Du 1er février au 1er mars 2019, le Bénin organisera pour la première fois le concours Wiki Loves Africa. Cette compétition de photographie qui va se dérouler en plusieurs phases vise à enrichir le contenu africain sur les projets Wikimedia en permettant à toute personne en Afrique de contribuer à Wikimedia commons.
Dans le cadre de l'édition 2019, plusieurs activités sont prévues.
Le concours Wiki Loves Africa (WLA) est né dans un contexte où la présence de l'Afrique sur des plateformes telles que Wikipédia et les autres projets Wikimédia est extrêmement faible. Selon les statistiques de la fondation Wikimedia, en 2018, sur un total de plus de 70 000 contributeurs actifs sur ses plateformes de collaboration en ligne, 14 000 sont originaires des pays en développement, et 1000 des pays africains. La conséquence de cette inégalité est que seulement 5% des articles de Wikipédia existants sur l'Afrique sont écrits par des personnes résidant sur le continent.
Pour permettre aux Africains de réécrire leur histoire, les Wikimédiens du Bénin, en collaboration avec Wikimédia France, avec le soutien de la Wikimedia Foundation et des partenaires locaux ont pris l'initiative de travailler à former des Béninois sur la contribution sur Wikipédia et autres projets à travers le concours Wiki Loves Africa 2019.
Un concours annuel de photographie
Wiki Loves Africa est un concours de photographie qui est organisé chaque année. Il permet à tout Africain de contribuer à Wikimedia Commons en mettant en ligne des photographies, des enregistrements audios et vidéos qui sont ensuite utilisés sur Wikipédia et ses projets frères. WLA encourage les participants à proposer des médias de type photos, vidéo ou audio sur un thème spécifique.
Le thème de cette année 2019 est intitulé « Play ! (Jeux !) », et vise la présentation de représentations visuelles de jeux sérieux et joyeux, de sports et de loisirs sous forme de jeux de société ou de réflexion, de divertissements ou de compétitions physiques, d'interactions ludiques, de représentations théâtrales et musicales.
Organisation du concours au Bénin
Le concours est programmé sur une durée d'un mois et se déroulera du 1er février 2019 au 1er mars 2019 sur le continent africain. Cette activité qui est à sa première édition au Bénin est ouverte à tout public, béninois, résidant ou non et se passera en plusieurs phases.
La phase du pré lancement qui sera lancée dès le lundi 14 janvier 2019 et la deuxième étape, consacrée aux activités proprement dites, liées au concours. Cette dernière démarre le 2 février 2019, au lendemain de la date de lancement officiel du concours et s'étend jusqu'au 28 février 2019.
La dernière phase est la cérémonie de clôture qui aura lieu le 1er mars 2019. Elle va regrouper entre autres les partenaires, les participants et les sponsors pour présenter au grand public le palmarès du concours national et récompenser les gagnants.
Au cours de la durée du concours, plusieurs activités sont prévues telles que : des sorties en groupe, des ateliers sur la présentation des projets Wikimedia, l'initiation à la prise et au développement de photos, un éditathon et autres.
Résultats attendus au Bénin
Dans le cadre de ce concours Wiki Loves Africa 2019, plusieurs résultats sont attendus au Bénin tels que : la formation de plus de 50 contributeurs aux projets wikimedia, le téléversement de plus de 600 photos à la médiathèque, l'utilisation de plus de 20 photos sur les projets Wikimedia et 50 photos classées comme étant de qualité exceptionnelle.
Pour l'editathon, l'objectif est d'atteindre un minimum de 20 participants et 20 articles Wikipédia créés ou améliorés.
Akpédjé AYOSSO
Invité de marque à la 7ème édition de la célébration de la fête du vodoun à Possotomé, le jeune leader Géoffroy Akossou, en politicien averti, a saisi l'occasion pour passer son message de soutien au PAG et aux actions du gouvernement Talon. Pour le jeune Républicain de la 18ème circonscription, le Président Talon est entrain d'écrire de belles pages dans l'histoire béninoise et il mérite le soutien de tous les Béninois.
Ayant saisi la tribune à lui offerte par le Roi Laté Anagonou Ayolomi 2 de Possotomé, au cours de la célébration du 12 janvier, le jeune leader Géoffroy Akossou n'a pas hésité pour montrer son appartenance au Bloc Républicain. Par la même occasion, il a retracé les grands axes des actions gouvernementales, notamment le retour de la France au Bénin des oeuvres dart. ''Il n'y a point de peuple sans culture. C'est pour sauvegarder notre culture que le gouvernement du Chef de l'Etat Son Excellence Patrice Talon se bat pour ramener les patrimoines culturels exposés dans les musées français. Le secteur touristique béninois se révèle. 26 oeuvres d'art reviennent bientôt de la France au Bénin. Cette volonté du chef de l'Etat témoigne combien la culture est importante pour le développement. Je vous invite à encouragr ces efforts louables'', a-t-il martelé.
Pour le leader Républicain, les efforts de président Talon et de son gouvernement pour faire révéler le Bénin aux Béninois et au monde sont importants et encourageants. Depuis Possotomé, il invite les populations du Bénin et en particulier celles de la 18ème circonscription électorale à apporter un soutien indéfectible aux actions du gouvernement. Peu à peu mais à pas de géant, le jeune leader républicain quadrille la 18ème circonscription électorale pour la cause du président Talon.
Cokou Romain COKOU.
La 7ème édition de la fête de vodoun dans le royaume de Possotomé a connu son épilogue, ce samedi 12 janvier 2019. Cette manifestation qui a drainé un grand nombre de rois venus des quatres coins du Bénin, a également été l'occasion pour le roi hôte Laté Anagonou Ayolomi 2 d'implorer la clémence des divinités pour une année pleine de bonheur et de richesse pour tout le peuple béninois et pour le Président de la République Patrice Talon.
Juste après son intronisation, le roi de Possotomé, Laté Anagonou Ayolomi 2 a initié cette journée de célébration des divinités en marge du 10 janvier célébrée sur le plan national.
Il en est à la 7ème édition cette année. Après la libation et les invocations des dieux dans le palais royal, le Roi et ses invités ont regagné la berge du lac Ahémé où les manifestations populaires devront avoir lieu. Ils ont été accueillis par deux Zangbéto flottant sur le lac depuis Bopa (Dado) jusqu'au lieu des manifestations. Et ce fut l'occasion de grandes invocations et de prières.
Le président de la communauté nationale du culte vodoun du Bénin, Adanyro Guêdêhounguê Agassa, qui préside les cérémonies, a prié pour tous les invités, pour le peuple béninois, les dirigeants politiques, les membres du gouvernement et le président de la République. Il dira que 2019 sera une année de paix et de réussite pour tous.
Ce n'est qu'après avoir immolé les bêtes pour magnifier les divinités, que place a été donnée aux diverses allocutions. Dans son adresse à l'assistance, le Roi va appeler à l'unité et au pardon.
Le dignitaire Guêdêhouguê abondera dans le même sens avant d'ajouter que le vodoun ne doit pas être négligé et qu'il est la vie.
Le roi Ayolomi tient à institutionnaliser cette fête de 12 janvier dans son royaume. ''Je me bats et me battrai par tous les moyens. Je passerai par les autorités indiquées pour que le 12 janvier devienne un festival annuel à pérenniser. Déjà, les notables de Possotomé ont décidé qu'il n'y aura plus de cérémonie d'enterrement les 12 janvier, même si cela tombe sur un samedi ou un dimanche pour permettre aux populations d'assister massivement aux festivités. C'est déjà un grand pas pour moi'', a confié le roi Laté Anagonou Ayolomi 2.
À chaque édition sa particularité. Et la particularité de cette année est la présence remarquable des dignitaires réunis au sein du Haut Conseil de Rois du Bénin aux côtés de leur hôte.
Cokou Romain COKOU.
La cérémonie clôture de la 3ème édition du Festival International de Porto-Novo a connu son épilogue, ce samedi 12 janvier 2019. La cérémonie a été rehaussée par la présence du chef de l'Etat et du Président de l'Assemblée Nationale. Sous le regard de Patrice Talon et de Adrien Houngbédji, plus de 1200 masques et divinités du Bénin et du Nigéria ont paradé au cours de cette grande manifestation.
A travers cet événement initié par le conseil municipal, Porto-Novo, la ville aux trois noms se révèle comme la première porte d'entrée du tourisme culturel au Bénin.
Akpédjé AYOSSO
Le Bénin vient une fois de plus de décrocher un financement complémentaire pour la mise en œuvre du projet d'envergure sociale Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH).
Les nouvelles en cette année sont très bonnes pour le pays. Les populations peuvent donc se réjouir. Les grands défis sociaux en instance trouvent déjà des issues.
Le République du Bénin a conclu un accord de financement d'un montant total de 127 millions d'euros (83 milliards FCFA) avec une banque internationale de premier plan.
Il s'agit d'un emprunt qui bénéficie d'une garantie partielle de la Banque Mondiale. Ces fonds seront entièrement consacrés au financement du projet ARCH.
Ce projet qui tient tant à cœur au chef de l'État semble se concrétiser de plus en plus avec les apports divers des partenaires. Cette banque commerciale qui entre dans le jeu, rejoint ainsi les nombreux partenaires internationaux du gouvernement ayant déjà apporté leur contribution au projet ARCH.
A cet effet, la Banque Mondiale, présente via sa garantie dans cette nouvelle opération, accorde aussi sa participation financière directe. Il y a aussi dans ce lot de partenaires la Banque Islamique de Développement, l'Agence Française de Développement et bien d'autres.
Selon le Ministre de l'Economie et des Finances, « C'est un moment décisif pour une politique clé du gouvernement, et la promesse de grandes avancées sociales dès 2019. Cet accord permet de financer une partie importante du projet ARCH, sur tous les piliers : assurance maladie, formation, micro-crédit, retraite ».
« Nous démontrons encore que le Bénin est capable d'attirer des investisseurs étrangers de premier plan, également sur des projets sociaux prioritaires », a indiqué Romuald Wadagni.
Le prêt de 127 millions d'euros est partiellement garanti par la Banque Mondiale, à hauteur de 40% du principal. Ce qui selon le ministre, porte une marge d'intérêt inférieure à 3,5% pour une maturité de 12 ans.
C'est la deuxième fois que le Bénin a recours à une garantie partielle de la Banque Mondiale et ce, après l'opération de reprofilage de la dette menée en 2018.
Ainsi, le Bénin démontre sa capacité à trouver les termes les plus favorables en s'appuyant sur les instruments innovants proposés par les institutions financières internationales. Les nombreuses réformes engagées par le chef de l'État et son gouvernement sont ainsi gages d'assurance auprès des partenaires qui montrent leur disponibilité à accompagner le pays dans les grands chantiers salvateurs. Confiant des atouts dont dispose le Bénin, Romuald Wadagni confirme l'intérêt croissant des investisseurs étrangers pour le Bénin.
G.A.
Les rautoritésdes examens nationaux de Licence et de Master ont été rendus publics par la direction en charge des examens et concours. Ils sont 4271 étudiants à tirer leur épingle du jeu sur un total de 5 773 candidats, soit un taux de 73,91%.
Longtemps sujets à polémiques, les examens de licence et master semblent désormais une réalité.
Après la première édition, les étudiants en licence ont passé encore cette année les examens nationaux.
Pour les candidats en master, ils viennent de faire leur baptême de feu.
Les résultats de cette année sont plus ou moins satisfaisants. Selon le ministère en charge de l'Enseignement Supérieur, initiateur de la réforme, « il s'agit d'une réforme indispensable visant un double objectif : assainir le milieu des Etablissements privés d'enseignement supérieur (EPES) et crédibiliser les diplômes délivrés par ceux-ci ».
Cette expérience est gage de confiance dans la délivrance des diplômes de licence et master au Bénin.
En attendant la réaction des autorités compétentes sur les polémiques liées à l'organisation des examens, il faut déjà tirer chapeau aux étudiants qui ont sorti leur épingle du jeu.
G.A.
Une délégation conduite par le ministre en charge de l'Artisanat était ce vendredi 11 janvier 2019 à Abomey, dans le cadre de la campagne de sensibilisation sur le recensement national des artisans.
Composée du deuxième Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement, Cyril Gougbédji, du Président du Comité Technique de Pilotage de RAVIP, Jean Aholou, du consultant sur la réforme du secteur de l'Artisanat et du volet formation du projet ARCH, Joël Bouillaud et des membres du cabinet du ministre, la délégation conduite par le ministre Modeste Kérékou a procédé, en présence du maire Blaise Ahanhanzo Glèlè, au lancement officielle de la campagne.
Le maire d'Abomey a exprimé sa joie et sa gratitude a l'endroit du Gouvernement et du Président Patrice Talon pour avoir choisi la cité historique d'Abomey pour cette cérémonie de lancement. Il a appelé tous les artisans à se faire recenser le moment venu.
Le deuxième Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement, Cyril Gougbédji a rappelé le contexte, les tenants et les aboutissants de cette importante opération de recensement. Il n'a pas manqué d'apporter des explications et éclairages nécessaires aux préoccupations des artisans relatives aux modalités pratiques du déroulement du recensement. La vision du Chef de l'Etat de faire du secteur de l'artisanat, un secteur porteur de croissance, générateur de valeur ajoutée, créateur de richesse et d'emplois a été exposé par le Ministre Modeste Tihounté Kérékou.
Il a mis l'accent sur le volet du programme d'actions du gouvernement concernant ce secteur et qui « permettra d'accroître la production du secteur artisanal››. Il vise aussi non seulement à construire, étendre et équiper les infrastructures d'appuis au développement de l'artisanat mais aussi à renforcer les capacités techniques des artisans.
Le ministre a souligné que c'est dans le but de la concrétisation de ce grand chantier du chef de l'Etat qu'une vaste réforme du secteur de l'artisanat a été initiée par son département ministériel. Modeste Kérékou explique qu'au terme de cette réforme, il sera mis en place une nouvelle Chambre des Métiers de l'Artisanat du Bénin, institution consulaire de droit public.
C'est dans ce cadre qu'un recensement exhaustif des artisans au plan national s'avère indispensable. Il vise la délivrance de cartes professionnelles biométriques aux artisans et la mise en place du registre biométrique des métiers. Aussi permettra-t-il, l'établissement de la liste électorale en vue de l'organisation des élections consulaires de la Chambre des Métiers de l'Artisanat du Bénin et surtout l'accès des artisans aux services du Projet Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH). Ce dernier couvre d'abord les volets Assurance maladie, Micro crédit, Formation et Assurance retraite.
Le ministre Modeste Kérékou a montré que l'artisanat est le deuxième corps social le plus important de notre pays après le secteur agricole.
Il contribue à près de 13% à la formation du PIB. « C'est cette contribution que le Gouvernement ambitionne d'améliorer et d'augmenter », indique-t-il.
Le ministre précise que l'artisanat au Bénin est structuré en 8 branches d'activités, 40 corps de métiers et 311 métiers.
La campagne de sensibilisation sur le recensement des artisans du Bénin se déroule concomitamment dans les 77 communes sur toute l'étendue du territoire national du 10 au 19 janvier 2019.
G.A.
L'évaluation des enseignants du secondaire a démarré sur toute l'étendue du territoire national, ce samedi 12 janvier 2019.
A Cotonou, sous la houlette de l'inspecteur Robert Gbodjinou, directeur départemental des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, les chefs de centre, les superviseurs et surveillants se déploient pour que les enseignants soient évalués dans de très bonnes conditions. Deux centres sont ouverts à cet effet au CEG Ste Rita et du CEG Gbégamey. Tous les enseignants rencontrés s'empressent à faire leur entrée dans les salles de composition pour affronter les différentes épreuves.
Par contre, dans la plupart des autres localités du pays, c'est le boycott.
Au lycée Toffa 1er de Porto-Novo par exemple, tous les enseignants ont abandonné le centre de composition pour une Assemblée générale. Il en est de même au CEG1 Adjarra et au CEG 1 de Missérété.
A Kétou, le boycott est total. Seulement un peu plus d'une douzaine d'enseignants composent au CEG1.
A Ouèssè, au CEG1, c'est un fétiche qui a été érigé à l'entrée du collège pour en interdire l'accès. Ni le chef centre, ni les forces de l'ordre, ni les professeurs n'ont pu faire leur entrée dans le collège.
Le même phénomène a été observé à Glazoué et dans d'autres localités du Mono et du Couffo.
Dans la partie septentrionale du pays, l'ambiance est tendue. Au lycée Mathieu Bouké de Parakou, l'un des centres retenus, un petit nombre se retrouve dans les salles de composition, tandis que le grand nombre des enseignants attendus fait le pied de grue devant le portail du centre de composition avec manifestement une colère contre l'autorité. Au même moment, certains enseignants la peur au ventre, font leur entrée dans les salles de composition.
A Natitingou, seulement 03 Conseillers pédagogiques (CP) composent pour l'obtention du titre d'inspecteur.
La situation demeure la même dans les localités de Djougou, Tchaourou, Aplahoué, Lalo, Sèmè-Kpodji et Abomey-Calavi, où la tension a été un peu vive cette matinée.
Les enseignants pour le compte de la matinée de samedi devraient composer en ‘'Dissertation de culture générale''.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La première femme, professeur de gynécologie-obstétrique du Bénin et de la sous-région a tiré sa révérence, ce vendredi 11 janvier 2019, dans sa 85ème année.
Béatrice Aguessy, née en 1934 sous le régime colonial français a choisi de rentrer au Bénin (ex Dahomey) après avoir terminé ses études de médecine en France. Et ce, dans le but de participer au développement de son pays. Cette brave femme dont le parcours est auréolé de succès a su résister au régime dictatorial de Kérékou.
Mariée et mère d'une fille, de sa lignée scientifique sont sorties plusieurs centaines de médecins qui font leurs preuves dans les centres de santé, les universités publiques et privées du Bénin et au-delà des frontières nationales.
La défunte est l'épouse du Professeur Honorat Aguessy.
Akpédjé AYOSSO
Les autorités municipales viennent de prendre une mesure pour sécuriser le marché Azerkè à Parakou. Il s'agit de l'interdiction formelle aux motocyclistes de rouler à l'intérieur de ce centre de commerce.
Les usagers du marché Arzèkè notamment les motocyclistes, sont interdits de circuler ou de rouler dans les rues du marché. « Cela fait bientôt trois mois que cette mesure a été prise », a expliqué le commandant des unités de police des marchés de Parakou, Alain Feliho.
La mesure a été prise en accord avec les conducteurs de taxi-motos, les usagers du marché et la mairie de Parakou.
Des panneaux de signalisation avec la mention ‹‹Motocycliste pieds à terre » sont posés à l'entrée de chaque rue donnant accès au marché.
Cette mesure permettra de mieux sécuriser le marché et d'éviter aussi les bousculades liées au passage des engins à deux roues.
Pour le moment, la police entend poursuivre les sensibilisations « jusqu'à ce que ça prenne ».
Le major Alain Feliho invite les usagers du marché Arzèkè au respect des instructions pour assurer la sécurité à l'intérieur du marché. Il appelle les usagers du marché surtout les piétons à se servir de la passerelle pour traverser la route plutôt que le « mur californien » qui les expose à tous les risques.
La sécurité dans les grands marchés de Bénin constitue un casse-tête pour les autorités en charge de la protection des personnes et des biens. C'est pourquoi lesdites mesures sont prises pour réduire les cas de vols et d'accidents dans les marchés.
G.A.
Le Comité exécutif de la Fédération béninoise de football (Fbf) dirigé par Mathurin de Chacus donne l'opportunité aux femmes passionnées du sport de participer à un championnat national.
En effet, à travers un communiqué, la Fbf invite tous les promoteurs de clubs féminins désireux de participer au championnat national de football pour la saison sportive 2018-2019, à se présenter au siège de l'institution, du lundi 14 au mercredi 23 janvier 2019 de 9h à 16h.
Aussi, ces promoteurs, précise le communiqué, doivent se munir du récépissé d'enregistrement ou de la copie de la publication de leurs clubs, pour le retrait des fiches d'engagements et des formalités d'usage.
Akpédjé AYOSSO
Après la signature avortée de l'entraîneur ivoirien, Lassana Pereira, l'Union Sportive de Sèmè Kraké (USSK) a fini par signer un contrat avec Vitor Salvado, un technicien portugais précédemment entraîneur de Bamboutos FC du Cameroun. Le protocole de signature du contrat s'est achevé ce vendredi 11 janvier 2019. Le technicien portugais a signé un contrat d'une durée d'un an.
« C'est avec beaucoup de joie, de fierté et d'ambition que je rejoins ce club qui a beaucoup d'ambitions », a déclaré le technicien portugais. Avec son staff, il entend tout faire pour aider l'équipe à repousser ses limites, jusqu'au plus haut niveau international. « C'est un challenge pour moi. Je suis impatient, également de commencer mon boulot et de découvrir mes joueurs », a-t-il indiqué.
Le président de l'Union Sportive de Sèmè Kraké, Magloire Oké, s'est dit "très heureux de souhaiter la bienvenue à Vitor Salvado comme nouvel entraîneur de l'USS Kraké''. L'objectif assigné à ce dernier selon lui, est « d'être champion de Vitalor ligue 1 » ou « de qualifier le club pour l'une des compétitions africaines ».
F. A. A.
La coopération entre le Bénin et le Japon se renforce de plus en plus. Pour apaiser l'insuffisance alimentaire, le gouvernement japonais vient de faire un don de plus de 5 000 tonnes de riz au Bénin. La cérémonie s'est déroulée ce vendredi 11 janvier dans l'enceinte du Port autonome de Cotonou.
Le gouvernement japonais vient une fois encore au secours du Bénin avec 5 379 tonnes de riz d'une valeur de plus d'un milliard cinq cent soixante-cinq millions (1.565.000.000) de francs CFA. Visant à renforcer la sécurité alimentaire et permettre la réalisation de divers projets de développement socio-économiques au Bénin, la remise du don a été faite par l'ambassadeur du Japon au ministre en charge de l'Industrie et du Commerce. "La quantité du riz ne satisfait pas toujours la demande croissante des consommateurs Béninois. Le manque est toujours couvert par l'importation", a déclaré l'ambassadeur du Japon près le Bénin qui ajoute que, le riz offert est une subvention du peuple japonais destiné à la vente. « Les recettes issues de la vente de ce riz seront d'un grand appui pour les ambitions du gouvernement béninois. Elles vont contribuer pour le gouvernement à la mise en œuvre de programmes sociaux tels que la gratuité de l'éducation, des soins et la réalisation de micro-projets à caractère socio-communautaire etc… », a précisé le ministre chargé du commerce Serge Ahissou. Tout en soulignant qu'il s'agit de la vitalité des relations entre le Japon et le Bénin, le ministre dira que les recettes doivent être au moins égales au 2/3 de la valeur de la marchandise.
En attendant la définition des modalités pour sa mise en consommation, la cargaison de riz est stockée dans un magasin au port de Cotonou.
G.A
L'Union économique et monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) célèbre ses 25 ans d'existence. Dans ce cadre, le Bénin qui assure la présidence du Conseil des ministres de l'organisation, à travers son ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, a pris part, le jeudi 10 janvier 2019, à Ouagadougou, aux manifestations de ladite célébration devant un parterre d'autorités dont les présidents Roch Marc Christian KABORE du Burkina-Faso et Alassane OUATTARA, président de la République de Côte d'Ivoire et président en exercice de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'organisation. Abdoulaye Bio Tchané a rappelé à l'assistance les conditions de création de l'UEMOA en 1994 ; un processus auquel il dit avoir contribué. « Alors directeur des études à la BCEAO, j'ai été personnellement impliqué dans l'élaboration de l'avant-projet du traité de l'Union et vécu les vicissitudes, les espoirs et les attentes que la création d'une zone d'intégration peut susciter », a-t-indiqué. Considérée comme un acte de foi pour unir les efforts des pays membres au moment de la dévaluation du franc CFA en 1994, poursuit le ministre d'Etat, l'UEMOA a parcouru un chemin louable à tous les égards. Au plan institutionnel, explique-t-il, sur le terrain de gouvernance économique et des politiques sectorielles, les voyants sont au vert. L'adoption en 2013, de l'Acte additionnel instituant la politique commune de l'UEMOA dans le domaine de la paix et de la sécurité a renforcé l'image de l'institution auprès de ces « citoyens » et de la communauté internationale, a-t-il ajouté.
Au regard de ces succès, Abdoulaye Bio Tchané a attiré l'attention de l'assistance sur les défis contemporains qui se présentent à l'organisation. Il s'agit selon lui de la question de la sécurité face à la montée du terrorisme ; de la question des changements climatiques avec ces conséquences en termes de raréfaction des ressources naturelles, de migrations climatiques, d'épidémie, de pandémie, d'érosion côtière, de montée des eaux des mers et de catastrophes diverses, et de la question des Objectifs du Développement Durable (ODD) face aux attentes des populations et la mise en œuvre des politiques susceptibles d'accélérer la croissance économique et de créer des emplois. Des défis en face desquels, le ministre d'Etat et au-delà, l'UEMOA, restent optimistes.
Abdoulaye Bio Tchané n'a pas manqué de saluer et de féliciter Alassane OUATTARA, président de la République de Côte d'Ivoire et Gouverneur honoraire de la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO). Ce dernier selon lui, a de par ses fonctions antérieures et actuelles travaille à la création, la consolidation et la pérennisation de l'organisation. « Que vous soyez là, président en exercice de l'Union en ce jour de célébration du quart de siècle de l'Institution que vous avez contribué à bâtir, est en lui-même un hommage mérité », a-t-il précisé.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le commissaire de Sèmè-Kraké a été relevé de ses fonctions et l'ensemble du personnel n'est pas resté en marge de ce changement. Tout le personnel du même commissariat a subi une mutation. Ce brusque changement commissariat de Sèmè-Kraké est lié aux actes de rançonnement constatés dans cette unité de sécurité par sa hiérarchie.
L'installation d'un nouveau commissaire n'a pas mis du temps a-t-on appris. La passation de service entre les commissaires sortant et entrant, fort simple, s'est déroulée ce mercredi 09 janvier, sans tambours ni trompettes.
C'est une dame, lieutenant de police qui a pris les rênes du commissariat de Sèmè-Kraké apprend-on.
Dejà en décembre 2016, le patron de ce même commissariat avait été relevé de ses fonctions par le Directeur de la police nationale et les raisons de ce limogeage n'ont pas été communiquées à l'époque.
Il faut souligner que le commissariat de Sèmè-Kraké n'est pas très loin de la frontière Bénin-Nigéria. La forte activité et les mouvements de part et d'autre de cette frontière exposent la police de cette unité à des tentatives de corruptions. Ils lui revient de faire preuve d'une intégrité sans faille. Ce qui n'a pas été le cas de l'équipe remplacée, qui est tombée sous le coup de la loi.
F. A. A.
Lors de la cérémonie de présentation de vœux du nouvel An, le Médiateur de la République, Joseph Gnonlonfoun, a promis de mieux jouer sa partition en tant que service de médiation pour des élections législatives apaisées du 28 avril prochain.
« Les préparatifs des élections sont à nos portes. Les consultations exigent de nous, membres des services de médiation, d'être attentifs à la question de la paix, à la recherche de la concorde, à la nécessité d'inviter nos compatriotes à la sauvegarde de la stabilité politique de notre pays », à déclaré Joseph Gnonlonfoun, au cours de la cérémonie de présentation des vœux du nouvel An 2019. Le Médiateur de la République a précisé que son institution entend attirer l'attention des politiques sur les déviances à la gouvernance et à l'humanisme. Il s'engage à jouer sa partition pour que le scrutin législatif du 28 avril prochain se déroule dans la paix et la concorde.
Entre autres actions, il y aura le renforcement de capacités de ses collaborateurs et l'organisation les jours à venir des visites aux institutions. Le Médiateur entend à travers cette initiative, partager avec les responsables de des institutions, ses expériences dans les relations avec ses partenaires de l'Association des médiateurs de l'Uémoa et autres. « Pour qu'il en soit véritablement ainsi, nous devons nous engager comme dans une course de fond, en progressant au fur et à mesure que nous montons en puissance en vrais sportifs », a précisé Joseph Gnonlonfoun.
Le directeur de cabinet du Médiateur de la République, Zourkarnéyni Toungouh, a présenté les réalisations de l'institution en 2018.
Au total, dira-t-il, 557 réclamations ont été reçues et traitées en 2018 contre 473 en 2017, soit une augmentation de 84 recours. L'institution n'a jamais atteint ce nombre selon le directeur de cabinet. Il a rappelé aussi d'autres activités notamment celles des audiences foraines.
G.A.
Sur un montant de 20 milliards de francs FCFA, le Bénin a collecté ce mercredi auprès des investisseurs opérant sur le marché financier de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) un montant de 21,947 milliards FCFA (environ 37,309 millions de dollars), à l'issue de son émission de Bons assimilables du trésor (Bat) à 12 mois.
Le Trésor public béninois a finalement retenu un montant global de 21,947 milliards FCFA avec un taux moyen pondéré de 6,30% et un taux marginal de 6,40%.
Le rendement moyen pondéré quant à lui, se situe à 6,73%.
Les titres émis selon l'agence UMOA-Titres, sont remboursables le premier jour ouvré suivant la date d'échéance fixée au 9 janvier 2020. En revanche, les intérêts sont payables d'avance et précomptés sur la valeur nominale des bons et s'élève à 1 million de francs FCFA.
F. A. A.
Les réformes et les performances impulsées par le ministre de l'économie et des finances, Romulad Wadagni, sous le leadership du chef de l'Etat Patrice Talon portent leurs fruits. L'agence internationale de notation financière Standard & Poor's a confirmé la note B+ attribuée à la République du Bénin, le 21 décembre 2018, dans le cadre de la revue périodique de la notation du Bénin, assortie d'une perspective stable. Cette confirmation du Bénin intègre l'amélioration de la gestion macroéconomique et les anticipations d'une amélioration progressive de la situation économique et financière du pays au cours des prochaines années.
Selon Standard & Poor's, sur le plan Africain, le Bénin est classé au deuxième rang, au même niveau que le Sénégal et le Kenya, considérés comme des économies les plus dynamiques du continent. L'agence de notation a aussi salué l'opération de reprofilage réalisée par le gouvernement en septembre 2018. Cette opération selon l'agence, a permis au Bénin d'améliorer le profil de sa dette en remplaçant un stock de dette chère et de maturité moyenne courte par une dette contractée à un taux moins élevé et de maturité longue.
Au niveau des finances publiques, l'agence projette une réduction progressive du déficit budgétaire qui s'établira à moins de 4% du PIB entre 2018 et 2021. Cette tendance sera portée par un accroissement des recettes publiques en raison d'une activité économique plus forte, de meilleures performances dans la filière coton, et une série de réformes visant une meilleure collecte de l'impôt. S'agissant de la dette, Standard & Poor's prévoit qu'elle avoisinerait 50% du PIB sur la période 2018-2021, largement en dessous du plafond communautaire de la zone UEMOA qui est de 70% du PIB.
F. A. A.
Les populations de Sakété dans le département du Plateau à l'instar des autres localités du Bénin ont célébré avec ferveur, la fête des religions endogènes, ce 10 janvier 2019.
Initiée par le roi de Illasso, sa majesté Adehoumi Kifouli soutenu par le professeur François Adebayo Abiola, cette célébration qui est à sa 2ème édition dans la ville de Sakété a connu la présence du roi Kpodégbé Toyi Djigla, roi d'Allada et président du Haut conseil des rois du Bénin, de plusieurs autres rois des départements de l'Ouémé et du Plateau.
De concert avec les populations, ces têtes couronnées ont adressé leurs prières au chef de l'Etat Patrice Talon, et pour la paix au Bénin.
Les divinités Zangbeto, Igounouko, Thron kpetodeka, les adeptes de Ogou, Tchango, Guèlèdè, Egoun-goun et autres, à travers des rythmes, chants et danses, ont égayé les populations venues massivement participer à la fête.
Une grande procession à travers les rues a permis de purifier et réconcilier les groupes en conflits dans la ville.
Le maire Adechi de la commune de Sakété et tout son conseil communal ont brillé par leur absence lors de ladite célébration.
F. A. A.
Au terme de sa visite de travail au Bénin, ce jeudi 10 janvier 2019, le président de la Fédération international de football association (FIFA), Gianni Infantino a été intronisé Dah Finagnon Houétchénou.
Le premier président de la Fifa qui a foulé le sol béninois a terminé sa visite de travail avec noblesse. Après avoir achevé les programmes contenus dans son agenda, Gianni Infantino a été intronisé. Il devient ainsi Sa Majesté Finangnon Houétchénou
Au cours de son séjour au Bénin, le président de la FIFA a eu une audience avec le Chef de l'Etat Patrice Talon à la Présidence de la République et a procédé à la signature d'un mémorandum d'entente FIFA avec le gouvernement sur le sport à l'école.
Aussi, a-t-il partagé sa vision avec les membres de la Fédération béninoise du football. Ils ont ensemble pris connaissance de l'exécution du programme Forward de la Fifa 2.0.
Akpédjé AYOSSO