8 jours, 29 représentations avec 12 spectacles d'attraction, 6 grandes villes. Tel est le pactole qu'offre l'équipe dirigée par Eric-Hector Hounkpè. Le Fitheb 2018 qui marque sa 14ème édition n'est plus un doute, c'est une réalité.
Le Bénin est depuis ce vendredi la destination de plusieurs acteurs du théâtre de la sous-région.
Les fans de l'art théatral vivent déjà l'événement. Consacré au « Théâtre et Engagement Civique et Social pour un Développement Durable au Bénin, en Afrique et dans le Monde », le Fitheb 2018 marque un nouveau tournant dans la promotion du théâtre africain notamment béninois. Loin d'être un festival de plus, la 14ème édition sera un réel porte-étendard du théâtre béninois qui se veut un théâtre moderne et exportable. Eric-Hector Hounkpè entend marquer à travers ce festival son passage à la tête du Fitheb. Même si tout semble rester en secret jusqu'au grand jour, la trempe des personnalités et la qualité promise des prestations, révéleront les talents de l'artiste comédien béninois. Même si le directeur du Fitheb semble être convaincu que « La particularité est que de plus en plus le théâtre n'est plus perçu uniquement comme un art mais davantage comme instrument de communication », le théâtre béninois doit davantage se révéler au monde. Si les acteurs sont connus individuellement, leurs œuvres sont loin de battre le record promotionnel. L'édition 2018 de Fitheb se veut donc, le cadre de la mise sur orbite des prestations des comédiens béninois.
C'est aussi le lieu de faire découvrir aux populations, les grands talents de théâtre international qui honoreront le rendez-vous de Eric-Hector Hounkpè.
Le comédien pense faire du théâtre béninois, un théâtre de développement. Erick-Hector Hounkpè, met ainsi en exergue le rôle primordial du théâtre, celle d'une profession qui nourrit son homme car pour lui, les artistes doivent à travers leur art, sortir de la précarité sociale puisque dans un passé récent, il était clairement dit que cet art ne nourrit pas son homme.
C'est donc parti pour le théâtre béninois qui plus que jamais marquera les esprits au cours de cette 14ème édition portant les griffes d'un grand artiste nommé Éric-Hector Hounkpè. Plus de doute puisque le programme reste spécial vu la diversité de son caractère.
Le virage est rassurant et les porteurs des idées savent les défendre aisément.
Un théâtre, un festival, une révélation, la marque déposée et le bateau accoste avec les innovations.
La 14ème édition, c'est aussi cela. Il faut savoir donc le conter. C'est simplement une marque déposée à Iso 2018.
Giscard AMOUSSOU
La ville de Parakou va abriter du 1er au 27 décembre 2018, la 2ème édition de sa Foire Internationale. Pour cette édition plusieurs innovations sont notées dont la mise à disposition d'une connexion internet wifi par la ministre de l'économie numérique et de la communication, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, pour couvrir tout le périmètre de l'événement.
Après la réussite de la première édition en 2017, les initiateurs de la Foire Internationale de Parakou (FIP) entendent organiser un événement de taille cette année. La nouvelle innovation est celle de l'intégration des technologies.
La ministre de l'économie numérique et de la communication, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, met à la disposition du FIP 2018 une connexion internet Wifi qui va couvrir tout le périmètre de l'événement. Ce qui va faciliter aux différents acteurs la communication, les échange et aussi les ventes à travers les TIC.
Aussi, cette démarche permettra-t-elle de faire connaître le festival au-delà des frontières béninoises et de participer à distance à l'évènement.
Aurélie Adam Soule Zoumarou témoigne ainsi de sa volonté à faire développer le Bénin à travers les TIC en mettant la connexion internet à la disposition des populations même celles des régions lointaines.
Akpédjé AYOSSO
Le Conseil d'administration du Port autonome de Cotonou (PAC) s'est réuni en session le 15 novembre 2018. Il a approuvé d'importants documents dont le projet de budget 2019 et le plan d'investissements de l'entreprise.
Le communiqué de presse rendu public par le directeur du Port autonome de Cotonou, à l'issue de la session, indique que le budget du port exercice 2019 est évalué à 48 milliards de francs CFA, et le plan d'investissements fixé à 300 milliards de FCFA.
Le plan d'investissements vise le repositionnement et la modernisation du port de Cotonou. Il permet d'avoir une vue sur l'orientation des actions stratégiques qu'entendent menés les dirigeants conformément à la vision du gouvernement.
Le directeur général du Port autonome de Cotonou, Joris Thys, remercie le chef de l'État pour son soutien, ainsi que la disponibilité sans faille du ministre des transports.
Avec l'adoption de ces instruments, le Port autonome de Cotonou entre dans la dynamique de la modernisation.
G.A.
Le Contre Amiral, Patrick Jean Baptiste Aho est désormais aux commandes des Forces armées béninoises.
La cérémonie officielle de passation de charge s'est déroulée, vendredi 16 novembre 2018, à l'État-major Général des Forces armées béninoises. Elle a connu la présence du ministre chargé de la défense nationale, Fortunet Nouatin ainsi que des hauts gradés de l'armée béninoise.
Le Général Laurent Amoussou a officiellement passé le témoin à son successeur Patrick Jean-Baptiste Aho.
Le nouveau Chef d'État-major Général a pour mission de conduire les destinées de l'armée béninoise.
Akpédjé AYOSSO
Dans le cadre de la 14ème édition biennale du Fitheb, plusieurs spectacles sont prévus pour ce samedi 17 novembre 2018, dans les villes du Bénin. L'agenda de ces spectacles se présente comme suit :
• Lokossa
Maison du peuple : « Mon père est un Comique »
• Abomey
Lycée Houffon : « 7 Milliards de voisins »
• Parakou
Institut Français : « Chemins de fer-Haïti »
• Natitingou
Espace TV5 : « La honte du prétexte ou une leçon de calcul ».
La 14ème édition du Festival international de théâtre du Bénin se déroule du 16 au 24 novembre 2018, dans 06 grandes villes à travers 75 représentations.
Akpédjé AYOSSO
Les Écureuils du Bénin à Banjul dans le cadre du match Bénin-Gambie ont fait ce vendredi 16 novembre 2018, la traditionnelle séance de reconnaissance de la pelouse.
Les 21 joueurs Écureuils convoqués par le sélectionneur Michel Dussuyer se sont entraînés dans l'après-midi de ce vendredi, veille du match entre le Bénin et la Gambie. Ils ont ainsi fait la reconnaissance de la pelouse du stade de l'indépendance de Bakau.
Le joueur Marcellin Koukpo, blessé mercredi dernier, au cours de l'entraînement à Cotonou, a repris du service. Quant à Olivier Verdon, il a retrouvé sa forme.
Au terme de la séance, Jordan Adéoti, Michael Poté et Michel Dussuyer ont promis tout donné, ce samedi 17 novembre, pour un bon résultat devant les Scorpions de la Gambie.
Akpédjé AYOSSO
L'association « Libre Afrique Bénin » organise un concours d'essai intitulé « Ecrire la liberté » pour rendre hommage à l'ancien Directeur de publication du journal “La Croix du Bénin“, André Quenum. Ce concours a été officiellement lancé samedi 10 novembre 2018, au Centre Paul VI à Cotonou, quatre ans après le rappelle à Dieu du père Quenum.
« Ecrire la liberté ». C'est l'intitulé du concours lancé par l'association " Libre Afrique Bénin", destiné aux étudiants, jeunes professionnels, acteurs de la société civile âgés de 35 ans au plus. Ils devront écrire un essai de mille (1000) mots maximum en français sur un thème relatif à l'actualité portant sur la défense des idées de la liberté (droits individuels, libertés politique et économique, démocratie, société civile, entrepreneuriat, valeurs libérales, etc.) pour répondre à une problématique liée à la liberté.
Cette première édition en hommage à un professionnel de la plume, un modèle dont l'engagement pour le triomphe de la vérité force l'admiration, le Père André Quenum.
Ce concours ayant reçu le soutien de la Fondation Atlas et Audace Institut Afrique, entre dans le cadre de l'animation et la promotion de la plateforme " www.libreafrique.org". Il s'agit d'une plateforme de libre expression et utile à toute personne voulant contribuer au développement de l'Afrique à travers des idées, des analyses et des propositions.
Le président de « Libre Afrique Bénin », Eugène Aballo, souligne qu'à travers ce concours, il est question de stimuler et d'encourager les jeunes à des réflexions nouvelles et audacieuses. Son organisation a déjà eu selon lui à mener des activités en faveur de la promotion des droits humains, des libertés individuelles, la liberté économique et la paix en Afrique.
Le séminaire d'été, « La liberté : antidote à l'extrémisme violent », la caravane de la liberté sont entre autres des acquis de « L'Afrique libre Bénin ».
Actuel directeur de publication du journal « La Croix du Bénin », le père Serge Bidouzo, n'a pas manqué de dire sa joie pour cette initiative. Selon lui, le feu Père André Quenum a été un exemple et un modèle.
Le premier Prix “André Quenum est constitué d'un trophée et chèque de 300 000 FCFA, le deuxième Prix “Frédéric Bastiat“ : 200 000 FCFA et le troisième Prix “Libre Afrique Bénin“ : 100 000 FCFA.
Précisons qu'à l'issue de ce concours, il y aura au total 20 nominés. Ces derniers qui seront faits ambassadeurs de la liberté bénéficieront d'une formation
Tout dossier de candidature comportant une présentation biographique, un curriculum vitae, une copie de la carte d'identité et les coordonnées du candidat doit être envoyé par email à contact@libreafrique.org et libreafrique.benin@gmail.com, au plus tard le 30 novembre 2018.
Les lauréats seront connus le 05 décembre prochain et recevront leurs prix le 10 décembre 2018 au cours d'une soirée de gala.
Les journalistes professionnels ne doivent pas y participer.
Giscard A.
Après l'instruction du procureur de la République contre le déversement des ordures sur les voies publiques, cinq individus ont été placés sous mandat de dépôt, jeudi dernier.
Le Procureur de la République près du Tribunal de première instance de première classe de Cotonou, après avoir mis en garde ceux qui se rendraient coupables de faits de pollution vient de passer à la phase répressive. Suite à leur interpellation et les auditions, les inculpés ont été mis sous mandat de dépôt. Deux individus sont accusés d'avoir déversé les vidanges de fosses septiques dans des caniveaux et les trois autres auraient déposé des ordures ménagères dans des domaines publics.
Une douzaine de personnes sera bientôt présentée au procureur Elonm Mario Mètonou pour pollution de l'environnement.
La lutte contre la dégradation de l'environnement a ainsi pris une bonne place dans les actions justice. Cette volonté affichée qui entre dans sa phase active permettra de préserver l'environnement et obliger chaque ménage à avoir les bons réflexes et en s'abonnant aux structutes de collecte des ordures et de gestion des déchets solides.
G.A.
Dans le cadre de la 14ème édition biennale du Fitheb, plusieurs spectacles sont prévus pour ce vendredi 16 novembre 2018. Il s'agit des spectacles :
« Touch My Body, Don't Touch My Body », à 20 heures à l'espace Ouadada de Porto-Novo
« Je suis Charlotte », du Cameroun à 16 heures à la salle de Ftheb à Cotonou
« 7 Milliards de voisins », du Bénin à 16 heures à l'EITB de Cotonou
« La Tragédie du Roi Césaire », du Bénin à 20 heures à Artistik Africa, Cotonou
« Mon père est un Comique », du Bénin à 20 heures au Palais du roi Ghezo à Abomey
« Palabres de Cordonnier », du Togo à 20 heures à l'institut Français de Parakou
« Qui es-tu, toi qui m'entraînes ? », conte musical de la Côte d'Ivoire, à 20 heures à l'Espace TV5 de Natitingou
« Yékou, Le Conte Chez nous », du Bénin à 20 heures au Ciné Bopessi à Natitingou.
La 14ème édition du Festival international de théâtre du Bénin se déroule du 16 au 24 novembre 2018, dans 06 grandes villes à travers 75 représentations.
Akpédjé AYOSSO
Le directeur du Fitheb Erick-Hector Hounkpè a lancé la 14ème édition biennale du festival à Cotonou, ce vendredi 16 novembre 2018, par une table ronde axée sur le thème : « Théâtre et Engagement Civique et Social pour un Développement Durable au Bénin, en Afrique et dans le Monde ». Le premier panel de cette table ronde qui s'est tenu à la salle du Fitheb a été animé par Carole Lokossou et Ousmane Alédji. Elle a connu la présence des acteurs du théâtre, des journalistes de l'UEMOA, des directeurs des institutions ainsi que des élèves du Lycée Coulibaly.
Co-présidé par l'inspecteur Apollinaire Agbazahou et Pr Jean-Claude Hounmènou, le premier panel de cette table ronde porte sur : « Théâtre et Engagement Civique et Social pour un Développement Durable au Bénin ».
Après une installation poétique, le directeur de Fitheb, Erick-Hector Hounkpè a procédé au lancement de la table ronde.
Dans son allocution, il a relevé l'importance de la tenue de cet échange entre les professionnels du métier. Selon lui, ce thème a été choisi dans un contexte où ces deux dernières années au Bénin, en Afrique et dans le monde, les genres théâtraux se sont développés. En plus du théâtre classique ou celui majestueux, les petites formes de théâtre s'y sont ajoutées.
Théâtre, un instrument de communication
« La particularité est que de plus en plus le théâtre n'est plus perçu uniquement comme un art mais davantage comme instrument de communication », a-t-il précisé.
Le directeur du Fitheb a cité en exemple le théâtre dit de développement, de forum, d'intervention sociale pour un changement de comportements, populaires, et le docu-théâtre ou théâtre documentaire voire le théâtre radiophonique. Il a également énuméré le théâtre de sensibilisation qui est observé de plus en plus au Bénin et en Côte d'Ivoire.
Avec ces formes de théâtre explique-t-il, les artistes sortent de la précarité sociale car dans un passé récent, il était clairement dit que cet art ne nourrit pas son homme.
A travers cette 14ème édition du Fitheb, souligne Erick-Hector Hounkpè, il est primordial d'échanger autour de cette question fondamentale car si le théâtre est une profession, il doit nourrir son homme.
Théâtre, engagement civique et social
« L'engagement civique, c'est toute forme de prise de parole qui amène à parler d'un fait de société, des problèmes dans le but d'aider la nation à les résoudre », a affirmé Carole Lokossou. Selon elle, l'engagement civique et social vont de pair puisque ce sont les humains qui animent le théâtre.
Le développement durable prend en compte l'humain et l'environnement dans lequel il évolue, et est axé sur chaque communauté, localité, pays continent avant d'être planétaire.
« Lorsqu'on parle du théâtre, engagement civique et social pour un développement durable, ça signifie que c'est forcément ce théâtre qui en étant universel s'inscrit dans la spécificité de l'endroit où il est pratiqué », a-t-elle déclaré.
Plus spécifiquement, poursuit Carole Lokossou, c'est ce théâtre qu'on retrouve à la radio, à la télévision, à l'ouverture des forums, des colloques et qui, est fait par rapport aux problématiques béninoises que cela soit dans le domaine de la santé, environnement, politique et autres.
Elle a cité en exemple l'Ensemble Artistique et Culturel des Etudiants du Bénin (Eace) qui fut la première institution à aller vers ses formes de théâtre d'engagement civique. A cette période de la révolution, explique-t-elle des groupes de femmes et d'hommes se sont levés pour dénoncer, poser les problèmes de la République. Un genre que presque tout le peuple a apprécié.
« Aujourd'hui que nous sommes en démocratie c'est plus facile d'en parler », s'est-elle réjouie. Carole Lokossou a aussi soulevé la problématique de la mobilisation du public.
Pour elle, il faut que le public vienne au théâtre puisque sans celui-ci on ne peut parler de théâtre. Elle suggére comme solution la forte médiation, la sensibilisation dans les classes et la formation du public à la base. « Mon rêve aujourd'hui, c'est que le public vienne voir notre théâtre », a-t-elle souhaité.
‹‹Tout spectacle n'est pas théâtre...››
Quant au metteur en scène Ousmane Alédji, il a caricaturé l'engagement civique comme le contraire de l'indifférence. Selon lui, les acteurs du théâtre tels que : l'écrivain, le metteur en scène, le décorateur et autres, ont chacun un niveau d'engagement civique qui se transpose dans leur travail.
Le théâtre quand il est fait suivant ses règles est transversal. Il a fait part du texte de Césaire qui depuis les années 63 continue de transmettre une leçon.
« L'art c'est le lieu par excellence de la subtilité, ce n'est pas de l'hypocrisie. La manière de dire les choses, c'est ça qui fait la création. Il faut que nos créations nous ressemblent », a-t-il martelé.
Le panéliste a fait la nuance selon laquelle « Tout spectacle n'est pas théâtre mais tout ‘'théâtre'' est spectacle », ceci étant, il faut que le public sache mériter le théâtre.
La table ronde s'est poursuivie sur le même thème mais axée sur l'Afrique et le monde.
Elle prend fin ce samedi 17 novembre 2018, avec les animateurs comme Eric Adja et Florent Couao-Zotti.
La 14ème édition biennale du Fitheb à Cotonou, c'est à travers 29 représentations avec 12 spectacles d'attraction.
Akpédjé AYOSSO
Conformément aux dispositions de la loi N°90-019 du 27 juillet 1990 fixant les fêtes légales en République du Bénin, la journée de mardi 20 novembre 2018 est déclarée fériée, chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national. C'est l'essentiel du communiqué radio télévisé du ministre du travail et de la fonction publique en date de ce vendredi 16 novembre 2018 et signé du directeur de cabinet, Dieudonné C. Assogba,.
F. A. A.
Il se tient depuis jeudi et ce pendant deux jours, un colloque sur l'art culinaire traditionnel du Bénin à Grand-Popo.
Organisé par le festival « Zâ » et l'agence Africa Ict, ce colloque rassemble plusieurs acteurs de la gastronomie béninoise.
Valoriser l'art culinaire béninois et promouvoir à travers ceci les richesses touristiques dont regorge le Bénin. C'est la vision du Gloria Kuessi Govor, promotrice du Festival « Zâ » à travers cette rencontre pour la promotion de la gastronomie béninoise. Selon elle, il s'agit d'un réel plaisir d'apporter sa touche pour la promotion de l'art culinaire béninois. C'est aussi important avoue-t-elle de participer d'une certaine manière à la vision du gouvernement visant à révéler la destination Bénin à travers la culture et le tourisme.
Ainsi, du 15 au 16 novembre 2018, la commune de Grand-Popo devient le siège des réflexions de consultants du secteur du patrimoine, du tourisme et des arts culinaires. Il s'agira pour ces acteurs au cours de leur rencontre de valoriser l'offre culinaire béninoise notamment les secrets que cache le maïs.
A travers le thème « L'art culinaire comme outil de développement durable et touristique : le maïs et son importance au Bénin », les acteurs vont axer leurs réflexions sur la synergie d'actions pour l'atteinte de l'Odd 2 relatif à la lutte contre la faim.
La touche particulière prônée à travers ce colloque met en valeur les différentes formes d'usage du maïs, l'une des céréales cultivées un peu partout sur le territoire national.
Il s'agit d'une plateforme de rencontre, d'échanges fructueux et de partage d'expériences qui vient d'être installée en vue de projeter une forte lumière dans les zones d'ombre de l'art culinaire notamment le maïs.
Cette céréale selon le directeur du Fonds des arts et de la culture (Fac), est chargée de récits éloquents sur son importance et constitue une vecteur de communication très puissant, surtout quand on a recours aux réalités des couvents.
« Nous qui sommes ici, nous n'avons pas choisi de consommer le maïs. Nous nous sommes découvert de consommer le maïs. Il s'est imposé à nous », expliqué Gilbert Déou Malè. Selon lui, « en dehors de sa capacité de nous nourrir, le maïs nous permet de retracer notre histoire ».
Il se dit prêt à soutenir les initiatives du genre qui font de la culture le pilier du tourisme qui est la vision que prône le gouvernement.
Se réjouissant de ces assises qui se tiennent dans sa commune, le maire de Grand Popo salue l'initiative et les acteurs qui ont su mettre l'accent sur le maïs. Anani Hlondji salue l'initiative qui non seulement permettra de connaître les différentes formes de préparation du maïs mais aussi offrira à certains le moment de vivre les richesses de la commune de Grand-popo.
Le colloque s'est tenu grâce à l'organisatrice du festival « Zâ » et l'agence Africa Ict.
G.A.
La répression des motos non immatriculées reprend le 1er décembre prochain selon le moratoire accordé aux motocyclistes par le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique. A quelques jours de cette date, le directeur général de l'Agence nationale des transports terrestres (Anatt), Thomas Agbéva, lors d'une conférence de presse dans la matinée de ce vendredi 16 novembre 2018, a porté à la connaissance du public que plus de 500 000 motos manquent encore à l'appel. « Si nous faisons une statistique cumulée de ce que nous sommes venus retrouver au 31 décembre 2015, et ce qui est fait de 2016 jusqu'à la date d'aujourd'hui, nous sommes à 507 315 dossiers d'immatriculation », a-t-il informé. Ce qui laisse supposer selon Thomas Agbéva que, par rapport à la valeur cible de 1 million, on est aujourd'hui à 50,7%. Pour lui, ce taux d'exécution est encore loin du compte.
Au sujet des motos qui ne disposent d'aucune pièce d'identification, le directeur général de l'Anatt renseigne que ces motos peuvent désormais être aussi immatriculées moyennant entre autres, une fiche de déclaration de perte des documents liés aux motos.
Outre le certificat de perte, les propriétaires de ces motos doivent également prendre au niveau des commissariats, l'acte de témoignage qui doit aller avec au moins deux témoins.
Par rapport aux motocyclistes ayant régulièrement rempli les formalités et dont les plaques ne sont pas encore disponibles, Thomas Agbéva indique qu'il leur suffira de présenter la quittance de demande d'immatriculation à l'occasion des contrôles. Les autorités en charge de l'établissement des plaques d'immatriculation, rassure-t-il, sont à pied d'œuvre pour leur livraison à bonne date.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le président de la Commission électorale nationale autonome (Cena), Emmanuel Tiando, à la tête d'une délégation s'est rendu au siège du Conseil d'orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi) dans la matinée de ce vendredi 16 novembre 2018. L'objectif de cette visite est de s'enquérir de l'évolution du processus d'actualisation du fichier électoral.
Par rapport aux rôles des deux institutions dans l'organisation des élections, Emmanuel Tiando, a souligné que le Cos-Lépi et la Cena sont les deux mamelles dont un enfant a besoin pour sa croissance.
Pour lui, les missions des deux institutions sont complémentaires et donc, doivent travailler ensemble.
Le président du Cos-Lépi, Janvier Yahouédéou, a remercié son hôte pour cette visite qui, selon lui, n'est que l'accomplissement d'une promesse. Faisant le point des activités au président de la Cena, il a informé que tous les documents de la dernière opération d'affichage de la liste sont revenus à l'Agence nationale de traitement (Ant), qui est le bras technique du Cos-Lépi.
Les travaux à l'étape actuelle, sont consacrés au dépouillement et de mise à jour de la base de données, a ajouté le président du Cos-Lépi.
La prochaine étape prévue pour le début du mois de décembre prochain, poursuit-il, sera consacrée aux empreintes et photos à prendre sur le terrain chez les nouveaux inscrits dans le fichier électoral ainsi que les oubliés.
Suivra enfin les phases de dédoublonnage et d'impression des cartes d'électeur. Janvier Yahouédéou a évoqué un problème majeur qui bloque les activités au niveau du Cos-Lépi. Il s'agit des coupures intempestives de courant. Mais la liste rassure-t-il, sera remise à temps.
Convaincu du point fait par le président du Cos-Lépi, Emmanuel Tiando a déclaré que les deux structures mèneront une démarche collective auprès du gouvernement pour résoudre les différents problèmes.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les Écureuils du Bénin arrivés à Bangul ce jeudi 15 novembre 2018, pour le match contre l'équipe de la Gambie éprouvent des difficultés à l'hotêl Laico Atlantic où ils sont hébergés.
Selon les informations, les joueurs du Bénin n'auraient pas eu accès à l'eau dans l'hôtel Laico Atlantic. Aucun d'eux n'a donc pu se doucher. Aussi, l'hôtel serait-il considérablement rempli. Malgré ces conditions qu'on pourrait qualifier d'une "guerre psychologique", le staff se concentre dans le but de remporter brillamment le match prévu pour l'après-midi de samedi 17 novembre 2018.
Le match Bénin-Gambie compte pour les éliminatoires de la CAN Cameroun 2019.
Akpédjé AYOSSO
Les Écureuils du Bénin sont bien arrivés à Banjul ce jeudi, dans le cadre du match qu'ils vont livrer contre l'équipe de la Gambie. Un duel comptant pour les éliminatoires de la CAN Cameroun 2019.
Les poulains de Michel Dussuyer sont hébergés à Laico Atlantic Hôtel.
Dans l'après-midi de vendredi, les joueurs vont faire la reconnaissance de la pelouse du stade de l'indépendance de Bakau.
Pour l'instant, tout se passe bien en attendant le match prévu pour samedi soir.
La police a démantelé deux ghettos, ce mercredi 14 novembre 2018, à Aganmadin et à Fécecam, dans la d'Abomey-Calavi. Une importante quantité de chanvre indien a été saisie et plusieurs délinquants interpellés.
Ces individus sont pour la plupart des repris de justice, a informé le capitaine Emile Adjékossi.
Au regard des nombreux cas de braquage et de vol enregistré dans la commune, le capitaine invite les populations à collaborer avec les forces de sécurité.
F. A. A.
Le projet Asphaltage lancé par le gouvernement béninois se poursuit. L'entreprise Sinohydro a démarré, ce jeudi 15 novembre 2018, les travaux du projet à Akpakpa. Sinohydro a entamé les travaux effectifs sur le tronçon allant de Djedjelaye et qui longe la clôture de la police municipale jusqu'à Irédé. Elle procède entre autres à l'installation du chantier, la mise en place du plan d'adaptation, la levée topographique ainsi que les différents travaux afférents.
Le « Projet Asphaltage » inscrit dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) est à sa première phase et prend en compte 09 villes du Bénin.
Avec un coût global d'environ 7.151 milliards de FCFA, il vise à assainir le cadre de vie à travers le bitumage et le pavage des rues, la construction d'ouvrages d'assainissement et l'aménagement urbain. Ce qui permettra d'améliorer le cadre de vie et la qualité des espaces publics et de rendre le trafic plus fluide.
Le gouvernement Talon attend des entreprises, la qualité dans les travaux et le respect des engagements en termes de délai.
Akpédjé AYOSSO
La 14ème édition du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb 2018) démarre, ce vendredi 16 novembre, dans 06 grandes villes du Bénin.
Remplie d'innovations, cette 14ème biennale du Fitheb, prévue pour durer 09 jours, connaîtra la participation de plusieurs pays.
Au cours du festival, plusieurs activités sont programmées à savoir : la table ronde, la rencontre avec des directeurs, la formations des journalistes et autres.
Fitheb 2018 enregistrera également la présentation de plusieurs spectacles aussi bien du Bénin que de l'étranger.
A partir de ce vendredi, le Bénin va célébrer le théâtre béninois et africain sous toutes ses formes à travers ce festival.
Cette édition du Fitheb se déroulera dans les 06 villes : Porto-Novo, Cotonou, Lokossa, Abomey, Parakou, Natitingou avec 75 représentations. La présente édition du Fitheb qui a pour tête d'affiche l'acteur béninois, Ignace Yètchénou est bourrée d'innovations.
L'impact social Fitheb
L'une des grandes nouveautés de cette édition consiste à mener des activités à vocation sociale. Il s'agit notamment de l'organisation d'une journée de salubrité avec les journalistes culturels au Stade Mathieu Kérékou.
Le concept « ISF » (Impact social du Fitheb) vise à démocratiser l'accès au festival en permettant à certaines couches de la société, de recevoir les spectacles professionnels de la biennale.
Le Fitheb ira ainsi à la rencontre des prisonniers, des enfants orphelins, des malades mentaux du Centre psychiatrique de Cotonou pour leur offrir un spectacle thérapeutique.
Le regroupement des directeurs de festivals de théâtre qui aura lieu lors de l'édition permettra l'installation du Marché Actif du Théâtre en Afrique (MATA), qui a pour but la circulation libre des offres artistiques.
Aussi, est-il prévu une formation de 03 jours au profit des journalistes culturels de l'UEMOA.
Elle sera animée par Pr Sawadogo et Pascal Zantou.
Au cours de cette 14ème édition, deux salles du Fitheb seront baptisées. La petite salle bleue du Fitheb du nom du feu Antoine Dadélé alias Darastone, l'un des fondateurs du festival et la salle de conférence où se tiennent les travaux des sessions du Conseil d'Administration du Fitheb, du nom d'Oscar Kidjo. Ce dernier est décédé le 12 juillet 2018, alors même qu'il était encore membre dudit Conseil.
Par ailleurs, plusieurs personnalités et institutions seront distinguées. Il s'agit des Béninois tels que : Tola Koukoui, Alougbine Dine, Koffi Gahou, José Pliya. Quant aux étrangers, il y a Kossi Assou (Togo), Zié Coulibaly (Côte d'Ivoire), Hamadou Mande (Burkina Faso). Aussi, l'Institut Français de Cotonou, le Centre Culturel Chinois du Bénin, seront-ils distingués pour leurs rôles et contributions diverses à la promotion du théâtre au Bénin et sur le Continent.
Encadré
Les personnalités attendues
Lors de cette 14ème édition biennale du Fitheb, plusieurs personnalités de prestige du monde des arts et de la culture, et spécifiquement du théâtre sont attendues. Elles vont participer à l'animation de la table ronde les 15 et 16 novembre 2018 sur « Théâtre, Engagement Civique et Social pour un Développement Durable, au Bénin, en Afrique et dans le Monde » et autres activités.
Parmi ces personnalités, il y a Pr Yacouba Konaté, Directeur Général du MASA, Pr Hamadou Mandé, V-p/ Institut International de Théâtre, Majdy Bou-Matar, directeur Artistique de IMPACT'FESTIVAL, de Kitchener, Ontario, Canada, Alejandro de los Santos, MAPAS, coordonnateur Afrique, Espagne.
Encadré
Quelques spectacles programmés
Le festival connaîtra la participation de plusieurs pays tels que le Togo, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Niger, Madagascar, la Tunisie, le Burkina-Faso, la Belgique, Haïti, la France et la Chine.
Divers spectacles de conte, d'humour et de théâtre du Bénin aussi bien que de l'étranger sont programmés au Fitheb 2018.
Il s'agit entre autres de : « Le Chroniqueur du PR », « Yêkou ou Le Conte Chez Nous », « Mon père est un Comique », « L'os de Mor Lam », « La Tragédie du Roi Césaire », « Le Fabuleux destin d'Amadou Hampâté Bâ » de (France, Burkina, Mali), « Je suis Charlotte » du Cameroun, « L'Humanité Plage » du Burkina Faso, « L'Ecrivain public » de la France, « Chemins de fer » d'Haïti.
« 7 Milliards de voisins », sera représenté les 16, 17 et 19 novembre 2018, respectivement à l'Eitb de Togbin, à Abomey et à Parakou.
L'institut français de Parakou connaîtra 08 spectacles du 16 au 24 novembre, tous les soirs à partir de 20h30.
« Palabres de cordonnier », du Togo est le premier spectacle qui va ouvrir le festival ce vendredi 16 novembre à Parakou.
Akpédjé AYOSSO
La Cour d'appel de Cotonou a abrité, ce jeudi 15 novembre 2018, la cérémonie d'admission de nouveaux avocats au barreau de Cotonou. Henri Venance Araba, Dikpo Télesphore Toliton et Abdoulaye Afani sont les trois récipiendaires.
Admis pour leur stage d'intégration au barreau du Bénin, les trois récipiendaires ont reçu le quitus de tous les corps judiciaires notamment, la chambre des huissiers de justice, l'ordre des notaires, l'ordre des avocats et le ministère public représenté par le procureur.
La cérémonie d'admission au barreau des avocats a été dirigée par le président de la Cour d'appel de Cotonou.
Il a été rappelé aux récipiendaires les règles qui régissent la profession de l'avocat et les difficultés inhérentes à la profession.
Avant leur prestation de serment, l'ordre des avocats a notifié au procureur de la République l'admission de trois avocats.
Le 4 octobre 2018, le conseil de l'ordre avait prononcé l'admission des avocats dont notification a été fait au procureur par le secrétaire de l'ordre, Maximin Cakpo Assogba.
Une fois l'admission notifiée au procureur de la République, aucun recours n'a été relevé contre ces avocats.
Le président de la Cour d'appel de Cotonou, Hubert Arsène Davo, ayant présidé la cérémonie a donné au nom du procureur de la République le quitus d'exercice de la fonction d'avocat à Henri Venance Araba, Dikpo Télesphore Toliton et Abdoulaye Afani en les renvoyant à leurs diffèrents lieux de stage. Pour le représentant de la Chambre nationale des huissiers de justice, « la cérémonie de ce jour loin d'être un acte simple est de haute qualité, une moment mémorable ».
« Nous avons le devoir de leur rappeler les règles de l'avocat. En dehors de ses ambitions, il y a des difficultés qui ne doivent éloigner l'avocat de son serment », a-t-il rappelé.
Selon lui, « l'avocat doit exercer sa fonction en toute impartialité et en toute conscience ».
Et la trempe des trois récipiendaires le rassure davantage. « Je suis convaincu que vous serez à la hauteur de la tâche au regard de votre qualité morale », souligne-t-il.
Me Djossouvi Michel olympique, représentant de la Chambre nationale des notaires, affirme que « lorsque cette auguste Cour vous aurait autorisée, elle aurait permis de réaliser vos rêves chers ». Il confie aussi que « C'est un grand jour de votre vie professionnelle ».
En son nom, il déclare : « Les notaires du Bénin adressent leurs félicitations aux heureux du jour. Nous notaires seront toujours à vos côtés. Ensemble nous ferons notre mieux et arrivés à surmonter les difficultés de notre temps ».
Le Bâtonnier de l'ordre des avocats, Me Détchénou dresse quant à lui une longue liste des maux qui minent la profession. Pour lui, les récipiendaires sont venus au moment où la justice est qualifiée de tous les noms. « Il y a comme une confiscation de pensée, en vient à anéantir toute réflexion », déclare-t-il. Il a dénoncé ce qui se passe dans la justice béninoise, les difficultés des avocats à plaider librement, la liberté de pensée.
Le bâtonnier rappelle qu'il faut se conformer aux règles, aux lois à l'exigence de l'ordre. C'est un organe qui régule le secteur. Pour le Ministère public, il s'agit d'une tradition. Il dira que la cérémonie à un statut légal. Ainsi, toute personne titulaire d'un master en droit ou d'un diplôme reconnu peut être admis à l'ordre. Mais il faut être de bonne moralité, avant de s'engager solennellement devant le procureur en acceptant d'exercer le métier dans la dignité.
Giscard AMOUSSOU