 2023, qui représente une opportunité passionnante pour le football africain d'atteindre de nouveaux publics en Afrique et dans le monde grâce à un diffuseur panafricain ambitieux et dynamique.
A noter que New World TV avait déjà acquis des droits sportifs majeurs comme les droits de télévision payante dans toute l'Afrique subsaharienne lors de la Coupe du monde de la FIFA 2022 au Qatar.
La bonne nouvelle est que le nouvel accord avec New World TV, fondé à Lomé au Togo depuis 2015, permettra un accroissement significatif de l'investissement de la CAF dans les produits télévisuels et plus d'investissements financiers dans le développement du football en Afrique
J.S
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a condamné jeudi 30 novembre 2023, 19 cybercriminels à une peine de 07 ans de prison ferme. Plusieurs chefs d'accusation pèsent sur les mis en cause.
07 ans de prison ferme, et 02 millions d'amende, c'est le verdict prononcé par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme jeudi 30 novembre 2023, dans un dossier impliquant 19 cybercriminels. Les prévenus sont poursuivis pour des faits d'escroquerie en ligne, faux dons, faux prêts, faux coupons de paris sportifs, etc. Selon les déclarations à la barre, les mis en cause dans leur mode opératoire, se font également passer pour des marabouts.
La CRIET au terme de l'audience du jeudi 30 novembre, a décidé de les retenir dans les liens de la prévention et de les condamner chacun à une peine de 07 ans de prison ferme, et au paiement d'une amende de 02 millions de francs CFA chacun.
En détention provisoire depuis plusieurs semaines, ils retournent en prison purger leurs peines.
Dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité, plusieurs centaines de gaymans ont été condamnés à diverses peines par la CRIET. En Conseil des ministres mercredi 29 novembre 2023, le gouvernement a décidé de remplacer l'Office central de répression de la cybercriminalité (OCRC), bras opérationnel de la police dans e cadre de la lutte contre la cybercriminalité par le Centre national d'investigations numériques (CNIN).
F. A. A.
Raymond Adékambi, le Président Directeur Général (PDG) de l'Agence d'exécution des travaux d'intérêts publics (Agetip-Bénin) a été placé en détention, vendredi 1er décembre 2023, à la prison civile d'Akpro-Missérété.
Poursuivi pour des faits « d'abus de biens et sociaux et blanchiment », Raymond Adekambi, le Président Directeur Général (PDG) de l'Agence d'exécution des travaux d'intérêts publics (Agetip-Bénin) a été déposé à la prison civile d'Akpro-Missérété, vendredi 1er décembre 2023. C'est à la suite de sa présentation au Procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET).
Le prévenu a été interpellé le vendredi 24 novembre 2023 et gardé à la Brigade Economique et Financière (BEF) pour besoin d'enquêtes.
M. M.
La Cour constitutionnelle n'a pas tranché le différend qui oppose les membres de la Commission Béninoise des Droits de l'Homme (CBDH).
Saisie d'une requête portant violation des articles 35 et 114 de la Constitution par le président déchu de la Commission Béninoise des Droits de l'Homme (CBDH), la Cour constitutionnelle s'est déclarée incompétente lors d'une session plénière le jeudi 30 novembre 2023.
Le recours a été formé par Clément Capo-Chichi, président de la CBDH destitué le 23 octobre 2023 par huit autres commissaires de l'institution pour des faits présumés de favoritisme dans l'attribution des marchés publics et de mauvaise gestion des ressources financières de l'institution.
Des accusations et une révocation que conteste le président révoqué.
A l'issue de la première audience tenue le 26 octobre 2023, la Cour constitutionnelle a renvoyé l'examen du dossier au 9 novembre après avoir écouté le requérant et 8 autres commissaires de la CBDH.
Les commissaires frondeurs ont même saisi la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET).
M. M.
Le gouvernement a annoncé la création du Centre d'Investigations Numériques (CNIN) en conseil des ministres mercredi 29 novembre dernier. On en sait un peu plus sur la structure du CNIN et les objectifs du gouvernement à travers sa création.
Le Centre d'Investigations Numériques (CNIN), structure unique qui reprendra les attributions de l'Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC) et une partie de celles de l'Agence des Systèmes d'Information et du Numérique (ASIN) en matière de lutte contre la cybercriminalité ne sera « pas une structure entièrement civile », selon le secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement.
« C'est une structure qui vient faire le point de toutes celles qui existaient et qui intervenaient sur la sphère de la lutte contre la cybercriminalité. (…) Lesquelles se retrouvent maintenant dans un pôle commun où on mutualise les moyens, les stratégies, les énergies. Donc, il y aura forcément des agents de l'OCRC, de la police républicaine, peut-être les mêmes qui sont à l'OCRC aujourd'hui, vont s'y retrouver, peut-être qu'il y aura de nouveaux mais dans tous les cas ; c'est une structure qui va regrouper des agents aussi bien de l'ASIN que de l'OCRC et éventuellement d'autres structures qui seraient intéressées à la lutte contre la cybercriminalité et les infractions connexes », a expliqué Wilfried Houngbédji, vendredi 1er décembre 2023 à 24haubenin lors de sa rencontre hebdomadaire avec les professionnels des médias.
« L'objectif, c'est plutôt d'avoir un outil beaucoup plus efficace encore pour aller plus loin en performances que ce que l'OCRC permet de faire ; que ce que l'ASIN permet de faire. On fait se parler maintenant les entités, les technologies de sorte qu'on espère avoir des résultats plus probants sur le terrain de la lutte contre la cybercriminalité », a ajouté le secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement.
Le gouvernement a annoncé la création du Centre d'Investigations Numériques (CNIN) en conseil des ministres mercredi 29 novembre 2023.
M. M.
Le Portail national des services publics a été paramétré pour organiser le contrôle technique des véhicules sur rendez- vous et le paiement en ligne du coût de la prestation payable désormais avec la Taxe sur Véhicule à Moteur (TVM). Voici le processus de paiement en ligne de la visite technique d'un véhicule.
– Accès à la plateforme https://service-public.bj
– Dans la fenêtre où il est écrit "trouver un service", il faut rechercher "Contrôle technique automobile"
– Cliquer sur faire une demande
– Renseigner le formulaire ouvert
– Identification du véhicule et de la validation, le montant des taxes via le formulaire
– Prendre le Rendez-vous
– Paiement
– Récapitulatif de la demande
– Imprimer le récapitulatif à présenter au CNSR
Henry Kissinger, qui a fui l'Allemagne nazie avec sa famille lorsqu'il était adolescent et a œuvré au service de deux présidents américains en qualité de secrétaire d'État, est décédé le 29 novembre. Il était âgé de 100 ans.
Figure imposante et architecte de la politique étrangère des États-Unis de la fin du XXe siècle, Kissinger forçait l'admiration par son intelligence et sa ténacité dans les négociations. Sa diplomatie a mis fin à la guerre du Vietnam et amélioré les relations des États-Unis avec leurs deux principaux antagonistes de la guerre froide, la Chine et l'Union soviétique.
Pour autant, son pragmatisme sans état d'âme ne lui valait pas que des admirateurs. Sa façon d'aborder la politique, baptisée realpolitik, était motivée par la conviction que la politique étrangère devait être guidée par l'intérêt national plutôt que par l'idéologie.
Des débuts modestes
Il a 15 ans, en 1938, lorsque ses parents quittent leur Allemagne natale pour émigrer aux États-Unis avec leurs enfants afin d'échapper à la persécution des Juifs par les nazis. La famille s'installe à New York, où le jeune Henry (qui s'appelait à l'origine Heinz) travaille dans une usine tout en suivant un enseignement secondaire le soir.
Il s'inscrit au City College de New York dans l'espoir de devenir comptable, mais à 19 ans, il est appelé sous les drapeaux dans l'armée américaine au moment où les États-Unis entrent dans la Seconde Guerre mondiale. Il se présente à l'entraînement de base en février 1943 et acquiert la nationalité américaine quatre mois plus tard, à l'âge de 20 ans.
Pendant la guerre, ses officiers supérieurs, impressionnés par son intelligence et sa maîtrise de l'allemand, le dirigent vers la section du renseignement militaire de la 84e division d'infanterie de l'armée, où il assume des fonctions dangereuses pendant la bataille des Ardennes.
Après la guerre, Kissinger s'inscrit au Harvard College, dont il sort titulaire d'une licence en sciences politiques en 1950, avant d'enchaîner, à l'université Harvard, une maîtrise en 1952 et un doctorat en 1954.
Il intègre le corps enseignant de Harvard et rédige un ouvrage sur les efforts déployés par le diplomate autrichien Klemens von Metternich pour rétablir un ordre international légitime en Europe après les guerres napoléoniennes de 1803-1815. Metternich influencera les idées de Kissinger des années plus tard, renforçant sa conviction que même un ordre mondial imparfait est préférable à la révolution ou au chaos.
Sur la scène mondiale
Le président Richard Nixon nomme Kissinger conseiller à la sécurité nationale en 1969. Kissinger prépare le terrain pour la visite de Nixon en Chine en 1972, laquelle contribuera à la normalisation des relations des États-Unis avec ce pays.
En tant que conseiller à la sécurité nationale, Kissinger s'est attaché à sortir l'Amérique de l'impopulaire et coûteuse guerre du Vietnam. Poursuivant une « paix dans l'honneur », il orchestre des initiatives diplomatiques pendant que les États-Unis maintiennent la pression sur les Nord-Vietnamiens en multipliant les raids.
Une stratégie qui connaît un succès en demi-teinte parce qu'elle prolonge le conflit de quatre ans, au cours desquels des milliers de soldats américains et vietnamiens sont tués. Kissinger et son partenaire de négociation nord-vietnamien, Le Duc Tho, se verront attribuer conjointement le prix Nobel de la paix en 1973, mais ce dernier refuse la récompense.
Kissinger sera secrétaire d'État (1973-1977) sous Nixon et le président Gerald Ford. Il joue un rôle déterminant dans le processus de détente du début des années 1970 entre les États-Unis et l'Union soviétique. En 1972, il négocie le traité sur la limitation des armes stratégiques (SALT I) et le traité sur les missiles antibalistiques, apaisant ainsi les tensions entre les deux superpuissances de la guerre froide.
Une influence continue
Lorsqu'il quitte ses fonctions, Kissinger se tourne vers l'enseignement, donne des conférences et écrit des livres, notamment ses mémoires (The White House Years) qui lui valent le National Book Award. Il continue d'apporter ses conseils aux présidents américains.
Avec l'ancien secrétaire à la défense William Perry, l'ancien sénateur Sam Nunn et l'ancien secrétaire d'État George Shultz, Kissinger presse les gouvernements d'adhérer à la vision d'un monde sans armes nucléaires.
Malgré son air sérieux, Kissinger savait faire rire. « Il ne peut pas y avoir de crise la semaine prochaine. Mon emploi du temps est déjà plein », a-t-il un jour plaisanté.
Henry Kissinger laisse dans le deuil son épouse, la philanthrope Nancy Maginnes Kissinger, qu'il a épousée en 1974, ses enfants, Elizabeth et David (de sa première femme, Ann Fleischer, à laquelle il a été marié de 1949 à 1964), et plusieurs petits-enfants.
Le nouveau chef de file de l'opposition nommé par décret est l'actuel premier vice-président du parti d'opposition Les Démocrates, a annoncé le porte-parole du gouvernement ce dimanche 03 décembre 2023 sur la Radio nationale.
Entre l'ancien président de la République Boni Yayi élu récemment président du parti d'opposition Les Démocrates et Eric Houndété, l'actuel premier vice-président et précédemment président de la formation politique, c'est ce dernier qui a été nommé Chef de file de l'opposition.
L'information a été donnée par Wilfried Houngbédji, porte-parole du gouvernement ce dimanche 03 décembre 2023 sur la Radio nationale.
« Le parti peut signaler un changement de ses organes en disant qu'il faut que ce soit le président Boni Yayi ou qu'il peut aussi demander qu'on maintienne M. Houndété », a souligné le porte-parole du gouvernement.
Selon la loi, le chef de file de l'opposition est nommé par décret pris par le président de la République. C'est le chef du parti arrivé en tête ou ayant le plus grand nombre d'élus aux dernières élections qui est nommé.
A l'issue des élections législatives de janvier 2023, le parti d'opposition Les Démocrates présidé à ce moment par Eric Houndété a obtenu 28 députés sur les 109 élus. Mais avant même que le décret portant nomination du chef de file de l'opposition ne soit rendu public, un changement a été annoncé à la tête du parti. L'ex président de la République Boni Yayi, président d'honneur du parti depuis sa création, a été élu président des Démocrates et Eric Houndété porté au poste de premier vice-président.
M. M.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a examiné au cours d'une nouvelle audience jeudi 30 novembre 2023, le dossier de l'ex commissaire adjoint d'Abomey-Calavi, deux agents de police dudit commissariat, et un agent du service de renseignement militaire. Ces hommes en uniforme sont mis en cause dans un dossier d'abus de fonction et d'extorsion de fonds relatif à l'interpellation d'un cybercriminel.
Sur renseignements d'un militaire, l'ex commissaire adjoint d'Abomey-Calavi et deux agents de police ont procédé à l'interpellation d'un présumé cybercriminel courant février et mars 2023. L'opération ayant conduit à l'interpellation du gayman, ne se serait pas déroulée dans les conditions régulières prévues par la loi. Les flics après avoir appréhendé le mis en cause, ne l'ont pas conduit au commissariat. Selon les déclarations, ils lui auraient pris une somme estimée à 17 millions de francs CFA, et l'ont relâché dans les encablures du Ceg Zoca.
Le gayman désormais en fuite a dénoncé les faits, et les 04 hommes en uniforme interpellés et placés sous mandat de dépôt le 10 mars 2023.
A l'audience du jeudi 30 novembre 2023, l'ex commissaire adjoint affirme que c'est le militaire qui est venu au commissariat informer de la présence du présumé gayman. Ce dernier s'apprêterait à voyager en direction de Lomé avec une importante somme d'argent. Avec deux agents de police également poursuivis dans le dossier, il se rend au domicile du cybercriminel, l'interpelle puis le relâche dans une zone située entre le Ceg Zoca et le commissariat de police. A la question du juge de savoir pourquoi il ne l'a pas conduit au commissariat, il affirme n'avoir pas d'éléments matériels pouvant permettre de l'interpeller. Le commissaire adjoint justifie également son comportement par ses relations ‘'conflictuelles'' avec le commissaire d'Abomey-Calavi, qui l'accuserait d'amener dans le commissariat, quelqu'un qui ne serait pas un gayman.
Le militaire poursuivi dans le dossier explique à la Cour qu'il a informé la police comme tout citoyen lambda. Et ce, après avoir reçu des informations sur des activités de cybercriminalité du mis en cause. Dans la suite de ses déclarations, il apprend que le gayman aurait prêté son téléphone pour informer sa femme de ce que la police l'a arrêté. Mais plus tard, le présumé cybercriminel l'a appelé pour l'informer que le policier lui aurait pris des millions de francs CFA. Dans ses déclarations, il informe avoir donné un rendez-vous au cybercriminel dans le but de l'interpeller. Fait qui ne relève pas de ses compétences. Plusieurs incohérences ont été relevées dans ses déclarations.
Le juge après cette audience, a renvoyé le dossier au 21 décembre prochain.
F. A. A.
Depuis le début du désastre de la contre-offensive ukrainienne face aux troupes russes suivi de la compréhension par les partenaires occidentaux de la faillite de leur projet sur le territoire de l'Ukraine, le pouvoir à Kiev s'est retrouvé devant une réalité effroyable : le refus de la continuation des investissements venus des sources qui lui ont assuré auparavant d'être impérissables - le début de la fin du règne de Zelensky et de son entourage.
Pourtant, une telle fin était parfaitement prévisible. Seule l'ignorance de l'histoire et du mode opératoire doctrinal des protagonistes nous condamne à sa répétition. Dans mon analyse datant d'un an « La guerre en Ukraine : les véritables raisons du conflit » j'ai déjà mentionné les éléments constitutifs de la future défaite de Kiev :
… Au moment venu, quand le pouvoir américain considérera que le « retour sur investissement » dans la guerre en Ukraine est suffisant ou bien quand il fera le constat que la probabilité à atteindre le seuil de satisfaction est trop faible - il abandonnera le régime de Kiev. L'abandonnera de la même manière que le régime afghan de Ghani a été abandonné et les kurdes en Irak et en Syrie ont été abandonnés après avoir accompli, partiellement, les missions qui leurs ont été attribuées par l'Amérique contre la promesse de la création d'un état kurde. La promesse qui n'engageait que ceux qui l'écoutaient.
De ce fait, et vu que malgré la pression des sanctions occidentales sans précèdent la Russie dispose toujours de finances publiques saines, dette négligeable, balance commerciale excédentaire et aucun déficit budgétaire - le conflit en Ukraine ne peut ne pas être importé par les Russes, dans une forme ou une autre.
De plus que, élément fondamental : pour la Fédération de Russie ceci est un élément existentiel ; pour les Etats-Unis d'Amérique, comme déjà mentionné, il ne l'est pas. …
Les intentions initiales des Russes
Les pseudos experts du camp Occidental n'ont trouvé qu'une parade pour justifier leur grave manque de vision, d'anticipation et d'évaluation du potentiel de Moscou : répéter les mantras sur l'impuissance de la Russie à continuer à mener la guerre, vu qu'elle reste sur ses positions et n'avance guère sur le front depuis un an.
La myopie analytique ne leur permet pas de percevoir la réalité dérangeante. Si la Fédération de Russie a eu l'initiative unilatérale au début de la guerre de proposer la signature de l'accord de paix qui devait avoir lieu à Istanbul, à l'époque quand elle était incontestablement en position de force, y compris selon le point de vue du camp « atlantiste » - cela ne signifie qu'une seule chose : au moment d'entrer dans la négociation Moscou avait déjà obtenu la satisfaction au niveau des acquis territoriaux (les territoires pro-russes récupérés à l'Ukraine) et il ne lui restait qu'à obtenir de Kiev l'engagement sur son statut de neutralité vis-à-vis de l'OTAN, soit l'assurance juridique de la non présence des forces armées du camp ennemi sur le territoire de l'Etat tampon qu'est devenu l'Ukraine pour la Russie depuis 1991.
Aujourd'hui, la Russie reste stationnée d'une manière inébranlable sur ses positions acquises sur le front et ne se contente qu'à épuiser les dernières forces matérielles et humaines restantes de l'armée ukrainienne. Ceci n'est ni un signe de faiblesse, ni, encore moins, un hasard.
Les thèses ukraino-occidentales stipulant que la Russie a visé la disparition de l'Etat ukrainien en tant qu'entité étatique sont, tout simplement, fantaisistes et ne sont que le reflet d'amateurisme déconcertant de leurs auteurs. Les événements qui ont eu lieu à Istanbul au début de la guerre en sont la preuve : si Moscou avait comme objectif la disparition de l'Ukraine - jamais elle ne serait mise autour d'une table de négociation de sa propre initiative au tout début de la guerre, tandis qu'elle dominait la situation sur le terrain et quand ses troupes étaient positionnées dans les faubourgs de Kiev qui se trouvaient en état de chaos. Les troupes qui n'ont été retirées qu'en gage de bonne volonté au moment de la signature de l'accord d'Istanbul par la partie ukrainienne. Signature suivie de l'annulation au lieu de la ratification.
La révélation
Vingt mois se sont écoulés depuis les événements mentionnés. Ce fin novembre 2023, un personnage très controversé de la scène politique ukrainienne a été mis sur le devant de la scène dans l'espace médiatique ukrainien et a fait des révélations qui ont produit l'effet de l'explosion d'une bombe auprès de l'opinion publique ukrainienne. Révélation, considérée par la communauté d'experts ukrainiens indépendants comme la plus scandaleuse de l'année en cours.
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision ukrainienne « 1+1 » par David Arakhamia, qui n'est personne d'autre que le chef de la fraction parlementaire du parti « Serviteur du Peuple » (parti politique de V. Zelensky), il a évoqué les circonstances des négociations entre la Russie et l'Ukraine qui ont eu lieu à Istanbul en mars-mai 2022 et dont il était à la tête de la délégation ukrainienne.
Arakhamia se souvient de la position des Russes à l'époque : « Ils ont espéré presque jusqu'au dernier moment que nous allions accepter la neutralité. Cela était leur objectif principal. Ils étaient prêts à terminer la guerre si nous prenions la neutralité – comme la Finlande autre fois – et si nous prenions des obligations de ne pas entrer dans l'OTAN ».
Il a également mentionné que les « conseillers à la sécurité » de Washington, de Londres, de Varsovie et de Berlin ont eu accès à l'intégralité des documents discutés sur la table de négociation.
En parlant des raisons de l'annulation de l'accord il en n'a évoqué qu'une seule sérieuse - la visite de Boris Johnson à Kiev : « ...Boris Johnson est venu à Kiev et a dit que « nous ne signerons rien du tout avec eux. Nous allons, tout simplement, faire la guerre ».
Il est à noter que le parlementaire n'a pas prononcé un seul mot concernant Boutcha. Et, rappelons-nous, l'unique version officielle de Kiev et du camp « atlantiste » de l'époque de la raison de l'arrêt des pourparlers avec les Russes et de l'annulation de l'accord d'Istanbul était le prétendu « massacre de la population civile perpétré par des troupes russes à Boutcha ».
Cet illustre personnage termine son interview avec la grande fierté d'avoir duper la délégation russe : « Nous avons accompli notre mission de faire trainer les choses avec la note 8 sur 10. Ils se sont (les russes) décontractés, sont partis – et nous avons pris la direction de la solution militaire ».
https://www.youtube.com/watch?v=CkLloFfIDs8
Cette révélation télévisée a fait découvrir au grand public ukrainien la réalité de la guerre qui aurait pu aisément être arrêtée dans ses débuts et que ce n'est qu'à l'initiative directe de l'Occident collectif via son émissaire Boris Johnson qu'elle a été relancée d'une manière forcée et a eu comme conséquences des centaines de milliers de morts ukrainiens et encore davantage de blessés graves et de mutilés, ainsi que la destruction quasi totale de l'économie et des infrastructures du pays qui prendront des décennies pour se remettre et revenir au niveau d'avant-guerre qui était déjà tout à fait déplorable.
Le rappel
Etant à l'opposé de tout ce qui était servi par l'appareil de la propagande étatique inégalé agissant en Ukraine et dans les pays occidentaux depuis bientôt deux ans, les informations révélées ce fin novembre 2023 ont provoquées une véritable stupéfaction auprès des masses ukrainiennes auparavant formatées et endoctrinées par des récits de toute autre nature.
Pourtant, pour des esprits non aveuglés par des narratifs « otaniens » les choses ont été d'une évidence flagrante dès le début du conflit en cours.
Lors de mon interview du mois de mai 2023 à la publication française « l'Eclaireur des Alpes », cette réalité était déjà évoquée non pas comme l'une des probabilités, mais comme l'unique évidence avec des conséquences immédiates appropriées :
… L'Eclaireur - La Russie n'a-t-elle pas néanmoins sous-estimé la capacité de résistance des Ukrainiens ?
Oleg Nesterenko - Rappelez-vous les expertises sérieuses qui ont été faites sur la capacité de l'Ukraine à maintenir la résistance contre la Russie. A l'époque, juste avant le déclenchement de la guerre, il était estimé que l'Ukraine ne pouvait tenir qu'un temps très limité face à la Russie.
Contrairement aux informations développées dans les mass médias occidentaux et malgré les événements que l'on observe sur le terrain, j'aimerais souligner que ces experts qui ont prévu que l'Ukraine ne pourrait résister qu'un temps limité n'ont eu nullement tort. Ils ne se sont nullement trompés dans leurs prévisions.
Mes paroles peuvent paraitre étonnantes vis-à-vis de ce qu'on observe depuis plus d'un an. Pourtant il n'y a pas à s'étonner. Il ne faut jamais oublier que le déclenchement de la phase active des hostilités a eu lieu fin février 2022 et que déjà fin mars 2022, il y a eu des pourparlers à Istanbul entre l'Ukraine et la Russie. Pour quelles raisons une partie qui se sent forte et qui sait qu'elle a encore des capacités considérables de résistance se mettrait-elle autour d'une table de négociation pour convenir d'une forme de reddition ? Ça n'arrive jamais ainsi. Les Ukrainiens se sont mis autour d'une table de négociation en étant conscients que leurs capacités de résistance étaient très limitées.
A Istanbul, quand les deux parties ont trouvé un consensus sur la majorité d'éléments clés de l'accord sur l'arrêt des hostilités, quand ils ont été pratiquement à un pas de la ratification du document de l'accord de paix, il y a eu un virage à 180 degrés du côté ukrainien. Pourquoi ? Il ne faut pas avoir une grande expérience dans le monde des affaires pour savoir : dans le cadre de négociation, quand une des deux parties fait volte-face du jour au lendemain, cela ne signifie qu'une seule chose - cette partie a eu une contre-proposition de la part des concurrents de ceux qui sont en face d'elle. C'est comme cela que cela se passe dans le monde des affaires. Dans la politique c'est pareil.
Si l'Ukraine a pu se permettre le luxe de faire une croix sur l'accord de paix, c'est tout simplement qu'elle a reçu une contre-proposition. Et cette contre-proposition ne pouvait venir que du camp occidental. Les évènements qui ont suivi ont dévoilé les éléments de cette proposition : l'Ukraine a reçu une proposition pour l'ouverture d'une gigantesque ligne de crédit partiellement payable en armement. En contrepartie, l'Ukraine devait s'engager à s'interdire de conclure un accord d'arrêt de guerre face à la Russie et fournir « la main d'œuvre » combattante. C'était ça l'accord.
Afin de répondre au second engagement de Kiev, les frontières nationales de l'Ukraine pour sortir du pays ont été fermées. En France, on n'en parle pas beaucoup - car c'est une vérité trop gênante - mais au début de la guerre il y a eu un gigantesque exode des populations des territoires ukrainiens, notamment de la population masculine. Les hommes savaient que s'ils ne partaient pas, ils seraient envoyés à la tuerie. Quand on parle à la télévision occidentale de l'héroïsme ukrainien, ça me fait sourire sachant parfaitement que le pays se serait vidé des futurs combattants en un temps très réduit si les frontières n'étaient pas interdites de passage. …
https://eclaireur.substack.com/p/sans-le-coup-detat-de-2014-lukraine
La capitulation et le transfert des responsabilités
Dans cet interview de David Arakhamia, l'une des personnes-clés de la politique de l'Ukraine d'aujourd'hui, en parlant de plusieurs sujets il a également évoqué la nécessite d'organiser un referendum national sur la question des éventuelles concessions territoriales à la Russie en échange de l'accord de paix.
La signification de cette déclaration est d'une importance stratégique : le régime de Kiev prépare auprès de l'opinion publique du pays non seulement sa capitulation, mais également, et surtout, le transfert sur les épaules du peuple ukrainien meurtri depuis bientôt deux ans de la responsabilité de sa politique désastreuse mise en place par le camp occidental américano-centrique qui a provoqué des centaines de milliers de morts et a dévasté le pays.
Ainsi, ce n'est pas le régime en place, mais soi-disant le peuple qui devra prendre la décision et sur la cessation de guerre et sur la perte des territoires nationaux.
Nul doute que ce simulacre de referendum ou une initiative similaire aura lieu. Le fait que Zelensky a déjà annoncé que cela sera à la limite de l'impossible de mettre en place et de réaliser les futures élections présidentielles du 31 mars 2024, car, pour commencer, une partie non négligeable de la population se situant à l'étranger, sur les champs de batailles ou sur les territoires occupés par la Russie n'aura pas l'accès physique aux centres de vote - ce fait ne sera certainement pas un obstacle pour organiser la passation de la lourde responsabilité de la perte de la guerre sur les épaules du peuple ukrainien.
Néanmoins, si son excellence monsieur le président Volodimir Zelensky, étant d'ores et déjà un cadavre politique, n'est pas en train de préparer la passation du pouvoir vers le parlement ukrainien (Verhovna Rada) aussi ultranationaliste et corrompu que lui-même, et ceci est en dehors de tout processus électoral - ce qui est hautement probable - des surprises fort désagréables l'attendent dans un avenir proche.
Oleg Nesterenko
Président du CCIE (www.c-cie.eu)