Par NJ Ayuk, président exécutif, Chambre africaine de l'énergie (www.EnergyChamber.org)
Des artistes occidentaux ont été à l'origine d'un certain nombre d'événements de renommée internationale visant à sensibiliser au sort des Africains affamés et à collecter des fonds pour l'aide à la famine.
En décembre 1984, le supergroupe Band Aid a chanté pour nourrir le monde en demandant « Do They Know it's Christmas ? » En l'espace d'un an, le groupe a récolté plus de 9 millions de dollars. Trois mois plus tard, USA for Africa publiait « We Are the World » et récoltait 44,5 millions de dollars en un an pour son fonds humanitaire africain. Puis, par une chaude journée de juillet 1985, le concert mondial Live Aid a permis de récolter plus de 150 millions de dollars pour venir en aide aux victimes de la famine en Afrique.
Il ne s'agit là que d'une poignée de gestes nobles et grandioses destinés à sortir l'Afrique de la pauvreté. On peut dire que ces événements célèbres ont permis de sensibiliser l'opinion publique et de collecter des fonds. Malheureusement, ces efforts - et d'autres semblables - sont loin d'apporter un réel changement socio-économique. En fait, certains affirment que l'injection d'aide monétaire en Afrique, à maintes reprises, a fait plus de mal que de bien.
Je reconnais que cette position peut sembler ingrate. À première vue, beaucoup pourraient rétorquer que les personnes affamées n'ont pas d'objectif à atteindre. Les parents démunis doivent toujours nourrir leurs enfants. Fermer les yeux sur leur situation est inhumain.
Permettez-moi d'expliquer pourquoi la Chambre africaine de l'énergie (AEC) continue de préconiser des solutions de marché libre plutôt que des aides de bonne volonté.
Histoire de l'aide
Même l'aide réellement apportée à l'Afrique a tendance à faire plus de mal que de bien.
Depuis 1960, plus de 2,6 billions de dollars ont été injectés en Afrique sous forme d'aide. Entre 1970 et 1998, lorsque l'aide était à son apogée, la pauvreté a en fait augmenté de façon alarmante - de 11 % à 66 % - en grande partie à cause de cet afflux massif d'aide étrangère qui a contrecarré les effets bénéfiques escomptés.
L'aide a diminué la croissance économique à long terme en alimentant la corruption systémique, dans laquelle les puissants bénéficiaires de l'aide ont détourné les fonds étrangers vers une réserve personnelle au lieu de les investir dans le secteur public. De nombreux dirigeants ont réalisé qu'ils n'avaient plus besoin d'investir dans des programmes sociaux pour leurs électeurs grâce aux revenus des donateurs étrangers.
L'afflux massif d'aide a également provoqué une hausse de l'inflation, entravant la compétitivité internationale des nations africaines en matière d'exportation. Cela a entraîné une diminution du secteur manufacturier - qui est essentiel pour aider les économies en développement à croître - sur tout le continent. Enfin, les Occidentaux bien intentionnés qui ont constaté le déclin économique ont continué à injecter de plus en plus d'argent dans « le problème », créant ainsi un cercle vicieux qui a favorisé la corruption et le déclin économique.
Mais voici le hic : la Banque mondiale a admis que 75 % des projets agricoles qu'elle a mis en œuvre pour aider l'Afrique ont échoué. Alors pourquoi la Banque mondiale et d'autres fournisseurs d'aide continuent-ils à financer ces efforts voués à l'échec ?
Exemples d'échecs
Sur l'ensemble du continent, les exemples de projets d'aide qui ont échoué se succèdent, les projets agricoles n'apportant généralement que peu ou pas d'avantages aux agriculteurs africains.
Au Mali, l'Agence américaine pour le développement international (AID) a injecté 10 millions de dollars dans l'opération « Mils Mopti » afin d'augmenter la production de céréales. Le gouvernement a imposé des prix « officiels » pour les céréales, ce qui a contraint les agriculteurs à vendre leurs récoltes à des prix inférieurs à ceux du marché et a entraîné une chute de 80 % de la production céréalière.
AID a également dépensé 4 millions de dollars pour aider les éleveurs à faire passer le nombre de bovins dans la région de Bakel de 11 200 à 25 000, mais n'a finalement réussi à l'augmenter que de 882 têtes. Un autre montant de 7 millions de dollars a été injecté dans la région de Sodespt, mais cet investissement n'a permis de vendre que 263 bovins et n'a pas permis de vendre de chèvres ou de moutons.
Nous voyons ensuite, exemple après exemple, des Occidentaux qui « aident » en pure perte sans aucune compréhension de la situation locale. Des agences d'aide norvégiennes ont construit une usine de congélation de poisson pour améliorer l'emploi dans le nord du Kenya - une région où la population locale ne pêche traditionnellement pas en raison de son mode de vie pastoral semi-nomade. Si l'on ajoute à ce manque d'expérience en matière de pêche le fait que l'usine nécessitait plus d'énergie que n'en disposait toute la région, l'usine de transformation flambant neuve est restée inactive.
La Banque mondiale a financé une expansion de plus de 10 millions d'USD des capacités de transformation des noix de cajou de la Tanzanie, ce qui a permis de créer 11 usines capables de transformer trois fois plus de noix de cajou que le pays n'en produisait chaque année. Les usines étaient trop efficaces pour la main-d'œuvre disponible et leur coût de fonctionnement était si élevé qu'il était moins cher de transformer les noix brutes en Inde. La moitié des usines étaient inopérantes et l'autre moitié ne fonctionnait qu'à environ 20 % de sa capacité.
Je ne dis pas que nous, Africains, sommes ingrats face à l'afflux de soins sincères. La compassion de l'Occident est certainement réelle. Toutefois, c'est le résultat de cette compassion qui nous préoccupe : Plus les gouvernements africains reçoivent d'aide étrangère, plus leurs résultats sont mauvais. Tant que l'aide continue d'affluer, les chefs de gouvernement et leurs employés qui gèrent les programmes de développement peuvent prospérer tandis que le reste des citoyens continue de subir les effets d'une économie mal gérée.
Avantages discutables
Nous devons également reconnaître que, dans de trop nombreux cas, l'aide a également été accordée aux nations et aux communautés africaines dans le but de les manipuler et de les contrôler.
« Alors que les visages affamés sont utilisés sur les affiches et dans les reportages des médias pour vendre les vertus de l'aide étrangère, ce sont les affamés qui reçoivent rarement une partie des fonds », a déploré James Peron, directeur exécutif de l'Institute for Liberal Values à Johannesburg, en Afrique du Sud, dans un article publié par la Foundation for Economic Education (Fondation pour l'éducation économique). « La pauvreté peut être utilisée pour justifier les programmes, mais l'aide est presque toujours accordée sous la forme de transferts de gouvernement à gouvernement. Et une fois que l'aide est entre les mains de l'État, elle est utilisée à des fins propices aux objectifs du régime en place ».
Aujourd'hui, la communauté internationale parle de l'aide aux pays africains comme substitut à nos activités pétrolières et gazières. Les écologistes occidentaux soutiennent que l'Afrique devrait conserver toutes ses ressources pétrolières dans le sol pour éviter d'aggraver le changement climatique. En échange de ce sacrifice, les nations africaines recevraient une compensation et injecteraient cet argent dans d'autres domaines, comme le développement de leurs technologies énergétiques durables.
Je l'ai déjà dit et je le répète : Quelle horrible idée !
Je suis offensée par le fait que des acteurs étrangers estiment que la fourniture d'une aide humanitaire leur donne le droit d'influencer nos décisions nationales. Alors que l'Afrique est sur le point de participer à la transition énergétique mondiale, je crains que les donateurs internationaux ne se sentent autorisés à dicter la politique de l'Afrique en ce qui concerne l'ampleur et la rapidité de notre transition énergétique. Cela constituerait un énorme pas en arrière dans notre indépendance énergétique, économique et même individuelle.
Les programmes d'aide visant à encourager l'abandon de nos activités pétrolières et gazières seront préjudiciables aux Africains. Car soyons honnêtes : l'histoire a montré que cette aide ne pourra jamais remplacer la capacité de l'industrie pétrolière et gazière à créer des emplois et des opportunités commerciales, à développer les capacités locales, à ouvrir la voie au partage des technologies, à faciliter la croissance économique et à réduire la pauvreté énergétique.
Au lieu de poursuivre un schéma qui fait manifestement plus de mal que de bien, pourquoi les nations africaines ne sont-elles pas encouragées à tirer parti de la richesse des ressources qui se trouvent à nos pieds ?
Au cours des derniers jours de la COP28 - et au-delà - l'AEC est déterminée à plaider pour que les nations africaines exploitent leurs ressources pétrolières et gazières pour s'aider elles-mêmes. Nous ne nous laisserons pas intimider, ni manipuler par l'aide, dans une voie qui n'est pas dans notre intérêt.
Utiliser ce que nous avons !
L'une des raisons pour lesquelles l'AEC défend ouvertement l'industrie pétrolière et gazière de l'Afrique est qu'elle représente bien plus que des revenus importants pour les gouvernements africains. Il s'agit d'une solution de marché libre qui permet aux Africains de s'aider eux-mêmes. Et, en fin de compte, l'autonomisation des Africains est notre objectif numéro un.
Nous soutenons une approche de mix énergétique qui permet à l'Afrique d'utiliser et de vendre ses propres réserves d'hydrocarbures pour réduire la pauvreté énergétique, tout en s'orientant vers un avenir où les sources d'énergie renouvelables alimenteront le continent. La méthode du mix énergétique peut aider plus de gens plus rapidement parce qu'elle adopte une approche pratique, axée sur les gens, pour aider ceux qui ont traditionnellement été laissés pour compte par le secteur de l'énergie, tout en nous orientant vers des sources d'énergie plus vertes.
Le gaz naturel, en particulier, peut transformer les vies et les communautés africaines. Ses avantages potentiels vont de l'éradication de la pauvreté énergétique à la création d'un espoir pour nos jeunes, en passant par la possibilité pour les Africains d'acquérir des compétences leur permettant de trouver de bons emplois.
L'augmentation de la production de gaz pour pallier le manque d'accès à l'électricité créera des milliers d'emplois en Afrique. En outre, les nouvelles sources d'énergie peuvent être exportées vers les pays occidentaux pour remplacer l'énergie russe. Ensuite, au fur et à mesure que l'Europe passe à l'énergie durable, une plus grande partie du gaz naturel africain peut répondre aux besoins domestiques. Lorsque d'autres pays auront achevé leur transition vers des sources d'énergie neutres en carbone, l'Afrique disposera d'un réseau beaucoup plus étendu et fiable, ce qui facilitera la transition.
Et avant de débattre des méfaits des hydrocarbures, permettez-moi de souligner que, même si cela peut sembler contre-intuitif, il est possible pour l'Afrique d'utiliser ses abondants combustibles fossiles tout en s'orientant vers un avenir soutenu par des sources d'énergie renouvelables. En fait, je pense que les nations africaines doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour s'assurer que ces deux éléments fonctionnent en tandem. Sachant que 600 millions de personnes sur le continent n'ont pas accès à l'électricité et que 900 millions de personnes n'ont pas accès à des technologies de cuisson propres, il est impossible - voire tout à fait inhumain - de discuter du changement climatique sans se pencher sur la pauvreté énergétique.
Comme je l'ai récemment écrit dans un article publié par Medium, nous ne pouvons pas passer de l'obscurité à l'obscurité. Nous devons fournir de l'énergie aux populations africaines et nous préoccuper ensuite de la transition vers des alternatives respectueuses de l'environnement, comme nous l'avons fait partout ailleurs dans le monde.
Telle a été notre plateforme lors de la COP28, et nous continuerons à nous y tenir en 2024 et au-delà.
Un accident de circulation a fait, 5 morts, 4 blessés et 247 moutons tués, ce dimanche 10 décembre 2023, à Dassa-Zoumè dans le département des collines.
L'accident s'est produit vers 3 heures du matin ce dimanche à hauteur de l'arrondissement de Kéré à Dassa. En provenance de Malanville, un gros véhicule avec à son bord 15 passagers et environ 400 bêtes est entré en collision avec un camion citerne selon Bip Radio. Le bilan provisoire fait état de 5 morts, 4 blessés et 247 bêtes tuées. Les blessés ont été conduits à l'hôpital de Zone de Dassa. Le conducteur du camion citerne se serait enfui.
A.A.A
En détention provisoire depuis mars 2023, trois Béninois et un Nigérian ont comparu, mardi 05 décembre 2023, à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) pour « complicité de trafic international de drogue à haut risque ».
Les complices du Néerlandais, Sol Jeffrey, condamné à 15 ans de prison ferme et 10 millions de francs CFA d'amendes le 30 mai 2023 par la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) ont comparu, mardi 05 décembre 2023, devant la juridiction spéciale. Il s'agit de trois Béninois et un Nigérian poursuivis pour « complicité de trafic international de drogue à haut risque ».
L'analyse du téléphone portable du principal accusé a permis aux enquêteurs de remonter aux quatre prévenus. Les complices étaient en contact permanent avec le Néerlandais.
Le Procureur a requis 10 millions FCFA d'amende et 7 ans de prison ferme contre le premier prévenu, 10 millions FCFA d'amende et 10 ans de prison ferme contre le deuxième prévenu.
Pour l'un des prévenus de nationalité béninoise, le procureur a demandé la requalification des faits en « corruption active dans le secteur privé » et une condamnation de huit (08) mois de prison et 1 million d'amende.
Il a été requis 15 ans de prison ferme et 10 millions FCFA d'amende contre le Nigérian.
Le dossier a été renvoyé au 19 décembre 2023.Le principal accusé a été arrêté le 15 février 2023 à l'aéroport de Cotonou en possession d'un sac à main dans lequel avaient été dissimulés 03 kilogrammes de cocaïne.
M. M.
Le tribunal de première instance de première classe de Natitingou a ordonné la détention provisoire d'un conducteur de taxi-moto communément appelé zémidjan en fin de semaine écoulée. Il s'est fait passer pour un avocat, et a réussi à escroquer un détenu pour 800.000 francs CFA.
Un zémidjan déposé en prison jeudi 07 décembre 2023. Il est mis en cause dans une affaire d'escroquerie et usurpation de titre. Le prévenu selon Le Potentiel, s'est rendu en début d'année 2023 à la maison d'arrêt de Natitingou pour négocier la libération d'un détenu jugé par le tribunal de Djougou. Une fois sur les lieux, il se fait passer pour un avocat, et propose de suivre le dossier du détenu. Dans les négociations, il parvient à soutirer une somme de 800.000 francs CFA au prisonnier. Après son son forfait, il disparaît pendant plusieurs mois. Mais c'est sans compter sur l'habileté de son vis-à-vis. Ce dernier lui tend un piège et parvient à l'appréhender avec le soutien de la police. Informé pour venir récupérer les honoraires de ses prestations afin d'accélérer la procédure de la libération du détenu, il se présente sur les lieux d'un rendez-vous convenu à ce effet. La police entre temps avertie, et présente sur les lieux du rendez-vous, procède à son arrestation.
En détention provisoire, il sera jugé en janvier 2024 pour des faits d'escroquerie et d'usurpation de titre.
F. A. A.
Le groupe Accor a lancé un recrutement dans le cadre du démarrage des activités du nouvel hôtel Sofitel à Cotonou.
Le nouvel hôtel Sofitel a lancé le recrutement de : Directeur IT ; Directeur-trice Lounge & divertissement ; Directeur Talent & culture ; Directeur Expérience client ; Directeur de la Sécurité et du protocole ; Directeur de la Restauration ; Directeur du Spa ; Directeur Administratif & financier ; Directeur culinaire ; Directeur commercial & marketing.
Les candidatures sont reçues via le lien du groupe Accord :
Les candidatures féminines sont encouragées dans le cadre de ce recrutement destiné au lancement des activités du nouvel hôtel.
Le Sofitel Cotonou Marina Hotel & Spa, est situé en bord de mer et à seulement 5 minutes de l'aéroport de Cotonou.
M. M.
L'agenda climatique hypocrite, partial et injuste constitue une menace directe pour le développement de l'Afrique, et les pays doivent rester résistants dans leurs efforts pour défendre leur droit d'utiliser le pétrole et le gaz
Alors que la COP 28 doit s'achever dans les prochains jours, une COP au cours de laquelle les pays africains ont farouchement défendu le rôle que jouent le pétrole et le gaz sur le continent, il est devenu évident que les nations développées semblent déterminées à éliminer progressivement les combustibles fossiles, en plaidant pour une transition énergétique anti-combustibles fossiles qui ne tient pas compte des besoins du monde en voie de développement. Si elle est adoptée, cette approche aura des effets néfastes sur les économies africaines, et la Chambre africaine de l'énergie (CAE) (www.EnergyChamber.org) exhorte vivement les pays africains à rejeter toute politique anti-combustibles fossiles qui pourrait voir le jour.
En début de semaine, Haitham Al Ghais, secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a émis une remarque similaire, exhortant les pays membres à rejeter tout accord ciblant les combustibles fossiles lors des négociations sur le climat. Plaidant pour que l'accent soit mis sur la réduction des émissions plutôt que sur la réduction de l'énergie, M. Al Ghais a fait remarquer qu' « il semble que la pression indue et disproportionnée exercée sur les combustibles fossiles pourrait atteindre un point de basculement aux conséquences irréversibles, étant donné que le projet de décision contient encore des options sur l'élimination progressive des combustibles fossiles ».
L'élimination progressive des combustibles fossiles et l'adoption d'une « approche occidentale » de la transition énergétique ne sont tout simplement pas envisageables pour l'Afrique. Le continent a non seulement contribué le moins aux émissions mondiales de gaz à effet de serre (moins de 2 %), mais il est également confronté aux pires conséquences du changement climatique, en grande partie à cause des mesures prises par les pays développés depuis des siècles. Pendant des décennies, les ressources pétrolières et gazières de l'Afrique ont été extraites et exportées au profit des pays riches, alors que le continent ne disposait pas de ressources suffisantes pour répondre à sa demande croissante. Les pays riches ont non seulement utilisé ces ressources pour se développer, mais ils se sont également positionnés comme étant financièrement et infrastructurellement prêts à abandonner les combustibles fossiles. Aujourd'hui, l'Afrique tente de suivre la même voie et on lui demande d'abandonner l'approche adoptée par ceux qui l'ont précédée.
Avec le pétrole et le gaz, l'Afrique prend le contrôle de son avenir énergétique. En consacrant des investissements substantiels à ces ressources, le continent pourra non seulement soutenir l'industrialisation, réduire la pauvreté énergétique et accompagner le monde dans son développement, mais aussi renforcer sa capacité à faire face au changement climatique. En éliminant progressivement les combustibles fossiles, l'Afrique ne se contentera pas de réduire ses émissions sans conséquence, mais éliminera l'énergie dans sa quasi-totalité. Rappelons que les principales sources d'énergie en Afrique sont le pétrole (42 %), le gaz (28 %) et le charbon (22 %). Si l'Afrique devait éliminer progressivement ces ressources, elle passerait de l'aube à l'obscurité.
Comme l'a déclaré M. Al Ghais, « nous continuerons à plaider en faveur de la réduction des émissions, et non du choix des sources d'énergie. Le monde a besoin d'investissements majeurs dans toutes les énergies, y compris les hydrocarbures, dans toutes les technologies et dans la compréhension des besoins énergétiques de tous les peuples. Les transitions énergétiques doivent être justes, équitables et inclusives. »
« L'année dernière, j'ai écrit que j'irais à la COP 27 parce que je crois que si l'Afrique n'est pas sur la table, elle sera sur le menu. Il est regrettable qu'un an plus tard, nous n'ayons constaté que peu ou pas de progrès de la part des nations occidentales dans la prise en compte des besoins de développement de l'Afrique. Un an plus tard, nous sommes confrontés à la même menace : les nations développées disent au monde d'abandonner les combustibles fossiles, abandonnant ainsi toute chance de croissance économique. L'Afrique ne peut pas se permettre d'adopter la transition énergétique centrée sur l'Occident. Cela éliminerait toute chance d'abolir la pauvreté énergétique, d'industrialiser les économies et d'améliorer les conditions de vie de millions de personnes », a déclaré NJ Ayuk, président exécutif de la Commission économique pour l'Afrique.
L'Afrique et les pays développés sont à des stades de développement très différents. Pourquoi alors le continent doit-il suivre la même approche en matière de transition ? Pourquoi lui demande-t-on d'abandonner toute chance d'éclairer ses économies ? Pourquoi les nations riches du monde continuent-elles à privilégier les agendas politiques au détriment de l'Afrique ? L'abandon progressif des combustibles fossiles réduira peut-être les émissions, mais il entraînera à coup sûr l'Afrique dans un déclin économique irrévocable.
« L'agenda vert promu par les nations riches continue d'ignorer l'importance du pétrole et du gaz en Afrique. La panique climatique et l'alarmisme sont toujours d'actualité, et l'Afrique doit rester ferme dans son engagement à utiliser le pétrole et le gaz pour améliorer le sort de sa population », a conclu M. Ayuk.
Les Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) se sont réunis ce dimanche 09 décembre 2023 à Abuja (Nigéria).
Sommet de la CEDEAO à Abuja. Les dirigeants ont examiné l'évolution de la situation politique dans les pays en transition. À l'issue de la rencontre, les Chefs d'Etat ont décidé pour le Mali, la levée d'interdiction de voyage pour le premier ministre et le président de transition. Ils ont maintenu les sanctions prononcées contre le Niger.
L'organisation ouest-africaine a renouvelé sa demande de libération du président Mohamed Bazoum. Les Chefs d'Etat, Patrice Talon du Bénin, Faure Gnassingbé du Togo et Julius Maada Bio de la Sierra-Leone ont été désignés pour la médiation au Niger.
A.A.A
L'artiste musicien El Rego repose depuis samedi 09 décembre 2023 au cimetière de Vasseho à Ouidah. L'inhumation a lieu après la messe d'enterrement à l'église Saint Antoine de Padou de Cocotomey.
Environ 02 mois après son décès, l'artiste musicien El Rego a été conduit dans sa dernière demeure ce samedi 09 décembre 2023. L'inhumation a lieu au cimetière Vasseho de Ouidah.
Le regretté musicien de 86 ans est l'une grandes figures de la musique béninoise.
Théophile do Rego, dit El Rego (né le 3 mai 1937 à Porto-Novo et mort le 11 octobre 2023) est le précurseur du Funk au Bénin avec le groupe El Rego et ses Commandos. Propriétaire de la discothèque Play-Boy à Cotonou, il a joué au Sénégal avant de jouer au sein du Hot Jazz à Porto-Novo puis de l'Harmonie Voltaïque (Burkina Faso).
El Rego est l'un des inspirateurs de l'Orchestre Poly Rythmo de Cotonou.
Les éléments de l'Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC) ont procédé à l'interpellation de 12 présumés cybercriminels à Sékou.
La lutte contre la cybercriminalité se poursuit au Bénin. L'OCRC a interpellé 12 présumés cybercriminels à Sékou, commune d'Allada. Selon "Le Potentiel", les présumés cybercriminels ont été interpellés dans un bar-restaurant. Ces derniers étaient en pleine fête. En garde à vue depuis ce samedi 09 décembre, ils seront présentés au procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme, la semaine prochaine.
A.A.A
Les éléments de l'Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC) ont procédé à l'interpellation de 12 présumés cybercriminels à Sékou.
La lutte contre la cybercriminalité se poursuit au Bénin. L'OCRC a interpellé 12 présumés cybercriminels à Sékou, commune d'Allada. Selon "Le Potentiel", les présumés cybercriminels ont été interpellés dans un bar-restaurant. Ces derniers étaient en pleine fête. En garde à vue depuis ce samedi 09 décembre, ils seront présentés au procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme, la semaine prochaine.
A.A.A
Démarrée depuis le jeudi 07 Décembre 2023, la 7e édition du Festival National du Sport Féminin à Abomey prend fin ce dimanche 10 Décembre. La compétition est organisée par le ministère des Sports.
C'est la ville d'Abomey qui abrite depuis jeudi 7 décembre 2023, la 7e édition du Festival National du Sport Féminin. Deux disciplines sportives (Volleyball et Lutte Africaine) opposent les jeunes athlètes.
Ce samedi 9 décembre 2023 selon ce que rapporte Roméo Aklozo sur sa page Facebook, tout a été achevé par les finales de lutte africaine. Dans la catégorie U15 (moins de 50 Kg), Alice KORA de l'Ouémé s'offre la médaille d'Or. Elle est suivie de Félicité TRINNOU du Mono et de Naguibath SOGUE YERE du Borgou.
Côté U15 (50 Kg et Plus), Yvette HOUNDEHEKE (Ouémé) est devant sur le podium, suivie de Gwladys ZOKPE du Mono et de Céline BALLO de l'Atlantique.
En ce qui concerne la catégorie Volleyball, après les deux premières journées consacrées à la phase de poules, place aux demi-finales dans la matinée de ce dimanche 10 décembre 2023. Le Zou va défier l'Atacora et le Mono sera face au Littoral pour une place en finale.
Les matchs de classement et la grande finale sont prévus pour l'après-midi au stade omnisports de Goho.
J.S
Le maire de la ville de Bohicon, Rufino d'ALMEIDA et tout le conseil communal ont rendu un vibrant hommage à feu Thomas Sonoumaigodo ce vendredi 08 décembre 2023. C'était à l'occasion d'une cérémonie solennelle marquée par la présence des membres de la famille de l'illustre disparu et des amis.
Thomas Sonoumaigodo, ancien 2e adjoint, puis 1er adjoint au maire de Bohicon a reçu vendredi 08 décembre 2023, les hommages du conseil communal de Bohicon. Les membres de la famille et amis ont marqué de leur présence, la cérémonie d'hommages qui a eu pour cadre, la cour de la mairie de Bohicon. « L'illustre disparu a été une autorité de la ville. Il a tant donné pour Bohicon, c'est pourquoi nous avons reçu sa dépouille dans l'enceinte de la Mairie pour lui rendre les derniers hommages de la commune », a laissé entendre Rufino d'ALMEIDA, maire de la ville de Bohicon lors de la cérémonie d'hommages.
Les équipes qualifiées pour les demi-finales de la 11è édition du tournoi ARBRE DE NOËL sont connues le samedi 09 décembre 2023. Au terme des quarts de finale âprement disputés, FIFA United, As Merco, Zéphyr FC et Abeilles d'or ont composté leurs tickets pour le carré d'as. D' Alléchantes rencontres qui vont se jouer sur des airs de revanche.
Tombeur de Shallaï NG (1-0 ; a.t.b), l'équipe la plus titrée du tournoi, FIFA United sera aux prises avec As Merco qui s'était largement imposée (4#0) face à CITY FC de Pahou. As Merco que FIFA United avait éliminée l'édition précédente à la même étape prendra-t-elle sa revanche ? Difficile de le dire. Sauf que c'est un match qui s'annonce donc palpitant pour deux équipes qui partagent le même terrain (Wembley) et qui va se jouer sur des détails.
Après une victoire (2#0) devant Air Force du Vétéran Barthélémy, Abeilles d'or sera dans un duel fratricide avec Zéphyr FC (tenant du titre) pour le compte de ces demi-finales. L'équipe d'Abeilles d'or totalement rajeunie va en découdre avec un adversaire plus expérimenté qui s'était difficilement séparée (1#0 ; a.t.b) de Génie FC qui fait ses premiers pas dans cette compétition. Abeilles d'Or#Zéphyr FC reste une affiche au sommet de ces demi-finales en ce qui concerne deux équipes qui ont de très belles histoires. En attendant ces rencontres, le public sportif de Togoudo et environs retient son souffle. Il faut signaler que ce tournoi ARBRE DE NOËL a bénéficié de l'appui financier du Fonds National pour le Développement des Activités de Jeunesse, Sports et Loisirs (FNDAJSL) et du soutien d'autres bonnes volontés.
Résultats quarts de finale
Terrain Wembley :
FIFA United # Shallaï NG : 0-0 (1-0 ; a.t.b)
As Merco # City FC : 4-0
Terrain Pylônes :
Zéphyr FC # Génie FC : 0-0 (1-0 ; a.t.b)
Abeilles d'Or # Air Force : 2-0
Affiches demi-finales
Samedi 16 décembre 2023
Terrain Wembley :
16 heures : FIFA United # As Merci
Terrain Pylônes :
16 heures : Zéphyr FC # Abeilles d'Or
Le budget de l'Etat, exercice 2024, adopté au parlement le vendredi 8 décembre 2023 intègre des crédits pour les travaux de la section Kouandé-Kérou-Péhunco de la route Djougou – Péhunco – Kérou – Banikoara.
Les travaux de route dans les communes du 2 KP ont bénéficié d'importants crédits en la loi de finances 2024 de 3199,274 milliards FCFA adopté par les députés de l'Assemblée nationale. Tous les crédits (engagement, paiement, au titre des autorisations, etc.) relatifs aux travaux de ladite route y sont inscrits, selon le député Abdoulaye Gounou qui a consulté le budget lors de l'examen et l'adoption. Le député de la 4è circonscription électorale a saisi l'occasion pour remercier le président Patrice Talon et son gouvernement pour l' « investissement » qui se fait dans les communes du 2KP.
Les travaux de route sont Djougou – Péhunco – Kérou – Banikoara sont répartis en 3 lots. Il s'agit de Djougou-Péhunco d'un linéaire de 72,48 km, Pehunco-Kérou de 73km et de Kérou-Banikoara d'une longueur de 39km.
Le financement est assuré par trois bailleurs dont l'Etat béninois à hauteur de 2 milliards FCFA. La Banque africaine de développement (Bad) apporte une contribution de 113 milliards F CFA dont 107 milliards sous forme de prêt et 6,173 milliards de francs Cfa sous forme de don.
M. M.
En visite au Bénin, le chef d'état-major de l'armée française, le général Thierry Burkhard a donné des clarifications sur la présence supposée d'une base militaire française au Bénin. C'est lors d'une conférence de presse conjointe tenue, samedi 09 décembre 2023, avec le chef d'état-major général des Forces Armées Béninoises, Fructueux Gbaguidi.
Non, il n'y a pas une base militaire permanente française ni de mission militaire française permanente au Bénin. C'est en substance la réponse du général Thierry Burkhard, chef d'état-major de l'armée française au sujet de l'installation supposée d'une base militaire française au Bénin.
« Il n'y a aucune velléité de l'armée française d'installer une base militaire au Bénin et il n'y a pas une demande des forces armées béninoises d'installation d'une mission permanente qui stationnerait ici », a précisé le chef d'état-major de l'armée française, samedi 09 décembre 2023 lors d'une conférence conjointe a le chef d'état-major général des Forces Armées Béninoises, Fructueux Gbaguidi.
Selon le chef d'état-major de l'armée française, des militaires français interviennent au Bénin dans le cadre de la coopération militaire entre les deux pays. Dans ce cas, ces détachements s'installent dans les bases militaires béninoises et repartent à la fin de leur mission.
Le général Thierry Burkhard est au Bénin dans le cadre d'une visite de travail avec le général Fructueux Gbaguidi, chef d'état-major général des Forces Armées Béninoises.
M. M.
Le chef de l'Etat Patrice Talon a décidé de relier toutes les soixante-dix-sept communes du Bénin entre elles par des routes bitumées.Au terme du vote du budget de l'Etat exercice 2024, la liste des routes à bitumer, à réhabiliter ainsi que les divers ouvrages à réaliser en 2024 est connue. Elle est conforme à l'avis de passation des marchés publié en décembre 2021 par l'ex ministère des infrastructures et des transports.
LIRE L'AVIS DE PASSATION DES MARCHES PUBLIE EN 2021 PAR L'EX MTPT
Gouvernement, entreprises, simples citoyens : aux États-Unis, ils s'emploient tous à lutter contre la crise climatique et à défendre l'environnement.
« Les collectivités ne se sont jamais autant mobilisées pour réduire les risques climatiques », a déclaré le président Biden le 14 novembre, en annonçant la publication de la Cinquième évaluation climatique nationale. « Nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers. Nous devons continuer à agir. »
Fruit des travaux de 300 experts du climat, ce rapport détaille certaines des mesures que prennent les Américains face à la crise climatique, laquelle touche déjà toutes les régions du pays.
De son côté, le Center for Climate and Energy Solutions, situé à Arlington (Virginie), pointe la baisse des émissions de gaz à effet de serre aux États-Unis entre 2005 et 2021, de l'ordre de 17 % selon ses estimations.
Si les émissions ont connu un pic pendant la reprise économique qui a suivi la pandémie de COVID-19, elles ont néanmoins poursuivi leur trajectoire descendante à long terme en 2023.
Les émissions de gaz à effet de serre des centrales électriques ont diminué de 4,5 % au cours des cinq premiers mois de 2023. Les émissions de dioxyde de carbone, le gaz à effet de serre le plus répandu, devraient diminuer de 3 % en 2023.
L'éolien et le solaire ont produit plus d'électricité que le charbon au cours des cinq premiers mois de 2023, ce qui constitue une première. La baisse des émissions coïncide avec la chute des coûts de l'énergie éolienne et du solaire-de 70 % et 90 % respectivement-au cours des 10 dernières années, alors même que la population et l'économie américaines se sont développées.
Voilà qui met les États-Unis en bonne voie pour atteindre l'objectif fixé par l'Accord de Paris sur le climat, à savoir une économie à zéro émission nette d'ici 2050.
My Administration has released the Fifth National Climate Assessment in our history.
It makes clear that climate change is impacting all regions of our nation – but that communities are taking more action than ever to reduce climate risks.
We have to keep that action going. pic.twitter.com/s14GbkWe1T
— President Biden (@POTUS) November 14, 2023
Les consommateurs américains optent également pour des solutions plus durables. En 2022, les propriétaires immobiliers ont acheté 4,3 millions de pompes à chaleur, qui ne produisent pas d'émissions directes. Un chiffre supérieur aux achats de chaudières à gaz, ce qui est une première dans le pays. En outre, au troisième trimestre 2023, les ventes de véhicules électriques ont fait un bond de près de 50 % par rapport à la même période en 2022, ce qui représente 7,9 % des ventes de voitures.
De son côté, le gouvernement américain continue d'investir dans la résilience climatique et la protection de l'environnement. En novembre 2023, le gouvernement Biden a annoncé des investissements à hauteur de 6 milliards de dollars visant à améliorer le réseau électrique du pays, à réduire les risques d'inondation, à soutenir la conservation et à faire progresser la justice environnementale.
Depuis 2021, le gouvernement Biden a garanti la protection de plus de 20 millions d'hectares de terres et d'eaux publiques, évitant ainsi la disparition de certaines espèces ainsi que la déforestation, deux phénomènes qui contribuent au changement climatique. Parmi les terres protégées figure la forêt nationale de Tongass, dans le sud-est de l'Alaska, qui séquestre à elle seule l'équivalent de 8 % du carbone séquestré par toutes les forêts de la partie continentale des États-Unis.
« La conservation des écosystèmes dans leur état naturel est l'action la plus efficace pour lutter contre la dégradation de la nature, les désastres climatiques et les pertes massives et continues d'espèces à l'échelle nationale et mondiale », assure Mark Magaña, fondateur et directeur de l'organisation GreenLatinos, basée à Washington, dans un communiqué de la Maison Blanche.
La liste des candidats autorisés à prendre part au concours de recrutement de 167 fonctionnaires de l'État prévu pour le samedi 16 décembre 2023 a été rendue publique.
LISTE
Environ 10 mois après son dernier passage, le ministre d'Etat en charge du développement et de la coordination de l'action gouvernementale a visité, vendredi 08 décembre 2023, la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ). Abdoulaye Bio TCHANE a noté avec satisfaction, le « progrès substantiel » au sein de la zone franche économique en pleine expansion.
La Zone industrielle de Glo-Djigbé, fruit de la joint-venture entre le gouvernement du Bénin et le Groupe ARISE, a connu un succès fulgurant en deux ans d'exploitation. 36 investisseurs opérant dans les secteurs de la transformation du cajou, du coton, le soja, et autres produits, se sont installés au terme de la 1ère phase de 400 ha. Selon le point présenté par le directeur général de la Société d'investissement et de la promotion de l'industrie (SIPI-BENIN), et le directeur général de l'Agence de promotion des investissements et des exportations (APIEx), 12 unités de transformation déjà opérationnelles emploient plus de 10.000 jeunes.
Avec le démarrage des travaux de la 2e phase, une vingtaine d'entreprises vont s'installer d'ici les 06 prochains mois, et emploieront plus de 20.000 jeunes Béninois.
Ces résultats selon le ministre d'Etat chargé du développement et de la coordination de l'action gouvernementale, relève d'un « progrès substantiel ». « C'est un important programme du gouvernement, et nous voyons tous les jours, non seulement la réalisation de ce que nous avons planifié, mais aussi la concrétisation d'un certain nombre de choses qui sont à l'avantage et dans l'intérêt de nos populations », a-t-il confié très satisfait du projet GDIZ initié par le gouvernement.
Opérationnalisation de la 1ère unité intégrée de textile, une 1ère au Bénin
Après une séance de travail avec Létondji BEHETON et Laurent GANGBES, respectivement DG de la SIPI-BENIN et DG de l'APIEx, le ministre d'Etat a visité la 1ère unité intégrée de textile déjà opérationnelle dans la zone, capable de transformer 20.000 tonnes de coton, et d'employer au moins 5000 jeunes Béninois.
Pour Bio TCHANE, il s'agit d'une entreprise de premier plan. « C'est quelque chose qui n'existait pas dans notre pays, et encore moins, dans d'autres pays africains », a-t-il déclaré, convaincu de ce qu'il est possible de faire un certain nombre de choses dans le pays, et sur le continent avec le sérieux et l'engagement que le gouvernement déploie depuis 2016. « C'est une autre économie qui est en train d'être générée ici à la GDIZ ; et il faut constater tout simplement que les progrès sont substantiels », a poursuivi le ministre d'Etat.
Plusieurs sujets relatifs entre autres aux travaux d'aménagement de la 2e phase de la zone, aux politiques des industries de textile et de transformation de noix de cajou, l'accélération de l'établissement du plan directeur des zones périphériques de la GDIZ, le transport public, la formation, la sécurité, les logements, etc, ont été évoqués au cours de la séance d'échanges ; et des réflexions sont en cours pour l'aménagement de toute la zone.
Pour Bio TCHANE, il s'agit de voir comment faire pour qu'au terme des 10 ans d'exploitation de la zone, et les 300.000 emplois seront créés, comment créer un écosystème qui permette d'assurer l'habitation, l'alimentation, l'éducation, la santé, le transport, etc, de tout ce monde.
Du point de vue de la sécurité, un commissariat spécial de police est déjà en place. Des réflexions sont en cours pour la mise en place d'un dispositif de gestion des accès au sein de la zone, l'établissement d'une salle de contrôle équipée de caméras pour une surveillance ininterrompue, etc.
Quelques images
F. A. A.
Le journaliste Euloge Gandaho a rendu l'âme ce samedi 9 décembre 2023, au CNHU de Cotonou.
Deuil dans la presse béninoise. Le journaliste Euloge Gandaho est décédé au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (Cnhu-Hkm) de Cotonou dans la matinée de ce samedi 9 décembre 2023. Il a été admis dans cet hôpital depuis quelques jours.
Euloge Gandaho est le promoteur et directeur de publication du quotidien "Le Grand Matin". Il fut Rédacteur en chef du quotidien "Le Matin".
Paix à son âme !
A.A.A