Réunis au palais des gouverneurs, ce mardi 11 Décembre 2018, les députés membres de la commission budgétaire ont étudié la loi des finances, gestion 2019. Présidé par le président de la commission budgétaire, l'honorable Raphaël Akotègnon, le ministre de l'Économie et des finances, Romuald Wadagni a donné des précisions et a convaincu tous les députés de l'opposition et de la mouvance présents aux travaux. Tout s'annonce merveilleux pour l'adoption du rapport général du projet budget général de l'État, exercice 2019 qui sera adopté le 17 Décembre prochain.
En effet le Projet de loi de finances pour la gestion 2019 s'équilibre en ressources et en charges à la somme de 1.877.543 milliards de FCFA. Il concrétise avec le passage du déficit global de 4,7% en 2018 à 2,7% en 2019 le respect par le Benin du critère communautaire de l'UEMOA limitant le déficit à un niveau de 3%. Quatre temps forts ont marqué la présentation du ministre Romuald Wadagni. Il s'agit du contexte d'élaboration du Projet de loi de finances (PLF) 2019 ; de l'aperçu sur l'exécution de la Loi de finances 2018 à fin septembre et principales orientations du PLF 2019 ; du PLF 2019 en chiffres et enfin des principales mesures fiscales. Il faut dire que le PLF 2019 est conçu dans un contexte marqué par la consolidation de la croissance économique depuis 2016 : 6,8% attendu en 2018 contre 5,8 % en 2017 et 4% en 2016. Pour 2019, il est attendu un taux de 7,6%. Pour ce qui est de l'aperçu sur l'exécution du budget 2018 à fin septembre 2018, il faut dire que sur une prévision de 1402,9472 milliards de FCFA attendus à fin septembre 2018 pour les recettes, 1482,8 milliards de FCFA ont été réalisés soit un taux de 105,7%. De 1. 862,918 milliards de FCFA attendus dans la même rubrique pour fin décembre 2018, 1.859,909 milliards de FCFA pourront être recouvrés soit un taux de 99,8%. Par ailleurs pour une dotation de 1408,70 milliards de FCFA à consommer pour fin septembre 2018, seulement 1450,10 milliards de FCFA ont été finalement consommés soit un taux de 102,9%. Et dans la même optique, pour une dotation de 1862,92 milliards de FCFA à consommer d'ici fin décembre 2018, 1854,30 milliards de FCFA pourront être véritablement consommés, soit un taux de 99,5%. Il faut rappeler à ce niveau que les éléments caractéristiques de la gestion budgétaire en 2018 sont le maintien de la dynamique d'accélération de la consommation des crédits facilitée par (i) l'application du nouveau code des marchés publics ; (il) les effets positifs cumulés de la systématisation de la production des PTA à bonne date et la tenue des revues de monitoring ; la progression des dépenses induites, entre autres, par une mise en oeuvre accrue des dépenses d'investissements publics et enfin l'optimisation du fonctionnement général de l'État (réformes organisationnelles, mutualisation des moyens des services, mise en oeuvre de la revue des dépenses). En 2019, le cadre macroéconomique restera stable.
Le PLF 2019 en chiffres
En 2019, les recettes du budget général ( recettes des régies [non compris recettes affectées], aide et dons budgétaires, fonds de concours et recettes assimilées ) sont de 1137, 60 milliards de FCFA contre 1063,61 milliards de FCFA en 2018 soit un écart de 73,99 milliards de FCFA avec un taux de 6,96%. Pour ce qui est des dépenses du budget général de l'État, gestion 2019 ( dépenses ordinaires [dépenses de personnel, charges financières de la dette, dépenses d'acquisition de biens et services, dépenses de transfert], dépenses en capital [sur financement intérieur et sur financement extérieur], elles s'élèvent en 2019 à 824,489 milliards de FCFA contre 800,035 milliards de FCFA en 2018 soit un écart de 24,454 milliards de FCFA avec un taux de 3,06%. Parlant des recettes du Budget annexe, elles sont de 51,000 milliards de FCFA en 2019 contre 44,800 milliards de FCFA en 2018 soit un montant de 6,200 milliards de FCFA avec un taux de 13,8%. Pour les dépenses du budget annexe( fonds national des retraites du Bénin), 85,450 milliards de FCFA en 2019 contre 80,050 milliards de FCFA. Pour les recettes et dépenses des comptes d'affectation spéciale (compte OME, compte Partenariat Mondial pour l'Éducation, compte opérations RAMU, autres dont Compte Promotion de la recherche agricole et Compte Prévention et Gestion des catastrophes), elles sont de 23,302 milliards de FCFA en 2019 contre 27,202 milliards de FCFA en 2018. En résumé, 1877,543 milliards de FCFA en 2019 contre 1862,918 milliards de FCFA en 2018.
Les principales mesures fiscales
À ce niveau, il y a *des mesures de soutien aux entreprises et aux ménages* ( -modification des dispositions en vue de l'amélioration de la taxation des micros et petites entreprises [un minimum de 150000 FCFA au lieu de 400000 FCFA], Dispense de l'AIB sur les achats intérieurs de produits pétroliers par des distributeurs auprès d'entreprises importatrices agréées et pratiquant les prix homologués ;- reconduction de l'exonération des droits et taxes de douanes et de la TVA sur les récipients de gaz,-reconduction de l'exonération des droits et taxes de douane et de la TVA sur les autobus autocars et minibus destinés au transport en commun) ; *des mesures de promotion du sport et tourisme* (-Élargissement du champ d'application de la taxe sur les nuitées et transfert de son recouvrement à la DGI,-Création d'une taxe de solidarité pour le développement du sport,-Reconduction de l'exonération des droits et taxes de douane et de TVA sur les aéronefs et aérostats,-Réaménagement du droit d'accise sur les tabacs [de 40 à 50%],-Reconduction de l'exonération des droits et taxes de douane et de la TVA sur les véhicules à quatre roues importés, fabriqués ou vendus à l'état neuf au Bénin et destinés à la mise en place de flotte de taxi.) ; *des mesures de renforcement des moyens de l'État* (-Institution d'un prélèvement libératoire sur les ventes d'hydrocarbures réalisées au Bénin par les personnes non domiciliées,-Harmonisation à 1% du prix d'acquisition des biens immobiliers, des frais d'affirmation de conventions de vente perçus au niveau des communes du Bénin,-Intégration du soja à la liste des produits à taxer à la contribution à la recherche agricole,-Création d'une contribution à la promotion de la transformation des noix d'anacarde,-Institution d'un système de remboursement des frais d'installation des machines électroniques de facturation de TVA.
Paul Tonon
Une grande quantité de produits alimentaires, boissons frelatés et jouets ‘'dangereux'' ont été saisis, vendredi dernier, dans les marchés de Bohicon, par une équipe de la direction départementale de l'industrie et du commerce (DDIC), du Zou et des Collines.
Selon le directeur départemental de l'industrie et du commerce, Rafiou Challa, l'équipe a pu mettre la main sur plus de 45 casiers de bière, de boissons en plastique en provenance du Nigéria, des jouets ‘'dangereux'' et des produits alimentaires avariés.
Selon Rafiou Challa, cette saisie faite à la veille des fêtes de fin d'année révèle que les populations sont exposées à la consommation de produits impropres à la consommation.
Invitant, les consommateurs à la vigilance, il a souligné que ces derniers doivent contrôler les dates de péremption inscrites avant tout achat du produit. Les revendeurs et commerçants doivent également procéder au même exercice pour s'assurer de l'état des produits qui leurs sont livrés.
Des visites régulières vont être effectuées dans les marchés pour décourager cette pratique qui s'observe à l'approche des fêtes de fin d'année.
Akpédjé AYOSSO
Le Maroc s'apprête à célébrer le Festival international du film de Fès, du 12 au 16 février 2019.
Le roi du Maroc, Mohamed VI à l'occasion du 1200ème anniversaire de la Fondation de la ville de Fès, a adressé un message à sa communauté.
Dans ce message, Mohamed VI souligne que le peuple marocain est déterminé à instaurer son identité en tant que source d'art et d'artisanat, d'initiative personnelle, de mobilité de la production, d'échanges et de destination touristique riche quant à ses qualifications et son attrait spirituel.
Cela nécessite selon le souverain, « le renforcement de l'ensemble de ses infrastructures modernes, la mise en place de nouvelles technologies de la connaissance et de la communication, et la consolidation de la pensée développementale de ses jeunes pour que le capital permanent de la ville demeure ses ressources qualifiées ».
Cela nécessite aussi selon le roi, la réalisation de projets de développement intégrés offrant une vie décente pour tous les habitants afin de perpétuer les valeurs solidaires et patriotiques de la ville. Ces valeurs selon Mohamed VI, ont fait de Fès une ville précurseur dans la défense des principes du Maroc et de ses sanctuaires, de sa souveraineté et de son unité.
Le Festival international du film de Fès vise la concrétisation des orientations de la lettre royale annoncée à l'occasion des 1200 ans de la fondation de la ville de Fès ; la création d'un espace de dialogue et d'échange d'expériences et d'encrage culturel entre les cinématographes, les acteurs et les passionnés du domaine culturel et artistique. Il vise également la promotion de la région en tant que patrimoine humain et architectural ainsi qu'un lieu de tournage pour les films.
Ce festival permettra également de participer au rayonnement de la ville de Fès sur le plan national et international. Le festival veut faire du cinéma un levier d'investissement économique dans la région et participer au développement et à la qualification du goût artistique des habitants et de la jeunesse de la région.
L'organisation d'un festival international du cinéma de cette ampleur et de ce genre dans la ville de Fès sera sans doute un apport qualitatif dans la liste des événements et des activités qui se tiennent dans la région. Il jouera aussi un rôle important dans la création d'un dynamisme sur le plan culturel, économique, touristique, social et artistique.
Cette première édition du festival est considérée comme un espace d'échange entre différents pôles culturels à travers les projections cinématographiques, les rencontres et les conférences qui réuniront différents acteurs, passionnés et amateurs du septième art.
Elle est aussi une occasion de formation, d'orientation et de direction à travers des ateliers spéciaux au profit des étudiants et des amateurs du cinéma.
Le festival sera aussi l'opportunité de célébrer et de promouvoir les cultures des différents pays invités, leurs propriétés et leurs réalisations dans le domaine cinématographique.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Documentation : Veuillez cliquer sur le fichier pdf ci-après
Adresse Utile
BD. Mohammed V rue Mohammed Hayani 21 CP. 2502 Fès
E-mail :festivalfilmdefes@gmail.com
Site web :www.festivalfilmdefes.com
Fax : 05 35 61 17 60
Téléphone : 06 61 09 92 93
Le Bénin pourra désormais faire usage de technologies nucléaires. La chargée d'Affaires par intérim de l'ambassade des Etats-Unis près le Bénin, Laura Hruby, à l'ouverture d'un atelier sur « Les accords de garanties nucléaires avec NNSA américaine », ce lundi 10 décembre 2018, à Cotonou, a rassuré du soutien de son pays à accompagner le Bénin.
Par l'intermédiaire de l'Agence internationale de l'énergie atomique (Aiea), informe-t-elle, le Bénin a sollicité du soutien en faveur des initiatives comme ‘'La mise en place des Traitements Médicaux par radiation pour la gestion globale du Cancer'', ‘'L'amélioration de la production de légumineuses'' et ‘'L'utilisation des rayons ionisants dans les applications diagnostiques et thérapeutiques''. Ce qui permet au Bénin de développer des initiatives dans les domaines de la santé et de l'agriculture.
Comme indiqué à l'article 4 du TNP, les Etats-Unis « cherchent à renforcer la communauté de non-prolifération en faisant la promotion et en soutenant les avantages des utilisations pacifiques de la science et de la technologie nucléaire. Ce qui justifie leur soutien aux ambitions affichées par le Bénin pour l'usage desdites technologies. A cet effet, la première puissance du monde a informé l'Aiea de son intention d'accorder une somme de 910 000 euros, soit plus de 596. 050. 000 de francs CFA, nécessaire pour accompagner les différents projets, a souligné Laura Hruby.
Outre l'usage de technologies nucléaires, la chargée d'Affaires a précisé qu'une autre initiative du pays est annoncée et les Etats-Unis ne seront pas du reste.
Selon la diplomate américaine, les Etats Unis entendent également soutenir une demande de financement du projet de coopération technique du Bénin auprès de l'Aiea.
Le projet qui n'a pas encore reçu de financement selon la chargée d'Affaires, est intitulé « Soutien à la mise en place d'un cadre règlementaire pour l'utilisation sûre et sécurisée des sciences et applications nucléaires ».
Pour sa réalisation, il faudra que le Bénin crée une autorité de réglementation nucléaire.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Il m'a été donné de constater de manière insistante que plusieurs enquêtes ou études visant à collecter des Informations quantitatives ou qualitatives auprès de tierces personnes sont realisées sur l'étendue ou une partie du territoire de la République du Bénin sans le Visa Statistique du Conseil National de la Statistique. En plus, les résultats de ces opérations de collecte non approuvées sont publiés, en dépit de la législation, avec de nombreux risques et atteintes graves à l'image de la Nation.
Pour mettre fin à cette tendance préjudiciable à la crédibilité des statistiques officielles, Il est rappelé que, conformément aux dispositions de l'article 4 de la loi n°99-014 du 12 avril 2000 portant creation, organisation et fonctionnement du Conseil National de la Statistique, toute enquête, toute étude statistique ou socioéconomique des services publics et d'organismes internationaux doit ètre soumise au visa préalable du Conseil National de la Statistique. De même, toute enquête, toute étude statistique ou socio-economique des organismes et personnes prives, pouvant fournir des indicateurs statistiques et dont le champ couvre au moins une commune ou un département du Bénin, doit être soumise au visa préalable du Conseil National de la Statistique .
Aussi. convient-II que les organismes internationaux, services publics et privés concernés prennent leurs responsabilites pour se conformer à l'obligation d'obtenir le visa statistique préalable pour toutes enquêtes et études statistiques initiées ou financées. La demande de visa est déposée auprès de l'Institut National de la Statistique et de l'Analyse Économique (INSAE).
Fait à Cotonou, le 1 1 DEC. 2018
Abdoulaye Bio TCHANÉ
Ministre d'Etat
Les acteurs de la société civile regroupés au sein Social watch Bénin, ont pris part ce mardi 11 décembre 2018 à Cotonou, à un atelier de réflexion sur la prise en compte des directives de la Loi type sur les drogues pour l'Afrique de l'ouest dans les politiques et législations Bénoises. Les travaux se sont déroulés à la direction de l'office central de répression du trafic illicite de drogue (Ocertid), en présence du secrétaire exécutif de Social watch Bénin, Dieudonné Houinsou et le Chef de l'Ocertid, Florent Edgard Agbo.
L'objectif de cet atelier est de mieux appréhender les contours de la Loi type sur les drogues pour l'Afrique de l'ouest. Il s'agit de mieux comprendre le contenu et de pourvoir tirer l'essentiel, pour mener des plaidoyers.
Selon les explications du secrétaire exécutif de Social watch Bénin, Dieudonné Houinsou, l'Afrique est une plaque tournante du trafic de drogue(…). Au Bénin 45% des usagers de drogue sont des jeunes. « Face aux menaces croissantes que représentent le trafic, la production et la consommation de drogues pour la santé publique, la gouvernance et la stabilité en Afrique de l'Ouest, la commission a réfléchi sur la nécessité de mesures plus humaines , équilibrées et rentables . Cette nouvelle approche basée sur le respect des droits humains et sur la santé des usagers de drogue, fournit les directives sur la manière d'apporter les changements nécessaires aux politiques en matière de drogues dans la région Ouest africain. » a indiqué M. Houinsou. Afin de mieux nous conformer à cette nouvelle approche dans la lutte contre la drogue poursuit-il, « (…) nous invitons tous les acteurs clés intervenants dans la lutte, leaders politiques, OSC, décideurs à se mobiliser pour l'adoption de la ‘'Loi type sur les drogues pour l'Afrique de l'ouest'' », a-t-il exhorté.
Pour faire en sorte que les conclusions et recommandations de la Commission soient largement débattues et mises en œuvre, il faut une campagne de plaidoyer auprès des gouvernements, des organismes régionaux et internationaux, de la société civile et des médias. C'est donc à juste titre que Social watch a entrepris cette démarche.
Pour le Chef de l'Ocertid, Florent Edgard Agbo qui a animé une communication sur le thème : « Loi type sur les drogues pour l'Afrique de l'ouest : Une opportunité pour les acteurs intervenant dans la lutte d'appeler aux réformes qui tiennent compte des droits humains. », la lutte frontale contre ce fléau est une lutte qui aboutit à des résultats mitigés. « (…) Si nous devons nous en tenir à ce que disent les experts qui ont élaboré cette loi, ils ont parlé d'un échec. Il faut donc trouver des solutions efficiente c'est pourquoi ils ont élaboré ce texte ».
Il a clarifié en précisant que « (…) la loi type, n'est pas une convention, ni un traité mais c'est un document standard avec des directives et des orientations qui serviront d'outil à la décision sur lequel les pays de l'Afrique de l'Ouest doivent se baser pour mettre en place des cadres juridiques qui s'adaptent mieux à la situation ».
Il faut préciser que la loi type vise à harmoniser la politique en matière de contrôle des drogues dans la sous la région. La démarche de Social est de parvenir à tirer la sonnette d'alarme pour que les gouvernants puissent tirer pleinement parti de ce guide, qui fera avancer la région vers un avenir sain pour la population d'Afrique de l'Ouest.
Marcel HOUETO
Un atelier de renforcement des capacités au profit des ressources humaines des directions de l'Informatique et du Pré-archivage s'est ouvert depuis ce lundi 10 décembre 2018. Organisée par l'Agence des Services et Systèmes d'Information (Assi), cet atelier qui dure cinq jours porte sur les outils de collaboration Office 365._
« C'est une formation qui fait partie d'un projet de l'administration intelligente et qui va faciliter la mise aux normes de tout le pack informatique de l'administration à savoir Windows, Word, Excel, etc. » a rappelé Thierry Ahouassou, chef projet au niveau de l'Assi. Elle vise selon lui à réduire la distance entre les équipes de projets au sein de l'administration à travers la mise en place d'outils basés sur les méthodes modernes de travail dont la mobilité et la collaboration. Les cadres seront donc amenés à utiliser de façon optimale les outils de collaboration Office 365 (Skype, SharePoint, OnDrive, Outlook, OnNote, Word online, Excel Online, etc.). C'est donc une opportunité pour les agents et cadres de l'administration publique qui pourront au cours de cette formation créer facilement des espaces de collaboration utile. Thierry Avouait souligne que à travers ces « des équipes de projets auront la possibilité de travailler à distance sur un même document au même moment afin d'obtenir de meilleurs résultats sans perdre de temps ».
Expert Microsoft, Florian Agnel, laisse croire que les participants vont découvrir Office 365 en tant qu'espace de travail moderne et évolutif. Il explique que « L'approche de cette suite logiciel est de pouvoir travailler en tout lieu, communiquer partout, stocker, synchroniser et partager vos fichiers ». Il s'agit d'un outil permettant d'organiser aussi bien des réunions plus efficaces et de travailler en réseau. Les bénéficiaires de cette formation sont issus des ressources humaines des directions de l'Informatique et du Pré-archivage des ministères, des institutions, agences et office du Bénin.
Les enseignants vacataires du département du Borgou ont enclenché ce lundi 10 décembre 2018, une grève de 120 heures par semaine avec tacite reconduction. Initiée par le Syndicat national des enseignants vacataires de l'enseignement secondaire du Bénin (Synaves) section Borgou, cette grève vise à réclamer le paiement immédiat des primes de juin et de juillet 2018, puis des trois premiers mois de l'année scolaire en cours. Du Lycée Mathieu Bouké en passant par les Ceg Titirou, Zongo, Albarika, Guéma et Komiguéa, comme dans la plupart des établissements de l'enseignement secondaire du Borgou, la motion de grève est largement suivie.
Exposant les points inscrits sur la plate-forme revendicative de ces enseignants, Roger Yarigo, secrétaire général du Synaves-Bénin, section du Borgou, informe que le premier point du mouvement de débrayage concerne la signature et à la publication sans délai de l'arrêté interministériel portant règlementation de la vacation dans les établissements publics des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle. Le deuxième point, poursuit-il, est le paiement immédiat des primes de vacation des cinq mois qui leur sont dues. Le troisième point enfin, porte sur la prise en compte des enseignants vacataires par rapport aux primes de rentrée, de formation et d'animation, puis leur recrutement dans la fonction publique.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le Fonds monétaire international (Fmi), vient de mettre à la disposition du Bénin, un montant de 22 millions de dollars. Ce décaissement intervient au terme de la troisième revue de l'accord triennal avec le Bénin au titre de la facilité élargie de crédit (Fec), et porte ainsi le total de décaissement au titre de l'accord, à 88, 1 millions de dollars. Outre ce décaissement, le Conseil d'administration a également approuvé la demande présentée par le Bénin d'établir la conditionnalité du programme pour 2019, et a accordé une dérogation pour non-respect du critère de réalisation continu relatif à la non-accumulation de nouveaux arriérés de paiement relatifs à la dette intérieure.
Occasion pour le directeur général adjoint du Fmi et président par intérim dudit conseil, Mitsuhiro Furusawa de saluer les efforts faits par le Bénin pour assurer la viabilité des finances publiques et aussi améliorer la gestion de la dette publique.
« La performance du Bénin dans le cadre du programme appuyé par la Fec reste solide. La position budgétaire s'est améliorée significativement, principalement en raison de la maîtrise des dépenses. La dynamique de croissance continue, et les perspectives économiques à moyen terme sont favorables, portées par la hausse de la demande émanant du Nigeria et un meilleur climat pour l'investissement privé », a fait savoir Mitsuhiro Furusawa à travers un communiqué. Pour lui, les autorités béninoises, doivent poursuivre leurs efforts d'allongement de la maturité moyenne de la dette et de réduction des charges d'intérêts. L'opération récente de reprofilage de la dette constitue déjà, à son entendement, un pas dans la bonne direction.
L'accord triennal avec le Bénin porte sur un montant d'environ 154,2 millions de dollars Us. Il a été approuvé le 7 avril 2017 et a pour objectif, de soutenir le programme de réformes économiques et financières du pays. Il vise principalement à relever le niveau de vie et à préserver la stabilité macroéconomique.
F. A. A.
Le directeur de cabinet du ministère de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, Bonaventure Kouakanou, a ouvert, ce lundi 10 décembre 2018, à Cotonou, un atelier pour la revue à mi-parcours du Projet d'Appui aux Infrastructures Agricoles dans la Vallée de l'Ouémé (PAIA-VO).
D'un montant total de 37.740 milliards de FCFA, le PAIA-VO, a déjà contribué à la réalisation d'aménagements hydro agricoles, d'infrastructures de stockage et marchandes, des infrastructures de désenclavement, des appuis aux producteurs et l'entreprenariat agricole.
Par ce projet, la transformation rurale amorcée, est déjà perceptible au niveau de la basse et moyenne vallée de l'Ouémé.
Selon le directeur de cabinet du ministère de l'agriculture, la valorisation de la basse et moyenne vallée de l'Ouémé était déjà au cœur du programme d'actions du gouvernement. Pour lui, le PAIA-VO constitue l'un des projets prioritaires de ce programme qui vise à améliorer les conditions de vie des populations du Bénin en général et de la vallée de l'Ouémé en particulier.
Pour le coordonnateur du PAIA-VO, Sènou Jean Kokoyé, le projet est à l'étape de la présentation des différents rapports en présence des représentants des bénéficiaires. Cette étape explique le coordonnateur, va non seulement, marquer la validation des rapports à mi-parcours mais permettre également à la mission de la BAD (Banque Africaine de Développement) de faire des recommandations pour le reste de la vie du projet ». Il a invité les participants à suivre attentivement les différentes présentations et à apporter leurs contributions, pour que le rapport qui sortira à la fin de la journée puisse impliquer l'opinion de tous les acteurs intervenants dans le domaine.
Les participants à cet atelier d'évaluation, auront à faire le bilan à mi-parcours du PAIA-VO à travers les résultats obtenus, les progrès réalisés, les difficultés rencontrées et les perspectives qui s'en dégagent pour le reste de la vie du projet.
Les activités PAIA-VO prendront fin en 2020.
Le projet intervient dans trois départements à savoir le Zou, l'Ouémé et l'Atlantique et couvre quinze communes. C'est une initiative du gouvernement béninois et du groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), seul partenaire technique et financier dans la mise en œuvre des activités du projet.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le directeur de cabinet du ministre de la santé, Akogbèto Enagnon a procédé ce lundi 10 décembre 2018 au lancement du projet Coopération et de renforcement du système assurance qualité des laboratoires de contrôle de qualité des médicaments (Coraq-Lab). Initié par le centre humanitaire des métiers de la pharmacie, ce projet est financé par Initiatives 5% du fonds mondial. Il a pour objectif de renforcer la lutte contre les faux médicaments et l'éradication du phénomène du trafic des médicaments falsifiés.
Selon le directeur de cabinet, Akogbèto Enagnon le coraq-lab s'inscrit dans le cadre des réformes engagées par le gouvernement de la rupture dans le secteur sanitaire. Ce projet permettra selon lui, de garantir des médicaments de bonne qualité aux populations.
A son tour, le directeur Centre national de contrôle de qualité (Cncq) des médicaments a souligné que la mise en œuvre rigoureuse de ce projet permettra d'améliorer le niveau technique du personnel du Cncq au Bénin.
Par ce projet, des outils indispensables à la soumission d'un dossier de pré-qualification Oms, seront mis à la disposition du laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments.
F. Aubin AHEHEHINNOU
L'organisation à Parakou, du congrès constitutif du bloc républicain tenu le 8 décembre 2018, a sonné la grande mobilisation couronnée de succès. 04 jours après cette importante mobilisation qui a consacré la naissance du 2e regroupement politique de la mouvance présidentielle, le Ministre d'Etat chargé du plan, Abdoulaye Bio Tchané adresse un message de félicitation aux militants républicains.
MESSAGE DU PRESIDENT ABDOULAYE BIO TCHANE AUX MILITANTS REPUBLICAINS« Chers militants, chers camarades Républicains,
Je passe par ce canal pour vous féliciter personnellement pour vos implications à divers niveaux ainsi que votre mobilisation pour le congrès de ce samedi 8 décembre 2018. Grâce à vous, notre parti a non seulement vu le jour mais a aussi offert au Bénin tout entier l'image d'un parti fort et d'union nationale. Je vous en remercie et vous témoigne toute ma gratitude.
Le succès qu'a connu le congrès n'aurait jamais été possible sans vos sacrifices individuels et mutuellement consentis à cette cause. Je vous en remercie et vous encourage à poursuivre vos efforts pour la concrétisation de nos rêves collectifs. Le congrès a accouché d'un bébé fort et puissant qui dès sa naissance suscite, à l'instar des princes prodiges, beaucoup d'espoir pour nos compatriotes.
Nous avons une lourde responsabilité envers notre peuple et je suis sûr que vous ne ménagerez aucun effort pour qu'on puisse relever ensemble les défis qui se présenteront à nous.
Je reste convaincu que votre engagement et votre détermination iront en grandissant pour nous permettre de remporter des victoires marquantes aux élections à venir.
Je veux témoigner toute ma gratitude au chef de l'État son Excellence Patrice Talon pour son engagement personnel au cours du processus de création de notre bloc.
Vive le bloc Républicain »
Abdoulaye BIO TCHANE
En marge de la conférence intergouvernementale sur les migrations, un accord de siège a été signé, ce lundi 10 décembre 2018, pour la mise en place de l'Observatoire africain des migrations.
Les documents ont été paraphés par le président de la Commission de l'Union Africaine Moussa Faki Mahamat et le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale Nasser Bourita.
L'accord de siège pour la mise en place de l'Observatoire africain des migrations est devenu réalité suite à une proposition faite par le Roi Mohammed VI, lors de la présentation de l'Agenda africain pour la migration et le développement.
Selon le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale, la signature de l'accord de siège pour la mise en place de l'Observatoire est une première mesure de mise en oeuvre des objectifs du pacte sur les migrations. ''Le premier objectif, c'est une meilleure connaissance du phénomène et le point de départ pour le gérer'', a expliqué Nasser Bourita. Selon lui, l'Afrique est consommatrice de données sur les migrations et il faut désormais développer à travers cet observatoire, une meilleure connaissance du phénomène, le profil des migrants, les statistiques et les tendances des migrations africaines pour pouvoir les anticiper.
Le chef de la diplomatie marocaine espère que dans d'autres régions, les actions similaires seront prises. ''L'observatoire est déjà contenu dans le pacte et pour d'autres pays, il est important de s'imprégner de ce document", a fait observer M. Bourita. ''Ce n'est pas un document juridiquement contraignant ; il ne nécessite pas l'adaptation des législations nationales'', a-t-il précisé.
Le ministre indique que le document peut être source d'inspiration pour développer des politiques nationales sur le phénomène. Un document qui peut être aussi une plateforme commune dans une coooperation internationale et bilatérale et dans une coordination régionale et qui permettra par la suite aux Nations Unies de créer cette coalition pour une meilleure gestion du phénomène.
La prochaine étape qui est l'‹‹Après Marrakech›› sera la mise en oeuvre des engagements pris à Marrakech, a conclu Nasser Bourita.
Le président de la Commission de l'Union Africaine (UA) a déclaré lors de la signature de l'accord de siège que l'UA a accepté ce pacte qui vise à protéger les migrants qui sont souvent dans des conditions difficiles. ''Cet outil est très important pour des analyses sur le phénomène, pour avoir des statistiques fiables puisque jusqu'à présent, les données viennent d'ailleurs'', a-t-il déploré. Selon lui, l'essentiel de la migration est intraafricaine ''Plus de 80% de la migration se passent à l'intérieur du continent africain'', a précisé M.Moussa Faki Mahamat.
Le président de la commission de l'UA a indiqué que les instruments du pacte permettront de renforcer davantage l'intégration du continent africain.
''La jeunesse africaine n'a pas vocation à quitter l'Afrique ; c'est elle qui doit construire ce continent. Notre souci majeur est de créer des conditions pour qu'elle s'épanouisse à l'intérieur du continent africain'', a conclu le numéro 1 de l'organisation panafricaine.
La proposition de création de l'Observatoire africain des migrations a été entérinée par les chefs d'Etat et de gouvernement du continent lors du sommet de l'Union Africaine, tenu en juillet dernier à Nouakchott, en Mauritanie.
« Pacte de Marrakech sur les Migrations »
Le « Pacte de Marrakech sur les Migrations » a été adopté à l'unanimité, le lundi 10 décembre 2018, lors de la Conférence des Nations Unies, présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères.
Plus de 150 Etats ont adopté le texte en présence du Secrétaire Général de l'ONU Antonio Guterress.
Le document baptisé, désormais, « Pacte de Marrakech sur les Migrations » vise des "migrations sûres, ordonnées et régulières".
Le secrétaire général de l'ONU a salué, à l'ouverture des travaux de la rencontre, le rôle joué par le Maroc dans le processus de l'adoption de ce pacte. « Je remercie le gouvernement et le peuple du Royaume du Maroc d'avoir accueilli cet important rassemblement mondial (...). Je vous remercie tous de votre soutien au Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière », a déclaré Antonio Guterres.
164 pays ont été représentés au haut niveau à cette conférence qui prend fin ce mardi 11 décembre 2018.
Ignace FANOU (de Marrakech)
Des séances d'échanges avec les militants PRD de la 21ème circonscription électorale. Tel est le combat du député Joseph Bamigbadé qui va au contact des militants pour éclairer leur lanterne sur la position actuelle du parti.
Les militants PRD de la 21e circonscription électorale ont reçu l'un de leurs élus. L'Honorable Joseph Bamigbadé s'est entretenu avec ses mandants pour éclairer leur lanterne sur la situation qui prévaut après la décision du Parti du renouveau démocratique (PRD) de Me Adrien Houngbédji de quitter la barque du Bloc Républicain pour faire cavalier solitaire pour les législatives de 2019, tout en soutenant les actions du président Patrice Talon.
Le président d'honneur du PRD s'était entretenu avec les militants de Sakété et d'Adja-Ouèrè pour leur expliquer la position actuelle du parti. Pour celui-ci, "le PRD est une entité de la mouvance présidentielle mais il a décidé de faire d'abord son bloc pour aller aux prochaines élections parce qu'entre ses alliés politiques et lui, ce n'est pas clair". Il n'a pas manqué de mettre l'accent sur les incompréhensions ayant conduit le parti à son retrait du Bloc Républicain.
Il est désormais question de remobiliser la troupe pour mieux resserrer les rangs. Ceci dans l'optique de débouter les vendeurs d'illusion. Ceux-là mêmes qui s'acharnent pour le divorce entre le PRD et le président Patrice Talon. Il rassure les militants que cela n'arrivera pas.
Les militants PRD de Sakété et d'Adja-Ouèrè n'ont pas hésité à saluer cette démarche plus que salutaire de l'élu du peuple. Les différents intervenants ont trouvé en cette séance un acte fondamentale qu'il faille réitérer. Ils ont affirmé toujours porter le PRD dans leurs cœurs. Ils s'engagent à faire régner leur hégémonie aux prochaines élections législatives pour prouver leur attachement à leurs dirigeants.
Ce même exercice est prévu avec les militants PRD d'Ifangni et autres de la 21e circonscription électorale.
G.A.
La maison des jeunes de Savè a abrité ce lundi 10 décembre, une formation au profit des membres des coopératives villageoises de producteurs d'anacarde (CVPA) des six (06) communes du département des Collines. Il s'agit d'une initiative de la Fédération nationale des producteurs d'anacarde du Bénin (FENAPAB) sur la commercialisation ou la vente groupée, contractualisation et marketing.
La notion de marketing, la commercialisation, la vente groupée et la contractualisation pour la mise en marche groupée des noix de cajou sont les modules qui seront abordées au cours cette formation de deux jours.
La formation est organisée avec le soutien financier du projet d'appui au développement agricole des Collines (PADAC). Elle est initiée dans le cadre du renforcement du système de commercialisation des noix brutes de cajou. Aussi, vise-t-elle l'amélioration des capacités managériales des producteurs pour une vente groupée.
Le coordonnateur de l'Union régionale des producteurs d'anacarde des départements du Zou et des Collines (URPA-ZC) a relevé que les différents acteurs de la filière n'arrivent pas à négocier les prix de vente de la noix. Et ce, au regard de la faible organisation du marché. « Environ 12 509,13 tonnes de noix de cajou sont vendues en système groupé contre 130 351 tonnes de noix produits au Bénin en 2018 », indique-t-il. Constant Sèssou souligne que la vente collective des noix de cajou permet aux coopératives et aux producteurs, de mieux développer le partenariat public-privé. Elle leur permet aussi d'avoir une forte capacité de négociation de marché. Dans ce cadre, cela améliorera leur revenu et permet d'avoir des données statistiques plus fiables.
G.A.
La 13ème édition de la Journée Nationale de lutte contre la corruption (JNLC) a été célébrée, lundi 10 décembre 2018, à Cotonou dans les locaux de la direction générale des Impôts. La célébration a connu la présence du ministre des sports Oswald Homéky, celui de la justice, Séverin Quenum et plusieurs autres acteurs. Lors de la cérémonie, le président Jean-Baptiste Elias a dévoilé les nouvelles stratégies de l'institution qu'il dirige pour lutter contre le fléau de la corruption.
Placée sous le thème « Une jeunesse engagée dans la lutte contre la corruption », l'objectif global de cette célébration est d'engager durablement les jeunes dans la lutte contre la corruption en vue d'amorcer à terme un recul de ce fléau au Bénin.
« Il s'agit pour nous aujourd'hui d'asseoir une collaboration avec les organisations de jeunes afin que partout sur toute l'étendue du territoire national, dans les institutions de l'Etat, comme dans les ministères, dans les préfectures, dans les mairies, dans le secteur public comme dans le secteur privé, les jeunes et leurs organisations soient plus actifs », a déclaré le président de l'Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC).
Pour Jean-Baptiste Elias, cette célébration avec les jeunes « est une manière d'attirer leur attention sur la nécessité de s'engager dans une lutte durable contre la corruption.
Le ministre du tourisme, de la culture et des sports, Oswald Homéky, dans son allocution a rendu hommage au président de l'ANLC et son équipe pour les différentes actions menées au quotidien pour freiner le phénomène de la corruption au Bénin. Il a convié les jeunes à poursuivre ce combat avec leurs aînés car selon lui, c'est une cause commune.
L'ambition du gouvernement Talon informe-t-il, est de faire en sorte qu'au bout du mandat dans les différents secteurs qui structurent le Bénin, on peut dire avec fierté que le phénomène de corruption a commencé à être anéanti.
« Au nom de la jeunesse béninoise, je voudrais vous rassurer d'ores et déjà de notre engagement à servir cette cause à vos côtés. Des initiatives volontaristes conduites par des organisations de jeunes en la matière font déjà école », a confié le représentant des jeunes Thomas Singbo.
Ce dernier a présenté au cours des communications, les outils et stratégies efficaces de lutte contre la corruption développés par des jeunes dans certains pays du continent africain.
Akpédjé AYOSSO
Le ministre du Cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato a effectué, le samedi 8 décembre 2018, une visite des chantiers du projet asphaltage dans les communes d'Abomey-Calavi, Cotonou et Sèmè-Podji. Accompagné de la directrice générale de l'agence du cadre de vie, le ministre est allé constater l'évolution des travaux.
Sur le chantier de Godomey dans la commune d'Abomey-Calavi, les travaux du lot 10 a sont effectifs. Les équipes mobilisées procèdent entre autres à l'installation du chantier, les bétons de convenance sont fabriqués, et le laboratoire est construit.
Le constat est le même sur le chantier du lot 1 a de Cotonou, où l'entreprise chinoise HNRB mène les travaux.
« Nous avons apprécié le niveau de l'évolution des plans d'exécution. Et sur ça, il y a déjà un léger retard que nous constatons sur les deux chantiers par rapport à la livraison et la validation des plans d'exécution. Nous avons tiré sur la sonnette d'alarme pour que ces retards soient rapidement résorbés. Mais nous appliquerons quand même les clauses du contrat à savoir que les pénalités sur chaque phase du projet et de façon séquentielle seront appliquées », a déclaré José Didier Tonato.
Selon le ministre de cadre de vie, les plans détaillés de déplacement des réseaux sont bouclés et il ne reste que les derniers plans de la SBEE. Aussi, la phase de la construction des ouvrages d'assainissement et de drainage va-t-elle bientôt démarrer.
La directrice générale de l'agence du cadre de vie, Olga Prince-Dagnon, s'est réjouie de l'adhésion des populations riveraines au projet. Ces dernières avec l'appui des mairies concernées ont libéré les emprises des voies.
« Les entreprises responsables également font le travail de manière régulière auprès des populations », a-t-elle ajouté.
S'agissant du lot 6 a du quartier ‘'Les cocotiers'' et ‘'Haie Vive'', informe la directrice générale, les travaux démarrent effectivement ce lundi 10 décembre 2018.
« Sur les villes comme Lokossa, Bohicon, Abomey, Parakou, les travaux ont aussi concrètement démarré », a souligné Olga Prince-Dagnon.
Après Abomey-Calavi et Cotonou, cap a été mis sur Sèmè-Podji, le chantier de construction de 1654 mètres linéaires dans la rue 14 menant du bord de la route inter-Etat Cotonou-Porto-Novo, site du pèlerinage de l'Eglise du Christianisme Céleste.
Les travaux conduits par l'entreprise OFMAS ont beaucoup évolué sur ledit chantier.
« Mes impressions ici sont très bonnes. Très bonnes parce que c'est un lot qui est très avancé en tout cas sur cette rue-là qui dessert le site du pèlerinage de l'Eglise du Christianisme Céleste », a confié le ministre de cadre de vie.
« La plupart des rues de Sèmè -Podji sont déjà libérées d'emprise et donc nous avons juste fait le point », a ajouté José Didier Tonato.
Toutefois, pour ce dernier, il y a quelques retards en matière de finalisation et d'approbation des plans d'exécution.
« Nous attendons un planning qui nous permette de résorber ces retards-là », a-t-il conclu.
Ce « Projet Asphaltage », inscrit dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG), va permettre non seulement d'améliorer le cadre de vie et la qualité des espaces publics mais aussi de rendre le trafic plus fluide.
Akpédjé AYOSSO
L'Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) et les Assemblées Nationales du Bénin et du Burkina Faso organisent la réunion du Comité Interparlementaire qui aura lieu du 17 au 19 décembre 2018 à Porto-Novo au Bénin.
Cette réunion placée sous le Haut Patronage de S.E.M Patrice Talon, Président de la République du Bénin, fait suite à la rencontre régionale de Haut Niveau des Parlementaires de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad sur le financement adéquat de la santé, le dividende démographique et les politiques de population et développement tenue en juillet 2017 à Ouagadougou, au Burkina Faso.
A Ouagadougou, des engagements forts ont été pris et consignés dans une déclaration finale, dénommée : "Déclaration des Parlementaires de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad sur le financement adéquat de la santé, le dividende démographique et les politiques de population". Ainsi, les parlementaires se sont engagés, entre autres à :
• Œuvrer à faire des arbitrages conséquents aux projets de budget des Etats, afin d'obtenir des accroissements annuels successifs d'au moins 2% des budgets nationaux alloués au secteur de la santé, avec en perspective d'atteindre l'objectif minimum de 15% de la déclaration d'Abuja à l'horizon de 2025 ;
• Accorder une bienveillante attention à l'examen de toutes les questions relatives aux politiques nationales de population, de développement et de santé, en vue de contribuer au succès de la transition démographique, dans la perspective de la capture du Dividende Démographique pour accélérer la croissance économique ;
• Œuvrer à augmenter chaque année d'au moins 5% les budgets alloués à la mise en œuvre des plans nationaux de repositionnement de la planification familiale pour :
la réduction drastique de la mortalité maternelle et néonatale dans nos pays,
la création d'un environnement favorable à la planification familiale,
la lutte contre le mariage précoce des jeunes filles,
la lutte contre les grossesses précoces et non désirées des jeunes filles,
la lutte contre les pratiques traditionnelles néfastes/mutilations génitales féminines.
Une feuille de route a été élaborée les 9 et 10 janvier 2018 à Ouagadougou, au Burkina Faso pour opérationnaliser la mise en œuvre effective et efficace des engagements pris. La rencontre de Porto-Novo permettra donc de :
• Installer le Comité Interparlementaire (CIP) ;
• Faire le point de la mise en œuvre de la Déclaration d'Abuja relative au financement de la santé dans la région ;
• Présenter et discuter des actions pays en matière de financement de la santé, le dividende démographique et les politiques de population ;
• Examiner dans les détails la proposition de feuille de route et la valider avec définition des mécanismes et des dispositions de son financement ;
• Définir le cadre et les modalités pratiques de rapportage, de suivi et d'évaluation de la mise en œuvre de la feuille de route ;
• Définir les prochaines étapes.
Cette rencontre est appuyée par les partenaires techniques et financiers tels que la Banque mondiale à travers le projet Autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (SWEDD) ; le Projet « Sexual and Reproductive Health of Adolescents and Young People (SRHAY) in ECOWAS » financé par le Royaume des Pays-Bas ; le projet Démographie et Santé de la Reproduction (DEMSAN) sous financement de l'Agence Française de Développement (AFD) ; le Programme Régional « Santé de la Reproduction et Prévention du VIH/SIDA dans l'espace CEDEAO » de la KFW ; ; et le projet « Investment in Youth Engagement and Family Planning (IYE/FP) for adolescent sexual and reproductive health in ECOWAS region de Bill and Melinda Gates Foundation.
Pour rappel, le Dividende Démographique est l'accélération de la croissance économique qui peut résulter d'une baisse rapide de la fécondité d'un pays et l'évolution ultérieure de la structure par âge de la population.
L'Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) et les Assemblées Nationales du Bénin et du Burkina Faso.
Un duel s'annonce dans la cinquième circonscription électorale entre des candidats issus d'une même famille à Allada.
Deux frères Houngnibo seront positionnés sur différentes listes.
Ce duel n'a pas d'enjeu puisque les deux frères soutiennent le chef de l'État. Toujours de la majorité présidentielle, le Parti du renouveau démocratique pourrait positionner Bernard Houngnibo dans la 5ème circonscription électorale.
Alors que les bruits courent déjà que son frère aîné en politique, Lucien Houngnibo, habitué aux élections dans ladite circonscription électorale n'abandonne pas la course.
La compétition ne sera pas facile dans cette circonscription. Même si on entend que Bernard Houngnibo est courtisé par les Républicains, le schéma le plus clair est de tenter sa chance avec le PRD au regard de la trempe des personnalités qui convoitent la tête de liste dans le Bloc Républicain. Ce schéma avec sa proximité d'avec le parti de Me Adrien Houngbédji pourrait militer en faveur de ce responsable de la douane qui portera le dossard PRD dans la même circonscription électorale où son frère a déjà assez d'ancrage.
Il est vrai que Lucien Houngnibo ne laissera pas la tâche facile à son jeune frère mais comme on a tendance de dire, les loups ne se mangent jamais entre eux quelle que soit la situation.
Les deux frères vont bien se positionner sur deux listes différentes, l'un avec probablement les Progressistes et le second avec le PRD mais chacun sortira son épingle du jeu.
La cinquième circonscription s'annonce déjà très serrée pour les prochaines législatives. Et la présence de deux frères dans la compétition fait douter les gens de la capacité de chacun d'eux à avoir un électorat suffisant pour tirer son épingle du jeu.
Ce qui est déjà important est qu'il n'y aura pas d'affrontements entre eux. Et chacun sortira le jeu nécessaire pour éviter de noyer son frère. Ce qui est clair est que Bernard Houngnibo a la forte chance d'être positionné sur la liste du PRD et son frère Lucien sur la liste de la gauche, c'est-à-dire celle des Progressistes.
Giscard A.
Le Bénin à l'instar de la communauté internationale a célèbre ce lundi 10 décembre 2018, la journée internationale des droits de l'homme. « Défendez les droits de l'homme et agissez pour plus de respect, plus de liberté et plus de compassion », c'est le thème retenu pour l'édition 2018 qui coïncide avec les 70 ans de l'adoption par l'Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
A cette occasion, le garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum a lancé un appel au sens patriotique et civique de tous dans le but de faire des droits de l'homme un levier de développement. Pour cela, il a exhorté chacun à défendre ses droits et ceux des autres. « Nous pouvons agir au quotidien pour défendre les droits qui nous protègent tous et ainsi promouvoir l'appartenance de tous les hommes à la famille humaine », a indiqué le ministre de la justice. Il a ensuite lancé un appel à des actions concrètes pour lever les obstacles à la jouissance des droits civils et politiques, économiques, sociaux et culturels, y compris la lutte contre la corruption et l'impunité.
Pour Séverin Maxime Quenum, le Bénin a déjà pris la mesure de la chose en se dotant d'un arsenal juridique favorable à la promotion et la protection des droits de l'homme. Rappelant quelques actions phares du gouvernement, il a souligné que des progrès sensibles ont été enregistrés dans ce combat que mène au quotidien le gouvernement béninois dans le cadre de l'amélioration des conditions de jouissance des droits de l'homme.
L'engagement du Bénin est déterminant et l'opportunité de cette célébration permettra d'évaluer les actions menées et d'envisager de nouvelles stratégies et idées novatrices en matière de promotion et de protection des droits de l'homme, a conclu le ministre de la justice.
F. Aubin AHEHEHINNOU