En vertu de l'article 72 de la constitution du 11 décembre 1990, le chef de l'Etat a livré son message sur l'Etat de la nation, ce jeudi 27 décembre 2018, devant l'Assemblée nationale, à Porto-Novo. Sur le plan socio économique, Patrice Talon a fait le bilan à mi-parcours de son programme d'actions.
« (...) je veux, avec vous et avec notre peuple, célébrer la République. Car, c'est elle qui nous unit et nous motive au-delà de nos divergences. (...) les fruits de nos efforts se révèlent de plus en plus dans maints domaines, signe que nous devons sommes dans la bonne direction et qu'à ce rythme, l'espoir est permis››, déclaré le président Patrice Talon, à l'entame de son message sur l'état de la nation
Les motifs de satisfaction relèvent de notre mérite à tous, a-t-il ajouté.
Sur les plans social, économique, éducatif, sanitaire, sécuritaire, administratif et bien d'autres, le chef de l'Etat a fait part des actions en cours et celles en projet. Ce qui donne un nouvel espoir au peuple. Pour le chef de l'Etat, sur le plan socio économique, « Partout à l'intérieur de nos frontières, nous nous sentons davantage en sécurité. Mieux, les tracasseries policières ont quasiment disparu de nos routes. Nos compatriotes s'en félicitent, les étrangers en visite chez nous le soulignent et d'autres pays nous envient ». Pour y arriver, des moyens ont été déployés.
La lutte contre la criminalité devient une lutte quotidienne. La sécurité est de tous les jours. Patrice Talon s'engage avec son gouvernement à mettre davantage de moyens pour la sécurité des populations . L'accès à l'eau potable est devenu une réalité puisque plus de trois millions de personnes sont impactés d'ici au 31 décembre 2018.
Le gouvernement a lancé 110 nouvelles adductions d'eau dans tout le pays pour desservir 20% de la population non encore impactés. 500 autres nouvelles adductions d'eau seront lancés au premier trimestre de 2019.
Dans le secteur énergétique, « l'amélioration notoire qui s'observe aujourd'hui nous donne l'impression que la crise économique aigüe qui sévissait jusqu'en 2016 est si lointaine », dira Patrice Talon. Plusieurs chantiers sont en cours pour mettre définitivement fin aux coupures continues. Plusieurs actions ont été posées dans le secteur de la santé, où la situation est préoccupante aussi bien dans le secteur public que privé. Pour le chef de l'Etat, la conscience professionnelle déficitaire, les plateaux techniques insuffisants, les détournements d'intrants, sont les maux qui minent ce secteur.
Dans le cadre des réformes, il a souligné la lutte contre les faux médicaments, la fermeture d'environ un millier de centres de santé illégaux, la réforme du service public de la santé.
En matière d'infrastructures, il a évoqué la mise en service de l'hôpital de zone d'Allada et le projet de construction de l'hôpital de zone des 3A (Avrankou-Adjarra-Akpro-Missérété) et la relance des travaux de l'hôpital de Savè. Dans oublier le projet de construction de l'hôpital de référence d'Abomey-Calavi. « Les programmes sociaux comme la prise en charge de la césarienne, du paludisme chez les enfants de moins de 5 ans, de la dialyse ont été maintenus. Plus encore, les soins palliatifs pour les personnes atteintes de maladies graves, sont désormais intégrés à ce paquet de gratuité ››, a annoncé Patrice Talon.
L'accent a été mis aussi sur le Projet Assurance pour le renforcement du capital humain (ARCH) dont la phase pilote démarre dans les prochaines semaines.
Au niveau du secteur éducatif, le chef de l'Etat souligne les différentes réformes. Pour lui, en dehors des grèves, le problème des infrastructures et la qualité des enseignants, l'école béninoise souffre toujours. C'est pour cela que le gouvernement a lancé l'évaluation des enseignants de la maternelle jusqu'au secondaire. Aussi met-il en exergue « Les cantines scolaires qui impactent désormais 537.400 enfants contre 351.000 l'année dernière, avec l'extension du programme à 1.600 nouvelles écoles pour compter de l'année scolaire en cours, soit un taux de couverture de 51% d'écoles ». Au niveau de l'enseignement supérieur, il noté que « Grâce à la réforme des allocations universitaires, le nombre de bénéficiaires a plus que doublé, passant de 14.000 à 30.000 étudiants environ ». Patrice Talon confirme que « en dehors de la construction d'infrastructures, l'Etat a respecté ses engagements en procédant à l'apurement des arriérés d'allocations universitaires des années de 2015 à 2017, à hauteur de 15 milliards de FCFA ».
Pour la protection de l'environnement le chef de l'Etat révèle que « pour préserver l'intégrité de notre territoire, nous avons sans tarder, initié les travaux de la deuxième phase du projet de protection de la côte à l'Est de Cotonou. En un an à peine, les résultats sont remarquables puisqu'en plus de protéger la côte, nous avons réussi à faire reculer la mer en draguant 1.500.000 m³ de sable pour recréer de la plage là où elle avait disparu ». Il aussi souligné lz nécessité d'améliorer le cadre de vie des populations. « Dans ce domaine où les travaux d'aménagement urbain ont jusqu'ici été faits par petits bouts, nous avons engagé un programme historique pour assainir notre environnement et améliorer le cadre de vie », souligne le chef de l'Etat. C'est le cas des travaux d'assainissement et de protection à Avlékété et environs. Il annonce que pour Grand-Popo qui subit les mêmes âffres de la mer, les travaux de protection des 23 km de la section ouest de notre côte, allant de Hillacondji à la Bouche du Roy seront lancés en 2019. Les financements sont déjà mobilisés à cet effet ».
Patrice Talon n'a pas occulté les grands chantiers routiers et le projet Asphaltage.
Il a fait cas aussi des performances dans le domaine agricole. « Nos efforts collectifs ont, en effet, permis de réaliser des performances agricoles inédites aussi bien pour les produits d'exportation que pour les vivriers, le maïs, le riz et le coton notamment », indique-t-il
En dehors des actions sur le plan socioéconomique, le chef de l'Etat a mentionné des actions dans la gouvernance, la politique et bien d'autres domaines
G.A.
Le Président de la République a adressé son message sur l'Etat de la Nation ce 27 décembre 2018 devant la Représentation Nationale. Votre journal publie ici en intégralité le message du Chef de l'Etat
• Monsieur le Président de l'Assemblée nationale, • Mesdames et Messieurs les Députés,
En venant m'acquitter, pour la troisième fois, de ce devoir que m'assigne la Constitution, je veux, avec vous et avec notre peuple, célébrer la République.
Car, c'est elle qui nous unit et nous motive au-delà de nos divergences.
C'est donc avec gravité et fierté que je me soumets à l'exercice.
Gravité au regard des efforts continus et soutenus que nous devons faire pour redresser durablement notre économie, améliorer les conditions de vie de nos populations et conférer grandeur et honneur à notre pays.
Fierté parce que je peux, comme vous et comme l'ensemble de nos concitoyens, observer que les fruits de nos efforts se révèlent de plus en plus dans maints domaines, signe que nous sommes dans la bonne direction et qu'à ce rythme, l'espoir est permis.
Mais pourquoi avons-nous raison de regarder l'horizon avec confiance ?
Est-il certain que nous avançons inexorablement vers le progrès ?
Et quand je dis nous, je parle du peuple et des dirigeants confondus car, à la vérité, c'est d'une tâche collective qu'il s'agit.
Les motifs de satisfaction qui apparaîtront dans ce message relèvent donc forcément de notre mérite à tous.
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Au plan socioéconomique, nous avons durant cette année qui s'achève, dans beaucoup de domaines, des raisons d'être satisfaits.
Partout à l'intérieur de nos frontières, nous nous sentons davantage en sécurité.
Mieux, les tracasseries policières ont quasiment disparu de nos routes.
Nos compatriotes s'en félicitent, les étrangers en visite chez nous le soulignent et d'autres pays nous envient.
Pour y arriver, Il a fallu prendre les mesures hardies, investir, bousculer les habitudes, redonner confiance et dignité à nos forces de sécurité et de défense.
Ce ne fut pas de tout repos.
D'importants moyens financiers ont été engagés ; des dotations en matériels ont été effectuées comme jamais auparavant en une seule fois.
La pertinence de la fusion de la Police et de la Gendarmerie en une seule entité, la Police Républicaine, se lit aisément à travers le meilleur maillage du territoire et la répartition plus rationnelle des ressources humaines, qui ont permis d'intensifier la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes.
Mais nous savons que la sécurité est une quête permanente, que les acquis doivent être renforcés.
C'est pourquoi, au cours des prochaines années, mon Gouvernement prêtera la même attention à la sécurité, matérialisée par des investissements plus importants encore, dans le renforcement de capacités des hommes et dans l'équipement de nos unités, Forces armées béninoises et Police républicaine confondues.
D'ailleurs, il convient ici de les saluer pour leur engagement républicain à veiller sur notre quiétude à tous.
Si la sécurité est un facteur fondamental du bien-être, celui-ci est davantage porté et matérialisé par d'autres intrants.
Ainsi en-est-il de l'eau potable par exemple.
Sur ce front, notre situation globale demeure inacceptable, mais les travaux entrepris au niveau de l'hydraulique urbaine et périurbaine permettent déjà de porter à plus de 3.000.000 de personnes, la population totale desservie au 31 décembre 2018, y compris dans le département des Collines réputé géologiquement difficile.
Par ailleurs, dans le domaine de l'approvisionnement en eau potable en milieu rural, le programme d'investissement à court terme démarré en octobre 2018 a permis de lancer les travaux pour 110 nouvelles adductions d'eau multi-village dans tout le pays pour desservir 821.700 personnes, soit environ 20% des populations non encore desservies.
Sur ce front également, les études sont finalisées pour le démarrage au cours du deuxième semestre 2019, des travaux de construction de 500 nouveaux systèmes d'approvisionnement en eau potable multi-village en vue de l'accès universel à l'eau potable à l'horizon 2021.
Sur un programme d'investissement prioritaire de 300 milliards de FCFA destiné à atteindre cet objectif, 200 milliards soit 66% sont déjà mobilisés, et les actions sont en cours pour le bouclage total du financement avant la fin du premier semestre 2019.
Dans le secteur de l'électricité, aussi vital que celui de l'eau, la situation s'améliore considérablement.
Ici aussi, nous venons de loin, de sorte que l'amélioration notoire qui s'observe aujourd'hui nous donne l'impression que la crise énergétique aigue qui sévissait jusqu'en 2016 est si lointaine.
Les groupes électrogènes ne tournent plus en effet à longueur de journée et de nuit car, l'énergie électrique est désormais plus disponible.
Cependant, nous poursuivons nos efforts en vue d'assurer la disponibilité totale de l'électricité pour tous.
A côté de l'eau et de l'électricité, la santé de nos compatriotes fait l'objet d'une attention particulière quand bien même l'année 2018 a été marquée par de sérieuses difficultés.
Dans ce secteur, la situation est très préoccupante aussi bien dans le public que dans le privé.
Les plateaux techniques insuffisants, la conscience professionnelle déficitaire, les intrants parfois détournés.
Aussi, les profondes réformes initiées, les actions hardies engagées ont-elles soulevé des incompréhensions.
Leur finalité est pourtant d'améliorer de façon significative le système sanitaire au profit du plus grand nombre de nos populations.
Nos actions ont particulièrement consisté en la lutte sans merci contre les faux médicaments, pour favoriser l'assainissement du sous-secteur pharmaceutique, en la fermeture d'environ un millier de centres de santé privés illégaux et surtout non qualifiés, en la réforme du service public de la santé, afin d'amener les agents de l'Etat à se consacrer exclusivement, et pour l'heure, à leur mission principale.
Au registre des infrastructures du secteur, la mise en service de l'hôpital de zone d'Allada, le redémarrage des travaux de celui de Savè, les démarches pour la construction de l'hôpital de zone des 3A (Adjarra, Avrankou, Akpro-Missérété), et les préalables déjà accomplis pour la construction de l'hôpital de référence d'Abomey-Calavi, témoignent de nos efforts.
Ceux-ci sont soutenus par un vaste programme de réhabilitation des plateaux techniques existants.
A cet égard, un diagnostic d'envergure est déjà en cours.
C'est dire qu'à terme, le secteur de la santé sera totalement mis aux normes pour combler nos attentes.
Pendant ce temps, les programmes sociaux comme la prise en charge de la césarienne, du paludisme chez les enfants de moins de 5 ans, de la dialyse ont été maintenus.
Plus encore, les soins palliatifs pour les personnes atteintes de maladies graves, sont désormais intégrés à ce paquet de gratuité.
Malgré ces acquis, les attentes restent grandes quant à l'universalité des soins de santé.
A ce propos, je peux vous assurer qu'après la phase préparatoire qui a été plus longue que prévue, la mise en œuvre imminente du Projet Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH), dans son volet Assurance maladie, apportera des réponses claires aux préoccupations des populations à partir de 2019.
Dans cette perspective, les pauvres extrêmes et les pauvres non extrêmes, premiers bénéficiaires, dont l'effectif est estimé à 4,2 millions de personnes, ont été identifiés. D'ores et déjà, 350.000 d'entre eux recevront gratuitement leur carte d'identité biométrique dans les prochaines semaines et bénéficieront de la phase pilote du projet dès le premier trimestre 2019, dans les zones sanitaires couvrant Abomey-Calavi et So-Ava, DassaZoumé et Glazoué, Djougou, Ouaké et Copargo.
Le projet sera ensuite généralisé à tous d'ici fin 2019.
Nous avons en effet besoin de citoyens en bonne santé pour prendre en charge tous les autres secteurs et celui de l'éducation en est un.
Dans ce secteur aussi, la situation est apparue bien plus critique que perçue.
En dehors des grèves qui le paralysaient et plombaient les performances des apprenants, l'insuffisance des infrastructures, la nature et la qualité des enseignements dispensés, posaient et posent encore problème.
C'est pourquoi, le Gouvernement a initié l'évaluation des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire général avec pour objectif, l'identification et la satisfaction des besoins réels de formation, pour de meilleures performances au profit de l'école béninoise.
S'agissant de la maternelle et du primaire en particulier, le Gouvernement a relancé avec pertinence le programme des cantines scolaires.
Celles-ci impactent désormais 537.400 enfants contre 351.000 l'année dernière, avec l'extension du programme à 1.600 nouvelles écoles pour compter de l'année scolaire en cours, soit un taux de couverture de 51% d'écoles.
Par ailleurs, le Gouvernement a poursuivi et renforcé les mesures sociales à travers notamment l'exonération des frais de scolarité des élèves filles du 1er cycle de l'Enseignement secondaire général et celles inscrites dans la filière industrielle de l'Enseignement technique.
Au total, 245.118 filles ont été impactées en 2018 pour un coût global de 2.490.000.000 FCFA.
De façon spécifique, dans l'enseignement supérieur public, en dehors de la construction d'infrastructures, l'Etat a respecté ses engagements en procédant à l'apurement des arriérés d'allocations universitaires des années de 2015 à 2017, à hauteur de 15 milliards de FCFA.
Bien plus, grâce à la réforme des allocations universitaires, le nombre de bénéficiaires a plus que doublé, passant de 14.000 à 30.000 étudiants environ.
Dans le même ordre d'idée, le Gouvernement a assuré l'inscription des étudiants handicapés dans des écoles et centres de formation professionnelle.
Mais l'amélioration des réalités du secteur sera plus manifeste avec la création prochaine de l'Agence Béninoise pour l'Assurance Qualité de l'Enseignement Supérieur, l'ouverture progressive des Instituts Universitaires d'enseignement professionnel, et surtout l'installation imminente du Conseil National de l'Education (CNE) nouvelle génération, dont le processus de désignation des membres est en cours.
A côté des jeunes en formation, qu'en est-il de la catégorie de ceux qui ne sont plus dans le système éducatif, et qui ont besoin d'accompagnement financier pour s'émanciper ?
A leur profit, les divers programmes sociaux ont été poursuivis, notamment le financement de projets bancables, les microcrédits nouvelle génération et la finance digitale dont la phase pilote a été un succès, balisant ainsi le chemin à sa généralisation.
Toutes ces mesures ont été renforcées par diverses autres actions sectorielles ou transversales.
Ainsi, au chapitre des infrastructures routières, les statistiques s'améliorent de plus en plus, grâce aux nombreux chantiers ouverts à travers le pays.
Notre démarche exige des ouvrages de grande qualité pour en garantir la durabilité.
C'est le lieu de souligner que les grands travaux routiers se sont poursuivis au cours de l'année, à un rythme globalement appréciable.
Ces travaux portent sur un linéaire total de 1.262 km et nous pouvons nous féliciter des retombées économiques qu'ils génèrent déjà au profit des populations.
La même attention a été accordée aux pistes rurales dans nos communes, pour faciliter les déplacements des populations et surtout le convoyage de leurs productions vers les marchés.
Ainsi, les travaux d'entretien ont concerné plus de 11.000 km de pistes rurales au titre de l'année 2018.
Cette anticipation que nos compatriotes des campagnes apprécient à juste titre, sera rééditée au cours des années à venir, comme seront poursuivis, l'aménagement et le bitumage de grands axes routiers.
Ce sera par exemple le cas des axes Djougou – Péhunco – Kérou – Banikoara, dont l'appel d'offres sera lancé au cours des prochaines semaines ; Aplahoué-Dévè-Lokossa dont l'adjudication a déjà été prononcée ; et bien d'autres encore pour soulager les peines des usagers.
Améliorer le cadre de vie des populations a également été une préoccupation majeure du Gouvernement au cours de cette année.
Dans ce domaine où les travaux d'aménagement urbain ont jusqu'ici été faits par petits bouts, nous avons engagé un programme historique pour assainir notre environnement et améliorer le cadre de vie.
C'est ainsi que les travaux de la première phase du Projet Asphaltage ont effectivement démarré et ceux qui désespéraient de les voir peuvent maintenant apprécier leur réalité.
A ces chantiers qui vont embellir nos villes et faciliter la mobilité de leurs habitants, s'associe le Programme d'Assainissement pluvial de la ville de Cotonou dont les engagements financiers de 238 milliards de FCFA couvrent les besoins exprimés.
Grâce à ce programme, la crise des inondations dans la ville sera jugulée.
En outre, pour optimiser les retombées du projet Asphaltage, le Gouvernement a engagé le grand programme de ramassage et de traitement des ordures afin de sortir définitivement de la malpropreté, les villes du Grand Nokoué : Porto-Novo, SèmèPodji, Cotonou, Abomey-Calavi et Ouidah.
Ainsi, sur préfinancement de l'Etat, ce programme entrera en vigueur dès 2019.
Mais déjà, en vue de préserver l'intégrité de notre territoire, nous avons sans tarder, initié les travaux de la deuxième phase du projet de protection de la Côte à l'Est de Cotonou.
En un an à peine, les résultats sont remarquables puisqu'en plus de protéger la côte, nous avons réussi à faire reculer la mer en draguant 1.500.000 m3 de sable pour recréer de la plage là où elle avait disparu.
Cette prouesse a mis fin au désarroi des populations riveraines qui, il y a peu encore, ne savaient à quel saint se vouer.
Le désarroi, il est perceptible aussi à Avlékété et environs.
Mais depuis le 6 décembre 2018, il a fait place à l'espoir puisque nous y avons lancé les travaux de protection de la section centre de la côte.
Le désarroi, c'est encore ce sentiment qui anime nos compatriotes de Grand-Popo qui subissent les mêmes affres de la mer.
Je veux ici les rassurer.
Je veux leur dire que les travaux de protection des 23 km de la section ouest de notre côte, allant de Hillacondji à la Bouche du Roy seront lancés en 2019.
Les financements sont déjà mobilisés à cet effet.
Toutes ces actions, qui impactent nos communes, ont été réalisées ou engagées dans le respect des règles de la décentralisation.
Une décentralisation que nous voulons plus pertinente et productive de résultats au profit des populations.
Aussi avons-nous accompagné la signature d'une Convention de partenariat entre l'Association des Elu(e)s Français(es) d'origine béninoise et l'Association nationale des Communes du Bénin.
Ce partenariat vise à favoriser le partage d'expériences entre nos frères élus en France et les dirigeants de nos communes, afin d'améliorer leur gestion.
Ces communes sont essentiellement rurales.
Elles sont donc le théâtre par excellence de la mutation qualitative de notre agriculture dont les rendements sont en pleine croissance et dont la contribution au PIB s'améliore.
Nos efforts collectifs ont, en effet, permis de réaliser des performances agricoles inédites aussi bien pour les produits d'exportation que pour les vivriers, le maïs, le riz et le coton notamment.
Je veux aussi mettre en lumière ici, le retour de notre ananas sur le marché européen, parce que nous avons réussi à lever les contraintes pour le conformer désormais aux normes exigées.
Mais les agriculteurs ont besoin d'être mieux organisés et reconnus.
C'est la raison d'être du Programme National de Développement Agricole en cours de mise en œuvre.
La même logique vaut pour les artisans dont le recensement est déjà ordonné, et qui trouveront un cadre propice d'expression dans les Chambres des Métiers de l'Artisanat qui seront installées en 2019.
Au total, au plan socioéconomique, les réformes et actions ont déjà eu pour effet, la création d'environ 200.000 emplois directs et indirects.
Cependant, nous sommes encore loin du plein emploi et, de ce point de vue, les attentes des jeunes sont légitimes.
C'est pourquoi l'assainissement des finances publiques se poursuit pour dégager plus de ressources au profit des investissements productifs et des projets sociaux.
Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Venons-en justement à l'assainissement des finances publiques.
C'est un domaine dans lequel l'action du Gouvernement a provoqué beaucoup de grincements de dents, de la part des agents publics comme de prestataires de l'Etat.
Et pour cause, avec la volonté du Gouvernement de mettre fin à la gestion approximative des finances publiques, de mener une lutte implacable contre la fraude et l'évasion fiscale, de dématérialiser les procédures, dans un contexte où le maîtremot était le laxisme et les compromissions de toutes sortes, il va sans dire que toute action visant à instaurer la rigueur et la transparence, est forcément perçue comme trop contraignante.
Cette même volonté d'assainissement s'est manifestée relativement aux entreprises publiques.
Généralement infestées depuis de longues années par une mauvaise gestion caractérisée, sans souci de rentabilité pour l'Etat, nombre de ces entreprises se trouvaient, de fait, dans un état de déliquescence avérée.
Logiquement, il ne restait qu'à les liquider ou à en changer le mode de gestion.
Ce ne fut donc pas de gaité de cœur que les décisions de liquidation de certaines d'entre elles ont été prises, mais par nécessité.
Nos compatriotes ne les ont pas souvent comprises.
Comme les agents de l'Etat et autres collaborateurs externes de l'Etat n'ont pas compris la politique de réduction du train de vie de l'Administration publique.
Tout ceci a eu pour effet de favoriser, en lien avec l'amélioration de la gouvernance, une meilleure mobilisation des ressources intérieures et de valoir à notre pays des appréciations positives de la part des bailleurs de fonds et des institutions internationales spécialisées.
Au plan de la gouvernance, après des années de pilotage à vue, la culture de la rigueur prônée par le Gouvernement permet d'entrevoir le rétablissement progressif du respect de la chose publique.
En effet, s'il est vrai que les niveaux de performance absolue ne sont pas encore atteints, il y a lieu de considérer, cependant, que des avancées louables ont été enregistrées.
Pour ce faire, il a fallu, entre autres, faire preuve de volonté et de détermination à toute épreuve pour ouvrir le front de la lutte contre la corruption et contre l'impunité.
Aucun secteur n'y a échappé.
Aucune catégorie de citoyens non plus : fonctionnaires de tous secteurs, acteurs politiques de toutes obédiences, opérateurs économiques, pauvres, riches, jeunes et vieux ont été amenés à répondre de leurs actes.
Comment ne pas évoquer sur ce registre, au titre des réformes législatives majeures, la création de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET), qui se révèle être un précieux instrument de lutte contre la corruption et dont le travail de salubrité que nous pouvons tous observer renseigne qu'elle manquait à l'édifice juridictionnel de notre pays ?
Oh ! j'entends bien que dans ce domaine, l'unanimité ne peut être faite tant nous cessons d'être d'accord dès que l'un des nôtres se trouve épinglé.
A fortiori, quand c'est soi-même.
En effet, chacun voudrait bien que cette action ne l'atteigne jamais, ni directement, ni indirectement.
Une telle logique, humainement compréhensible du reste, exige simplement de chacun de renoncer au vice pour épouser la vertu.
Dans tous les cas, nous le savons tous maintenant, le Gouvernement est décidé à garder le cap et à assainir définitivement la gouvernance.
L'une des preuves les plus éloquentes de ce que nous sommes sur la bonne voie, c'est le classement 2018 de l'Indice Mo Ibrahim de la Gouvernance en Afrique (IIAG), l'un des baromètres de l'état du continent, au terme duquel le Bénin se situe dans le top 3 des pays de la CEDEAO.
Autant de preuves s'il en fallait encore, que notre combat dans ce domaine est totalement justifié.
Notre détermination à réussir nous oblige davantage à accentuer notre marche vers la dématérialisation de l'administration publique pour l'arrimer au train de la modernité et favoriser des performances plus efficientes au profit de ses usagers.
Ainsi, les agents de l'Etat apprécient déjà hautement de pouvoir consulter leur situation administrative, de suivre leur carrière sans avoir à se déplacer.
On peut désormais donc, depuis n'importe quel endroit du pays, suivre le déroulement de sa carrière via une plateforme dédiée.
Cette politique de dématérialisation et de digitalisation est, ellemême, portée par notre ambition dans le domaine de l'économie numérique.
A ce propos, on retiendra surtout que la phase 2 du projet de déploiement de la fibre optique s'est poursuivie tout au long de l'année, pour la rapprocher des populations avec une meilleure offre d'internet haut débit.
On retiendra aussi que la Télévision Numérique Terrestre (TNT) est aujourd'hui une réalité car, quatre sites entièrement achevés permettent déjà à quelques-uns d'en bénéficier en attendant sa généralisation.
Enfin, le projet d'administration intelligente (SMART GOUV) se déploie progressivement, soutenu par les différentes agences dédiées au développement du numérique.
Mesdames et Messieurs les Députés,
L'assainissement ne s'est pas seulement limité aux finances publiques et à la gouvernance économique.
Il a également pris en compte le système politique jusqu'ici marqué par une multiplication à outrance des partis et, partant, leur inaptitude à animer réellement le débat politique.
Au plan législatif en effet, l'année 2018 a été marquée par des réformes majeures mises en œuvre et d'initiative partagée entre le Parlement et le Gouvernement, en vue de la mise en place progressive d'un cadre institutionnel et démocratique plus équilibré.
Je m'en voudrais donc, Mesdames et Messieurs les Députés, de ne pas saluer votre engagement et votre contribution hautement appréciables.
Au nombre de ces réformes, figure le vote des lois portant respectivement charte des partis politiques et code électoral en République du Bénin.
Si la première a déjà commencé à produire ses effets, avec la recomposition qualitative amorcée du paysage politique, ceux de la seconde seront mis en évidence à l'occasion des élections législatives de l'année prochaine, pour lesquelles mon Gouvernement jouera pleinement sa partition.
C'est le lieu de rappeler que les dysfonctionnements qui caractérisaient notre système politique avaient des impacts négatifs évidents sur l'ensemble de notre système sociopolitique voire économique.
Désormais donc, l'action politique sera plus homogène et plus prévisible.
Les partis politiques répondront, mieux que par le passé, à leurs obligations constitutionnelles et légales.
Notre pays avance ainsi inexorablement vers la rationalisation de son paysage politique.
Le tout, sans remettre en cause le multipartisme intégral que nous chérissons tant, mais juste en l'encadrant de conditions objectives de représentativité.
Ce faisant, nos populations désespéreront moins de la classe politique.
Elles savent dorénavant que la démocratie, c'est moins la prolifération des partis politiques que la promotion d'idéologies et de projets de société visant à améliorer leur quotidien.
Elles savent aussi qu'à l'avenir, nos institutions politiques fonctionneront de manière plus harmonieuse.
Tout ceci crédibilise davantage notre pays dont l'amélioration de l'environnement des affaires, déjà perceptible, s'en ressentira davantage.
Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Grâce aux réformes engagées, notre pays évolue à grand pas vers le respect des principaux standards internationaux à travers la mise en place d'outils appropriés.
Toute chose favorable au climat des affaires et à la promotion des investissements.
Plus concrètement, les réformes ont permis de relancer effectivement notre économie.
En témoigne l'évolution du taux de croissance, passé de 2,1% en 2015 à 6,5% au moins en 2018.
Cette tendance haussière irréversible permettra indubitablement à notre pays de franchir, en 2019, le seuil de 7%, nécessaire pour engager durablement une réduction de la pauvreté.
Cette performance est de plus en plus saluée par plusieurs partenaires internationaux ainsi que le soulignent :
les rapports de satisfecit du Fonds Monétaire International qui, tout en crédibilisant notre pays, lui ouvrent les portes pour la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre de son programme de développement ; et
la notation B+ stable de l'agence internationale de notation financière Standard & Poor's, qui permet à notre pays de se hisser dans le peloton de tête des pays les mieux notés et les plus stables en Afrique.
Par ailleurs, selon l'évaluation des politiques et des institutions nationales, faite par la Banque Mondiale, le Bénin obtient une note globale supérieure à la moyenne des pays d'Afrique Subsaharienne.
Dans tous les domaines de politique, notre pays fait mieux que la moyenne des pays dans cette zone.
Il en est de même pour l'indice de performance de la logistique (LPI), l'indicateur de la Banque Mondiale qui reflète les perceptions relatives à la logistique d'un pays.
Ici, notre pays a fait un bon de 39 positions entre 2016 et 2018, en passant de la 115ème à la 76èmeplace au plan mondial, devenant ainsi le 2ème de la CEDEAO.
Cette évolution remarquable montre bien la pertinence des actions et réformes engagées au niveau de notre chaîne logistique, notamment au Port Autonome de Cotonou, sur les corridors et au niveau de notre administration douanière.
Quant aux indicateurs socioéconomiques, les performances sont tout autant visibles pour le développement du capital humain, en lien avec les actions engagées pour réformer notre système de santé et d'éducation.
Selon l'indice du capital humain de la Banque Mondiale, le Bénin est classé 2ème dans l'espace CEDEAO.
Diverses autres actions de réforme ont été engagées pour l'amélioration du climat des affaires, parmi lesquelles le renforcement du cadre juridique et judiciaire pour sécuriser les investissements, la simplification des démarches en vue de l'agrément aux régimes privilégiés du Code des Investissements, l'opérationnalisation des tribunaux de commerce et la réforme du code des Investissements pour le rendre plus attractif, la réforme de l'Agence pour la Promotion des Importations et des Exportations (APIEX) pour en faire le guichet unique d'accueil des investisseurs au Bénin.
Les effets positifs de ces différentes réformes sont illustrés par plusieurs indicateurs et classements internationaux, notamment le classement de « Doing Business 2018 », qui a relevé que « le Bénin a amélioré sa réglementation des affaires », quoique des efforts doivent encore être faits.
Au soutien de ces performances et en vue de faire jouer pleinement aux entreprises nationales leur partition, le Gouvernement a transmis à votre auguste Assemblée un projet de loi sur la promotion et le développement des micro, petites et moyennes entreprises.
Plus encore, il travaille actuellement à la mise en place d'un mécanisme de financement propre à faciliter leur développement et à encourager l'innovation.
Mesdames et Messieurs les Députés,
Au chapitre de ses relations avec le reste du monde, le Bénin, mieux que par le passé, attire de plus en plus positivement l'attention sur lui.
Nos compatriotes retrouvent de la fierté quant à la qualité de la représentation de notre pays dans les rencontres internationales. La qualité de la gouvernance, la pertinence des prises de position du Bénin, lui valent ce regain d'intérêt.
La vitalité de notre diplomatie peut aujourd'hui s'apprécier à l'aune de son repositionnement sur la scène internationale.
Notre sélection parmi cinq pays dans le monde, pour bénéficier de l'Initiative de soutien aux Objectifs de Développement Durable (ODD), la réponse positive de la France, visant à nous restituer des œuvres d'art historiques, achèvent de convaincre de ce retour au premier plan.
Cette annonce de restitution d'œuvres d'art en particulier, l'on a pu se rendre compte à quel point elle a enthousiasmé le peuple béninois.
A terme, ces œuvres dont la valeur historique, spirituelle et culturelle est inestimable seront, à n'en point douter, de véritables attractions touristiques.
Mais d'ici à là, notre action dans ce domaine a permis de rénover totalement le parc Pendjari qui est redevenu une attraction et draine un nombre sans cesse croissant de touristes.
Les travaux de construction de musées modernes seront lancés en 2019.
Une fois achevés, ils contribueront à faire de notre pays, une destination prisée et vue.
En cela, nos sportifs ont un rôle non négligeable à jouer, tant leur rayonnement peut contribuer à la visibilité du pays.
Qu'il me soit donc permis ici, de me réjouir avec vous de leurs performances de plus en plus remarquables dans toutes les disciplines.
Notre pays sort enfin de la philosophie de la simple participation aux compétitions, pour commencer à exceller.
Les résultats positifs s'inscrivent dans une perspective durable et non plus conjoncturelle.
Notre subvention accrue aux fédérations sportives, la politique que nous déployons pour le financement du sport par les grandes sociétés, l'institution des classes sportives et des classes culturelles, l'institution des associations sportives communales, la construction des stades omnisports communaux dont 22 ont été déjà lancés cette année, sont de nature à soutenir cette dynamique positive.
Dynamique qui sous-tend aussi notre quête de lendemains meilleurs.
Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Comme nous le constatons, les fondations pour un développement économique et social harmonieux de notre pays se consolident, grâce aux efforts et sacrifices consentis par nous tous.
Mais nous devons redoubler d'ardeur pour accélérer le processus.
Aussi voudrais-je compter davantage sur les talents et le dynamisme de notre peuple pour nourrir l'espoir d'un Bénin qui se métamorphose positivement pour le bonheur de tous.
En effet, au regard du niveau d'assainissement atteint en moins de trois ans, avec les nouveaux réflexes vertueux qui font leur retour, fort des programmes sociaux en cours de mise en œuvre, notre pays offrira de plus en plus les meilleures conditions de vie à ses filles et ses fils.
Ce sera déjà le cas pour les 20% de notre population, soit plus de 2 millions de personnes, qui n'ont pas d'acte de naissance.
Grâce au projet d'enregistrement dérogatoire à l'état civil, ils cesseront d'être des citoyens entièrement à part, pour devenir des citoyens à part entière.
Ils pourront alors envisager l'avenir avec moins d'anxiété et plus d'assurance.
Citoyens, c'est à ce titre que nous serons appelés aux urnes dans quelques semaines, pour désigner nos députés, ceux de la 8ème législature.
Je voudrais d'ores et déjà nous inviter à transcender, le moment venu, nos passions pour faire de ces consultations, un moment de convivialité.
C'est ainsi que nous continuerons à perpétuer la bonne réputation de notre processus démocratique.
Car, ce que la République attend de nous, ce n'est pas d'avoir raison individuellement.
C'est d'avoir raison collectivement, historiquement, en tant que peuple, en tant que nation.
Mais la République, c'est aussi l'enfant qui vient de naître pendant que je vous parle, c'est l'artisan, c'est l'agriculteur, c'est la vendeuse du marché, c'est l'artiste, c'est le riche, c'est le pauvre, c'est le travailleur comme c'est celui qui est en quête d'emploi ; c'est vous et moi.
Pour nous tous, le meilleur est toujours possible.
Il est au bout de nos efforts conjugués.
C'est pourquoi, nous ne devons pas nous contenter des bonnes appréciations de la communauté internationale, pas plus que des effets de plus en plus visibles de notre action.
Ce sont simplement autant de signes que nous tenons le bon bout, que nous devons poursuivre nos efforts pour qu'à terme, les investissements de survie cèdent la place investissements de confort.
Car, quand on se retrouve dans une situation où tout est prioritaire, les premières priorités sont celles de survie.
Ce n'est qu'après que les secondes permettent d'améliorer le quotidien.
Pour ma part, je reste convaincu que notre effort commun nous permettra de passer des premières priorités aux secondes en peu de temps.
Je poursuivrai donc avec cette conviction et le soutien de chacun, cette œuvre exaltante au service de notre pays et au bénéfice de tous.
Enfin, je ne saurais terminer mon propos sans vous remercier, Mesdames et Messieurs les Députés toutes tendances confondues, pour l'accompagnement dont mon Gouvernement a bénéficié, attesté une fois encore par le vote, la semaine dernière, du budget général de l'Etat exercice 2019.
Le sponsor officiel des championnats nationaux, Vitalor va remettre, ce jeudi 27 décembre 2018, un chèque au comité exécutif présidé par Mathurin de Chacus, au siège de la Fédération béninoise de Football (FBF), à Porto-Novo.
Ce fonds qui vise à soutenir les clubs de ligue 1 permettra de redonner vie aux championnats nationaux.
Il y a quelques semaines, Ofmas international avait posé cet acte en sponsorisant les clubs de Ligue 1 avec un chèque de 100 millions de FCFA.
Grâce à la volonté sportive du gouvernement Talon et la vision du nouveau président de la FBF, Mathurin de Chacus, le football béninois prend un nouvel élan.
Aussi, d'autres mécènes et sponsors pourraient-ils entrer en jeu dans les prochains jours.
Akpédjé AYOSSO
A quelques semaines des élections législatives, les formations politiques de l'opposition peinent toujours à se constituer en blocs conformément aux dispositions de la nouvelle charte des partis politiques et de la réforme du système partisan.
Invité dimanche dernier sur l'émission ‘'Sans langue de bois'' de la radio Soleil Fm, Stanislas Houngbédji, coordonnateur de l'Union sociale libérale (Usl) de Cotonou a expliqué de long en large les raisons qui entravent la constitution des partis politiques de l'opposition en bloc. Selon lui, le complexe de supériorité des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et l'isolement du parti Restaurer l'espoir (R.E) en sont les principales causes.
La difficulté majeure souligne-t-il, réside dans le refus des Fcbe à renoncer à leurs attributs, pour ceux consensuels. « Vous voyez, tout le monde s'accroche à son identité, tout le monde veut que ça soit sous sa bannière qu'on aille aux élections. Or, pour mettre tout le monde à l'aise, il faut revoir les choses et travailler pour avoir à la fin, des attributs consensuels, dans lesquels chaque force retrouvera ses marques. Pourtant, les Fcbe veulent que tout le monde s'aligne derrière eux. Donc, c'est une affaire de logo qui fait que les choses continuent de traîner », a regretté Stanislas Houngbédji.
Outre cette position tranchée des Fcbe, l'autre difficulté des partis de l'opposition reste l'isolement de ‘'Restaurer l'espoir'' de Candide Azannaï. Se fiant aux déclarations et aux prises de position de ce parti, l'invité de Soleil Fm estime que ‘'Restaurer l'espoir'' est toujours de l'opposition. Selon lui, il y a un creuset de travail qui regroupe toutes les forces de l'opposition appelé Cdd (Coalition pour la défense de la démocratie).
Au départ, précise Stanislas Houngbédji, il n'y avait pas ‘'Restaurer l'espoir'' ; mais chemin faisant, on a commencé par les voir dans le creuset.
Le coordonnateur de l'Usl a ensuite précisé qu'avec le temps, ils ont cessé d'être là mais que le Cdd a gardé de bons rapports avec eux et échangeait avec eux. « Je sais que la volonté de rester avec les forces de l'opposition est toujours affichée au niveau de ‘'Restaurer l'espoir », a rassuré Stanislas Houngbédji convaincu de la fusion du parti avec ceux de l'opposition.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Social watch Bénin a initié ce mercredi 26 décembre 2018, un atelier de formation pour mieux outiller les cadres du Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesrs) sur le Code de l'information et de la communication. Cet atelier qui s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du Système national d'intégrité au plan national, s'est déroulé dans les locaux du ministère.
L'objectif de l'atelier est d'outiller le personnel du Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour faciliter l'accès à l'information pour les usagers dudit ministère. Il s'agit d'amener le personnel du Ministère à mieux maîtriser les conditions de mise à dispositions d'informations pour le public et de connaître les dispositions du code de l'information et de la communication relatives à l'accès à l'information des usagers de l'administration publique.
Social Watch Benin s'est rendu à l'évidence que les cadres du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique sont réticents à donner information aux populations. La preuve c'est qu'il n'y a aucune ligne où sont mentionnées les activités déjà exécutées par le ministère dans le cadre de la mise en œuvre du Pta de la structure chargée de la mise en œuvre des plans d'actions du Sni. Selon Daton Médénou, Secrétaire général du Mesrs, la principale difficulté de la mise en œuvre effective de ce plan demeure l'insuffisance des ressources financières. Ce qui justifie l'initiation de l'atelier de formation du personnel du Mesrs sur le Code de l'information et de la communication par Social watch Bénin.
Pour Mme Sabine Médétadji, assistante technique éducation au sein du réseau Social watch Bénin, l'initiative a été prise pour accompagner la mise en œuvre du plan d'actions du Sni. La formation contribuera, entre autres, à outiller le personnel du Mesrs pour faciliter l'accès à l'information aux usagers dudit ministère, a ajouté la représentante de Social watch.
Le directeur adjoint de cabinet du ministère, Josué Azandegbey, avant de lancer les travaux remercié Social watch Bénin pour avoir initié la rencontre. Pour lui cet atelier vient combler un vide et vient donner d'autres capacités aux cadres du Mesrs.
Il faut préciser que la deuxième recommandation du Conseil des ministres en sa séance du mercredi 30 novembre 2016, demande aux membres du gouvernement de faire diffuser, au sein de leurs administrations respectives, les résultats de l'évaluation du Système national d'intégrité (Sni) du Bénin et d'appuyer la mise en œuvre du plan d'actions de promotion de l'intégrité et de lutte contre la corruption, l'accès à l'information au Mesrs demeure une problématique.
Marcel HOUÉTO
Les débats dans le cadre du procès ICC-Services ont repris, ce mercredi 26 décembre 2018, à la Cour de répression des infractions et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo.
A l'ouverture de l'audience, ce mercredi, le ministère public a fait des réquisitions à l'encontre d'un accusé, Justin Dimon, régulièrement convoqué depuis le début du procès mais absent. Le ministère public demande que la Cour joigne le cas de Justin Dimon puisqu'il est similaire à celui de Grégoire Ahizimé qui s'était présenté le 2ème jour du procès.
Après quelques minutes de suspension, la Cour a ordonné jonction du cas de Justin Dimon au cas des accusés comme les sieurs Tégbénou, Akplogan et autres et les débats se sont poursuivis.
L'ex DGPN, Anki-Dosso Maïga qui avait fourni des preuves avec des documents d'archive a réaffirmé que l'ancien ministre de l'intérieur Armand Zinzindohoué avait bien connaissance de l'existence de la structure ICC-Services avant mai 2010, contrairement à ce qu'il a avancé dans sa déposition. « C'est au cours de l'année 2009 que j'ai eu connaissance des problèmes que rencontrait ICC- Services et c'est suite à l'alerte de la BCEAO qui a demandé une enquête à la BEF. La BEF nous faisait le point de ses enquêtes et je faisais automatiquement point à mon ministre Armand Zinzindohoué », a-t-il indiqué.
L'un des rapports de l'ex-DGPN renseigne que la demande du port d'arme du sieur Emile Tégbénou datant du 20 décembre 2008 a été fait en qualité de directeur des agences ICC-Services de Porto-Novo.
Dans le cadre du traitement de cette demande, Anki-Dosso Maïga a confié qu'il a reçu des pressions de la part de Armand Zinzindohoué. « J'ai reçu pression de la part du ministre Armand Zinzindohoué pour l'octroi de l'autorisation du permis de port d'arme à Emile Tégbénou. Je le dis parce que le dossier a été transmis main à main par le ministre, ce qui est anormal », a-t-il affirmé.
Cette célérité dans le processus de traitement dudit dossier selon l'ex-DGPN montre que l'ex ministre de la sécurité publique connaissait Emile Tégbénou.
« J'avais la possibilité de rejeter le dossier, mais comme j'avais le casier judiciaire et le rapport de l'enquête de moralité favorables, cela a emporté sur ma conviction », a-t-il déclaré.
Contrairement à la déclaration de Emile Tégbénou, selon laquelle une somme de 27 milliards FCFA a été emportée de son domicile, Anki-Dosso Maïga, a révélé qu'il s'agissait d'une somme de 3 millions de FCFA.
Le sieur Emile Tégbénou a affirmé qu'il était cagoulé au moment de la perquisition, mais l'ex DGPN dit que c'est « archi faux ». « S'il avait été cagoulé, comment pouvait-il nous orienter », a-t-il ajouté
Aussi, a-t-il été retrouvé chez le sieur Tégbénou lors de la perquisition un rapport de procédure d'enquête diligentée par la BEF à son encontre et le rapport du procureur général.
Les avocats inquiets pour la sécurité des témoins
« Nous ne sommes plus sereins », a laissé entendre Me Olga Anassidé. Cette dernière comme ses confrères dit être inquiète pour la sécurité des personnes, en raison des menaces, actes de terrorisme et les intimidations faits aux acteurs du procès.
Le président de la Cour a interpellé le procureur spécial afin que tous ceux qui doivent participer à la manifestation de la vérité ne soient ébranlés.
« Tous ceux qui font toutes sortes de pressions sur les sachants, les témoins, les avocats dans le but de les intimider pour empêcher la manifestation de la vérité, seront extirpés de la société. Toutes les dispositions sont prises et vous aurez le temps de le constater les jours à venir », a rassuré Gilbert Togbonon.
Armand Zinzindohoué nie tous les faits
Selon l'ex DGPN, des fiches étaient transmis à l'ancien ministre de la sécurité publique, depuis 2009, ce qui prouve que ce dernier avait connaissance de la structure ICC-Services avant mai 2010.
Armand Zinzindohoué est resté sur sa déposition selon laquelle il n'a pas eu connaissance de ladite structure avant mai 2010.
Quand bien même l'ancien ministre de la sécurité publique a reconnu sa signature sur les documents de port d'arme et d'autorisation, il soutient qu'il n'a pas eu connaissance de l'existence de ICC-Services avant mai 2010.
Aux dires de Armand Zinzindohoué, ce n'est pas à lui d'examiner le contenu d'une demande. « Quand un dossier arrive, je l'affecte au service compétent », a expliqué le ministre.
Mais l'ex DGPN défend toujours sa position et précise même qu'il a reçu la demande de permis de port d'arme en urgence de la main d'un agent qui, malheureusement est décédé.
A la question de savoir pourquoi le permis de port d'arme signé par Armand Zinzindohoué a été paraphé par l'ex-DGPN, ce dernier a répondu qu'il avait une pression dans la procédure.
Anki-Dosso Maïga estime que le ministre fait économie de vérité et qu'il « refuse d'assumer la responsabilité des actes qu'il a signés ».
Revenant sur les 3 millions de FCFA emportés lors de la perquisition chez le sieur Emile Tégbénou, les avocats demandent à savoir si l'ex-DGPN ne trouve pas suspect le fait que c'est seulement un tel montant qui a été découvert dans un si grand coffre-fort. L'ancien DGPN dit aussi avoir été aussi surpris au moment des faits.
Anki-Dosso Maïga submergé de questions
Les débats suspendus pendant quelques minutes de pause ont repris avec la poursuite de la déposition de l'ex-DGPN. Les avocats ont cherché à savoir si d'autres perquisitions ont été opérées en dehors de celle effectuée au domicile de sieur Tégbénou. Anki-Dosso Maïga souligne qu'il n'a pas eu d'autres perquisitions en sa présence. « Nous avons fait les perquisitions sur ordre de la commission d'enquête », témoigne-t-il. L'ex-DGPN a précisé qu'il était membre du comité de suivi et que son devoir se résumait juste à accompagner l'équipe de perquisition.
S'agissant du coffre-fort qui a été ouvert, l'ex DGPN confie que la Police a fait appel à un serrurier puisque le sieur Tégbénou avait refusé de donner le code.
Anki-Dosso dit ne pas savoir qui était à la tête de la perquisition faite au domicile du sieur Tégbénou. Il se rappelle juste qu'une équipe était venue de Porto-Novo, laquelle dirigée par l'ancien directeur départemental de la Police nationale.
Soutenant être là en tant que membre du comité de suivi et non en qualité de DGPN, il réaffirme que la somme trouvée est bel et bien 3 millions et non 27 milliards FCFA.
Le domicile de sieur Tégbénou gardé pendant 02 ans
Me Gbaguidi a interrogé l'ex-DGPN afin de savoir pourquoi une telle décision a été prise. D'après Anki-Dosso Maïga, c'était pour sécuriser les lieux.
Dans le but de savoir si un compte rendu a été fait à l'ancien président Boni Yayi, l'ex-DGPN répond : « je ne peux pas avoir été envoyé en mission et ne pas rendre compte ». Il déclare l'avoir fait par téléphone.
Contradiction de Tégbénou sur l'ouverture du coffre-fort
La déclaration de Anki -Dosso Maïga selon laquelle le coffre-fort a été ouvert par un serrurier est fausse d'après Tégbénou. Ce dernier affirme que c'est son soudeur qui a effectué l'opération. Sur cet aspect du sujet, les résultats d'une enquête faite par un avocat montreraient que le coffre-fort a été éventré.
05 opérations de perquisition chez Tégbénou
Lissagbé Dieudonné, policier à la retraite une fois à la barre a signalé qu'il est celui qui a dirigé les opérations de perquisition à la résidence de Tégbénou. Il clarifie que c'est 05 opérations de perquisition qui ont été faites au total chez le sieur Tégbénou.
Lors des perquisitions précise Lissagbé Dieudonné, la Police a découvert 3 millions FCFA dans un coffre-fort moyen. Aucun sous n'a été trouvé dans le grand coffre-fort.
Le policier affirme que le sieur Tégbénou était présent et que le DGPN a marqué sa présence sur les lieux plus d'une fois. Un fait que l'ex-DGPN a nié.
Quant à Tégbénou, il soutient toujours qui s'est rendu à son domicile qu'une seule fois lors des perquisitions contrairement à ce que Lissagbé Dieudonné avance.
Grégoire Akofodji, ex ministre appelé à la barre
Appelé à comparaître pour la première fois, dans le cadre du procès ICC-Services, l'ex ministre de la justice a déclaré qu'il n'a jamais connu Tégbénou alors que ce dernier avait soutenu être allé à son domicile.
« Je n'ai jamais rencontré monsieur Tégbénou. Je viens de le voir à cette Cour pour la première fois. Je ne l'ai jamais connu avant que la crise n'éclate, je ne l'ai pas connu après que la crise éclate, c'est la première fois que je le vois », a informé Grégoire Akofodji.
Le promoteur de ICC-Services a réaffirmé qu'il était bel bien au domicile de l'ex ministre de la justice accompagné de l'ancien régisseur de la prison civile de Cotonou, Gbèdan. Emile Tégbénou a même confié que la maison de l'ex-ministre est située à Védoko et que son salon est de couleur rouge au vin.
Le promoteur Guy Akplogan, interpellé par la Cour confie aussi qu'il s'est fait conduit également au domicile de l'ex-ministre de la Justice. Une déclaration que Grégoire Akofodji a confirmé.
Selon ce dernier, Guy Akplogan était chez lui à la suite d'une audience tenue avec l'avocat de l'accusé Me Kato Atita. Il était question pour l'avocat de convaincre l'ex-ministre pour que son client soit libéré, ainsi Guy Akplogan allait rembourser les spoliés une fois libre.
La rencontre tenue avec le promoteur Akplogan selon Grégoire Akofodji a eu lieu un samedi et n'a duré que 30 minutes. « Je n'ai pas été convaincu. Je suis resté sur ma faim car la seule chose qui intéressait Guy Akplogan, c'était sa liberté », renseigne l'ex ministre de la Justice.
« Je reconnais avoir reçu Guy Akplogan chez moi. J'en assume la responsabilité entièrement et seul », avoue M. Akofodji.
L'ex-ministre contredit par Guy Akplogan
Toutes ces déclarations de l'ex-ministre de la justice ont été contredites par Guy Akplogan. Il explique : « J'avais introduit un plan de remboursement à l'Agence judiciaire du trésor (Ajt). J'avais souhaité une audience auprès du président de la République. Lors de la rencontre, il m'a dit que le Chef de l'Etat lui avait demandé de me recevoir afin de lui rendre compte. Je lui ai répondu que je ne voulais pas lui parler ». Aux dires de Guy Akplogan c'est ainsi que la rencontre a pris fin.
Selon le procureur spécial Togbonon, l'ex ministre a mal agi en recevant un détenu à son domicile. « L'Etat béninois a failli dans sa conduite. Si c'était un magistrat qui reçoit un détenu à domicile, automatiquement il devrait être traduit devant le Conseil supérieur de la magistrature. Je regrette que le gouvernement ne vous aie pas demandé des comptes », a-t-il déploré.
Le procureur spécial Togbonon renvoie Grégoire Akofodji à la lecture de l'article 810 du code de procédure pénale.
Voulant savoir davantage sur la rencontre tenue avec Guy Akplogan, les avocats demandent si celle-ci était organisée en qualité de ministre ou à titre personnel. « Je l'ai fait dans l'intérêt supérieur de la nation. Nous n'avons abordé aucune question personnelle lors de la rencontre », a clarifié Grégoire Akofodji.
La Cour, malgré les questions des avocats qui jaillissaient a suspendu les débats et renvoie le procès au jeudi 27 décembre 2018 à 9 heures.
Akpédjé AYOSSO
Le ministre de la santé, professeur Benjamin Hounkpatin a fait le point ce mercredi de la situation épidémiologique de la fièvre hémorragique à virus Lassa. Cette crise qui a resurgit le 7 novembre 2018, fait aujourd'hui cinq cas dont un à Cotonou.
En dehors de ceux enregistrés dans le septentrion, un cas a été confirmé à Cotonou. Il s'agit d'un jeune homme de 28 ans détecté positif par les structures compétentes.
Les analyses des prélèvements faits sur lui dans l'après-midi d'hier, ont confirmé ce mercredi qu'il s'agit d'un cas de fièvre hémorragique à virus Lassa, selon le ministre de la santé. « Il est actuellement en isolement et sous traitement », a-t-il indiqué. Selon Benjamin Hounkpatin, « Du début de l'épidémie, c'est-à-dire, du vendredi 7 décembre 2018 à ce jour, mercredi 26 décembre 2018, au total sept (07) malades ont été enregistrés dont 06 au centre de traitement des fièvres hémorragiques du Centre hospitalier universitaire départemental de Parakou et un (01) en isolement à Cotonou. Cinq (05) sur les sept (07) ont été confirmés positifs au virus Lassa par le laboratoire. Ils vont tous bien, à ce jour ».
Outre ces cas, trois (03) alertes sont enregistrées à Allada, Lokossa, et Aplahoué. Ces cas ont été décelés négatifs après les résultats du laboratoire de référence.
Dans le plan de riposte, le ministre rassure des dispositions en cours et invite les populations à adopter des attitudes idoines. Pour le ministre de la santé, il faut « se laver régulièrement les mains à l'eau et au savon ; éviter tout contact avec les selles, le sperme, l'urine, la salive, les vomissures et objets contaminés d'une personne suspecte, malade ou morte de Lassa ; bien protéger ses aliments et les conserver en lieu sûr et hors de portée des rats ». Il n'a manqué d'assurer que les mesures sont prises par l'Etat pour riposter à cette épidémie qui fait paniquer les populations.
G.A.
L'Agent judiciaire du trésor (Ajt) à travers un communiqué a lancé un dernier appel aux débiteurs de Papme pour qu'ils se rapprochent de ladite institution pour payer leurs dettes avant la phase de recouvrement forcé qui démarre le 1er avril 2019. Cette phase consistera à réaliser les immeubles mis en garantie.
Selon le communiqué de l'Agent judiciaire du trésor, des conditions d'allègement sont réservées aux débiteurs afin de les aider à solder leurs dettes. Passé ce délai, ceux qui ne se manifesteront pas, seront seuls responsables des déconvenues qui découleraient de leur attitude.
Cette décision fait suite à l'ultimatum du 30 avril 2018 que l'Ajt a donné aux débiteurs de Papme pour rembourser leurs dettes et auquel certains débiteurs ont dérobé.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Pour le compte de l'année 2019, le préfet du Mono n'aura plus à rendre exécutoire le budget de la commune de Lokossa. Et pour cause, les conseillers ont décidé à la majorité, de donner carton vert au maire pour l'exécution du budget.
Le projet de budget exercice 2019 a été adopté lors de la 5eme session extraordinaire de l'année 2018, tenue ce 26 décembre, par 11 conseillers 19.
Le management du maire Pierre C. Awadji a payé. Après le rejet du projet lors de la dernière session budgétaire, le maire a compris qu'il fallait faire des concessions et associer tout le monde pour l'élaboration du document. Et cette ouverture a fait son effet ce mercredi. Deux des conseillers frondeurs notamment les chefs des arrondissements de Lokossa et de Houin ont opté faire confiance à leur maire. Ils ont donc voté le budget tout en justifiant leur acte. ‘'Nous avons demandé à que des choses soient corrigées. Ce qui a été fait. Et donc je ne trouve de raison à rejeter ce budget car je ne rejetais pas pour rejeter. Une fois que les corrections ont été intégrées, c'est tout à fait normal que je vote ce budget. Ce n'est pas pour les beaux yeux de quelqu'un.'', déclare Séverin Hounnou, chef de l'arrondissement de Lokossa.
Le vote de ce budget signifie-t-il la fin du bras de fer entre les 10 conseiller et le maire ? Y-a-t-il eu trahison au sein des frondeurs ? C'est autant de questions que les observateurs de vie politique de Lokossa se posent.
Mais, le maire Cocou Pierre Awadji peut se réjouir de cet exploit et se frotter les mains que cette fois-ci, il a eu l'aval de la majorité des conseillers pour exécuter le budget qui est équilibré en recettes et en dépenses à une somme de 1.874.666.086 FCFA.
Cokou Romain COKOU
Le procès ICC-Services a repris avec les dépositions ce lundi 26 décembre 2018. L'ancien ministre de l'intérieur Armand Zinzindohoué et l'ex Dgpn Anki Dosso Maïga se sont confrontés par rapport au permis de port d'arme délivré à Émile Tégbénou.
Les dépositions ont continué ce lundi à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo. Les deux confrontations ont permis de faire la lumière sur la situation relative à la délivrance du permis de port d'arme. L'ancien ministre Armand Zinzindohoué a été confondu sur sa signature par son ex collaborateur qui a fourni les documents du permis de port d'arme délivré à Émile Tégbénou.
L'ex Dgpn souligne avoir reçu des pressions sur le dossier qu'il a simplement liquidé. Il fait part à la Cour des irrégularités constatées dans la procédure de délivrance du permis de port d'arme. Armand Zinzindohoué déclare n'avoir connu Émile Tégbénou qu'en 2010. Bien que le ministère a régulièrement reçu les rapports faisant état de l'existence de ICC-Services depuis 2006, l'ex ministre de l'intérieur réfute avoir eu connaissance de ce fameux dossier. "Je persiste et je signe que le Ministre Armand Zinzindohoué était bel et bien au courant de l'existence de Icc Services bien avant la date de mai 2010 qu'il a donné. En témoignent les documents que j'ai mis à votre disposition. C'est au cours de la l'année 2009 que j'ai eu connaissance des problèmes que rencontraient Icc-Services et c'est suite à l'alerte de la BCEAO qui a demandé une enquête à la BEF. La BEF nous faisait le point de ces enquêtes et je faisais automatiquement point à mon ministre Armand Zinzindohoué", a déclaré Anki Dosso Maïga.
L'ex Dgpn explique à la Cour qu'il y a eu ce dossier de demande d'importation d'armes de la part de Émile Tégbénou qui a mentionné qu'il était directeur départemental de Icc-services et cela date de 2008. Il ajoute qu'ils ont entrepris des démarches et c'est en 2009 qu'il a reçu le permis de port d'arme. Si le dossier devrait suivre le circuit normal, la DGPN serait la première personne à le recevoir d'abord et prendrait ses responsabilités pour étude. Mais c'est venu directement du ministre Armand Zinzindohoué qui a instruit au finish de faire diligence.
Les pièces essentielles dans ce dossier sont le casier judiciaire et le rapport d'enquête de moralité que nous avions eus. ''J'ai reçu pression de la part du ministre Armand Zinzindohoué pour l'octroi de l'autorisation du permis de port d'arme à Émile Tégbénou. Je le dis parce que le dossier a été transmis main à main par le ministre, ce qui est anormal'', a-t-il déclaré.
" Je reconnais ma signature qui est posée sur le permis de port d'arme et sur l'autorisation d'achat d'armes. Un dossier de demande de permis de port d'arme m'est parvenu du préfet de l'Ouémé et je l'ai affecté au service compétent", a avoué Armand Zinzindohoué.
G.A.
Selon une décision en date de ce mercredi 26 décembre 2018, le maire de la commune de Kalalé, Orou Sé Guéné vient de perdre son fauteuil. Outre la mairie de Kalalé, Orou Sé Guéné perd aussi son titre de conseiller communal. Le mis en cause apprend-on, perd également son éligibilité à toute élection en République du Bénin.
Le préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, suivant les règles de la décentralisation, va convoquer une session extraordinaire dans un délai de 15 jours pour l'élection de son remplaçant.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Sa majesté Ponti Dassagaté XII, 12ème roi de Natitingou a sacrifié au rituel de rasage de tête, le lundi 24 décembre 2018. Suivant la tradition, le roi Dassagaté une fois investi, doit subir chaque année, le rituel de rasage de tête. Une cérémonie qui marque la fin d'une année et le début d'une autre.
Selon les explications de Bienvenu Sotima Manté, petit-fils du roi, le dignitaire est descendant des Dassaba, une composante de la communauté des Waaba. Conformément à la tradition qui régit ladite communauté, le roi Dassagaté, une fois investi, doit se soumettre chaque année, à un rituel de rasage selon une date choisie. Cette date précise le prince, doit coïncider avec le jour du marché de Kouaba, un village chargée d'histoire et de valeurs culturelles.
Selon Bienvenu Sotima Manté, toute la cérémonie se déroule le jour du marché, afin que les esprits se mettent en branle pour l'accomplissement des vœux. « Les cheveux issus du rasage ne tombent pas au sol », a-t-il souligné avant d'ajouter qu'ils sont recueillis par la reine-mère qui s'en occupe. Bienvenu Sotima Manté a également précisé que les Dassagaté sont regroupés en trois clans et c'est les membres d'un autre clan qui rasent le roi au trône.
« Je suis en train de sacrifier à une tradition ancestrale qui se déroule une fois chaque année », a confié le roi.
Le souverain rappelle qu'il y a 07 ans qu'il sacrifie à une telle tradition qui lui permet d'entrer dans la nouvelle année.
Bienvenu Sotima Manté indique qu'au soir de la cérémonie, on brûle l'espace réservé au champ d'igname du roi. Ce qui permet aux jeunes de l'investir pour préparer les buttes d'igname, ouvrant ainsi les travaux pour une nouvelle saison.
F. A. A.
Le dignitaire du culte vodoun, Montcho Toboko Logozo, en digne successeur de son père le vénéré Montcho Toboko, a sacrifié à la tradition en organisant les cérémonies spirituelles de fin d'année à l'intention des adeptes du culte kpoli. Ce fut d'intenses moments de prières et une occasion pour prier pour la nation toute entière.
Les cérémonies ont effectivement démarré depuis le 24 décembre sous le regard bienveillant des gardiens du temple. Des cultes dirigés de main de maître par le dignitaire Montcho Toboko Logozo en toute intimité avec les adeptes et les initiés. La cérémonie de grande sortie qui a réuni autour de lui de hauts dignitaires et majestés des communes d'Athiémé et de Lokossa, ce 26 décembre, est la phase de l'apothéose. Cette cérémonie est riche en sons, en couleurs et en animations. Les adeptes se rivalisent en pas de danses sous les rythmes aussi variés que synchronisés. C'est aussi le moment de prière où le dignitaire partage la bénédiction sur les adeptes et le public qui a assisté au spectacle.
Pour le dignitaire Logozo, l'année 2019 est placée sous le signe de la paix et de l'unité nationale. Il a prié pour ses adeptes et pour le peuple béninois.
Cokou Romain COKOU
La société béninoise de l'énergie électrique (Sbee), dans sa course effrénée de l'amélioration de ses services, tient à la satisfaction de sa clientèle en ces périodes de fin d'année.
Dans l'après-midi du lundi 24 décembre 2018, le Directeur général et les responsables chargés de la clientèle et de la fourniture de l'énergie électrique ont visité les unités de production dans la ville de Cotonou et environs pour s'assurer que les fêtes de fin se dérouleront sans déficit énergétique.
Trois sites ont reçu la visite de l'équipe conduite par le Directeur de la SBEE Laurent Tossou. Il s'agit des centrales d'Akpakpa d'une capacité de production d'environ 35 mégawatts, de la haute tension de Gbégamey, d'une capacité de 15 Mégawatts et l'unité de production de Vèdoko. « Le but de cette descente sur le terrain s'inscrit dans une démarche de routine qui permet de prendre le pouls et d'être sûr que tout ce que nous avons demandé et mis en branle pendant toute l'année se concrétisent à la veille de cette fin d'année. »,a fait savoir Le Directeur général, Laurent Tossou. Pour lui, les périodes des fêtes sont des moments de forte consommation de courant, la Sbee le sait et s'y prépare. « La Sbee prend des dispositions depuis plus d'un an pour que les jours de fête, les clients puissent avoir la possibilité de s'approvisionner en énergie électrique. », a-t-il souligné
M. Tossou a précisé au terme de la visite que la SBEE et le gouvernement forme une équipe. « Les deux parties collaborent sur la base d'un contrat dans lequel, le gouvernement s'est engagé à aider la Sbee dans tous les secteurs de la production ».
M. Remond Okpè Icha, le directeur commercial et de la clientèle de la Sbee dit être sûr que les clients passeront de belles fêtes sans coupure. Il a invité les clients à être prompte à tenir informer la Sbee de toute panne qui surviendrait sur le réseau.
« Quel que soit le niveau de puissance que les gens vont consommer, nous sommes capables de supporter toutes les charges sur le réseau pendant cette période de fin d'année. », a rassuré le Directeur général de la Sbee, Laurent Tossou.
Marcel HOUETO
L'Office central de répression de la cybercriminalité (Ocrc) vient de lancer un avis de recherche contre Bertin Koovi, président de l'Alliance Iroko. Les faits à lui reprochés ne sont pas dévoilés. Mais ils pourraient être liés à ses publications diffamatoires sur les réseaux sociaux.
Akpédjé AYOSSO
La Délégation de l'Union Européenne (UE) au Bénin a autorisé le transfert de 28,9 milliards de FCFA au budget de l'Etat du Bénin au titre de l'année 2018. Selon le communiqué publié par l'Union Européenne, le montant représente 2.2 % des dépenses du budget général de l'Etat prévu en 2018 est a pour but de soutenir les politiques et les réformes du gouvernement dans les domaines de la bonne gouvernance, la décentralisation et l'agriculture.
« L'Union Européenne coopère avec le Bénin en soutenant les réformes à l'échelle nationale, et vu ses bonnes relations avec le Bénin, pays démocratique et ami de longue date, privilégie ce type de versement direct au budget national béninois, qui constitue le soutien le plus direct possible à une politique de réformes », souligne le communiqué.
Le versement des 28,9 milliards de FCFA autorisé au titre de l'appui budgétaire en 2018 se décline comme suit : 6, 9 milliards de FCFA au titre du contrat de bonne gouvernance et de développement, 13, 5 milliards de FCFA pour le programme d'appui au développement territorial et 8, 5 milliards de FCFA pour le programme d'appui au développement durable du secteur agricole.
Le communiqué indique que les trois contrats d'appui budgétaire constituent presque 60% du soutien financier de l'Union Européenne chaque année pendant la période 2014-2020.
« Au total, l'enveloppe financière de la coopération UE-Bénin se chiffre pour cette période à 372 millions d'Euros soit 244 milliards de FCFA », précise la même source.
Akpédjé AYOSSO
Un atelier de discussions thématiques et panels d'experts sur les phénomènes sociaux et les résultats des études s'est tenu, ce lundi 24 décembre, à Cotonou.
L'atelier a été initié par la Direction générale de l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant (OFFE). Il vise à partager les connaissances sur les problèmes sociaux qui minent le Bénin avec les acteurs de terrain, ceux du monde universitaire et les chercheurs.
La cérémonie officielle de lancement de la session de discussions thématiques et panels d'experts sur les phénomènes sociaux et les résultats des études a été marquée par trois principales allocutions. Il s'agit de celles du représentant de la Directrice générale de la famille et des affaires sociales, du Directeur général de l'OFFE et du Directeur des normes du travail .
Deux communications ont été présentées aux participants. La première sur << l'implication des enquêtes réalisées sur les abus sexuels et le mariage précoce au Bénin >> et la deuxième sur la << la problématique de la traite des personnes et des mobilités au Bénin : Avis des experts et mesures à prendre >>.
Dans son allocution, le représentant la Directrice générale de la famille et des affaires sociales, a rappelé l'intérêt d'avoir des données disponibles, si on veut circonscrire les problèmes sociaux dont les abus sexuels et la traite des personnes. << Cette rencontre organisée par la direction générale de l'OFFE, entre en ligne avec le plan d'actions de la direction générale de la famille et des affaires sociales pour renforcer nos performances dans la prise en charge efficace de nos cibles ( enfants, femmes, personnes handicapées, personnes du 3ème âge ...) >>, a déclaré M. Souradjou Sidi Imorou.
Le Directeur des normes du travail, M. Raymond Zounmatoun a remercié tous les acteurs œuvrant dans le domaine de la protection sociale et précisé l'importance de cette rencontre. << Cette initiative vise à partager les connaissances sur les problèmes sociaux car la problématique d'abus sexuels y compris le mariage précoce ainsi que celle de la traite des personnes sont des problèmes d'actualité et il n'y a meilleure riposte que d'associer les réflexions de haut niveau pour trouver des pistes de solutions aux défis de ces thématiques››, a-t-il indiqué.
Selon les spécialistes du secteur de la protection sociale, les études sur les faits sociaux sont rares au Bénin car chacun s'autoproclame de tout et de la société. C'est donc pour siffler la fin de la récréation que l'OFFE a, dans son rôle de veille stratégique, initié cette rencontre qui a permis aux différents acteurs du monde scientifique de discuter des résultats de ses études. Une nouvelle démarche qui d'après M. Nassirou Kassoumou, va être pérenisée pour rendre visibles toutes les études que mène l'Observatoire. Dans son discours d'ouverture de la session, le Directeur Général de l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant a remercié tous les participants pour leur détermination à réduire le nombre des cas sociaux au pays.
Au terme des travaux, il est attendu des différents acteurs, des actions concertées pour que les différentes cibles soient épanouies.
Juliette MITONHOUN
La Délégation de l'Union européenne (UE) au Bénin a autorisé le transfert de 28,9 milliards de Francs CFA au budget de l'Etat du Bénin au titre de l'année 2018. Ce versement soutient les politiques et les réformes du gouvernement dans des domaines clés pour le développement économique du Bénin et le bien-être de ses populations, à savoir la bonne gouvernance, la décentralisation et l'agriculture. Ce montant représente 2.2 % des dépenses du budget général de l'Etat prévu en 2018.
L'Union européenne coopère avec le Bénin en soutenant les réformes à l'échelle nationale, et vu ses bonnes relations avec le Bénin, pays démocratique et ami de longue date, privilégie ce type de versement direct au budget national béninois, qui constitue le soutien le plus direct possible à une politique de réformes.
Les trois contrats d'appui budgétaire constituent en effet presque 60% du soutien financier de l'Union européenne chaque année pendant la période 2014-2020. Au total, l'enveloppe financière de la coopération UE-Bénin se chiffre pour cette période à 372 millions d'Euros soit 244 milliards de FCFA.
Le versement des 28,9 milliards de FCFA autorisé au titre de l'appui budgétaire en 2018 se décline comme suit :
6, 9 milliards de FCFA au titre du Contrat de Bonne Gouvernance et de Développement. Ce contrat permet un appui aux efforts du gouvernement pour favoriser une croissance économique inclusive au Bénin, en particulier un appui à la réforme de la gestion des finances publiques, à la lutte contre la corruption et l'impunité et à l'amélioration du climat des affaires. Le soutien de l'UE a notamment contribué en 2018, à l'adoption d'une stratégie gouvernementale sur la rationalisation des dépenses fiscales et à la publication d'un rapport annuel sur le suivi des projets financés par le Plan d'Investissements Publics (PIP).
13, 5 milliards de FCFA au titre du Programme d'Appui au Développement Territorial. Ce contrat soutient les efforts de l'Etat et de l'administration territoriale pour mettre en œuvre la politique nationale de décentralisation et de déconcentration (PONADEC) pour un aménagement équilibré des territoires, la promotion de leur attractivité et la fourniture de services de qualité aux citoyens. La performance et le contrôle des communes ainsi que le renforcement de leurs capacités ont aussi fait l'objet d'un suivi et dialogue avec les autorités béninoises.
8, 5 milliards de FCFA au titre du Programme d'Appui au Développement Durable du Secteur Agricole. Ce contrat permet quant à lui, la mise en œuvre des réformes de la politique agricole,
l'amélioration de la gouvernance et de la fourniture des services. Les résultats escomptés sont notamment un meilleur accès aux intrants, aux services d'appui-conseil et au financement pour les agriculteurs.
Le soldat Léonard Biaou, en service au 1er bataillon de génie militaire à la compagnie de Cana serait l'auteur de la vidéo des menaces, diffusée sur les réseaux sociaux, il y a quelques jours. Il est activement recherché par l'Office central de répression de la cybercriminalité. Un avis de recherche à été lancé à son encontre depuis le 24 décembre 2018 par la Police républicaine.
Léonard Biaou du génie militaire, après avoir été interpellé par les services de la DSLD, a réussi à s'enfuir des mains des forces de sécurité. Il aurait réussi à traverser les frontières du pays. Les éléments de la Police poursuivent activement les recherches vers le Nigéria.
Selon la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, les présumés terroristes cagoulés dont Léonard Biaou serait l'auteur principal ont proféré des menaces et ordonné la cessation de la retransmission en direct sur les ondes du procès ICC-Services. Ils ont même annoncé une rébellion armée en cas de non satisfaction de leur revendication.
Le capitaine Léonard Biaou qui serait originaire de Tchaourou est admis à faire valoir ses droits à la retraite à compter du 1er janvier 2019.
Les forces de défense et de sécurité sont en alerte pour traquer le capitaine Biaou et sa bande qui menacent la sécurité interne du pays.
Akpédjé AYOSSO