Les forces gouvernementales du Cameroun ont tué sept combattants d'un groupe séparatiste dans le nord-ouest du pays. C'est ce qu'a indiqué un représentant du service de sécurité du pays.
"Les séparatistes terrorisaient la population locale", a déclaré le représentant cité par l'agence de presse Xinhua. "Au cours de l'opération, les militaires ont tendu une embuscade et éliminé sept combattants".
Une insurrection séparatiste est active dans l'ouest du Cameroun, poussant à la création de son propre État basé sur les zones anglophones.
TASS
Le Conseil d'Administration de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a autorisé ce lundi 25 mars 2024 à Dakar, lors de sa 141e session ordinaire, un prêt de 10 milliards de FCFA pour un projet de la Société Bénin Cashew SA dans la zone industrielle de Glo Djigbé (GDIZ), au Bénin.
Financement partiel d'un projet de la Société Bénin Cashew SA dans la zone industrielle de Glo Djigbé au Bénin. Le projet est relatif à la construction et l'exploitation d'un complexe agro-industriel de transformation de noix de cajou au sein de la GDIZ. Selon la BOAD, « ce projet, reflet de la volonté de l'Etat du Bénin de promouvoir la transformation locale des noix brutes de cajou, vise à créer de la valeur ajoutée à la filière ». Ledit projet permettra la construction et la mise en exploitation de cinq (05) unités industrielles de transformation de noix brutes de cajou d'une capacité nominale annuelle de 100 000 tonnes et une (01) unité industrielle d'extraction d'huile de coque de noix de cajou d'une capacité annuelle de 20 000 tonnes. La BOAD a approuvé 10 milliards de FCFA dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet.
Akpédjé Ayosso
Les numéros de téléphone au Bénin passent de 08 chiffres à 10 chiffres. La date de passage à ce nouveau plan de numérotation annoncé en Conseil des ministres le 06 mars dernier a été rendue publique ce lundi 25 mars 2024.
Des changements importants interviendront avec la migration du plan de numérotation de huit à dix chiffres.
Le préfixe 01 sera ajouté aux numéros de tous les abonnés des réseaux de communication mobile à partir du 30 novembre 2024, date du passage au plan de numérotation à dix chiffres au Bénin. L'information a été donnée ce lundi 25 mars 2024 sur Bip radio par Hervé Guèdègbè, Secrétaire Exécutif de l'Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP Bénin).
Le 118, le 136 et tous les autres numéros courts ne connaîtront pas de modification, selon le SE de l'ARCEP Bénin.
De six à huit en 2005, le plan de numérotation téléphonique est passé à 10 chiffres. « L'émergence de nouveaux services connectés, le lancement d'un nouvel opérateur et l'éclosion des services mobiles financiers et de communications entre machines », sont les facteurs à l'origine de cette migration selon le conseil des ministres du 06 mars 2024.
M. M.
Le Conseil d'Administration de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) vient d'approuver de nouvelles opérations pour un montant global de 169,483 milliards FCFA. Cette decision a été prise lors de sa 141ème session ordinaire, tenue ce lundi 25 mars 2024, à Dakar, sous la présidence de Serge Ekue, Président de la BOAD.
Après avoir approuvé le procès-verbal de la 140ème réunion, tenue le 04 mars 2024, en visioconférence, le Conseil d'Administration a procédé à l'arrêté des comptes annuels de la BOAD pour l'exercice clos le 31 décembre 2023, porté un avis favorable sur le Rapport annuel 2023, l'état de recouvrement des créances sur prêts de l'institution au 28 février 2024 et la situation globale des recouvrements au 31 décembre 2023.
Par ailleurs, les administrateurs ont approuvé neuf (09) nouvelles opérations pour un montant global de 169,483 milliards FCFA, portant à 8 561,4 milliards FCFA le total des engagements à date (toutes opérations confondues) de la BOAD, depuis le démarrage de ses activités opérationnelles, en 1976.
Les prêts approuvés concernent le financement partiel des projets, ci-après :
• Lignes de refinancement en faveur de BGFIBank Côte d'Ivoire (BGFI Bank CI). Il s'agit d'une ligne à court terme destinée au financement partiel des campagnes cacao et cajou 2023-2024 en Côte d'Ivoire et d'une ligne à moyen terme visant à soutenir les Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME). Les deux opérations respectivement de 15 milliards FCFA et 10 milliards FCFA, ont pour objectif de renforcer les capacités productives et de trésorerie des entreprises qui bénéficient de l'accompagnement de BGFIBanK CI. Montant de l'opération : 25 milliards FCFA
• Ligne de refinancement en faveur de African Lease Togo. Ce concours vise à doter l'institution de ressources adéquates pour lui permettre d'offrir de manière efficiente, des services inclusifs, adaptés aux besoins des Micro Petites et Moyennes Entreprises. Montant de l'opération : 5 milliards FCFA
• Prêt à court terme en faveur de MANZIMA Holding SAS. L'objectif visé est d'apporter un appui financier au principal actionnaire du Groupe NSIA pour la reprise de la participation du Fonds Amethis Africa Finance dans le capital de NSIA Participations SA. A terme, l'opération permettra entre autres de modifier la structure organisationnelle du Groupe NSIA par la création de deux (02) sous-holdings en charge respectivement des activités bancaires et des assurances. Montant de l'opération : 22, 958 milliards FCFA
• Prise de participation pour l'augmentation de capital social à la CRRH-UEMOA. Cette opération vise à renforcer les fonds propres durs de la CRRH-UEMOA afin de préserver sa notation financière pour lui permettre de continuer à mobiliser des ressources compétitives à long terme dans le cadre de la poursuite de ses activités de refinancement de prêts hypothécaires. Montant de l'opération : 1,925 milliards FCFA, sans prime d'émission.
• Construction et exploitation d'un complexe agro-industriel de transformation de noix de cajou par la Société Bénin Cashew SA dans la zone industrielle de Glo Djigbé (GDIZ), au Bénin. Ce projet, reflet de la volonté de l'Etat du Bénin de promouvoir la transformation locale des noix brutes de cajou, vise à créer de la valeur ajoutée à la filière. A ce titre, cinq (05) unités industrielles de transformation de noix brutes de cajou d'une capacité nominale annuelle de 100 000 tonnes et une (01) unité industrielle d'extraction d'huile de coque de noix de cajou d'une capacité annuelle de 20 000 tonnes seront construites et mises en exploitation. Montant de l'opération : 10 milliards FCFA
• Construction de la section Kobo-Kanawolo (47,3 km) de l'Autoroute du Nord, en République de Côte d'Ivoire. En cohérence avec le Plan National de Développement (PND), ce projet a pour objectif d'accompagner la croissance du trafic le long de ce corridor reliant le Port Autonome d'Abidjan aux pays de l'hinterland, en vue de soutenir la croissance de l'économie nationale. Montant de l'opération : 30 milliards FCFA
• Projet régional d'aménagement de la route Labé – Mali (Guinée) – frontière du Sénégal – Kédougou – Fongolembi (Sénégal). Ce projet vise le désenclavement des zones citées afin de faciliter les échanges économiques et sociaux aux niveau national et régional. Montant de l'opération : 23 milliards FCFA.
• Réhabilitation de deux immeubles administratifs dénommés « Tour C » et « SEBROKO » à Abidjan, en Côte d'Ivoire. L'objectif visé est le renforcement du patrimoine immobilier de l'Etat au profit des usagers des services publics afin de maitriser les charges locatives de l'Etat et de satisfaire les besoins de l'Administration publique en bureau conformes aux standards internationaux. Montant de l'opération : 30 milliards FCFA.
• Construction de Centres de Service Civique en Côte d'Ivoire. Au titre de ce projet, dix (10) centres de service civique seront construits dans les villes de Dimbokro, Bondoukou, Man, San Pedro, Séguéla, Odienné, Abengourou, Gagnoa, Abidjan et Yamoussoukro afin d'offrir une formation technique permettant l'insertion des jeunes en situation de vulnérabilité tout en développant leur engagement citoyen. Montant de l'opération : 21,6 milliards FCFA.
Le Conseil a également approuvé le réaménagement des conditions de remboursement du prêt pour le financement partiel du projet d'implantation d'une cimenterie intégrée par la société Malbaza Cement Company (EX-NCN) à Malbaza au Niger et la modification des caractéristiques des prêts accordés à la République de Guinée-Bissau, ainsi que le renouvellement partiel pour compter du 1er avril 2024, des membres du Comité d'audit de la BOAD.
Enfin, le Conseil a pris note des dossiers suivants, inscrits pour information :
• Compte-rendu de la 1ère réunion du Comité des Risques de la BOAD tenue le 21 mars 2024 à Dakar, en République du Sénégal
• Compte-rendu de la 46ème réunion du Comité d'Audit de la BOAD tenue les 22 et 23 mars 2024 à Dakar, en République du Sénégal
• Mise en œuvre du Plan DJOLIBA 2021-2025 : bilan à l'issue de la 3ème année
Situation des opérations de la BOAD par pays au 31/12/2023
• Etat de mise en œuvre du Schéma Directeur du Système d'Information (SDSI 2021-2025) de la BOAD, au titre de l'année 2023
• Compte-rendu d'exécution de la tranche annuelle 2023 du Budget-programme 2023- 2025 de la BOAD
• Note portant sur la situation de l'utilisation des ressources mobilisées par la Banque au 31 janvier 2024
• Recueil des recommandations et décisions prises aux réunions du Conseil d'Administration de la BOAD tenues au cours de l'année 2023
• Compte-rendu de la réunion ordinaire du Conseil des Ministres de l'UMOA tenue le 21 décembre 2023
En clôturant les travaux, le Président Serge EKUE a remercié, les autorités sénégalaises pour toutes les dispositions prises en vue de la tenue de cette session dans les meilleures conditions.
Source : BOAD
Cotonou, la capitale économique du Bénin accueille depuis ce lundi 25 mars 2024, la réunion annuelle des directeurs généraux des Instituts nationaux de la statistique des Etats membres de la CEDEAO. Le Projet d'harmonisation et d'amélioration des statistiques en Afrique de l'ouest et du centre (PHASAO), dans sa nouvelle version (le PHASAOC) soutenu par la Banque mondiale, sera lancé à l'occasion des assises prévues pour durer 05 jours.
La réunion annuelle des directeurs généraux des Instituts nationaux de la statistique de la CEDEAO ouverte à Cotonou ce lundi 25 mars 2024. Elle sera l'occasion pour les participants, de faire la revue de la mise en œuvre des recommandations de la réunion tenue du 24 au 28 avril 2023, à Lomé. Le programme de travail annuel 2024 ; le guide méthodologique de l'Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC) dans l'espace CEDEAO ; et le guide méthodologique régional commun pour la compilation des comptes nationaux annuels dans les Etats membres de la CEDEAO selon le Système de Comptabilité Nationale 2008 (SCN 2008) seront validés au cours des travaux. Le Projet d'harmonisation et d'amélioration des statistiques en Afrique de l'ouest et du centre (PHASAOC) sera également lancé à cette occasion.
A l'entame, le directeur de la recherche et de la statistique de la commission de la CEDEAO a rappelé que le système statistique a reçu de 2020 à 2024 de la Banque mondiale, un appui estimé à plus d'un milliard de dollars sous forme de don et de crédit. Ce qui selon Mahamadou YAHAYA, a permis de produire des guides régionaux d'harmonisation des statistiques qui seront examinés et validés au cours des assises, ainsi que le document de politique statistique régional. Il a exprimé à l'occasion, sa reconnaissance à la Banque mondiale et aux autorités des pays membres de la CEDEAO pour leurs appuis à la réalisation des projets. « A travers ces nouvelles réalisations communautaires, expression d'une nouvelle coopération sous régionale en marche, les Etats membres de la CEDEAO réaffirment leur engagement total à œuvrer au renforcement des institutions et au développement de la statistique », a fait savoir directeur de la recherche et de la statistique. Observant les sacrifices consentis par toutes les parties prenantes, Mahamadou YAHAYA a promis au nom du président de la commission de la CEDEAO, de faire bon usage de leurs appuis, de le gérer de manière à tirer le maximum pour accomplir les missions assignées par les Etats membres.
Pour directeur général de l'Institut national de la statistique et de la démographie (INStaD), la réunion annuelle permet, entre autres, de faciliter la coordination et la convergence du développement des Systèmes Statistiques Nationaux ainsi que de partager les différentes leçons acquises ou bonnes pratiques, en termes de processus de production, d'analyse et de diffusion des données statistiques. A l'instar des éditions précédentes, elle permettra selon Laurent HOUNSA, de faire un suivi de la mise en œuvre du PHASAO en cours depuis 2020, mais également de lancer officiellement la réalisation des activités du PHASAOC, dont la mise en vigueur a été obtenue courant fin 2023, pour la plupart des pays et organismes bénéficiaires. « Le Bénin, à l'instar des sept (7) autres pays bénéficiaires du PHASAOC, aura une nouvelle fois l'occasion de tirer le maximum de profit de l'expérience acquise et des progrès obtenus par les six (6) pays du PHASAO. Egalement, il sera examiné, à travers le Programme de travail statistique de la Commission pour l'année 2024 et les perspectives d'AFRISTAT, les différentes actions d'harmonisation et de renforcement des capacités dont bénéficieront nos différents Systèmes Statistiques Nationaux », a-t-il expliqué. Conscient qu'aucun développement durable ni politique communautaire ne peut être envisagé sans la production de statistiques fiables et comparables, le DG de l'INStaD a remercié les gouvernements des pays membres de la CEDEAO, les institutions régionales ainsi que les Partenaires techniques et financiers (PTF), notamment la Banque mondiale, qui ne cessent de d'aider à relever les défis liés à la production de statistiques de qualité dans l'espace CEDEAO.
Abdoullabi BEIDOU, économiste statisticien principal de la Banque mondiale a rappelé l'objectif recherché par la Banque mondiale à travers cette rencontre ; celui d'assurer les échanges avec les directeurs généraux, et faire également le point des autres projets régionaux en cours dans la région. Après avoir rappelé les deux outils d'appui dans la région pour un financement estimé à 839 millions de dollars, il a souligné que l'investissement est important pour assurer non seulement la disponibilité de données de qualité mais aussi de données comparables ; objectif essentiel pour accompagner le processus de développement dans la sous-région.
« La statistique est d'une importance capitale dans un processus d'intégration », c'est ce qu'a souligné pour sa part Amadou DIONGUE, représentant résident de la CEDEAO au Bénin. « La rencontre est capitale pour notre région. Nous visons ici à harmoniser les statistiques au sein de la région de CEDEAO avec des standards dans les méthodes statistiques au sein de notre communauté par la consolidation de la collaboration et des progrès réalisés dans ce domaine », a-t-il expliqué avant d'exprimer ses remerciements aux partenaires techniques et financiers qui se sont mobilisés aux côtés de la CEDEAO pour la réalisation des différents projets et la tenue de la réunion de Cotonou. La réunion selon lui, sera l'occasion d'évaluer les défis auxquels les pays membres ont été confrontés au terme de la 1ère phase, les erreurs à ne pas répéter dans la phase qui va suivre ; tout ceci, dans le contexte d'un meilleur plaidoyer pour l'extension du projet au-delà de 2025.
Le directeur général de l'Institut national de la statistique et de la démographie, représentant le ministre d'Etat en charge de l'économie et des finances s'est réjoui de l'inscription, à l'ordre du jour de cette rencontre, des échanges sur les différents aspects techniques, fiduciaires ainsi que de sauvegarde environnementale et sociale, avec les chargés du projet PHASAOC et les spécialistes de la Banque Mondiale. Procédant au lancement de la réunion, Laurent HOUNSA a formulé le vœu que les échanges permettent aux participants d'aborder tous les aspects nécessaires à l'appropriation du PHASAOC et à l'engagement de chacun pour la réussite de sa mise en œuvre.
F. A. A.
Un conducteur de taxi-moto est décédé ce dimanche 24 mars 2024, à Gbétagbo, commune d'Abomey-Calavi.
Mort mystérieux d'un conducteur de taxi-moto dans la localité de Gbétagbo. Selon les informations de Bip Radio, il s'est écroulé après avoir attaché les bagages de sa cliente. La victime est de l'arrondissement de Sékou. Le corps du conducteur de taxi-moto a été remis à ses parents pour inhumation après les constats d'usage.
A.A.A
La journaliste et activiste béninoise, Angela KPEIDJA, est convoquée à l'Office centrale de répression de la cybercriminalité (OCRC). Elle a informé ses soutiens à travers une publication sur Facebook dimanche 24 mars 2024.
Angéla Kpeidja, la journaliste et militante de la défense des droits des femmes attendue à l'Office central de répression de la cybercriminalité ce lundi 25 mars 2024 à 16h. Et ce, pour des nécessités d'une enquête judiciaire. Elle a informé ses soutiens dimanche 24 mars 2024 sur Facebook.
Cette convocation de l'auteure de ‘'Bris de silence'' intervient quelques jours après qu'elle a dénoncé les agissements d'un présumé ‘'harceleur et violeur pas comme les autres'' qui aurait fait de nombreuses victimes.
La militante de la défense des droits des femmes dans sa publication a identifié parmi ses victimes du présumé ‘'harceleur et violeur pas comme les autres'', « des jeunes filles en quête d'emploi et de grandes dames mariées'' qui auraient fait le choix du silence''.
Informé des déclarations de la journaliste, l'Institut national de la femme (INF) s'est autosaisi et annoncé l'ouverture d'un dossier. L'INF a également invité Angela KPEIDJA à lui communiquer tout élément de preuve en sa possession pour étayer le dossier.
F. A. A.
Quatre (04) autres candidats déclarés admissibles sur la liste d'attente à la phase écrite du concours direct de recrutement de 105 fonctionnaires des eaux, forêts et chasse au titre de l'année 2023 sont invités à subir la visite médicale d'incoraporation qui aura lieu du mercredi 27 au vendredi 29 mars 2024.
Une liste de quatre candidats est invités à « se présenter en tenue de sport, munis d'une pièce d'identité valide, à l'ex Hôpital des Armées (HIA) de Cotonou » à partir de 7 heures dans le cadre de la visite médicale d'incoraporation du concours direct de recrutement de 105 fonctionnaires des eaux, forêts et chasse au titre de l'année 2023.
La visite médicale est prévue du mercredi 27 au vendredi 29 mars 2024.
M. M.
LES 4 ADMISSIBLES SUR LA LISTE D'ATTENTE
tion
La Direction Générale des Impôts (DGI) rappelle, dans une note circulaire en date du 14 mars 2024, les conditions de conformité et de recevabilité des états financiers qui accompagnent les déclarations de résultats annuels.
LES CONDITIONS
L'acteur, producteur et comédien nigérian Amaechi Muonagor est décédé, ce dimanche 24 mars 2024, des suites d'une maladie.
Deuil dans l'industrie cinématographique nigériane. Le célèbre acteur de Nollywood Amaechi Muonagor est passé de vie à trépas ce dimanche 24 mars à l'âge de 62 ans. Selon les informations, il avait des problèmes de santé. « C'était un acteur talentueux de Nollywood dont la présence sur nos écrans était vraiment magistrale. Nous l'avons observé avec inquiétude alors qu'il luttait contre des problèmes de santé, lui offrant tout le soutien possible pour l'aider à se faire soigner en Inde », a écrit l'influenceur et président de la Delta State Sports Association au Nigéria, Morris Monye sur Twitter. Pour lui, « cette perte tragique met en évidence la nécessité de meilleurs soins de santé au Nigéria ».
L'acteur Amaechi Muonagor était paralysé suite à un accident vasculaire cérébral.
Plusieurs acteurs de l'industrie cinématographique nigériane sont décédés ces dernières semaines. Il s'agit notamment du producteur de Nollywood, Ikechukwu Nnadi appelé d'Andy Best ; l'acteur Sisi Quadri et John Okafor (Mr Ibu).
A.A.A
C'est maintenant confirmé. La Confédération Africaine de Football (CAF) a bien déclassé le stade Général Mathieu Kérékou (GMK) de Cotonou. La confirmation est venue ce dimanche de Jean-Marc Adjovi-Boco, conseiller spécial du Ministre des Sports.
Ce n'est donc pas une information fausse qui fait le tour des réseaux depuis quelques jours. Le sublime stade Général Mathieu Kérékou de Cotonou est bel et bien déclassé par la Confédération Africaine de Football (CAF).
Ce dimanche 24 Mars, la question a été posée à Jean-Marc Adjovi-Boco, conseiller spécial du Ministre des Sports, sur Radio Tokpa. Ce dernier n'a fait que confirmer la mauvaise nouvelle. "Effectivement, la CAF a déclassé le stade pour des questions de pelouse et d'équipements de terrain", a-t-il lâché avant de lancer des mots de consolation aux amoureux du football béninois.
"Nous sommes en train de travailler pour que les travaux soient faits.", dit-il. Mais à l'heure actuelle, Jean-Marc Adjovi-Boco, ne veut pas rassurer quant au fait de voir les Guépards jouer au stade GMK lors de la prochaine trêve internationale en juin prochain. "Je ne sais pas si les travaux pourront être faits dans le temps pour le match du mois de juin", a-t-il conclu.
Malgré les centaines de millions de FCFA dépensés pour sa rénovation, le stade GMK de Cotonou ne répond toujours pas encore aux normes internationales.
J.S
Ecobank, le groupe bancaire panafricain, est devenu un signataire officiel des Principes d'autonomisation des femmes d'ONU Femmes et du Pacte mondial des Nations unies, qui donnent des orientations au secteur privé sur la manière de faire progresser l'égalité entre les hommes et les femmes et l'autonomisation des femmes sur le lieu de travail, sur le marché et au sein de la communauté. Jeremy Awori, directeur général du Groupe Ecobank, a annoncé la signature de ces principes lors d'un webinaire organisé par la Fondation Ecobank et ONU Femmes à l'occasion des célébrations de la Journée internationale des femmes.
Ayant pour thème “Investir en faveur des femmes : Pourquoi est-ce important ? Comment pouvons-nous accélérer le rythme ?”, le webinaire a abordé l'importance d'investir en faveur des femmes pour construire des sociétés inclusives, ainsi que les stratégies efficaces pour contrer les préjugés inconscients et les pratiques discriminatoires qui entravent l'investissement en faveur des femmes.
Jeremy Awori, directeur général du Groupe Ecobank, a commenté la signature de ces principes : “À Ecobank, nous sommes déterminé.e.s à promouvoir l'égalité entre les hommes et les femmes. Faire en sorte que les femmes et les filles aient les mêmes droits que les hommes et les garçons et qu'elles puissent atteindre leur plein potentiel sans être confrontées à la discrimination dans aucun aspect de leur vie. C'est essentiel pour parvenir à une société durable, juste et prospère. Au sein de la Banque, nous avons mis en œuvre de nombreuses initiatives et solutions, notamment notre programme Ellever, plusieurs fois primé, pour répondre aux besoins financiers et non financiers des entreprises détenues ou dirigées par des femmes, et nous continuerons à introduire de nouvelles solutions. Tout en reconnaissant qu'il reste encore beaucoup à faire, la signature des Principes d'autonomisation des femmes constitue une nouvelle étape dans notre engagement et notre détermination absolus à faire progresser l'égalité hommes-femmes et l'inclusion.”
Le programme Ellever de Ecobank offre aux entreprises détenues ou dirigées par des femmes, ou bien axées sur les femmes, une gamme complète de solutions de gestion de trésorerie, d'encaissement et de paiements sans frontières, de services bancaires et de financement, en plus d'une formation aux compétences et d'un mentorat. Depuis son lancement en novembre 2020, le programme a bénéficié à plus de 73 000 entrepreneures clientes et a prêté plus de 170 millions USD.
Ecobank a mis en œuvre plusieurs autres initiatives pour faire progresser l'égalité hommes-femmes et l'inclusion. La Banque a notamment mis en place un Conseil de la diversité et de l'inclusion afin de créer un environnement dans lequel les femmes et les hommes peuvent s'épanouir sans discrimination ni préjugé. En outre, Ecobank a signé la Charte de la diversité des genres de Women Working for Change, parrainé des programmes de sensibilisation à la violence fondée sur le genre pour son personnel et mis en œuvre des programmes de mentorat, ainsi que des initiatives complètes d'apprentissage et de développement visant à favoriser la progression de carrière des femmes. La Banque lancera prochainement un programme destiné aux femmes fournissant des biens et services afin d'intégrer davantage d'entreprises détenues ou dirigées par des femmes dans sa base de données dédiée aux approvisionnements.
Félicitant le Groupe Ecobank, Mireille Kamitatu, directrice régionale adjointe du bureau d'ONU Femmes pour l'Afrique de l'Ouest et Centrale, a affirmé : “Je suis heureuse de prendre acte de l'engagement du Groupe Ecobank, confirmé par la signature des Principes d'autonomisation des femmes. Nous saluons le leadership de cette banque panafricaine, présente dans 35 pays, pour cette étape décisive dans la promotion de l'égalité des genres à travers le continent. ONU Femmes est prête à apporter son soutien à vos initiatives en faveur de l'égalité des genres, dans le but ultime d'atteindre les objectifs de développement durable”.
De nombreuses initiatives du Groupe Ecobank en matière d'égalité hommes-femmes s'alignent sur les sept Principes d'autonomisation des femmes, à savoir :
1. Leadership au plus haut niveau de l'entreprise
2. Traiter tous les hommes et toutes les femmes de manière équitable au travail, sans discrimination
3. Santé, sécurité et bien-être des employé.e.s
4. Education et formation pour permettre la progression de carrière
5. Pratiques au niveau du développement de l'entreprise, de la chaîne d'approvisionnement et du marketing
6. Initiatives communautaires et activités de sensibilisation
7. Mesures et reporting
Les Principes d'autonomisation des femmes constituent un instrument essentiel pour la mise en œuvre par les entreprises des volets relatifs à l'égalité hommes-femmes de l'agenda 2030 ainsi que des Objectifs de développement durable des Nations unies. En adhérant à ces principes, le directeur général du Groupe Ecobank a signifié l'engagement de la Banque en faveur de cet agenda aux plus hauts niveaux du conglomérat et sa volonté de travailler en collaboration au sein de réseaux multipartites en vue de donner davantage de moyens d'action aux femmes. Les objectifs visés sont les suivants : un salaire égal pour un travail de valeur égale, des pratiques de chaîne d'approvisionnement tenant compte de la dimension de genre et une tolérance zéro à l'égard du harcèlement sexuel sur le lieu de travail.
Pour plus d'informations sur les Principes d'autonomisation des femmes d'ONU Femmes et du Pacte mondial des Nations unies, veuillez consulter www.weps.org
À propos du Groupe Ecobank (également ‘Ecobank Transnational Incorporated' ou ‘ETI')
Le Groupe Ecobank est le premier groupe bancaire panafricain du secteur privé, doté d'une expertise africaine inégalée. Il est présent dans 35 pays d'Afrique subsaharienne, ainsi qu'en France, au Royaume-Uni, aux Emirats Arabes Unis et en Chine. Son réseau panafricain unique offre une plateforme unifiée pour les paiements, la gestion de trésorerie, le commerce et les investissements. Le Groupe Ecobank emploie plus de 15 000 personnes au service de plus de 32 millions de clients et propose une gamme complète de produits, services et solutions de la Banque des Particuliers, de la Banque Commerciale et de la Banque des Grandes Entreprises et d'Investissement à travers de multiples canaux, y compris numériques. Pour plus d'informations, veuillez consulter ecobank.com.
La 9e journée de la Super Ligue Pro a offert un classique entre Loto Popo et Coton FC. A domicile, les Loto Boys ont été tenus en échec par le champion en titre. Les deux formations se sont quittées sur un score de parité (1-1).
Bien que dominé en début de partie, c'est Coton FC qui lançait les hostilités. Sur une contre-attaque rapide, le premier but de la rencontre est signé Hyppolite Sanny à la 23e minute de jeu.
Mais à quelques minutes de la pause, les Loto Boys ont réussi à égaliser. C'est notamment sur un coup franc direct que Zoulkaneri Seibou a retrouvé le chemin des filets à la 41e minute de jeu. Un score qui ne changera plus en seconde période.
Avec ce nul, Loto-popo perd son fauteuil de leader de la Super Ligue Pro du Bénin au profit de Dadjè FC (19 points) et prend la troisième place avec 18 points. Coton FC lui, compte 13 points après 9 journées et occupe la 8e place au classement.
Tous les résultats de la 9e journée :
ASPAC (0-1) DADJÈ FC
DYNAMO D'ABOMEY (3-1) AS COTONOU
SOBEMAP FC (1-1) CAVALIERS FC
TAKUNNIN FC (0-0) DRAGONS FC
AYÉMA FC (0-1) BANI GANSÉ FC
DAMISSA FC (2-0) JS POBÈ
LOTO-POPO (1-1) COTON FC
REQUINS FC (0-3) ESPOIR SAVALOU
J.S
7 responsables des chaînes publiques de la SRTB S.A ont été nommés par le gouvernement en attendant l'aboutissement des procédures de recrutement lancés par la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC).
Le gouvernement a nommé sept (07) personnes en qualité de responsables intérimaires des chaînes publiques de la Société de radio et de télévision du Bénin (SRTB). Il s'agit de :
Monsieur Darius Franck DADE, Directeur Général par intérim de la SRTB ;
Madame Abiatou OUMAROU, Directrice par intérim de Bénin TV ;
Monsieur Elvis Horace-Marie HESSOU, Directeur par intérim de Bénin TV Juniors ;
Monsieur Maurice MAHOUNON, Directeur par intérim de Radio Bénin ;
Monsieur Urbain SESSOU, Directeur par intérim de Radio Bénin Alafia ;
Monsieur Habib Boubakar SOUMANOU, Directeur par intérim de Radio Parakou ;
Monsieur Hamadou ISSA, Directeur par intérim de Kiff FM.
La Société de radio et de télévision du Bénin S.A (SRTB S.A) est le service public de médias au Bénin. Il est le fruit de la fusion de l'Office de radiodiffusion et de télévision du Bénin (ORTB) et du Centre multimédia des adolescents et des jeunes du Bénin (CMAJB).
La SRTB est mis en place à l'issue du Conseil des ministres du 8 novembre 2023.
M. M.
Les corps de deux (02) élèves décédés par noyade à la plage de Fidjrossè, vendredi 22 mars 2024, ont été repêchés, ce weekend.
Après le drame à la plage de Fidjrossè, le bureau de l'Association des Parents d'Elèves (APE) du CEG Fiyégnon a mené des démarches pour retrouver les corps des élèves victimes de noyade. Avec l'aide des pêcheurs, un premier corps a été retrouvé sur la surface de la mer le samedi 23 mars. Le second corps a été retrouvé ce dimanche. Les deux corps ont été déposés à la morgue.
8 élèves en classe de Seconde au CEG Fiyégnon, se sont rendus à la plage pour se détendre. Ils ont enlevé leur tenue Kaki pour une séance de baignade. La mer a emporté deux des élèves.
A.A.A
La LNB S.A vous donne le récapitulatif des résultats de Loto 5/90 du Dimanche 24 Mars 2024.
Tirage N°1:51-13-80-09-26La 5è Assemblée générale ordinaire de l'Assemblée Professionnelle des Médiateurs du Bénin (APMB), s'est tenue à la salle polyvalente de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin le samedi 23 mars 2023 à Cotonou.
Les membres de l'Association Professionnelle des Médiateurs du Bénin (APMB) tiennent au respect de leurs textes statutaires. Ils ont tenu leur Assemblée générale ordinaire, samedi 23 mars 2023, à la salle polyvalente de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin.
La 5è AG ordinaire a été consacrée à l'examen des rapports moral, financier et d'activités de l'exercice 2023 ; à l'élection de deux nouveaux membres au sein du Bureau exécutif et à l'intégration de sept nouveaux membres.
A l'ouverture des travaux, Me Elvire Vignon la secrétaire générale de l'APMB a procédé à la vérification du quorum et à la lecture des textes conformément aux textes statutaires.
Le président de l'APMB a rappelé, dans la présentation du rapport moral, quelques recommandations prises à la 4è AG ordinaire ainsi que le chemin parcouru depuis la mise en place de l'APMB. Un parcours qui appelle à faire connaître l'APMB et à « la rendre plus visible dans le paysage national en particulier dans le monde des affaires », selon Me Luc Martin Hounkanrin, président de l'Association Professionnelle des Médiateurs du Bénin.
« Nos efforts doivent se poursuivre (…) au quotidien pour le rayonnement de l'APMB (…). Notre creuset, le premier actif au Bénin et peut-être dans la sous-région, doit être une rampe de lancement et de rayonnement de la culture de la médiation (…) », a-t-il exhorté.
Moyen de règlement alternatif des conflits nés des relations d'affaires
La médiation est une voie de règlement des conflits de manière amiable. C'est la « voie la plus porteuse parce qu'elle permet aux personnes en conflit de trouver une solution raisonnable, acceptable par elles et de pouvoir continuer allègrement leurs relations sans se tourner le dos », a expliqué le président de l'APMB. Elle est consacrée par l'acte uniforme de l'OHADA et sous sa forme actuelle depuis novembre 2017.
« La médiation est un des bons moyens parce qu'elle permet de construire une relation durable entre les parties. Quand on a une bonne relation entre les parties, ça contribue à la paix », a ajouté Me Elvire Vignon, médiatrice et avocate honoraire.
« Il y a beaucoup davantage à se tourner vers ce mode alternatif de règlement des conflits », selon Ulrich Kinyido, membre de l'APMB qui précise que « la confidentialité et l'impartialité » sont de mise.
L'APMB œuvre à la promotion de ce mode alternatif de règlement des conflits. Il s'agit de régler autrement en tenant compte des « délais brefs » et surtout de l'« accord des personnes intéressées », selon Bernadette Houndekandji Codjovi. A en croire cette médiatrice membre de l'APMB, « les parties sont plus enclines à exécuter les décisions qui interviennent par leur consentement ».
L'Association tient au renforcement des capacités des Médiateurs et Médiatrices. « Non seulement ils sont formés mais nous renforçons également leurs capacités parce que pour réussir une médiation, il faut d'abord en maîtriser les principes et les règles. Si vous ne les maîtrisez pas vous ne pouvez pas le faire ».
« Ce n'est pas une procédure mais tout une technique qui permet de rapprocher des parties qui se fâchent et les amener à trouver une solution », a indiqué William Sourou, Secrétaire à la formation de l'APMB.
L'APMB a invité les opérateurs économiques à s'intéresser à la médiation.
M. M.
Dix ans après l'épidémie la plus meurtrière au monde, MSF demande un stock d'urgence de traitements contre Ebola.
Alors que le monde célèbre les dix ans de l'épidémie la plus meurtrière de la maladie à virus Ebola, qui a tué plus de 11 000 personnes en Afrique de l'Ouest in 2014, Médecins Sans Frontières (MSF) regrette que, bien qu'il existe désormais deux traitements approuvés contre Ebola, ils ne soient pas facilement accessibles à travers un stock d'urgence prêt à être utilisés dans les endroits où ils pourraient être nécessaires lors d'une future épidémie. Les traitements restent sous le contrôle exclusif de deux sociétés pharmaceutiques américaines, Regeneron et Ridgeback Biotherapeutics, et la quasi-totalité des traitements actuellement disponibles dans le monde sont conservés dans un stock de sécurité nationale et de biodéfense détenu par les États-Unis. Il est donc nécessaire de constituer un stock international d'urgence de ces traitements, fourni par Regeneron et Ridgeback et géré par le Groupe international de coordination (GIC) sur la fourniture de vaccins, afin de garantir que les traitements puissent toujours être fournis à court terme à toute personne qui en a besoin et où qu'elle se trouve.
"Il y a dix ans, le monde n'était pas préparé à l'apparition de la maladie à virus Ebola en Afrique de l'Ouest. Il n'y avait pas de traitement antiviral, ce qui rendait difficile de convaincre les malades de se rendre dans les unités de traitement. Il n'y avait pas de vaccins et la protection des personnes se limitait donc à essayer de les convaincre de changer de comportement, ce qui, des années d'expérience nous l'ont appris, prend du temps et n'a souvent qu'un succès limité. Il était donc difficile de contrôler l'épidémie ", explique le Dr Armand Sprecher, spécialiste en santé publique à MSF. "Maintenant qu'il existe des traitements antiviraux et des vaccins efficaces, nous pouvons utiliser des outils importants pour sauver des vies, prévenir la maladie et contrôler les épidémies, mais seulement s'ils sont entièrement disponibles pour les personnes qui en ont besoin. C'est pourquoi nous demandons la constitution d'un stock d'urgence".
Après près d'un demi-siècle sans traitement spécifique, ce n'est que lors de la plus grande épidémie d'Ebola en 2014, lorsque les pays les plus riches ont été confrontés à la menace d'Ebola dans leurs frontières, que le financement de la recherche et du développement de traitements et de vaccins contre le virus a augmenté de façon spectaculaire. Puis, après une combinaison de plus de 800 millions de dollars américains de financements publics et de contributions essentielles, notamment de la part des gouvernements des pays touchés, des ONG et des établissements universitaires, qui ont accueilli ou facilité les essais cliniques, ainsi que des patients et des survivants qui ont directement participé à l'expérimentation des traitements, deux traitements ont été approuvés par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis en 2020. Ces traitements ont été recommandés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2022, et figurent désormais sur la liste modèle des médicaments essentiels de l'OMS. Il existe également deux vaccins, qui en plus du traitement, sont essentiels pour prévenir et répondre à une épidémie d'Ebola. Bien qu'il s'agisse d'un ajout important à la boîte à outils de la riposte à Ebola, ces nouveaux outils médicaux ne répondent qu'à l'ébolavirus du Zaïre, l'espèce de virus la plus courante à l'origine de l'épidémie de 2014.
Les traitements - REGN-EB3 (atoltivimab/maftivimab/odesivimab), commercialisé par Regeneron sous le nom d'Inmazeb, et mAb114 (ansuvimab), commercialisé par l'OMS sous le nom d'Ebanga - restent largement inaccessibles aux personnes qui en ont besoin pendant les épidémies. Même si le déploiement rapide des traitements lors d'une épidémie d'Ebola se heurte à de nombreux obstacles, le fait que seul un tiers des patients ait reçu l'un ou l'autre traitement lors des cinq épidémies survenues depuis 2020 s'explique en grande partie par le fait que les traitements ne sont pas facilement accessibles là où les épidémies se produisent le plus souvent. Regeneron et Ridgeback conservent le contrôle privé de ces traitements par le biais de brevets et de licences, et presque tous les traitements disponibles sont détenus et contrôlés par les États-Unis.
"Une leçon claire tirée des dix dernières années est que compter uniquement sur la bonne volonté des entreprises privées ou des gouvernements n'est pas la solution à un problème d'accès aux médicaments ", explique le Dr Márcio da Fonseca, conseiller en maladies infectieuses pour la Campagne d'accès de MSF. " Pour que les traitements contre Ebola et les outils de prévention d'aujourd'hui et de demain soient plus largement disponibles, des conditions d'accès mondiales doivent être fixées dès le début du processus de recherche et de développement des outils médicaux mis au point avec de l'argent public, et l'accès aux traitements pour les communautés qui les ont testés doit être légalement garanti. Nous devons nous préparer dès maintenant à la prochaine épidémie et veiller à ce qu'il n'y ait aucune lacune dans l'accès aux outils médicaux appropriés, y compris pour les autres espèces d'Ebola, afin d'éviter les pertes de vies catastrophiques que nous avons connues il y a dix ans".
En outre, MSF a exhorté tous les détenteurs de brevets sur les traitements contre Ebola à délivrer des licences et à transférer les technologies à des fabricants compétents afin que davantage de producteurs puissent fabriquer des traitements contre Ebola, ce qui contribuera à accroître leur disponibilité à l'avenir.
La Société de gestion des déchets et de la salubrité (SGDS) a commémoré aux côtés de l'ONG TAMAEE samedi 23 mars 2024, la Journée mondiale du recyclage. Des partenaires de TAMAEE présents sur le site à la plage de PK10 dans la commune de Sèmè-Kpodji, ont participé aux ateliers pratiques de recyclage au cours desquels ils ont réalisé des pots de fleur et des sacs.
La plage de PK10, autrefois un véritable tas d'immondices, est aujourd'hui un cadre viable qui sert de siège pour l'ONG TAMAEE ; une organisation spécialisée dans le recyclage des déchets. Pour parvenir à ce résultat, il a fallu dégager près de 25 tonnes de déchets. Ceci, grâce à la SGDS, partenaire de TAMAEE pour l'aménagement du site. La présidente, Adjokè Djossinou P., l'a rappelé samedi 23 mars 2024 lors de la commémoration de la Journée mondiale du recyclage. Cet appui de la SGDS selon la présidente, a permis à l'ONG de s'installer et de développer ses activités de recyclage de déchets pour la fabrication de sacs et cartables au profit des élèves. « La SGDS est un partenaire durable, présente sur chacune des activités de TAMAEE à travers la mise à disposition d'outils (les poubelles par exemple) », a témoigné la présidente. Au sein de la communauté, les populations ne viennent plus jeter les ordures à la plage. Ceci, grâce aux tricycles de la structure en charge de la collecte des déchets du Grand Nokoué qui font la collecte de façon quotidienne et hebdomadaire. Une solution qui permet à la population de ne plus jeter les ordures n'importe où dans la communauté.
Adjokè Djossinou P. a rassuré la population à l'occasion de la commémoration que c'est toujours possible de réutiliser les choses. « Il suffit d'avoir un minimum de créativité pour se rendre compte que tout ce qu'on utilise, on peut le réutiliser », a-t-elle fait savoir évoquant un projet de recyclage des chemises de papas qui a permis aux enfants d'avoir de nouveaux habits l'an dernier.
Pour l'assistant chargé du contrôle des opérations à la SGDS (ACCO), c'est une fierté de constater qu'il y ait des gens qui prennent l'initiative d'accompagner la SGDS dans le ramassage des déchets. Une chose est de ramasser les déchets, mais parvenir à les réutiliser en est une autre, a-t-il rappelé saluant l'initiative de TAMAEE que la SGDS a du plaisir à accompagner. Edouard Hounkponou a insisté à l'occasion sur la nécessité pour les populations de disposer de poubelles homologuées et de pouvoir faire un tri ; lequel permet de réduire le tonnage et la quantité des déchets à convoyer vers les centres d'enfouissement.
Arielle Akouété Accrombessi, directrice à la promotion de l'écocitoyenneté a salué l'initiative de l'ONG qui, par ses programmes, développe des activités génératrices de revenu pour les femmes en les formant au recyclage. TAMAEE selon la représentante du ministre du cadre de vie s'inscrit également dans la dynamique de l'éducation pour tous, offrant des sacs aux écoliers de familles démunis.
La Journée mondiale du recyclage est célébrée le 18 mars de chaque année. Elle a été instituée en 1994 aux Etats-Unis pour promouvoir la consommation de produits fabriqués à partir de matériaux recyclés. « Triez, recyclez, triez, recyclez, les objets ont plusieurs vies […] », c'est l'appel lancé à l'édition de 2024.
F. A. A.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a condamné jeudi 21 mars 2024, une veuve à une peine de 24 mois de prison ferme. Elle devra payer selon le verdict du juge, une amende de 02 millions de francs CFA.
Prison ferme pour une veuve reconnue coupable « détention et cession de chanvre indien ». La prévenue qui s'adonnait à l'activité de vente de chanvre indien dans la commune de Ouèssè, est une récidiviste autrefois condamnée par le tribunal d'Abomey. A l'audience du 05 février, elle a déclaré que l'activité lui permettait de joindre les deux bouts depuis le décès de son époux.
Le ministère public avait requis contre l'accusée une peine de 24 mois de prison dont 06 fermes. La Cour dans son verdict n'a pas suivi les réquisitions du ministère public. Elle a condamné la veuve à 24 mois de prison ferme et 02 millions de francs CFA comme amende.
Le conducteur de taxi-moto qui la transportait au moment de son interpellation est également poursuivi. A son encontre, le juge a suivi la réquisition du ministère public et prononcé sa relaxe au bénéfice de doute.
F. A. A.