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24 Heures au Bénin

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Séverin Quenum et une délégation de l'Ascap au cabinet de Djogbénou

Fri, 07/20/2018 - 18:32

Le président de la Cour constitutionnelle, Joseph Djogbénou, a reçu à son cabinet, dans la matinée de ce vendredi 20 juillet 2018, le Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation chargé des relations avec les institutions, Séverin Quenum, et une délégation du bureau de l'Académie des sciences constitutionnelles, administratives et politiques (Ascap), conduite par les professeurs Ibrahim Salami et Dandi Gnamou.
En sa qualité de ministre en charge des relations avec les institutions, Séverin Quenum, est allé saluer le président de la Cour constitutionnelle. Selon le ministre, le gouvernement entend entretenir des relations assez harmonieuses avec toutes les institutions constitutionnelles. Dans ce cadre, en tant que ministre en charge de la coordination de ces relations au sommet, le Garde des sceaux a entrepris des visites auprès des responsables d'institutions. « J'ai vu par le passé le président de l'Assemblée nationale, le président de la Cour suprême et l'agenda du président de la Cour constitutionnelle m'a permis de lui rendre visite ce matin », a-t-il informé.
Avec le président de la Cour constitutionnelle, Séverin Quenum a fait le tour d'horizon du travail qui se fait au niveau de la haute juridiction. La légitimité de la Cour constitutionnelle, selon lui, ne réside pas uniquement dans la constitution qui l'institue mais plutôt dans la qualité de ses décisions ainsi que dans la qualité du service qu'elle rend à la nation par le truchement de la régulation du bon fonctionnement des institutions. « Le gouvernement a pris acte des décisions qui ont été rendues à la dernière date dont elle salue la clarté et la qualité parce qu'il est procédé en ce moment à une clarification qui permet une meilleure lisibilité de la constitution et de ce en quoi doit constituer l'action de la Cour constitutionnelle », a renseigné le ministre de la justice.
Le successeur de Joseph Djogbénou dit avoir hérité d'un ministère dynamique qui est en mouvement avec des cadres assez compétents du fait du travail abattu et comme un champ balisé. « Je m'emploie pour cela justement à faire moderniser et puis à réinvestir la justice de la confiance de ses usagers et des citoyens », a déclaré Séverin Quenum. Avec le président de la Cour constitutionnelle, il a eu des échanges pour voir ce qui peut être entrepris au niveau du gouvernement pour améliorer la qualité des actions et également satisfaire les attentes et le regard des citoyens sur ce qui se fait.
Pour lui, la Cour constitutionnelle se trouve dans la chaîne de la production législative en ce que lorsque le président de la République ou le parlement avec lequel il partage l'initiative de la loi fait prendre un texte législatif, quelques fois ça demande, non pas l'onction, mais la conformité avec la constitution. Pour cela, il faut selon le Garde des sceaux, s'assurer que nous sommes en phase avec les urgences politiques que la Cour constitutionnelle doit pouvoir concilier avec le respect des droits de l'Homme, des droits du citoyens, le respect de la constitution d'une manière générale.
Séverin Quenum a souligné que la Cour constitutionnelle doit rester pour nous tous, cette institution-là qui rassure, qui rassure le citoyen, qui rassure également le gouvernement, pas simplement parce qu'elle sanctionne ni parce qu'elle censure, mais parce qu'elle est animée par des hommes et des femmes de bonne volonté.
A la suite du ministre de la justice, le président de la Cour constitutionnelle a reçu une délégation de l'Ascap conduite par les professeurs Ibrahim Salami et Dandi Gnamou.
Selon le professeur Dandi Gnamou, la visite avec le président de la Cour constitutionnelle se justifie pour deux motifs principaux. Premièrement, il s'agit de rendre une visite de courtoisie à leur collègue de l'Université d'Abomey-Calavi et surtout de la Faculté de droit et de science politique, porté à la tête de la haute juridiction du pays et ; deuxièmement, présenter l'Ascap (Académie des sciences constitutionnelles administratives et politiques), qui a pour objectif principal de travailler à l'amélioration et l'approfondissement de la connaissance du droit public interne.
Pour le professeur Ibrahim Salami, l'Ascap est une académie qui a vocation à rassembler les meilleures compétences universitaires au Bénin en ces trois matières et proposer un accompagnement institutionnel académique et scientifique aux institutions de la République par le biais de formations, de séminaires mais aussi des colloques pour évaluer l'activité de ces institutions. Il a cité en exemple un colloque sur le bilan de l'activité de la Cour constitutionnelle.
Dandi Gnamou, nouvellement promue professeur titulaire, a livré quelques impressions sur sa promotion intellectuelle. Pour elle, l'obtention de ce grade n'est pas en soi quelque chose d'extraordinaire. Cette promotion intervient 5 ans après sa réussite au concours d'agrégation en 2013. Elle se dit quand même particulièrement heureuse d'être professeur titulaire dans un contexte des sciences juridiques et politiques, où il y a très peu de ‘'Collègues de rang A'' et aussi très peu de professeurs titulaires.
F. Aubin AHEHEHINNOU & Akpédjé AYOSSO

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De nouvelles nominations au Conseil Supérieur de la Magistrature

Fri, 07/20/2018 - 17:41

Sikirath AGUÊMON, Michel DASSI et Félix Dansou DOSSA sont nommés en tant que personnalité extérieure au Conseil Supérieur de la Magistrature pour une durée de quatre (04) ans renouvelable.

Voici le décret

RÉPUBLIQUE DU BÉNIN
PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIOUE
DÉCRET N.2018-323 DU 19 JUILLET 2018 portant nomination de personnalités extérieures à la magistrature, membres du Conseil Supérieur de la Magistrature.
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, CHEF DE L'ÉTAT,
CHEF DU GOUVERNEMENT,

Vu la loi n' 90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin ;
vr.r la loi n "2018-02 du 02 juillet 2018 modifiant et complétant la loi organique n" 94-027 du 15 juin 1999 relative au Conseil supérieur de la Magistrature ;
vu la loi n" 2001-35 du 2'l février 2003 portant statut de la magistrature ;
vu la décision portant proclamation, le 30 mars 2016 par la Cour constitutionnelle, des résultats définitifs de l'élection présidentielle du 20 mars 2016 ;
vu le décret n" 2018-1 98 du 05 juin 201 B portant composition du Gouvernement ;
vu Ie décret n' 2016-423 du 20 juillet 2016 portant attributions, organisation et fonctionnement du Ministère de la Justice et de la Législation ;
vu la lettre n"052/AN/PT/SP-C du 19 juillet 2018, oÉcnÈre :
Article premier
En application des dispositions de l'article 2 de la loi n'2018-02 du 02 juillet 2018 modifiant et complétant la toi organique n" 94-027 du 15 juin 1999 relative au Conseil Supérieur de Ia Magistrature, sont nommées, au Conseil Supérieur de la Magistrature, en qualité de personnalités extérieures à la magistrature, les personnes dont les noms suivent, aux postes ci-après :
Titulaire : monsieur Félix Dansou DOSSA ; Suppléant : monsieur lmorou SALEY ;
Titulaire : monsieur Michel DASSI ;
Suppléant : monsieur Christophe Cossi GNIMAVO ;
Titulaire : monsieur Prosper R. MORETI ; Suppléant : monsieur Adam Boké BAGUIDI ;
Titulaire : madame Sikirath AGUÊMON ; Suppléant : monsieur Joseph AGUESSY.

Article 2
La durée des fonctions des personnes nommées à I'article 1er du présent décret est de quatre (04) ans renouvelable une (01) fois.
Article 3
Le présent décret, qui prend effet pour compter de la date de sa signature, abroge toutes dispositions antérieures contraires.
llsera publié au Journal officiel.
Par le Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement,
Le Ministre de l'Economie et des FNinances,
Marie Odile ATTANASSO

Fait à Cotonou, le 19 juillet 2018
AMPLIATIONS : PR 6 AN 4 CS 2 CC 2 HAAC 2HC) 2 MESGPR 2 GS/MJL zMEF 2 AUTRES MINISTERES 20 SGG 4 INTERESSES B JORB 1

Patrice TALON
Le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et de la Législation,
Séverin
) ry

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‹‹Travaillons à ne pas redevenir l'enfant malade de l'Afrique ››

Fri, 07/20/2018 - 17:12

Dans un entretien accordé à l'hebdomadaire catholique La Croix, Célestine Zanou, leader politique et présidente de la Dynamique du Changement pour un Bénin Debout (Dcbd), s'est prononcée sur la question de révision de la Constitution. Cette démarche est inopportune selon elle et l'urgence actuelle est de penser à l'amélioration des conditions de vie des populations.

Selon Célestine Zanou, la démarche par voie de référendum engagée pour procéder à l'amendement de la Constitution est inopportune. « Le référendum est une procédure de collaboration avec le peuple pour l'élaboration d'une loi qui ne devient parfaite qu'avec son consentement », soutient Mme Zanou. La présidente de la Dcbd met l'accent sur l'aspect consentement qui ne peut aboutir sans le dialogue. Il faut donc dialoguer avec le peuple ou le persuader afin d'éviter le doute ou la suspicion. « Notre pays a des sensibilités qui sont le reflet du peuple et qui doivent forcément se mettre ensemble pour proposer en matière de loi fondamentale quelque chose qui nous ressemble et qui nous rassemble. Lorsque cette démarche consensuelle n'est pas de mise, tout ce qui sera fait aura tout l'air d'un forcing face auquel chacun ira exprimer son ressenti si ce n'est sa douleur puisqu'il ne répondra pas à la question posée », explique-t-elle. Les raisons évoquées manquent de pertinence, c'est pourquoi elle propose « de revoir la démarche actuelle qui a tout l'air d'une précipitation porteuse de suspicions ».
Pour Célestine Zanou, il y a des craintes en ce qui concerne la création de la Cour des comptes ; une Cour dont la mission est de donner quitus en matière de gouvernance financière économique dans la mesure où le fonctionnement actuel de la Cour constitutionnelle est présidé par Me Joseph Djogbénou.
Par rapport à la question de la représentativité des femmes dans les instances de décision, la leader politique affirme qu' « On veut nous faire croire qu'un wagonnet de 24 femmes à l'Assemblée Nationale sera la preuve de promotion des femmes. C'est à la limite du ridicule que nous ne saurions laisser aller plus loin ». Si les femmes veulent aller à l'Assemblée Nationale soutient-elle, elles doivent s'engager dans les partis politiques pour développer un leadership et s'assurer une représentation de qualité. Célestine Zanou demande à tous les promoteurs de cette idée de céder tout simplement sur leurs listes aux prochaines législatives, la place aux braves femmes de leurs partis.
S'agissant du couplage des élections, elle a fait une caricature avec les différents examens. Pour la présidente de la Dcbd, ce n'est pas parce que les examens coûtent chers, qu'il faut coupler Bac, Bepc et Cep comme si chaque examen n'avait pas ses spécificités. Si l'on prend les 4 élections dont il est question explique-t-elle deux sont déjà couplées à savoir les locales et les communales. Ces dernières présentent des difficultés et à ce niveau, il est question d'un dispositif qui encadre le développement à la base et conforte la décentralisation. Les législatives renseigne-t-elle ont un cadre d'exercice qui relève de la circonscription électorale et le bulletin utilisé n'est pas le même que celui des élections communales et locales. Célestine Zanou perçoit l'élection présidentielle comme la plus facile puisque la circonscription du candidat regroupe les 5297 villages et quartiers de villes, c'est-à-dire tout le territoire national. Ce qui n'est pas le cas pour le député élu avec les voix des populations de sa circonscription électorale.
La présidentielle, pour elle irait à la limite avec les locales et communales. Toutefois, elle mentionne que c'est risqué de coupler la présidentielle qui est une élection simple avec les élections locales et communales qui sont déjà plus complexes.
« Quoi qu'il en soit, même si l'idée est de faire des économies, il n'en sera rien puisqu'il demeure que chaque élection a ses particularités », a clarifié Célestine Zanou. Cette dernière, estime que la démocratie a un coût car ajoute-t-elle « ce qu'on pense gagner pourrait bien se révéler conflit et spirale de violences dont le coût reste incalculable ».
Au sujet de la peine de mort, la leader politique estime que c'est une peine instituée par ordonnance dont la question a été déjà réglée par le code pénal.
Face à ces questions, il n'y a donc aucune urgence pour Célestine Zanou à vouloir toucher à la Constitution. Cette révision « reste beaucoup plus un choix cohérent qui pourrait manquer d'être autant pertinent que des réponses adaptées aux appels sociaux qui fusent de toutes parts », déclare-t-elle. Il faut penser à l'amélioration des conditions de vie des populations. « Dépenser des milliards pour un référendum dans le contexte actuel n'est pas à mon avis opportun. Cet argent pourrait bien servir pour des bourses d'études aux jeunes filles et à la jeunesse en particulier, faciliter l'accès des femmes aux crédits, améliorer leurs conditions de vie et de travail, etc », a-t-elle martelé. L'idéal selon elle serait « de suivre une démarche qui permet de rédiger une Constitution de bonne qualité et surtout acceptée par tous pour durer dans le temps et nous garantir quiétude et paix comme celle de 1990 ».
Pour conclure, l'ancienne directrice de cabinet du président Kérékou soutient que le Bénin n'a pas un problème de textes. ‹‹ Travaillons à ne pas redevenir l'enfant malade de l'Afrique (...) ››, recommande-t-elle.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Une loi dérogatoire pour l'enregistrement à l'état civil en étude

Fri, 07/20/2018 - 14:05

Ouverte ce jeudi 19 juillet 2018, à l'Assemblée nationale, la session extraordinaire demandée par quarante-sept députés suit son cours. Après celle-ci, les députés vont revenir pour une nouvelle session, cette fois-ci à la demande du gouvernement pour l'examen de trois dossiers urgents dont la proposition de loi portant enregistrement à titre dérogatoire à l'état civil et deux ratifications.

Trois dossiers sont introduits par le gouvernement pour examen au cours d'une nouvelle session extraordinaire qui doit s'ouvrir incessamment. Le projet de loi portant autorisation de ratification de l'accord de financement signé le 19 avril dernier, entre la République du Bénin et le Fonds nordique de développement (Ndf) dans le cadre du Projet d'investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l'Ouest (Waka-Resip) et le projet de loi portant autorisation de ratification de l'accord de financement, signé à Washington, le 21 avril 2018, entre la République du Bénin et l'Association internationale de développement (Aid). Aussi, sera-t-il question de l'étude de la proposition de loi portant enregistrement à titre dérogatoire à l'état civil.
L'ouverture d'une session extraordinaire au Parlement pour l'examen de ces trois points est sollicitée par le gouvernement conformément à l'article 88 de la Constitution et l'article 5 du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale. Cette demande a été lue à l'ouverture de la séance plénière inaugurale sur l'examen de la proposition de loi portant Charte des partis politiques au Bénin, de la première session extraordinaire de l'année 2018 ouverte, le 19 juillet 2018. Les trois dossiers ont été affectés aux différentes commissions techniques pour étude. Les deux accords de ratification sont affectés à la commission des Finances et des Echanges, et la proposition de loi portant enregistrement à titre dérogatoire à l'état civil a été confiée à la commission des Lois.
La proposition de loi portant enregistrement à titre dérogatoire à l'état civil a été déjà initiée en mai dernier par le député Gérard Gbénontchi et quatorze autres élus du Bloc de la majorité parlementaire (Bmp). Ladite loi est composée de 20 articles et vise 2.277.795 citoyens déclarés sans jugement.
L'adoption de cette loi permettra de corriger les irrégularités afin de délivrer des actes de naissance aux citoyens qui en sont dépourvus.
Ces personnes ont été décelés au terme du Recensement administratif à vocation d'identification de la population (Ravip), qui a pris fin le 30 avril. Ceux-ci ont été enregistrés sur la base des témoignages ou avec la carte de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi).
Si les travaux des commissions finissent avant les quinze jours que durera la session en cours, la plénière des députés a retenu de faire une suspension et d'ouvrir la session extraordinaire sollicitée par le gouvernement pour examiner les deux dossiers d'autorisation de ratification d'accords et la proposition de loi portant enregistrement à titre dérogatoire à l'état civil.
La commission chargée des Lois présidée par le député Alexis Agbélessessi a jusqu'au lundi 23 juillet pour finaliser ses travaux. Déjà, le mardi 24 juillet, les députés se retrouvent pour examiner la proposition de loi portant Charte des partis politiques au Bénin.

Giscard AMOUSSOU

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UN et alliés veulent créer « Le Bloc Progressiste »

Fri, 07/20/2018 - 11:17

L'engagement politique des alliés de la Rupture se concrétise peu à peu. La création de grands blocs commence par faire surface. Le président d'honneur de l'Union fait la nation (UN), Bruno Amoussou sort le grand jeu. Après les nombreuses concertations et travaux préparatoires successifs depuis plusieurs mois, le bébé est à quelques heures de sa naissance. De sources proches de la coordination nationale de l'UN, ce grand bloc fera sa sortie officielle dimanche 22 juillet, à Bénin Marina Hôtel. Cette grande formation politique appelée « Le Bloc Progressiste » sera la seconde création sous la Rupture avant même le vote à l'Assemblée nationale de la charte des partis politiques. Plusieurs personnalités sont attendues à cette rencontre décisive des partis alliés avec pour guide l'Union fait la Nation.
La réforme du système partisan prend ainsi corps dans le rang des acteurs politiques en attendant l'adoption des nouveaux textes en étude à l'Assemblée Nationale.
« Le Bloc Progressiste » vient s'ajouter à la « Dynamique Unitaire », constituée d'un grand nombre de partis et mouvements politiques.
Les grands blocs commencent ainsi par faire surface. Fini donc les partis de rue en attendant l'étude de la charte devant régir les partis politiques.
G.A.

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Les responsables de l'ONU félicitent le Bénin

Fri, 07/20/2018 - 11:07

Le chef de la délégation béninoise au Forum politique de haut niveau sur les Objectifs de développement durable (ODD), le Ministre d'Etat, Abdoulaye Bio Tchané, a rencontré le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Le ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané a rencontré le Secrétaire général de l'ONU, en marge du Forum politique de haut niveau qui s'est tenu à New-York, aux Etats Unis. Au cours de leur entretien, Antonio Guterres a salué les efforts du gouvernement Talon. Le Secrétaire général de l'ONU invite le gouvernement à poursuivre son combat dans l'atteinte des ODD. En présence ministre du Cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato, et de l'ambassadeur Jean-Claude F. do Rego, Représentant permanent du Bénin près des Nations-Unies, Abdoulaye Bio Tchané a aussi eu une audience avec Fekitamoeloa Utoikamanu, Secrétaire Générale adjointe de l'ONU et Haut-Représentant pour les Pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral, et les Petits États insulaires. Pour le chef de la délégation béninoise, « Madame Fekitamoeloa Utoikamanu a chaleureusement félicité le Bénin pour les efforts réalisés dans le cadre des Objectifs de développement durable (ODD) ». Au cours de cette rencontre de haut niveau, le ministre d'État a fait une présentation sur la Gestion durable des terres pour la sécurité alimentaire et l'adaptation au changement climatique au Bénin.
Cette rencontre internationale qui s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des ODD, placée sous le thème « Transformation vers des sociétés durables et résilientes » vise à fournir un leadership politique et des recommandations pour le développement durable, de suivre et examiner les progrès dans la mise en œuvre des ODD, d'améliorer l'intégration des dimensions économiques, sociales et environnementales du développement durable.

G.A.

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Un projet visant l'implication massive de femmes en politique

Fri, 07/20/2018 - 11:01

Pour plus de femmes en politique au Bénin et au Maroc, c'est le but visé à travers le lancement du projet « Get Involved », ce jeudi 19 juillet 2019, à Cotonou.

La représentativité des femmes dans les instances politique devient de plus en plus une nécessité. Les débats aujourd'hui se mènent en direction des femmes qui sont longtemps considérées comme une couche faible. C'est aussi la vision de « Get Involved » qui entend révolutionner au Bénin et au Maroc, cette norme. « Si le nombre de femmes parlementaires élues dans le monde entier est plus élevé que jamais, il n'en demeure pas moins que l'égalité reste un objectif lointain. Les femmes qui peuvent se présenter aux élections rencontrent de nombreux problèmes, vu que la société leur octroie souvent un rôle limité et qu'elles font face à de nombreuses discriminations et stéréotypes », souligne la représentante de l'Union Européenne à la cérémonie de lancement du projet « Get Involved ».
Mise en œuvre au Bénin et au Maroc, le projet est financé à 50% par l'Union Européenne. Pendant trois ans, le projet « ‘'Engageons-nous'' pour plus de femmes en politique au Maroc et au Bénin » optera à la création d'un environnement propice pour les femmes. Il s'agira aussi à travers ce projet de mettre en place le cadre juridique et un environnement plus favorable permettant aux femmes de s'engager réellement dans les instances de décision notamment en politique. Pour le Chargé d'exécution du projet, le professeur Joël Aïvo, « le projet n'est pas seulement au service des femmes. Il est surtout au service de la démocratie ».
Dans sa phase pratique, le projet prendra corps avec des études de base sur la situation des femmes en politique au Bénin et au Maroc. C'est à la suite des résultats que « Get Involved » entame la phase réelle de son exécution à travers des activités diversifiées. Il s'agira des renforcements de capacités, des ateliers de formation, des consultations bilatérales, d'assistance, programmes de monitorat et bien d'autres.
Le projet vise à amener les partis politiques à faciliter l'intégration réelle des femmes dans les instances de décision.
1500 jeunes femmes membres de partis politiques en constituent les bénéficiaires directes.
Les statistiques sont faibles en matière de représentativité des femmes. Au niveau du gouvernement par exemple, elles sont 4 sur 23 ministres. A l'Assemblée nationale, c'est 7 femmes contre 76 hommes. Au niveau des municipalités, il y a seulement 3 femmes maires sur les 77 dont dispose le Bénin. La représentativité des femmes dans les instances faîtières surtout au niveau des partis politiques pourra être améliorée avec l'exécution de ce nouveau projet.
Giscard AMOUSSOU

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Editorial :Sous le Sceau Divin !

Fri, 07/20/2018 - 10:39

Dans notre publication de la semaine dernière, nous titrions : « Prions pour notre pays ! ». Ce qui a certainement fait réfléchir et réagir plus d'un de nos compatriotes, surtout les chrétiens et tous les croyants qui connaissent l'importance et le sens de la prière. Mais sans être forcément chrétien catholique, il y a eu également des lecteurs assidus de votre journal dont des frères musulmans qui nous ont interpellé par rapport à ce qui a l'air d'une exhortation que nous a inspirée le 20e anniversaire du départ pour l'Eucharistie éternelle de Mgr Christophe Adimou ancien Archevêque de Cotonou. Ainsi, comment ne pas saisir l'occasion que nous offre le présent éditorial pour répondre à nombre de nos lecteurs qui ont certainement les mêmes préoccupations que celles de nos fidèles lecteurs et lectrices qui voulaient en savoir davantage !

« Prions pour notre pays ! », comme vous devez vous en douter, n'est pas si anodin que cela ! C'est bel et bien suite à un certain nombre de constats, de faits, d'événements et de situations, que nous sommes parvenus à ce titre très évocateur. Évocateur, quand on sait que nous sommes un peuple fondamentalement croyant, qui croit au Dieu Tout-Puissant qui le protège. Sans donner forcément raison sur toute la ligne à ceux et celles qui disent que « les gens ont faim », « les gens sont harcelés », « le peuple est méprisé et traumatisé », « les concitoyens ne sont pas écoutés »,« des injustices et des iniquités sociales persistent », « les lois de la République sont appliquées à la tête du client », « sur le plan socio économique, c'est la misère », « il y a une intention cachée derrière la révision coûte que coûte de la Constitution béninoise du 11décembre 1990 » ; il faut tout de même relativiser ces cris de détresse, de désolation et d'appel au secours. Ce faisant, n'ayant pas pour le moment les recettes et les solutions judicieuses aux différents problèmes et difficultés de l'heure qui nous interpellent tous, il nous faut adopter des attitudes qui rassurent et apaisent. Et pour tout chrétien, ou simplement tout croyant, quelleque soit sa religion, le premier recours dans un tel contexte, c'est bel et bien la prière. N'est-ce pas le lieu d'emprunter à un illustre prêtre béninois, quelques unes de ces paroles fortes non moins chargées de sens :« Quel recours avons-nous ? Les citoyens sont croyants ! Le pays est protégé et verrouillé ! Le culte est public, c'est l'État qui est laïc. Les musulmans, les protestants, les catholiques et toutes les églises et les confessions religieuses sont appelés à la mobilisation spirituelle et à la prière, confiants que notre pays le Bénin est sous le sceau divin.
(...) Lire l'intégralité sur https://croixdubenin.com/articles/editoriaux/833-sous-le-sceau-divin

Abbé Crépin M. Acapovi, directeur de publication La Croix du Bénin

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La Plateforme électorale de la société civile lève le ton

Fri, 07/20/2018 - 02:44

La Plateforme électorale des organisations de la société civile du Bénin était face à la presse, ce jeudi 19 juillet 2018, pour montrer sa position par rapport au processus de révision de la constitution.
Initié par huit députés du Bloc de la majorité parlementaire, le processus d'amendement de la constitution attire l'attention des organisations de la société civile. Dans une déclaration à la presse, la Plateforme électorale des organisations de la société civile du Bénin donne sa position. Une position qui se démarque clairement des autres acteurs partisans. « La Plateforme électorale des organisations de la société civile du Bénin se dissocie entièrement de la proposition d'amendement de la constitution engagée par voie parlementaire », a déclaré la présidente de cette plateforme, Fatoumatou Batoko Zossou. Selon elle, il est vrai qu'une coalition des organisations de la société civile dénommée : ‘'Maintenant la Cour de compte'' a démarré un plaidoyer pour une révision ciblée de la constitution en vue de l'institutionnalisation de la Cour des comptes. Cependant, les OSC coalisées pour le plaidoyer pour la Cour des comptes n'ont retenu que ce seul point et n'ont pas du tout été associées à la proposition d'amendement déposée par les huit députés le 28 juin 2018 ».
La Plateforme déplore la conduite exclusivement parlementaire, sous fond de précipitation caractérisée par la célérité d'instruction du dossier et la procédure d'urgence choisie à l'issue du vote pour la prise en considération, empruntée par les députés sans association des autres acteurs, sans mise à disposition et mise en débat public du texte d'amendement. Une telle démarche est d'autant plus déplorée que les amendements proposés ne sont pas sans conséquences sur le dispositif électoral et démocratique hérité de la Conférence des Forces Vives de la Nation ». La présidente de la Plateforme dit sa désolation pour « Cette attitude des hommes politiques à mélanger aux préoccupations techniques consolidantes qui font l'unanimité des préoccupations politiciennes fortement discutables ». Elle ne partage pas « Le choix, chaque fois d'un passage en force pour conduire les processus de révision de notre constitution ». Toutes ces situations créent des tensions et des agitations inutiles dans le rang des populations.
« Cet état de choses érode le crédit de bonne foi accordée aux dirigeants actuels, renforce la suspicion des populations et fait perdre au pays des occasions de révisions techniques de la constitution qui permettront des avancées qui consolident de la démocratie et le progrès », dénonce la Plateforme des OSC.
Giscard AMOUSSOU

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Le nouveau CA de Godomey connu le lundi prochain

Fri, 07/20/2018 - 02:37

Le nouveau Chef d'arrondissement de Godomey sera élu lundi prochain. C'est ce qui ressort du communiqué du maire de la commune d'Abomey-Calavi Georges Bada.

Selon le communiqué signé du maire de la commune d'Abomey-Calavi, ce jeudi 19 juillet 2018, les membres du conseil communal sont convoqués pour une session extraordinaire le lundi 23 juillet 2018. Cette session dont le seul ordre du jour porte sur l'élection du nouveau Chef d'arrondissement de Godomey permettra de tourner définitivement la page Germain Cadja Dodo au sein du conseil communal d'Abomey-Calavi.
C'est suite à une affaire relative à la perception illégale de fonds au niveau du pont de Womey dans l'arrondissement de Godomey, que le Chef d'arrondissement de Godomey, Germain Cadja Dodo a été révoqué puis déposé à la prison civile d'Abomey-Calavi. Il lui est aussi reproché d'autres fautes lourdes liées à des malversations et mauvaise gouvernance.
Le conseil communal s'engage pour l'élection de son remplaçant le lundi prochain.
G.A.

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La Brigade anti-criminelle de Porto-Novo démentèle un grand réseau de braqueurs

Fri, 07/20/2018 - 02:05

Plus de temps pour les hors la loi. Suite à des braquages successifs dans la ville capitale et ses environs, la Brigade Anti Criminalité Antenne de Porto-Novo dirigée par les Lieutenants de Police Carolus Bossa et Hermann da Costa a entrepris des investigations diverses qui ont porté leurs fruits. Des investigations qui ont abouti à l'interpellation de trois dangereux braqueurs de motos à Porto-Novo et à Missérété. Les sieurs Franck Assogba, Rodrigue Gnonlonfoun et David Dimitri Houété sont tombés dans les mailles des éléments de Nazaire Hounonkpè. Après diverses auditions, le réseau s'est étendu à Cotonou. L'équipe dirigée par Lieutenants Bossa et da Costa à Akpakpa a permis d'interpeller d'autres hors la loi.
Les présumés Gérard Houansou dit Kakanakou, Dominique Sossa, tous deux receleurs des objets volés, Delphine Gbélé, peintre auto et Arnaud Bankolé, fournisseur des papiers d'achat et de douanes des motos volées ont été aussi appréhendés. Plusieurs objets de cambriolage et des documents divers, ont été retrouvés chez ces derniers. Des cisailles servant à cambrioler et une machette servant à braquer les usagers ont été retrouvées et saisies. Des dizaines de cachets portant diverses inscriptions de chefs de poste douane, du Maire de Sèmè-Kpodji, du chef d'arrondissement de Djregbe, CFAO Motors, des reçus d'achat de motos de plusieurs Établissements et Sociétés ont été aussi retrouvés. Aussi ont été saisies huit motos, des ordinateurs, des imprimantes, des postes téléviseurs et autres objets. Ils sont au total neuf individus interpellés au cours de cette opération. Une fois de plus les éléments du général de Brigade Nazaire Hounonkpè sont détermines pour assurer la quiétude des populations. C'est le lieu de saluer le dynamisme de la police Républicaine qui s'affaire chaque jour à nettoyer les brebis galeuses de la circulation.

G.A

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Des cas de vols déjoués et plusieurs personnes interpellées

Thu, 07/19/2018 - 20:02

Sept cas de vols et de braquages déjoués, trente personnes interpellées, 14 cybercriminels ‘'gaymen'' arrêtés, c'est le point fait par la police républicaine, au cours de son traditionnel point de presse, ce jeudi 19 juillet 2018. Le porte-parole de la police républicaine, Pascal Odéloui, lors de la rencontre avec les hommes des médias a ajouté que « dans le Littoral, une équipe du commissariat du 12e arrondissement de Cotonou a interpellé des individus dans un ghetto au quartier Aïbatin. Le 15 juillet 2018 dans l'Ouémé, le commissariat d'Akpro-Missérété a interpellé un directeur d'école présumé auteur de viol sur une de ses écolières, une fillette de 11 ans ». Une enquête est ouverte selon le porte-parole de la police. Au cours des opérations menées pendant la semaine, un trafiquant de nouveau-nés a été arrêté.

F. A. A.

Categories: Afrique

Politiciens ‘'WhatsApp'' et référendum

Thu, 07/19/2018 - 19:06

Les spécialistes de la question nous avaient pourtant prévenus : le numérique est un gisement d'emplois. Mais on était loin d'imaginer, que les nouvelles technologies, allaient aussi produire une nouvelle classe politique : les politiciens whatsApp. Oui, le politicien « nouveau modèle », comme diraient les ivoiriens. Et ces politiciens de l'android, ont plusieurs profiles, rien qu'en se référant à leur ‘'Facebook'' : c'est quelque fois, d'anciens chefs de ‘'clubs électoraux'', abusivement désignés partis politiques, ayant sû profiter d'une période de grâce, pour se faire élire député, voire propulser ministre. Le gros lot. Mais depuis, ils ont été détrônés dans leur fief, par un de ces hommes d'affaires, ayant subitement compris, qu'il n'y a pas meilleur refuge que l'Assemblée nationale, en cas de déluge. Depuis, ces ‘' anciens'', plus par aigreur que par nostalgie, font feu de tout bois sur le régime, par le biais des… réseaux sociaux. Toute ressemblance avec un certain Akindès ou autres, serait bien entendu fortuite…Puisque le politicien whatsApp, est parfois aussi un jeune militant, ayant fait ses classes dans une grande formation politique. Ce qui lui a ouvert les portes de l'hémicycle, et même du gouvernement. Mais son inconstance et son incontinence politique, ont été à la base de ses malheurs. Et sa trajectoire politique, faite à la fois de soutien et d'opposition au même régime, plaide contre lui. Ne suivez pas ‘'candidement'' mon regard, car je n'ai pas dit le nom de quelqu'un. Cependant, le politicien whatsApp, peut être tout simplement un activiste, juriste ou opportuniste. Naïvement embarqué au service d'un idéal de circonstance, ou d'un nabab comptant sur ses milliards… S'estimant en bout de course, remercié en monnaie de singe, il n'a d'autres mégaphones que son clavier, pour se faire entendre...Le programme politique du politicien whatsApp, tient en quelques lignes : tirer à boulets rouges, sur toute idée de réformes. Alors, ne lui parler pas de l'indispensable sacrifice, de l'intérêt général, de lutte contre la corruption, la gabegie…Il vous sortira en guise de réponse, sa phrase magique : « le peuple a faim ».Evidemment, le peuple, c'est lui … Et il lui parle régulièrement, dans son immense fief, situé sur la toile. Ses militants virtuels l'applaudissent à tout rompre, à chacune de ses sorties. C'est donc avec des trémolos dans la voix,-pardon- dans le clavier, qu'il a décrété l'impopularité du gouvernement Talon.
Le non aboutissement à l'hémicycle, de la proposition de loi portant révision de la constitution, ne fait que conforter sa thèse. Pour lui, la voie du référendum, pleine d'embûches, serait suicidaire pour le gouvernement. D'ailleurs lui, il a déjà commencé sa campagne référendaire pour le « Non »… sur ses réseaux sociaux. Qui va se négliger ? Tandis que le politicien traditionnel, si rétif au modernisme, s'apprête à arpenter monts et vallées, à la rencontre de ses militants, tout en donnant rendez-vous aux urnes, à ses collègues du whatsApp. A vos claviers !!! Lui rétorque-t- on en face. Parions sur ‘'Facebook'', que le politicien du web, votera chez lui, à partir des terminaux installés sur son clavier. Et que les résultats lui seront communiqués juste après, par…WhatsApp. Le veinard ! Qu'elle est donc efficace, et surtout efficiente, l'activisme politique ‘'High Tech'' ! L'activisme politique 2.0…Lisez deux point zéro, et non deux fois zéro. Vous aussi…

Tafê

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Pour viol sur mineur Yao Aveto condamné à 06 ans de travaux forcés

Thu, 07/19/2018 - 18:34

Yao Aveto, âgé de 25 ans est condamné à 06 ans de travaux forcés pour viol sur mineure. C'est ce qui ressort du verdict de la Cour d'assises de Cotonou, ce mercredi 18 juillet 2018.

Selon les faits Yao Aveto, a commis son forfait le 08 mai 2013 vers 10 heures. Il aurait conduit la fillette nommée D.R., âgée de 13 ans et 11 mois, dans une auberge située au quartier Agla à Cotonou, où il a entretenu des rapports sexuels avec la victime.
Poursuivi pour crime de viol sur mineure, Yao Aveto, une fois à la barre a reconnu les faits, ce mercredi, lors d'un procès à huis clos. Il a précisé que c'était la deuxième fois qu'il entretenait des relations sexuelles avec la mineure. L'enquête de moralité réalisée en son endroit lui est favorable et son cassier judicaire ne mentionne aucune condamnation antérieure. Aussi, le rapport d'expertise psychologique et psychiatrique a-t-il révélé qu'il disposait de toutes ses facultés mentales et intellectuelles au moment des faits.
Le représentant du Ministère public Christian Atayi, a exigé 10 ans de travaux forcés contre lui. Me Lionel Agbo a plaidé pour que la Cour condamne son client au temps déjà passé en prison.
Quant au tuteur de la victime, il ne s'est pas constitué partie civile.
La Cour a donné son verdit en déclarant Yao Aveto, coupable du crime de viol sur mineure et l'a condamné à 06 ans de travaux forcés avec pour charge, les frais de justice.
En détention préventive depuis le 04 novembre 2018, Yao Aveto retourne en prison pour purger le reste de sa peine.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Un nouveau DG à la direction du port dès le 1er août

Thu, 07/19/2018 - 18:29

Christiaan De Bock, ancien conseiller nautique du PDG de PAI (Port d'Anvers International) et premier directeur général du Port autonome de Cotonou après que sa gestion soit confiée au PAI, va céder son fauteuil le 1er août prochain à Jorys Thys. Le départ du directeur général du port de Cotonou selon ‘'Flows'', un journal belge, ne résulte pas d'une démission. Il a été nommé en urgence en attendant l'aboutissement d'un processus de recrutement d'un directeur général. « Lorsque le port d'Anvers International a pris ses fonctions à Cotonou, le président du Bénin nous a pressé de nous mettre au travail le plus tôt possible. Christiaan De Bock a temporairement pris la direction du poste de directeur général jusqu'à un dernier candidat », a expliqué le PDG de PAI dans les colonnes du journal.
Le nouveau directeur général fut précédemment responsable de l'APM pour le terminal à conteneurs de Moin au Costa-Rica.

F. A. A.

Categories: Afrique

Alassane Séidou échange avec le personnel de l'Atacora-Donga

Thu, 07/19/2018 - 18:26

C'est la direction départementale des infrastructures et des transports des départements de l'Atacora-Donga qui a accueilli, ce jeudi 19 juillet 2018, le ministre des infrastructures et des transports Alassane Séidou. Après la visite des locaux, le ministre a tenu une séance de travail avec le personnel de cette direction départementale.
Ayant entrepris une tournée sur certains chantiers sous sa tutelle, le ministre a tenu une séance de travail avec le personnel de la direction de l'Atacora-Donga. ''Je suis arrivé ici avec mes collaborateurs et particulièrement ceux qui s'occupent des infrastructures. Nous sommes venus visiter les chantiers qui sont sur votre territoire pour nous enquérir de leur évolution", a déclaré le ministre. Ce qui lui a permis de constater non seulement l'état d'avancement mais aussi de la qualité est ouvrages. " Je viens vous dire que nous voulons de la méthode parce que les ouvrages doivent être de bonne qualité. La route coûte de plus en plus chère et les ressources sont rares. Nous sommes un pays pauvre et nous ne pouvons pas nous permettre de construire des voies qui se dégradent en moins de cinq ans", a-t-il souligné.
Le représentant du personnel a profité de l'occasion pour faire des doléances, après avoir mis en exergue les difficultés auxquelles la structure est confrontées.

G.A.

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Un nouveau plan de circulation à Cotonou

Thu, 07/19/2018 - 16:02

Dans le cadre de la célébration du 58è anniversaire de l'indépendance du Bénin, le comité d'organisation invite tous les automobilistes et motocyclistes de la ville de Cotonou et de ses environs à prendre connaissance du nouveau plan de circulation défini l'occasion du défilé militaire qui aura lieu sur le boulevard des armées.
A cet effet, les voies indiquées en rouge sur le présent plan seront fermées à la circulation à compter du vendredi 27 Juillet, jusqu'au mercredi 1er août 2018 inclus. Certaines déviations peuvent être observées autour du périmètre de la place de l'étoile rouge sur la même période, précise le comité d'organisation.

F. A. A.

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Categories: Afrique

« SOS Civisme Bénin » entretient les jeunes sur l'engagement citoyen

Thu, 07/19/2018 - 15:10

L'Ong « SOS Civisme Bénin » poursuit ses actions pour la restauration des valeurs citoyennes au sein de la couche juvénile. Dans la matinée de ce mercredi 18 juillet 2018, les responsables de cette organisation ont regroupé les jeunes des clubs de civisme et artisans pour un appel à une implication dans le processus de développement de la Commune d'Allada. Cette activité s'inscrit dans le cadre du projet « Tribune citoyenne 2 », financé par le « Fonds de soutien aux initiatives de redevabilité 2 » de la Maison de la Société civile, grâce au « Programme redevabilité de la Coopération Suisse ». Elle vise à susciter chez les jeunes un intérêt à s'impliquer dans le processus de développement de la cité des Adjahouto.
Le premier acte de cette activité est la caravane qui est partie de la devanture de l'Eglise Catholique Sainte Jeanne d'Arc d'Allada pour échouer à l'hôtel de ville où un message a été délivré à l'autorité communale.
Les manifestants étaient munis de pancartes sur lesquelles on pouvait lire des messages comme : « Décider pour nous sans nous, c'est décider contre nous›› ; ou ‹‹Parce que je suis citoyen, je dois demander des comptes aux élus›› ; ou encore ‹‹Parce que je suis un citoyen, je dois dénoncer ce qui ne va pas ». Ces jeunes membres des Clubs de Civisme des Ceg1, 2 et Ceg Hinvi ainsi que certains artisans ont tout le long du trajet sensibilisé sur l'importance de l'implication des citoyens dans le processus de développement de leur localité.
Dans leur adresse à l'autorité communale, représentée par le secrétaire général adjoint de la Mairie, les jeunes ont déclaré qu'à travers cette mobilisation citoyenne, ils comptent bien prendre leurs responsabilités en tant que citoyens pour participer au développement de la commune d'Allada. Pour eux, la population active ayant entre 15 et 59 ans dans la commune d'Allada représente 47% de la population totale. « Nous voulons être associés à la définition des actions qui concernent la jeunesse afin d'être les portes voix de l'autorité communale auprès de nos pairs », ont-ils martelé avant de rejoindre la salle du conseil communal où la thématique de l'engagement au niveau de la jeunesse a été débattue. Les débats qui se sont révélés être riches ont permis aux participants d'identifier les causes du manque d'engagement constaté dans une certaine catégorie de jeunes. Selon Angela Aplogan, élève en classe de troisième, membre du club civisme et une des participantes au débat, le manque d'engagement au niveau des jeunes est dû à leur instrumentalisation par les politiques. Pour Gratien Affo, président de l'Association des jeunes de Tokpa, cette situation trouve sa source profonde dans la recherche de l'intérêt personnel au détriment de l'intérêt général. Il n'a pas manqué de remercier au nom de ses camarades, les responsables de l'Ong SOS Civisme Bénin qui ont engagé cette série d'activités pour la restauration des valeurs citoyennes au sein de la couche juvénile depuis le mois de février.
Modeste Jean-Eudes Nago, Secrétaire général adjoint de la Mairie d'Allada a également félicité au nom du maire les responsables de l'organisation non gouvernementale. Il a invité les jeunes à continuer à entretenir ce qui a été semé par l'ONG SOS Civisme Bénin. Car dit-il, « ceux qui dirigent aujourd'hui le pays sont passés aussi par là.
Le projet « Tribune citoyenne 2 » s'étend de février à juillet 2018.

Armel TOGNON

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L'Ambassade d'Afrique du sud commémore la journée avec les enfants mineurs

Thu, 07/19/2018 - 01:36

Dans le cadre de la célébration du centenaire de la naissance de Nelson Mandela, l'Ambassade de la République d'Afrique du sud a commémoré, ce mercredi 18 juillet 2018, la journée avec les enfants mineurs. La cérémonie qui a eu lieu à l'Office Central de Protection des Mineurs, de la Famille et de la répression de la traite des êtres humains (OCPM), a été marquée par une remise de dons, une courte pièce de théâtre et la réfection de la peinture du terrain de basket de ladite Office.

Démarrée par une prière d'ouverture, la journée en mémoire de Nelson Mandela a connu la présence de plusieurs autorités. Les dons offerts aux mineurs sont constitués entre autres de tables, des chaises, de moustiquaires, de draps, d'un babyfoot et d'un congélateur. L'ambassadrice d'Afrique du Sud près le Bénin, Noluthando Mayendé Sibiya, a dans son allocution, précisé que la cérémonie est organisée pour honorer non seulement la mémoire de Nelson Mandela, mais aussi pour consacrer 67 minutes aux services des autres. « Il n'y a pas certes de meilleures manières pour rendre hommage à ce grand icône, défenseur de la liberté et défenseur des droits de l'Homme que de concentrer nos efforts sur ce centre », a-t-elle affirmé. Pour l'ambassadrice, ces articles offerts seront d'une grande utilité pour l'OCPM et les enfants. Affirmant sa volonté de continuer à apporter son aide au centre, elle a remercié tous les partenaires qui ont répondu favorables à l'appel et tous les volontaires qui ont nettoyé et donné une autre image à l'Office. Noluthando Mayendé Sibiya a saisi l'occasion pour faire part des activités que l'Ambassade organisera au cours de l'année. Le 27 septembre sera consacrée à une activité au cours de laquelle il sera question de parler de la vie de Nelson Mandela et de ses œuvres. Aussi, une table ronde sera-t-elle organisée, le 22 octobre pour discuter du rôle que joue la femme dans le développement d'une nation.
« C'est un grand honneur pour nous d'accueillir dans notre Office, la célébration du centième anniversaire de la naissance du feu président Nelson Mandela », a confié le directeur général de l'OCPM. Selon lui, l'Office, autrefois la brigade de protection de mineurs, a été créé en 1983 par l'Etat béninois en raison de l'ampleur que prenaient les atteintes aux droits des enfants. Elle est une unité placée sous la direction de la police judicaire. Le projet renforcement et extension des services de l'OCPM à d'autres régions informe-t-il est en exécution pour couvrir tout le pays. Il sollicite encore de l'aide pour couvrir les besoins en produits pharmaceutiques, vestimentaires, matériels informatiques et aussi la peinture des murs extérieurs de l'Office pour rendre le cadre plus attrayant.
Le directeur général de l'OCPM a remercié tous les partenaires pour leur mobilisation au profit des enfants.
L'ambassadrice des Etats-Unis près le Bénin a remercié son homologue d'Afrique du Sud de l'avoir associée à ce projet. Pour elle, il n'y a rien de mieux pour honorer la mémoire du plus grand fils du monde, Nelson Mandela.
Nazaire Hounnonkpè, directeur général de la Police Républicaine s'est réjoui de recevoir les dons en l'honneur des enfants. « Lorsque vous investissez sur un enfant, vous contribuez de façon irréversible à l'amélioration et à la pérennité de l'avenir. Aucun pays ne peut avoir son avenir garanti si les enfants sont sacrifiés », a-t-il déclaré. Pour lui, chaque famille doit faire preuve d'équité de pardon comme Mandela l'a conseillé. « Nous avons intérêt à prendre soin de nos enfants », a-t-il ajouté. L'option de la Police républicaine explique-t-il est de promouvoir les droits humains. Le général Hounnonkpè n'a pas manqué de faire des doléances à l'endroit des partenaires pour continuer à œuvrer en faveur des enfants.
La ministre des affaires sociales Bintou Adam Chabi Taro, engagée aussi dans cette cause noble, a remercié l'ambassadrice d'avoir célébré cette journée au Bénin et surtout avec les enfants. Elle identifie Nelson Mandela par son sacrifice et pour elle, on ne cessera jamais de le célébrer.

Des partenaires mobilisés pour la cause

Des partenaires tels que, Ecobank, Unicef et Mtn ont accompagné l'Ambassade d'Afrique du Sud dans cette célébration avec les enfants mineurs. Selon le Représentant résident de l'Unicef, cette journée est l'occasion de montrer la solidarité avec les plus défavorisés. Force est de constater qu'au Bénin, les enfants sont les plus vulnérables et subissent de grandes injustices et d'illégalités. Défendre les droits des enfants souligne-t-il est la raison d'être de l'Unicef. « Unicef est donc très reconnaissant et honoré d'être associé à cette commémoration », a-t-il affirmé. Le Représentant résident a mentionné que depuis plus de 10 ans, l'Unicef apporte son appui technique et financier à l'OCPM pour améliorer la situation des enfants qui ont traversé des situations traumatisantes. En mémoire de Nelson Mandela, il invite les citoyens à consacrer plusieurs fois au cours de l'année 67 minutes de leur temps pour faire du bien aux proches, à la communauté et particulièrement aux enfants vulnérables.
« C'est un honneur d'être associé à cet évènement. Nous avons répondu à l'appel pour consacrer notre temps à cette cérémonie qui nous invite à avoir une pensée pieuse pour Nelson Mandela, qui a consacré toute sa vie pour la liberté », à confié le directeur général de l'Ecobank. La banque apporte sa modeste contribution pour permettre une bonne éducation et l'épanouissement des enfants. « Ces enfants sont comme nos enfants et parmi eux, il y aura des cadres et nous devons penser à ces enfants comme nous pensons à nos enfants », a-t-il conclu.
La présidente de la Fondation Mtn Viviane Sissuh, et son directeur général n'ont pas manqué à cet appel. C'est une obligation pour eux de porter haut le nom de celui qui a changé la vie des Africains, car affirme Viviane Sissuh « Nelson Mandela à Mtn, c'est tout une histoire. Mtn est née au cours de son mandat, c'est pourquoi nous ne pouvons pas rester en dehors », a souligné la présidente de la Fondation Mtn. Cette dernière promet d'accompagner l'Ambassade dans ses activités.
Au terme de la cérémonie, l'ambassadrice Mayendé Sibiya et sa délégation ont déposé un gerbe de fleurs au Madiba Hall à l'Hotel Golden Tulip de Cotonou et au niveau de la ruelle portant le nom Nelson Mandela.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Le PDG DOSSOU-AWORET recoit le grand trophée des Oscars

Wed, 07/18/2018 - 20:25

Le PDG du Groupe PETROLIN Samuel DOSSOU-AWORET vient d'être honoré, lors de la 33e Oscar des managers africains. Cette distinction lui a été décernée au cours du Conseil International des Managers Africains (CIMA), qui s'est tenue à Paris le samedi 07 juillet 2018.

« Un prix exceptionnel pour récompenser le parcours exceptionnel d'un homme qui a marqué et impressionné le monde des affaires en hissant le monde pétrolier, infrastructure et humanitaire panafricain », a déclaré M. Sidi Abdallah Sy, Président fondateur du Cima, lors de la remise du prix.
Les deux trophées décernés à l'homme d'affaires sont le couronnement d'un parcours personnel de plus de quatre décennies dans le secteur pétrolier, infrastructure et humanitaire panafricain.
Le trophée, l'Oscar des Oscars, est le plus prestigieux des titres honorifiques du CIMA. Le prix qui a été attribué au PDG Samuel DOSSOU-AWORET est une reconnaissance de la CIMA aux efforts déployés par le Groupe PETROLIN et l'ABR en Afrique malgré la conjoncture économique.
I. F.

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